voir le contenu - Centre Amani Centrum

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Belgique-België
P.P.
1030 Bruxelles 3
1/3404
AMANI - INFO
PERIODIQUE TRIMESTRIEL
mars 2006
N° 56
Editeur Responsable : Karel Stuer - Rue du Noyer, 322 - 1030 Bruxelles - Tél. : 02 732 45 23 - Fax : 02 732 55 11 – e-mail :
[email protected]
Pâques
EDITORIAL
Très chers amis,
Nous sommes en route vers Pâques, et déjà, à deux pas de la résurrection du Christ .
Mais, sommes nous vraiment prêts à ressusciter avec lui, à changer notre vie, à
devenir une personne nouvelle, meilleure? Dieu ne peut rien sans notre collaboration!
Nous prions, c’est bien! Mais, faisons nous également des efforts afin que notre vie
respire pleinement celle du Christ? Une vie vécue pour les autres, pour le bonheur de
ceux et celles qui nous entourent: conjoint/e, enfant (s), proche (s), amis (es), et
ceux et celles, inconnus, que nous rencontrons peut-être par hasard, qui ont
réellement besoin de nous.
Ces deux derniers mois, plusieurs suicides et l’assassinat d’un adolescent s’abattirent
sur notre communauté, africaine de Bruxelles.
Cela nous interpelle t’il ? Cela nous laisse t’il indifférent dans la mesure où ce ne sont
que des « inconnus »? Ne devrions nous pas changer notre façon de vivre et nous
occuper davantage de nos enfants, certes, mais aussi des autres?
« S’occuper des autres’, c’est bien cela être chrétien!
Depuis plus de deux ans, chaque fois qu’il m’est donné de célébrer une eucharistie
pour la communauté africaine (et j’en parle souvent), j’insiste pour que les parents
s’occupent de leurs enfants, pour qu’ils se soucient de savoir où et avec qui ils se
trouvent …
Et chaque fois que l’on me complimente pour le sermon, j’ai néanmoins le sentiment
profond que cela en reste là!
Il y trois ans, le Centre Amani a mis sur pied une unité scoute afin d’aider les parents
quant à la formation de leurs enfants. Peu à peu, cela fonctionne. Nous avons des
responsables qui se donnent à fond, des enfants merveilleux, mais, malheureusement,
ils sont encore trop peu nombreux! Nous stagnons!
L’effort demandé aux parents est il insurmontable?!
On préfère, par paresse, orienter les enfants vers le football, la rue, la télévision ou
même internet.
Il se peut que vous n’aimiez pas les scouts, que l’idée vous importune ou vous révolte,
libre à vous!
Dans ce cas là , venez en parler, proposez nous autre chose, bougez, agissez!
Je vous avoue, je ne vous comprends plus!!!
L’éducation, la formation et l’encadrement que vous avez reçus ne sont plus les
mêmes. L’environnement que vous avez connu est tout autre.
Ne réalisez vous pas le danger qui menace vos enfants??!!
De nombreuses bandes se forment, nombreux sont les jeunes qui sombrent dans la
drogue.
Chaque année, il y a de plus en plus de morts: d’autres se suicident, d’autres se font
assassiner.
Puisque vos enfants sont, je le répète, sont en danger, l’avenir de vos pays l’est
également!!!
Cet éditorial est un cri, un appel, un signal d’alarme. Agissez, bougez, associons nous!
J‘ai bien le sentiment que le centre en satisfait plus d’un.
Mais, n’est il pas temps que vous puissiez faire quelque chose pour le centre,
collaborer afin qu’ensemble il devienne plus efficace en action et plus utile pour ceux
et celles qui en ont réellement besoin!
Que chacun se pose la question: que puis -je faire d’utile pour les autres?
C’est exactement le même raisonnement à tenir pour vos pays!
Au lieu d’attendre l’aide d’autrui, ne devrions nous pas, par notre labeur, notre
engagement, nos enfants et notre vie (exemplaire) façonner l’avenir de ceux-ci?
Cet avenir ne dépendra jamais de l’argent alloué par le C.P.A.S. ou les allocations
familiales, mais, plutôt par notre effort à tous à devenir une référence pour nos
enfants.
Cela suppose ne pas vivoter uniquement mais tenter sans cesse d’obtenir un emploi
non pas seulement par fierté mais, surtout et par dessus tout, pour inspirer respect et
modèle à nos enfants.
Veillez à ce que l’éducation et la formation soient assurées!
Et par-dessus tout, ne les laissez pas seuls sans savoir où et avec qui ils se trouvent
lorsque vous avalez le poison de faux prophètes, d’une quelconque secte, qui vous
endorment, en demandant à ce lui qu’ils appèlent « Dieu » d’accomplir vos tâches, à
votre place, quant aux enfants et à l’argent.
Karel Stuer
« Journée portes ouvertes «
L’Afrique au cœur de Bruxelles.
En ce samedi 1er avril 2006, le Centre Amani ouvrait pour la première fois ses portes au
public afin de présenter le plus simplement du monde et ce dans une ambiance bon
enfant, ses différentes activités ainsi que le magnifique travail, il faut le souligner,
accompli par ses membres, qu’ils soient officiellement reconnus ou anonymes, ces
dernières années.
Une journée qui, pour ceux qui fréquentent le centre régulièrement, marquait, une fois
de plus, une agitation omniprésente mais toujours avec la même humilité, véritable
emblème de cet « espace libre africain ».
Retour en février. Assistant à la « réunion annuelle » du centre, j’entends, pour la
première fois, parler d’une potentielle « journée portes ouvertes » qui aurait lieu début
avril. Deux mois plus tard, nous y voilà à passer une semaine plus que stressante, à tout
organiser pour nos futurs invités. Qui dit « portes ouvertes » dit bien sûr, portes. Il fallait
donc que celles-ci fussent en bon état, petit coup de baguette magique, et nous y voilà à
poncer la porte extérieure sous l’orage, à la repeindre intégralement tout en serrant
fortement le port de peinture afin que celui-ci ne s’envole pas tant le vent nous semblait
hostile en ce mardi pluvieux. « Il faut que tout brille » nous lance vivement l’un des
pères. Durant deux heures, nous troquions nos habits d’employés en bureautique pour
ceux de Cendrillon et de ses meilleurs amies, les petites souris, astiquant à tour de rôle
les moindres recoins de la maison. Il ne manquait plus que Lucifer. Plus j’y pense, plus je
me dis que celui-ci était bien présent: notre stress. Outre le chantier « réparation et
propreté », il y avait aussi l’organisation en elle-même. Il fallut distribuer les rôles, qui
bien souvent, ne semblaient pas très réjouissants, mais, qui pour la plupart, furent
merveilleusement assurés par x ou y, qui s’empressent, d’accomplir la lourde tâche qui
leur incombait.
Je citerai, par exemple, la distribution des innombrables dépliants pliés soigneusement
et distribués, avec amour et patience, dans les boîtes aux lettres du quartier ou de
certains plus éloignés, le placardage d’affiches ici et là, qui bien souvent, furent déchirés
le lendemain par des enfants désirant s’amuser.
N’oublions pas, la très longue liste sempiternellement complétée par x ou y se rappelant
que tel ou tel serait peut être de la partie si tel ou tel facteur (météo, temps, …) le
permettait. Un travail de longue haleine. Qui plus est, il est de mon devoir de vous
informer de la difficulté de clôturer une telle liste.
En effet, il y a toujours x ou y auquel l’on n’avait pas pensé et qu’il faut absolument
inviter tant sa présence semble indispensable. La règle d’or pour une telle liste? Être
minutieux (lire et relire de long en large) afin de s’assurer de n’oublier personne.
Il nous fallut aussi nous familiariser avec une technologie qui bien souvent nous laissa
pantois tant elle semblait disposée à nous rendre fou. Pour tous ceux qui furent de la
partie, le voile est levé. Je parle de l’électricité qui pendant deux jours fut très capricieux
obligeant ses rejetons, les plombs, à sauter encore et toujours un peu plus malgré les
nombreuses berceuses provoquées par tous ceux qui descendirent et remontèrent les
escaliers inlassablement afin d’actionner le bouton permettant de rétablir le courant.
Une ambiance comme au pays selon les dires.
Puis, il fallut s’assurer que les visiteurs découvrent le centre comme nous le connaissons
tous: un petit coin de paradis au sein de cette grande métropole qu’est Bruxelles.
Pour cela, rien ne vaut un bon plat. Heureusement que notre cuisinière nationale put
offrir ses services deux jours d’affilé afin de présenter aux plus curieux, la délicieuse
cuisine africaine qui pousse ses plus grands « fans » à s’aventurer, lorsque certains
l’occasion s’y prêtait , dans la tanière du chef coq, qui bien sûr, par amour, faisait
semblant de ne rien voir, affichant un grand sourire face aux expéditions de ces petits
enfants que nous sommes toujours au fond de nous même.
La préparation de cette journée en dérangea plus d’un. Pensons à ces pauvres étudiants
logeant au centre, qui, furent contribuer de quitter leur tanière lorsque les plus
demandeurs avaient le dos tourné.
« Impossible de se concentrer » vous en confiera plus d’un. Le seul moyen de trouver du
calme était peut être celui de « squatter » la demeure des bons amis, qui le sont toujours
dans ces cas-là!
Je pense aussi à toutes ces activités qui devaient être présentées et qui exigeaient donc
un support informatique (expo photos) ou encore une présentation écrite du « pourquoi
ou du comment » ou au minimum une exposition photo, qui demanda une dose
grandissime de courage à certains pères.
