Les randonneurs d`Haguenau en voyage le 16 au 27 juillet 2004

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Les randonneurs d`Haguenau en voyage le 16 au 27 juillet 2004
RANDONNEE TRANSALPINE THONON-TRIESTE
Du 16 au 27 Juillet 2004
Participants : Martine et Hervé ROSENFELDER, Freddy BRUDER, Bernard WEIBEL,
Hubert GUEHL
Assistance :
Simone WEIBEL, Rose Marie GUEHL
Photographe et grimpeur de col occasionnel : Olivier ROSENFELDER
1ere étape : vendredi 16/07 THONON-LES-BAINS - CONTHEY
Départ de HAGUENAU à 5 h 30 en voiture (2) vers THONON-LES-BAINS arrivée vers 11 H.
Pause pique-nique à AMPHION, changement de tenue pour Martine, Hervé, Freddy, Bernard et
Hubert.
Départ de THONON, accompagné de Simone, Rose-Marie et Olivier en voiture. Direction le Pas
de Morgins, via la belle vallée d’Abondance. Nous faisons une petite halte au lac de Châtel. Après
une longue période d’échauffement, Bernard prend la tête avec Freddy, nous passons la
frontière suisse, puis filons à bonne allure le long du Rhône à travers la large vallée couverte de
vastes plantations d’abricotiers, sur des bandes cyclables bien pratiques, vers Conthey dans le
Valais où nous serons bien accueillis à l’Auberge de la Gare.
Bonne table, petites faveurs (garage à vélos, accès au congélateur …) chambres confortables.
Aucun souci, nous nous félicitons de cette première étape passée dans de très bonnes
conditions.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 103,5 km
: 1 400 m
: beau temps ensoleillé et chaud 25°C
2e étape : samedi 17 juillet 2004 CONTHEY – DRUOGNO
Après une bonne nuit (certains sont réveillés par les trains) et un copieux petit-déjeuner
traditionnel à l’EPI D’OR, Tea Room à CONTHEY (l’Auberge de la Gare est fermée le samedi)
départ vers BRIG, toujours dans la Vallée du Rhône entre vergers et vignes. Simone et RoseMarie nous attendent pour le ravitaillement sur le parking d’un Mc Donald de BRIG avant
d’attaquer la montée au col du Simplon, qui s’avèrera assez raide et longue.
Après la montée, chacun à son rythme, le groupe et l’assistance se retrouvent au col où le temps
se couvre et se rafraîchit rapidement. Nous sommes à 2005 m.
La Renault Espace a eu du mal à monter, pause forcée de 30’ due à des bouffées de chaleur du
moteur.
C’est chaudement vêtus que nous descendons à bonne allure les 20 km vers la frontière italienne
(DOMODOSSOLA à 300 m d’altitude).
A partir de là, la qualité du revêtement devient aléatoire et la signalisation moins précise. Après
quelques difficultés d’orientation et de concertation, tout le monde se retrouve à l’Hôtel Stella
Alpina à DRUOGNO, autour d’une bonne bière procurée par nos assistantes débrouillardes,
Simone et Rose-Marie.
Hôtel moderne, bonne table, service « en tenue », le tout à 30 €/personne.
Records du jour : Bernard et Hubert franchissent leur 1er col à plus de 2000 m.
Olivier, plus jeune participant du Simplon en VTT.
Anecdote du jour : Martine rejoint l’hôtel après une échappée en solitaire et un bonus de 10
km à son compteur.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 133 km
: 2 206 m
: beau temps ensoleillé chaud 25° C
3e étape : dimanche 18 juillet 2004 DRUOGNO – SPLUGEN
Après une nuit entrecoupée de bruits de voitures et du réveil au son du carillon « Ave Maria »,
nous faisons l’ouverture (anticipée à 7 H 30 grâce à Bernard) de la salle petit déjeuner self :
chacun court à droite et à gauche pour trouver ce qu’il lui faut sous l’œil vigilant de la « mama ».
