dossier de presse - Le Moulin à Jazz

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dossier de presse - Le Moulin à Jazz
dossier de
presse
agenda
Vendredi 4 juillet
Ouverture des portes à 18h30
19h 20h30 21h45 La Complet’ Mandingue - déambulation
Antoine Berjeaut Quintet - scène des platanes
Médéric Collignon King Crimson - scène des platanes
Samedi 5 juillet
Ouverture des portes à 17h30
18h 19h15 20h30 21h45 Théo Ceccaldi Trio - scène du moulin
Radio Kaizman - déambulation
3 Chevaux de Front invitent Emilie Lesbros - scène des platanes
Anouar Brahem Quartet - scène des platanes
Dimanche 6 juillet
Ouverture des portes à 17h30
18h
19h15
20h30
21h45
Boson Septet - scène du moulin
Big Butt Foundation - déambulation
Reis / Demuth / Wiltgen Trio - scène des platanes
Joshua Redman Quartet - scène des platanes
www.charliejazzfestival.com
le domaine de fontblanche
Situé sur la commune de Vitrolles, dans un cadre verdoyant planté de platanes tricentenaires, au
centre d’un triangle entre Marseille, Aix et Salon.
(c) Gérard Tissier
De nombreuses actions de création et de diffusion, des festivals, des concerts, des représentations
théâtrales vont asseoir au fil des ans sa vocation artistique et contribuer à forger l’identité du
lieu.
Installée dans la minoterie du domaine, devenue Moulin à Jazz en 1995, l’association Charlie
Free y organise son festival depuis 1998.
Trois soirées hautes en couleur et en convivialité rassemblant des figures emblématiques de cette
musique (Enrico Rava, Archie Shepp, Art Ensemble of Chicago, Carla Bley, Michel Portal, David
Murray, Vienna Orchestra, Avishai Cohen, Dave Holland, Charles Lloyd etc.), comme la jeune
création contemporaine internationale et francophone (Elina Duni, Fiona Monbet, Kellylee Evans
etc.).
Au fil des éditions, ce festival s’est établi comme l’un des plus prisés de la région aussi bien pour la
qualité de sa programmation que pour l’écrin enchanteur et idéal du Domaine de Fontblanche.
www.charliejazzfestival.com
un eco-festival
Depuis plusieurs années l’association Charlie Free a coeur de développer sa démarche de
développement durable. Elle est axée sur plusieurs points:
La maîtrise des consommations et la gestion des déchets
Réduction des quantités de vaisselle jetable, utilisation de projecteurs à leds pour les éclairages
de la scène et du site, organisation de la gestion des déchets par un tri sélectif.
(c) Gérard Tissier
Une politique d’achats
Prestations de restauration et boissons bio, prise en compte de la qualité environnementale
des accessoires promotionnels : gobelets récupérables, distribution de cendriers de poche,
fabrication de T-shirts en coton biologique etc.
Des navettes et du covoiturage
Des navettes gratuites conduisent les festivaliers de différents quartiers de Vitrolles jusqu’au
Domaine de Fontblanche. Les spectateurs qui privilégient ce moyen de transport bénéficient
d’une réduction sur leur billet d’entrée.
Le covoiturage est également un mode de transport économique, environnemental et solidaire
(inscription sur le site www.covoiturage.fr).
L’intégration des critères environnementaux dans les supports de communication
Utilisation de papiers recyclés, label Imprim’vert pour les affiches, papiers et programmes.
Une sensibilisation au respect de l’environnement
Formation des bénévoles et des salariés, sensibilisation des musiciens, installation de points
d’information, communication en direction des médias.
Les organisateurs affirment ainsi leur contribution au développement durable et se lancent un défi
en cohérence avec leurs valeurs. Leur projet, associant respect de l’homme et de l’environnement,
est de faire du Charlie Jazz Festival un véritable « éco-festival ».
Le Charlie Jazz Festival est également un des membres fondateur
du COFEES, Collectif des Festivals Eco-responsables et Solidaires
en PACA, créé en 2014 à l’initative de 11 festivals régionaux aux
valeurs communes.
www.charliejazzfestival.com
Vendredi 4 juillet - 19h
la complet’ mandingue
Déambulation
Grégoire PERDRIAU, balafon / Stéphane PARDON, batterie portable / Fabien MARAIS, balafon
Aurélie RICHARD, balafon / Joseph RUIZ, balafon / Eric HOUDART, saxophone
Avec la Complet’ Mandingue, le Charlie Jazz Festival démarre de façon festive, sportive et interactive !
