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Ce comparatif a été mené par une société d'audit et a été diffusé par Apple auprès de ses
partenaires : revendeurs, etc... Il vous est livré à titre purement informatif.
9 - Traitement multimédia
1 - Installation
2 - Configuration
a) Les formats de systèmes
b) Les formats de fichiers
3 - Fonctionnalités du système d'exploitation
a) Logiciels
b) Désinstaller un logiciel
c) Aide en ligne
4 - Partage
a) Partage de fichiers
b) Partage d'imprimante
5 - Interfaces
a) Dialogue d'ouverture et
d'enregistrement.
b) Réduction des noms
c) Gestion de la souris
d) Gestion du caractère Euro.
e) Gestion des fenêtres
f) L'accès aux programmes
g) L'accès aux documents récents
h) Représentation des applications et
taches lancées.
6 - Fonctionnalités système
a) Le chargement des ajouts au
système
b) Démarrage de l'ordinateur
c) Programmation de tâche
d) Le répertoire système
e) Scripting
f) Les informations sur le système.
7 - Gestion des volumes amovibles.
8 - Gestion Multi-users
10 - Manipulation de fichiers.
a) Représentation des volumes
b) Déplacement et copie de fichiers
c) Copie et formatage
d) Fichiers sur réseaux
11 - Installations de périphériques
a) Disques durs, CDROM et autres
volumes
b) Carte son
c) Carte réseau Ethernet
d) Gestion de périphériques
12) Évolution des systèmes.
a) MacOS
b) PC : Windows 98
Lancer l'installeur.
Sur Macintosh, si la machine a déjà un système, on démarre et on lance l'installeur qui se
trouve sur le CD. Si la machine n'a aucun système, on insère le CD dans le lecteur, la
machine démarre sur le CD et, de même, on lance l'installeur.
Sur Windows 98, si un système existe, on démarre et on insère le C.D. , une fenêtre est
automatiquement ouverte et si le système d'exploitation de l'ordinateur est moins récent que
windows98, il propose automatiquement l'installation. Si le PC n'a pas de système installé, il
faut d'abord démarrer sur disquette en mode DOS, insérer le CD, valider l'installation par le
CD et l'installeur est lancé. On note dès le lancement de l'installateur la différence entre la
détection d'un volume et les autostarts. En effet MacOS 8.5 charge le volume et ne lance
rien, à l'utilisateur d'exécuter l'installeur alors que Windows ouvre une fenêtre, teste votre
système et vous conseille le meilleur choix pour votre machine. Par contre si c'est une
machine neuve et sans système, on tombe dans la ligne de commande du DOS pour installer
Windows et l’on a une interface extrêmement peu conviviale. En fait, si un système est déjà installé
sur PC, l'installation de Windows 98 est automatiquement proposée donc plus facile.
Installer
Après quelques validations et réglages on assiste à l'installation du nouveau système
d'exploitation. Normalement, durant cette période, des textes annonçant les nouvelles
fonctionnalités du système devraient s'afficher, mais apparemment la bêta 5 ne le faisait pas.
Cette phase a duré 14 minutes puis l'installeur nous invite à redémarrer la machine ce qui
dure 2 minutes.
Temps total : 16 minutes.
L'installeur présente quelques choix et si vous avez déjà un système sur votre machine, vous
conseille de faire une sauvegarde des anciens fichiers ce qui dure un certain temps. Il crée
ensuite une disquette de démarrage au cas où Windows n'arriverait pas à redémarrer. Ensuite
il commence l'installation en affichant images et textes afin de présenter le nouveau système
que l'on installe. Au bout de 30 minutes, l'installation est finie, on redémarre. Là, Windows
doit repérer les périphériques, démarre à nouveau la machine, installe les pilotes matériels,
redémarre encore, demande à l'utilisateur de rentrer un login et Windows est prêt.
Temps total : 43 minutes.
Conclusion :
Les deux installeurs sont bien présentés, agréables et faciles à manipuler, ils fournissent une
estimation correcte du temps nécessaire à l'installation et quelques informations sur le
système permettant de patienter. Par contre, après les quelques choix, alors que MacOS 8.5
installe et ne relance qu'une seule fois la Machine, Windows 98 effectue plusieurs
démarrages, crée une disquette et une sauvegarde. De plus, MacOS repère
automatiquement tous les périphériques installés et ce de façon transparente. Windows ne
reconnaît que les périphériques plug'n'play, ce qui oblige ensuite à ajouter manuellement
les pilotes de périphériques. Cette opération n'est pas garantie de succès.
