L`Hôpital général juif : Portrait de santé
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L`Hôpital général juif : Portrait de santé
ÉTÉ 2009 GARDER LE PERSONNEL INFORMÉ : VOTRE HGJ – VOS NOUVELLES L’Hôpital général juif : Portrait de santé V ous n’êtes pas étonnés, les gens continuent d’affluer à l’Hôpital général juif. Mais vous ne vous en doutiez sûrement pas — voilà que l’HGJ se rend maintenant chez les gens. Pour célébrer son 75e anniversaire, une exposition de photographies d’archives prend la route le 29 juin, après avoir été présentée pendant une semaine à l’hôpital. L’Hôpital général juif a 75 ans : Une rétrospective souligne les principaux jalons de l’histoire de l’HGJ et explique les raisons historiques qui ont mené à l’ouverture de l’hôpital en 1934. L’exposition de 12 affiches, chacune contenant un collage d’agrandissements de photographies, a été conçue pour plaire à tous, particulièrement aux gens qui n’ont jamais mis les pieds à l’hopital ou qui n’y ont jamais été traités. Le texte bilingue qui l’accompagne déSuite à la page 2 « Ce que l’HGJ signifie pour moi » P our souligner le 75e anniversaire de l’HGJ, nous avons demandé aux employés de décrire ce que l’hôpital signifie pour eux. Voici quelquesunes des réponses : ---------------------------------------Arlene Greenberg (au centre) vérifie la collection de photos d’archives de l’HGJ avec Linda Lei (à gauche) et Shiri Alon. Je vais vous surprendre : c’est la chance de voyager partout dans le monde de mon bureau ; de rencontrer les habitants de la planète, et ce, tous les jours ici- même. L’environnement s’y prête à merveille : Côte-des-Neiges est reconnue pour sa multiplicité, sa diversité ; un terreau fertile pour l’échange, la rencontre, le contact entre les cultures. Ici, à l’hôpital juif, c’est l’humain qui nous intéresse ; pas « le cas », pas même « la maladie », mais la personne qui vit avec. L’hôpital c’est l’être humain avant tout, l’humanisation des Suite à la page 2 DANS CE NUMÉRO : jgh.ca Clinique de santé pour adolescents Herzl......... 5 Journée plaisir en famille à l’HGJ.................. 10 Le rôle inestimable du travail social............... 11 Suite de la page 1 ...portrait de santé ! crit les réalisations de l’HGJ, ses services et sa politique qui consiste à prodiguer des soins « Au service de tous », d’accueillir les patients de toutes origines, de partout à Montréal et de l’ensemble du Québec. Parallèlement, l’exposition offre un coup d’œil révélateur et souvent amusant sur la médecine telle qu’elle était pratiquée dans les premières décennies du XXe siècle. « Durant cette année spéciale célébrant son anniversaire, l’HGJ jette un regard sur son passé prestigieux afin de se préparer à un avenir prometteur, comme le souligne Arlene Greenberg, bibliothécaire en chef. Cette exposi- tion est un cadeau de l’hôpital et un hommage à vous – patients, employés, bienfaiteurs et bénévoles qui ont fait de l’HGJ un élément essentiel de la vie à Montréal. » La rétrospective est en grande partie chronologique, explique Shiri Alon, adjointe aux Archives. Elle retrace l’histoire de l’hôpital, à partir de ses précurseurs dans le domaine médical, comme le Hebrew Maternity Hospital, et le Herzl Dispensary (première clinique juive au Canada) jusqu’à la campagne de financement « Your Tribute Everlasting ». On y voit aussi la première pelletée de terre et la construction de l’hôpital, « Un des besoins les plus pressants de notre ville en ce moment est d’augmenter sa capacité hospitalière, et votre décision de garder l’hôpital, une fois construit, entièrement à l’abri de la discrimination raciale, religieuse et sectaire, témoigne bien de l’esprit propre à Montréal, un esprit de tolérance raciale mutuelle et d’amitié interraciale. Vous avez mon entière adhésion. » – Camillien Houde, maire de Montréal, dans une lettre à Allan Bronfman, président fondateur de l’Hôpital général juif, et Michael Hirsch, premier vice-président de l’HGJ, le 22 août 1929. Où voir l’exposition L’hôpital général juif a 75 ans : Une rétrospective sera présentée partout à Montréal dans les bibliothèques, une université et même au centre de la patinoire du vieux Forum. Si vous désirez organiser une visite de groupe à l’un de ces endroits, veuillez contacter Linda Lei au 514-340-8222, poste 3277. 