6 musiciens, 4 balafons, des costumes colorés, une énergie communicative, des morceaux irrésistibles, tous
les éléments sont réunis pour que les corps se lèvent et dansent en chœur.
Née dans un petit village de la Drôme, cette fanfare s’inspire des rythmes traditionnels d’Afrique de l’Ouest
et les mêle au groove et au funk pour fabriquer des airs enivrants qui rallient immédiatement le public à
leur cause.
Ces musiciens se sont constitués en orchestre de balafons portables pour être vraiment tous-terrains ! Ils
ont l’énergie et l’humour communicatifs, aiment interpeller, faire voyager, danser et sourire le public.
La Complet’Mandingue en version rue est toujours en évolution, nourrie de trouvailles pétillantes aussi
bien au niveau du jeu que de la création musicale !
(c) Assahira
www.assahira.com/la-complet-mandingue/cr8q
Vendredi 4 juillet - 20h30
ANTOINE BERJEAUT QUINTET
Scène des platanes
Antoine BERJEAUT, trompette, bugle, +fx / Jozef DUMOULIN, Fender Rhodes / Stéphane KERECKI, contrebasse
Fabrice MOREAU, batterie / Julien LOURAU, saxophone
Antoine Berjeaut est un jeune trompettiste particulièrement actif dans le milieu du jazz. Il est notamment
membre du Surnatural Orchestra, ou encore de la Societé des Arpenteurs de Denis Colin.
Adepte des croisements disciplinaires, il a collaboré avec le monde du théâtre (Matthias Langhoff, Agnès
Jaoui), celui du cinéma, ou encore celui de l’animation.
La variété et la richesse de ces univers se ressentent au fil de sa musique et particulièrement dans ce
projet WasteLand, son premier en tant que leader.
Sa musique est lumineuse, elle brouille les pistes, entre jazz contemporain, beat music et électro. WasteLand
évoque une ambiance cinématographique, une sorte de bande-son subtile qui se dévoile librement aux
frontières de l’écriture et de l’improvisation collective.
Chaque musicien donne une tonalité particulière à ce road trip, la section rythmique impeccable de
Stéphane Kerecki et Fabrice Moreau, le « magicien des claviers » Jozef Dumoulin pour le coté vintage,
le saxophone plein de groove de Julien Lourau, et bien sûr la trompette mélancolique d’Antoine Berjeaut.
La musique de ce quintet où la mélodie prime, sans verser dans le cliché, vous fera sans aucun doute vous
évader dans cette épopée urbaine sur la Scène des Platanes du Domaine de Fontblanche.
“Une sorte de leadership tournant fascinant à observer, où les qualités proprement vocales de Jozef
Dumoulin, Stéphane Kérecki et Fabrice Moreau sont mobilisées pour hausser leur virtuosité instrumentale
Thierry Quénum, Jazzmagazine
au niveau d’une voix exceptionnelle.“
CD : «WasteLand » feat. Mike Ladd, (Fresh Sound records, 2014)
(c)
Lebrun
(c)Vincent
Assahira
Ce concert sera retransmis en léger différé, à 22h30
dans le Jazz Club d’Yvan Amar sur France Musique
www.antoineberjeaut.com
Vendredi 4 juillet - 21h45
médéric collignon king crimson
Scène des platanes
Médéric COLLIGNON, trompette, voix / Yvan ROBILLARD, Fender Rhodes
Emmanuel HARANG, basse électrique / Philippe GIEIZES, batterie
Armande RANKING-GALLOWAY, Anne LE PAPE, violon / Théo CECCALDI, alto / Valentin CECCALDI, violoncelle
Widad ABDESSEMED, Marius PIBAROT, violon / Cécile PRUVOT, alto / Matias RIQUELME, violoncelle
Cornettiste de poche, trompettiste lyrique, chanteur onomatopéique, compositeur gonflé, acteur comique.
