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Disco I.
Introduction A.
Définition La musique disco est le résultat d'un mélange de funk, de soul et
de pop, enrichi par de nouveaux instruments, les synthétiseurs et parfois
une orchestration comprenant des cordes et des cuivres. La musique disco
est caractérisée par une danse binaire de tempo assez rapide (autour de
120 battements par minute), les pulsations étant marquées par la grosse
caisse sur chaque temps de la mesure 4/4. Mais ce qui est vraiment
caractéristique du son disco, ce sont chacun des contretemps marqués par
la cymbale charleston de la batterie (ils sont parfois aussi soulignés par le
piano). A l'origine, le disco se joue principalement dans les discothèques
avec l'invention des maxi 45 tours appelés aussi 12 inch.
B.
Instrumentation Les réalisateurs artistiques de disco des années 1970 utilisent des
instruments de leur époque. Le son disco est souvent associé à une
rythmique basse/batterie mise très en avant dans le mix (souvent même
plus forte que la voix), aux arrangements de violons et de cuivres avec
des expressions linéaires à l'unisson ou bien joués dans les ponts (fill), et
aux voix avec beaucoup d'effets d'écho et de reverb.
La partie rythmique, mise très en avant, est constituée d'une
batterie et de percussions latines, congas, timbales mais aussi de
batteries électroniques ou boîte à rythmes (I Feel Love de Donna
Summer) qui appuient davantage le rythme four-to-the-floor. Chaque
temps du 4/4 est mis en avant par le pied de grosse caisse, un charley
marque les contre-temps et un charley ouvert sur le temps off. La grosse
caisse est mixée très forte en volume.
La basse est jouée souvent de manière syncopée en jouant sur les
octaves, elle peut être remplacée par des sons de basse de synthétiseurs
électroniques (ex : Moog). La guitare est le plus souvent rythmique, dans
un style funky chicken-scratch, avec des effets comme la wah-wah ou le
phaser, les temps faibles peuvent êtres accentués. Le piano et/ou des
claviers electro-acoustiques, très à la mode dans les années 1970, comme
le
Fender
Rhodes,
le
Wurlitzer
et
le
Hohner
Clavinet,
assurent
l'accompagnement. Des arrangements sont réalisés avec des ensembles à
cordes (violons, violoncelles, etc) (Love's Theme de Barry White). Un
autre instrument à corde se retrouve sur de nombreuses productions
disco, la harpe (I Will Survive de Gloria Gaynor). Des ensembles de
cuivres, trompettes, trombones, saxophones et d'autres instruments à
vent comme la clarinette, le piccolo, la flûte et d'autres sont fréquents
également.
A la fin des années 1970, on commence à entendre des
synthétiseurs qui remplaceront petit à petit les arrangements de cordes et
de cuivres au cours des années 1980. Types d'arrangement dont les
groupes Funk utiliseront de plus en plus, lors du déclin de la disco.
II. Historique A.
Les débuts (années 1970) En 1972, le groupe Barrabas, hispano-américain, contribue à
l'émergence du disco avec un titre comme Woman. Les origines primitives
de ce genre se retrouvent dans des groupes espagnols tel que Los Bravos
avec leur titre Bring A little Lovin' (1967), spécialement édité, arrangé et
mis en scène pour danser en discothèque et possédant finalement tous les
ingrédients, le concept-même, des tubes Disco qui vont se développer
(basse, rythmique, habits, manière de danser...). Au début des années
1970, dans les discothèques de Brooklyn, du Bronx ou de Harlem, les
disc-jockeys sélectionnent des chansons soul ou funk peu connues pour
leur capacité à faire danser le public. Ils remixent parfois certains titres en
studio, pour faire ressortir la batterie et la basse et mieux rythmer la
danse ; c'est le disco mix. La majorité des titres disco reste ainsi
expérimental. Il s'agit en plus de trouver le bon tempo, la phrase de
guitare qui va attraper l'oreille, d'habiller le rythme dansant de cordes ou
de voix, d'allonger la durée des morceaux, d'accrocher l'oreille et le pas de
danse par un motif cyclique. Le disco est né d'une stylisation du son de
Philadelphie adaptée au marché blanc (les trois-quarts du marché aux
États-Unis). À New York et à Miami, c'est grâce aux discothèques et aux
radios que le disco démarre et triomphe. Ensuite des artistes comme les
Village People ou Cerrone se produiront sur des grandes scènes, à l'image
des artistes rock et funk qui les ont précédés.