Je me rappelle aussi l’opération « grand nettoyage de printemps » qui fut pratiquée deux
jours durant. Nous devions tout d’abord choisir ce qu’il nous fallait évacuer/jeter, ensuite
rassembler toutes ces affaires, puis l’évacuer, ce qui ne fut pas chose facile. Je me
rappelle un père conduisant une énorme camionnette jaune qu’on ne pouvait que
manœuvrer assez difficilement un aspirateur ayant presque assommé un étudiant
enfermé avec le « fouillis » à l’arrière, ou encore, un taxi qu’il fallut prendre et qui
n’arrivait pas et tout cela, sous la pluie, quelle journée mémorable! Ou plutôt quelle
semaine mémorable, des journées de 8 à 22h pendant plus d’une semaine.
Rajoutez à ceci, les soucis quotidiens, telles que ces nombreuses venues impromptues
qu’il fallut tout de même assurer! Mon dieu, qu’aurions nous fait sans lui ou sans le
courage et le soutien mutuel de la famille « Amani » bien que ce dernier ait tout de
même disparu quelques fois, dû au stress qui nous gagnait, toujours un peu plus!
Bien sûr, des histoires à mourir de rire, j’en passe une tonne sinon ces deux pages se
transformeraient en les deux tomes des « misérables ». Victor, t’en as de la concurrence!
Le Centre Amani est un livre sans fin, il y aurait tellement à raconter, et si peu de place
pour l’écrire, qu’on préfère le narrer face à face. En tout cas, le centre ne manque pas
d’humour, du moins, ceux qui y travaillent! Un père gagné par la fatigué, cherchant ses
clés de voiture qu’il n’a pas emporté puisque celle-ci se trouve au garage. Une secrétaire
que l’on suit aux nombreux chapeaux oubliés chaque jour. Un radiateur qui s’effondre
comme par magie et ce bruit mystérieux que fait la cheminée dans certains bureaux, j’ai
cru au père Noël hier soir!
Enfin, après de nombreuses péripéties, il y eut le jour « J » qui débuta dès 10h tout juste,
bien que nous n’avions pas encore tout installé.
Peu importe,malgré la déception de ne pas avoir vu certaines personnes tant attendues,
le thermostat affichait 40 degrés positifs. De nombreuses rencontres qui nous
l’espérons donneront suite eux promesses avancées. Un esprit bon enfant, tel un « beau
dimanche ». Un documentaire qui tournait en boucle, plusieurs tantines se promenant,
un plat de « bananes plantains « à la main, une maman montrant les moindres recoins
du centre à une petite fille, un peu effrayée par cette lourde foule bruyante. Ici, une jeune
femme qui dansant au son de l’Afrique, tout en servant le café d’un main fatiguée de se
serrer ceux et celles rencontrées.
Là, quelques pères en pleine discussion, relatant
leurs nombreuses épopées au pays où l’on ne dort jamais.
Impossible pour les plus fatigués de se laisser tomber dans les couloirs, le va et vient
constant ne laissa aucun répit. Du 1er au 3ème étage, la même agitation sempiternelle,
marquant le bonheur des petits et grands venus découvrir un univers qu’ils ne
soupçonnaient pas.
Le centre et ses activités en ont surpris plus d’un! Il faut avouer que celles-ci étaient
venues en force.
Mon ordinateur me murmurait à quel point il n’en pouvait plus d’héberger ces dizaines
de « cdrom » présentant la merveilleuse caverne d’ Ali baba qu’étaient les différentes
présentations prévues pour ce grand jour.
18 heures et plus, marqua la fin de ce grand voyage au cœur de l’atmosphère « Amani ».
De confidences en confidences (moi j’ai vu le député, moi la sœur…., moi le père… ), nous
nous hâtâmes de tout ranger au plus vite tant nous ne sentions plus nos pieds. Par
pudeur, je n’ôtai pas mes chaussures, même si l’envie me prenait, tant elles me
faisaient mal.
Une journée qui pour beaucoup se révéla extrêmement enrichissante, prenante et
par-dessus tout, il faut l’avouer, riche en émotions.
Cela ne fait aucun doute, l’Afrique était bien vivante au cœur du quartier européen en ce
samedi 1er avril et cela c’est une fierté. Objectif réussit.
La prochaine journée « portes ouvertes »? Laissez nous d’abord reprendre notre souffle!
Une chose est sûre, j’en connais plus d’un qui se sera endormi dans son bain, samedi
soir!
Nicolas. (mmlo)
DOSSIER – SPIRITUALITE ! A QUOI BON ?
Spiritualité Africaine telle qu'elle était aux alentours de 1880 dans les Provinces du Bas
Congo et du Bandundu.
Pour se mettre dans l'ambiance et mieux comprendre la mortalité, la culture et le cœur
des Africains. Voici quelques points dont il faut tenir compte: a) croyance
b) idéal
Nous nous reportons à quelques décades en arrière:
1
Les Bakongo croient à l'existence d'un Dieu seul et unique, mais ils n'ont en son
honneur aucune pratique de culte.
Son nom est NZAMBI MPUNGU. Les anciens nous disent: "Nzambi Mpungu
utuganga nzala ye nlembo. Bu nkabila mwana ngani nzala tenda, moko yoba".
Ce qui équivaut à : "Dieu est le créateur de toutes choses, Il nous dit:"Quand vous
donnez au prochain, lavez vos mains et taillez vos ongles, c.à.d. ne lui faîtes pas
de mal"
1
Les Bakongo ne sont pas idolâtres au sens strict du mot, mais pratiquent le
fétichisme.
Ils disent:"l'homme en mourrant, entre dans le monde des esprits avec des "âmes
désincarnées", génies, fées, matebo bankita, bisimbi", d'où: L'africain croit
fermement à l'existence des esprits mauvais. Ces derniers sont des gens mal
famés, qui, après leur mort, exclus de la communauté des ancêtres, errent
partout, prêts à se venger sur les vivants auxquels ils jettent un sort.
La peur du "Kindoki", sorcellerie, hante l'imagination de l'Africain et pèse de tout
son poids sur sa psychique. Toujours en quête de protection contre les forces
occultes, et pour apaiser les morts mécontents, ce qu'ils devinent quand survient
une maladie, un accident, une mauvaise récolte, les noirs rendent un culte aux
ancêtres en de nombreuses cérémonies en leurs lieux qui sont: la forêt, la
proximité des cimetières, les carrefours des chemins, les sources. Ils sont souvent
en communication avec les sorciers, jeteurs de mauvais sort, envoûteurs, futurs
revenants.
De même, ils savent que les ancêtres sont contents, quand le clan est prospère,
* les unions sont bénies par un grand nombre d'enfants,
- Quelles sont les ressources de l'âme noire?
* C'est avant tout la connaissance de la loi naturelle,
* la sagesse des anciens, qui se traduit ,elle, dans un nombre incalculable de
"bingana", proverbes, s'adaptant à toutes les circonstances de la vie.
* Ensuite, il y a la connaissance de Dieu, principe premier et omniscient.
Malgré la connaissance exacte de Dieu, dans beaucoup de régions, les noirs ne
lui rendent directement aucun culte. Une déviation du raisonnement explique
cette lacune. Dans la plupart des régions, le noir considère Dieu plus comme un
chef que comme un Père. Or le chef n'inspire pas toujours confiance, souvent on
le craint, surtout s'il est très puissant. Or Dieu est tout puissant. Ils préfèrent ne pas
le troubler pour ne pas attirer ses foudres. Ils se servent de fétiches – objets
prétendument doués de force magiques ou habités par un esprit ou une âme de
défunt mais ne les adorent pas.
* NOTRE LEIMOTIV c'est l'AMOUR. L'âme noire, elle chante la VIE de l'homme,
la force qui le pousse et le dirige, qui règle ses rapports avec les choses, les êtres,
avec lui-même, avec Dieu. Ce n'est pas aimer ,cela, c'est vivre.
* Et son idéal : se survivre, s'étendre dans ses enfants et petits-enfants. Et l'on saisit
de suite l'extrême importance de la fécondité, la propagation, la puissance et
l'extension du clan. Et aussi la solidarité dans laquelle l'enfant noir va se dilater,
s'épanouir. Savoir vivre pour lui c'est triompher des forces contraires.
* et nous retrouvons et comprenons mieux l'influence des "nganga nkisi"féticheurs et maîtres des cérémonies magico religieuses, ainsi que l'importance
des devins guérisseurs. Ils n'ont aucune peine à faire accepter préceptes et
défenses, tabous personnels et classiques.
MORALITE
Les lois très strictes garantissaient et assuraient les bonnes mœurs. L'immoralité
chez les Bakongo entraînait des sanctions sévères. Ainsi, chacun savait que celui
qui souille sa conduite, s'il est pris en flagrant délit, serait brûlé ou encore pourrait
être enterré vivant et que cela se fera au vu et au su de tout le monde afin de
servir d'exemple.
NAISSANCE
Le nom doit s'ajouter aux trois éléments dont se compose l'enfant quand il vient
au monde, à savoir: le corps, l'âme et le double de l'âme. Ces trois éléments n'en
font qu'un "kimpiatu", chrysalide. Le nom ajouté en fait un "mwana muntu":
enfant de l'homme. Le nom est un élément constituant de la personnalité.
Et la formalité morale et religieuse?