Agitateur sérieux, trublion joyeux, zébulon génial – on en oublie. Il est « tout ça », le Médéric Collignon,
dit Médo pour les intimes, et même Médo(s), au pluriel comme dans le film du même titre qui dévoile (2014)
ses multiples facettes.
À la trompette dès 7 ans, éducation musicale classique à Charleville-Mézières puis à Nancy. Se rôde au
dixieland dans des groupes lorrains. Monte bientôt à Paris et s’encanaille auprès de l’ONJ (Damiani et
Barthélémy), du Jazztet (Bernard Struber), du MegaOctet (Andy Emler), du Sacre du Tympan (Fred Pallem)
et de Louis Sclavis. En 2005, il crée son quartet, le Jus de Bocse. Il joue aussi avec François Jeanneau,
Michel Portal, Denis Badault, Stacey Kent, etc.
À ainsi fréquenter ses pairs – et sans aller jusqu’à les tuer… – Médéric Collignon s’est lancé dans sa
propre… voix, cultivant un don de vocaliste virtuose, combinant percussions (beatbox), improvisations
scatées et vocalises suraiguës. Il y a du jeune Bernard Lubat chez ce fou jazzant, aggravé à l’occasion
de clavier électronique.
Grand assoiffé de sons, il synthétise un jazz bien à lui, mâtiné de funk et de hard-rock, sans dédaigner
Messiaen ou Varèse ni, en bout de ligne, craindre un hommage à King Crimson – dont il sort, en 2012 le
CD À la recherche du roi frippé– couronné aux « Victoires du Jazz » et sacré « Disque de l’année » ! Ce
qui nous amène à l’ouverture du Charlie Jazz Festival.
Douze musiciens sur la grande scène : un double quatuor à cordes augmenté d’un Fender Rhodes (Yvan
Robilliard), d’une basse électrique (Emmanuel Harang), d’une batterie (Philippe Gleizes), et bien sûr de
Médéric et ses multiples avatars. Une sorte de philharmonique de poche revisitant le répertoire du groupe
de rock progressif King Crimson et dans lequel les parties de guitare électrique ont été transposées pour
les deux quatuors. Gonflé, non ?
Une grande musique à entendre – et tout autant à voir. Car c’est un spectacle complet que ce
« douzetet » endiablé, dont le meneur a tourné les têtes de bien des jurys.
CD : « À la recherche du roi frippé » (Just Looking, 2012)
(c) Alexandre Lacombe
www.justlooking.com
Samedi 5 juillet - 18h
théo ceccaldi trio
Scène du moulin
Théo CECCALDI, violon / Guillaume AKNINE, guitare électrique / Valentin CECCALDI, violoncelle
Ceux qui, lors du Charlie Jazz Festival 2013, ont pu entendre Marcel & Solange sur la scène du Moulin,
se souviennent alors du violoncelle de Valentin Ceccaldi. Le revoici cette année, doublement : on aura
pu l’écouter la veille (vendredi 4 juillet) parmi les douze musiciens du Médéric Collignon King Crimson ;
et le revoici ce soir en trio avec son frère Théo au violon et Guillaume Aknine à la guitare. Pourquoi se
priver du talent ?
Donc, un trio de cordes, à peine électrifié, mais à l’occasion bien électrisé, entre courant alternatif et
continu. Alternatif comme « autre », original, inventif, inouï. Continu car dans la lignée du jazz, certes, mais
sourcé à la « grande » musique, l’universelle, qui ne renie rien du passé, l’assimile, l’absorbe, la recréé.
Parlons de Théo, qui mène l’affaire : c’est le violoniste, altiste, arrangeur et compositeur. S’est frotté à de
fortes têtes musicales comme Joëlle Léandre, Christophe Monniot, Mark Feldman, Eric Watson, Daniel Humair,
Dominique Pifarély, Marc Ducret…
En 2010, donc, il forme le Théo Ceccaldi Trio, qui remporte l’année suivante le1er Prix du Tremplin
Orléans’Jazz. Leur premier disque, Carrousel (Ayler Records), est élu « Révélation Jazz Magazine » et fait
l’objet de chroniques enthousiastes aux États-Unis et en Europe.
