Artisans, promoteurs de gastronomie
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Artisans, promoteurs de gastronomie
RETROUVEZ DANS CE NUMÉRO TOUTE L’INFORMATION DE VOTRE CMA -DQYLHUI«YULHUȏȜ rtisans LE MONDE DES édition Champagne-ardenne HAUTE-marne Les lauréats du concours 2015 « Artisans, promoteurs de gastronomie » PAGE Bimestriel n°110 6 ADEA : formez-vous ! P.21 Marques de qualification Prix Stars & Métiers 2015 Obtenir un titre et le faire savoir Les stars de l’artisanat champardennais récompensées ! P. 8 P. 5 Haute-Marne pour passer votre publicité dans LE MONDE DES rtisans RMATION DE RO TOUTE L’INFO DANS CE NUMÉ VOTRE CMA rtisans RETROUVEZ WREUHȏȜ 6HSWHPEUHRF LE MONDE DES édition ardenne Champagnee HAUTE-marn -DQYLHUI«YULHU ȏȜ RETROUVEZ LE MONDE DES i contactez : le Bimestriel n°108 THIERRY JONQUIÈRES ƪƯƷƫƩƹƫƺƷƪƫǞƺƨƲƯƩƯƹʤ Tél : 06 22 69 30 22 événement ales, Les Automn bre Les lauréa to oc s 16, 17, 18 ts du concours 201 DANS CE NUM ÉRO TOUTE L’INF rtisans édition ORMATION DE VOTRE CMA Champagneardenne HAUTE-marn e « Artisans, p r de gastrono omoteurs mie » ations ! P.21 offre de form 5 En région lons Foire de Châ ne 2015 : en-Champag ilisation ! P. 8 grande mob age apprentiss Gros coup de FLHU SRXFHȴQDQ P. 18 / 20 Haute-Marne PAGE 6 Marques de qualificatio n Obtenir un titre et le faire sav oir P. 5 r Bimestriel n°110 CÉDRIC JONQUIÈRES ƩƮƫƬƪƫǞƺƨƲƯƩƯƹʤ Tél : 06 10 34 81 33 ADEA : form Prix Stars ez-vous ! P.21 & Métiers 2015 Les stars de l’artisanat champardenn ais récompensée s ! P. 8 Haute-Marne S O M M A I R E É D I T O Jean-Louis Mouton 3U«VLGHQWGHOD&KDPEUHGH0«WLHUV HWGHOȇ$UWLVDQDWGH+DXWH0DUQHWU«VRULHU GHOD&KDPEUHU«JLRQDOHGHP«WLHUV HWGHOȇDUWLVDQDWGH&KDPSDJQH$UGHQQH ÉVÉNEMENT 4 Automnales de Chaumont : Un joli coup d'essai ! ÉVÉNEMENT [ 5 [ Artisans titrés : faites le savoir ! N ous entrons dans l’année 2016 avec un contexte économique très fortement dégradé. On est en droit de se demander quel est l’avenir pour nos entreprises artisanales. Notre pays est en pleine mutation. Cette révolution fait que notre société évolue très vite. On a l’impression d’être dans un cyclone, face à tous ces bouleversements économiques. Le monde va vite, trop vite. La révolution est un moment de rupture où chacun doit trouver sa place. Dans ACTUALITÉS [ 6 l’artisanat on crée 3 fois plus de main-d’œuvre, à chiffre d’affaires égal, que [ Palmarès de l’édition 2015 : « Artisans, promoteurs de gastronomie » dans d’autres secteurs d’activité. Dans l’artisanat, ces dernières années, notre secteur a créé plus d’emplois qu’en ont détruits les entreprises du CAC 40. INITIATIVEs région [ 8 Suite à la crise de 2008, on a résisté, on a fait le dos rond, mais depuis 2012 [ Prix Stars & Métiers 2015 : les stars de l’artisanat champardennais récompensées ! notre secteur est atone et nous constatons une chute des vraies entreprises. [ A.G.P : 3 lettres pour doper la rentabilité de votre entreprise ! ter nous nous formons, nous nous informatisons, pour ainsi monter en [ Du nouveau à « Publimarchés » ! Comme nous le disait le Ministre Macron lors de notre dernière rencontre Nous sommes conscients de l’évolution de l’économie, et pour s’y adapgamme. « l’artisan est la pierre d’angle de notre économie ». Alors M. le Ministre, ne pratique [ 18 tuez pas cette économie mais plutôt confortez-la ! Nous savons nous adap- [ Insaisissabilité de sa résidence principale : qu'est-ce qui change? ter mais à notre manière et surtout à notre vitesse. Il faut de la conviction, [ Métiers d’Art en Champagne-Ardenne : un nouveau programme est lancé ! et de l’écoute. Pour ça, Mesdames et Messieurs les ministres, élus et autres [ Toutes vos formations en un coup d’œil ! [ Relations entre les banques et les TPE/PME : du mieux ! [ Mouvements du répertoire des métiers de septembre à décembre 2015 regards [ 26 ça nous l’avons encore, mais jusqu’à quand. Il faut également du dialogue parlementaires, vous devez être conscients de nos forces mais surtout de nos faiblesses. Continuez le travail de réforme du RSI mais pas en le supprimant ! Continuez le travail sur les différents statuts d’entreprises mais cessez de vouloir simplifier et déréglementer nos métiers. L’entreprenariat dans l’artisanat est une forme d’insertion. Insertion des jeunes avec notre apprentissage et surtout une insertion répartie sur l’ensemble du territoire. Et cela a de la valeur. Alors préservons-le ! [ Prestige : Paul Bergamo Fondeur de cloches, en quête du son parfait En cette nouvelle année, je veux encore rester confiant dans l’avenir. [ Opinion : Jean-Paul Guillot, président de Réalités du dialogue social (RDS) : « Saisir l’ensemble des acteurs de l’économie » joignent à moi pour vous présenter leurs meilleurs vœux, vœux personnels L’ensemble de mes collègues élus de la Chambre ainsi que le personnel se de santé et de bonheur, vœux professionnels de réussite dans votre travail et dans votre entreprise. Ce numéro comprend des pages spécifiques entre les pages 1 à 9, 12-13, et 20 à 21 pour les abonnés de la Haute-Marne. Ce numéro comprend un catalogue formations à destination des ressortissants. Le Monde des artisans n°110 – Janvier/février 2016 – Édition de la Haute-Marne – Président du comité de rédaction des pages locales : Jean-Louis Mouton – Avec le concours rédactionnel de la chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Marne – Éditeur G«O«JX«ɋ6W«SKDQH6FKPLWWȂ5«GDFWLRQɋ$7&SRUWɋHPDLOɋOHPRQGHGHVDUWLVDQV#JURXSHDWFFRPȂ2QWFROODERU«¢FHQXP«URɋ%DUEDUD&RODV6RSKLHGH&RXUWLYURQ0DUMRODLQH'HVPDUWLQ&KULVWHOOH)«Q«RQΖVDEHOOH)OD\HX[*XLOODXPH*HQHVWH 6DPLUD+DPLFKH0«ODQLH.RFKHUW'HOSKLQH3D\DQ6RPSD\UDF6DPRU\D:LOVRQȂ6HFU«WDULDWGHU«GDFWLRQɋ0b$QWKRQ\-b&OHVVLHQQH-b1HLVVHȂ3XEOLFLW«ɋ$7&TXDLGH9DOP\b3DULVbȂ3XEOLFLW«QDWLRQDOHɋ'LUHFWHXUFRPPHUFLDO0DWKLHX7RXUQLHU7«O ɋID[bbbbHPDLOɋPWRXUQLHU#JURXSHDWFFRPȂ3XEOLFLW«VG«SDUWHPHQWDOHVVXGRXHVWɋ7KLHUU\7«OɋɋɋɋHW&«GULF-RQTXLªUHV7«OɋɋɋɋID[ɋɋɋɋHPDLOɋWKLHUU\MRQTXLHUHV#ZDQDGRRIUȂ3KRWRJUDSKLHVɋ /DXUHQW7KHHWHQUHVSRQVDEOHLPDJHbȂ&U«GLWSKRWRVSDJHVORFDOHVɋ&0$&0$Ȃ3URPRWLRQGLIIXVLRQɋ6KLUOH\(OWHU7«Oɋ7DULIGȇDERQQHPHQWDQ)UDQFHɋbHXURV 7DULIDXQXP«URɋHXUROȇ«WUDQJHUɋQRXVFRQVXOWHUȂ&RQFHSWLRQ«GLWRULDOHHWJUDSKLTXHɋTEMA|presse7«OɋɋɋɋɋȂ)DEULFDWLRQɋ3L[HOLPDJHΖb0DUOLQ-0b7DSSHUW7«O ɋɋɋɋGLWHXUɋ$7&UXH'XSRQWGHV/RJHV0(7=7«OɋɋɋɋID[ɋɋɋɋȂ'LUHFWHXUGHODSXEOLFDWLRQɋ)UDQ©RLV*UDQGLGLHUȂ1rFRPPLVVLRQSDULWDLUHɋ 7ȂΖ661ɋȂ'«S¶WO«JDOɋG«FHPEUHȂΖPSUHVVLRQɋ6RFRVSULQWΖPSULPHXUVURXWHGȇ$UFKHWWHVȂSLQDO 03 É VÉNEMENT [ HAUTE-MARNE Une réflexion lancée en mairie en début d’année, une opération démarrée courant mai avec la mobilisation des partenaires, une manifestation réalisée à la mi-octobre : la mise en œuvre des « Automnales » a été menée tambour battant. Automnales de Chaumont Un joli coup d’essai ! C 04 ertaiPU CXCKGPV RW EQPUKFȌTGT SWGNGECNGPFTKGTȌVCKVVTQRUGTTȌ GV SWG NGU FȌNCKU PG RQWTTCKGPV RCU ȍVTG VGPWU .C RTGWXG FW EQPVTCKTG C ȌVȌ CRRQTVȌG 2GWV ȍVTG OȍOG SWŨWPG UVKOWNCVKQP UWRRNȌOGPVCKTG GP C TȌUWNVȌ RGTOGVVCPV FG TȌCNKUGT GP IWȋTG RNWU FG OQKU EG SWŨJCDKVWGNNGOGPVQPUGFQPPGWPGCPPȌG ȃQTICPKUGT%GNCCPȌEGUUKVȌWPGITCPFG OQDKNKUCVKQP GP RCTVKEWNKGT FGU UGTXKEGU FG NC XKNNG GV FG NC EQOOWPCWVȌ FŨCIINQ OȌTCVKQP FG NŨCUUQEKCVKQP k%JCWOQPV GP (ȍVGz RQTVGWUG FG NC OCPKHGUVCVKQP FG NŨGPUGODNG FGU RCTVGPCKTGU GV DKGP UțTFGUEJCODTGUEQPUWNCKTGU#WDKNCP WPG TȌWUUKVG CW FKTG OȍOG FGU GZ RQUCPVU SWK QPV EQORVCDKNKUȌ GPXKTQP XKUKVGWTU OCNITȌ WPG OȌVȌQ RCT VKEWNKȋTGOGPVFȌHCXQTCDNG.GUCTVKUCPU FQPVNC%/#CCUUWTȌNCRTȌUGPEGȃNŨ'U RCEG $QWEJCTFQP QPV ȌICNGOGPV OC PKHGUVȌ NGWT UCVKUHCEVKQP OȍOG UK EGVVG UCNNGUKVWȌGWPRGWGPTGVTCKVPȌEGUUKVGTC WPGUKIPCNȌVKSWGTGPHQTEȌGRQWTCVVKTGTWP RNWUNCTIGHNWZFGXKUKVGWTU%QOOGXQWU RQWXG\NGXQKTQPTȌHNȌEJKVFȌLȃȃNŨȌFKVKQP FQPVNGRTKPEKRGUGODNGCESWKU.C FCVGPŨGUVRCUGPEQTGFȌƒPKVKXGOGPVƒZȌG OCKU EG UGTC EGTVCKPGOGPV NG YGGMGPF FW QEVQDTG 0QWU XQWU NC EQOOWPK SWGTQPUFȋUSWGRQUUKDNG DEUX NOUVEAUX VISAGES À LA CMA HAUTE-MARNE NORBERT AHLRICHS est parmi nous depuis quelques semaines. Il remplace Sandra Laïno, en charge à la CMA de Haute-Marne de la promotion de l’informatique dans les entreprises et de l’action régionale « Publimarchés » destinée à développer l’accès des entreprises artisanales aux marchés publics. Arrivée à la mi-décembre, CAMILLE GARLINSKI remplace Lora Boulineau pour l’action régionale « GPEC » qui vise à conseiller les entreprises en ressources humaines (anticipation des besoins en compétences et en emplois, formation, etc.) Ils sont à votre service, n’hésitez pas à les solliciter ! Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 Artisans titrés Faites le savoir ! D GPQWXGCWZCWVQEQNNCPVUXQWURGT OGVVCPV FG OGVVTG GP XCNGWT XQU VKVTGU FŨCTVKUCPU GV FG OCȑVTGCTVK UCPUQPVȌVȌEQPȊWUGVKORTKOȌUITȅEGȃ WPRCTVGPCTKCVCXGENG)+2*CWVG/CTPG .GU CWVQEQNNCPVU UQPV FG FKOGPUKQPU :OO TȌCNKUȌU UWT XKP[NG RQN[OȋTG ECNCPFTȌ ƒNO CFJȌUKH JCWV FG ICOOG GV TGEQWXGTV FŨWP ƒNO FG NCOKPCVKQP RNCUVKƒECVKQPVTCPURC TGPVG SWK RTQVȋIG NŨKORTGUUKQP FGU CITGUUKQPU GZVȌTKGWTGU CDTCUKQPU OȌECPKSWGU NQTU FW NCXCIG FGU XȌJKEWNGU QW XKVTKPGU TC[QPU 78Ų +NU QPV RQWTQDLGEVKHFGXQWURGTOGVVTG FG EQOOWPKSWGT UWT NG VKVTG SWG XQWURQUUȌFG\GVRGWXGPVȍVTG CRRQUȌU UWT NGU XȌJKEWNGU XKVTKPGUFGXCPVWTGUŲ 8QWU TGEGXTG\ EGU CWVQEQN NCPVUFȌDWVFKTGEVGOGPV ȃXQVTGUKȋIGUQEKCN#WEWPGFȌ OCTEJGPŨGUVPȌEGUUCKTG 2QWT HCKTG EQPPCȑVTG EGU PQW XGCWZXKUWGNUWPGECORCIPG FG RWDNKEKVȌ FŨWP OQKU C NKGW GP FȌEGODTG GV LCPXKGT FCPU NGU EKPȌOCU FG .CPITGU %JCWOQPVGV5CKPV&K\KGT8QWU RQWXG\GPTGXQKTNCXKFȌQUWTPQVTG UKVGwww.cma-haute-marne.fr. #RRGNNCVKQP FȌRQUȌG GV RTQ VȌIȌG NC SWCNKVȌ FŨCTVKUCP TGEQPPCȑVNCSWCNKƒECVKQPRTQ HGUUKQPPGNNG GV NC RTCVKSWG FW OȌVKGT 8QWU RQWXG\ QDVGPKT NC SWCNKVȌFŨCTVKUCPUKXQWUTGORNKUUG\ CW OQKPU WPG FGU FGWZ EQPFKVKQPU UWK XCPVGU ■LWUVKƒGTFŨWP%#2QWFŨWP$'2QWFŨWP VKVTG JQOQNQIWȌ CW OQKPU ȌSWKXCNGPV FCPUNGOȌVKGTGZGTEȌ17 ■LWUVKƒGT FŨWPG GZRȌTKGPEG RTQHGUUKQP PGNNG FG VTQKU CPPȌGU CW OQKPU FCPU NG OȌVKGT 2QWT NGU RTQHGUUKQPU FQPV NŨGZGTEKEG GUV TȌINGOGPVȌ NQTUSWŨCWEWP FKRNȖOG QW VKVTGJQOQNQIWȌPŨGZKUVGNCSWCNKVȌFŨCTVK UCPRGWVȍVTGLWUVKƒȌGRCTNGEGTVKƒECVQW NŨCVVGUVCVKQPFGECRCEKVȌRTQHGUUKQPPGNNG GZKIȌRQWTNŨGZGTEKEGFGEGVVGCEVKXKVȌ.GU EQPLQKPVUEQNNCDQTCVGWTUEQPLQKPVUCUUQ EKȌUGVCUUQEKȌURGWXGPVUGRTȌXCNQKTFG NCSWCNKVȌFŨCTVKUCPQWFŨCTVKUCPFŨCTVUŨKNU TGORNKUUGPVRGTUQPPGNNGOGPVEGUEQPFK VKQPU GV VTCXCKNNGPV GHHGEVKXGOGPV FCPU NŨGPVTGRTKUG .G VKVTG FG OCȑVTGCTVKUCPEQPUVKVWGNCTȌ EQORGPUG FŨWPG JCWVG SWC NKVȌ RTQHGUUKQPPGNNG GV FŨWP XȌTKVCDNGGPICIGOGPVFCPUNC RTQOQVKQPFGNŨCTVKUCPCV STARS & MÉTIERS : LE PRIX 2016 EST LANCÉ 1TICPKUȌRCTNGU$CPSWGU2QRWNCKTGU GVNGU%/#EGEQPEQWTUGUV FGUVKPȌȃOGVVTGGPXCNGWTGV ȃTȌEQORGPUGTNGUGPVTGRTKUGU NGURNWURGTHQTOCPVGU Vous pouvez concourir dans 4 catégories : ❙KPPQXCVKQPVGEJPQNQIKSWG ❙UVTCVȌIKGINQDCNGFŨKPPQXCVKQP ❙F[PCOKSWGEQOOGTEKCNG ❙OCPCIGOGPVFGUTGUUQWTEGU JWOCKPGU Le concours est ouvert à toute entreprise artisanale : ❙KPFȌRGPFCPVGFŨWPITQWRG FGRNWUFGRGTUQPPGU ❙C[CPVTȌCNKUȌCWOQKPUGZGTEKEGU EQORVCDNGU pour l’obtenir, il faut répondre à des exigences réglementaires très précises : ■ȍVTG VKVWNCKTG FWP $TGXGV FG /CȑVTKUG $/ GV CXQKT CPU FG RTCVKSWG RTQHGUUKQPPGNNG FCPU NG OȌVKGT JQTU CRRTGPVKU UCIG17 ■ȍVTG VKVWNCKTG FŵWP FKRNȖOG ȌSWKXCNGPVCW$/QWUWRȌTKGWT GV LWUVKƒGT FG EQPPCKUUCPEGU GP IGUVKQP GV RU[EJQRȌFCIQIKG CXQKTHQTOȌCRRTGPVKUQWHQT OCVKQP