2 - Configuration
Au premier démarrage, l'assistant MacOS est lancé et permet de configurer la plupart des
réglages fixes des "tableaux de bord" du système (pays, heure, date, organisation), propose un
Finder simplifié ou normal puis configure le réseau local (nom de l'ordinateur, mot de passe,
dossier partagé, type de connexion, imprimante locale ou réseau).
Un autre assistant configure l'ordinateur pour un accès Internet (réglages modem, réglages
TCP/IP, identifiant, mot de passe, numéro d'appel, e-mail, serveur de messagerie, serveur de
nouvelles, Proxy). Cet assistant explique succinctement mais clairement les champs à remplir
et les différents choix à faire. Il permet de plus de se connecter directement à un fournisseur
d'accès pré configuré et de souscrire un abonnement.
Une fois windows98 installé, si vous avez laissé le CD d'installation dans le lecteur, la fenêtre
du CD contient un choix pour configurer votre connexion à Internet. Il configure les mêmes
réglages que MacOS et propose en plus l'inscription dans un annuaire d'e-mail. Son
interface est moins agréable : de nombreuses fenêtres se succèdent, les choix à faire ne sont pas
clairs (trois lignes d'explications succinctes), à deux reprises on peut se tromper facilement et
configurer son accès pour le réseau Microsoft. Enfin, on n'a pas de résumé des réglages une fois la
configuration terminée.
Conclusion :
Suite à ses deux assistants, MacOS vous délivre un ordinateur complètement configuré et opérationnel.
Windows ne règle rien de plus que les quelques questions posées à l'installation (pays, nom
d'utilisateur, ...). Son assistant Internet, même s'il propose un choix de plus que MacOS, n'est pas lancé
tout seul, est lourd, les informations sont moins claires, il essaye de promouvoir le réseau Microsoft et
quelques choix sont mal faits.
Au final, l'installation complète de MacOS a nécessité 24 minutes et 315 Mo sur le disque dur et la
machine est quasiment opérationnelle. Celle de Windows a nécessité 48 minutes et 320 Mo, avec de
nombreux réglages non encore effectués : pas d'information personnelle, pas de réseau, pas
d'imprimante....
a) Logiciels
Lancement d'application
Malgré les améliorations apportées à MacOS au niveau du lancement des applications, il
subsiste une différence entre les deux systèmes. En effet passé le premier lancement d'une
application, Windows démarre ensuite les logiciels en un temps plus court que MacOS. Les
conséquences d'un plantage.
Macos-8.5 :
Malgré les larges progrès à chaque nouvelle version des systèmes, lors d'un bug, on est
souvent victimes d'un "freeze complet" qui oblige à redémarrer par la combinaison de
touches bien connue.
Windows 98 :
Souvent un bogue conduit à la sortie du programme avec un message d'erreur, mais
Windows reste opérationnel. Windows98 a corrigé un nombre important de bogues inhérent à
windows95, mais il en reste encore beaucoup. En utilisation très classique (par exemple
bureautique avec Office) les bogues sont très peu nombreux sous Windows et sans
conséquences alors que MacOS oblige un redémarrage. Par contre en utilisation intensive,
le PC commence à avoir beaucoup plus de bogues que le Mac et même si ils sont moins
violents, une perte de temps se fait rapidement ressentir.
b) Désinstaller un logiciel
Sur MacOS 8.5, les logiciels se désinstallent le plus souvent en mettant le dossier de
l'application dans la corbeille. Au pire, il faut vérifier le dossier système mais toujours à des
endroits précis. Sous Windows 98, chaque installation sème des fichiers un peu partout sur le
disque dur et modifie la base de registre. Sans passer par le programme "désinstaller" propre
à chaque utilisation, s'il existe, on n'enlève pas tous les fichiers et l’on provoque des conflits
systèmes. L'installation et la désinstallation sont plus soignées sur MacOS car chaque fichier a sa place.
c) Aide en ligne
Il dispose en standard de trois systèmes d'aide différents. Les bulles d'aides qu'il faut activer
affichent une aide correspondant à ce qui se trouve sous la souris. AppleGuide est un format
de fichier d'aide qui contient des liens hypertextes et qui a aussi l'avantage de montrer
directement sur l'écran ce qu'il faut faire. Enfin, un nouveau module apparaît avec MacOs
8.5 et permet d'avoir les pages d'aide en html.