18 – 26 juin : Hôpital général juif 29 juin – 24 juillet : Forum Pepsi 27 juillet – 21 août : Bibliothèque publique de Westmount 21 août – 4 sept. : Bibliothèque McLennan de l’Université McGill 4 – 25 sept. : Bibliothèque Osler de l’Université McGill 5 sept. – 16 oct. : Centre de conférence Gelber, 2 Carré Cummings 16 oct. – 13 nov. : Bibliothèque publique Eleanor London de Côte Saint-Luc 13 nov. – 18 déc. : Hôpital général juif la fondation des Femmes auxiliaires (maintenant les Auxiliaires HGJ), les activités cliniques des premières années, la fondation de l’école d’infirmières HGJ, et les initiatives en matière de recherche et de projets cliniques. « Un aspect intéressant qui caractérise la préparation de cette exposition est que le matériel d’archives provient de l’hôpital, précise Mme Alon. Nous n’avions pas à aller bien loin pour fouiller l’histoire de l’hôpital. » Linda Lei, conseillère (archives), parle de l’exposition : « Des précurseurs de l’HGJ dans les années 1910 à la récente expansion de la Radio-oncologie et à l’entrée principale sur le chemin de la Côte Sainte-Catherine, cette collection de photographies est non seulement le reflet du lien étroit et durable entre l’hôpital et la communauté, mais aussi un regard sur un brillant avenir. L’HGJ est fier de son héritage, un héritage au service des patients. » u où ils se sentiraient en sécurité et où ils seraient traités sans intolérance. Pendant ces 75 années, il a été un havre de soins, de confort, veillant sur la santé de la communauté. C’est maintenant un centre dont les portes s’ouvrent à toutes les religions et à tous les peuples, et sa tradition demeure solide. Je suis fière de faire partie de son vaste savoir, de sa vigueur constante et de son grand cœur. Brenda Ajzenkopf, Services sociaux pect et je sens qu’on m’apprécie au sein de chaque équipe. Je vous dis « chapeau ! », et j’espère que nous garderons vivante cette belle relation pour de nombreuses années à venir. Bonnie Selcer, Infirmière, Sécurité transfusionnelle Suite de la page 1 ...ce que l’HGJ signifie soins, et ça passe non seulement par les médecins, les infirmières ou les techniciens, mais par une foule de héros dont nous n’entendons que rarement parler : le musicothérapeute, les docteurs clown, la dame qui emmène son chien pour la zoothérapie, les citoyens-volontaires et j’en passe. L’hôpital est rempli de héros quotidiens. Dans ce que j’appelle un « petit village » dans le village global. L’hôpital est un rappel journalier que nous vivons tous sur la même boule. Marc Renaud, Clinique des soins oculaires ----------------------------------------------------- L’Hôpital général juif, c’est l’espoir, la foi, et l’amour. L’espoir est aussi nécessaire à la vie que l’air et l’eau. Sans espoir, il n’y a plus de raison de vivre. À l’HGJ, les gens finissent ce qu’ils ont commencé, ils assument leurs responsabilités, ils gardent leurs promesses et honorent leurs engagements. Ils se rendent disponibles pour servir. Ils tiennent à être prêts à entrer en action quand ils sont appelés et ils sont attentifs aux besoins des autres. Ils accomplissent 2 PULSE • ÉTÉ 2009 chaque tâche avec le même dévouement, et « avec leur cœur ». Mary Rose Macapuno, Service de Stérilisation/Enviro-Services ----------------------------------------------------- Il y a 32 ans, mon mari était admis en chirurgie à l’HGJ. Il est resté ici une semaine, et pendant ce temps, j’ai eu l’occasion d’observer le fonctionnement de l’hôpital et tous ses employés. J’ai décidé que je voulais faire partie du personnel. J’ai posé ma candidature pour un poste, j’ai été engagée, et je suis ici depuis ce tempslà. Je n’ai jamais regretté ma décision et je suis fière de faire partie de l’HGJ. Patricia Beck, Technicienne en administration, Centre des ressources en soins infirmiers ----------------------------------------------------- À