GP RU[EJQRȌFCIQIKG ȌSWKXCNGPVGU CW $TGXGV FG OCȑVTKUG17 ■RCTVKEKRGT ȃ FGU CEVKQPU FG HQTOCVKQP QW CXQKT WXTȌ ȃ NC RTQOQVKQP FG NŨCTVKUCPCV GV CXQKT ȌVȌKOOCVTKEWNȌCWOQKPUFKZCPUCW4Ȍ RGTVQKTGFGU/ȌVKGTU 2QWTNGVKVTGFŨCTVKUCPFŨCTVGVFGOCȑVTGCT VKUCP FŨCTV KN HCWV GP RNWU SWG NG OȌVKGT GZGTEȌUQKVUWTNCNKUVGQHƒEKGNNGFGUOȌ VKGTUFŨCTV i Renseignements : -HDQ)UDQ©RLV3ROHWWHɋɋɋɋ [email protected] ❙C[CPVNGOȍOGFKTKIGCPVFGRWKU LCPXKGT ❙RTȌUGPVCPVWPPKXGCWFGHQPFU 05 RTQRTGURQUKVKHUQWWPTȌUWNVCVRQUKVKH UWTNGUFGTPKGTUGZGTEKEGU 8QWURQWXG\ȌVCDNKTXQVTGFQUUKGT FGECPFKFCVWTGUGWNQWCXGENŨCKFG FŨWPCPKOCVGWTȌEQPQOKSWGFGNC %JCODTGFGOȌVKGTUGVFGNŨCTVKUCPCV +NUGTCRTȌUGPVȌFGXCPVWPLWT[ FȌRCTVGOGPVCNCWEQWTUFWRTGOKGT VTKOGUVTG .GUNCWTȌCVUFWEQPEQWTU FȌRCTVGOGPVCNUGTQPVRTȌUGPVȌU GPUWKVGȃNŨȌEJGNQPTȌIKQPCNSWK FȌUKIPGTCNGUGPVTGRTKUGURQWXCPV FCPUEJCSWGECVȌIQTKGEQPEQWTKT CWPKXGCWPCVKQPCN 'PNCTGOKUGFGURTKZPCVKQPCWZ UŨGUVGHHGEVWȌG5CNNG9CITCOȃ2CTKU %GVVGOCPKHGUVCVKQPCKPUKSWGEJCSWG NCWTȌCVDȌPȌƒEKGPVFŨWPGKORQTVCPVG EQWXGTVWTGOȌFKCVKSWG 0ŨJȌUKVG\RCUȃHCKTGCEVGFG ECPFKFCVWTGFȋUȃRTȌUGPVЏ i Contact : Francis Raullet, ɋɋɋɋ f.raullet@ cma-haute-marne.fr Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 A CTUALITÉS [ HAUTE-MARNE Palmarès de l’édition 2015 « Artisans, promoteurs de gastronomie » P 06 our cette édition 2015, les artisans haut-marnais ont choisi de concourir dans la catégorie pâtisserie en proposant des créations plus originales et inventives les unes que les autres : ■ 6e prix : « Le Serpent en chocolat ». Benjamin Louis – Pâtisserie Mille Pâtes à Wassy – nous a présenté un reptile en chocolat plus vrai que nature. ■ 4e prix ex-æquo : « Le Manjari ». Julien Gonzales – Boulangerie Pâtisserie Gallien à Langres – a travaillé sur un entremets composé de mousse chocolat, de crème vanille et de biscuit noisette. ■ 4e prix ex-æquo : « Le Mac Delbé ». Stéphane Poulet – Boulangerie Delbé à Éclaron – a joué la carte du trompe-l’œil avec son macaron à la mousse chocolat et gelée d’orange en forme de hamburger. ■ 3e prix : « Le Champagnart ». Sébastien Thomas – Boulangerie Thomas à Doulevant-le-Château a proposé un bavarois tout en légèreté, associant le champagne et le chocolat blanc à la framboise fraîche. ■ 2e prix : « Le Croquet ». Rémy Collas – Pâtisserie Collas à Joinville – a également proposé un entremets au chocolat, fruits rouges et croquant au riz soufflé. À remarquer : il n’incorpore pas de farine et donc pas de gluten. ■ 1er prix : « Pomme d’automne ». Marine Descollonges – Pâtisserie Henry à Langres – nous a proposé un entremets qui associe le chocolat et les pommes caramélisées sur un biscuit croquant. Ces créations ont été évaluées par un jury de délibération qui s’est tenu le lundi 23 novembre dernier au CFA Interprofessionnel, à Chaumont et la cérémonie de remise des prix a eu lieu le jeudi 3 dé- Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 Le Mac Delbé, M. Poulet, Boulangerie Delbe Le Serpent en chocolat, M. Louis Benjamin, 1 000 Pâtes Le Croquet, M. Collas, Aux Petits Plaisirs Le Manjari, M. Gonzales Julien, Boulangerie Gallien Le Champagnart, M. Thomas, Boulangerie Thomas Pomme d’automne, M Descollonges, Pâtisserie Henry lle cembre à la Chambre de métiers et de l’artisanat. Les trois premiers prix ont été récompensés par un chèque de 1 000 €, 500 € et Ż +NU DȌPȌƒEKGTQPV ȌICNGOGPV FŨWP coup de pouce publicitaire dans le Journal de la Haute-Marne, bien appréciable à la période des Fêtes ! DOMAINES | SITES WEB | E-COMMERCE | MARKETING 1&1 MY WEBSITE 30 JOURS D’ESSAI GRATUIT * VOTRE SITE WEB SIMPLE. RAPIDE. OPTIMISÉ POUR MOTEURS DE RECHERCHE. Lancez-vous facilement avec l’un de nos nombreux designs professionnels, adaptés à votre métier. Prenez dès maintenant votre réussite en main avec 1&1 MyWebsite ! 1MOIS POUR ESSAYER 1 CLIC POUR CHANGER DE PACK 1APPEL Pour toutes les activités Optimisé pour Google Assistance 24/7 Domaine .com inclus UN EXPERT VOUS RÉPOND 0970 808 911 (appel non surtaxé) * 30 jours d’essai gratuit pendant lesquels vous pouvez résilier à tout moment sans frais. À l’issue de cette période d’essai gratuit, le contrat assorti de la durée minimum d’engagement choisie débute. 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Pour participer à ce prix rapprochez-vous de votre CMA dont un agent vous aidera à établir votre dossier de candidature. Dossier disponible sur www.starsetmetiers.fr Bernard Detrez Laurent Barateau, trophée coup de cœur du jury Les lauréats 2015 ❙ CATÉGORIE INNOVATION TECHNOLOGIQUE MFAM – Paulo Moreira, ferronnier d’art à Vélye (51). 2QWTVQWEJGTWPPQWXGCW RWDNKE KPVGTPCVKQPCN EG HGTTQPPKGT KPU VCNNȌ FGRWKU C RQWT RTQLGV FG RTȌUGPVGT CW 5CNQP /CKUQP GV 1DLGV FG 2CTKU WPG FQW\CKPG FG TȌCNKUCVKQPU KPPQXCPVGU SWK CNNKGPV ȃ NC HQKU UEWNR VWTGUGVDKGPUWVKNGUCWSWQVKFKGP ❙ CATÉGORIE STRATÉGIE GLOBALE D’INNOVATION FMV Defrance – Didier Court / Benjamin Gripon / Nathan Bernard. Fabrication de matériels viti-vinicoles à Neuville-surSeine (10). %GVVGUQEKȌVȌFGUCNCTKȌU SWK EQPPCȑV WPG ETQKUUCPEG GZRQPGP VKGNNG EQORVG UG FKXGTUKƒGT GP QWXTCPV RTQEJCKPGOGPV ȃ 6TQ[GU WPG ECXGFȌ IWUVCVKQP RQWT EQOOGTEKCNKUGT NC RTQ FWEVKQPFGUGUENKGPVU ❙ CATÉGORIE MANAGEMENT DES RESSOURCES HUMAINES SAS Pascal Caffet et Cie – Chocolatier– pâtissier à Troyes (10). (QTVG FŨWPG RQNKVKSWG F[PCOKSWG GV KPPQXCPVG GP VGTOGU FG OCPCIGOGPV NC /CKUQP 2CUECN %CHHGV OGV PQVCOOGPV VQWV GP WXTG RQWT SWG EJCSWG RȅVKUUKGT QW EJQEQNCVKGT UQWJCKVCPV RCUUGT FGU EQPEQWTUQWUGRGTHGEVKQPPGTRWKUUGNG HCKTG GV UQWVKGPV EJCSWG RCTEQWTU RTQ HGUUKQPPGN ❙ CATÉGORIE DYNAMIQUE COMMERCIALE 6$5/*XLOOHPLQRWSªUHHWͧOV̳%RXFKHUV charcutiers-traiteurs à Brienne-le-Château (10). .CUQEKȌVȌCȌVȌTȌEQORGPUȌGRQWT CXQKT FȌƒPK WPG UVTCVȌIKG EQOOGTEKCNG OQFGTPG GV F[PCOKSWG FTKXG RTQURGE VKQPRCTGOCKNECORCIPGU5/5OCKNKPI ECTVGFGƒFȌNKVȌŲ 09 TROPHÉE COUP DE CŒUR DU JURY Laurent Barateau – Joaillier à Reims (51). 5ŨKN GZGTEG WP OȌVKGT CPEGUVTCN VTCPUOKU FG IȌPȌTCVKQP GP IȌPȌTCVKQP EG 4ȌOQKU GUV WP RKQPPKGT FCPU NC HCDTKECVKQP CUUKUVȌG RCT QTFKPCVGWT GV NG RTQVQV[RCIG TȌCNKUȌ CXGE WPG KORTK OCPVG& '(38,6/$&5$7,21'835,; 4 LAURÉATS CHAMPARDENNAIS ONT ÉTÉ PRIMÉS AU NIVEAU NATIONAL ! • 2013 Catégorie « Stratégie globale d’innovation » : • 2008 Catégorie « Innovation technologique » : *U«JRU\6FLDFFDOXJD6$5/7KLHUDUW)DEULFDQWGHPDFKLQHV )UªUHV6ROHU0\6W«&DUERQH[7UDQVIRUPDWLRQ P«FDQLTXHGXERLVHWFDUERQLVDWLRQ¢*\«VXU6HLQH VS«FLDOHVSRXUO̵DJULFXOWXUHDX&K¤WHOHWVXU5HWRXUQH • 2014 Catégorie « Innovation Technologique » : • 2008 Catégorie « Dynamique en gestion des ressources humaines » :'LGLHU'XFK¬QH&0't0«WDOOLHU¢(VWLVVDF )UªUHV'RUH]̰$WHOLHU'RUH])DEULFDWLRQGHPDFKLQHV VS«FLDOHVSRXUO̵DJULFXOWXUH¢'DPSLHUUH Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 A CTUALITÉS [ PANORAMA Guide des bonnes pratiques informatiques Sécuriser vos systèmes Pour répondre aux problématiques rencontrées par les TPE/PME dans la protection des systèmes d’information, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) coédite un guide de douze règles essentielles. P 10 as facile pour les TPE/PME de rester au fait des règles liées à la protection des données perUQPPGNNGU FGU ƒEJKGTU ENKGPVȋNG GV FGU savoir-faire technologiques. La sécurité est pourtant un maître mot pour des entreprises confrontées chaque jour à des risques de vol de données, d’escroSWGTKGU ƒPCPEKȋTGU QW FG UCDQVCIG FG site d’e-commerce. Pour faire face à ces risques mettant en péril votre image, votre intégrité, voire votre compétitivité, suivez les recommandations de protection globale, et prenez à votre compte les bonnes pratiques de l’informatique. Parmi elles, le choix du mot de passe, la mise à jour régulière des logiciels, la sauvegarde, la sécurisation des accès Wi-Fi de son entreprise, la vigilance dans l’utilisation de son smartphone, son ordinateur ou sa tablette, mais aussi de sa messagerie et lors de paiements en ligne ou de téléchargements. Le guide rappelle l’importance de bien connaître ses utilisateurs et presta- ÉVALUER LES RISQUES DANS LES MÉTIERS DE L’ALIMENTATION La réglementation sur l’évaluation des risques professionnels est URȌEKƒSWGGVRCTHQKUWPXTCK ECUUGVȍVGFGNŨKFGPVKƒECVKQPFGU situations à risque jusqu’à la mise GUIDE DES BONNES PRATIQUES DE L’INFORMATIQUE ϭϮƌğŐůĞƐĞƐƐĞŶƟĞůůĞƐƉŽƵƌƐĠĐƵƌŝƐĞƌ ǀŽƐĠƋƵŝƉĞŵĞŶƚƐŶƵŵĠƌŝƋƵĞƐ en place d’actions de prévention GHƒECEGU2QWTUŨ[TGVTQWXGTWPG plateforme d’évaluation des risques professionnels multi-métiers a été mise en ligne, à l’initiative des organisations professionnelles de cinq branches de l’artisanat CNKOGPVCKTG RȅVKUUKGTUEQPƒUGWTU poissonniers, boulangers, charcutiers-traiteurs) et du réseau des pôles d’innovation pour l’artisanat et les petites entreprises. Chaque métier trouve à sa taires, de séparer les usages personnels GVRTQHGUUKQPPGNU#WƒPCNRTGPFTGUQKP de toutes ses informations et de son identité numérique. i Guide ANSSI/CGPME à télécharger sur le site : www.ssi.gouv.fr/entreprise/ bonnes-pratiques disposition un tutoriel vidéo adapté à l’activité pour utiliser au mieux l’application Document unique, l’outil actualisé pour accompagner vos démarches. i www.prevention-artisanat.fr 9$/25,6(5L’INDUSTRIE La prochaine Semaine de l’industrie se déroulera du 14 au 20 mars ; elle aura pour thème l’industrie du futur. Celle-ci ne manquera pas de mettre en avant les entreprises artisanales, qui représentent 75 % des entreprises de la sous-traitance industrielle en France. Le Conseil national de l’industrie venant de recommander une meilleure interaction entre le système éducatif et ce secteur, l’ambition de ce rendez-vous sera notamment de valoriser l’industrie auprès des plus jeunes. Meilleure prise en compte de l’évolution des métiers et des compétences de l’industrie dans l’offre de formation initiale, élaboration d’une stratégie l’objectif est clair : il faut attirer les jeunes générations, les intégrer dans des parcours de métiers qui feront l’industrie du futur et donc l’artisanat du futur, les deux allant de pair. Et les deux offrant des possibilités d’emplois dans des métiers innovants. i www.entreprises.gouv.fr/semaine-industrie/semaine-industrie-2016 Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 © HIGHWAYSTARZ-FOTOLIA.COM collective destinée à « donner envie de travailler dans les différentes activités de l’industrie », Carte artisan 2016 Plus qu’un gage de professionnalisme ! Votre carte artisan 2016 vous sera adressée par votre CMA en février/mars. Gage de compétence pour vos clients, elle vous donne aussi accès à de nombreux avantages. P ersonnalisée, gratuite, automatiquement renouvelée chaque année, la carte artisan atteste de votre inscription au répertoire des métiers. Déclinée selon votre qualité – artisan ou maître artisan –, elle vous permet de garantir à vos clients que vous êtes un professionnel reconnu de la « Première entreprise de France », avec tout ce que cela implique : savoir-faire, goût du service, passion du métier, souci de la qualité… De plus, cette carte vous donne facilement accès à de nombreux services en ligne grâce à un flash code : liste des CMA, application Inter-Artisans (qui aide le grand public à vous trouver grâce à la géolocalisation) et club avantages Obiz. Des offres pour vous et « par » vous Depuis deux ans, cette carte professionnelle permet en effet aux artisans, à leur conjoint, à leurs collaborateurs et à leur HCOKNNG FG RTQƒVGT FŨCXCPVCIGU RGTUQP LES GESTES '('(0$,1 Les Journées européennes des métiers d’art (Jema) tiendront leur 10e édition les 1er, 2 et 3 avril 2016. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 15 janvier pour participer à cet événement international dont la thématique portera sur « Métiers d’art, gestes de demain ». Coordonnées par l’Institut national des métiers d’art, ces 10es Jema donneront une nouvelle fois nels. Sport, loisirs, bien-être, culture : près de 150 000 offres de proximité sont accessibles dans toute la France. En outre, vous avez la possibilité de communiquer, sans aucune contreparVKG ƒPCPEKȋTG UWT WPG QHHTG QW WP RTQ FWKV ȃ FGUVKPCVKQP FGU DȌPȌƒEKCKTGU FW club Obiz. L’accès à ces avantages se fait par le biais d’un site Internet dédié, à partir du numéro inscrit au dos de votre carte, ou via l’application mobile Obiz (téléchargement gratuit). i Accédez à votre club privilège artisan sur www.artisanat.fr/avantages l’occasion aux artisans de mettre en lumière leurs savoir-faire alliant gestes de tradition, de création et d’échanges. Passeurs de mémoire, 11 les artisans d’art peuvent s’appuyer sur pareil événement pour faire montre de leur talent. En ouvrant grand les portes d’ateliers à un public le plus large possible, en présentant des activités pointues à travers des rendez-vous mêlant visites, circuits, ateliers d’initiation ludique et interactive, démonstrations ou workshops, le geste joint la parole et le partage GUVWPKSWG+NGUVCWUUKDȌPȌƒSWG pour un secteur économique créatif, facteur d’émancipation 89 % &ȄHVWOHSRXUFHQWDJHGHGLULJHDQWVGH73(30( TXLMXJHQWTXHODWUDQVLWLRQQXP«ULTXHHVWXQHQMHX LPSRUWDQWSRXUOHVHQWUHSULVHVIUDQ©DLVHVHQJ«Q«UDO GȄHQWUHHX[ODMXJHQWLPSRUWDQWHSRXUOHXUSURSUH HQWUHSULVH&ȄHVWFHTXLUHVVRUWGȄXQH«WXGH+DUULV ,QWHUDFWLYHU«DOLV«HSRXUOȄ2UGUHGHVH[SHUWVFRPSWDEOHVGȄHQWUHHX[HVWLPHQWTXH OHXUHQWUHSULVHYDFRQQD°WUHXQH«YROXWLRQQXP«ULTXHDXFRXUVGHVGL[SURFKDLQHVDQQ«HV SUªVGȄXQWLHUVODTXDOLȦHGHPDMHXUH&HWWHWUDQVLWLRQHVWSHU©XHFRPPHXQDWRXWSDU GHVGLULJHDQWVGH73(30(HWGȄDLOOHXUVVL[GLULJHDQWVLQWHUURJ«VVXUGL[SU«YRLHQWGȄXWLOLVHU GHSOXVHQSOXVGȄRXWLOVQXP«ULTXHVGDQVOHVGL[SURFKDLQHVDQQ«HV&HVFKLȥUHVRQW«W« SU«VHQW«V¢OȄRFFDVLRQGXe&RQJUªVGHOȄ2UGUHGHVH[SHUWVFRPSWDEOHV i www.experts-comptables.fr sociale, valorisant l’innovation et les circuits courts de production, qui s’adapte aux nouvelles aspirations de consommation et du vivre ensemble. Artisans d’art, faites découvrir, au printemps prochain, aux jeunes comme aux adultes, vos métiers, vos entreprises, vos œuvres. Pour que les métiers d’hier et d’aujourd’hui restent aussi ceux de demain. i Inscriptions en ligne sur journeesdesmetiersdart.eu Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 I NITIATIVES [ CHAMPAGNE-ARDENNE A.G.P 3 lettres pour doper la rentabilité de votre entreprise ! G 12 CIPGT FW VGORU COȌNKQTGT UC VTȌ UQTGTKG QRVKOKUGT UGU RQUVGU FG VTCXCKNHCEKNKVGTNCEQOOWPKECVKQPŲ 6GNU UQPV NGU UQWJCKVU FG PQODTGWZ EJGHU FŨGPVTGRTKUGUCTVKUCPCNGU +NGUVXTCKSWGNCETKUGKPKPVGTTQORWGFGRWKU HTCIKNKUGITCPFGOGPVFGPQODTGWUGU GPVTGRTKUGUFCPUVQWUNGUUGEVGWTUFŨCEVKXKVȌ (CEGȃEGEQPUVCVCNCTOCPVXQVTG%JCODTG FG /ȌVKGTU GV FG NŨ#TVKUCPCV C EQPȊW WPG ICOOG FŨQWVKNU KPPQXCPVU RGTOGVVCPV FG FKCIPQUVKSWGT NGU RTQDNȋOGU FG XQVTG GPVTGRTKUG RWKU FG OGVVTG GP WXTG NGU UQNWVKQPUNGURNWUCFCRVȌGUȃXQUDGUQKPU 4CUUGODNȌU FCPU NG EQPEGRV CRRGNȌ k#)2z KNU UQPV FȌXGNQRRȌU FCPU WPG NQIKSWGFGTȌUWNVCVUȃEQWTVVGTOGGVKPVGT XKGPPGPVUWTNŨQTICPKUCVKQPNGOCPCIGOGPV QWGPEQTGNCIGUVKQPƒPCPEKȋTG &GHCȊQPȃKNNWUVTGTNŨQWVKN#)2XQKEKNGURTQDNȌ OCVKSWGUTGPEQPVTȌGUCWUGKPFGNŨGPVTGRTKUG :URȌEKCNKUȌGFCPUNCOȌVCNNGTKGUGTTWTGTKG NG PQOFGNCUQEKȌVȌPGRGWVRCUȍVTGFKXWNIWȌ RQWTFGUTCKUQPUFGEQPƒFGPVKCNKVȌ 'ORNQ[CPV UCNCTKȌU NŨGPVTGRTKUG : HCDTKSWG UGU RTQRTGU RTQFWKVU OCKU RQUG ȌICNGOGPV FGU RTQFWKVU ƒPKU CEJGVȌU ȃ FGU KPFWUVTKGNU 'PFKHƒEWNVȌFGRWKUGZGTEKEGUGNNGCDȌPȌƒ EKȌFŨWPFKCIPQUVKE#)2RQTVCPVUWTVQWUUGU RTQEGUUWUHCDTKECVKQPRQUGNQIKUVKSWGEQO OGTEKCNUGTXKEGCFOKPKUVTCVKHEQPEGRVKQP .QTU FGU TGPFG\XQWU NG EJGH FŨGPVTGRTKUG ȌXQSWCKV WP RTQDNȋOG FG TGPVCDKNKVȌ NKȌ UGNQP NWK ȃ FGU OCEJKPGU QDUQNȋVGU CKPUK SWŨȃWPGVTȌUQTGTKGKPUWHƒUCPVG0ȌCPOQKPU NŨGPVTGRTKUG : RQUUȋFG WP ECTPGV FG EQO OCPFGUFGOQKU Après examen, le diagnostic fait ressortir les points suivants : ■2NCPKƒECVKQPCNȌCVQKTG ■&ȌNCKUFGRTQFWEVKQPVTQRNQPIU HQKUNGVGORUGUVKOȌUWTNGUFGXKU ■#VGNKGT RGW QTFQPPȌ GV RGW HQPEVKQPPGN ECWUCPV FG PQODTGWZ FȌRNCEGOGPVU KPW VKNGU ■4GVCTFTȌEWTTGPVFGEGTVCKPUCRRTQXKUKQP PGOGPVU ■+PUVTWEVKQPUFGVTCXCKNKPEQORNȋVGUGVOCN HQTOCNKUȌGU ■5CNCTKȌUUGUGPVCPVRGWEQPUKFȌTȌU ■&ȌITCFCVKQPGVRGTVGTȌIWNKȋTGFŨQWVKNNCIG ■/CPSWGFŨGPECFTGOGPV (QTVUFGEGVVGCPCN[UGNŨKPIȌPKGWT#)2GVNG EJGHFŨGPVTGRTKUGQPVEQPUVTWKVNGRNCPFŨCE VKQPUEQTTGEVKXGUUWKXCPV ■4ȌȌXCNWCVKQPFGNCFWTȌGTȌGNNGFGUVȅEJGU ■5WRRTGUUKQPFGEGTVCKPGUHCDTKECVKQPUCW RTQƒVFGRTQFWKVUKPFWUVTKGNU ■/KUGGPRNCEGFGFQUUKGTUFGHCDTKECVKQP KPFKXKFWGNU ■/KUG GP RNCEG FŨWP RNCPPKPI JGDFQOC FCKTGKPFKXKFWGN ■/KUG GP RNCEG FG TȌWPKQPU SWQVKFKGPPGU FGRTQFWEVKQP ■4ȌKORNCPVCVKQPFGNŨCVGNKGTGVTȌCOȌPCIG OGPVFGUXȌJKEWNGUFGEJCPVKGT ■/KUG GP RNCEG FŨWP VCDNGCW FG VTȌUQTGTKG ȃNCSWKP\CKPG ■4CEEQWTEKUUGOGPVFGUFȌNCKUFGHCEVWTC VKQPGVFŨGPECKUUGOGPV ■0ȌIQEKCVKQPFGUFȌNCKUFGRCKGOGPVHQWT PKUUGWT Après 6 mois, les résultats sont les suivants : ■4GURGEVFGUFȌNCKUȃ ■&KURCTKVKQPFGUGTTGWTUFGRTKUGFGEQVG GVFGOCVKȋTG ■2GTUQPPGNRQPEVWGNGVTGOQDKNKUȌ ■&KURCTKVKQPFGUXQNUFGUECUUGUGVXQNU FGOCVȌTKGNU ■#UUCKPKUUGOGPVFGNCVTȌUQTGTKG i Si vous aussi, vous souhaitez E«Q«ȴFLHUGHODP«WKRGH$*3 contactez Mathieu Sabot, Ingénieur $*3DXVHLQGHOD&KDPEUHGH Métiers et de l’Artisanat de l’Aube DXɋɋɋɋ &(175((8523(1'(607,(56'Ȅ$57UN SITE DE PROMOTION ET DE VENTE DE L’ARTISANAT D’ART .GUGEVGWTFGUOȌVKGTUFŨCTVGUVNŨWPFGUTCTGUUGEVGWTU NŨQTKIKPCNKVȌCƒPFGICTCPVKTȃNCENKGPVȋNGNŨCWVJGPVKEKVȌ SWKRTQFWKVFGNCTKEJGUUGGVWPGVTȋUHQTVGXCNGWTCLQWVȌGGP FGUQDLGVUGZRQUȌUCWOȍOGRTKZSWGEGWZXGPFWU VTCPUHQTOCPVFGUOCVKȋTGUDTWVGUGVPQDNGUGPRTQFWKVUƒPKU FCPUNGUCVGNKGTU .G%GPVTGGWTQRȌGPFGUOȌVKGTUFŨCTVCȌVȌETȌȌGP .G%GPVTGSWKRQUUȋFGWPGUCNNGFGOqRQWTFGU RCT4QIGT2KGTTG&WTTCESȃ)KXGVFCPUNGU#TFGPPGURQWTNC GZRQUKVKQPUVGORQTCKTGUFGITQWRGUQWKPFKXKFWGNNGU RTQOQVKQPGVNCFKHHWUKQPFGURTQFWEVKQPUCTVKUCPCNGUFŨCTV CCWLQWTFŨJWKQWXGTVUQPUKVGFGXGPVGGPNKIPG#KPUK %GEGPVTGEQOOGTEKCNKUGFGUQDLGVUFGETȌCVKQPUWPKSWGU NGUQDLGVURTȌUGPVȌUUWTNGUKVGUQPVXKUKDNGUCW%GPVTG QWFGRGVKVGUUȌTKGUNKOKVȌGURQWTNGEQORVGFGNCEGPVCKPG EGSWKQHHTGCWZCEJGVGWTURQVGPVKGNUWPGICTCPVKG FGRTQHGUUKQPPGNUGZRQUCPVU UWRRNȌOGPVCKTGFGNCSWCNKVȌFGURTQFWKVU %JCSWGQDLGVGUVUȌNGEVKQPPȌCXGETKIWGWTRCTWPEQOKVȌ FGRTQHGUUKQPPGNUSWKUVCVWGUWTNCSWCNKVȌGVCVVGUVGFG Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 i Pour le découvrir : www.cema-givet.com EMPLOYEURS Du nouveau à « Publimarchés » L CPEȌG GP RCT NC %JCODTG TȌIKQPCNG FG OȌVKGTU GV FG NŨCTVKUC PCV %JCORCIPG #TFGPPG GV RKNQVȌG RCTNC%JCODTGFGOȌVKGTUGVFGNŨCTVKUC PCV FGU #TFGPPGU NŨCEVKQP 2WDNKOCTEJȌU GUV FGUVKPȌG ȃ HCEKNKVGT NŨCEEȋU ȃ NC EQO OCPFG RWDNKSWG CWZ CTVKUCPU ITȅEG CW TGEGPUGOGPVGVȃNCXGKNNGFGUCPPQPEGU FGNCTȌIKQPȃFGNŨCEEQORCIPGOGPVGVȃ FGU EQPUGKNU KPFKXKFWCNKUȌU #WLQWTFŨJWK PQWXGCWZEQNNCDQTCVGWTUQPVȌVȌTGETW VȌURQWTCEEQORCIPGTNGUCTVKUCPUFCPU NGWTU FȌOCTEJGU CFOKPKUVTCVKXGU FG TȌRQPUGCWZOCTEJȌURWDNKEU C’EST QUOI PUBLIMARCHÉS ? VOTRE ATOUT GAGNANT : LE MANAGEMENT DE VOS RESSOURCES HUMAINES #PVKEKRG\XQUDGUQKPUHCKVGUNGRQKPV UWTNCIGUVKQPFGU4GUUQWTEGU*WOCKPGU FCPUXQVTGGPVTGRTKUG 8QUUCNCTKȌURCTVKEKRGPVRNGKPGOGPVȃ NŨGUUQTFGXQVTGCEVKXKVȌEŨGUVRQWTSWQK[ RQTVGTWPGCVVGPVKQPRCTVKEWNKȋTGRGTOGV FGICIPGTGPSWCNKVȌFCPUNCTGNCVKQPCXGE XQVTGȌSWKRGGVRGWVTGRTȌUGPVGTRQWTXQWU WPCVQWVICIPCPV 4ȌCNKUGTWPDKNCPRGTOGVFCPUWPRTGOKGT VGORUFGXȌTKƒGTUKXQWUCXG\OKUGP RNCEGVQWVGUXQUQDNKICVKQPUEQOOGNGU FQEWOGPVUGVNGUCHƒEJCIGUQDNKICVQKTGU %ŨGUVȌICNGOGPVNŨQEECUKQPFGHCKTG WPRQKPVUWTNGXQNGVkRTȌXGPVKQPFGU TKUSWGURTQHGUUKQPPGNUGVOKUGȃLQWT FW&QEWOGPV7PKSWGzRQWTCUUWTGT NCUȌEWTKVȌFGXQUUCNCTKȌUFCPUXQVTG ȌVCDNKUUGOGPV &CPUWPUGEQPFVGORUEGDKNCPXQWU ■ Pour les Ardennes, l’Aube et la Marne Marion ColasLGWPGCTFGPPCKUGFGCPU FKRNȖOȌG FŨWP &76 GP IGUVKQP CFOKPKU VTCVKXG GV EQOOGTEKCNG XKGPV FŨKPVȌITGT NC %4/# GP TGORNCEGOGPV FG %CTQNKPG %CTNKGT #RTȋU WPG RTGOKȋTG GZRȌTKGPEG FCPUNGUGEVGWTRTKXȌGNNGGUVCWLQWTFŨJWK GP EJCTIG FG NŨCEVKQP k2WDNKOCTEJȌUz CEEWGKNNGNGRWDNKEȃNC%/#FGU#TFGPPGU GVVKGPVWPGRGTOCPGPEGȃNC%/#VQWU NGUOGTETGFKU RGTOGVFGHCKTGNGRQKPVUWTXQURTQLGVU GVXQUQDLGEVKHU3WŨKNUŨCIKUUGFW ■ Pour la Haute-Marne FȌXGNQRRGOGPVFGXQVTGCEVKXKVȌFG 4GVTCKVȌ FG NŨCTOȌG RWKU HQTOCVGWT GP DWTGCWVKSWG GV GP PQWXGNNGU VGEJPQNQ IKGU FG NŨKPHQTOCVKQP GV FG NC EQOOWPK ECVKQPRGPFCPVCPUNorbert Ahlrichs RTQRQUG CWLQWTFŨJWK UGU EQORȌVGPEGU FG IGUVKQPPCKTG GV UQP GZRGTVKUG FGU OCTEJȌU RWDNKEU CWZ CTVKUCPU FG *CWVG /CTPG SWK UQWJCKVGPV UŨQWXTKT ȃ FG PQW XGCWZOCTEJȌU NCFKXGTUKƒECVKQPFGXQURTQFWKVUFG VTCPUOKUUKQPFŨGPVTGRTKUGFȌVGTOKPGT 13 ȃNŨCXCPEGXQUQDLGEVKHUNGUOQ[GPUȃ OGVVTGGPWXTGNGUDGUQKPUFGHQTOCVKQP GVNGUDGUQKPUFGTGETWVGOGPVUGTCWP CVQWVRQWTNŨQTICPKUCVKQPFCPUXQVTG GPVTGRTKUG 2QWTXQWUCKFGTFCPUXQVTGFȌOCTEJG GVQDVGPKTWPEQPUGKNURȌEKCNKUȌXQVTG %JCODTGTȌIKQPCNGFGOȌVKGTUGVFG NŨCTVKUCPCVRGWVXQWUCEEQORCIPGTCƒP FGTȌCNKUGTWPFKCIPQUVKECXGENCEJCTIȌG FGOKUUKQPFGXQVTGUGEVGWT%GVVGȌVWFG UGTCTȌCNKUȌGGPHQPEVKQPFGXQUDGUQKPU GVRGTOGVFGUGEQPEGPVTGTUWTNGUCZGU SWKUQPVRTKQTKVCKTGUFCPUNGECFTGFG i 7«Oɋɋɋɋɋɋɋɋ [email protected] i 7«Oɋɋɋɋ [email protected] XQVTGRTQLGV.GUKPHQTOCVKQPUTGUVGPV EQPƒFGPVKGNNGUGVEGVCEEQORCIPGOGPV XQWUGUVVQVCNGOGPVQHHGTVRCTNGU EN 2015, « PUBLIMARCHÉS », C’EST : • 1256 entreprises inscrites • 35 000 connexionsDQVXUOHVLWH • 129 donneurs d’ordre inscrits • 16 millions de CA J«Q«U«VHQ • RȧUHVHQOLJQHHQ • 60 millions de CA J«Q«U«VGHSXLV • 100 000 alertesHQYR\«HV DX[HQWUHSULVHV • 50 000 € de CA PR\HQJ«Q«U«V SDUPDUFK«SXEOLF ƒPCPEGWTUFGNŨCEVKQPk%CRUWTNŨGORNQK GVNGUUCXQKTHCKTGFCPUNŨCTVKUCPCVz i Pour la Marne et les Ardennes PLOLH$XELQɋɋɋɋ [email protected] Pour l’Aube et la Haute-Marne &DPLOOH*DUOLQVNLɋɋɋɋ [email protected] Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 I NITIATIVES Prix Goût et Santé Maaf Assurances 2015, ANNÉE DE LA CONSÉCRATION L’arrivée de Gault & Millau au jury de Goût et Santé ainsi que la présence du chef Marc Veyrat lors de la remise des récompenses marquent l’entrée de ce prix, créé il y a 13 ans par Maaf Assurances, dans le cercle restreint des plus prestigieuses récompenses gastronomiques. 