En standard et donc sans possibilité de désactivation, si vous laissez votre souris quelques
secondes au même endroit, une petite zone apparaît avec des informations d'aide. Windows
est aussi muni d'un format de fichier d'aide permettant la navigation hypertexte.
Les deux systèmes offrent des outils équivalents, mais MacOS prend l'avantage d'une part
avec appleguide qui permet d'animer l'écran et de mieux aider l'utilisateur et d'autre part par
son nouveau module exploitant html ce qui simplifie l'accès et la création des pages d'aides.
a) Partage de fichiers
Au départ, l'assistant MacOS Setup permet d'activer le partage de fichier et propose de
partager un dossier. Les réglages pour le partage de fichier sont regroupés dans deux
tableaux de bord. "Partage de fichiers" permet de choisir le nom de l'ordinateur sur le réseau,
le nom et le mot de passe du propriétaire, d'activer le partage, le lien entre les applications
et enfin offre un suivi du partage de fichiers (utilisateurs connectés, dossiers partagés, activité
du partage). "Utilisateur et groupes" sert à définir des groupes d'utilisateurs qui facilite la
gestion des privilèges d'accès aux dossiers partagés. Pour partager un dossier : soit menu
Fichier, information, partager soit menu contextuel, information, partager. La fenêtre d'information du
dossier apparaît alors et permet de définir à qui appartient le dossier, qui peut y avoir accès et avec
quels privilèges. Si vous essayez de partager un dossier alors que le partage de fichiers n'est pas lancé,
MacOS propose de l'activer. Un dossier partagé est repérable par une prise qui vient s'ajouter à l'icône
du dossier. L'accès à un dossier partagé sur une autre machine s'effectue à partir du sélecteur. On choisit
appleShare, puis le serveur sur lequel on veut se connecter, il propose alors les dossiers partagés. On
saisit éventuellement un login et le dossier apparaît sur le bureau.
Il faut activer le partage de fichier dans le panneau de configuration réseau :Client Pour Les
Réseaux Microsoft offre de partager ses fichiers et ses imprimantes. Ce choix nécessite
encore un redémarrage. Il faut ensuite cliquer avec le bouton droit de la souris sur les
dossiers que l'on veut partager pour faire apparaître un menu contextuel qui le propose.
Apparaît alors une fenêtre dans laquelle on définit les propriétés d'accès à ce dossier. Si vous
n'aviez pas activé le partage de fichier dans le panneau de configuration, Windows 98 ne fait
pas apparaître le choix “ partager ” dans le menu contextuel et ne propose pas de l'activer. Une main
apparaît sous un dossier pour signaler son partage. Normalement, pour accéder à un dossier partagé, on
ouvre sur le bureau de Windows 98 le dossier "voisinage réseau" et il doit contenir les dossiers
accessibles sur le réseau. Pour l'instant, même après avoir activé tout le nécessaire, nous n'avons
toujours pas réussi à accéder de manière systématique à un dossier partagé avec Windows 98
Conclusion :
Si les deux systèmes sont au départ assez similaires, MacOS gère mieux les partages. En effet, il vous
propose l'activation de celui-ci lorsqu'il le faut, il permet un meilleur suivi des connexions, une
meilleure définition des utilisateurs. Alors que Windows ne permet que d'affecter un mot de passe à un
dossier partagé, MacOS permet l'autorisation d'un utilisateur ou d'un groupe d'utilisateur. On arrive
également mieux à gérer les accès. Celui-ci paraît plus direct sur Windows car directement accessible
sur le bureau. Enfin, MacOS a un dossier “ Serveur Récent ” dans le menu pomme qui permet un accès
à un serveur très rapidement. b) Partage d'imprimante
Le partage d'imprimantes s'effectue dans le sélecteur. On double-clique sur une imprimante
et on active le partage. On accède aux imprimantes partagées par la même méthode : on
choisit le type d'imprimante, puis celles disponibles en réseaux apparaissent. Un clic,
éventuellement un mot de passe et l'imprimante est sélectionnée.