leur arrivée au Canada en provenance de la Pologne d’après-guerre, mes parents ont toujours senti qu’ils pouvaient se présenter à l’Hôpital général juif sans crainte d’être rejetés. Cet hôpital a été bâti pour donner aux gens comme eux un endroit ----------------------------------------------------- À l’HGJ, je me sens rassurée, bien traitée, chaleureusement appuyée et reconnue à ma juste valeur. Comme infirmière ici depuis 33 ans, j’ai connu beaucoup de professionnels de la santé chez qui j’ai perçu des attitudes et des valeurs semblables. Malgré le grand nombre d’employés et de services, j’ai toujours été traitée avec res- ----------------------------------------------------- Qu’est-ce qui fait que cet hôpital est plus qu’un lieu de travail ? Certains disent que ce sont les employés, qui sont justement plus que des employés, ce sont des amis. Certains disent que ce sont les soins prodigués par les médecins et les infirmières et tous les autres, mais c’est bien plus que des soins : c’est la compassion. C’est l’affaire de tous, et nulle part ailleurs ce n’est plus évident qu’ici même à l’HGJ – c’est là que la vie s’exprime. Nicholas Brand, Service de l’admission u L’Hôpital général juif remercie les compagnies suivantes qui ont généreusement fourni des prix pour le tirage du 75e anniversaire de l’HGJ : Arbonne International, Les Auxiliaires HGJ, Costco, Diesel, Dtox, Java U, Max Mass and Associates, Miss Sixty, More Magazine, NuWave Promotions, Parasuco, Pelle Salon, Point Zero, Puma, Le Sanctuaire, TD Meloche Monnex et le YM-YWHA. Tout le monde sur le tableau de bord T ous les patients de l’HGH sont maintenant au tableau de bord – le tableau des lits, bien sûr. Géré par l’Admission, le tableau des lits suit à la trace l’utilisation des 637 lits de l’hôpital, indiquant pour chacun s’il est occupé, libre ou réservé. Le tout a été modernisé ce printemps, avec l’installation d’une version électronique qui remplace le système manuel qui était utilisé depuis plusieurs années. Une fois qu’un patient est admis et qu’un lit lui est assigné, le tableau électronique enregistre le nom de la personne, la date d’admission, le médecin et le service (ex. : Soins palliatifs), le diagnostic et le numéro de lit. Le nouveau système permet au personnel de trouver et de réserver les lits plus rapidement et plus facilement. En plus de déterminer le statut des lits dans leur propre service, les directeurs des soins infirmiers et les agents d’unité peuvent identifier un lit qui se libérera bientôt, de sorte que l’Admission est en mesure de le réassigner à un nouveau patient. Plusieurs médecins de l’Urgence pourront également consulter le tableau électronique au lieu de téléphoner à l’Admission pour savoir quels lits peuvent être utilisés. Cela permet aux patients de quitter l’Urgence plus rapidement et permet d’accueillir de nouveaux patients. Annie Le Scraigne, chargée de projets, qui travaille constamment à perfectionner le système, fait savoir qu’il permet de Ce tableau manuel des lits, maintenant désuet, est mis au rancart. Barbara Steicher (à gauche) et Angel Davantes, adjointe administrative par intérim, et le nouveau tableau électronique des lits. donner « les renseignements qu’il faut, en toute sécurité, pour joindre les bonnes personnes en tout temps. Le tableau électronique des lits permet à l’HGJ de se positionner parmi les hôpitaux au Québec ayant une technologie informatique avancée ». Le vieux système était composé de deux grands panneaux de bois, avec 637 fentes (une pour chaque lit), divisés selon les unités de l’hôpital. Un lit occupé y était représenté par une fiche de papier insérée dans la fente appropriée. Lorsque le patient recevait son congé ou qu’il était transféré à une autre unité, la fiche était jetée ou déplacée dans une autre fente. Un processus lent et peu efficace. Anna Abramowicz, ancienne chef adjointe des Archives médicales et de l’Admission, qui a travaillé des années avec le système manuel, plaisante en disant : « On n’a même plus à faire de gymnastique. Le nouveau système