14 U ne tradition, c’est une innovation qui a réussi. Voilà ce qu’ont dû se dire les initiateurs du prix Goût et Santé, au soir de cette treizième cérémonie. Car l’arrivée au jury de l’équipe du prestigieux Gault & Millau, et le parrainage d’un des dix plus grands chefs français vivants, n’est pas seulement une consécration pour le prix lui-même, et son concept : démontrer que l’excellence gastronomique est parfaitement compatible avec la recherche d’une alimentation équilibrée. C’est aussi une reconnaissance pour les artisans de bouche, qu’on dit souvent plus attachés aux traditions que férus d’innovation, et qui démontrent ici chaque année leur aptitude à répondre aux besoins de l’époque, sans rien renier de leur héritage. La leçon de Marc Veyrat... Marc Veyrat ne s’y est pas trompé, rappelant en quelques mots ce que son parcours doit à ses débuts, lui le Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 PAR FRANÇOIS BUSSAC Cyril Guilleminot, 1er prix de l’édition 2015 du prix Goût et Santé avec Boudintella, la pâte à tartiner du charcutier, une terrine de boudin noir à la gelée de champagne. Ces artisans démontrent que l’excellence gastronomique est parfaitement compatible avec la recherche d’une alimentation équilibrée. ƒNU FG RC[UCP FG *CWVG-Savoie, et aux liens qu’il a appris à tisser avec la terre et ceux qui la travaillent, agriculteurs et éleveurs de sa région, « qui appellent encore les vaches par leur nom ». Mais aussi à une inventivité qui fait sa renommée et n’hésite pas à bousculer les traditions pour imposer une cuisine saine, légère, respectueuse du produit et directement inspirée des saveurs de ses montagnes. ... est familière aux artisans de bouche Un tel discours ne pouvait qu’aller droit au cœur des professionnels présents, eux qui incarnent à travers la notion de kEKTEWKV EQWTVz NC EJCȑPG FG EQPƒCPEG tissée entre l’artisan, ses producteurs et ses clients. Et, de même, l’appel à l’innovation permanente résonnait à merveille dans cette assemblée, qui s’apprêtait à célébrer quatre artisans innovants dans le domaine essentiel de la santé par l’alimentation. i Les inscriptions à l’édition 2016 sont ouvertes. Pour obtenir votre dossier de candidature : [email protected] Tél. 05 49 34 35 04 / www.maaf.fr 1ER PRIX : CYRIL GUILLEMINOT BOUCHER CHARCUTIER À BRIENNE-LE-CHÂTEAU (10) Boudintella Les chemins de la réussite sont parfois les plus simples. Boudintella est né d’un constat : bien que riche de bienfaits (apports en fer), le boudin est ignoré par les jeunes générations. Alors, pourquoi ne pas en faire une pâte à tartiner ? Relevé d’une pointe de muscade et lié par une gelée sucrée au champagne et à l’agar-agar, capteur de graisse, le rustique boudin devient friandise. Le pari est osé, mais les résultats sont là : étendu sur un toast légèrement grillé ou sur une belle tranche de pain de campagne, il renouvelle l’apéritif ou le casse-croûte, la facilité en plus (pas de préparation, et longue conservation assurée). Dans sa boutique, Cyril Guilleminot assure que le succès est déjà au rendez-vous. Sans compter que la facilité d’utilisation de Boudintella devrait inciter les cuisiniers inventifs à l’incorporer dans leurs recettes... i www.guilleminot-traiteur.com / boudintella.fr 2E PRIX : ÉRIC COPINEAU TRAITEUR CUISINIER À TALLENDE (63) Dôme de saumon sauvage Là, on touche à l’exception, avec cette entrée traiteur où la douceur iodée du saumon se fond dans les saveurs des légumes (artichaut, radis noir, courgettes et aubergines) en brunoise à l’huile de noix. Les apports nutritionnels sont multiples et la recette est vraiment flatteuse à l’œil comme au palais. Le coup de cœur de la rédaction ! PRIX SPÉCIAL DU JURY : ROMAIN LIÈVRE PÂTISSIER À PARIS (75) 15 Le Gentleman 7PFGUUGTVTCEȌSWKOCIPKƒGNGUEȌNȋDTGUCEEQTFU chocolat-fruits, fascinants lorsque les produits sont de qualité. Pas de demi-mesure ici : la mousse est au chocolat Samana, les baies de IQLKGVNCRWNRGFGITGPCFGCHƒTOGPVNGWTU notes exotiques. Le coup de génie vient de la couverture : une poudre de charbon végétal, dont on connaît depuis l’antiquité les vertus digestives, et dont le noir profond donne au « chapeau melon » son allure so british ! 3E PRIX : LUDOVIC CARREL PÂTISSIER CHOCOLATIER À ALBI (81) L’Équilibre 7PGVCTVGNGVVGȃNCHTCODQKUGTGXKUKVȌGGPƒPIGT(TCODQKUGGVVJ[OEKVTQPPȌHQTOGPV une harmonie subtilement rafraîchissante, qu’un aérien biscuit amande vient idéalement soutenir. Un dessert dont on peut abuser, tant ses vertus médicinales sont nombreuses. Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 E N IMAGES DES MAINS EN OR WWW.GUIDE-DOMOTIQUE.COM Le Centre national d’innovation santé, autonomie et métiers (Cnisam, pôle d’innovation artisanat et petites entreprises) s’est associé avec Promotelec pour réaliser WPIWKFGFGNCFQOQVKSWGGPNKIPG Objectif : sensibiliser les particuliers et les professionnels aux DȌPȌƒEGUFGNCFQOQVKSWG i&4 appliquée notamment au maintien à domicile des personnes ȅIȌGUGVQWJCPFKECRȌGUGVCEETQȑVTGNCECRCEKVȌFGU professionnels à présenter une offre complète prenant La cérémonie de remise du Prix Liliane Bettencourt pour l’intelligence de la main GPEQORVGNGUWUCIGUGVNGUDGUQKPU UŨGUVFȌTQWNȌGNGQEVQDTGFGTPKGT FRÉQUENTATION RECORD Le graveur Christian Bessigneul et le gaufreur Laurent Nogues ont reçu le trophée Talents FŨGZEGRVKQPRQWTNGWTVGPVWTGFGNŨ#RQECN[RUGFŨ#PIGTU 0KEQNCU/CTKUEJCGNQTHȋXTGGV(GNKRG4KDQPFGUKIPGT Organisé par Ateliers d’Art QPVȌVȌTȌEQORGPUȌUFWRTKZ&KCNQIWGURQWT1UOQU 16 de France, le 21e Salon FKHHWUGWTFGOQNȌEWNGUQFQTCPVGU'PHKPNGVTQRJȌG Parcours a été décerné à l’Association Ouvrière international du patrimoine FGU%QORCIPQPUFW&GXQKTGVFW6QWTFG(TCPEG culturel a accueilli plus de pour son action exemplaire en faveur de la 25 000 visiteurs au Carrousel du HQTOCVKQPFGULGWPGUCTVKUCPUFŨCTV Louvre (7 % de plus qu’en 2014), RTGWXGFGNCXKVCNKVȌFWUGEVGWT i,'#0,#%37'5$'40+'4 Tailleur de pierre, ébéniste, créateur de technologies numériques… : GZRQUCPVUKUUWUFGRC[U Les Ateliers de la Chapelle. sont venus présenter leur savoirHCKTGFŨGZEGRVKQP CHAMPION DU MONDE Une première pour la France ! À 27 ans, Vincent Vallée, a décroché le titre de « Meilleur artisan chocolatier CWOQPFGzNGQEVQDTGFGTPKGTRGPFCPVNGe Salon FWEJQEQNCVFG2CTKU.GLWT[CUCNWȌNŨKPPQXCVKQP la créativité et l’habileté de celui qui dirige depuis 2011 (Pyrénées-Atlantiques), lui-même Meilleur Ouvrier FG(TCPEGFCPUUCECVȌIQTKG Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 i2*1615š&4 le laboratoire de pâtisserie de Thierry Bamas à Anglet J URI-PRATIQUE RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SAMORYA WILSON Mode d’emploi i Secrétariat de la Commission nationale des EPV Institut Supérieur des Métiers 28/30 rue des Peupliers 3DULV7«Oɋɋɋɋ www.patrimoine-vivant.com Obtenir le label EPV Le label EPV est une marque de reconnaissance de l’État pour distinguer les entreprises françaises détentrices d’un savoir-faire traditionnel ou innovant unique. Il permet CWZJGWTGWZȌNWUFGDȌPȌƒEKGTFGFKXGTUCXCPVCIGUȌEQPQOKSWGUGVƒPCPEKGTU Créé en 2005 (1), le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) sert à distinguer les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence « made in France ». Il est attribué à tout secteur d’activité dès lors que l’entreprise cultive une haute technicité traditionnelle ou innovante de ses produits. Seul le secteur agricole en est exclu. Parmi les entreprises détentrices du label, on trouve RCT GZGORNG WPG EJQEQNCVGTKG EQPƒUG rie, un fabricant de moutarde, ou encore une orfèvrerie, ébénisterie, bonneterie... Le label EPV est décerné pour 5 ans. Il RGTOGV CW DȌPȌƒEKCKTG FŨCEEȌFGT ȃ WPG médiatisation renforcée et de saisir ainsi des opportunités d’affaires nationales et internationales. 2. Une procédure d’attribution sélective Le candidat au label EPV doit démontrer qu’il détient un patrimoine économique URȌEKƒSWGQWRTQWXGTSWŨKNOGVGPWXTG un savoir-faire rare reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de JCWVG VGEJPKEKVȌ QW ȌVCDNKT NŨCPEKGPPGVȌ de son implantation géographique ou de sa notoriété notamment due à l’obtention de distinctions nationales. 17 3. Des avantages économiques et financiers Le label EPV permet à son détenteur de DȌPȌƒEKGT FŨWPG RTȌUGPEG UWT NGU ITCPFU Salons, d’être référencé sur « La Route des EPV » (itinéraires touristiques mettant en valeur les artisans d’excellence et le patrimoine manufacturier français) et d’obtenir le soutien à l’exportation avec Business France (2). Il ouvre également droit à des CXCPVCIGUƒUECWZVGNUSWŨWPGOCLQTCVKQP du crédit d’impôt apprentissage porté à 2 200 € par apprenti et/ou un crédit d’impôt métiers d’art égal à 15 % des salaires et charges sociales des salariés affectés à la création d’ouvrages en petite série. Il permet aussi de se faire accompagner par la Siagi (3)RQWTQDVGPKTFGUCKFGUƒPCP cières au développement. (1) Loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur des petites et moyennes entreprises (article 23). (2) Business France. Favorise le développement international des entreprises implantées en France et leurs exportations : www.businessfrance.fr (3) Siagi. Société de caution mutuelle pour les entreprises créées par les CMA pour faciliter l’accès au crédit des entreprises artisanales : www.siagi.com ©DR 1. Un savoir-faire reconnu en france et à l'étranger Le dossier de candidature peut être téléchargé sur le site www.patrimoinevivant. com et envoyé ensuite à l’Institut Supérieur des Métiers. Le dossier est instruit par la commission nationale des EPV qui recueille le cas échéant l’avis de la CMA. .CFȌEKUKQPƒPCNGGUVUQWOKUGȃNŨCXKUFW ministre de l’Économie et du secrétaire d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’ESS. Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 J URI-PRATIQUE i CESSION D’ENTREPRISE : L’OBLIGATION D’INFORMATION DES SALARIÉS RÉVISÉE Questions/ Réponses Insaisissabilité de sa résidence principale : qu’est-ce qui change ? Plus besoin de faire une déclaration d’insaisissabilité pour protéger sa résidence principale. Désormais, la loi Macron (1) la rend automatiquement inaccessible à vos créanciers professionnels. Voici les nouvelles conditions. .CNQK/CETQPOQFKƒGNGFKURQUKVKH de cession de leur entreprise. La loi Hamon (a)FWLWKNNGV avait prévu l’information des salariés des PME de moins de 250 en cas de cession de leur entreprise. Désormais avec la loi 18 Macron, ne seront concernées que les ventes. C’est-à-dire qu’en sont exclus : les donations, les apports, les échanges… Par ailleurs, auparavant, l’employeur était exonéré de l’information en cas de XGPVGȃWPEQPLQKPVCUEGPFCPVQW descendant ou lorsque l’entreprise HCKUCKVNŨQDLGVFŨWPGRTQEȌFWTG de conciliation, sauvegarde, redressement ou liquidation LWFKEKCKTG.CNQK/CETQPCLQWVG un cas d’exonération : aucune information supplémentaire ne sera nécessaire lorsque les salariés CWTQPVFȌLȃȌVȌKPHQTOȌUFGNCXGPVG dans les 12 mois la précédant, dans le cadre de l’information triennale. En cas de défaut d’information sur la cession de l’entreprise, la loi Hamon prévoyait la nullité de l’acte. Désormais la sanction consistera en une amende civile d’un montant maximal de 2 % du montant de la vente. (a) Loi 2014-856 du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 Qui est concerné par l’insaisissabilité de sa résidence principale ? L’insaisissabilité de la résidence princiRCNG DȌPȌƒEKG ȃ VQWVGU NGU RGTUQPPGU physiques immatriculées au répertoire des métiers, au registre du commerce et des sociétés ou au registre de la batellerie artisanale ainsi qu’aux personnes exerçant une activité professionnelle indépendante : commerçant, artisan, auto-entrepreneur, exploitant agricole, EIRL… L’insaisissabilité ne concerne que les biens dont le professionnel est propriétaire. Que dit la nouvelle réglementation ? Auparavant l’entrepreneur individuel devait faire une déclaration d’insaisissabilité auprès d’un notaire pour protéger sa résidence principale de ses créanciers professionnels. Mais beaucoup d’entrepreneurs omettaient d’accomplir cette procédure en raison de son coût (500 € en moyenne). Avec la nouvelle loi, il n’est plus nécessaire de faire une déclaration. La résidence principale est