B.
La période faste (1970-­‐1977) La naissance du proto-disco a plutôt lieu en 1973 avec Love's
Theme, morceau non-chanté du Love Unlimited Orchestra (nº1). Cette
même année sort aussi Soul Makossa de Manu Dibango. En 1974, trois
titres font date : Rock Your Baby de George McCrae, Rock The Boat de
The Hues Corporation et surtout Never Can Say Goodbye de Gloria
Gaynor. Dans leur sillage on trouve You're The First, My Last, My
Everything de Barry White et Doctor's Orders de Carol Douglas. Apparaît
aussi le personnage-clé du remixeur comme Tom Moulton qui a remixé
des milliers de titres et qui est à l'origine de plusieurs innovations comme
la version allongée et les chansons mixées en continu (ce qu'il a fait avec
Honey Bee, Never Can Say Goodbye et Reach Out I'll Be There sur le
premier album de Gaynor). Ceci l'a aussi amené à créer le format du «12"
single», maxi 45 tours ou maxi 33 tours.
En 1975, le disco mord encore un peu plus dans les classements
surtout grâce à Donna Summer (Love To Love You Baby), KC and the
Sunshine Band (That's The Way (I Like It)), Shirley Goodman (Shirley and
Co, Shame, Shame, Shame) et Van McCoy (The Hustle). Gloria Gaynor
continue son ascension et est couronnée reine des discothèques tandis
que les Trammps deviennent une valeur sûre dans le monde de
l'underground. 1975 est aussi l'année de Jive Talkin', premier hit des Bee
Gees relookés et des groupes de studio comme Silver Convention (Fly
Robin Fly). À partir de 1976, le disco fait partie du paysage, sans encore
se démarquer complètement du R&B, surtout que la Motown commence à
faire irruption sur le marché du 12". En 1977, cette tendance R&B, dans
laquelle s'inscrivent de nouveaux venus comme Chic est complétée par
une apparition massive du disco électronique dont le meilleur exemple est
I Feel Love de Donna Summer. Enfin le disco connaîtra une explosion sans
précédent dans l'histoire de la musique avec le film Saturday Night Fever
joué pour la première fois le 14 décembre 1977 (classé 24 semaines au
top avec plus de 25 millions de ventes et 15 millions pour sa suite Staying
Alive). Cet immense succès fera d'ailleurs de l'année 1978 l'année où tous
les records en matière de vente de disques ont été battus. À cette
époque, les discothèques s'intègrent dans un mode de vie, qui se
généralisera par la suite à toutes les couches de la société.
Le succès du disco est tel que, très vite, des chanteuses et des
chanteurs de soul déjà bien installés s'y essayent, bientôt suivis de
nouveaux arrivants. À la fin des années 1970, presque tous les interprètes
de soul se sont mis au disco et certains arrivent à combiner les deux
styles sans perdre leur identité. C'est dans tous les cas une fusion qui ne
manque ni d'intérêt ni de personnalité, particulièrement chez Philadelphia
International Records, la maison de disques qui, en enracinant le disco
dans le R&B, est celle par laquelle tout a commencé. L'autre label de
disques qui a peut-être le mieux réussi cette fusion est la Motown, malgré
un succès guère plus qu'épisodique, au gré des stars et des disques.