Après avoir compris que Dieu était le fondement et le principe de toutes choses,
c'est également dans la famille que l'enfant acquérrait le sens du sacré si
développé chez les Africains. Il était initié à la pratique des vertus naturelles, il
voyait traiter avec respect les lieux et les objets sacrés: arbres ou fourrés, pierres,
jarres, etc., considérés comme la résidence d'un génie favorable au clan. Il assistait
aux prières, aux cérémonies, aux sacrifices offerts par la famille ou tout le village.
Et la fillette africaine?
Nous ne nous étonnerons pas de la voir reproduire avec beaucoup de dignité les
actes culturels pour des adultes: cérémonies,
dînettes rituelles,
danses sacrées,
un nouveau et souvent insoluble.
LA MORT
Après la mort, quelques fois avant l'enterrement, on consulte le "Nganga
ngombo", le devin dont la boîte magique servait à découvrir le "ndoki", celui qui
venait de tuer son prochain par maléfice et suivait alors le jugement.
LES ARTS DE LA PAROLE, LA MEMOIRE
Ne connaissant pas l'écriture, la culture traditionnelle donna énormément
d'importance à la parole.
Ses œuvres littéraires sont coulées en sons
harmonieux et en formules qui se gravaient facilement dans la mémoire et
étaient apprises le soir, autour du feu. La mémoire est aussi la gardienne des
croyances, des droits et des devoirs, des règles de la morale, les formules rituelles
ou techniques.
Nous avons aussi:
* LA POESIE qui pouvait être narrative, louangeuse ou simplement
destinée à célébrer un exploit ,un haut fait: faire revivre les vaillants de la
tribu.
* LES FABLES OU LES RECITS dont les animaux sont les héros et dans
lesquels on intercalait des chansons, des mîmes, des gestes et des refrains
repris par tous les auditeurs. La rythmisation étant un excellent moyen
mémotechnique, les africains en usent abondamment.
* LES PROVERBES ET LES MAXIMES, pleins de sagesse contenant un
enseignement moral et une règle de vie. Chez les anciens, le proverbe
forme pour ainsi dire, la structure de leur pensée et intervient sans cesse
dans leur langage, que ce soit pour un conseil à donner, une remarque à
faire, un différent à trancher. Il y aura donc des règles d'ordre social, moral
et religieux: "Nzambi utuganga nzala ye nlembo", Tout ce que nous
sommes vint de Dieu".
Les proverbes, c'est indéniable, doivent êtres mis au nombre des vraies valeurs du
passé.
Tout homme a soif… de spiritualité
Beauté du monde et souffrance des hommes ! C’est le titre d’un livre et le constat d’une réalité. Que de beauté dans la
nature et dans le cœur de l’homme ! « Oui, Seigneur ! Que tes œuvres sont belles ! » Il y a l’immensité du ciel et des
paysages, la variété et l’harmonie des formes et des couleurs. Il y a surtout la capacité à aimer qui est enfouie dans le cœur
de l’homme. Tans de chefs d’œuvres dans toutes les cultures et de par tous les continents sont les reflets de l’ existence et
de la présence de Dieu.
En même temps il y a la souffrance de l’humanité. Nous n’avons pas de réponses. Notre foi chrétienne nous invite à
croire qu’il s’agit de douleurs de l’enfantement d’une vie abondante , en plénitude. Il n’y a pas de façade sans souffrance.
Que de pleurs et de tristesse, de rejet et d’exclusion, de solitude et de mal !Parfois l’homme est écrasé par la douleur et
par la tristesse. Un autre monde , est-il possible ? S’agit-il d’une fatalité ?
La tentation de l’homme est de fuir par l’illusion de l’avoir , du pouvoir et du savoir. Tout cela n’est pas mauvais!
L’expérience démontre toutefois que le bonheur ne se situe pas au niveau de la richesse matérielle. L’homme a soif de
spiritualité. L’homme rêve de succès et de réussite . Dieu rêve d’amour. La vraie réussite de l’homme se situe au
niveau de la capacité d’aimer. Le succès et la réussite ne sont pas un mal. L’important est de tendre vers un équilibre ,
vers une harmonie à l'intersection du rêve de l’homme et du rêve de Dieu .
Il y a lieu de se demander si le monde actuel ne cultive pas trop le rêve humain au détriment du rêve de Dieu. D’où vient
en effet la tristesse et le stress qui semblent si caractéristiques pour le monde occidental d’aujourd’hui.
Les progrès techniques de l’époque actuelle sont merveilleux dans tous les domaines. Il faut toutefois constater que dans
le domaine spirituel il n’y a pas eu un même progrès. Il y a lieu de parler d’atrophie de capacités spirituelles chez l’homme
d’aujourd’hui.
Le vrai progrès de l’humanité ne peut se situer qu’au niveau de la qualité de l’être . L’homme est sans doute trop
préoccupé du clinquant de l’avoir et trop peu de la qualité de l’être.
Toute vie humaine est faite de droits et de devoirs. Aujourd’hui on parle beaucoup de revendications des droits et c’est sans
doute bien. On peut toutefois se demander s’il ne faut pas veiller à un équilibre entre droits et devoirs. La vie en société
se construit de par l’harmonie des deux.
La spiritualité nourrit le désir d’aimer et ainsi à réaliser le rêve de Dieu. Tout homme est appelé à construire un monde
de paix et de justice, selon ses capacités et ses talents.
N’y a-t-il pas lieu de méditer sur la question que John F.Kennedy se posait au moment d’accéder à la présidence des
Etats-Unis ?
« La question que je me pose, au moment de devenir président, n’est pas de savoir ce que les Etats-Unis peuvent faire pour
moi mais bien ce que je peux faire pour mon pays et pour mes concitoyens ».
Si tout homme se posait la question en y donnant une suite logique … le monde changerait et on aurait
raison de parler de cieux nouveaux et de terre nouvelle.
A chacun de nous d’assouvir sa soif de bonheur en donnant plus de place à la quête spirituelle dans sa vie.
Philippe DE VESTELE
Nous sommes entrés dans une ère nouvelle où nous sommes appelés à devenir
acteurs de notre devenir.
Tout autour de nous, des alliances se font pour conduire les peuples sur le chemin de la
paix, de la stabilité et de la prospérité.
Que fait l'Africain dans tout cela? Va-t-il encore demeurer se lamentant sur un passé
révolu ,du" c'est la faute de l'autre si nous sommes devenus ainsi"ou va t-il enfin se
mettre debout, animé d'un esprit nouveau, pour construire un présent vivable et donner
un avenir heureux aux générations futures.
Pour construire cet avenir, faisons dès maintenant le choix de nos outils.
Le premier outil s'appelle SPIRITUALITE
Le dictionnaire (Micro Robert) la définie comme étant le caractère de ce qui est de
l'ordre spirituel, indépendant de la matière. L'esprit est un être vivant sans apparence
perceptible. Donc, je peux en tirer comme conclusion que nous sommes esprit
enveloppé dans de la matière(=>corps).
En terme de spiritualité, il est primordial de doter notre esprit des qualités saintes,
divines, en le branchant à la source même de toute sainteté, c'est à dire à l'ESPRIT
SAINT. Une fois notre esprit parvenu à maturité, nous pourrons en récolter les fruits par
notre compétence, pour le bénéfice à tous.
Les fruits de l'ESPRIT sont:
 Amour.
Est la disposition à vouloir faire le bien à l'autre. Faire une chose avec amour,
c'est la faire avec un souci de perfection.
Son contraire est la haine. Cette dernière est un sentiment violent qui pousse à
vouloir du mal à quelqu'un et à se réjouir du mal qui lui arrive.
 Bienveillance.
Est le sentiment par lequel on veut du bien à quelqu'un.
Son contraire est la malveillance. Sentiment par lequel on veut du mal à quelque
‘un, l'intention de nuire.

Bonté.
Est la qualité morale qui porte à faire le bien, à être bon pour les autres.
Son contraire est la méchanceté. Comportement d'une personne méchante
faisant délibérément le mal ou cherchant à en faire, le plus souvent, de façon
ouverte et agressive.
 Douceur.
Est la qualité morale qui porte à ne pas heurter autrui de front, à être patient,
concilient, affectueux.
Son contraire est la brutalité. Caractère d'une personne qui use volontiers de la
violence, du fait de son tempérament rude et agressif.
 Foi.
Est la confiance absolue que l'on met en quelqu'un ou en quelque chose. C'est
l' adhésion profonde de l'esprit et du coeur.
Son contraire est l'incrédulité. C'est l'état de celui qui est incrédule, c'est à dire:
qui doute, qui ne croit pas.
 Joie.
Est l' émotion agréable et profonde. C'est un sentiment exaltant.
Son contraire est la tristesse. C'est l'envahissement de la conscience par une
douleur morale ou par un malaise obscur qui empêche de se réjouir du reste.
 Maîtrise de soi.
Est la qualité de celui qui est maître de soi, qui se domine, qui se contrôle.
Son contraire est la non maîtrise de soi, qui ne se domine pas,qui ne se contrôle
pas, qui est rebelle.
 Patience.
Est la qualité de celui qui sait attendre, en gardant son calme.
Son contraire est l'impatience. C'est le manque de patience pour supporter, attendre
quelque chose ou quelqu'un.
Tu as deux itinéraires devant toi. A toi de faire ton choix. Tu es responsable de ta
nourriture spirituelle, de ta croissance et donc de ton devenir. Pour motiver ton choix,
sache que quelqu'un nous dit de chercher d'abord le Royaume des Cieux et sa justice,
le reste nous sera donné en plus.