est plus efficace et le risque de faire des erreurs diminue ». Barbara Streicher, agente de réservation à l’Admission, est pour sa part très enthousiaste : « Après avoir travaillé avec les vieux tableaux pendant 26 ans, j’ai été surprise de voir à quel point il a été facile de s’adapter au nouveau système. » C’est aussi plus écologique, ajoute Nicholas Brand, agent de réservation à l’Admission. L’engagement de l’HGJ envers l’environnement est évident si l’on songe à la quantité de papier qui peut être éliminée ». u Le processus d’agrément contribue à renforcer la sécurité L a sécurité des patients étant l’objectif ultime d’Agrément Canada, l’organisme utilise le processus d’agrément pour identifier les pratiques présentant des risques et appuyer les efforts des établissements de soins de santé axés sur la prestation des soins en toute sécurité. En plus d’établir des normes visant à traiter les défis liés à la sécurité des patients, Agrément Canada a mis au point les Buts en matière de sécurité des patients et les Pratiques organisationnelles requises (POR) qui font partie intégrante du programme d’agrément. Une Pratique organisationnelle requise est une pratique jugée essentielle qui doit être mise en place dans l’organisme afin d’améliorer la sécurité des patients et de minimiser les risques. Agrément Canada a identifié sept secteurs liés à la sécurité des patients — culture, communication, utilisation des médicaments, milieu de travail, prévention des infections, prévention des chutes et évaluation des risques — chacun avec ses propres POR, soit 31 en tout. Voici quelques exemples de POR : • Établir un mécanisme de déclaration des événements sentinelles (extrêmement sérieux), des événements défavorables et des incidents ou accidents évités de justesse, y compris un processus de suivi approprié • Implanter des processus de vérification et autres mécanismes semblables pour les activités à haut risque • Mettre en œuvre une stratégie de pré- ventions des chutes et en faire l’évaluation afin de minimiser les répercussions des chutes chez les clients Pour plus d’information, visitez accreditation-canada.ca ou contactez Jocelyne Pepin au poste 5925. u – Jocelyne Pépin, Coordinatrice de l’Agrément 2009 jgh.ca HÔPITAL GÉNÉRAL JUIF • ÉTÉ 2009 3755 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, Bureau A-106, Montréal (Québec) H3T 1E2 Glenn J. Nashen - Directeur des Affaires publiques et des Communucations, Laure-Elise Singer - Co-rédactrice, PULSE Henry Mietkiewicz - Co-rédacteur, PULSE Stephanie Malley - Contributrice Daniel Nahmias-Léonard - Contributeur Sean Martin - Contributeur Arlette Leveillé - Traduction Latitudes Marketing and Design - Design Services d’Audio-visuel - Photos Les Emballages Colorama - Imprimerie Prière d’envoyer les textes à : [email protected] ou de téléphoner au poste 4120. Bureau : A-106 Pour de l’information sur comment vous pouvez placer des annonces dans Pulse, s’il vous plaît consultez www.jgh.ca ou composez le 514-340-8222 poste 5818. « Nous tenons à nous excuser à l’avance de toute erreur que nous pourrions commettre, notamment la mauvaise épellation d’un nom ou une omission. Veuillez noter qu’au moment d’aller sous presse, toute l’information soumise pour cette publication était, à notre connaissance, exacte. » PULSE • ÉTÉ 2009 3 Têtes d’affiche.... Bienvenue prévention en milieu institutionnel et industriel dans le secteur de la santé. Nominations agira aussi à titre d’ambassadrice de l’AIIC en faisant la promotion de la certification lors d’activités de perfectionnement professionnel. Félicitations duire les préjugés associés aux maladies mentales. Par son engagement, Louise de Bellefeuille a toujours démontré un intérêt prioritaire pour la promotion de la santé mentale et sa prévention. Son leadership et sa détermination l’ont amenée à participer activement à plusieurs comités et à l’élaboration de divers programmes et services destinés à l’amélioration de la qualité des soins pour la clientèle souffrant de troubles mentaux. Brahms E. Silver Rosemary Steinberg Rosemary