En novembre 2013, également sur Ayler Records, le trio s’enregistre en compagnie de Joëlle Léandre. La
fameuse contrebassiste et vocaliste les salue en ces termes :
« Trois copains, trois jeunes musiciens, une instrumentation de cordes, belle famille n’est-ce-pas ? Et déjà
tellement de musiques, d’émotions et de rigueur, les compositions sont d’une très grande finesse et d’une
maturité rares, leur jeu est chambriste, d’une belle écoute, où les duos, soli, chorus sont simples mais risqués,
où le phrasé ou le « dancing » sont jubilatoires, intenses et véloces ; la musique est lyrique, profonde,
ouverte à l’aventure, risquée comme la vie !! Allez les écouter, ils sont vrais ! »
C’est dire si leur présence au Charlie Jazz Festival se justifie pleinement, ajoutant cette « gloire » à leur
nomination comme lauréat du dispositif « Jazz Migration » 2014 de l’AJC, Association Jazzé Croisé.
CD : « Carrousel » (Ayler Records/Orkhestra, 2013)
www.tricollectif.com
(c) Frédéric Netter
(c) Assahira
Ce concert sera retransmis en léger différé, à 23h dans
Le Bleu, La Nuit... de Xavier Prévost sur France Musique
Samedi 5 juillet - 19h15
radio kaizman
Déambulation
Elsa LAMBEY, flûte, voix / Delphine MOREL, flûte, voix / Félix EDOUARD, trombone, voix
Romain MAITROT, trompette / Stéphane MAITROT, sax ténor / Yann TRENEL, soubassophone
Aldric PLISSON, caisse claire / Enguerrand ECARNOT, grosse caisse
Les 8 musiciens de Radio Kaizman œuvrent ensemble depuis 2012, pour créer des morceaux bouillonnants
et cuivrés à la manière New Orleans. L’influence du hip-hop se fait également sentir dans la voix feutrée
qui glisse, rebondit et dialogue avec les instruments.
Créé suite à des affinités musicales entre les membres vieilles de plusieurs années (création Le Fanfaron
en 2007, ENM de Villeurbanne), Radio Kaizman commence à jouer, dès janvier 2013, un répertoire riche
en compositions originales.
Leur premier EP, sorti l’année dernière, donne une belle idée de l’étendue de leur champ des possibles,
que l’on a hâte de découvrir en live.
Pour son concert au Charlie Jazz Festival, Radio Kaizman enfile son costume nomade et proposera une
déambulation afin de répandre de bonnes ondes dans les moindres recoins du Domaine !
« Laissez vous porter par le groove ! Baladez-vous entre des compos qui flirtent avec le rap, le hip hop
et la culture urbaine puis swinguez aux rythmes des morceaux plus chauds et plus festifs.
Pour Radio Kaizman, la musique est un immense plaisir à partager avec le public. Outre le spectacle qu’ils
peuvent proposer sur scène, ils n’hésitent à s’inviter au plus près de leur public lors de déambulations
rythmées et largement suivies. »
LdG
EP : « Radio Kaizman » (2013)
(c) RK
www.radiokaizman.bandcamp.com
Samedi 5 juillet - 20h30
création : 3 chevaux de front
invitent emilie lesbros
Scène des platanes
David RUEFF, saxophones / Nadine ESTEVE, alto / Guillaume SAUREL, violoncelle
+ Emilie LESBROS, chant
Le groupe 3 Chevaux de Front s’associe à la chanteuse Emilie Lesbros pour cette création précédée
d’une résidence au Moulin à Jazz, soutenue par l’association Charlie Free.
Ce trio à l’instrumentation atypique en jazz a su élaborer une musique à la fois accessible et complexe
mêlant la dynamique du jazz, la puissance du rock, les mélodies des musiques traditionnelles et l’exploration
des matières sonores de la musique contemporaine.
D’imbrications rythmiques en incantations mélodiques, l’improvisation s’invite grâce à la participation
exceptionnelle d’Emilie Lesbros, et s’envole sous les doigts de ces musiciens talentueux.
