Adobe chapitre 1 - Plein Format Association

Chapitre 1
Adobe, la boîte à outil du photographe
Un panel dense
Le marché des logiciels «photo» propose de nombreuses solutions.
De la version grand public aux logiciels "pro", du soft gratuit au coûteuses suites, il est parfois difficile de s'y
retrouver. Dans ce contexte, il me semble judicieux de proposer un décorticage de quelques outils. J'ai
volontairement cantonner mes propos à l'éditeur Adobe, car les solutions sont ouvertes à tous (pas de
discrimination par marque d’appareil photo), et que la maîtrise de leurs outils n'est plus à remettre en cause.
Vous trouverez toutefois, ci dessous, une liste non exhaustive de logiciels «photo». Il appartient à chacun de
se faire sa propre idée afin de trouver une solution efficace permettant de se réaliser photographiquement.
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• Les logiciels de constructeur :
- Nikon capture NX: www.nikon.fr
- Canon Digital photo professionnal ou DPP: www.canon.fr
- Capture One : www.phaseone.com
- Pentax doit aussi disposer d'un logiciel maison
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• Les logiciels spécialisés :
- DXO Optics pro (spécialiste des distorsions optiques) : www.dxo.com
- nik software complète collection (spécialiste des filtres et effets) : www.niksoftware.com
- snapseed (éditeur nik software, spécialiste filtres) : www.niksoftware.com
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• Les logiciels d'éditeur :
- adobe Photoshop, Photoshop élément, photoshop lightroom : www.adobe.com.fr
- Apple Aperture : www.apple.com
- pixelmator (pour Mac uniquement ?) : www.pixelmator.com
- Gimp (équivalent de Photoshop en libre de droits) : www.gimp.org
- darktable (équivalent lightroom en gratuit pour tout sauf windows) : www.darktable.org
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• Les autres :
- picasa : picasa.google.com
- photofiltre : photofiltre.free.fr
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La genèse
Le vétéran, Adobe Photoshop
Créé à la fin des années 80, le programme « Display » est imaginé initialement pour afficher
une image en noir et blanc sur un écran monochrome. Avec l’arrivée des écrans couleurs,
“Display” est amélioré pour profiter de cette évolution. Le logiciel va rapidement être développé
pour intégrer des fonctions de retouche numérique (enregistrement dans plusieurs formats,
filtres, puis outil de sélection).
Voyant le potentiel de leur programme, Thomas et John Knoll (A l’époque superviseur des effets spéciaux
chez Industrial Light & Magic, société de Georges Lucas) décident de le commercialiser.
En 1990, « Display » devient PhotoShop 1.0. Il est édité par Adobe et fonctionne sur Macintosh. Au fil des
années, le logiciel est amélioré, porté sur Windows et devient progressivement le fleuron de l’éditeur.
Utilisé et enseigné dans tous les univers graphiques (photo mais aussi vidéo, web, 3d, publicité, etc),
Photoshop se décline actuellement en 3 versions :
[email protected]!
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Chapitre 1
• adobe Photoshop extended, version la complète permettant la gestion 3D et vidéo (incrustation)
• adobe Photoshop, version classique du logiciel
• adobe Photoshop element, version grand public et bridée de la version classique
Tableau indicatif des évolutions du logiciel (données Wikipédia)
Version
Plateforme
1.0
Mac OS
2.0
Mac OS
2.0.1
Mac OS
Mac OS
Nom de code
Principales modifications
février 1990
Fast Eddy
juin 1991
Tracés
janvier 1992
Merlin
(photoshop)
2.5
novembre 1992
Windows
2.5.1
Date de
commercialisati
on
Brimstone
Mac OS
Mac OS
1993
Tiger Mountain
septembre 1994
3.0
Palettes à onglets, calques
Windows
, IRIX
novembre 1994
4.0
Mac OS,
Windows
4.0.1
Mac OS,
Windows
5.0
Mac OS,
Windows
5.0.1
Mac OS,
Windows
1999
5.5
Mac OS,
Windows
février 1999
Extraction, tracés vectoriels, export optimisé vers le Web
6.0
Mac OS,
Windows
septembre 2000
Filtre Fluidité (liquify)
6.1
Mac OS,
Windows
7.0
Mac OS,
Windows
7.0.1
Mac OS,
Windows
CS (8.0)
Mac OS,
Windows
CS2
(9.0)
Mac OS,
Windows
[email protected]!
Big Electric Cat
Calques de réglage, texte éditable (auparavant, le texte était
immédiatement « rastérisé »)
novembre 1996
août 1997
Strange Cargo
Venus in Furs
mai 1998
Niveaux d’annulation (palette d’historique), colorimétrie
mars 2001
Liquid Sky
mars 2001
Texte totalement vectoriel, outil correcteur, nouveau moteur de rendu
août 2002
Caméra RAW 1.x (plugin optionnel)
Dark Matter
octobre 2003
Caméra RAW 2.x, outil densité, Match Colour command, filtre « flou
d’objectif », histogramme en temps réel, détection et refus d’imprimer
les images scannées issues de différents billets de banque
Space Monkey
avril 2005
Caméra RAW 3.x, Smart Objects, Image Warp, outil correcteur,
réduction d’yeux rouges, filtre de correction d’objectifs, Smart
Sharpen, Vanishing Point, support du HDRI
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Chapitre 1
CS3
(10.0)
CS4
(11.0)
CS5
(12.0)
CS6
(13.0)
CC
(14.0)
Mac OS,
Windows
Mac OS,
Windows
Mac OS,
Windows
Mac OS,
Windows
Mac OS,
Windows
Red Pill
Stonehenge
White Rabbit
Superstition
fin mars 2007
La version
étendue ajoute
des outils pour
l’animation et de
mesures
spécialement
dédiés au
monde
scientifique.
Support natif pour les plates-formes Macintosh à base d’Intel
Refonte de l’interface d’utilisateur
Modifications de la Caméra RAW
Outil de sélection rapide
Alignement automatique
Optimisation pour les cartes graphiques mobiles
Lancement plus rapide
Importation de vidéos
Fusion des outils d'Image Ready dans Photoshop : Animation et
Optimisation des images pour le web
fin octobre 2008
Fonctions de peinture et de compositing 3D
Panneau de réglage pour l'image
Panneau de réglage masques
Rotation fluide de l'espace de travail
Mise à l'échelle adaptée au contenu
Le choix des fichiers ouverts s'effectue par des onglets.
12 avril 20105
Content-Aware Fill: permet de supprimer simplement certains
éléments d'une photo.
Amélioration de la sélection des zones floues (cheveux, poils, etc)
Puppet warp: déformation précise des éléments d'une photo
HDR: Traitement HDR (high Dynamic Range) amélioré
Gestion de fichiers intégrée à Photoshop grâce à Mini Bridge
Adobe Repoussé: Extrusion 3D
Amélioration du traitement des objets 3D et des textures.
Camera RAW 6: version améliorée du traitement des fichiers RAW
23 Avril 2012
Rapiéçage basé sur le contenu¹6
Amélioration du moteur graphique (Mercury)¹6
Nouveaux outils et améliorations des anciens¹6
Nouvelle galerie d'effets de flou¹6
Nouvel outil de recadrage¹6
Amélioration des outils vidéos¹6
l'enregistrement du travail en tache de fond (automatique durant le
travail, toutes les 10 minutes)¹6
outil de récupération automatique (couplé à l'enregistrement en tache
de fond)¹6
Camera RAW 7: version améliorée du traitement des fichiers RAW
(développement)¹6
juin 2013
Filtre netteté optimisée11
Suréchantillonnage intelligent11
Réduction du tremblement de l'appareil photo11
Génération de ressources graphiques en temps réel11
Camera Raw 8 au niveau d'un calque11
Adobe Generator11
Fonctions étendues incluses11
Rectangles arrondis modifiables11, etc.
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Le petit frère, Adobe Photoshop Element
Anciennement photoshop LE, Adobe photoshop Element est introduit pour toucher un public
plus large, l’utilisateur particulier désireux de retoucher ses images.
Fort d’une expérience importante avec Photoshop, son grand frère, Adobe dispose de
l’ensemble des outils pour proposer une solution simplifiée mais diablement efficace et
largement moins onéreuse que la version professionnelle. Avec la sortie de Photoshop 7.0, Adobe lance sa
version grand public en 2001.
Aujourd’hui en version 11, le logiciel permet la gestion, la retouche et l’export d’images. Il utilise de
nombreux principe de la version PRO avec des limitations. L’interface évolue progressivement vers un
logiciel à part entière.
Tableau indicatif des évolutions du logiciel (données Wikipédia)
[email protected]!