automatiquement protégée. Elle n’est plus saisissable par les créanciers professionnels. Mais NŨCFOKPKUVTCVKQP ƒUECNG RGWV VQWLQWTU UCKUKT NG DKGP GP ECU FG OCPWXTGU frauduleuses de l’entrepreneur ou en cas d’inobservation grave et répétée de UGUQDNKICVKQPUƒUECNGU5KNCTȌUKFGPEG principale a un usage mixe, c’est-à-dire © VENIMO d’information des salariés en cas si l’activité est exercée à domicile, la partie non utilisée pour un usage professionnel est également de droit insaisissable, sans déclaration préalable et sans qu’un état descriptif de division soit, comme avant, nécessaire. Quel est le champ d’application de l’insaisissabilité ? En cas de divorce ou en cas de décès FGNŨGPVTGRTGPGWT LWUSWŨȃNCNKSWKFCVKQP de la succession) l’insaisissabilité de sa résidence principale subsiste. En cas de vente du bien, le prix obtenu demeure insaisissable si dans l’année qui suit, les sommes sont réemployées à l’achat d’une nouvelle résidence principale. À noter que la résidence secondaire peut aussi être insaisissable, à condition de faire une déclaration auprès du notaire. Attention : les nouvelles règles s’appliquent uniquement aux créances professionnelles nées à partir du 7 août 2015. (1) Art. 206 de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques. RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SAMORYA WILSON Vos droits Peut-on rompre les relations commerciales à sa guise ? Dans les relations entre professionnels, le principe reste la liberté de rompre les contrats mais la rupture doit être annoncée ȃNŨCXCPEGUKPQPGNNGTKUSWGFŨȍVTGSWCNKƒȌGFGkDTWVCNGzGVRCTEQPUȌSWGPVUCPEVKQPPȌGRCTFGUFQOOCIGUKPVȌTȍVUȃRC[GT à la partie lésée. établir une relation stable (5). En fait, les LWIGUȌXCNWGPVNCUKVWCVKQPCWECURCTECU en fonction de certains critères (ancienneté des relations, régularité...). La brutalité dans la rupture est sanctionnée i Les recours dont dispose la victime © BRIAN JACKSONV Rompre une relation d’affaires avec un distributeur, un fournisseur, un prestataire ou un sous-traitant n’est pas sanctionné en tant que telle mais c’est le fait de rompre brutalement, et même partiellement, la relation commerciale établie, sans préavis écrit qui peut être sévèrement puni par le LWIG CTVKENGo+NHCWVUCXQKTSWG le préavis prévu au contrat n’engage pas NG LWIG SWK GP ECU FG NKVKIG TGEJGTEJGTC UK NG RTȌCXKU GUV UWHƒUCPV GV TCKUQPPCDNG en fonction des circonstances de la relation (1) comme l’état de dépendance de la XKEVKOG NGU FKHƒEWNVȌU FŨȌEQWNGOGPV FGU stocks etc. En moyenne, le préavis accepté par les LWIGU GUV FŨWP OQKU RCT CPPȌG FŨCPEKGP neté des relations. Cependant, la rupture sans préavis est admise en cas de force OCLGWTGQWNQTUSWGNŨCWVGWTFGNCTWRVWTG se trouve lui-même en situation de crise (2) ou en cas de manquement aux obligations contractuelles par une partie (3). Nature des relations commerciales 5GNQP NGU LWIGU NGU TGNCVKQPU EQOOGT ciales régies pas les règles de rupture doivent avoir un caractère « suivi, stable et habituel » . Tous types de rapports entre professionnels sont concernés (vente de biens, fourniture de service, sous-traitance), peu importe qu’un contrat ait été formalisé ou non. Les règles concernent aussi bien le distributeur qui souhaite changer de fournisseur que le fournisseur qui souhaite changer de distributeur. Une succession de contrats ponctuels peut également La partie qui s’estime lésée par une rupture brutale des relations commerciales peut opter pour un recours amiable auprès du Médiateur interentreprises. La procédure est gratuite, rapide (deux mois de délai de résolution en moyenne) et VQVCNGOGPV EQPƒFGPVKGNNG 5C UCKUKPG UG fait en remplissant un dossier sur www. economie.gouv.fr/mediation-interentreprises Il reste possible de saisir le tribunal de commerce pour obtenir des dommages-intérêts, calculés en fonction du manque à gagner induit par le non-respect d’un préavis « raisonnable ». 19 Cass. com. : (1) 22 octobre 2013 – n° 12-19.500 ; (2) 12 février 2013 - n° 12-11.709 ; (3) 9 juillet 2013 – n° 1221.001 ; (4) 24 nov 2009, n° 07-19248 ; (5) 23 juin 2015, n° 14-14687 MODIFICATION DU CONGÉ DONNÉ DANS LE CADRE DU BAIL COMMERCIAL Alors que la loi Pinel (a) permettait au bailleur de délivrer congé par lettre recommandée, la loi Macron dispose que les congés doivent intervenir par acte d’huissier. Mais les congés émanant du locataire ou provenant d’un commerçant TGVTCKVȌQWDȌPȌƒEKCPVFŨWPGRGPUKQPFŨKPXCNKFKVȌRGWXGPVȍVTGFQPPȌURCTNGVVTGTGEQOOCPFȌG5ŨCIKUUCPVFGUFGOCPFGU FGTGPQWXGNNGOGPVNCNQK/CETQPFQPPGNCRQUUKDKNKVȌCWRTGPGWTFGPQVKƒGTUCFGOCPFGRCTNGVVTGTGEQOOCPFȌGCNQTU SWGNŨCEVGFŨJWKUUKGTȌVCKVRTȌEȌFGOOGPVQDNKICVQKTG'PƒPKNGZKUVGFKHHȌTGPVUCWVTGUECUQșNCNGVVTGTGEQOOCPFȌGUWHƒV demande de déspécialisation, droit de priorité en cas de reconstruction, exercice du repentir par le bailleur… (a) Loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises. Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 P RATIQUE [ HAUTE-MARNE i JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART 2016 .CRTQEJCKPGȌFKVKQPFGU ,QWTPȌGUFGU/ȌVKGTUFŨ#TVCWTC NKGWNGUGVCXTKNRTQEJCKP 6QWLQWTUȃ.CPITGURWKUSWGPQWU HQPEVKQPPQPUGPEQNNCDQTCVKQP ȌVTQKVGCXGENCXKNNG 2QWTEGNNGUGVEGWZSWKUQWJCKVGPV [RCTVKEKRGTGPVCPVSWŨGZRQUCPV XQWURQWXG\FŨQTUGVFȌLȃXQWU 20 KPUETKTGGPEQPVCEVCPV i Jean-François Polette, animateur économique de la CMA pour le secteur de Langres au ɋɋɋɋRXYLD [email protected]. L’inscription est gratuite. 5ŨKNUŨCIKVFGXQVTGRTGOKȋTG RCTVKEKRCVKQPFGURJQVQU OQPVTCPVXQVTGVTCXCKNXQWUUGTQPV FGOCPFȌGU Métiers d’Art en Champagne-Ardenne Un nouveau programme est lancé ! À l’origine : un partenariat noué entre le Conseil Régional et la Chambre 4ȌIKQPCNGFG/ȌVKGTUGVFGNŨ#TVKUCPCV%GVVGEQPEGTVCVKQPCRGTOKUFGFȌƒPKT une série d’actions et le budget nécessaire à leur réalisation. L GUQDLGEVKHUQPVȌVȌFȌƒPKUCKPUK ■5VTWEVWTGT WPG ƒNKȋTG SWK TG ITQWRG FGU CEVKXKVȌU VTȋU FK XGTUKƒȌGU GV FGU GPVTGRTKUGU NG RNWU UQWXGPV FG RGVKVG VCKNNG FKURGTUȌGU UWTNŨGPUGODNGFWVGTTKVQKTGTȌIKQPCN ■/GVVTGGPRNCEGWPRTQITCOOGFG RTQOQVKQP FGU GPVTGRTKUGU GV FGU VKVTGUCVVGUVCPVFGUUCXQKTHCKTGCTVK UCP FŨCTV OCȑVTG CTVKUCP FŨCTV 'PVTG RTKUG FW RCVTKOQKPG XKXCPV /GKNNGWT QWXTKGTFG(TCPEG ■&ȌXGNQRRGT NG UGEVGWT FGU OȌVKGTU FŨCTV De ces objectifs découlent une série d’actions concrètes à mettre en œuvre : ■1TICPKUGTNCRTȌUGPEGGVCEEQORC IPGT NGU GPVTGRTKUGU UWT FGU ȌXȌPG OGPVUPCVKQPCWZ ,'/#QWKPVGTPCVKQ PCWZ ■'PEQWTCIGT NGU RTQLGVU FGU GPVTG RTKUGU NGU HQTOCVKQPU CWZ VGEJPKSWGU RTQHGUUKQPPGNNGUOCKUCWUUKȃNCEQO OWPKECVKQPGVCWFȌXGNQRRGOGPVEQO OGTEKCN ■#UUWTGT FGU TGPEQPVTGU CXGE NGU RTGUETKRVGWTU FGUKIPGTU CTEJKVGEVGU FŨKPVȌTKGWTŲ ■1TICPKUGT FGU XKUKVGU FŨGPVTGRTKUGU UŨKPUETKXCPV FCPU FGU EKTEWKVU VQWTKU VKSWGU ■'PEQWTCIGTGVHCEKNKVGTNCTȌRQPUGȃNC EQOOCPFGRWDNKSWG ■#UUWTGTWPGRTQOQVKQPPCVKQPCNGTȌ IKQPCNGGVNQECNGFGUGPVTGRTKUGU &GWZCPKOCVGWTUȌEQPQOKSWGUQPVȌVȌ FȌUKIPȌURQWTRTGPFTGEGVVGCEVKQPGP EJCTIG FQPV / ,GCP(TCPȊQKU2QNGVVG Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 RQWT NGU FȌRCTVGOGPVU FG NC *CWVG /CTPGGVFGNŨ#WDG &CPUWPRTGOKGTVGORUKNUXQPVFGXQKT UŨCVVCEJGTȃKFGPVKƒGTRNWURTȌEKUȌOGPV NGUGPVTGRTKUGUGZGTȊCPVWPGCEVKXKVȌȃ ECTCEVȋTG CTVKUVKSWG %GNC PG RGWV UG HCKTG SWŨGP XQWU KPVGTTQIGCPV FKTGEVG OGPV 'P GHHGV DGCWEQWR FG OȌVKGTU CTVKUCPCWZ UQPV EQPEGTPȌU EQOOG RCT GZGORNG NC VCKNNG FG RKGTTG SWK TG NȋXGFGUOȌVKGTUFŨCTVNQTUSWGNŨQPRTQ FWKVFGUȌNȌOGPVUFȌEQTCVKHUOCKURCU FCPUNGUCWVTGUECU 7P EQWTV SWGUVKQPPCKTG FŨGPSWȍVG XQWUUGTCCFTGUUȌFCPUNGURTQEJCKPGU UGOCKPGU /GTEKFGPQWUNGTGVQWTPGTUKXQVTGCE VKXKVȌ TGNȋXG FG NŨCTVKUCPCV FŨCTV GV SWG XQWU UQWJCKVG\ DȌPȌHKEKGT FGU QRRQT VWPKVȌU SWK RQWTTQPV XQWU ȍVTG RTQRQ UȌGU HAUTE-MARNE Assistant(e) de Dirigeant(e) d’Entreprise Artisanale Renforcer vos compétences pour assister le chef d’entreprise grâce à votre CMA de la Haute-Marne en participant à la formation diplômante. D KRNȖOG PȌEGUUCKTG RQWT UGEQPFGT CEVKXGOGPV NG EJGH FŨGPVTGRTKUG FCPU NC IGUVKQP CFOKPKUVTCVKXG NC EQORVCDKNKVȌGVFCPUNGFQOCKPGEQOOGT EKCNЏ'NNGUŨCFTGUUGȃVQWVGUNGURGTUQPPGU SWKCUUKUVGPVWPFKTKIGCPVFCPUNCIGUVKQP FGNŨGPVTGRTKUG ■EQPLQKPV QW CUUQEKȌ FŨWP EJGH FŨGPVTG RTKUGCTVKUCPCNG ■UCNCTKȌ ■EQNNCDQTCVGWTPQPUCNCTKȌ ■GVCWZRGTUQPPGUFȌUKTGWUGUFGRTȌRC TGTNCETȌCVKQPFGNGWTGPVTGRTKUGQWNCTG RTKUGFŨWPGGPVTGRTKUG GVRGTOGVVTCFG ■OCȑVTKUGT NGU QWVKNU EQORVCDNGU GV OGVVTGGPRNCEGFGUTGRȋTGUFGIGUVKQP ■OKGWZQTICPKUGTNGHQPEVKQPPGOGPVCF OKPKUVTCVKHFGNŨGPVTGRTKUG RNWU GHƒECEGOGPV CW FȌXG NQRRGOGPVEQOOGTEKCNFGNŨGPVTGRTKUG ■EQOOWPKSWGT FCPU NC XKG RTQHGUUKQP PGNNG 0ŨCVVGPFG\ RNWU VTCPUHQTOG\ XQVTG GZ RȌTKGPEGFGVGTTCKPGPFKRNȖOG%GVVGGZ RȌTKGPEG GUV WPG TKEJGUUG XQWU RQWXG\ NC XCNQTKUGT RCT WP FKRNȖOG FG PKXGCW +8 PKXGCW$CESWKUŨCFTGUUGGPRTKQTKVȌCWZ EQNNCDQTCVGWTU SWK QPV WPG GZRȌTKGPEG RTQHGUUKQPPGNNG GV RCU HQTEȌOGPV FG FK RNȖOG %GVVG HQTOCVKQP XQWU CRRQTVGTC RNWU FŨCWVQPQOKG FCPU XQVTG VTCXCKN GNNG COȌNKQTGTC XQU EQPPCKUUCPEGU FȌXGNQR RGTCXQUTGURQPUCDKNKVȌUXQWURGTOGVVTC ■RCTVKEKRGT FG ICIPGT FW VGORUŲ 'NNG FȌDWVGTC GP CXTKN GV RTȌRCTGTC ȃ OQFWNGU UWT FGWZCPUȃTCKUQPFŨWPLQWTRCTUGOCKPG Module 1 : ■ 6GEJPKSWGU EQOOGTEKCNGU GV UVTCVȌIKG FGEQOOWPKECVKQP J Module 2 : ■5GETȌVCTKCVGVDWTGCWVKSWG J Module 3 : ■)GUVKQP FG NŨGPVTGRTKUG CTVKUCPCNG J ■ Module 4 : %QOOWPKECVKQP GV TGNCVKQPU JWOCKPGU J i Informations et renseignements, DXɋɋɋɋRXSDUPDLO [email protected] Toutes vos formations en un coup d’œil ! Les places sont limitées… Pensez à réserver à l’avance ! (Programme détaillé des formations dans le catalogue ci-joint.) GESTION DU PERSONNEL/ DÉVELOPPEMENT PERSONNEL /GPGTNGUGPVTGVKGPU RTQHGUUKQPPGNUGVIȌTGTNG EQORVGHQTOCVKQPFGUGU UCNCTKȌU L OCTU DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL 'PTGIKUVTG\XQWUOȍOG XQUQRȌTCVKQPUEQORVCDNGU EQWTCPVGUUWTKPHQTOCVKSWG *[IKȋPGCNKOGPVCKTG L HȌXTKGT .ŨȌVKSWGVVCIG L OCTU L HȌXTKGT TAXI 4ȌWUUKTWPUCNQP L HȌXTKGT 2TȌRCTCVKQPȃNC%CRCEKVȌFG VCZK %TȌGTUCEJCTVTGITCRJKSWG 0QWXGCW L OCTU (QTOCVKQPEQPVKPWGQDNKICVQKTG 6TCXCKNNGTȃNŨGZRQTV L OCTU FORMATIONS DIPLÔMANTES 5CXQKTICIPGTRNWUFŨCRRGN FŨQHHTGU0QWXGCW L CXTKN LJ GPVTGRTKUG CXTKN BUREAUTIQUE - INFORMATIQUE - INTERNET %TȌGTGVTȌHȌTGPEGTXQVTGUKVG XKVTKPGUWTKPVGTPGV 2CTEQWTUDCUKSWGDWTGCWVKSWG +PVGTPGV #&'# J 78GVFW HȌXTKGTCWOCTU78 FWCWOCK L OCK J &ȌDWVCXTKN FORMATIONS TECHNIQUES FLEURISTE 2TKPVGORU0QWXGCW L HȌXTKGT (ȍVGFGUOȋTGU L CXTKN $KLQWZHNQTCWZ0QWXGCW L LWKP L HȌXTKGTOCTU FORMATIONS TECHNIQUES COIFFURE OCTU CXTKNOCK GVLWKP 4GNQQMKPI L L LCPXKGT %JCWOQPV 5VCIGEQWNGWTEQPVQWTKPI L OCTU%JCWOQPV OCTU5V&K\GT %JKIPQPHNGWTUPCVWTGNNGU L CXTKN%JCWOQPV OCK5V&K\KGT COMPTABILITÉ - GESTION #RRTGPFTGȃECNEWNGTUGURTKZ FGTGXKGPV OCTU CXTKN OCK RÉGLEMENTATION &KCIPQUVKEGVOKUGGPWXTG FŨWPGUVTCVȌIKGEQOOGTEKCNG FWTCDNG0QWXGCW 1RVKOKUGTNŨCOȌPCIGOGPVFG XQVTGRQKPVFGXGPVG L L HȌXTKGT 21 Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 R EPÈRES [ CONJONCTURE 70,8 % 22 des 2,3 millions d’entreprises créées en 2012 dans l’Union européenne n’employaient aucun salarié. À l’occasion de la Semaine européenne des PME, du 16 au 22 novembre 2015, Eurostat, l’office statistique de l’UE, a publié des données sur les entreprises ventilées par classes de taille d’emploi. Les microentreprises et les PME sont considérées comme un moteur de l’économie de l’UE. Sur les 22,3 millions que comptait en 2012 l’économie marchande nonfinancière, 92,7 % étaient des micro-entreprises (de 0 à 9 personnes occupées) et 7,1 % des PME (de 10 à 249 personnes occupées), représentant respectivement 29,2 % et 38 % de l’emploi. Avec 308 000 entreprises créées, la France était l’État membre de l’UE ayant enregistré le plus grand nombre de créations d’entreprises en 2012. Source : Eurostat – communiqué de presse n° 201, 17/11/2015. 