Le partage d'imprimante s'active comme celui du partage de fichiers.
Conclusion :
Le partage est donc très facilement accessible et administrable sur Macintosh. Sur PC, il vaut
mieux se limiter à deux ou trois machines en réseaux et sans propriété d'accès sinon cela
devient difficile.
a) Dialogue d'ouverture et d'enregistrement.
Les dialogues d'ouverture et d'enregistrement de MacOs ont aussi grandement évolué, mais
ils ne seront utilisés que par les applications modifiées pour MacOs 8.5. Ce ne sont plus des
dialogues modaux (les dialogues ne bloquent plus l'ordinateur, vous pouvez changer de
programme pendant que les dialogues sont ouverts). Ils disposent aussi de trois nouveaux
boutons : un permet d'accéder aux disques et aux serveurs en réseaux, un donne accès aux dossiers
récemment utilisés et l'autre qui accède aux favoris.
Les dialogues de Windows sont aussi non modaux, permettent les choix classiques (nouveau
dossier, dossier parent,...) Ils proposent en plus une représentation par liste avec détail.
b) Réduction des noms
Les noms ne sont pas raccourcis de la même manière sur les deux systèmes. En effet, MacOs
place des points de suspension au milieu d’un long nom alors que Windows 98 les place à la fin.
Lorsque l’on a plusieurs fichiers qui ont le même nom au début, on est gêné sur Windows 98 et pas sur
MacOS.
c) Gestion de la souris
On accède au même type de réglage sur les deux systèmes (vitesse de déplacement, de
double-clic, précision). Par contre, la souris Windows 98 offre un accès direct aux menus
contextuels par son bouton droit alors que MacOS 8.5 oblige à utiliser une touche sur le
clavier.
d) Gestion du caractère Euro.
Le caractère Euro existe déjà sur MacOs et Windows 98 (pomme-majuscule- e).
e) Gestion des fenêtres
D'un clic, les fenêtres peuvent être zoomées de façon adaptée au contenu, réduite à leur
barre de titre, fermées. Avec un bouton en plus vous pouvez leur faire prendre tout l'écran
disponible, d'un glissé déposer vous les rangent en bas de l'écran en onglet. Des raccourcis
claviers vous permettent d'ouvrir le dossier parent ou de fermer la fenêtre active. Enfin
l'ouverture d'une fenêtre ne bloque pas le Finder et permet donc de faire autre chose en
attendant (Finder multi-thread). MacOS propose aussi des ascenseurs proportionnels au
contenu de la fenêtre ainsi que plusieurs types de flèches d’ascenseur.
Il est possible de transférer les fenêtres dans la barre des tâches, les zoomer en plein écran,
les fermer. Les fenêtres sous Windows 98 se déplacent tout en continuant d'afficher le
contenu.
Conclusion
MacOs 8.5 propose un choix plus grand dans la gestion des fenêtres et provoque moins vite
que Windows un "empilage de fenêtres" sur le bureau. De plus, sous Windows, le principe de
barre de menu dans chaque fenêtre provoque d'une part une perte de place et d'autre part
une confusion entre document et application : en effet, certaines applications ne s'ouvrent qu'une
fois et d'autres autant de fois que vous avez exécuté le programme.
f) L'accès aux programmes.
MacOS : laisse l'accès normal aux programmes dans son dossier et a mis en place un dossier
applications récentes qui contient les derniers logiciels lancés.
Windows par son menu démarrer propose l’accès à tous les programmes prévu pour Windows 95 et 98.
Si Windows permet l'accès a tous les programmes qu'il contient, il provoque dès que l'on a une
utilisation importante un engorgement du menu programme. MacOS implique une recherche si on veut
lancer un programme que l'on a pas récemment utilisé mais finalement cela permet un accès plus
rapide aux logiciels courants.
g) L'accès aux documents récents.
Sur MacOS, un accès aux documents récents existe, géré de la même manière que les
applications récentes.
Windows98 offre un dossier “documents récents” dans le menu Démarrer.
h) Représentation des applications et taches lancées.
