Compte-rendu Vaucluse

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Compte-rendu Vaucluse
Compte rendu de la 1ère réunion du
COMITE DE PILOTAGE
pour la communication en Vaucluse
Membres présents :
Dr A.M. GAILHAGUET et Chantal DERLOT (DT-ARS),
Jacques BUCHAILLET (CPAM), Aude BOUDOIN (MSA), Sylvie HENRY (CAMIEG),
Annie LEPINE (Conseil Général),
Alain DOUILLER (CoDES),
Dr Paula POGGI (ONCOPACA-Corse),
Dr Florence DIDIER (CES Avignon),
Liliane PEGES-GOMEZ (IFAS Cavaillon),
Céline BENGUERRAH (Régies de Quartier),
Maité SANCHEZ (Vivre comme Avant),
Mathias DEBALS et Line DAUBNEY (CRES PACA),
Dr CP GAUTIER (ADCA84)
Membres excusés :
Nicole MONACO (RSI),
Brigitte LIATTI (Mutualité Française),
Joël BRUNEL (Provence Stomie Contact),
Anne-Marie JOUFFROY-BOLOGNA (Ligue contre le Cancer),
Michèle TCHIBOUDJIAN (CISS)
Bref tour de table pour présentation de chacun.
Ordre du Jour
 Bilan de l’édition 2012 d’Octobre rose : point sur les actions menées par les
partenaires et les centres de coordination des dépistages, forces et faiblesses
 Présentation de la nouvelle organisation départementale et régionale
 Plan d’actions 2013 : orientations nationales, calendrier, actions envisagées,
outils disponibles et commandes, relations presse.
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.1. Bilan de l’édition 2012 d’Octobre rose
Le Docteur CP GAUTIER présente brièvement un diaporama rappelant les actions
menées en 2012 pour le mois d’OCTOBRE ROSE, actions souvent menées
conjointement avec la Ligue et les Associations d’usagers.
Il rappelle par ailleurs que les financements alloués à l’A.D.CA 84 pour la
communication sont fixés annuellement à 10.000€.
A. DOUILLER souligne que pour évaluer ces actions de communication, il serait
souhaitable de demander aux patientes qui effectuent leur mammographie, d’où
provient leur « Invitation - Bon de prise en charge ». Questionnaire à réaliser et à
fournir avec l’invitation. Il serait ainsi possible de quantifier les actions des divers
acteurs relais.
Un tour de table est réalisé pour connaître les actions de chacun et les possibilités
qu’offre chaque intervenant dans la diffusion des messages de prévention et de
dépistage.
Ainsi le CODES nous rappelle ses fonctions de diffusion d’information, de source de
l’information et de ses fonctions de formation des acteurs relais.
Par ailleurs A. DOUILLER nous informe avoir de bonnes relations avec le monde de
la presse, être invité à la prochaine réunion des maires de Vaucluse, nous offrant
ainsi de nouvelles perspectives de transmission de l’information.
C. BENGUERRAH nous explique le fonctionnement des Régies de Quartier, de leur
soutien aux personnes et de leur accompagnement.
Par ailleurs elle nous informe de la création d’une plaquette propre aux Régies, donc
indépendante des financeurs de l’A.D.CA 84.
A ce propos, il apparaît souhaitable qu’A.D.CA 84 soit responsable des commandes
des divers outils de communication produits par l’INCA et de leur distribution aux
partenaires locaux en fonction de leurs besoins.
Ceci permettrait que l’ensemble des outils puisse bénéficier de l’apposition des logos
des partenaires locaux, en particulier celui du Conseil Général.
Mme LEPINE va demander au service logistique du Conseil Général dans quelle
mesure ce repiquage peut être réalisé par leurs soins.
Il est ensuite discuté des diverses actions de communication réalisées par l’un
d’entre nous ou par d’autres associations :
la course qui a lieu tous les ans en Courtine en collaboration avec la Ligue contre le
Cancer,
les ateliers de théâtre interactif réalisés par la MSA, la CAMIEG et le RSI,
les réunions en milieu rural avec le médecin généraliste du canton comme
intervenant,
…
F.DIDIER nous rappelle l’importance de l’évaluation des ces actions.
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Il est demandé à A. DOUILLER d’étudier la possibilité de créer une fiche commune
d’évaluation, qui permettrait d’apprécier le retentissement de chaque manifestation
mais aussi une fiche individuelle complétée par les participantes à ces
manifestations, permettant à l’A.D.CA 84, si possible, d’apprécier l’augmentation de
la participation après chaque évènement.
Ceci est consécutif à l’action menée par la CPAM de Vaucluse auprès des patientes
bénéficiant de la CMU-C, et qui ont été relancées pour le dépistage par SMS.