D’univers très différents, ils se complètent parfaitement :
- David Rueff, un des membres fondateurs du GRIM (Groupe de Recherche et d’Improvisation Musicales)
à Marseille, est engagé depuis les années 80 dans une musique où se croisent écriture et improvisation ;
- Nadine Esteve, une musicienne multi-facettes au parcours éclectique, tisse depuis des années des liens
entre théâtre, danse et musique ;
- Guillaume Saurel, de formation classique est un habitué des projets pluri-disciplinaires (théâtre, cinéma,
jeux vidéo) ;
- Emilie Lesbros, invitée sur ce projet original, rend mouvantes les frontières entre musiques improvisées,
jazz, rock expérimental et musiques contemporaines. Son parcours, entre formation classique et projets
musicaux éclectiques au sein de diverses formations allant du rock aux musiques électroniques, l’amène à
développer une curiosité sonore insatiable. Sa rencontre avec le contrebassiste Barre Phillips la conduit
à explorer en profondeur le champ des musiques improvisées. Depuis 2005 elle se consacre également à
des soli qui mêlent des compositions finement mélodiques à de purs moments d’improvisation.
Ce projet dont le concert de création lors du Charlie Jazz Festival sera une grande première, devrait
vous emporter dans un beau voyage ou les paysages défilent, c’est chaud, c’est glacé, c’est lointain ou
familier… La promesse d’un grand moment !
(c) Charly Kassab
www.soundcloud.com/nadest
Samedi 5 juillet - 21h45
anouar Brahem Quartet
Scène des platanes
Anouar BRAHEM, oud / Klaus GESING, bass clarinet / Björn MEYER, bass / Khaled YASSINE, darbouka, bendir
On l’appelle, à juste titre, le « maître enchanteur de l’oud ». Anouar Brahem, en effet, a magnifié cet instrument
millénaire, ce luth oriental qui a traversé les âges, de Babylone au Maghreb et jusqu’en Espagne, en passant
par le Moyen Orient et l’Égypte. Dans les années soixante, du côté de Tunis, ce oud voyageur est comme
attrapé au vol par un gamin de dix ans qui vient d’entrer au conservatoire et qui joue dans des orchestres
traditionnels.
Mais le jeune Anouar (né à Tunis en 1957) compose bientôt sa propre musique et va découvrir le jazz. En
1981, le voilà à Paris, aux côtés du chorégraphe Maurice Béjart, composant aussi pour le cinéma et le théâtre
tunisiens.
Retour au pays en 1987, nombreux concerts, succès et notoriété : il se voit confier la direction de l’Ensemble
musical de la ville de Tunis et, en 1988, ouvre le Festival international de Carthage.
En 1989, il rencontre le producteur munichois Manfred Eicher qui lui propose d’enregistrer son premier disque
pour le prestigieux label ECM. L’album Barzakh marque le début d’une collaboration féconde qui, en une
vingtaine d’années, verra Anouar Brahem s’entourer des musiciens les plus talentueux, tous genres et cultures
confondus : Barbarose Erköse, Jan Garbarek, Dave Holland, John Surman, Richard Galliano, François Jeanneau,
François Couturier. Paraîtront ainsi neuf albums, tous consacrés par le public et la critique internationale :
Conte de l’incroyable amour (1991), Madar (1994), Khomsa (1995), Thimar (1998), Astrakan Café (2000), Le
pas du chat noir (2002), Le voyage de Sahar (2006), The Astounding Eyes of Rita (2009).
Anouar Brahem fait partie, avec le Libanais Rabih Abou-Khalil, de ce courant qui réunit musiques arabe
et occidentale. C’est véritablement un passeur qui a su lier des variantes musicales ancestrales autant
que contemporaines, l’écriture traditionnelle et l’improvisation, la « world » et le jazz. En fait, et pour le dire
simplement, Anouar Brahem joue la musique universelle.
Dans un autre registre, en 2006, juste après le conflit israélo-libanais, Anouar Brahem passe derrière la caméra
et réalise son premier film documentaire baptisé Mots d’après la guerre. Le film s’articule comme un récit autour
d’entretiens avec des artistes et intellectuels libanais au lendemain du cessez-le-feu.
En 2012, au lendemain de la révolution tunisienne, il s’est vu nommer membre à vie de l’Académie tunisienne
des sciences des arts et des lettres. En France, en 2009, il avait été nommé « Chevalier des arts et des lettres ».
