Des animaux et des hommes : pour le meilleur et pour le pire

THEMA
Des animaux et des hommes :
pour le meilleur et pour le pire
Quelle attitude adoptons-nous face aux animaux ? Quelles facettes de notre nature révélonsnous à leur contact ? Observateur ou consommateur, protecteur ou destructeur, l’homme a
mille manières de concevoir sa place parmi les autres espèces. Thema est parti à la rencontr
de quelques spécimens…
Dimanche 10 mars
De 20.45 à 00.25
Contact presse : Grégoire Mauban / Dorothée van Beusekom / Rima Matta - 01 55 00 70 42 / 73 25 / 70 43
[email protected] / [email protected] / [email protected]
www.arte-tv.com
20.45 Film.
Un homme parmi les loups
(Never Cry Wolf)
Film de Carroll Ballard
(États-Unis, 1984-1h45mn) - VF
Scénario : Ralph Furmaniak, Sam Hamm, Richard Kletter, d’après le livre de Farley Mowat
Avec : Charles Martin Smith (Farley Mowat/Tyler), Brian Dennehy (Rosie), Zachary Ittimangnaq
(Ootek), Samson Jorah (Mike), Hugh Webster (Drunk)
Image : Hiro Narita
Son : Alan R. Splet
Montage : Peter Parasheles, Michael Chandler
Musique : Mark Isham
Production : Walt Disney Production
Un biologiste chargé d’étudier des loups accusés de décimer les caribous en Arctique se
prend de sympathie pour ses nouveaux compagnons. Un film fascinant, teinté de
mélancolie, qui s’interroge sur la place de l’homme au sein de la nature…
Tyler, un jeune biologiste, est envoyé en Arctique par le gouvernement pour enquêter sur le
massacre de caribous. Premiers suspects : les loups, dont il étudie le comportement. À force
de les observer, Tyler se prend d’amitié pour eux et commence à soupçonner les chasseurs
d’être responsables des tueries…
Vivre avec les loups
Inspiré du récit autobiographique de Farley Mowat, Un
homme parmi les loups raconte le voyage solitaire et
mal préparé d’un biologiste, parti à la découverte d’une
cause, celle des loups, et de lui-même. Émouvant,
drôle, émaillé d’images splendides, ce récit sensible a
reçu d’excellentes critiques, notamment pour la beauté
des scènes et la justesse du ton. Loin de tout
manichéisme naturaliste et bien pensant, Carroll
Ballard transforme un film d’aventures en une réflexion
sur les rapports de l’homme avec son environnement,
sur sa solitude au sein de la Création et sur sa sympathie innée pour l’animal. L’écrivain Patrick
Grainville salua le film lors de sa sortie en ces termes : “Tous les publics vont rire, s’émouvoir
et s’éblouir de cette œuvre à la fois intimiste et cosmique au centre de laquelle rayonne le loup
d’Arctique, un loup immaculé, lunaire, au poil vraiment tout blanc et virginal, plus doux que
Cendrillon, à l’opposé du grand méchant loup noir de nos contes d’enfants.”
Rediffusion le 18 mars à 01.00, le 22 mars et le 28 mars à 17.10
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22.30
Je parle aux animaux
Portrait de Samantha Khury
Documentaire de Peter Friedman
(États-Unis, 1991-53mn)
(Rediffusion du 17 août 2000)
Samantha Khury écoute les animaux et leur
parle. Grâce à ce dialogue, elle parvient à
comprendre leur comportement et à trouver les
mots qui les guérissent.
Non seulement Samantha Khury comprend le
langage de nos fidèles compagnons, mais, en
plus, ceux-ci lui confient leurs malheurs. Des
propriétaires d’animaux domestiques, des
gardiens de zoo et des entraîneurs de chevaux
qui l’ont consultée en sont convaincus. Nous la
voyons au travail, à l’écoute d’un chat dépressif,
d’un perroquet déplumé en manque d’amour ou
d’une jument qui a besoin de liberté…
La vérité sort de la bouche du cheval
Caressant un animal en fermant les yeux, Samantha Khury communique avec lui. Problèmes
émotionnels, stress ? Elle l’aide à vaincre ses angoisses. “Les animaux sont extrêmement
sensibles et conscients de leur environnement. Beaucoup plus que les gens ne le croient”,
explique-t-elle. Propriétaires curieux et entraîneurs sceptiques décrivent le changement de
comportement de leur chien, de leur chèvre ou de leur cheval après les séances avec
Samantha. L’exemple le plus surprenant est celui d’un cheval qui refusait de s’entraîner. Après
avoir “parlé” avec lui, Samantha explique à son entraîneur que l’animal, qui a travaillé pendant
deux ans, estime avoir besoin de repos. Or, le propriétaire assure qu’il n’a fait travailler le
cheval que pendant six mois. Mais, interrogé à nouveau par l’entraîneur, il avoue qu’il a menti
et que le cheval a bien deux ans de labeur derrière lui… La caméra s’attache à montrer la
facilité avec laquelle Samantha établit une relation de confiance avec les animaux. Le
réalisateur dresse ainsi le portrait d’une femme généreuse et mystérieuse. En partant du
principe que les hommes et les animaux sont égaux, elle parvient à nous convaincre que l’on
peut trouver un langage commun et franchir la barrière des espèces. Cela nous laisse
rêveurs…
Rediffusion le 13 mars à 16.10 et le 17 mars à 15.15
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23.25
Les animaux et la guerre
Documentaire de Pierre-Henri Salfati
(France, Belgique, 1998-50mn)
Coproduction : ARTE France, Elma, RTBF, Latitudes, en association avec France 3
(Rediffusion du 11 octobre 1998)
L’histoire militaire des animaux est émaillée d’épisodes dramatiques ou cocasses. Des
documents inédits retracent les actes héroïques de ces auxiliaires de guerre malgré eux.
Des oies du Capitole aux dauphins de la marine américaine, des éléphants d’Hannibal à ceux
des Khmers rouges, des renards hébreux aux rats du Mossad, des pigeons “photographes”
aux mulets d’artillerie… peu d’animaux ont échappé à l’embrigadement. Durant la Première
Guerre mondiale, plus de 14 millions d’entre eux ont été enrôlés dans les armées
belligérantes. Si 120 000 d’entre eux ont été décorés pour faits de guerre, près de 10 millions
ont péri sur le champ de bataille. Lors du second conflit mondial, 30 millions d’animaux ont
servi sur les terrains d’opération. La Suède a utilisé des phoques kamikazes contre les sousmarins allemands, les Anglais ont conditionné des mouettes pour qu’elles repèrent les sousmarins, les Soviétiques ont
envoyé des chiens kamikazes à
la rencontre des chars d’Hitler,
qui lui-même faisait décorer de
la croix de fer des bataillons de
chiens poseurs de bombes…
Rediffusion le 14 mars et le
23 mars à 15.15
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