MacOS : Toutes les applications qui ont une interface utilisateur sont présentes dans le menu
applications. Celui-ci est redimensionnable, transformable en palette flottante et permet de changer
d'applications par une combinaison de touches.
Sur Windows, vu que certaines applications sont lançables plusieurs fois et d'autres non, c'est en fait
chaque fenêtre qui apparaît dans la barre des taches et donc celle-ci est très rapidement remplie. De
plus le repérage des applications lancées est difficile (il faut faire la différence entre une fenêtre de
Windows, plusieurs fenêtres d'un même programme,...)
a) Le chargement des ajouts au système
Les ajouts au système sur MacOS 8.5 se font essentiellement par le biais d'extensions. Elles
se chargent dès le démarrage de l'ordinateur. MacOS dispose d'un gestionnaire d'extension
qui permet plusieurs configurations suivant les utilisations. Cela permet de connaître les
extensions installées sur le système, celle qui sont activées ou non. Enfin une vue par
package permet de savoir d'où provient une extension, si elle est sélectionnée et d'avoir
accès à des informations précisant son utilité.
Les DLL jouent souvent le rôle des extensions, mais la suppression accidentelle est plus aisée
et provoque plus de problème car certains programmes s'appuient sur les DLL d'un autre
programme. Le déplacement d'une DLL ne permet plus au programme l'utilisant de
démarrer.
Conclusion :
MacOs 8.5 centralise les ajouts et les offre à toutes les applications mais les charge même s'il
ne s'en servira pas. Windows 98 ne charge les DLL que lorsqu'il en a besoin. Un compromis
des deux formules serait idéal. Par contre le gestionnaire d'extension indique tout ce qui est
installé alors que rien n'indique les DLL que vous avez sur Windows 98 . La gestion des ajouts
au système est donc plus facile sur MacOS.
b) Démarrage de l'ordinateur
MacOs : L'ordinateur est démarré et prêt à être utilisé en 1 minute 45 secondes.
Windows démarre l'ordinateur en environ une minute.
L'écart de MacOs est encore causé par le chargement des extensions dès le démarrage alors
que Windows charge ses DLL quand il en a besoin. Cet écart est d'une importance moindre
puisque maintenant avec les systèmes d’économies d'énergie, on démarre son ordinateur une fois
par jour. Il devient plus important quand on doit redémarrer suite aux plantages. Extinction de
l'ordinateur Windows et MacOs éteignent l'ordinateur en environ cinq secondes. Sur ce point la
Windows a fait un progrès énorme par rapport a Windows 95 qui mettait environ 20 secondes car il
déchargeait les pilotes. Maintenant il ne le fait plus car les pilotes sont réinitialisés au démarrage.
c) Programmation de tâche
Windows 98 permet de programmer le lancement d'applications. On choisit le programme
que l'on veut lancer, quand il doit se lancer, avec quelle régularité et l’on dispose aussi de
quelques conditions de lancement (ne pas lancer si l'ordinateur est sur batterie, si l'ordinateur est
inactif, etc...)
MacOs ne dispose pas en standard de ce type de planification et c'est très regrettable car un programme
comme cela couplé a AppleScript permettrait une automatisation tres poussée d'un grand nombre de
tâches.
d) Le répertoire système
Il regroupe, en plus des fichiers systèmes, tout ce qui est propre a chaque poste (extensions,
tableaux de bord, préférences,...)
Il ne contient que le système et quelques ajouts.
Conclusion : Sur Windows, beaucoup de fichiers sont créés en double ou sont conservés dans
un dossier alors qu'ils pourraient profiter à d'autres applications. Sur MacOS, le passage à
une autre version d'un logiciel se fait souvent en conservant toutes ses préférences. On sait
que tout ce qui est lié au système est à un endroit précis alors que Windows oblige à de
sévères recherches.
e) Scripting
Avec AppleScript, MacOS permet d'automatiser un grand nombre de choses. Le système est
complètement scriptable et permet d'enregistrer ce que l'on fait et d'automatiquement le
transformer en script. La majeure partie des applications est aussi scriptable et dans une
moindre mesure permettent aussi l'enregistrement automatique. En standard est donc fourni
un éditeur de script qui vérifie, compile et exécute les scripts.