CD : « The astounding eyes of Rita » (Universal, 2009)
(c) PrzemekWozny
www.anouarbrahem.com
Dimanche 6 juillet - 18h
boson septet
Scène du moulin
Camille SABATHIER, violon / Paul-Antoine ROUBET, saxophones ténor, soprano / Maxime LAVAL, guitare
Maïlys MARONNE, piano / Julien ACHIARY, percussions, voix / Vincent ROUBAUD, basse / Dimitri KOGANE, batterie
Seraient-ils un tantinet prétentieux, ces sept jeunes musiciens, pour s’être ainsi accaparé le nom de la
particule de M. Higgs, co-prix Nobel de physique ?
Voyons. Nous ne sommes « que » dans le monde du jazz, pas entièrement dans l’univers quantique.
Relativisons : il s’agit d’un septet venu de la planète satellite orbitant autour de Toulouse.
Oui, mais, sept gaillard(e)s sans crainte apparente, se définissant ainsi : « Le Boson Septet est une particule
musicale élémentaire née d’une succession de collisions humaines et sonores. La matière s’impose dans une
énergie bouillonnante de chacune de ses molécules, liées par beaucoup de complicité et d’audace. »
Il n’en fallait pas plus – ni moins ! – pour les retrouver propulsés sur la Scène du Moulin, celle que le Charlie
Jazz Festival réserve aux jeunes groupes, dits émergents – la relève en quelque sorte. Situation qui, en
général, se veut riche de promesses. Ainsi auront transité sur cette rampe de lancement – pour nous en
tenir aux dernières années : Papanosh, Marcel & Solange, Actum, La Table de Mendeleïev.
Le Boson Septet joue un jazz moderne, aventureux et généreux où la diversité des timbres ose la
transgression et, par conséquent, une recherche sonore constante. Son répertoire ne craint pas de
mêler airs orientaux ou balkaniques, rythmes africains ou afro-caribéens. Il en résulte un réel assemblage
collectif, électrique, sensuel.
(c) DR
www.bosonseptet.weebly.com
Dimanche 6 juillet - 19h15
big butt foundation
Déambulation
Guillaume Francis RAFANANENENA, soubassophone / Sébastien RUIZ LEVY, trompette
Arnaud VECRIN, guitare, chant / Fabien GENAIS, saxophone / Carl CHARRIN, batterie
Julien HEURTEL, batterie mobile / Mathieu MAIGRE, trombone
Originaire de Marseille, le brass band Big Butt Foundation situe sa musique entre le funk New Orleans
et le rocksteady jamaïcain.
Combinant la fougue d’un jeune groupe et la maturité de musiciens réputés (CQMD, Samenakoa, Ouiches
Lorene...) , la formation puise dans la musique noire et propose des arrangements originaux.
Les rythmes pulsent, les instruments tanguent, le groove envahi l’air, on voyage au son des solos de cuivres
et du chant tantôt suave, tantôt flamboyant.
Le week-end tire à sa fin mais il ne sera nullement question de reposer ses mains ou de cesser de battre
la cadence, Big Butt Foundation s’en assurera !
« Big Butt - en français - Gros Derrière ! Un peu de trivialité pour évoquer leur assise musicale. Un gros
derrière voluptueux, de généreuses formes, associés à un groove bien senti (...) qui fera décoller vos pieds
instantanément dans un mouvement chaloupé » Jazz à Porquerolles Fanzine
(c) Victoria Verdollin
www.bigbuttfoundation.blogspot.com
Dimanche 6 juillet - 20h30
Reis / Demuth / Wiltgen Trio
Scène des platanes
Michel REIS, piano / Marc DEMUTH, contrebasse / Paul WILTGEN, batterie
Ils ont des noms impossibles, ces Européens du Luxembourg encanaillés à New York, où ils se produisent
régulièrement, après y avoir étudié. Soit le Trio Reis Demuth Wiltgen, qu’on finira bien par dénommer R.D.W., tout
comme il y eut l’autre fameux trio E.S.T. Puisqu’on y est, autant le dire sans tarder, il y a un air de famille entre
ces musiciens de nouvelle génération et une histoire parallèle, sinon commune.