Que Dieu soit béni, Lui, qui nous éclaire et nous guide.
DE KEYZER Joseph (ALBERIQUE AMRIC)
PROVERBES
JOIE
La joie n'est pas de toujours rire (Ibo-Nigeria) = La vraie joie est intérieure.
EDUCATION
On ne plie pas le bois sec, mais le bois vert (Ful. Cameroun) - On éduque les enfants dans leur jeune âge.
Le vent ne rompt pas un arbre qui sait plier. (Sukuma-Tanzanie) - Celui qui est bien éduqué dans son
enfance, sait affronter les difficultés de la vie.
La noix de palme ne reste pas noire, elle mûrit. (Basengele –Zaïre) - Chacun a la possibilité de s'améliorer.
COEUR
Ce n'est pas la main, mais le cœur qui donne (Bahaya-Tanzanie) - L'intention fait le don.
BONTE
La bonté fait franchir le sommet de la colline. ( Ruanda )
COIN DES LECTEURS
LA COMMUNAUTE « FAMILLE CHRETIENNE » et l’AVENIR de NOS ENFANTS !
En considérant les événements malheureux (suicides) survenus ces derniers temps au sein de la
jeunesse africaine de Bruxelles, nous nous posons beaucoup de questions quant à l’avenir de nos
enfants. La tendance est souvent de trouver une explication ailleurs : "ce sont toujours les autres… "Et
nous-mêmes ? Consacrons-nous suffisamment de temps à nos enfants ? Sommes-nous assez attentifs à
leurs fréquentations ? Nous pensons qu’il ne suffit pas de se lamenter sur le sort de nos enfants et de
condamner les autres ; nous devons plutôt agir pour éviter la répétition de ces situations regrettables.
C’est vrai que les réalités de la vie quotidienne ne facilitent pas aux parents l’accomplissement de cette
noble tâche de premiers éducateurs. D’autres voies existent fort heureusement pour nous aider, nous,
parents africains, à bien encadrer nos enfants et à leur garantir un bel avenir. Le Centre Amani est l’une de
ces voies de soutien. En effet ,de par sa troupe scoute , le Centre offre un cadre certain et merveilleux
pour l’épanouissement spirituel , intellectuel et humain de nos enfants , en leur inculquant des valeurs
sûres telles que le sens du partage , l’esprit de service , le respect de l’autre , le savoir vivre en société , la
confiance en soi.
Il se fait malheureusement que très peu d’entre nous, parents africains, avons jusque là cherché à saisir
cette opportunité que le Centre Amani nous donne pour assurer de lendemains meilleurs à nos enfants.
Toutefois, il n’est pas trop tard : engageons-nous à collaborer avec le Centre Amani, en inscrivant nos
enfants à la troupe scoute. Ce n’est pas du temps perdu mais un investissement solide pour le bien-être
de nos enfants. Nous les préparerons ainsi à devenir des adultes responsables, utiles à la société. Il ne
s’agit pas de nous débarrasser de notre responsabilité de premiers éducateurs mais de travailler en
partenariat avec le Centre via ce mouvement de jeunesse , pour le plein épanouissement de nos
enfants . L’union fait la force, dit-on. Le Centre Amani nous attend avec plaisir au n° 322, rue du Noyer
- 1030 Bruxelles, pour l’inscription de nos enfants à sa troupe scoute
Par amour pour nos enfants, dons gratuits et merveilleux du Seigneur, ne tergiversons plus , donnons-leur
la possibilité de profiter des bienfaits du scoutisme pour un radieux avenir.
José Mpongo
Berger de la Communauté Famille Chrétienne – Bruxelles
" Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’ à ce qu’il disparaisse à l’horizon…
Quelqu’un à mon côté dit : ‘il est parti ‘.
Parti vers où ?
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu’un près de moi dit :
Il est part,
Il en est d’autres qui , le voyant poindre à l’horizon
et venir vers eux,
s’exclament avec joie, ‘LE VOILA !’
C’est ça , la mort. »
LA VIE COMME UN TRICOT
Dieu nous donne la laine et les aiguilles.
Il nous dit : « Tricote de ton mieux, une maille à la fois. »
Une maille est une journée sur l’aiguille du temps.
Dans un mois 30 ou 31 mailles.
Dans 10 ans : 3650 mailles.
Quelques une sont à l’endroit, d’autres sont à l’envers.
Il y a aussi les mailles échappées, mais on peut les reprendre.
Que de mailles manquées !
La laine que Dieu m’a donné pour tricoter ma vie
est de toutes les couleurs
rose comme mes joies
noires comme mes peines
grise comme mes doutes
verte comme mes espérances
rouge comme mes amours
bleu comme mes désirs.
Seigneur, donne-moi le courage de terminer mon tricot,
afin que tu le trouves digne
de l’exposition éternelle des travaux des hommes.
Fernande Latraverse - Montréal
PAQUES
DONNE-MOI , SEIGNEUR ,
DE CROIRE A LA RESURRECTION
NON PAS SEULEMENT
AVEC DES MOTS
MAIS EN PROFONDEUR .
DE CROIRE A L’AVENIR
QUE TU NOUS OUVRES .
AVENIR DE PARDON , DE GUERISON ,
DE NOUVELLE JEUNESSE ,
DE LIBERATION DU MAL, DU PECHE.
DONNE-MOI D’Y CROIRE,
PAS SEULEMENT POUR DEMAIN
APRES LA MORT ,
MAIS COMME SOURCE DE VIE.
DEPUIS MON BAPTÊME.
DONNE-MOI DE VIVRE
EN RESSUSCITE
AU MILIEU DE MES FRERES,
MESSAGER DE LA VIE ETERNELLE.
J.- M . LABAT
PAQUES !
Le Christ est ressuscité ! La victoire sur la mort , la résurrection , n’est pas destinée à plus
tard . Elle se réalise dès aujourd’hui , à travers le travail incessant que nous menons afin de
permettre à la vie de s’étendre aux personnes et de par le monde .
Comment permettrons-nous à la vie , libérée par le Christ , de s’étendre ? De se lever
comme une moisson ? En détruisant les entraves qui l’empêchent de s’épanouir !
Les entraves à la vie sont connues de nous tous . Elles se nomment haine , fanatisme ,
violence , refus de l’autre , malveillance , vénération de l’argent ou de toute autre idole ,
crispation sur soi…
PÂQUES est un travail. Un passage étroit qu’il n’est possible de franchir qu’en se blessant.
LE CHRIST L’A COMMENCE.
LE CONTINUERONS-NOUS ?
LE TEMPS POUR L’AUTRE, LE TEMPS DE L’AUTRE
Ce recueil de contes « z’oraux » n’a pas été introduit par une préface. Nous ne l’avons pas jugé
nécessaire. Nous avions estimé nos lecteurs, petits ou grands, suffisamment matures pour se
débrouiller tout seul, mais de Madame Audistère, Directrice du Collège Hougoumont (niveau
primaire ), nous avions reçu une belle lettre. Sur la pédagogie active, interactive et autres tralalas de
spécialistes ès, la lecture fut pour nous celle d’un conte, un conte vrai. La métaphore y était pour
beaucoup. Nous l’avions reçue à un moment important.
L’heure de la retraite avait sonnée pour elle et nous préparions le deuxième numéro de notre
périodique : Le Libiki. Or, comme conteur itinérant, elle nous avait conviés pendant deux mois
(année scolaire 1994/1995) afin de dire aux jeunes « students » de son école, de la maternelle à la
sixième primaire, des contes et légendes d’Afrique noire. Deux classes chaque jour de quinze
élèves, soit près de soixante yeux et oreilles à apprivoiser, à faire voir et toucher les singularités
de
notre planète « terre », à travers ses habitants les hommes et les femmes mais aussi les vents, les
eaux, les animaux, les arbres … Alors, nous nous sommes dits qu’un jour nous partagerons ce
cadeau exigeant et beau. L’occasion nous est offerte, huit ans plus tard. Alors, c’est avec passion
que nous vous invitons à voir avec les oreilles et à écouter avec les yeux, car « ce temps pour
l’autre, ce temps de l’autre » que Madame Audistère souhaite comme un prolongement au Collège
d’Hougoumont, nous nous sommes dits qu’il ne s’adressait nullement à une école, mais avec
rigueur, à tous les enfants du monde, quels que soient leurs âges, leurs lieux de travail, leurs races
et croyances. Bonne lecture et bon voyage.
« Enfant, dans l’atelier, j’ai vu sous les doigts de fée naître de la haute couture et par toute une équipe,
créer du « sur mesure ». Le « sur mesure »! Quel rite! Quel défi! Il y a le désir de la cliente vu par la
patronne, l’écoute attentive du chef d’atelier, la richesse de la collaboration dans la réalisation.
D’un bout à l’autre de la longue table, il y a :
1
le temps de feuilleter les épais catalogues pour dénicher la texture du tissu (soie, lin, coton...) ;
2
le temps de choisir l’impression qui révèle le goût de la cliente (poids, ligne, uni, carreaux, fleurs,
contrastes, combinaisons...) ;
3
le temps de rêver de la teinte qui intensifie le subtil de la peau ;
4
et ... le temps de « plancher » en équipe (cliente, patronne, chef d’atelier...) sur la pile de revues de
mode pour la détermination de la pièce originale.
Le « sur mesure » exige :
1
le temps du relevé minutieux des mesures (carrure, dos et devant, contour poitrine, taille, hanches,
longueur bras pliés et en extension...);
2
le temps de l’enfantement du juste modèle (telle corsage avec manches ballon, ou à gigot, jupe à
fronces ou à plis plats, creux, roulés...).