Steinberg s’est jointe à l’Hôpital général juif en tant que Commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services. Dans ce rôle, Mme Steinberg aide les patients et leurs familles, en utilisant le processus de plainte non seulement pour la médiation dans différentes situations, mais aussi pour identifier les secteurs où l’hôpital devrait améliorer certains de ses services. « Je me pose toujours les trois questions de base, explique-t-elle. Est-ce que quelque chose d’autre aurait pu ou aurait dû être fait dans cette situation en particulier ? Y a-t-il quelque chose qui aurait pu être mieux fait ? Qu’y a-t-il à apprendre de cette situation ? » Travailleuse sociale de formation, Mme Steinberg possède une vaste expérience comme travailleuse sociale clinique, incluant 15 années dans les centres de service social Ville-Marie. Mario Beaulieu Dans ses nouvelles fonctions comme hygiéniste industriel de l’HGJ, Mario Beaulieu est chargé d’identifier les risques potentiels dans le milieu de travail et de développer des moyens en vue d’améliorer la sécurité dans l’hôpital et à l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale. M. Beaulieu étudiera également les conditions de travail du point de vue de la santé et sécurité au travail, tout en évaluant les risques potentiels, tant physiques que chimiques et biologiques. De plus, il développera, concevra et mettra à jour des programmes concernant l’identification, l’évaluation et la surveillance de l’environnement de travail. M. Beaulieu possède plus de 10 ans d’expérience en gestion du risque, en planification et en mise en œuvre de programmes d’hygiène et de 4 PULSE • ÉTÉ 2009 Dr Howard Bergman Le Dr Howard Bergman a laissé ses fonctions de chef de Médecine gériatrique de l’HGJ en avril dernier, pour accepter le poste de vice-président et directeur scientifique du Fonds de la recherche en santé du Québec. Le Dr Bergman, chef de la division depuis 1991, continuera toutefois de faire partie du personnel médical de l’HGJ et poursuivra son travail de chercheur au Groupe de recherche Solidage sur les services aux personnes âgées, basé à l’HGJ. De plus, il restera à l’Université McGill comme professeur Dr Joseph Kaufmann en médecine gériatrique, et comme professeur aux départements de Médecine, Médecine familiale et Oncologie de McGill. Dans ses nouvelles fonctions, le Dr Bergman jouera un rôle clé en permettant au Fonds de la recherche en santé du Québec de fournir des fonds pour la recherche, de contribuer à la formation et d’établir des partenariats dans les domaines de la recherche et de l’innovation au Québec. Joyce Arsenault Joyce Arsenault, infirmière, éducatrice en diabète certifiée à la division Endocrinologie, et membre de Team Diabetes Canada, a participé au 113e marathon de Boston, le 20 avril dernier, qu’elle a terminé en quatre heures et dix minutes. C’est le summum des marathons, un parcours accidenté et difficile de 42,2 kilomètres. Mme Arsenault était parmi les 25 000 coureurs, provenant de 60 pays. Le travailleur social Brahms E. Silver a rempli avec succès toutes les exigences requises pour la certification de travailleur social en oncologie, accordée par le Board of Oncology Social Work. La certification de travailleur social en oncologie reconnaît l’excellence en soins psychosociaux aux patients en oncologie, à leurs familles, aidants naturels, ainsi qu’au public en général. En lui remettant sa certification, on a souligné à M. Silver son haut niveau d’expertise et d’expérience dans le domaine, incluant les connaissances de base, les normes éthiques et l’ensemble des compétences spécifiques en oncologie et en soins palliatifs et de fin de vie. Lyne St-Louis Lyne St-Louis, Infirmière clinicienne spécialisée, soins intensifs, a été nommée pour une période de six ans au Comité d’examen pour la certification infirmière en soins intensifs de l’Association des infirmières et infirmiers du Canada. Mme St-Louis, l’une des huit personnes choisies au Canada, représentera la région centrale. Au nombre de ses tâches pour le comité, elle travaillera avec