74 C’est le pourcentage de jeunes salariés du BTP heureux dans leur travail selon l’étude de la Fondation BTP Plus, qui fait le point sur tous les aspects de la vie des 16-21 ans, apprentis, ouvriers et employés, techniciens, agents de maîtrise. 88 % des interrogés ont une bonne image de leur métier. 54 % pensent qu’ils l’exerceront plus de cinq ans, 40 % plus de quinze ans. Pour 78 %, travailler dans le BTP relève d’un choix personnel. Les difficultés financières partagées par le plus de répondants concernent l’achat d’un logement (93 %). Neuf jeunes salariés sur dix estiment avoir un bon état de santé général. Source : étude Ipsos pour Fondation BTP Plus et PRO BTP. pessimistes mais... Selon le baromètre des TPE Ifop-Fiducial, les patrons de TPE demeurent pessimistes à 79 % (+8 points) sur le climat général des affaires en France, à 53 % concernant leur propre activité (+4 points). Signe positif néanmoins, mVHXOHV} GHV 73( MXJHQW OHXU VLWXDWLRQ ͤQDQFLªUH SU«RFFXSDQWH VRLW OH niveau le plus bas depuis la crise des subprimes. La situation de la trésorerie des TPE s’est aussi sensiblement améliorée. Depuis trois ans que cet indicateur est suivi, jamais le nombre d’entreprises dans le rouge n’avait été aussi faible (17 %). Et le nombre d’entreprises en position excédentaire (32 %) n’a été aussi élevé qu’en avril 2013 et en novembre 2012. Bien qu’encore très faibles par rapSRUW¢ODSU«F«GHQWHG«FHQQLHOHVGHPDQGHVGHͤQDQFHPHQWG̵LQYHVWLVVHPHQWV ont émané de presque une entreprise sur cinq au 3e trimestre 2015 : le meilleur score depuis deux ans et demi. Source : baromètre des TPE Ifop et Fiducial, 4e trimestre 2015, n° 60. Enquête réalisé par téléphone du 12 au 26 octobre 2015 auprès d’un échantillon représentatif de 1 002 dirigeants d'entreprise de 0 à 19 salariés. POIDS DU COMMERCE PLUS DE LOGEMENTS D’après les statistiques du ministère du Développement durable, de juillet à septembre 2015, le nombre de logements autorisés à la construction augmente de 4,3 % par rapport aux trois mois précédents (+1,8 % pour les logements individuels, +6,1 % pour les logements collectifs). l'intérim EN forte HAUSSE Avec une progression de 9,6 %, la croissance de l'emploi intérimaire en France atteint son plus haut niveau depuis le 2e trimestre 2011 selon le baromètre mensuel Prism'emploi. Tous les secteurs sont orientés à la hausse y compris le BTP (+4,9%) qui sort d'une baisse continue depuis plus de 4 ans. Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 i La DGE publie les derniers chiffres clés du commerce (commerce et réparation d’automobiles et de motocycles, commerce de gros, commerce de détail) : en 2014, ce secteur comptait 782 201 entreprises et employait 3 439 000 personnes en 2013 pour un CA de 1 412,1 Mds d'€. SANTÉ DES PME Selon le dernier bulletin de la Banque de France, l’activité des PME peine à se redresser. Toutefois, le besoin en fonds de roulement s’accroît de 3,2 % et le taux de marge se redresse à 21,6 %. L’investissement se stabilise. La structure financière des PME, dont les capitaux propres constituent le premier poste de financement, reste stable. F ORUM [ FINANCEMENT DES ENTREPRISES Relations entre les banques et les TPE/PME : du mieux ! En juin 2014, la Fédération bancaire française a proposé cinq mesures pour améliorer les relations entre les banques et les 62'2/'.Ũ1DUGTXCVQKTGFWƒPCPEGOGPVFGUGPVTGRTKUGUXKGPVFGTGPFTGUQPTCRRQTVFŨȌXCNWCVKQP8GTFKEVNGUCOȌNKQTCVKQPU sont là, mais des marges de progrès existent encore sur certains points. L e TCRRQTV FG NŨ1DUGTXCVQKTG FW ƒPCPEGOGPV FGU GPVTG prises sur lŨCOȌNKQTCVKQPFGUTGNCVKQPUGPVTGNGUDCPSWGU GVNGU62'2/'CȌVȌTGOKUȃ/KEJGN5CRKPGV'OOCPWGN /CETQP NG PQXGODTG FGTPKGT. IN ȌXCNWG NC OKUG GP œuvre FGU EKPS OGUWTGU RTKUGU NŨCP FGTPKGT RCT NC (ȌFȌTCVKQP DCP ECKTGHTCPȊCKUG (FBF) : 1 ́ répondre rapidement à toute demande GHͤQDQFHPHQW FOLHQW73(30(UQWULQWTUQWXTȌUȃRCTVKTFWOQOGPVQș NGFQUUKGTGUVEQORNGV ́ donnerV\VW«PDWLTXHPHQWXQHH[SOLFDWLRQRUDOHHQFDV GH UHIXV G̵DFFRUGHU XQ FU«GLW RCT NŨKPVGTNQEWVGWT JCDKVWGN RTȌXQKTNCRQUUKDKNKVȌFŨWPGPVTGVKGPCXGEWPTGURQPUCDNGFGNC DCPSWG UKNGENKGPVNGFGOCPFG ́LQGLTXHUOHVUHFRXUVH[LVWDQWV FCPUNGUNGVVTGUFGTGHWU FGETȌFKVGVPQVCOOGPVNŨGZKUVGPEGFGNC/ȌFKCVKQPFWETȌFKV CWZGPVTGRTKUGU ́ G«YHORSSHUXQHPHLOOHXUHLQIRUPDWLRQUWTNGƒPCPEGOGPV FGNCVTȌUQTGTKGGVFWEQWTVVGTOG ́ IDYRULVHU XQH SOXV JUDQGH VWDELOLW« FGU EQPUGKNNGTU 62' FCPUNGWTUHQPEVKQPU Piste de progrès 5WTEGVVGDCUGGVCRTȋUCXQKTCWFKVKQPPȌNGURTKPEKRCWZȌVC DNKUUGOGPVUDCPECKTGUCKPUKSWGNGUQTICPKUCVKQPURTQHGUUKQP CRÉER, ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR LE MONDE DES Avenir Énergie Gestion Progrès RSE DANS LES MÉTIERS rtisans 1RYHPEUHG«FHPEUHȏȜ Artisanat Responsable Concret Éco Citoyen Local Solutions Agilité Défis Pour saisir la Médiation du crédit aux entreprises : www.economie. gouv.fr/mediateurcredit Pour télécharger le mini-guide m/HȴQDQFHPHQWFRXUWWHUPH des TPE » (janvier 2015) : sur www.lesclesdelabanque.fr Abonnez-vous au Monde des artisans $WNNGVKPȃTGPXQ[GTCXGEXQVTGTȋINGOGPVȃ#6%5GTXKEGCDQPPGOGPVUTWG&WRQPVFGU.QIGUǡ/GV\ (CZǡšššš CWVCTKHRTȌHȌTGPVKGNFGǡGWTQU CWNKGWFGGWTQU Prénom ....................................................................................... Nom ...................................................................................................................... Circuits Labels courts Profession ................................................................................................................................................................................................................. L'artisanat éco-responsable PAGE 29 Délais de paiement : de nouvelles règles P. 35 Nombre de salariés ..................................................... Adresse .......................................................................................................... .................................................................................................................................................................................................................................................. Téléphone .............................................................................. Fax ........................................................................................................................ E-mail .............................................................................................................................................................................................................................. INNOVER VIE D'ARTISANS Le développement durable dans la peau P. 44 Modes de consommation : la réparation, marché d'avenir P. 22 ✁ Bimestriel n°109 i 23 Oui, je m’abonne au Monde des artisans pour deux ans (12 numéros) Emploi Innovations Éthique PGNNGUNŨ1DUGTXCVQKTGFWƒPCPEGOGPVFGUGPVTGRTKUGUEQPENWV ȃ « une amélioration du dialogue entre les banques et les TPEPME »GPRQKPVCPVFGURKUVGUFGRTQITȋU +N LWIG CKPUK PȌEGUUCKTG SWG NGU DCPSWGU RQWTUWKXGPV NGWTU GHHQTVU RQWT TȌRQPFTG ȃ VQWVGU NGU FGOCPFGU GP OQKPU FG LQWTU CEVWGNNGOGPVNGVCWZGUVFG90 %FGTȌRQPUGUUQWU 15 jours GV UQWJCKVCDNG FG RQWTUWKXTG NGU GHHQTVU GP HCXGWT FŨWPGRNWUITCPFGUVCDKNKVȌFGUEJCTIȌUFGENKGPVȋNG62'.GU EJGHUFŨGPVTGRTKUGPGUGODNGPVRCTCKNNGWTURCUKPHQTOȌUFGNC RQUUKDKNKVȌFGUŨGPVTGVGPKTCXGEWPTGURQPUCDNGFGNCDCPSWG NQTU FGU GPVTGVKGPU QTCWZ FG TGHWU FG ETȌFKV +N CRRCTCȑV GP QWVTG KPFKURGPUCDNG SWG NGU DCPSWGU KPHQTOGPV U[UVȌOCVK SWGOGPV NGU GPVTGRTGPGWTU GP ECU FG TGHWU FG ETȌFKV Ť RCT ȌETKVQWQTCNGOGPVŤFGNCRQUUKDKNKVȌFGTGEQWTKTȃNC/ȌFKC VKQPFWETȌFKVCWZGPVTGRTKUGU 3UL[GHYHQWHDXQXP«UR2IIUHYDODEOHMXVTX̵DX7DULIG̵DERQQHPHQWDQ)UDQFHHXURV(QDSSOLFDWLRQGHODORLQrGXMXLQ YRXVGLVSRVH]G̵XQGURLWG̵DFFªVHWGHUHFWLILFDWLRQDX[LQIRUPDWLRQVYRXVFRQFHUQDQWUHSURGXLWHVFLGHVVXV/0$YRXVSU«FLVHTX̵HOOHVVRQWQ«FHVVDLUHV DXERQWUDLWHPHQWGHYRWUHDERQQHPHQW Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 R ÉPERTOIRE DES MÉTIERS [ HAUTE-MARNE Inscriptions 24 JOCHIM ANDRE, /WNVKUGTXKEGPGVVQ[CIG5V&K\KGT AU PETIT PROFIT NEVEU MAGALI, 4GVQWEJGUEQWVWTG9CUU[ LA CH’TITE FRITE, 4GUVCWTCVKQPTCRKFG%JCNKPFTG[ COLAS DISTRIBUTION AUTOMOBILES, 4ȌRCTCVKQPXȌJKEWNGUCWVQOQDKNGU %JCWOQPV BRENE CHRISTIAN, 2QNKUUCIG(QTEG[ BENCHAREF YAMINA, 5GTXKEGUFGFȌOȌPCIGOGPV5V&K\KGT ROULIN BENJAMIN, /GPWKUGTKG.GWEJG[ CRETON SOPHIE, DZOCKNNGWUGUWTOȌVCWZ8CNUFGU6KNNGU MARIVET DIDIER, (CDTKECVKQPFGEQWVGNNGTKG0QIGPV BRUCHARD JEAN-PIERRE, 4ȌRCTCVKQPFŨCTVKENGUFŨJQTNQIGTKG GVFGDKLQWVGTKG%JCWOQPV VALLS-GABAUD BRUNO, 4GNKWTG+UGP$CUUKIP[ MARTINS-CASTRO EMERIC, 4ȌRCTCVKQP FŨQTFKPCVGWTUGVFGRȌTKRJȌTKSWGU 5V6JKGDCWNV NIESS MEGGANE, RNCVUȃGORQTVGT 'ENCTQP$TCWEQWTV5VG.KXKGTG MUNIER CHRISTELLE, 2NCVUȃGORQTVGT0QIGPV SAS MI SOL DO, 2NCVU ȃGORQTVGT5V&K\KGT TRANSPORT FUNÉRAIRE CHAMPENOIS, /CTDTGTKG$KGUNGU ADC, &ȌRCPPCIGHNGZKDNGJ[FTCWNKSWG GPVTGVKGPUWTUKVG%JCNKPFTG[ LECLERC BRUNO, 2NQODGTKG%JCOQWKNNG[ MARYNO, 4GUVCWTCVKQPTCRKFG ȃGORQTVGTRK\\GTKC5V&K\KGT FERREIRA-GONZALEZ SUZANNE, cessations FAURE MÉLANIE, 6QKNGVVCIG#PPGXKNNGNCRTCKTKG BEURIER DAVID, %CTTQUUGTKGRGKPVWTG CWVQOQDKNG%JCNKPFTG[ MOREIRA JOSÉ, 2NȅVTGTKG8CNFG/GWUG OZFIRAT FATIH, 4GUVCWTCVKQPTCRKFG5V&K\KGT BEILLARD THOMAS, 4ȌRCTCVKQP GVOCKPVGPCPEGPCXCNG2QKUUQPU NEMMA HASSANE, 4ȌRCTCVKQPFŨCRRCTGKNU ȌNGEVTQOȌPCIGTU%JCNKPFTG[ BOUCKAERT PHILIPPE, /CȊQPPGTKGRC[UCIȋTG'ENCTQP $TCWEQWTV5VG.KXKGTG MICHEL STÉPHANE, 4ȌRCTCVKQP FGOQVQEWNVGWTU(QWNCKP KREIT CHARLES, 8CPPGTKG%WTGN DIDIER FRANÇOISE, (NGWTKUVG(C[N$KNNQV OREFICE PATRICE, (CDTKECVKQPFGRNCVUEWKUKPȌU(QWNCKP JACOPIN CHRISTOPHE, DZGEVTKEKVȌDȅVKOGPV/QPVKGTGP> MOISSON PASCAL, 2GKPVWTGRNȅVTGTKG*CWVG#OCPEG ATELIERS MÉCANIQUES DES CHANOUX AMC, /ȌECPKSWGIȌPȌTCNG8KNNKGTUNG5GE BATI 2C, 6TCXCWZFGOCȊQPPGTKG IȌPȌTCNG$QNQIPG (CDTKECVKQPGVTȌRCTCVKQPFŨCTVKENGU FGOCTQSWKPGTKG4QWXTQ[UWT/CTPG ALTIERI ÉMILIE, %QKHHWTGȃFQOKEKNG%JCWOQPV PETITOT MARYLINE, 'PECFTGOGPVUWTOGUWTG%QPFGU ODOT NICOLAS, 6GTTCUUGOGPVU%JCWOQPV CHAUDOUET NICOLAS, 2NȅVTGTKG8KXG[ BATUR HALIS, 4GUVCWTCVKQPTCRKFG/QPVKGTGP> FIX CHAUMONT, %CTTQUUGTKGGV TȌRCTCVKQPCWVQOQDKNGU%JCWOQPV MASSON FLEURS, %QOOGTEGFGFȌVCKN FGHNGWTU,QKPXKNNG ISAREV, 2NCVUȃGORQTVGT.CPITGU LARDIN M, /WNVKUGTXKEG4QEJGU$GVVCKPEQWTV TIMMERMAN DOMINIQUE, /GPWKUGTKGDQKUCOȌPCIGOGPV /WUUG[UWT/CTPG HAUTY RUDY, &ȌOCPVȋNGOGPV FŨȌRCXGUTȌEWRȌTCVKQPFGOCVKȋTGU OȌVCNNKSWGU1WFKPEQWTV PINTO CASSANDRA, %QKHHGWUGȃFQOKEKNG/QGUNCKPU LE COQ DORE, 4ȖVKUUGTKG5V&K\KGT JARZEMSKI DAVID, 2JQVQXKFȌQRCTFTQPG#VVCPEQWTV RUNDSTADLER JEAN-FRANÇOIS, 2GVKVUVTCXCWZFKXGTU*WOGU ,QTSWGPC[ THOUVENOT SÉBASTIEN, 4ȌRCTCVKQPCWVQOQDKNG%JCWOQPV SYLVESTRE XAVIER, 6TCXCWZFGEJCTRGPVG %QNQODG[NGU&GWZDZINKUGU GONZALES THIERRY, /GPWKUGTKGDQKU8CWZUQWU#WDKIP[ MATHEY SERGE, 2GVKVUVTCXCWZ FGVGTTCUUGOGPV.CHCWEJG FAUVET KEVIN, %QPUVTWEVKQPGV BOCQUENET CHRISTIAN, (NGWTKUVG.CPITGU AU BOUQUET DE BOE, (NGWTKUVG%JCWOQPV ALARTEL, +PUVCNNCVKQPȌNGEVTKSWG.CPITGU PROFAÇADES, 6TCXCWZFGRGKPVWTG5V&K\KGT BELLOUARD LUDOVIC, 6TCXCWZFG RGKPVWTGRNȅVTGTKG(TGEQWTV SPRINGER