Le disco est alors la musique de masse, vilipendée par les
amateurs de rock et les Noirs fans de R&B « purs et durs ». C'est aussi
une musique de défoulement en cette période de crise de l'énergie et de
morosité, dans les pays occidentaux qui remettent en question tout leur
système de valeurs. Cette musique reste cependant dans la ligne de la
contestation des années 1970, sous un couvert superficiel qu'elle
revendique. Ses thèmes favoris sont la sexualité, la vie et la nuit. Une des
grandes affirmations du disco est l'androgynie dans le style, comme dans
les voix, telles les voix pâmées des Bee Gees. Ce sont souvent des
personnages au sens du spectacle et de la dérision affirmés, possédant le
génie du déguisement et affirmant un mauvais goût voyant très assumé,
depuis Amii Stewart pharaonne emplumée à Village People et ses
multiples caricatures du macho nord-américain en passant par Donna
Summer alanguie sur un croissant de lune et les femmes du groupe Boney
M en lingerie sexy, ou enchaînées à un macho triomphant, créatures des
ondes aux pieds de Neptune ou prêtes légèrement vêtues à un voyage
spatial, sans parler des mystiques Earth, Wind and Fire aux pattes
d'éléphant dorées sur fond d'Égypte passée à l'ordinateur, de Cerrone et
de son mannequin nu sur un réfrigérateur ou des nombreuses poitrines
velues
des
divers
interprètes
exhibées
fièrement.
Cette
joyeuse
exubérance s'oppose alors à un rock morose. Le disco est aussi l'occasion
pour le monde non anglophone de faire irruption sur le marché avec des
productions à succès: l'Italie (Peter Jacques Band, Revanche, Macho, etc),
la France (Théo Vaness, Santa Esmeralda, Sheila, B. Devotion, Patrick
Juvet,
Cerrone,
etc),
l'Allemagne
(Donna
Summer,
Claudja
Barry,
Eruption, Boney M., Dschinghis Khan, etc), mais aussi le Benelux (Patrick
Hernandez, Luv', etc) et d'autres encore comme le Québec (France Joli,
MTL Express, etc). Certains vont même de pays en pays comme Amii
Stewart qui va du Royaume-Uni à l'Italie en passant par la France. Le
succès du disco sera tel que même des rockers comme les Rolling Stones
avec Miss You, Kiss avec I Was Made for Lovin' You, Queen avec [[Another
One Bites The Dust]], Pink Floyd avec Another Brick In The Wall, ou Rod
Stewart avec son fameux Da Ya Think I'm Sexy toucheront à ce rythme,
considéré par leurs fans comme « le grand Satan ». Et le groupe Blondie
avec Heart of Glass un des plus grands succès sur les radios et en boîte au
plus fort de la vague.
À noter le rôle non-négligeable que joueront les Européens dans
cette musique comme Cerrone, le réalisateur artistique Giorgio Moroder
(réalisateur artistique de Donna Summer entre autres), Jacques Morali et
Henri Belolo (réalisateurs artistiques des Village People) ou Frank Farian
(réalisateur artistique de Boney M.). Des artistes francophones (à
l'origine) tels que Patrick Hernandez et Patrick Juvet connaitront un succès
international.