Microsoft fournit avec Windows Scripting Host un environnement de scripts équivalent à ce
que peut faire AppleScript. Cet environnement est toutefois plus complexe à maîtriser.
f) Les informations sur le système.
L’accès à "Apple system profiler" qui contient la majorité des informations de votre machine et qui
permet de trouver rapidement une info est disponible en standard. De plus des options permettent de
récupérer toutes ces informations dans un fichier et donc de faciliter leur impression ou leur
transmission. Les informations proposées sont : version du Système, du Finder, de QuickTime, mémoire,
mémoire virtuelle, le type de mémoire, de clavier, de réseau, les disques durs branchés, les réglages de
l'écran, les tableaux de bord, les extensions, la liste des applications. La fenêtre "A propos de votre
Macintosh" offre aussi une foule d’informations : version du système d'exploitation, mémoire, mémoire
virtuelle, mémoire disponible, mémoire utilisé par chaque application.
On peut avoir accès, dans la fenêtre du poste de travail, aux propriétés qui informent sur la
version du système d'exploitation ou les périphériques connectés à l'ordinateur. On a
également accès à un onglet permettant de définir plusieurs profils utilisateurs. Enfin le
dernier onglet permet d'afficher quelques informations sur la mémoire installée, le type de
formatage,... et estime les ressources systèmes disponibles.
Conclusion :
MacOS fournit en 2 boîtes de dialogue toutes les informations concernant la machine (d'un
coté ce qui est fixe au niveau des réglages et de l'autre ce qui varie durant l'utilisation
normale de l'ordinateur).
Windows 98 n'offre que des informations estimées, n'indique pas les ressources utilisées par
chaque application, ne permet pas d'imprimer un rapport de la machine avec les champs
que l'on souhaite et enfin la liste des périphériques connectés ne correspond qu'aux pilotes
installés. Il n'y a pas de vérification si vous avez supprimé un périphérique. En conclusion, les
données fournies par Windows sont moins nombreuses, moins fiables et moins exploitables
que celles qui sont sur Macintosh.
Chaque volume amovible type disquette, CD-ROM, zip, etc est automatiquement chargé à
l'insertion et ne peut-être éjecté manuellement qu'en ayant un outil. Le système gère les
éjections et ne les autorise que lorsque c'est possible.
Les volumes amovibles sont automatiquement repérés par Windows sauf s'ils contiennent un
programme autostart. Leur éjection est manuelle. On peut donc éjecter un volume alors qu'il
peut être utilisé ou modifié dans un logiciel ; et ainsi générer des erreurs d'écriture ou de
lecture ; ce qui implique un plantage et/ou une perte de données.
Conclusion :
En fait les autostart de Windows ne sont que des "rustines". C'est un avantage pour les
débutants car cela peut lancer une application qui aidera (voir installation de Windows 98)
mais ce n'est pas propre. MacOS prend en charge du début à la fin la gestion d'un volume
ou d'une disquette.
8) Gestion Multi-users
MacOS permet avec le “ location manager ” de définir des réglages pour des emplacements
différents. Cela permet de choisir un ensemble de réglages pour chaque configuration ainsi que quelques
particularités On choisit donc les configurations appleTalk, tcp/ip, extensions, configuration Internet,
Remote acces ainsi que les fichiers à ouvrir au démarrage, l'imprimante par défaut, l'activation du
partage du fichier, le niveau du son. On choisit sa configuration au démarrage.
Windows permet aussi de définir plusieurs utilisateurs à définir dans le panneau de
configuration utilisateurs. Il permet de régler le contenu du bureau, du menu document, du
menu démarrer, du dossier favori, des pages Web téléchargées et du dossier document. Cela
se limite donc essentiellement à des réglages esthétiques.
Conclusion :
En fait le PC ne permet de changer que des paramètres d'interfaces et le Mac
essentiellement des paramètres systèmes. Même si pour une véritable configuration multiusers les deux sont nécessaires, le primordial est bien ce qu'offre MacOS.
a) Les formats de systèmes
Le Macintosh reconnaît les fichiers, les disques durs, les CD PC format DOS, pro dos,
Windows et contient un tableau de bord d'échanges de fichiers qui permet de reconnaître
directement les fichiers issus d'autres systèmes et de leurs affecter le logiciel adapté grâce au
tableau de bord Echange PC/Macintosh.