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Chapitre 1
Photoshop 4 LE
~ 1996
~ 1996
Photoshop 5 LE
~ 1999
~ 1999
5.5 Février 1999
1
Avril 2001
Avril 2001
6.0 Septembre 2000
2
Août 2002
2002
7.0 Mars 2002
3
Octobre 2004
2004
CS Octobre 2003
4
Octobre 2005
2006
Avril 2005 CS2
5
Octobre 2006
-
6
Octobre 2007
2008
Avril 2007 CS3
7
Octobre 2008
-
CS4 Septembre 23, 2008
8
Septembre 2009
Septembre 2009
9
Septembre 2010
Septembre 2010
10
Septembre 2011 [2]
Septembre 2011 [2]
11
Septembre 2012 [3]
Septembre 2012 [3]
CS6 7 mai 2012
12
September 2013
September 2013
N/A
CS5 Avril 30, 2010
L’aide de camp, Adobe Bridge
Bridge est apparu en mai 2005 au sein de la creative suite (photoshop, illustrator, indesign,
etc).
Le but original du logiciel était de lier les divers formats de fichier que l’on trouve dans les
applications de la creative suite afin de visualiser rapidement leur contenu. Il est aujourd’hui
inclus dans la version individuelle de photoshop pour permettre de combler le manque important du logiciel,
la gestion et l’organisation des fichiers.
Le logiciel permet de visualiser les données EXIF et d’éditer les métadonnées XMP et IPTC. Il permet aussi
de profiter d’outils pratiques d’export (planche contact, PDF, poster, etc), de visualisation (diaporama, liste et
comparatif) ou de publication (page web html et flash).
Le challenger, Adobe Photoshop Lightroom
Le logiciel adobe Lightroom est né de constats simples :
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• Photoshop est un logiciel exceptionnel pour le traitement de l'image, mais il ne répond pas
pleinement aux usages des photographes
• Le travail image par image est lourd dans le processus photographique, notamment en studio.
• L'évolution du négatif numérique "RAW" propose un travail non destructif ce qui n'est pas le cas des
formats standards de l'image.
• La concurrence de logiciels exclusivement réservés aux photographes tel que Apple Aperture est
grandissante.
À partir de 2002, adobe alors éditeur du logiciel d'image le plus utilisé dans le traitement de l'image, décide
de proposer une solution spécialement orientée pour les photographes.
A cette époque, la plupart des photographes utilisent Photoshop pour la retouche de leurs photos.
Malheureusement ils sont contraints de passer des heures en retouche même lorsque leurs photos sont
identiques en terme de prise de vue (cas du studio où l'on monte vite au millier de photos quasi identiques).
Photoshop présente ici sa grosse faiblesse, le traitement image par image.
La réflexion d'adobe va porter sur l'étude du processus photographique. Aidés par des photographes
professionnels et des intervenants dans le domaine, ils font ressortir les différentes étapes du processus
(catalogage, développement, publication). Ces principes vont devenir la base même du logiciel (transcris en
onglets).
Afin de proposer un outil de qualité, adobe propose d'abord son logiciel en version bêta gratuite. Cette
méthode, intelligemment réfléchie, permet à la fois de sonder le public, faire mûrir son logiciel rapidement
(retours des utilisateurs) et familiariser ses futurs utilisateurs qui en feront directement la publicité.
Adobe Photoshop Lightroom 1.0 est commercialisé le 19 février 2007. Il est aujourd'hui en version 4.2.
[email protected]!
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Chapitre 1
Deux philosophies de travail
• Graphiste ou photographe ?
Photoshop a été crée à l'origine pour travailler l'image. Avec le temps, il est devenu un outil polyvalent
répondant à un grand nombre de professions (graphiste, web désigner, monteur, animateur, etc).
Malheureusement cette qualité lui donne le défaut de ne pas être conçu pleinement pour un média, et
d'autant plus le notre, celui de la photographie. Si les outils de retouche y sont très poussés, la gestion/
stockage d'image y est très mauvaise. C'est d'ailleurs dans ce sens qu'adobe a créé le logiciel
"bridge" (apparu avec la Créative Suite 2).
Bridge est un logiciel complémentaire à Photoshop qui permet de gérer l'ensemble de la votre photothèque
sur votre disque dur. Mal connu et peu utilisé, il est pourtant pratique pour visualiser un grand nombre de
photos, créer des planches contact (qui ne se gère plus directement dans Photoshop), créer des PDF
(format propriétaire d'adobe), etc. Pour les inconditionnels de Photoshop, j'encourage vivement à regarder
ce petit logiciel plus puissant qu'il n'y paraît.
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• Travailler à l'unité ou en flux :
Un des principaux point de différence entre photoshop et Lightroom est la gestion de flux photographique.