Ces patientes sont connues de la CPAM, elles pourraient être facilement repérées
par l’A.D.CA 84 pour évaluer leur participation effective.
Mais ceci suppose que la CPAM fournisse à l’A.D.CA 84 le fichier des patientes
concernées.
M. SANCHEZ insiste sur l’importance de motiver les femmes de plus de 74 ans à
continuer le dépistage, qui ne peut être qu’individuel mais qui paraît très important.
A. DOUILLER insiste sur notre action de promouvoir la notion de prévention et de
dépistage.
F. DIDIER rappelle que l’on est surtout concerné par la tranche d’âge 50 - 74 ans.
Mais C. GAUTIER préconise de soutenir plutôt le message de dépistage quelque soit
l’âge du public : rappelons que l’un des messages de l’INCA était « Parlez aux
femmes que vous aimez » - sans notion d’âge.
P. POGGI présente le site d’ONCOPACA-Corse et nous informe de ses possibilités
d’intégrer des calendriers événementiels dans leur rubrique « Dépistage » et qu’ainsi
près de 5000 professionnels de santé de PACA sont informés de ce qui est fait dans
notre région.
A. LEPINE propose de diffuser les informations dans le journal du Conseil Général,
que le Comité de Ppilotage puisse intégrer la « Semaine Bleue » et que les
infirmières des CMS puissent être formées aux messages de prévention et
dépistage.
A. BOUDOUIN nous parle d’une expérience réalisée dans le département 04.
C. GAUTIER va contacter le Dr.C.GRANON, Médecin Directeur d’APREMAS (Centre
de coordination pour le 06 et le 04) afin de connaître la teneur et les retombées de
cette manifestation.
A. DOUILLER rappelle l’importance des professionnels de santé tant pour
l’information que pour le pouvoir de persuasion qu’ils détiennent auprès de leur
patientèle.
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.2. Présentation des orientations choisies par l’INCA pour la communication
2013
L’INCA souligne le contexte sensible dans lequel le dépistage du cancer du sein
évolue depuis quelques temps, rappelle les recommandations de l’HAS et le
questionnement qui devient international.
Fort de ces arguments, l’INCA a décidé de retenir 2 grands axes pour la
communication 2013 :
 Ne plus viser l’augmentation de la participation comme objectif premier mais
la compréhension des enjeux et le libre choix éclairé par une information
nourrie et accessible,
 Recommander plutôt qu’inciter : accompagner les femmes et les
professionnels en livrant la recommandation des autorités de santé en faveur
du dépistage.
.3. Actions envisagées en Vaucluse pour Octobre Rose 2013
.3.1 En direction des professionnels de santé
En septembre, réalisation d’une Conférence Débat sur le thème « Sur-diagnostics,
sur-traitement, apport du dépistage sur la baisse de la mortalité globale et sur la
mortalité par cancer du sein ».
Cette conférence est réservée aux professionnels de santé, médecins, mais aussi
pharmaciens, sages-femmes, acteurs relais en milieu défavorisé, acteurs relais en
milieu de handicap,….
Elle pourrait être animée par un représentant de l’INCA, un représentant de
l’Association ESCOLETA, un cancérologue.
Peut-être se donner comme base de réflexion le document fait par la Fédération
suisse des programmes de dépistage du cancer ou celui de l’INCA s’il est finalisé.
Fin septembre - début octobre, approvisionnement des professionnels de santé en
outils de communication.
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.3.2 En direction de la population cible
Réalisation d’une séance de théâtre-interactif en collaboration avec la MSA, le RSI et
la CAMIEG.
C. GAUTIER demande à J. BUCHAILLET si la CPAM ne pourrait pas participer –
même demande au Conseil Général.
Plus il y a de financeurs moins le coût est élevé : la compagnie de théâtre a un tarif,
la collation qui suit le théâtre aussi.
A. BOUDOUIN parle d’environ 1500 € à diviser entre tous les financeurs.
La Ligue contre le Cancer pourrait y être associée.
A. LEPINE propose aussi que l’A.D.CA 84 participe à des émissions radiophoniques
déjà animées par son médecin, le Dr. S. TRARIEUX-ROCHER.
Il pourrait être également prévu des séances d’information en milieu rural, en se
basant sur les correspondants locaux de la MSA et les médecins du canton
concerné.
.3.3 Financement
Toutes ces actions ont un coût.
L’A.D.CA 84 ne peut à elle seule financer : elle ne dispose que 10.000 € pour
l’année.
Il est demandé si le Conseil Général, l’ARS, les Caisses d’Assurance Maladie ne
peuvent pas débloquer des fonds.
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