ses pairs pour la révision de l’examen final de spécialité en soins infirmiers, l’établissement de la note de passage et la recommandation pour approbation finale de l’examen de l’AIIC. Elle Louise de Bellefeuille Bravo à Louise de Bellefeuille, infirmière-chef au 4 Est (Psychiatrie), lauréate 2009 du Prix Florence dans la catégorie Promotion de la santé, remis par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. Mme. de Bellefeuille s’est vu décerner le prix pour toutes ces années où elle s’est entièrement dévouée à la cause de la santé mentale dans le but de répondre aux besoins des patients et des familles touchés, d’améliorer leur qualité de vie et de ré- Brenda Ajzenkopf Avec les compliments de l’auteur – Brenda Ajzenkopf, membre des Services sociaux depuis 16 ans, a publié Secondhand Shoes, une compilation de poèmes, de nouvelles pour enfants, et de photographies de sa famille datant de la période d’avant la Deuximème Guerre mondiale à nos jours. Mme Ajzenkopf a déjà présenté ses poèmes à la caférétia de l’HGJ dans le cadre de l’exposition organisée par l’art-thérapeute Mona Ruterberg. u Une initiative Herzl qui répond aux questions des ados B ien que souvent bruyants et turbulents, les adolescents sont parfois hésitants à parler de leurs problèmes de santé. Voilà pourquoi a été créée la Clinique de santé pour adolescents au Centre de médecine familiale Herzl, il y a maintenant 25 ans, à l’instigation du Dr Michael Malus, chef de médecine familiale. La Clinique poursuit aujourd’hui sa mission initiale, et, même si certains des problèmes sont différents, les besoins des jeunes sont encore aussi grands. « Les adolescents sont parfois timides ou hésitants à parler de leurs problèmes, alors que les préoccupations des médecins ne rejoignent pas toujours celles des jeunes, explique le Dr Malus, qui dirige la clinique avec le Dr Perry Adler, psychologue. Afin de promouvoir la Clinique de santé pour adolescents, le Dr Malus a aussi mis sur pied un programme d’approche communautaire en collaboration avec la Commission scolaire English Montreal. Tous les mardis, une équipe Herzl (un médecin, un résident, un étudiant en médecine et une infirmière clinicienne) visite une école secondaire de la région de Montréal et « donne aux étudiants l’occasion de poser des questions, par écrit et de façon anonyme, sur la santé et la vie d’adolescent », précise le Dr Malus. Les membres de l’équipe répondent à ces questions, qui portent entre autres sur la sexualité et l’hygiène de la reproduction, l’usage et l’abus de drogues et d’alcool, la dépression et l’angoisse, l’image du corps, les troubles de l’attention, etc. Les résidents de Herzl reçoivent une formation qui les prépare à aborder les ados, dont les besoins sont différents de ceux des enfants et des adultes. Les résidents peuvent donc mieux comprendre les relations des ados à la maison, à l’école, avec les amis et dans leur famille, ainsi que leurs intérêts et les activités auxquelles ils participent. « Notre approche communautaire fonctionne à merveille, affirme Natasha Bossé, infirmière clinicienne à Herzl qui se spécialise en médecine pour adolescents. Demander de l’aide est un geste courageux pour les ados, et nous nous efforçons de leur offrir un endroit où ils se sentent en sécurité ». Mme Bossé travaille aussi avec les équipes interdisciplinaires de Herzl, où elle joue le rôle d’infirmière pivot et s’assure que les membres de l’équipe sont tenus au courant de ce qui se passe avec leurs patients adolescents. « Notre objectif est d’éviter qu’un ado ne tombe entre les mailles du filet », ajoute-t-elle. Mme Bossé souligne que les adolescents d’aujourd’hui font face à d’autres difficultés que celles que vivaient les jeunes à l’époque de l’ouverture de la clinique. « La technologie et l’éclatement de la famille sont sources d’isolement pour bien des ados. Ce qui n’a pas changé, c’est qu’ils n’ont pas toutes les connaissances requises pour s’en sortir. L’équipe est là pour les aider à trouver des réponses à leurs questions et pour les accompagner dans leur vécu en