CATHERINE, $QWNCPIGTKG5V&K\KGT GODIN ELISABETH, 2K\\CUȃGORQTVGT%NGHOQPV RASPES JEAN, %QPUVTWEVKQPFG OCKUQPU#PFGNQV$NCPEJGXKNNG CRÉATIONS MONDIAL PORTRAIT, 2JQVQITCRJKG5V&K\KGT RIBEIRO ALCIDE, %CTTQUUGTKGRGKPVWTG CWVQOQDKNG/CPFTGUNC%QVG BENEDINE MOKHTAR, 2TȌRCTCVKQPFG MGDCDUGVFGUCPFYKEJGU(TQPENGU BOUAZZA SOFIANE, 4GUVCWTCVKQPTCRKFG5V&K\KGT MARBRERIE DOMINIQUE DI TULLIO, /CTDTGTKGHWPȌTCKTG,QKPXKNNG KLIPPENSPIES MORGAN, 6TCXCWZFGOCȊQPPGTKG/CPQKU ARNOULT ANGELINA, 'UVJȌVKSWGȃFQOKEKNG.CPITGU DAWO JEAN-CHARLES, DZDȌPKUVGTKG HCDTKECVKQPFGOGWDNGU &QWNCKPEQWTV5CWEQWTV Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 De septembre à décembre 2015 MARIN LAURENT, 6TCPURQTVUCPKVCKTG0QIGPV COLLOMBET AMELYNE, 2NCVUEWKUKPȌUȃGORQTVGT%JCWOQPV BONNAMY ORNELLA, %TȌCVKQPFGFȌEQTCVKQP+UQOGU LAMONTRE SYLVIE, (CDTKECVKQP FŨQDLGVUFȌEQTCVKHU$QNQIPG COTTE GAËL, /CȊQPPGTKGIȌPȌTCNG %JCOCTCPFGU%JQKIPGU MINOT CATHERINE, 2JQVQITCRJKG%JCTOGU ANTALYA KEBAB, 4GUVCWTCVKQPTCRKFG$TKEQP DELTA 52, +PUVCNNCVKQPȌNGEVTKSWG5V&K\KGT KLISING ELEC, DZNGEVTKEKVȌIȌPȌTCNG*WODGEQWTV SARL COLOR & SENS, %QKHHWTGGPUCNQP%JCWOQPV MONSKI ISABELLE, (NGWTKUVGCODWNCPV4KCWEQWTV DUREY ALAIN, 2JQVQITCRJKG5W\CPPGEQWTV GHALLAL SLIM, /CKPVGPCPEGGV TȌRCTCVKQPKPHQTOCVKSWG5V&K\KGT LOPEZ AURÉLIEN, 2GKPVWTGRNȅVTGTKG%JCWOQPV SYLVESTRE ANAEL, %JCTRGPVGDQKU$TGVJGPC[ SIMON KARINE, 4GUVCWTCVKQPTCRKFG(TQPENGU GARCIA AMOROS HENRI, /GPWKUGTKG (C[N$KNNQV RENARD JEAN-MICHEL, /GPWKUGTKG4QNCORQPV PALIN GERARD, &ȌECRCIGGVPGVVQ[CIGUWTVQWVGU OCVKȋTGU%JCWOQPV GERVASONI ROGER, (CDTKECVKQPFGOCEJKPGUFGUVKPȌGU ȃNCDQWNCPIGTKG#TEGP$CTTQKU SAS KATIA COFRADE, 5CNQPFGEQKHHWTG5V&K\KGT ARESCAL, /GPWKUGTKG1TOCPEG[ VINCENT CÉDRIC, #ȌTQITCRJKG%JCNKPFTG[ L’HOTE GUY, +PUVCNNCVKQPȌNGEVTKSWG$QNQIPG LABEL CONSTRUCTION ENVIRONNEMENT, 4ȌRCTCVKQPFŨGPIKPUFGVTCXCWZ GZVȌTKGWTU8+NNKGTUNG5GE COFRADE SYLVAIN, %QKHHWTGOKZVG GPUCNQP5V&K\KGT CHEVAUCHEY ANDRE, 5GTTWTGTKG HGTTQPPGTKG%GHHQPFU VOINCHET GILLES, %QPVTȖNGVGEJPKSWG CWVQOQDKNG.CPITGU TRAVAUX PUBLICS EST, 6GTTCUUGOGPVU VTCXCWZRWDNKEU&QPLGWZ ÉTABLISSEMENTS MILLERIN, 4ȌRCTCVKQP FŨCRRCTGKNUȌNGEVTQOȌPCIGTU %JCNKPFTG[ GILLES LOIC, 0GVVQ[CIGFGXȌJKEWNGU 4CEJGEQWTVUWT/CTPG HAHN PATRICK, 0GVVQ[CIGCRTȋU VTCXCWZ%JCWOQPV DAUSSY ISABELLE, 8CPPGTKGURCTVGTKG.CXGTPQ[, SARL DIDIER /GPWKUGTKGDQKU#RTG[ SYLVESTRE CHAUNA, 4GUVCWTCVKQP TCRKFG'ENCTQP$TCWEQWTV5VG.KXKGTG MARANGE GILLES, 6CZK%JCVQPTWRV5QOOGTOQPV BOULE CELINE, %QWVWTG&QWNGXCPVNG %JCVGCW MARTINEZ FERNANDEZ MIGUEL, 6TCXCWZFGRGKPVWTG+UQOGU GERDELAT XAVIER, %QTFQPPGTKG56&K\KGT RAISIN GERARD, +PUVCNNCVKQPFGOCVȌTKGNURQWT NGVTCKVGOGPVFGNŨGCW(C[N$KNNQV TAMION YVES, $QWNCPIGTKGRȅVKUUGTKG5V&K\KGT VALLEJO NAVARRO STÉPHANIE, 'PVTGVKGPOȌPCIGTFWNQIGOGPV TGRCUUCIG5V&K\KGT GRANDJEAN GILLES, %QPUVTWEVKQPFGOCKUQPU0QIGPV CULTOT CLAUDE, (CDTKECVKQPFG OQDKNKGTGPTQVKPQUKGT(C[N$KNNQV GUFFROY JEAN-PIERRE, %JCWHHCIKUVG%JCWOQPV LIMA CARLOS, 4ȌEWRȌTCVGWTHGTGVOȌVCWZ/CPQKU CARROSSERIE KLEIN ET FILS, %CTTQUUGTKGRGKPVWTG5V&K\KGT KLISING ENZO, DZNGEVTKEKVȌIȌPȌTCNG *WODGEQWTV XAV’ELEC, DZNGEVTKEKVȌIȌPȌTCNG/QPVKGTGP> ANTOINET SYLVIE, (CDTKECVKQPFG DCPFGCWZGPNCKPG%JCWOQPV POCHON VERUSKA, 2ȅVKUUGTKG.CPITGU GPVTGVKGPFGRQTVCKNUOȌVCNNKSWGU 4QEJGUUWT/CTPG EXCEPTION GARDEN, /CȊQPPGTKGRC[UCIȋTG.CPITGU PIOT DOMINIQUE, 2JQVQITCRJG%JCWOQPV WICHLACZ OCEANE, %TȌCVKQPFŨCTVKENGU GPVKUUWURQWTGPHCPVU4KCWEQWTV DORMONT DAVID, 2NQODGTKG$NWOGTC[ VIT’NET, 4ȌCNKUCVKQPFGVCEJGU FWSWQVKFKGPCWDȌPȌƒEGFGU RCTVKEWNKGTU5V$TQKPIVNGDQKU MG SERVICE, 2TGUVCVKQPUFGUGTXKEGU DVR.W\[UWT/CTPG LOG ELEC MAINTENANCE, GPVTGVKGPGVOCKPVGPCPEGFG U[UVȋOGUFŨCNCTOG5V&K\KGT BOUCHERIE DE LA NOUE, $QWEJGTKG5V&K\KGT KAPUNDJU MASUDI, DZNGEVTKEKGPFŨȌSWKRGOGPVFQOGUVKSWG GVVGTVKCKTG%JCWOQPV DOIMO TINO, 5GTXKEGUȃNCRGTUQPPG%JCWOQPV OH’ SARA FOL, 2NCVUȃGORQTVGT9CUU[ ADK SERVICE, 2NCVUȃGORQTVGT*CNNKIPKEQWTV ANTOINET SYLVIE, (CDTKECVKQP FGDCPFGCWZGPNCKPG%JCWOQPV EL MAKRINI MOHAMED, +PUVCNNCVKQPȌNGEVTKSWG%JCNKPFTG[ PITOIS BRIGITTE, (CDTKECVKQPFŨCTVKENGUVGZVKNGU.G8CN F'UPQOU NICOLAS FLORENCE, 2JQVQITCRJG6QTEGPC[ OCUS [ MÉTIER Deux mots reviennent en permanence dans la bouche de Laurent 0XQHURWɈ qualité et santé. © UNPPD F PROTHÉSISTES DENTAIRES Combats pour la qualité .GOȌVKGTCTVKUCPCNFGRTQVJȌUKUVGFGPVCKTGTGRTȌUGPVGšGPVTGRTKUGUGP(TCPEG šUCNCTKȌU SWKQPVRQWTENKGPVUNGUEJKTWTIKGPUFGPVKUVGU&GUOGPCEGURNCPGPVCEVWGNNGOGPVUWTEGVVGRTQHGUUKQP SWKFȌHGPFUCXCNGWTCLQWVȌGGPUGDCVVCPVUWTFKHHȌTGPVUHTQPVU.GRQKPVCXGE.CWTGPV/WPGTQV TȌEGOOGPVȌNWRTȌUKFGPVFGNŨ7PKQPPCVKQPCNGRCVTQPCNGFGURTQVJȌUKUVGUFGPVCKTGU 7022& CONTRE L’INDUSTRIALISATION DE LA FABRICATION SOPHIE DE COURTIVRON POUR LA QUALITÉ FRANÇAISE 25 Les prothésistes dentaires ont su introduire les nouvelles technologies dans leurs savoirHCKTGš FGU GPVTGRTKUGU UQPV ȌSWKRȌGU FŨWP U[UVȋOG %#1 GVQW %(#1 m1RXV m1RXV QH SRXYRQV LQWHUGLUH OD PRGHUQLVRQV OHV WHFKQLTXHV DQFHVWUDOHV GH IDEULFDWLRQ̰ LO \ D SOXVLHXUV WHFKQLTXHV SURWKªVHG̸LPSRUWDWLRQPDLVSRXYRQV SRLQWXHV G̸XWLOLVDWLRQ GH OD &)$2} GZRNKSWG .CWTGPV /WPGTQV 1T EGU OȍOGU OXWWHU FRQWUH FHOOHFL HQ H[LJHDQW GHV nouvelles technologies permettent à de grands groupes de s’approprier le travail GHQWLVWHV TXH O̸RULJLQH GH OD SURWKªVH VRLW des artisans.m1RXVGHYRQVOXWWHUIDFH¢GHVVRFL«W«VFRPPHUFLDOHVTXLFKHUFKHQW FRQQXHGXSDWLHQW}Si une prothèse venue XQH DFWLYLW« ¢ IRUWH YDOHXU DMRXW«H (Q PDUV GHUQLHU XQ JURXSH GH IDEULFDQWV FG %JKPG QW FGU RC[U FG NŨ'UV GUV EGTVGU G̸LPSODQWVHWGHIRXUQLWXUHV¢GHVWLQDWLRQGHVFKLUXUJLHQVGHQWLVWHVDFU««VRQ moins chère (50 € contre 120 € pour une SURSUH FHQWUH GH SURGXFWLRQ LQGXVWULHOOH GH SURWKªVHV GHQWDLUHV HW VH WDUJXH couronne céramique française), non seulement GH VXSSULPHU OH SURWK«VLVWH GHQWDLUH GH O̸«FRV\VWªPH} Les grands groupes la différence de prix ne sera pas répercutée KPFWUVTKCNKUGPVNGU[UVȋOGšm,OVQ̸RQWSDVODP¬PHPD°WULVHGHODIDEULFDWLRQ sur l’acte médical du praticien mais en plus on $YHF OD &)$2 LOV XVLQHQW XQ EORF IRQW TXHOTXHV UHWRXFKHV GH FRVP«WLTXH peut s’interroger sur la qualité. m8VXUSDWLRQ GH SDUGHVVXV SRXU O̸HVWK«WLTXH͂}. Les prothésistes dentaires, eux, mXWLOLVHQW QRPV GH PDW«ULDX[ GH QXP«URV GH ORWV SDV GH SOXVLHXUVPDW«ULDX[̰ODF«UDPLTXHHVWPRQW«HFRXFKHSDUFRXFKHDXSLQFHDX}. WUD©DELOLW«͂ énumère Laurent Munerot. 1RXV VRPPHV WUªV DWWDFK«V ¢ OD WUD©DELOLW«̰ QRXV IRXUQLVVRQV DYHF FKDTXH SURWKªVH XQ FHUWLͧFDW POUR LA RECONNAISSANCE D’UNE FORMATION POINTUE GH FRQIRUPLW« TXL HVW PLV ¢ GLVSRVLWLRQ GX Les chirurgiens-dentistes se verraient très bien prescripteurs et… fabricants. SDWLHQWORLHXURS«HQQH} Mais, si la prothèse Le récent Congrès de l’Association dentaire française a présenté des vient de Chine,mOHGHQWLVWHQ̸LQIRUPHUDSDV machines permettant de fabriquer couronnes et petits bridges… « Face à IRUF«PHQWVRQSDWLHQWGHO̸H[LVWHQFHGHFH FHOD QRXV DIͧUPRQV TXH SRXU H[HUFHU QRWUH P«WLHU LO \ D XQH TXDOLͧFDWLRQ ¢ DYRLU FHUWLͧFDW}šЏ .C RTQHGUUKQP UGPUKDKNKUG HW GRQF XQH IRUPDWLRQ VS«FLͧTXH̰ QRXV VRXOHYRQV DXVVL OH IDLW TXH OH FKLUXUJLHQ les patients en participant à des GHQWLVWH TXL DXUD DFKHW« VD PDFKLQH SRXUUDLW ¬WUH WHQW« GH IDLUH GH OD VXUSUHVFULSWLRQ 5CNQPU /CFG KP (TCPEGŲ GP SRXUODUHQWDELOLVHU͂&KDFXQVHVFRPS«WHQFHVFKDFXQVRQP«WLHUGDQVODͧOLªUHGHQWDLUH̰} cherchant à intéresser les Pour être prothésiste dentaire, il faut un bac pro et un BTS, ou bien un BTM et un BTMS. médias, etc. m/̸DSSUHQWLVVDJH HVW OD YRLH GH IRUPDWLRQ SULYLO«JL«H SDU OHV SURIHVVLRQQHOV 1RXV GHPDQGRQV DXJRXYHUQHPHQWTXHOHQLYHDXVRLWOHQLYHDXG̸HQWU«HGDQVODSURIHVVLRQFU«DWLRQRXUHSULVH} i www.unppd.org .G%QFGFGNŨCTVKUCPCVFQKVȍVTGOQFKƒȌGPEGUGPUWPCWVTGEJCPVKGTFGNCRTQHGUUKQPŲ Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 P RESTIGE Faire vivre une entreprise dont les produits ont une durée de vie qui se compte en siècles, voilà un vrai challenge, relevé avec brio par Paul Bergamo, à la tête de la fonderie Cornille-Havard. Héritier d’une longue tradition de fondeurs de cloches installés à Villedieu-les-Poêles (Manche) depuis la fin du Moyen-Âge, il a trouvé le bon équilibre pour développer son activité, entre technologie, art et tourisme. © PHOTOS : L.THEETEN-PIXEL IMAGE BARBARA COLAS 26 PAUL BERGAMO FONDEUR DE CLOCHES « Les gens viennent forcément chercher chez nous une part de rêve » Authenticité et modernité Les cloches Cornille-Havard allient « le meilleur de la tradition et de la technologie ». Dans l’atelier, les techniques ancestrales (le four dans lequel les cloches sont coulées tête en bas date de 1865, la technique de moulage utilise un noyau fait d’argile, de crottin de cheval et de poils de chèvre...) côtoient les procédés les plus modernes. C’est le cas du pont roulant électrique et de la machine de préhension, qui réduisent la pénibilité et apportent plus de confort de travail, comme de l’analyseur de spectre électronique, qui permet de visualiser NCPQVGGVNGUPQVGURCTVKGNNGUFGNCENQEJGCƒP de guider l’accordeur. Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 Fondeur d’aujourd’hui À la tête d’une fonderie artisanale de 18 salariés qui a réalisé 1,5 M€ de chiffre d’affaires (CA) l’an dernier, Paul Bergamo est en quête perpétuelle de nouveaux clients. Pas étonnant : la durée de vie d’une cloche est de 200 à 250 ans ! Son métier de base – fondeur de cloches – représente 60 à 80 % du CA selon les années. Il s’exerce dans le cadre d’un véritable partenariat avec les clients, Cornille-Havard leur apportant conseil et soutien, notamment en matière de recherche FGƒPCPEGOGPVU« Pour lisser les aléas et équilibrer l’activité, nous faisons aussi de la bronzerie d’art et de décoration » (statues d’artistes, hauts et bas-reliefs… 5 à 20 % du CA). S’y ajoute une troisième activité, celle de campaniste, qui consiste en l’installation et la maintenance des équipements mécaniques et électriques des cloches et clochers. En quête du son parfait 1865 Construction de l’atelier. L’activité de fondeur de cloches se sédentarise après des siècles d’itinérance. Tourisme artisanal « Cela fait partie de la culture de l’artisan de montrer son travail. » La fonderie CornilleHavard accueille 60 000 visiteurs par an et réalise un tiers de son chiffre d’affaires grâce à cette activité. Pour attirer les visiteurs jusqu’à elle, elle multiplie les arguments : outre le caractère unique de l’atelier, l’accent est mis sur la localisation géographique (« Une visite passionnante entre les plages du Débarquement et le Mont Saint-Michel », « au cœur du bocage normand ») et sur la qualité des visites (« Guides en français, en anglais et en allemand », label « Tourisme et handicap », accueil de groupes, de scolaires…). 1981 Reprise de la fonderie par Françoise et Luigi, les parents de Paul Bergamo. Luigi sera le premier au monde à modéliser les tracés en CAO. Françoise développera l’activité tourisme avec l’ouverture de l’atelier au public. 2001 Paul Bergamo vient renforcer l’entreprise familiale pour la développer et la promouvoir. 27 2012 Paul Bergamo rachète la totalité des parts de l’entreprise. 2013 Remplacement de huit cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Un Graal : le « beau » Qualité de la fonderie, maîtrise de l’accordage, recherche esthétique, services associés à la création… Paul Bergamo a un leitmotiv : « faire du beau ». Pour le décor de ses cloches, il collabore ainsi avec des artistes contemporains. Objectifs : « renouveler l’épigraphie campanaire, réinventer l’imagerie de la cloche, la sublimer ». Telles des œuvres d’art, toutes les cloches Cornille-Havard sont signées. 