(Petit déjeuner varié mais non adapté « cyclo »).
Nous partirons enfin vers 9 H pour ce qui doit être une étape longue et éprouvante.
Premier col à Piano Di Salle (935 m), suivi d’une longue descente dans les gorges étroites vers
CANNOBIO. Ensuite direction BELLINZONE via ASCONA, LOCARNO, le long du beau lac
Majeur (rebonjour la Suisse !).
Petit contretemps pour le rendez-vous du ravitaillement, l’équipe d’assistance a fait du repérage
de pizzérias, alors que les cyclos empruntent un itinéraire différent sur piste cyclable. Un
panneau mal orienté par un plaisantin nous fait faire fausse route quelques instants. Mais grâce
au téléphone portable, nous nous retrouvons pour le pique-nique à BELLINZONA, sur un parking
en centre ville.
Longue ascension du San Bernardino (2 065 m) à travers les alpages, en passant par le Forcola (1
662 m). Pendant les derniers km, le froid se fait sentir. L’arrivée se fait au compte goutte, un
vent froid souffle qui ne nous incite guère à traîner et nous décidons de continuer sans Bernard
qui n’est pas encore arrivé, mais Simone est derrière lui. Ce jour-là Olivier participe peu après le
Forcola.
Nouvelle descente rapide vers SPLUGEN, charmant village où nous attend le Wädenswillerhaus,
un sympathique chalet style « amis de la nature ». A peine arrivés que Bernard et Simone nous
rejoignent.
Très bon accueil et ambiance familiale.
Après « radler » et bière, bon dîner copieux.
Anecdote : Rose-Marie en difficulté à Locarno, fait du ‘’raccolage’’ et embarque dans sa voiture
un italo-français pour s’orienter. (ouf l’assistance est restée sur le droit chemin !)
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 146 km
: 2 260 m
: beau temps, ensoleillé.
4e étape : lundi 19 juillet 2004 SPLUGEN - ST MORITZ
Après un solide et complet petit-déjeuner, nous enfourchons nos vélos pour le Splügenpass
(2 113 m) au pied duquel nous nous trouvons.
Pendant la montée, nous admirons le paysage, les torrents aux eaux laiteuses, les vaches qui
broutent l’herbe maigre sur les flancs escarpés, les plaques de neige fondantes. Nous apprécions
la quiétude de ces lieux préservés, derniers lacets superposés et nous arrivons au col qui sert de
frontière suisse-italienne.
Après quelques photos prises au lac de barrage, descente vertigineuse vers CHIAVENNA. Les
freins chauffent.
Simone et Rose-Marie font les courses et nous trouvent un sympathique coin pour le pique-nique
à l’ombre, près d’une cascade, où nous faisons halte durant une petite heure avant l’ascension du
Maloja Pass (1 815 m).
Nous repassons en Suisse dans la montée vers Maloja à la hauteur de CASTASEGNA, l’approche
du col est un long faux-plat avant un mur de lacets impressionnants, le col étant le village de
MALOJA.
Petite pause photos avant de poursuivre vers SYLVAPLANA en longeant des lacs et des forêts
jusqu’à ST MORITZ .
Adresse du jour : la Jugendherberge, où nous sommes étonnés par le confort et la propreté en
général, ainsi que l’auto-discipline, la qualité des repas etc… à un prix abordable vu la notoriété
des lieux.
Après le repas, une partie de billard, un brin de causette, et au lit !
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 90 km
: 2 141 m
: toujours le beau temps.
5e étape : mardi 20 juillet 2004 ST MORITZ – BORMIO
Petit déjeuner copieux et complet au self.
Départ à 8 H 30 (4 cols > 2 000 m au programme) nous montons vers le Bernina Pass (2 328 m),
le vent souffle, le paysage est impressionnant, un train circule près du col à côté d’un lac dominé
par un glacier. Dans la descente, retour en Italie, puis remontée vers le Forcola di Livigno
(2 315 m) avant d’atteindre le beau village de LIVIGNO qui s’étend sur plusieurs km dans la
vallée.