Mesure et modèle se feront face dans le « grand livre »;
Le « sur mesure » a son journal de bord, journal constamment béant pendant tout le temps de la
réalisation. Les monogrammes du « grimoire » m’ont souvent fascinée.
Le « sur mesure » requiert :
1
le temps d’établir le patron de base ;
2
le temps du sens à donner au tissu (les poils des fibres tournés vers le haut ou vers le bas) pour
obtenir le plus fin toucher, le plus chatoyant reflet, le plus gracieux tomber ;
3
le temps de la coupe, placement judicieux des différentes parties du patron, le temps du
méticuleux assemblage ; le temps des essayages (jamais moins de trois);
Premier essayage: appréciation globale; deuxième essayage: temps des retouches (la ceinture de taille un
peu plus profond à droite pour donner un tomber plus harmonieux sur la hanche...); troisième essayage: le
temps de l’active concertation de toute l’équipe, temps de l’ultime rectification, temps de la conclusion.
A l’entente de tous les propos murmurés en salon d’essayage, l’interdiction d’y entrer fouettait ma curiosité.
Je prenais la concertation en « langage couturier » pour un dangereux conciliabule. Mes craintes ne
s’évanouissaient qu’à l’apparition de la Dame dans son « sur- mesure ». Elle venait s’admirer dans les
miroirs; son sourire dissipait mon dernier doute, sa satisfaction apaisait mon intrigue, son défilé personnel
personnifiait le « sur- mesure »; il m’hypnotisait. Il était beau. La dame était ravissante.
Le « sur-mesure » réclame :
le temps du petit détail qui manifeste la recherche intense pour un plus, pour un mieux (le minuscule
bouton- perle pour la fermeture du poignet) ;
le temps de la minutie, de la finition (les points de surfilage des coutures tous dans le même sens, la
boutonnière millimétrée au diamètre du bouton, le point caché de l’ourlet...) ;
le temps de la vigilance pour le coup de fer : température requise par le corps de l’étoffe, poids du fer,
pattemouille.- le temps de l’exactitude de la suspension : cintre arqué... bombé... plat... rien ne pouvait
altérer l’élégance du « sur-mesure » ; le temps de la solennité de la remise du « sur-mesure » à la Dame.
Sur-mesure jamais plié, on ne plie pas un chef d’oeuvre. Sur mesure jamais enfermé; protégé par un voile,
il sortait de l’atelier précautionneusement posé sur l’avant-bras de la Dame. Je voyais le chef d’oeuvre s’en
aller vers sa propre destinée. Ainsi, sur la marche du salon d’essayage, je me tenais coite, dévisageant la
patronne, sentant les sentiments de chaque couturière, rêvant au temps qu’elles avaient imparti (parfois
bien tard car le chef d’oeuvre avait une date fixe de sortie) méditant sur les choix qu’elles avaient respectés,
réfléchissant sur les détails et les soins apportés, remémorant l’imagination développée, portant au plus
haut égard la sollicitude rencontrée dans les sereines discussions.
Connaissant mon exubérance innée, ma tante lisait dans cette soudaine attitude de calme. Elle dénouait
l’embarras que le départ du « sur-mesure » avait jeté dans l’atelier en m’accordant une unique permission :
« Donne un coup de main pour rassembler les épingles (suprême fascination), les craies, les ciseaux; nous
en avons besoin demain pour le nouveau « sur-mesure » de Madame X.
Puis la patronne accordait son temps de gratitude. La page du « grand-livre » n’était tournée que le
lendemain, geste symbolique de la déférence portée à chaque membre de l’équipe pour leur précieuse
collaboration. Ne prenez pas le temps (vous le perdriez en vaines recherches) à trouver l’étiquette portant la
griffe de la maison, il n’y en a jamais eue.
Pour l’Équipe, seuls l’élégance, l’harmonie, l’épanouissement de l’Autre dans son « sur-mesure » avait de
l’importance. C’est pourquoi rien ne venait brusquer le temps des rencontres, rien n’ébranlait le temps du
travail de l’équipe. Le « sur-mesure » gardait son temps dans le temps. Lors d’un éventuel retour pour être
« retaillé » (le grimoire descendait de l’étagère, il s’ouvrait à la page de l’enfantement), le « sur-mesure »
sentait bon le souvenir mais il respirait déjà l’assurance de l’attention qui serait portée à son « Futur ».
(Souvenir de la passion d’une tante qui n’a jamais pu courir comme les autres enfants).
Ce vécu a eu un impact déterminant sur l’indispensable et la rigueur que toute profession demande. Tel je
vois l’enseignement, l’enseignement fondamental: Quel rite ! Quel défi ! Quelle passion ! Le temps de
l’enfantement de chaque enfant, dans son « sur-mesure » avec le doigté vigilant, minutieux, respectueux,
amoureux de chacun des membres d’une équipe éducative. LE TEMPS POUR L’AUTRE, LE TEMPS DE
L’AUTRE. Tel je souhaite le prolongement à Hougoumont..
NOUVELLES de la COMMUNAUTE
NAISSANCES
24 février 2006- OCEANE LEZI
Bxl fille de Robert LEZI et de Francine MEDARD
BAPTÊMES
18 déc. 06
St Boniface
MARIAGES
24 déc. 06
DÉCÈS
26 nov. 06
Kin
05 déc. 05
Anderlecht
20 déc.05
Montignies
Sur Sambre
ANGATA Tomy et David
enfants de – ANGATA NZONGUMA Claude et de DALA
LUWENYEMA Charlie
ANGATA NZONGUMA Claude avec DALA LUWENYEMA Charlie
† Mama Solia BAKEMO
- son époux : Paul LOSALADJOME
- ses enfants: EYENGA Nadine et MBOMBA Marie-Louise
- ses 5 petits enfants
- ses 3 arrières petits enfants
† LEBA WAWA OSSAY Jean-Pierre
- son épouse: NZITA OLO-WA-MENDA Marie-Odile
- ses enfants
† Père Guy CONING
Prêtre à Kinshasa (Ndjili-Ste Thérèse), puis à DEKESE, (diocèse de Kole)- R.D.C.-
26 déc. 05
Douala
† NGO-NJIP Marie-Salomé
- son époux: NYEMECK Raphaël
- ses enfants: Nicolas, Monique, Charlotte, Désiré, Micheline, Roger et Gatien
- ses 29 petits-enfants
29 déc.05
Auberstein
(Allemagne)
† DIAMBU MALONGA Claudi
- son épouse: LUBUNO MUZENGA Sandra
- ses enfants: GOTLIEB et ANTHONY
- son frère: DIAMBU Simon
- sa famille à Bxl et au Congo
- les époux Sophie NTUMBA et Aimé MANDA
07 janv.05
Lummen
(Limbourg)
† PAUWELS Henri
- son épouse: Angéline BORREY
- ses enfants
- les familles PAUWELS et BORREY
08 janv.06
Bxl
† LUBOKO Benjamin
- son épouse et ses enfants à Kinshasa
10 janv.06
Bxl
† ZAGBA Francis
- sa maman: Francine
- ses sœurs et frère: Marianne,Joséphine et Jérémie
10 fév.06
Bxl
† DINKULU SUNGU Isée,Edouard
- son père DINKULU Jules
- ses frères et sœurs: Mireille,Alain,Lydie et Aurélie
12 janv.06
Bxl
† TSIMBA MBUMBA Suzanne (Mama MUYOMBE)
- son époux: MAVINGA-MA-MABIALA Armand
- ses enfants: Simon, Georges,Léopold, Clémentine, Liliane, Germaine, René et
Anne-Marie
16 janv.06
Ganshoren
† KONKWET BOYONGA Alain
- sa maman: Sophie AULIA LIMAYA
- son fils: SHAUWN
- ses sœurs: Jeannine et Blandine
- sa marraine: ADEMA Véronique,son époux et ses enfants
- les familles apparentées
19 janv.06
Kin
† Esther LITUKA SEKA
- Grande mère maternelle de Mimi SULUBIKA, épouse de Jacques MATEMBELE
- ses 7 enfants
- ses 28 petits-enfants
- ses 24 arrière petits-enfants
- son arrière arrière petit enfant
26 janv.06
Kin
† NTOYA NKELU Marie-Louise
-son époux: Claude NAWASADIO
- ses enfants: Claude, Tino, Pamela et Youyou
- les familles NTOYA et NAWASADIO
13 fév.06
Kin
† TALA-NGAI Fernand
- ses 8 enfants
- ses sœurs et frères à Bxl
- Marie-Jeanne, épouse NDELE
- Jean-Claude
- Marie Thérèse, épouse Gaby LEBENI
- Odette
- Rica et à Kin: André, Joseph et Yvonne, épouse NSELE
28 fév.06
Schaerbeek
† LASSMAN Paul Cyril
03 mars 06
Schaerbeek
† LASSMAN Yasmine –(maman de Paul Cyril)
20 fév.06
† BALOMBA MABEKA Sébastien
Berchem Ste Agathe
- ses enfants: Ginette, Max, Dgrâce, Elise, Bienvenue, Guillaume, Aimé et Vicky
- ses 25 petits-enfants
24 fév.06
Kin
† AGATHE BOTSHILA
- sa tante: Rose, Marie-Louise BOTSHILA, veuve de Mr. Jules-Fontaine SAMBWA PIDA
MBAGUI
- les familles BOTSHILA et SAMBWA
LA COMMUNAUTE FAMILLE CHRETIENNE
Créée à Kinshasa (RDC), en octobre 1984 , par trois couples amis , la FAMILLE CHRETIENNE
est une COMMUNAUTE de prière et de vie du Renouveau charismatique
catholique .