Ces trentenaires d’alors, en effet, n’ont pas craint de relever le défi du « triangle d’or » – piano-basse-batterie,
surgi par la grâce fulgurante d’un Bill Evans, années 60. Lequel s’était nourri des Horace Silver, Bud Powell,
Nat King Cole, Lennie Tristano. « Tout se tient » dans l’histoire de la musique et donc du jazz. Et donc, ne pas
oublier le déclic fondateur, la rencontre de Bill Evans avec Paul Motian (batterie) et le jeune Scott LaFaro
(contrebasse). Excusez la digression, elle est historique et, sans l’histoire, rien ne prend vraiment sens.
Ces trois-là, pointes du triangle dit « équilatéral », car chacun y est à égal distance de l’autre ; l’équilibre
doit s’y affirmer en perfection. Michel Reis est au piano, Marc Demuth à la contrebasse et Paul Wiltgen à
la batterie. Ils jouent leurs compos et, tant qu’à faire, revisitent la formule magique du trio de jazz. Une sacrée
gageure dans cette jungle des plus sévères où la sélection est impitoyable.
On citait Bill Evans et E.S.T., mais entre ces pôles, tout un continent continu, un continuum lancés en trios, troïkas,
trièdre, trinômes et que-sais-je ? d’où émergent les plus hauts sommets dont l’Everest trentenaire en durée : Keith
Jarrett - Gary Peacock - Jack DeJohnette.
Entre eux, comment ne pas citer l’« Art du trio » selon Brad Mehldau, Larry Grenadier, Jeff Ballard ? Restonsen là, tandis qu’on ne s’éloigne nullement du Reis - Demuth - Wiltgen Trio. Ces héritiers qui, cependant, ont
réussi à ne pas emboîter le pas de leurs aînés et, ainsi, créer leur style, bien personnel, identifiable. Car ils ont
su combiner cette touche européenne liée à leurs origines avec la « pêche » récoltée dans l’urgence de la
scène new-yorkaise.
• Michel Reis apprend le piano au Conservatoire de la Ville de Luxembourg. Part ensuite aux Etats-Unis pour
étudier au Berklee College of Music, à Boston, puis au New England Conservatory of Music. Installé à New
York, Reis compte cinq disques à son actif et a joué avec Joe Lovano, Dave Holland, George Garzone, etc.
• Marc Demuth, diplômé du Conservatoire royal de Bruxelles et du Koninklijk Conservatorium of The Hague, a
également suivi les cours du Berklee College of Music. En 2004, il est membre de l’European Jazz Orchestra, sous
la direction de Pedro Moreira. Il a aussi joué et enregistré avec la chanteuse Sofia Ribeiro et le vibraphoniste
luxembourgeois Pascal Schumacher, ainsi qu’avec Michael Brecker, Jef Neve, Kenny Werner, Erwin Van… Il dirige
le département jazz de la Music School of Echternach, au Luxembourg.
• Paul Wiltgen a appris les percussions classiques au Conservatoire de Musique d’Esch-sur-Alzette
(Luxembourg). Il s’installe aux Ètats-Unis en 2001 et rejoint la Manhattan School of Music. Il crée The Paislies,
groupe avec lequel il sort deux disques de tonalité jazz-rock. Il a joué avec David Binney, Ambrose Akinmusire,
Kurt Rosenwinkel, etc.
(c) DR
CD : « Reis Demuth Wiltgen » (Laborie Jazz, 2013)
reisdemuthwiltgentrio.com
Dimanche 6 juillet - 21h45
joshua redman quartet
avec Aaron GOLDBERG, Reuben ROGERS, Gregory HUTCHINSON
Scène des platanes
Joshua REDMAN, saxophone / Aaron GOLDBERG, piano
Reuben ROGERS, contrebasse / Gregory HUTCHINSON, batterie
S’il en est un, dans le jazz, qui aurait pu tourner enfant gâté, c’est bien lui. « Fils de », certes. Mais pour
dépasser le père, pourtant de la plus belle stature : Dewey Redman, un des plus fameux sax ténor et de
l’aventure post-bop.