Nous nous ravitaillons à 13 H 30 dans la montée vers le col d’Eira avec vue sur LIVIGNO,
manquant jamais de rien (produits frais, fruits, boissons…) grâce aux efforts de l’assistance qui
a parfois du mal à rassembler le groupe à l’heure du repas.
Ascension du col d’Eira (2 209 m), suivi du Passo di Foscagno (2 291 m) qui offre de magnifiques
vues sur les glaciers.
Les conditions météo sont très favorables, nous avons appris que la semaine précédente il
neigeait sur ces cols.
Les appareils photos crépitent, puis nous entamons la descente vers BORMIO, charmante petite
ville aux ruelles étroites, où nous passons la nuit à l’Albergo Dante.
Les voitures d’assistance auront quelque mal à nous rejoindre, pour cause de marché.
Très bon accueil, la patronne parle allemand et nous propose même de laver notre linge. Les
voitures et les vélos sont à l’abri.
A peine installés, un orage éclate, l’atmosphère se rafraîchit. Le soir, dîner en ville dans une
pizzeria.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 82 km
: 1 462 m
: temps couvert, frais.
6e étape : mercredi 21 juillet 2004
BORMIO – VÖLLAN (LANA)
Très bon petit déjeuner à l’hôtel Dante, il faut des forces, car dès 8 H 30, nous attaquons la
montée du Stelvio (col mythique à 2 758 m) aux portes du Sud Tyrol, plus un petit détour par le
Umbrail (2 501 m) à la frontière suisse.
L’ascension est régulière sur un bon revêtement avec des passages ombragés (forêts et tunnels)
puis paysages impressionnants sur 19 km. Grande satisfaction à l’arrivée au sommet d’un des plus
hauts cols d’Europe.
Séance photos, achats de cartes postales à la station. Il y avait beaucoup de monde là-haut :
cyclos, marcheurs, skieurs sur glaciers, touristes.
La descente vers MERANO est un enchaînement de lacets époustouflants, le spectacle est
grandiose, plusieurs glaciers s’étendent entre les sommets, plus bas la végétation reprend, les
forêts de sapins puis arrêt au village de TRAFOI (sur les conseils de Freddy) au restaurant
«Bella Vista » du champion de ski Gustav Thöni, qui propose des plats à prix intéressants pour
motards et cyclos (très beau cadre et vue magnifique).
L’estomac bien calé, nous continuons vers MERANO, puis LANA.
Petite surprise : l’hôtel réservé se trouve à VÖLLAN à + 400 m au-dessus de LANA.
Après cette rude journée, la montée vers l’hôtel semble interminable, et Bernard ayant aperçu
un « raccourci » pour piétons s’embarque dans une nouvelle aventure, goûtant les joies de la
randonnée pédestre avec vélo sur le dos (nouvelle discipline sportive à l’essai ! !), ou en poussette
à travers forêt, champs… suscitant l’étonnement des riverains, avant d’arriver à l’hôtel, soupirant
et content d’apprécier une bonne bière avec le reste du groupe.
Hôtel au calme, accueil mitigé, belles chambres, et piscine extérieure qui fait la joie d’Olivier.
Pour le dîner : grillades sur la terrasse.
Anecdote du jour : 2e poussée de fièvre de la Renault Espace qui contraint Simone à immobiliser
la voiture pendant ½ heure dans la montée du Stelvio. Elle confie Olivier à un sympathique couple
italien à bord d’un 4X4 qui sera intercepté à hauteur de Rose-Marie. Olivier termine le Stelvio
en VTT.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 108 km
: 1 964 m
: temps beau, ensoleillé.
7e étape : jeudi 22 juillet 2004 LANA – FIE ALLO SCILIAR
Départ sous le soleil, la journée s’annonce chaude. Montée régulière vers le Col de Palade
(1 518 m), parcours souvent ombragé.