A
travers
les différentes
activités
qu’elle
organise ( réunions
de
prières
hebdomadaires , retraites , veillées de prière , journées de formations , agapè…
) la COMMUNAUTE FAMILLE CHRETIENNE poursuit comme objectif l’épanouissement
spirituel et humain de ses membres , adultes et enfants , mariés et fiancés .
Étant au service des couples ( mariés ou fiancés ) , la Communauté Famille
Chrétienne s’investit pour aider les conjoints à vivre , à deux , le commandement
de l’amour - don de soi pour le bien de l’autre . Un accent particulier est
mis sur l’harmonie dans la vie du couple pour garantir l’épanouissement social
des enfants . Cet effort concerne également
les enfants qui sont initiés à la
vie de prière et préparés afin de former des foyers , témoins de l’amour du
Seigneur.
Dans le but de renforcer la fraternité et la solidarité entre ses membres , la
Communauté Famille Chrétienne a mis sur pied des noyaux d’ affermissement .
Ces petites cellules regroupent trois à quinze couples au plus et vivent dans
une même aire géographique . Elles se retrouvent au moins deux fois par mois
pour un temps de prière , un partage de la Parole ou un approfondissement
des enseignements donnés dans les Communautés locales , c’est-à-dire l’ensemble des
noyaux d’affermissement d’une même aire géographique . Les rencontres dans les
noyaux sont
organisées à tour de rôle chez les membres des noyaux . Cette
expérience d’ approfondissement de la vie conjugale et familiale est vécue sous
le regard de Jésus Ressuscité que les membres acceptent comme troisième
partenaire de leur vie , un partenaire vivant et agissant quotidiennement .
Commencée à Kinshasa , la Communauté Famille Chrétienne est actuellement présente
sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo ainsi que dans
quelques villes africaines (Brazzaville , Pointe-Noire , Libreville, Johannesburg , Pretoria ) et
européennes ( Bruxelles et Rome ). A Bruxelles, elle existe depuis le 14 février
1997. Elle compte
à ce jour quatre noyaux d’affermissement qui se réunissent
une fois par mois . Toute la Communauté locale se retrouve chaque mercredi , de
19h à 21h , pour la prière communautaire , à l’église Saint Roch , située à la chaussée
d’Anvers au n° 60 , 1000 Bruxelles . Une prière d’adoration du Saint Sacrement et
d’intercession est organisée tous les lundis , de 19h à 20h , au même endroit .
Berger de la Communauté Famille Chrétienne
José Mpongo
de Bruxelles
LE SENS DE L'EXISTENCE HUMAINE: DESTIN OU DESTINEE ?
Très souvent, devant les épreuves de la vie, l'être humain est tendu entre le destin
et l’appel à la liberté. Il est porté à interpréter une partie de ce qui lui arrive en
terme de destin: « C'était inscrit, c'est comme ça, de toutes les façons, ça devrait
arriver, etc. ..un peu comme si on se trouvait devant une force implacable contre
laquelle on ne peut rien. C'est la fatalité.
Il y a chez l'être humain un comportement de soumission au destin et au fatalisme.
Face à certains événements douloureux et dans les moments difficiles, nous sommes
découragés, nous avons envie de laisser tomber les bras parce que nous nous
sentons trop petits et trop faibles pour réagir. Et parfois, nous nous
révoltons. A ce moment, nous sommes démunis, nous ne pouvons plus rien et nous
démissionnons. Nous laissons agir le destin contre lequel nous n'avons plus la force
de lutter.
On peut reconnaître que la croyance en le destin est parfois une solution, une
réponse salutaire face au poids des obstacles qui nous accablent. Mais ce destin
doit-il être érigé en définitif de l'être de l'homme ?
Nous répondons : Non, pas toujours. Car, le destin peut être surmonté!
Nous reconnaissons le fait que l'homme soit fait pour la liberté et que c'est cela qui le
fait homme. Tout être humain peut contrer le destin en créant sa destinée, en
inventant son chemin de liberté, c'est-à-dire en créant du sens à l'intérieur de ses
déterminismes. Ainsi, l'homme peut être « détourneur de destin ».
Pour les chrétiens, cette destinée est, non seulement affirmée, mais aussi reconnue
comme étant offerte par Dieu, en Jésus-Christ : une promesse d'avenir leur est
donnée, quelqu'un les attend et leur dit: « Ne reste pas écrasé par ton destin, mais
lève-toi et marche; invente la route de ta liberté créatrice de sens.
Saint Paul nous le confirme (Romains 8,28) en disant que tout concourt au bien de
ceux qui aiment Dieu, qui sont appelés selon son dessein. Ainsi, l'homme n'est pas
déterminé d'avance, ni esclave de son destin puisqu'il est appelé par Dieu à autre
chose. L’homme est fait pour un" plus". Notre existence est visitée et invitée par une
présence qui apporte à la vie un sens unique, un sens transfigurateur du destin en
une destinée. Nous avons donc une destinée; nous sommes appelés à construire
notre vie, à bâtir, avec l'aide de Dieu, un avenir en toute liberté. Tel est l'appel de
Dieu et son désir le plus cher pour l'homme.
Saint Paul continue (Romains 8,31) : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
» ou encore (Romains 8,35) : « Qui pourrait nous séparer de l'amour du Christ ? Ni
la détresse, l'angoisse, la persécution,. ...ni la mort, ni la vie. .., rien ne pourra nous
séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ ».
C'est dire que nous sommes de Dieu. Tout en nous est de Dieu. Il n'y a que Lui qui
pourrait nous venir en aide dans nos moments d'épreuves.
Détrompons-nous. Dieu n'est pas notre rival, notre concurrent. Dieu est notre allié,
notre partenaire. Il ne veut que notre bien. Il veut notre bonheur. En aucun cas, Il
sera un obstacle à la réalisation de nos projets ; Il ne nous étouffe en rien ;Il ne
nous impose rien. IL respecte pour toute notre liberté. Nous ne sommes donc pas
prédéterminés comme des robots et des automates.
Nous sommes chargés d'une mission. Chacun de nous a une vocation propre :
travailler, contribuer à la réalisation du dessein de Dieu qui n'est rien d'autre que de
construire son Royaume, un monde de bonheur et de paix pour tous.
L'histoire est entre nos mains et sera ce que nous en aurons fait dans les choix de
notre liberté. L’homme est toujours une potentialité. Il ne cessera jamais d'étonner ;
le sens de son existence également. Ceci ne dépendra que de ce que l'homme
voudra en faire.
TUZOLANA DA SILVA
Roland
LA SEMAINE SAINTE DE LA COMMUNAUTE AFRICAINE DE BRUXELLES

Jeudi 13 Avril 06 :JEUDI SAINT
À 18h : A l'église Saint-Boniface, rue de la Paix (XL) Avec la chorale Christo Bolingo
Accès: Métro Ligne 2 -Porte de Namur = bus 71 -Paix.
Le dernier repas de Jésus avec ses apôtres au cénacle. L'institution des sacrements de
l'Eucharistie et du Sacerdoce, le lavement des pieds, l'agonie de Jésus au jardin de
Gethsémani et son arrestation.
 Samedi 15 Avril 2006: SAMEDI SAINT- LA VEILLEE PASCALE
A 18h : Paroisse St Boniface ( voir adresse ci-dessus )
Avec la chorale Christo Bolingo
Accès: Métro Ligne 2 -Porte de Namur = bus 71 -Paix.
A 19h00 : Abbaye de la Cambre (XL) avec la chorale Mwinda
Accès: Tram 23-90-92-93 -Rond point de l'étoile Bus 71 -Hippodrome
Le rite de la lumière. L’ hymne pascal et la Messe de la Résurrection de Jésus.
N.B: Le Vendredi-Saint 14 Avril et le jour de Pâques, chacun est invité à rejoindre sa
propre paroisse.
CHRONIQUES D'AMANI
VACANCES
de
JEUNES
AFRICAINS dans des FAMILLES BELGES et ECHANGES
Depuis de nombreuses années des enfants africains de Belgique sont accueillis dans des familles belges.
Plus de 70 jeunes ont jusqu’à ce jour eu la chance de faire de pareils séjours pendant les vacances.
L’expérience est concluante. Des liens d’amitié se tissent entre familles africaines et belges. On se donne
des nouvelles. On se rend visite mutuellement et dans la plupart des cas ,des contacts durables sont
établis. Parfois il y a réciprocité et de jeunes belges passent quelques jours en vacances dans des familles
africaines. De part et d’autre l’expérience est enrichissante.. La rencontre permet de découvrir et
d’apprécier les valeurs de cultures différentes et des murs de préjugés s’écroulent.
Le CENTRE AMANI est heureux d’avoir pris cette initiative et voudrait la développer, pour le plus grand
bonheur à tous
Si vous êtes intéressés par l’initiative , veuillez prendre contact avec le CENTRE AMANI , sans tarder ,
afin de pouvoir établir les contacts indispensables. N’oubliez pas de mentionner dans la lettre d’offre ou de
demande votre nom et adresse (+ téléphone et éventuellement e-mail), le nombre d’enfants disponibles ,
l’âge , le sexe ainsi que les mois (été )qui conviennent le mieux .