Ne contient rien pour faciliter les échanges multi-plateformes.
Conclusion :
Le MacOS 8.5 est plus communicant ce qui le rend en particulier très habile sur Internet.
b) Les formats de fichiers
QuickTime 3 installé en standard fournit au système d'exploitation des traducteurs pour un
nombre important de fichiers sons, films, réalité virtuelle, 3D et mixage de tous. Il permet
avec 2 applications de voir tous ces fichiers, avec 1 plug-in de les voir directement sur des
sites Internet et enfin, grâce à sa conception, tout logiciel utilisant les API Quicktime pourra
ouvrir ces fichiers dans son logiciel. Il dispose en plus d'un module qui synthétise vocalement
les textes, MacOS le faisant en standard pour les alertes.
Les fichiers images et vidéos sont ouvertes par Internet Explorer en standard qui reconnaît un
grand nombre de format de fichiers. Celui-ci utilise des applications externes pour chaque
type de fichier, mais affiche le résultat au sein du navigateur. Le multimédia est géré de
manière assez similaire à Quicktime par des API DirectX.
a) Représentation des volumes
Pour MacOS et Windows 98 les volumes sont intégralement représentés (sauf fichiers
invisibles) et offrent des vues en icônes, en listes, avec plusieurs classements différents. Il est
possible de choisir la taille des colonnes et leur ordre dans les représentations en liste et de
choisir si les listes sont détaillées ou simples. On peut ouvrir les fichiers avec un ou deux clic.
MacOS a l'avantage de rafraîchir automatiquement ses fenêtres alors qu'il faut parfois lancer
une action sous Windows 98. Les réglages de présentation des fenêtres est propre à chaque
dossier sur MacOS 8.5 mais pas sur Windows 98. Ce dernier offre en plus dans sa
représentation Web la possibilité d'avoir une image de fond et des images affichées pour
chaque dossier. Sur MacOS 8.5 un outil permet de naviguer à travers les dossiers par une
loupe. Sur Windows 98 la navigation est similaire à une navigation Web.
Windows98 offre en plus la possibilité de visionner son disque dur avec un browser ou un
explorateur. Même si cette visualisation n'est pas la meilleure au quotidien, elle rend souvent
service et fait gagner beaucoup de temps.
b) Déplacement et copie de fichiers
Glisser-deposer
Les deux systèmes gèrent le glisser-déposer. MacOS 8.5 déplace les fichiers toujours de la
même façon et offre avec deux combinaisons de touches un glisser-alias et un glisser-copier.
Windows ne fait pas la même action suite à un glisser-déposer. Cela dépend du type de
fichier et de sa localisation actuelle par rapport à la localisation que l'on souhaite lui donner.
Le comportement peut être forcé par l'utilisateur en utilisant le bouton droit plutôt que le
bouton gauche de la souris, Windows proposant alors les divers choix possibles. Alias et
raccourci Ils ont une présentation très similaire, les mêmes méthodes de créations (menu
normal, contextuel). Par contre sous windows98 aucun suivi des déplacements : si on
déplace l'original, Windows est obligé de lancer une recherche pour retrouver le lien alors
que MacOS 8.5 le conserve automatiquement et propose s’il ne trouve pas l'original de détruire
l'alias ou de lui affecter une autre application. Les alias sur Macintosh permettent un accès très rapide à
l'original (un bouton ou une commande dans la barre des menus ou dans le menu contextuel) alors que
sur Windows seul le chemin d'accès est indiqué laissant l'utilisateur y aller de lui-même.
c) Copie et formatage
La copie de fichier et le vidage de la corbeille peut s'effectuer en tâche de fond et il peut y
avoir plusieurs copies de fichiers en même temps. Le formatage bloque la machine.
La copie bloque l'explorateur, obligeant à lancer une deuxième session pour effectuer une
autre copie. Le formatage se fait en tâche de fond.
Conclusion :
Les deux systèmes sont opposés sur ces deux points mais une fois de plus c'est MacOS qui à
l'avantage primordial. En effet on passe beaucoup plus de temps à déplacer et à faire des
copies de fichiers qu'à formater des disquettes (ce support est en plus en voie de disparition voir iMac)
d) Fichiers sur réseaux
Les deux systèmes offre une présentation identique des volumes en local et en réseau et
autorisent les mêmes opérations en tenant compte des restrictions dues aux privilèges.