L’arrêt pique-nique se fera à RONZONE avant la montée vers le col suivant. L’endroit est
confortable, au calme, à l’ombre avec table et bancs et même une fontaine. Hubert en profitera
pour régler le problème du ventilateur de refroidissement de la Renault Espace.
Il fait bon ici, mais il faut y aller, le Passo di Mendola (1363m) nous attend, regroupement au col
avant la longue descente vers Bolzano (243m) où la chaleur devient étouffante 32°C. Pendant que
nous dévalons, nous profitons des points de vue pour apprécier le paysage de la vallée couverte
d’immenses vergers et des Dolomites en arrière-plan.
BOLZANO, capitale de l’Alto Adige est une belle ville, bien aménagée en pistes cyclables nous
permettant de rejoindre facilement la route de BRENNERO et notre point de chute, le
sympathique Berggasthaus Schönblick, tenu par un jeune couple.
Là, la surprise est de taille, les difficultés se succèdent pour atteindre ce lieu isolé, perdu dans
la montagne.
Hervé, parti en éclaireur, nous évite une montée de plusieurs km vers FIE ALLO SCILIAR, mais
il faut franchir une rampe de 28 % que certains (Freddy, Bernard et Hubert) gravissent à pied
ou à vélo, se résignant quelques km plus loin à monter dans les voitures sur les conseils du reste
du groupe, sage décision, car la suite s’annonçera aussi difficile que longue.
Mais quel bonheur à l’arrivée. Cette maison porte bien son nom.
La table et le site valent largement le détour. Pour les chambres, nous nous sommes contentés
de 2 pièces, des matelas à même le sol et une belle salle de bains pour huit.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 86,5 km
: 1 964 m
: ensoleillé, chaud
8e étape : vendredi 23 juillet 2004 FIE ALLO SCILIAR – PEDRACES
Le petit déjeuner au Schönblick fut d’excellente qualité, servi à table où rien ne manquait.
Départ vers 8 H 30 en voiture pour rejoindre l’itinéraire vers FIE ALLO SCILIAR (VÖLS AM
SCHLERN).
Ensuite direction le col de Pinéi (1 437 m) puis traversée des très beaux villages de SIUSI,
CASTELROTTO, ORTISEI, ST CRISTINA VALGARDENA, et montée vers le Passo di Sella
(2 244m) qui offre un très beau panorama.
Bernard et Freddy ont tenté de rajouter le col de Gardena, mais se sont ravisés à mi-parcours
dans leur échappée à cause du surcroît de distance et de dénivelé, pour rallier le reste de la
troupe au Passo di Sella, où se trouvait notre point de ravitaillement.
Quelques coups de pédales nous voilà au col de Toi.
Nous poursuivons vers le col de Pordoi (2 239 m) où un 2e ravitaillement est improvisé sur le
parking en complément du 1er où certains avaient besoin d’un en-cas supplémentaire.
Prise de photos près de la stèle de Fausto Coppi.
Descente vers ARABBA, puis remontée vers le col de Campolongo (1 875 m) et direction de
CORVARA, LA VILLA (STERN) et PEDRACES.
Belle descente vers PEDRACES, et arrivée à l’hôtel Ustaria Posta, où nous sommes bien
accueillis.
Au cours de cette étape, nous arrivons dans les Dolomites, qui nous offrent de fantastiques
paysages de montagnes très escarpées.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 82 km
: 2 454 m
: temps chaud, ensoleillé
9e étape : samedi 23 juillet 2004 PEDRACES – CORTINA
Après un copieux petit-déjeuner en self, départ à 9 H vers les cols de Valparola (2 192 m) et de
Falzarego (2 477 m).
Vent frais au col, paysages insolites, il faut se couvrir pour la descente jusqu’à 1311 m avant de
remonter vers le col Santa Lucia (1 443 m).