En raison des impératifs administratifs, il vous est demandé d’adresser votre demande par écrit au Père
Philippe De Vestele du CENTRE AMANI.
MERCI d’AVANCE !
CENTRUM AMANI
Rue du Noyer, 322
1030 BRUXELLES
Tél. 02 732 45 23
VISITE DES ELEVES DES ECOLES DE BRUXELLES AU CENTRE AMANI
C'est avec joie que nous recevons depuis quelques années des groupes de jeunes venants des
écoles de Bruxelles.
Au début de cette année, deux groupes venant de Sint Jan Berchmans college et un groupe du
collège Saint Michel nous ont rendu visite.
Ils y viennent désireux de mieux comprendre les africains qu'ils côtoient de plus en plus à
Bruxelles. Curiosité? Intérêt? C'est vrai qu'ils sont différents les amis africains, mais combien
sympathiques quand on a percé quelques secrets.
Et dès leur arrivée, les liens se nouent, les questions fusent, les tabous tombent et … quelles
valeurs,ils découvrent dans la culture, l'art, etc.…
On s'écoute, on est différents, certes, mais que de richesses à partager.
La prescription pour une éducation adéquate?
Des « expériences encadrées »!
Qui ne s’est jamais senti désarmé face à l’évolution, parfois tragique, du monde? Qui ne s’est
jamais réveillé un beau matin, en se disant « Mais dans quel monde je vis!«Qui n’a jamais pensé à
changer le monde? Qui ne s’est jamais senti incompris face à aux réactions, souvent, si étranges
d’autrui? Certes, le monde est en pleine mouvance, l’évolution est de plus en plus rapide. Selon
certains ethnologues, cette évolution accélérée, celle que certains surnomment d’un air méprisant
« mondialisation », réduira les différences culturelles, religieuses, sociales et par-dessus tout,
technologiques et financières, entre les peuples (les années s’écoulant) favorisant ainsi un climat
de stabilité et de paix pour longtemps, peut être même, toujours selon leurs dires, une
compréhension mutuelle entre les peuples.
Pourtant, hier, deux petites filles sont brutalement décédées en Irak simplement parce qu’elles
avaient eu le malheur (ironie, bien sûr) de jouer à la princesse à l’heure ou deux fanatiques
posaient une bombe à quelques lieux de là. Ici, un môme est exploité si injustement par une
entreprise qui se sert de ses petits doigts (si dociles) afin de commercialiser encore et toujours
plus ses marques de par le monde. Là, une petite fille est tuée, puis violée par deux agresseurs
sans que le monde réagisse pour les sauver. A Kinshasa, des centaines d’enfants, montrés du doigt
parce que de prétendus pasteurs les déclarent « sorciers » , sont vulgairement abandonnés dans la
rue, sans que personne ne lève le petit doigt. A Bruxelles, capitale de l’Europe, une centaine
d’enfants errent dans les rues, mendiant le peu qu’ils recevront de x ou y, afin de subsister. En
réalité, le peu qu’ils récolteront sera directement confié, par force, aux « putain de salauds » qui
les exploitent. Voici, la réalité. Nous vivons dans un monde cruel qui ne fait preuve d’aucune pitié.
Pourtant, en ce monde, il y a aussi la joie et le bonheur qui bien souvent, ne sont pas décelées tant
notre égoïsme occupe une place majeur dans nos cœurs. Nous nous estimons toujours déshérités
face à ce « plus » que les autres possèdent. Ce « plus » pousse, parfois, nos enfants, encore et
toujours un peu plus loin, sur les sentiers de la drogue, la délinquance et parfois même, la
criminalité. Voilà pourquoi, il est essentiel que les parents ne démordent pas le peu de
« contrôle » qu’ils possèdent sur leurs enfants!
En me baladant, hier, j’ai, par hasard, rencontré deux enfants se poursuivant « une arme » à la
main. Fort heureusement, celle-ci était en plastique. Mais j’ai pensé « et si celle-ci ne l’était
pas? ». Savez-vous qu’en Irak, des américains ont failli assassiner une enfant de 5 ans simplement
parce que celui-ci jouait au gangster avec ce petit pistolet à eau, que ses parents avaient réussi à
lui payer, se privant durant des mois du superflu, dans ce cas-ci, le peu qu’ils ont pour vivre. En
fait, ce môme reproduit ce qu’il voit tous les jours et verra peut-être, pour toujours : des adultes se
faisant la guerre avec une barbarie absolument inhumaine (paradoxal, non?).
Nos enfants sont influencés par tout ce qu’ils voient, entendent, touchent, apprennent ou même
pire, imaginent. Pour eux, c’est un don. Pour nous, animateurs, parents, adultes, nous savons que
ce principe si étrange porte un nom: référence/influence.
Nous avons une influence extraordinaire sur les plus petits et même sur les plus grands. Il nous
faut donc constamment surveiller notre comportement afin de ne pas inculquer, parfois
indirectement, le pire à l’avenir (nos jeunes).
Assistant à une réunion de parents, je fus consterné et soulagé d’entendre les doléances de
certains parents face à une génération/communauté qui bien souvent leur semble plus
qu’étrangère, comme si, un lien profond s’était soudainement brisé entre eux et les leurs.
Soulagé disais-je? Oui, parce que cela me rassure de voir la consternation/incompréhension des
plus vieux, qui, il faut le souligner, sont, de par leurs expériences, la sagesse même. Or, même ce
principe pourtant universel semble bien souvent oublié par la nouvelle génération. Je parle de
celle qui me succède, provoquant ainsi cette même incompréhension/consternation au sein de ma
génération, celle des années 80 (puisque je suis dans la catégorie « 20 et plus »).
Arpentez les rayons d’un supermarché, je vous parie dix contre un, que si votre oreille s’y prêtre,
vous y entendrez une fillette insulter sa mère et ce simplement parce ce que celle-ci aura, et c’est
son droit, contrer son caprice infantile. Prenez le bus, vous y verrez une octogénaire user de toutes
forces afin d’y monter son cadis débordant de victuailles, sans que personne ne se précipite à la
rescousse.
Nombreux sont les jeunes qui usurpent le droit parental.« Papa et Maman, au lit! » tandis que
« petit pouce se légume devant la télé jusqu’à 23h et plus ».
Je ne me rappelle pas avoir jouit des mêmes droits étant petit. Il faut dire qu’à cette époque, le
téléviseur offrait néanmoins de meilleurs programmes, même nocturnes, tels « National
Geographic Channel, « Oui Oui » ou encore « Hélène les Garçons « qui, j’avoue, a lourdement
marqué ma génération. L’heure actuelle sonne le glas de la robotisation, console de jeux
abrutissantes et bien sûr, les inévitables films « je te tue et je baise ta femme ». (pardonnez moi
l’expression, j’espère tout de même qu’elle vous interpelle).
En réalité, la télé exerce une influence catastrophique sur la jeunesse, sans compter celle occupée
par les jeux vidéos, où, le héros « bute « tout le monde simplement par envie. C’est amusant, n’est
-ce pas? Du moins, certains jeunes collectionnent ceci dans la réalité de tous les jours, comme le
montre, l’insécurité qui nous gagne encore un peu plus chaque jour.
Même les autorités publiques semblent dépassées.
Lisant un article, quelle ne fut pas ma surprise, d’y découvrir le nombre d’agents de sécurités
adeptes de sectes tant ils n’encaissent plus la triste réalité quotidienne. Ils sont dépassés par un
monde qu’ils ne comprennent plus, je n’aime pas les soutenir, pourtant, je partage leur opinion.
Lorsqu’un policier, pour une fois, abat malencontreusement un « dealer » tentant de s’ échapper,
on le jette en prison! Incroyable! Sensationnel! La véritable criminel est vu comme une victime.
Lorsqu’une institutrice, dépassée par des enfants manquant totalement de civisme, tente de
prendre contact avec les parents, elle se fait, non seulement insultée pour une faute non commise
(critiquer le bambin chéri), si ce n’est tabassée par un père révolté d’enfin réalisé son plus grand
échec: ses enfants.
Mais la véritable mode actuelle découle d’une mauvaise interprétation de l’américanisation. Pour
les uns, elle rime avec pouvoir et malversation, pour d’autre avec paradis, filles, et rap.
Elle n’est ni l’un, ni l’autre! Se souvenir de Madame Rosa Parks ou du Pasteur King est il me
semble plus que nécessaire, si ce n’est, un devoir historique tant ils transformèrent profondément
la société d’aujourd’hui. Cette Amérique là, il faut se la remémorer tous les jours. Mais, vénérer
un « 50 cent » vulgarisant l’écriture, abandonnant son fils dans une sombre ruelle d’Harlem alors
qu’il s’offre une somptueuse villa avec 18 chambres (jacuzzi inclus), arborant une
idéologie/message se résumant en « Faut niquer les filles, rouler en jaguar, tuer ceux qui rejettent
« mon rap » et se faire un max d’oseille en le montrant bien par notre costume de saltimbanque et
nos gros bijoux », me semble à décliner catégoriquement.
Dieu n’a pas besoin de jeunes fréquentant l’église deux fois par an mais qui, pourtant, portent la
belle croix en argent, six fois plus grandes que le pull, par effet de mode pour les potes qu’on
surnomme bêtement, usant de sobriquets tels « baston » ou « bâtard ».