Joshua, né en 1969 à Berkeley (Californie) et tombé dedans, les oreilles baignées de Coltrane, Dexter
Gordon, Sonny Rollins – dont il reste si admiratif – et papa, bien sûr, qui lui fait découvrir Ornette
Coleman et Keith Jarrett, mais aussi Led Zeppelin, les Beatles et peut-être surtout James Brown. D’où, très
certainement, sa tonalité entre soul et funk.
Ce petit raccourci en trois notes sommaires pour donner à « entendre » le bonhomme, ce grand gaillard
élégant, souriant, aimable et si généreux – n’en jetez plus, on en ferait un gendre idéal. À condition d’en
trouver un, comme lui, qui enchante la scène et vous soulève un public ébahi, fasciné, heureux.
Il aurait pu d’autant plus mal tourner, notre surdoué, qu’à dix ans, ayant embouché le ténor après la
clarinette, il devient l’un des meilleurs solistes du Berkeley High School Jazz Band tout en poursuivant ses
études en sciences sociales. Puis le voilà à Harvard, en 1987, encore plutôt dilettante côté jazz – « on
n’est pas sérieux quand… »
Mais, trois ans plus tard, papa Dewey l’enrôle pour quelques concerts au Village Vanguard. Le pli est pris,
Joshua s’installe à New York (en co-location avec Mark Turner), joue régulièrement, décroche en 1991 les
lauriers de la Thelonius Monk Competition (devant Chris Potter), une vraie rampe de lancement qui le fera
jouer avec le gratin du jazz : Elvin Jones, Jack Dejohnette, Roy Hargrove, Paul Motian, Chick Corea – et
sans oublier le disque à succès Wish, avec Pat Metheny, Charlie Haden et Billy Higgins.
Il aurait pu vraiment mal tourner, surtout après avoir été déclaré, à vingt-quatre ans, « nouveau géant »
du jazz dès son premier CD (Joshua Redman, 1993). Mais non : en trio ou en quartet, Joshua Redman
poursuit sa route et son exploration, l’orientant vers la nouvelle génération du jazz, en particulier avec
le bouillant pianiste Brad Mehldau. Il aime Prince, il joue Stevie Wonder et ne s’empêche pas d’honorer
Ornette Coleman. Il allie ainsi une mémoire du jazz et son aventure incessante, sans ignorer le blues et le
rock, avec un grand sens mélodique et un son des plus profonds.
Pas étonnant qu’il fascine tant son public, se projetant vers lui quasiment comme des rockers planant,
laissant ses notes envahir l’espace de plénitude. Ce qu’on appelle le talent. Le talent et un « quelque
chose » qui rend ce Joshua si singulier.
www.joshuaredman.com
(c) Arne Reimer
CD : « Walking Shadows » (Nonesuch, 2013)
billetterie
Tarif par soirée ¡ En prévente : 22€ / 17€ - Sur place : 25€ / 20€
Le tarif réduit s’applique, sur présentation obligatoire d’un justificatif, aux adhérents
Charlie Free, chômeurs, et étudiants.
L’entrée est gratuite pour les enfants de moins de 10 ans.
Pass 2 jours en prévente : 39€, sur place : 45€
Pass 3 jours en prévente : 51€, sur place : 60 €
En vente sur www.charliejazzfestival.com
et dans les réseaux habituels : FNAC, Ticketnet, Géant, Leclerc, Carrefour.
infos pratiques
Association Charlie Free - Domaine de Fontblanche - 13127 Vitrolles
Renseignement public : [email protected] / 04 42 79 63 60
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Coordonnées GPS : N43.4211115°
E5.2836989°
-> Depuis Marseille (A7) sortie « Les Pennes Mirabeau » puis suivre Vitrolles
-> Depuis Lyon (A7) sortie n°13 puis suivre « Les Pennes Mirabeau »
-> Depuis Aix-en-Provence (D9) sortie n°11 puis suivre « Les Pinchinades »
-> Depuis Marignane (D9) puis suivre « Les Pennes Mirabeau »
Sur place : parking, accès aux personnes à mobilité réduite, restauration.
Ouverture des portes à 18h30 le vendredi et à 17h30 les samedi et dimanche.
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contact presse
Klervi Béchennec
[email protected]
04 42 79 63 60
accès à l’espace presse
Vous y trouverez ce dossier de presse en PDF, ainsi
que des photos des artistes en haute définition.
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