Vers 12 H notre équipe d’assistance a trouvé un magnifique endroit pour le pique-nique, un
belvédère non loin du col, offrant un panorama exceptionnel sur la vallée et les sommets
environnants. Nous en profitons bien, vu que le programme du jour ne prévoit que 66 km à
environ 2 000 m de dénivelé.
Après passage du col Santa Lucia, nous nous préparons à rejoindre le 4e col de la journée, le
passo di Giau (2 223 m) assez rude, vu la pente moyenne de 10 %.
De plus à l’arrivée au col, nous sommes surpris par les nuages et presqu’aussitôt par une pluie
battante. Nous trouvons refuge au restaurant où chacun se précipite sur une boisson chaude en
attendant l’accalmie.
C’est vêtus comme en plein hiver, que nous descendons vers CORTINA, sur une route détrempée
dans des conditions assez difficiles.
Arrivés à l’Hôtel Nord, une bonne douche chaude et un bon dîner (présenté par une serveuse
«plus aimable tu meurs ») nous requinquent.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 67 km
: 1 995 m
: temps couvert et rafraîchi après pluie nocturne
10e étape : dimanche 24 juillet 2004 CORTINA – VIGO DI CADORE
Après un bon petit déjeuner, et une nuit dans une chambre surchauffée, nous partons en
traversant CORTINA, au milieu de nombreux VTTistes avec dossards rejoignant leur point de
départ pour une course quelconque.
Direction le passo Tre Croci (1 805 m), puis le lac de Misurina, autour duquel se déroule une
course à pied.
Puis nous empruntons la route privée des «3 cimes du Lavaredo » (2 320 m), dur, dur, avec ses
terribles rampes de 20 % tout le long des 4 km. Nos efforts sont récompensés, le décor est
digne d’un paysage de far-west, dont tous ont pu profiter près du refuge Auronzo.
L’assistance monte en voiture moyennant 20 € de péage.
Retour sur nos pas jusqu’au col San Angelo (1 756 m) pour rejoindre DOBBIACO, où nous nous
ravitaillons avant de continuer sur SESTO, puis passo di Montecroce Comélico (1 636 m) et le
passo del Zovo (1 476 m).
Après une dernière petite grimpette de +150 m, nous arrivons à VIGO DI CADORE où nous
logeons à l’hôtel da Marco.
La patronne sympa, nous propose de monter les vélos dans le couloir de l’hôtel. Une bonne douche
et nous passons à table.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 104 km
: 2 229 m
: temps couvert avec éclaircies, température agréable, orage en soirée.
11e étape : lundi 26 juillet 2004 VIGO DI CADORE – GEMONA
Départ à 9 H, après un petit déjeuner plutôt léger (pain blanc), nous attaquons l’avant-dernière
étape, direction le col de Sella Campigiotto (1 790 m) que nous atteignons après un dénivelé de
840 m, suivi du Sella di Razzo (1 760 m) où un groupe de supportrices à barbichettes nous barre
la route et nous examine avec curiosité.
Une longue descente dans le Val Pesarina nous amène au village de PRATO CARNICO où nous
décidons de pique-niquer près d’une pittoresque tour penchée.
Après s’être rassasiés, nous poursuivons dans la vallée direction COMEGLIANS, où une déviation
nous amène sur la route du Sella Valcalda (959 m) après une petite côte digestive à 15 %.
Nous continuons vers TOLMEZZO, en passant par ZUGLIO. Nous sommes dans le Frioul, où en
1976, un tremblement de terre fit des ravages.
Après ZUGLIO nous grimpons vers le village perché de SEZZA, en empruntant une route raide
et étroite, qui se prolonge dans la forêt, dangereuse par endroits et dont le mauvais revêtement
a provoqué une crevaison au vélo de Martine.