Chronologiquement, c'est un type de musique qui s'étend environ
de la première crise du pétrole à l'apparition du sida. Le genre diminua
autant pour des causes internes qu'externes. Tout d'abord l'offre sur le
marché devint telle que l'on arriva à saturation, avec en plus une
répétition abusive des artifices propres à cette musique : 1979 marque ici
le sommet du genre -tout le monde ou presque veut faire du disco-. Mais
c'est aussi l'apogée de campagnes anti-disco (Disco sucks) comme
l'autodafé du 12 juillet 1979 au Comiskey Park de Chicago ayant dégénéré
en émeute1. Il y eut aussi de la part de certains interprètes des disques
s'éloignant du canevas originel : 1979 est l'année de Bad Girls de Donna
Summer, un LP louchant vers un son plus rock, ou de No More Tears, duo
très variété internationale qu'elle fit avec Barbra Streisand. C'est aussi
l'année où Michael Jackson reçoit son premier disque d'or, le 29
novembre, grâce au hit Don't Stop'til Ya Get Enough, qui tout en restant
très disco est novateur. Et enfin c'est le moment où la Motown, qui avait
en gros raté le train du disco (malgré quelques gros hits comme Love
Hangover de Diana Ross et Don't Leave Me This Way de Thelma Houston
en 1976 ou Heaven Must Have Sent You de Bonnie Pointer en 1979), se
réveille avec entre autres une Diana Ross qui lance Upside Down en 1980,
numéro 1 n'ayant rien à voir avec les années 1970. Les causes externes
de désaffection partielle du public sont la nouvelle morale reaganienne, la
baisse d'audience des discothèques et l'apparition du sida. Une autre
cause est le changement psychologique de décennie qui a entraîné un
renouvellement des formules de certaines radios. Elles étaient en cela
encouragées par les compagnies qui, déçues par la baisse de leurs profits
en 1979, avaient réduit leurs investissements en matière de disco.
C.
La fin (1978 -­‐ 1990) A partir des années 1980, bien que le disco soit déclaré mort dans
toute la presse américaine (« Disco is dead »), la période post-disco
marquera paradoxalement l'émergence de nombreux courants artistiques
et culturels sur le disco, comme par exemple la mode « aqua » et les
soirées spéciales de DJs (mégamixs). En effet, vers la moitié des années
1980, malgré le déclin du disco, la culture disco est à son apogée pour les
fans nostalgiques. La population est retranchée en deux : il y a ceux,
majoritaires, qui ont définitivement oublié le disco, et les autres, qui
réécoutent sans cesse leur collection de disques. Leur slogan favori était
« Disco never dies » (« le disco ne meurt jamais »). En effet, durant les
années 1980, le genre disco évolua vers la Hi-NRG (prédominance des
synthétiseurs, du nom d'une chanson d'Evelyn Thomas de 1983), puis la
House (version entièrement électronique). Le genre disco influença
également de noumbreux genres musicaux: la New wave, l'electro-pop
(Depeche Mode, New Order, Pet Shop Boys, OMD, Bronski Beat) mais
aussi toute la musique des clubs et discothèques (freestyle, dance, house,
techno, electro, Hip-Hop et funk urban). À partir de 1987, le Funk (urban)
est remplacé par la house, relecture du disco, qui entraînera une
redécouverte
de
la
musique
de
danse
des
années
1970.
Cette
redécouverte a été aidée par un phénomène purement commercial qui est
la réédition des titres disco en disque compact, sous forme d'albums ou de
compilations. Accompagnée de « megamixes », pots-pourris remixés, elle
fera la fortune de Boney M. ou des Village People qui refont surface en
1988-1989. Le disco apparaît alors en cette fin des années 1980 -et plus
encore lors de la décennie suivante- comme la musique d'un âge d'or
convivial sans sida ni synthétiseurs envahissants. Certaines chanteuses
comme Loleatta Holloway auront même plus de succès dans les années
1980-90 qu'elles n'en avaient eu auparavant, stimulées par la mode du
remix, multiplication à l'infini de pseudo-nouvelles versions de leurs hits.