MacOS permet en plus avec AppleShare IP d'avoir accès à des serveurs sur Internet comme
sur un réseau local. Il suffit d'avoir l'adresse IP et le serveur peut être monté sur le bureau.
a) Disques durs, CDROM et autres volumes
Les volumes externes peuvent être ajoutés à la chaîne SCSI gérée en standard par MacOS.
On branche et l’on redémarre : le disque dur est directement accessible. 7 unités maximum peuvent
être gérées en SCSI-1.
L'ajout d'autres volumes est limite à 4. Il faut ensuite que Windows détecte votre nouveau
périphérique, si il ne le fait pas il faut ajouter un périphérique, avoir son pilote, l'installer et
relancer la machine. Il y a aussi le problème des volumes maîtres et des volumes esclaves
qui obligent à jouer avec des cavaliers sur votre disque dur, sans parler des problèmes d'IRQ.
Conclusion :
Il est extrêmement difficile pour un néophyte d'installer un disque dur supplémentaire sur un
PC alors qu'il faut moins de 10 secondes sur un Mac, le temps de choisir un numéro sur la
chaîne SCSI et de brancher les câbles.
b) Carte son
Le problème n'existe pas sur MacOS 8.5 car la carte son est intégrée à la carte mère et
totalement configurable de façon transparente. Sur Windows 98, soit Windows la détecte, soit
il faut ajouter un nouveau périphérique, installer le pilote et redémarrer.
c) Carte réseau Ethernet
Dans un cas comme dans l'autre, plusieurs cartes peuvent être supportées, chacune avec sa
propre adresse. Sous Windows, l'installation se fait comme pour un périphérique classique :
Installation de la carte, détection par Windows ou ajout de périphériques, installation, des
drivers, redémarrage, configuration des réglages tcp/ip et encore redémarrage. La
modification des paramètres TCP/IP nécessite systématiquement le redémarrage de
Windows.
d) Gestion de périphériques
L'ensemble des périphériques sur MacOS 8.5 est gérés dans les tableaux de bord. Il n'y a
aucune gestion pour les volumes en SCSI, les sons sont gérés par le tableau de bord son ou
moniteur et son, les cartes réseau ne nécessitent que quelquefois une extension, leur seule
gestion est au niveau des réglages de protocoles. Les autres périphériques fonctionnent sur le
même principe : on ajoute parfois lors de l'installation des extensions et des tableaux de bord qui vont
permettre les réglages.
Le même principe est mis en place, mais il rencontre souvent des conflits entre les
périphériques. Il faut beaucoup plus souvent jouer avec les pilotes, les IRQ, les commandes
pour configurer les cartes.
Conclusion : La gestion des périphériques sur MacOS est complètement transparente et se
limite en fait aux réglages que l'on souhaite. Sur Windows, il faut effectuer des réglages (en
théorie plug and play comme sur Mac mais souvent cela ne fonctionne pas et cela devient
très fastidieux) pour que la carte fonctionne avant de pouvoir la configurer. Installation d'une
connexion à Internet.
Ce système apporte un grand nombre de nouvelles fonctionnalités au niveau du Finder, du
système et des connexions réseaux et en particulier Internet. De plus il apporte des
optimisations du systèmes qui exploite encore plus la puissance du PowerPC et accélère le
système. Une mise à jour apparaîtra pour corriger les bugs et elle sera gratuite. La prochaine
version continuera à améliorer le système. Un plan existe et prévoit l’évolution des versions.
Apporte une interface un peu plus jolie, corrige un nombre énorme de bogue de Windows 95
et installe en standard beaucoup d'accessoires déjà disponibles. Il intègre de façon définitive
l'Active Desktop d’Internet Explorer afin de permettre un accès au réseau Internet de façon directe.
Concrètement cela ressemble plus à une mise à jour de Windows 95 avec intégration des petits
logiciels développé entre temps. Une quantité de bogue importante subsiste puisqu'une mise à jour est
déjà disponible. Et les évolutions suivantes... Rien n’est prévu derrière Windows 98.