Dans la descente vers TOLMEZZO, nous sommes bloqués par des travaux d’abattage d’arbres
avec interdiction formelle de passer (manœuvre d’intimidation par chutes de pierres). Nous y
perdrons deux heures. En tentant une variante par FUSEA, de sympathiques dames françaises
nous ravitaillent en eau fraîche et nous conseillent de patienter jusqu’à la fin du chantier c’est-àdire 17 H 45, ce que nous faisons.
Une fois la voie dégagée, nous n’avons plus de temps à perdre pour rejoindre TOLMEZZO, puis
GEMONA à 19 H 00, où un agent de Télécom Italia nous propose spontanément de nous guider
jusqu’à l’Hôtel Trattoria da Si Si (non, non ce n’est pas une blague !)
Très bel hôtel, en tous points de vues (accueil, chambres, et table …).
De grandes bières en guise d’apéritif, un bon plat italien bien arrosé, et pour terminer un
digestif au bar, nous savourons les 11 étapes de montagnes déjà franchies sans encombre, en
sachant que l’arrivée à TRIESTE ne devrait être qu’une formalité.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 110 km
: 2 051 m
: beau temps, chaud et ensoleillé
12e (et dernière) étape : mardi 27 juillet 2004 GEMONA – TRIESTE
Après l’orage de la nuit, la fraîcheur matinale nous encourage à atteindre rapidement le but
ultime de notre périple.
La montagne est désormais derrière nous, nous roulons dans la plaine entre-coupée de quelques
petits cols, objectif : la Mer Adriatique.
Le paysage est redevenu banal, champs de maïs, ZI, ZAC, ZUP etc…, la circulation automobile
nous oblige souvent à rester en file indienne.
Après UDINE , Freddy et Bernard accélèrent le train, histoire d’en finir. Nous nous regroupons
avant GORIZIA, ville frontalière avec la Slovénie, pour le ravitaillement.
Les 50 derniers km nous paraissent bien monotones, avant d’atteindre la grande ville de
TRIESTE en bord de mer.
Séances photos au port de plaisance...
Mission accomplie pour tout le monde, les vélos regagnent les porte-vélos, Simone et Rose Marie
poussent un ouf ! de soulagement et s’offrent le luxe d’un petit somme en tant que passagères
sur le trajet retour vers GEMONA où nous passerons une deuxième nuit.
Distance parcourue
Dénivelé
Météo
: 117,5 km
: 546 m
: beau temps, ensoleillé.
28 et 29 JUILLET : LE RETOUR
Retour en voiture en empruntant les routes de montagnes via CORTINA, BOLZANO, étape très
agréable au Erlebnis Hotel de SCHLUDERNS recommandé par Freddy, puis, après Davos,
l’autoroute vers l’ Alsace et fin de l’ aventure.
CONCLUSION
La réalisation de cette performance sportive de groupe, agrémentée de magnifiques paysages et
de bons moments de convivialité a été possible grâce à :
- une préparation minutieuse des itinéraires, aux distances et dénivelés judicieusement
adaptés par Hervé (d’après la randonnée permanente de G. Rossini)
- la recherche, la négociation et la réservation des hôtels au meilleur rapport qualité/prix
par Bernard,
- la disponibilité sans faille, l’intendance irréprochable et la débrouillardise de notre
équipe d’assistance composée de Simone et Rose Marie,
- la bonne préparation physique, la volonté et la bonne humeur des participants
et aussi grâce à :
- la bonne préparation mécanique de nos vélos, même le plus vieux,
- la météo très clémente,
- la qualité des pneus, des chambres à air
- la résistance des patins de freins,
- les barres de céréales, les pains au fenouil
- les crèmes solaires, anti-frottements, camphrées, anti-furoncles etc…,
- les vêtements chauds,
- l’eau fraîche, les radlers, la bière, le jus d’orange sanguine
- l’air pur de la montagne,
- les carillons des vaches
- les petites fleurs au bord de la route
- les papillons… les abeilles…. bzzz ! bzzz !
- les mouchoirs kleenex…snif ! snif !
- euh… c’est fini !