Le remix, phénomène apparu timidement vers 1982-1984, plus largement
vers 1986-1987, devient même la composante essentielle du marché de la
musique de danse. On remarque aussi l'apparition de « nouvelles
chansons » qui ne sont que des reliquats plus ou moins retravaillés
d'anciens titres. C'est le phénomène de l’échantillonnage, le sampling,
dont le précurseur est le (premier) titre rap Rapper's Delight de 1979 qui
reprenait alors l'instrumental de Good Times de Chic. Au remix et à
l’échantillonnage devenus rois s'ajoutent les reprises faites par les
chanteurs d’origine : Gloria Gaynor rechante I Will Survive, Thelma
Houston Don't Leave Me This Way et les Sister Sledge We Are Family, Lost
in Music et He's the Greatest Dancer. Les reprises sont aussi un gage de
succès pour un inconnu : Jimmy Somerville doit beaucoup à I Feel Love,
Don't Leave Me This Way, Never Can Say Goodbye et You Make Me Feel,
Take That à Could It Be Magic, Relight My Fire et How Deep Is Your Love,
Kym Mazelle à Was That All It Was et Young Hearts Run Free. Une
judicieuse reprise peut même revitaliser une carrière, comme l'a fait Diana
Ross avec I Will Survive. Pour le public, c'est une bouffée d'air frais. Celuici en redemande encore et encore.
D.
Un renouveau (années 2000) Les années 2000 marqueront le renouveau du genre avec un
regain d'intérêt d'un partie de la population pour la musique des années
1970-1980 en général. Certains[précision nécessaire] parlent même de la
« renaissance » du disco. Cela pousse les maisons de disques à refaire des
compilations et même des remix des plus grand tubes du genre mais aussi
des morceaux moins connus. De nouveaux genres disco apparaissent au
xxie siècle, comme le Disco House ou encore le Disco Electro. Il existe
également de nouvelles et de nombreuses façons de vivre sur cette
musique (en particulier chez soi, notamment grâce à internet, aux
webradios, aux lofts musicaux). De nos jours, la musique disco est donc
toujours très apprécié des nostalgiques du genre, mais aussi par la
nouvelle génération. Les tubes disco sont diffusés et/ou remixés par les
DJs lors de soirées spéciales et sont toujours diffusés en discothèque et
sur de nombreuses radios le vendredi et le samedi soir.
À notre époque, de nombreux artistes perpétuent le genre DiscoFunk. Parmi eux, on trouve Jamiroquai, Irene Cara et Forever My Love
(2006), les Scissor Sisters, Madonna et ses titres disco pop Hung Up
(samplant Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight)) et Sorry,
Suzanne Palmer avec Free My Love (2007), Oliver Cheatham et Saturday
Night (2007) et bien évidemment Mika et son titre Relax, Take It Easy
(2007), qui mêle pop et disco tout en rappelant les voix androgynes des
Bee Gees.
III. Le Disco dans d’autres domaines A.
Danse et esthétique La musique disco est caractérisée par une esthétique et une danse
particulière. Les costumes des participants aux disco nights sont très
variés. Cependant, on distingue plus d'habits aux couleurs vives et au
teintes pastel, et des mini-jupes chez les filles. Le disco se danse de façon
individuelle assez statique, avec un mouvement caractéristique des bras.
Mais il n'existe pas de réelle méthode pour danser sur cette musique.
Certains voient une résurgence de la danse disco dans la danse
electro qui est pratiquée par de nombreux jeunes de nos jours.
B.
Disco et cinéma Pour le grand public le disco s'incarne en 1977 dans le film de John
Badham La Fièvre du samedi soir (Saturday Night Fever), qui révèle John
Travolta. La bande originale, qui vend à 40 millions d'exemplaires,
comprend des chansons des Bee Gees et des titres disco connus.
Cependant le film est une véritable mystification qui n'a que peu de lien
avec la réalité socio-musicale du disco[réf. nécessaire].
Le succès de Saturday Night Fever ouvre cependant la voie à de
nombreux autres films qui lient disco et cinéma, parmi lesquels on peut
citer Thank God It's Friday (1978) de Robert Klane avec Donna Summer ;
Rien n'arrête la musique (Can't Stop the Music) (1980) de Nancy Walker
avec les Village People ; Staying Alive (1983) avec Tony/Travolta dirigé
par
Sylvester
Stallone ;
Flashdance
(1983)
d'Adrian
Lyne
et
plus
récemment Boogie Nights (1998) de Paul Thomas Anderson ou Studio 54
(1999) de Paul Thomas Anderson.