Ce que je viens tout juste de décrire est en réalité le fonctionnement théorique des gangs
« américains » qui, se commercialisent quotidiennement en Europe et qui bien sûr, touchent
majoritairement, la communauté africaine puisqu’ils s’agit de « blacks ». Vous ne saviez pas
encore? La mode est en pleine mutation! Ils ne sont pas africains (c’est ringard) mais « blacks »,
oui, comme les « blacks P », dont-ils écorchent le nom, sans même savoir ce que cela signifie.
C’est bien cela le véritable problème: ce phénomène de gangs qui nous prend de l’ampleur
chaque jour. Les jeunes sont déracinés’(de nombreux suicident le prouvent), à défaut de parler le
Lingala, le Swahili ou même le Kinyarwanda, …. Ils préfèrent glisser de temps en temps tel ou tel
mot grossier, entre « blacks » en lingala, mais face aux filles en « anglais. Combien pourront vous
chanter « Yezu azali awa « en entier? Même moi, européen, j’y arrive!
Le Père Karel insiste lourdement sur la nécessité de plonger vos enfants dans leur culture. Je
partage entièrement sa vision des choses. Parlez leur de cette Afrique que j’ai rencontré au Centre
Amani. Cette Afrique qui malgré sa gloire, sa souffrance, son exploitation ou même ses guerres a
gardé sa fierté, rayonnant encore et toujours pour des millions de personnes à travers le monde,
même ici en Europe.
Étant petit, mon père y ayant vécu, m’a confié ceci « L’Afrique est dangereuse. C’est bien le seul
continent où tu as de fortes chances d’y perdre ton âme tant elle t’envoûtera! ». Aujourd’hui, je
comprends!Apprenez leur à être fier d’être africain.
Expliquez leur la différence entre être africain et « black ». Je vous conseille « Roots » d’Alex
Haley. Ils y découvriront la tragique histoire de Kinta, guinéen enlevé par des blancs et asservi en
Amérique , ainsi que celle de ses descendants. Même moi j’ai pleuré, ils ne peuvent pas y rester
insensibles! Et si ils veulent apprendre l’anglais, pourquoi ne pas les inscrire aux cours de la
« British Youh Council « à Bruxelles?
Mais de grâce, ne laissez pas vos enfants rejeter leurs racines, quelles soient nationales ou
familiales. Comment aller de l’avant si l’on ne sait pas d’où l’on vient?!
Certains me diront « nous ne pouvons pas enfermer nos enfants ! », certes!
Je vous conseille le contraire! Libérez vos enfants des chaînes influentes qui les retiennent. La
plus grande influence est bien celle d’autrui. Il est important de nous entourer de gens qui nous
poussent à grandir dans le bon sens du poil, si vous me permettez l’expression.
Je parlais d’anglais, conseillez leur les sermons de la CNBC. L’on y apprend comment croire en un
monde meilleur. Rien n’est impossible tant que nous avons foi. Ayez foi en vos enfants, valorisez
les, et par-dessus tout, encadrez les!
Me fondant sur ma propre expérience, je vous conseille de mettre tout en œuvre afin que ceux
fassent des expériences. Celles-ci nous font grandir, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, et ce à
condition que nous en tirions une leçon profitable. Expérimenter est nécessaire à défaut de
stagner. Mais faîtes en sorte que celles-ci soient supervisées par des gens compétents, vous, mais
aussi tous ceux qui bénévolement s’y prêtent, les animateurs, par exemple.
Cet article n’est pas un coup publicitaire. L’animation n’est pas la panacée universelle, mais, dans
mon cas, elle fut mon plus grande éducation. Celle-ci m’a éloigné d’un monde que je décris
ci-dessus, monde, dans lequel, baignent peut-être vos enfants.
Laissez les choisir ce qu’ils veulent entreprendre, mais, poussez les agir, à changer le monde,
même si cela leur semble quelque peu flou au premier abord: le foot, le basket, le théâtre, la
danse, la mode, l’écriture, l’animation…. Tout pourvu qu’ils ne restent pas avachis face à ces jeux
vidéos qui les abrutissent jour après jour.
Ne laissez jamais seuls le dimanche lorsqu’ils refusent de vous accompagner à l’église (Père Karel
a entièrement raison), confiez les à des gens qualifiés et publiquement reconnus (diplômes) qui
feront en sorte de compléter au mieux votre éducation, ou du moins, en la prolongeant et ceci
dans le seul but de former des adultes responsables, disposés à vouloir le bien et non le mal ou
l’indifférence.
Comment demeurer insensible à ce qui nous entoure? Ne laissez pas se tourner vers eux-mêmes,
dîtes leur que la plus grande richesse en ce monde est le partage du peu que l’on possède,
soi-même. L’argent n’est pas une valeur mais une nécessité pour vivre. L’éducation que vous
donnez à vos enfants, déterminera à coup sûr leur »moi » futur.
Dîtes leur que nous ne sommes jamais « à la maison », nous sommes en perpétuels « devenir »
escaladant les nombreux sommets nous séparant de ce que en quoi nous croyons, pour ma part,
Dieu : « I’m climbing higher mountains trying to get home » (Aretha Franklin, Amazing Grace).
Vous, hommes, adultes, parents avez le devoir de veiller à ce que vos enfants aillent dans la bonne
direction, vous devez les guider, les épauler et surtout ne jamais les abandonner, pour le meilleur
comme pour le pire. Mais, rappelez vous, que vous n’êtes pas ou plus seuls.
Faîtes ne sortes que ceux-ci ne tombent jamais dans ce que vous craignez le plus: l’indifférence
face à un monde qu’ils jugent incompréhensibles et perdu à jamais.
Nous avons le devoir de changer les choses, de quitter cette terre en meilleur état que nous l’avons
trouvée. Et cela, seules les expériences peuvent le permettre. Votre devoir est de permettre leur
encadrement dans la mesure du possible.
Je terminerai en citant cette célèbre maxime du Pasteur King: « Ce qui m’effraie, ce n’est pas
l’hostilité des mauvais, mais l’indifférence des bons ! ».
A vous de juger si vous partagez la même vision des choses!
Nicolas (mmlo)
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Il y a pour toi l'unité scoute "Méli-mélo"!
(Amani et FCS)
Elle est constituée d’une section de
louveteaux (8-12 ans) et d‘éclaireurs (12-16 ans).
Ce sont des filles et des garçons qui, viennent
,presque tous les dimanches, pour découvrir le
monde, encadrés par des animateurs qualifiés.
Méli-mélo
ne
manque
pas
d’humour
ou
d’imagination, n’hésite pas à venir passer une
journée en notre compagnie afin de t’en faire une
idée.
Que tu sois blanc, noir, marron ou jaune, n’hésite
pas! Notre unité, pourtant racinement africaine,
est multicolore et pluriculturelle, donc
ouverte à tous!
Où ?
Av. de l’Optimisme n°51-55, 1140 Evere
Intéressé ?
N’hésite pas à nous contacter :
Nicolas : 0472/50.36.06
http://mmlo.skyblog.com
www.centreamani.com (rubrique scouts)
Au plaisir de t’y rencontrer!
BRUXELLES -TOUSSAINT 2006 !
VIENNE en 2003 , PARIS en 2004 , LISBONNE en 2005, BRUXELLES en 2006 : la semaine
de Toussaint est devenue pour ces capitales un moment de rassemblement, de rencontres et
d'ouverture sur l'avenir. A moins d'un an du rendez -vous en Belgique, le Cardinal Danneels
précise l'esprit de ce « CONGRES POUR L 'EVANGELISATION DES GRANDES VILLES »
: « Il n'a pas pour but de (re)sacraliser la vil1e , mais de l'HUMANISER ».
« Bruxelles -Toussaint » se déroulera du 28 octobre au 5 novembre prochain avec comme lieu
central la basilique de Koekelberg. C'est là que se tiendront quatre grandes journées de
conférences et d'ateliers. La présence visible
dans la ville est importante.1I ne s'agit pas de confiner le congrès dans la Basilique, à la
Cathédrale ou dans les paroisses. C'est rue Neuve, place de la Monnaie, avenue de la Toison
d'or, dans les shopping centers...que nous devons aussi être présents .
Pour toucher un large public, vous devrons mettre en valeur les nombreuses réalisations des
chrétiens qui oeuvrent à cette indispensable humanisation de Bruxelles. Des projets sont mis
en route par les paroisses, organisations et mouvements, avec notamment un volet culturel.
Tous les chrétiens du pays sont invités à participer au congrès. L'objectif est donc ambitieux:
organiser dans la capitale belge un congrès international et citadin qui parvienne à déborder
sur les villes et villages du pays.
Parmi les communautés d'origine étrangère la communauté catholique
africaine est particulièrement vivante et dynamique . Ainsi la participation des
africains aux différentes activités est souhaitable.
Le 27 avril prochain des représentants des nombreuses chorales et associations
francophones africaines de Bruxelles se retrouveront au CENTRE AMANI
pour réfléchir à la participation de la communauté catholique africaine
francophone. LE SAMEDI 28 OCTOBRE 2006 L 'EGLISE SAINTE
CATHERINE (Centre Ville) SERA MISE A NOTRE DISPOSITION POUR Y
CELEBRER UNE EUCHARISTIE AFRICAINE ET Y ORGANISER
D'AUTRES ACTIVITES.DEJA IL EST FAIT APPEL A LA CREATIVITE ET
A LA DISPONIBILITE DE NOMBREUX AMIS AFRICAINS .
MERCI A TOUS CEUX QUI INVESTIRONT DE LEUR TEMPS ET DE LEUR
ENERGIE DANS LA PREPARATION DE L'EVENEMENT!