Retranscription de l`attestation manuscrite de Marcel GONZALEZ du

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Retranscription de l`attestation manuscrite de Marcel GONZALEZ du
Retranscription de l’attestation manuscrite de Marcel GONZALEZ du 20
novembre 1993 produite devant le Tribunal Administratif. concernant
l’attestation mensongère de Mathilde PRIEST GODET, d’octobre 1991
Attestation sur l’honneur décrivant comment, en ma présence, après s’être engagée
auprès de Graziella le 10 juillet 1991 à raconter dans une attestation dans quelles
circonstances le professeur avait été amené, en juin 1990, à organiser une confrontation
surprise entre Mariette Guillaume, secrétaire du Conservatoire, P.S. , directeur, et Mathilde
PRIEST GODET qui venait de lui révéler que selon Madame Guillaume, le directeur racontait
que « Graziella était amoureuse de lui et qu’il ne savait que faire », Graziella eut la surprise
de découvrir, en octobre 1993, parmi les attestations produites par la mairie, une
attestation de Mathilde PRIEST GODET adressée au maire, datée du 18 octobre 1991 et
donnant une version mensongère d’ailleurs en contradiction non seulement avec la
déposition sous serment qu’elle fera le 5 janvier 1994 mais également avec celle de
son amie GUILLAUME, secrétaire du Conservatoire et au Service comptabilité de
l’A.G.I.R. , du 6 janvier 1994.
Un menteur finissant toujours par oublier ce qu’il a raconté quelque temps plus tôt, à
fortiori lorsque près de trois années se sont écoulées.
[Je soussigné, Gonzalez Marcel, domicilié 39 rue du 8 mai 45 à Reuil en Brie (77) déclare sur
l’honneur confirmer en tous points les déclarations de ma fille Graziella concernant
l’attestation de Madame Godet (PRIEST) Mathilde.
Très choqué par le comportement de cette personne, j’ai forcément gardé en mémoire les faits
que je vais rapporter.
Tout d’abord, j’étais présent lorsque ma fille téléphona à cette dame afin de lui expliquer les
conditions de la perte de son emploi et lui demander de bien vouloir attester l’incident de juin
90.
Celle-ci ne fit aucune objection, se rappelant parfaitement la scène et déclara qu’elle était prête
à rencontrer Monsieur le Maire pour lui raconter l’incident et aussi lui faire savoir qu’elle
avait été informée par ma fille du comportement de Monsieur S... (agression sexuelle à son
domicile du 27 janvier 89) ainsi que de la récidive en avril 90.
« J’ai travaillé avec Monsieur Reboul, dit-elle, en tant que conseiller municipal, je sais qu’il a
pour moi une très haute estime et il ne mettra pas en doute mes propos ».
Elle accepta enfin de faire une déclaration écrite. Il fut convenu qu’elle déposerait l’attestation
dans la boîte à lettres de ma fille.
Constatant le lendemain qu’elle n’avait pas tenu parole, ma fille réitéra sa demande et je fis le
trajet une seconde fois (120 kms aller-retour) le vendredi 12 juillet 91.
Me rendant à l’évidence qu’elle avait une nouvelle fois manqué à son engagement, je trouvais
ses coordonnées dans l’annuaire et je rentrais en communication avec son Époux, Monsieur
Godet, chirurgien-dentiste à Pontault Combault. Celui-ci ne semblait pas au courant et me fit
savoir courtoisement que son épouse était absente, mais ne manquerait pas d’appeler ma fille à
son retour.
Après une attente infructueuse, ma fille décida de rappeler et c’est Monsieur Godet qui
répondit cette fois encore d’une manière fort désagréable, paraît-il, prétendant d’ailleurs avoir
déjà été dérangé par moi-même le matin, alors qu’il avait un patient sur le fauteuil. Cela dit,
Monsieur Godet, pourrait, peut-être en conscience, confirmer ce qui précède.
Ma fille, cependant, très crédule, pensa que Madame Godet ne manquerait pas d’informer le
maire et lui remettrait personnellement l’attestation.
C’est la raison pour laquelle le nom de Madame Godet (PRIEST) Mathilde figure parmi les
pièces déjà numérotées dans l’exposé du 11 juillet 1991 mais aussi dans la lettre AR du 27
juillet 1991 à Madame Fourny, Secrétaire Générale Adjointe de Monsieur le Maire de Roissy.
J’étais parfaitement informé de l’agression sexuelle du 27 janvier 1989 à son domicile et des
pressions que le directeur avait continué d’exercer sur sa personne. Aussi, quand ma fille
m’avait parlé de l’incident de juin 90 entre Mesdames Godet, Guillaume, Monsieur S., et des
propos que ce dernier avait tenus, j’avais bien compris qu’il préméditait sa vengeance et
préparait ainsi le terrain.
J’avais d’ailleurs fait part à ma fille de mes craintes.
La première absence (cependant en état de maladie grave) fournira le motif.
Il est étonnant que le Maire de Roissy, informé par mes soins dès le 22 juin 1991 de l’état de
santé de ma fille (4 certificats médicaux en attestant) le jour du renvoi par le directeur mais
aussi de l’agression sexuelle dont ce dernier avait été l’auteur, n’ait manifesté aucun
étonnement, aucune incrédulité ni même d’indignation. (Révélation faite en présence de sa
secrétaire particulière, aujourd’hui en retraite, paraît-il). Il terminera l’entretien en ces termes :
« je vais arranger les choses avec S. ».
Il arrangera les choses à sa manière, en obtenant ce faux témoignage.
D’ailleurs, Madame Fourny, Secrétaire Générale adjointe, déclarera le 30 septembre 1991 que
si ma fille poursuit le directeur, la mairie soutiendra celui-ci jusqu’au bout.
Ce que le maire ne cessa de faire et même au-delà, bien qu’ayant reconnu le 25 septembre 91
être conscient de la réalité des faits et avoir insisté ce même jour pour la recommander à son
ami Directeur du Conservatoire de Pontault Combault (Monsieur Vandomber) connaissant,
dit-il « ses qualités professionnelles, depuis temps... ». (LR AR du 28/9/91).
Madame Fourny, Secrétaire Générale adjointe, comme Madame PALADIAN, Secrétaire
Générale de Monsieur le Maire, ont témoigné pour le Pénal en novembre 1992, en commission
rogatoire, en faveur de ma fille.
Fait à Reuil en Brie le 20 novembre 1993]

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