2014 Prix national Stars & Métiers catégorie Stratégie globale d’innovation et prix « Coup de cœur du public ». Rénovation de NCDQWVKSWGCƒPFG mieux mettre en valeur les produits. À travers le monde Malte, Corée-du-Sud, Wallis et Futuna, Liban… : la fonderie, dont les cloches sonnent dans le monde entier, réalise un quart de son chiffre d’affaires à l’export. Chantier prestigieux s’il en est, le remplacement de huit cloches de la cathédrale Notre-Dame de Paris à l’occasion de son 850e anniversaire n’a fait que renforcer la renommée de l’entreprise à l’international. 2015 Cornille-Havard, « fondeur depuis 1865 », fête ses 150 ans. i www.cornille-havard.fr Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 V IE D'ARTISANS Tout pour la musique Ils jouent leur partition Parce que le son vibre, transporte, transcende et rend vivant. Parce que la musique a orienté leur existence, leurs choix, leurs expériences. Ils étaient mélomanes, amateurs, musiciens de cœur. Ils sont devenus concepteurs de sons, luthiers, facteurs ou réparateurs d’instruments. MÉLANIE KOCHERT Frédéric Bousquet, Maître artisan « Le monde sonore est riche de paysages, de sculptures et de fragments » © JP BARBAT 28 Maître artisan et chef d’entreprise labellisée EPV, Frédéric Bousquet rédige aujourd’hui une thèse sur les enjeux de la facture instrumentale contemporaine pour l’École doctorale Esthétique, Science et Technologie des Arts, associé au laboratoire Lutheries Acoustique Musique de Paris. Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 Sa passion, Frédéric Bousquet en reconnaît l’héritage familial, le cadeau de deux générations de mélomanes amoureux du son. « Mon grand-père m’y rendait attentif en improvisant des petites flûtes dans le bois, ou en soufflant dans des feuilles d’acacia, tout simplement. » Enfant atteint d’hyperacousie, Frédéric transformera vite son handicap en atout. « Plonger dans les sonorités est devenu une véritable source de plaisir. » Jeune homme, il chemine sur deux voies RCTCNNȋNGU HQTOCVKQP UEKGPVKƒSWG GP CȌTQPCWVKSWG d’une part, formation musicale de l’autre. Un questionnement fondamental achève bientôt de rapprocher les deux cursus : et si les matériaux de l’industrie de pointe rencontraient la facture instrumentale ? Voyages, expériences, partenariats... Cheminant, travaillant, Frédéric concrétise son projet. Dans les années 2000, son entreprise brevette, première mondiale, des instruments à base de titane. L’opportunité d’aborder le nouveau champ d’un monde sonore « riche de paysages, d’ingrédients, de sculptures et de fragments. » Celle, également, de faire se tutoyer les spécialités. « Pour comprendre le fonctionnement acoustique des instruments, j’ai tissé des liens avec le Laboratoire de recherche du Maine », raconte le Quézacois. « J’ai compris que, grâce à l’innovation, nous pouvions en fait tout imaginer, tout nous autoriser. Cette expérience m’a également conforté dans une autre idée : les cheminements transversaux sont non seulement nécessaires, mais les relations entre artisans, PXVLFLHQV PXVLFRORJXHV VFLHQWLͧTXHV HW FKHUFKHXUV fondamentales. Faire se rencontrer les différents acteurs du monde sonore, c’est revenir à l’essence même de la musique : un art collectif, humaniste. » i www.titaniumsound.eu VIE D'ARTISANS [ ILS JOUENT LEUR PARTITION Olivier Gaussem, luthier écolo « Au cœur de la musique, plus que jamais » i guitaresog.wix. com/guitares-og chance. « Au pas même de ma porte, j’ai eu accès à de nombreuses essences de bois. Des amis stockaient des planches de merisier dans leurs granges. Une petite scierie à côté de chez moi avait des suppléments de noyer… Je n’ai eu qu’à fouiller. » Ces bois d’ébénisterie, « souvent très beaux, secs, et stables » donnent « du bois de lutherie de grande qualité. Le merisier procure un son riche, élégant, claquant. Le noyer est plus chaud, plus épais. » Élargissant ses expérimentations et son activité, le luthier mélomane s’est également lancé dans la création de cigar-box. Sa chance : toucher un réseau de musiciens matures et avisés, amateurs de sons particuliers. « Avec mon métier, je suis au cœur de la musique, plus que jamais. » © DR Il gratte des cordes depuis l’adolescence. « Les guitares électriques m’ont accompagné dans toute ma viez EQPƒG 1NKXKGT )CWUUGO SWK PQP UGWNGOGPV GP a joué, mais les a aussi « démontées, pour les regarder, les comprendre et les régler. » Bricoleur de nature, cet ancien moniteur d’équitation s’est lancé en autodidacte dans l’activité de luthier. « Ce challenge m’a passionné. » De longue date sensibilisé à la préservation des TGUUQWTEGUKNCEJQKUKFGHCȊQPPGT ses instruments à partir non pas d’essences exotiques mais de bois locaux, de récupération. Sa première guitare, « en bois de placards et de lits » a merveilleusement bien sonné. « Cela m’a motivé pour continuer. » Installé dans la campagne NKOQWUKPG 1NKXKGT TGEQPPCȑV UC 29 Christophe Devillaire, réparateur d’instruments à vent Il y avait le goût, pur, de la musique. Celle de son père qui jouait dans des orchestres de jazz, et la sienne, rythmée par le son de sa batterie. Et puis se sont offertes, telle des largesses collatérales « l’improvisation, l’ouverture aux autres, le plaisir de jouer ensemble… » Des valeurs qui ont achevé de convaincre Christophe Devillaire de s’orienter, via l’artisanat, vers un métier tout à la musique consacré. 0QWU UQOOGU ȃ NC ƒP FGU CPPȌGU GV NG ICTȊQP FGCPUƒNGGPEQWTCPVXGTUUQPCRRTGPVKUUCIGGP réparation d’instruments. La curiosité l’amène progressivement à se spécialiser dans les vents. Flûtes, saxophones... Il les prend tous en main, apprend à les connaître, méticuleusement. De villes en villes, d’ateliers en ateliers, Christophe fait longuement son « marché de bonnes pratiques » RQWT CHƒTOGT NC UKGPPGGVGPƒPUŨKPUVCNNGT&GXGPWEJGHFŨWPGGPVTGprise individuelle de vente, de location et de réparation d’instruments à vent dans le centre lyonnais, l’homme avance droit dans sa voie, lucide et passionné. « La musique en France ne représente qu’un marché de niche. Mais je ne regrette pas mon choix. Parce qu’il me correspond. Pour moi, l’artisanat reste la der- i56DZ2*#0'8#.166'#7 « Une terre d’aventure » Christophe Devillaire a reçu le label « Répar’Acteur » : « une question d’éthique, et surtout de bon sens ». i www.atelierchristophedevillaire.fr nière terre d’aventure pour les gens ordinaires... » Bien sûr, tout n’est pas toujours rose. Chance à ceux qui parviennent à bien s’entourer. Depuis près de quatre ans, Christophe s’accompagne, lui, de Baptiste, son apprenti. Presque son binôme aujourd’hui. « Rencontrer quelqu’un avec qui les choses se passent aussi bien, c’est l’une des plus belles chances qui puissent être données à un artisan. » Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 O PINION « Saisir l’ensemble des acteurs de l’économie » + BIO ˱ années de salariat ˱patron de PME de services (30 à 70 personnes) 2005 : présidence de RDS 2012 : vice-président du groupe © DR JEAN-PAUL GUILLOT « Dialogue social » de la mission Président de Réalités du dialogue social (RDS) 2CEVGFGEQPƒCPEGRQWTNŨJȖRKVCN (pour le ministère des Affaires sociales et de la Santé) 30 2015 : remise d’un rapport sur la La vocation de l’association « Réalités du dialogue social » est de promouvoir WPFKCNQIWGUQEKCNNQ[CNGVGHƒEKGPVGPVTGNGUGPVTGRTKUGUQTICPKUCVKQPU PCVKQPCNGUGVHȌFȌTCVKQPUFGVQWVDQTFSWŨGNNGTGITQWRG'ZRGTVGPNCOCVKȋTG son président nous éclaire sur la nécessité de l’engagement. politique de l’emploi dans le secteur du spectacle (pour les ministères de la Culture et du Travail) PROPOS RECUEILLIS PAR SOPHIE DE COURTIVRON LMA : À QUOI CELA SERT-IL DE SE SYNDIQUER ? Jean-Paul Guillot˱: Si l’artisan maîtrise son métier, il n’a pas le temps de gérer la politique de formation de sa profession, sa défense, etc. Un boulanger tout seul ne pourra pas changer l’image de son métier auprès des jeunes élèves dont il a besoin, ni de leurs parentsš! En s’engageant, les artisans mutualisent leurs forces vis-à-vis des décisions qui les concernent. L’artisanat a su trouver une réponse collective aux besoins en créant, en 2001, les CPRIA*, lieux de concertations qui facilitent l’information et la discussion entre représentants des artisans et des salariés, présents à parts égales. LES TPE SONT-ELLES AUDIBLES ET ENTENDUES ? J.-P. G. : Au sein du monde artisanal, personne ne conteste le poids déterminant des trois grandes fédérations de l’UPA. La culture artisanale les réunit, Le Monde des artisans [ janvier/février 2016 c’est une force. Les Petites Entreprises dans le dialogue social**, livre écrit avec toutes les organisations représentatives, explique que la norme sociale, en France, doit être élaborée à partir des petites entreprises (les plus nombreuses, et qui emploient plus de 50 % des salariés), et non des grandes. Or la France a fonctionné à l’inverse, car les décideurs préfèrent les « gros » aux « petits ». Le message commence à passer depuis dix ans mais il y a encore du travail. Les artisans sont plus dans le « faire » que dans le « faire savoir » alors qu’aujourd’hui c’est la communication qui l’emporteš! Il y a une course à la visibilité à mener, un effort de longue haleine à fournir pour saisir l’ensemble des acteurs de l’économie. Pas la peine de s’enchaîner à des grilles, il s’agit juste d’investir les endroits où se prennent les décisions sur le territoire. Quand les présidents de Région auront compris qu’il faut s’entendre avec les artisans, on aura fait un grand pas. LES TPE DOIVENT DONC « SE BOUGER »… J.-P. G. : Oui. « Petite entreprise ne veut pas dire petits droits », dit souvent l’UPAš! Sur les territoires, les entreprises artisanales peuvent s’unir pour avoir des prestations groupées, comme avec Arti’Pass (UPA-Pays de Loire). Le monde artisanal peut aussi se structurer pour mener des actions collectives. En Bretagne, par exemple, la CPRIA a décidé de mettre en place des commissions départementales de médiation employeur/salarié avant d’aller aux prud’hommes. Ces conciliations réussissent dans 80 % des casš! Il faut que les gens acceptent de donner un peu de leur tempsš: les résultatsŤVCPIKDNGUŤRTQƒVGPVȃVQWU * Commissions paritaires régionales interprofessionnelles de l’artisanat. ,GCP2CWN)WKNNQVDZFFGNŨ#VGNKGT i www.rds.asso.fr OLUHɋ(QȴQLUDYHFOHVLG«HVIDXVVHV VXUOHVV\QGLFDWVHWOHGLDORJXHVRFLDO, GH-HDQ3DXO*XLOORW/HVGLWLRQV GHOȇ$WHOLHURFWREUH Nordnet, SA immatriculée au RCS de Lille Métropole sous le numéro B 402 974 489. Créez votre site Internet, même sans compétences techniques. Besoin d’un site vitrine ou d’une e-boutique ? Rien de plus simple. Choisissez votre design, insérez votre logo, organisez vos contenus… Sans aucune compétence technique, vous gérez simplement votre site dans ses moindres détails, de la création à la mise en ligne. Complet et performant, le Pack Site vous permet de multiplier les chances d’être trouvé par vos futurs clients sur Internet. 3420 (appel non surtaxé) www.nordnet.com Ce post est fictif. Toute ressemblance avec une personne réelle serait une pure #coïncidence. 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