J'entends par flux, le travail sur plusieurs images d'une même série (shoot en studio, sortie photographique
ou autre).
Imaginons que je réalise une centaine d'images avec plus ou moins les mêmes réglages mais où les poses
sont différentes (portrait en studio). Je veux retravailler ces photos pour affiner mes images fraîchement
réalisées.
Dans Photoshop, sans parler des automatisations par scripts, je dois ouvrir chacune des images et créer
mes réglages, les unes après les autres. Sur une dizaine de photos, ce peut être acceptable, mais lorsque le
nombre augmente, cela devient vite barbare.
Lightroom, de son côté, ne traite pas chaque image comme un fichier à part entière. Il intègre la photo dans
un flux de travail. Il en devient alors très facile de copier les réglages (on peut choisir ce que l'on souhaite
copier) d'une image à un ensemble illimité. C'est ensuite l'ordinateur qui travaille, permettant de prendre du
temps pour d'autres activités. Cette philosophie se rapproche réellement du travail de photographe
(shooting, tri photo, développement, publication). C’est très efficace et cela permet un gain de temps non
négligeable.
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• La puissance de la retouche, l’imaginaire sans limite :
La grande puissance de photoshop réside dans ses outils de retouche.
Passés les traditionnels réglages de luminosité, contrastes, etc que l’on retrouve dans l’ensemble des
logiciels photo, photoshop permet d’exprimer son imaginaire sans réelles limites.
- La puissance des calques / transparence apporte un travail quasi non destructif et idéal
- La force des masques de fusion pour les montages permet des retouches précises et réversibles
- Les outils de sélection et détourage procurent un travail précis.
En terme de retouche photo, il n'existe sur le marché actuel aucun équivalent. Toutefois dans un travail
photographique, c'est un logiciel qui peut vite être sous utilisé (la plupart des travaux post prise de vue sont
souvent liés à des reprises de colorimétrie, de contraste, de saturation, etc).
Photoshop peut être utilisé dans un processus photographique en logiciel de fond (binôme Lightroom /
Photoshop).
• Visualiser son disque dur
Une des forces de Bridge est sa facilité à afficher du contenu image / PDF que l’on trouvera dans un dossier.
C’est pratique de visualiser rapidement le contenu d’une arborescence et Bridge ne prends pas la main sur
le contenu. Il affiche uniquement ce qu’il trouve (Lightroom peut réorganiser lui même certains dossiers
suivant les paramètres de réglages).
• Les exportations pratiques :
Si photoshop permet l’export de fichiers images dans de nombreux type de formats, Bridge ou Lightroom
permettent eux des exportations pratiques. c’est le cas des planches contacts, autrefois réalisables à partir
de photoshop. L'intérêt de Bridge dans ce cas c’est la possibilité d’utiliser les images contenu dans un
dossier (aucune importation n’est nécessaire comme dans Lightroom).
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Chapitre 1
Une autre possibilité est la création de pages web à partir de photos (Lightroom ou Bridge). Il suffit de choisir
son style (différents choix HTML ou Flash) et le logiciel export les pages qu’il suffira de stocker sur un
serveur pour être visualisées sur internet.
A chacun ses outils
Au travers des différents outils informatiques susceptibles de nous aider dans notre travail photographique, il
apparait une chose essentielle. Il n’existe pas de logiciel miracle.
Il appartient donc à chacun d’explorer, de tester et d’expérimenter pour trouver l’outil qui lui convient le
mieux. Aujourd’hui, l’internet et les supports numériques sont des avantages confortables aux essais.
Télécharger et essayer un logiciel n’est pas très compliqué et cela donne une bonne occasion pour voir
d’autres choses.
J’ai beaucoup testé de logiciels durant plusieurs années. Sur ces nombreux essais, je me suis construit une
logique de travail qui me convient (lightroom/photoshop). Cela ne m'empêche pas d’essayer de nouvelles
choses ce qui me permet de savoir rapidement ce que je peux faire.
Il est important de garder en mémoire, que le photographe c’est vous. Qu’importe l’outil, le principal c’est de
garder en mémoire ce que vous souhaitez faire et non pas vous retrouver esclave d’un outil.
En complément des cours de l’an dernier sur photoshop, je souhaiterais explorer cette année le logiciel
Lightroom. Puissant outil au service du photographe, il répond à mon sens à 85% des usages de notre
pratique (si ce n’est 99% pour certains). Ce que je trouve pratique, c’est l’ouverture qu’il propose aux autres
logiciels même avec des éditeurs tiers.
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[email protected]!
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