ce qui concerne leur santé. » u Bon coup pour l’approche communautaire L L’équipe Herzl (de gauche à droite) : Howard Magonet, travailleur social; Michael Gasse, étudiant; Dr Andre Jakubow, résident en médecine; Catherine Gasse, étudiante; Dre Tiffany Gasse, résidente en médecine; et Natasha Bossé. es travailleurs de la Clinique de santé pour adolescents Herzl ont uni leurs efforts à ceux des bénévoles de la Maison Saint Columba de Pointe St-Charles, pour l’organisation d’une partie de basketball et d’un quiz sur la santé-sexualité pour les adolescents, le 18 avril dernier. Les « docs » ont été agréablement surpris du grand nombre de jeunes qui ont participé. Mais personne n’a été étonné de la victoire facile des jeunes contre les professionnels de la santé et les autres bénévoles, « les adultes ». De retour à la Maison Saint Columba pour le quiz, tous ont bien apprécié la pizza et les rafraîchissements qui ont contribué à l’ambiance détendue et agréable déjà bien installée. Le rire était de la partie durant la séance d’information, mais plus important encore, bien des questions cruciales sur la sexualité ont été abordées. Les jeunes étaient très ouverts, ce qui devrait encourager les professionnels de la santé à s’engager davantage dans des activités visant à aider les jeunes gens. Les adolescents sont enthousiastes et ils sont prêts à profiter du temps et de l’information que nous leur offrons. Un grand merci à la Maison Saint Columba qui nous a permis d’interagir avec des adolescents formidables.. u – Dre Tiffany Gasse, Résidente en médecine, Centre de médecine familiale Herzl PULSE • ÉTÉ 2009 5 Semaine nationale des soins infirmiers Dévoiler toute la portée et l’étendue des soins infirmiers L e rôle traditionnel des infirmières est bien compris, mais la profession possède tellement de nouvelles facettes que même les professionnels de la santé ne saisissent pas toujours complètement la portée de la pratique infirmière. Le but de la Semaine des infirmières et infirmiers de l’HGJ, du 11 au 15 mai, était de mettre l’information au grand jour. « Les infirmières sont bien visibles dans l’hôpital, mais tout le monde ne sait pas vraiment ce que fait une infirmière, mentionne Fabienne Germail, infirmière-chef au 4 Ouest. La Semaine des infirmières et infirmiers nous permet d’échanger sur notre travail et de commémorer le leadership fondateur des infirmières à l’HGJ et dans la profession en général. Par des activités, tout au long de la semaine, nous montrons également comment les infirmières d’aujourd’hui confirment ce rôle de leadership dans des projets innovateurs ainsi qu’en recherche. » Des kiosques de soins infirmiers ont été organisés par des infirmières cliniciennes, infirmières au chevet et gestionnaires pour présenter des projets dans différentes spécialités, que ce soit les soins de la peau, l’allaitement ou les soins palliatifs. Des spécialistes et des éducateurs cliniciens ont aussi présenté des infirmières lors de forums nationaux Le site Web jgh.ca version 4.0 L’HGJ lancera en juin la dernière version de son site Web, situé à jgh.ca. Tout en continuant d’offrir aux patients et aux visiteurs toute l’information pertinente, le nouveau site possède des caractéristiques permettant une expérience Web plus actuelle, avec vidéos, forums de discussion, un coin carrières et des éléments graphiques améliorés. Pour plus d’information, veuillez contacter le Service des affaires publiques et communications au poste 5818. Ouvrir les yeux des visiteurs sur la tradition juive « Si nous traitons un patient juif à Drummondville, que peut-on faire de différent pour l’aider de façon vraiment spéciale ? » demandait récemment un étudiant en soins infirmiers en visite à l’HGJ. Il n’aurait pas pu se trouver à un meilleur endroit pour obtenir la réponse. Avec 32 autres étudiants de deuxième année du Cégep de Drummondville, il était dans un hôpital qui se targue de prodiguer des soins « au service de tous ». En effet, il avait trouvé une institution capable d’offrir un guichet unique sur la sensibilisation culturelle. L’HGJ était prêt à lui fournir toutes les réponses, puisque Marsha Ptack, coordinatrice des soins infirmiers du recrutement et de la rétention, avait organisé une séance d’information visant justement à faire connaître aux étudiants la tradition juive. Le directeur des Services de pastorale, le Rabbin Raphael Afilalo, a donné des explications sur la nourriture casher, le personnel juif qui travaille les jours de fêtes juives, et l’utilisation d’ascenseurs spéciaux le jour du Sabbat juif. Il avait lui aussi une question à poser aux étudiants : « À combien estimez-vous le nombre de 6 PULSE • ÉTÉ 2009 juifs dans le monde ? » La bonne réponse était environ 13 millions, mais l’estimation des étudiants se situait plutôt entre 100 millions et un milliard. Daniel NahmiasLéonard, spécialiste des communications au Service des affaires publiques et communications, a souligné que la plupart des employés et des patients de l’HGJ ne sont pas juifs. L’interaction avec des patients de tant d’origines ethniques a été très enrichissante professionnellement, a mentionné Melanie Sabbagh, infirmière clinicienne spécialisée du secteur mère-enfant. « Comme infirmière dans un environnement aussi multiethnique, il faut être ouverte et sensible aux traditions des patients. Quand ils ont des demandes ou des besoins spéciaux, nous faisons notre possible pour les aider. C’est vraiment fascinant et enrichissant de partager toutes ces expériences. » Sophie Pouliot, présidente du Conseil des infirmières et infirmiers, affirme pour sa part que ce sont « l’ambiance merveilleuse de l’environnement multiethnique de l’hôpital et sa réputation d’excellence » qui l’ont dirigée vers une carrière à l’HJG. u et internationaux sur les soins de santé. Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, a visité les unités et exprimé son appréciation pour le dévouement et l’engagement des infirmières et infirmiers de l’HGJ. Ses visites ont suscité des discussions sur la valeur que l’HGJ accorde à la participation des familles dans les soins aux patients, ainsi que le rôle de leadership des infirmières et des infirmiers dans l’équipe médicale. Parmi les autres faits saillants de la semaine, mentionnons le dîner avec les médecins et les gestionnaires des soins infirmiers et la séance de présentation avec Mme McVey et les directeurs des Soins infirmiers. À l’Assemblée générale annuelle du Conseil des Infirmières et Infirmiers, de nouveaux membres ont été élus et des prix décernés pour les projets innovateurs en soins infirmiers. Mentionnons les gagnants du concours Amgen pour l’innovation qui, aux dires de la présidente du conseil Sophie Pouliot, « vise à mettre en valeur la contribution des infirmières et infirmiers à la sécurité et à la qualité des soins offerts à la clientèle de l’HGJ. Nous espérons poursuivre le développement de ces projets afin qu’ils soient éligibles au Grand Prix Innovation 3M décerné chaque année par l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. » Des repas ont été servis toute une journée aux infirmières de nuit, de jour et de soir par le syndicat des infirmières et infirmiers, la Fédération des Infirmières du Québec, qui conseille les infirmières et fait valoir leurs droits. Les festivités de la semaine étaient ouvertes à tous les employés, qui ont été invités à un barbecue avec les infirmières et infirmiers de l’HGJ. u Le regard de Belle À l’HGJ, médecins, infirmières, infirmiers et professionnels de la santé ont une foule d’histoires fascinantes à raconter – et Belle Ziniuk sait écouter. Auteur et bénévole, Belle adore rencontrer les gens et écrire à propos de tous ceux qui contribuent à la renommée d’excellence de l’Hôpital. Ne manquez pas de visiter son blogue au jgh.ca/belle. Conseils du pharmacien Des générations de médicaments A vec les célébrations du 75e anniversaire de l’Hôpital général juif, le moment semble approprié pour faire un retour en arrière et jeter un coup d’œil bref mais global sur les premières réalisations dans le domaine de la pharmacie, un des secteurs les plus importants de l’HGJ. La pratique de la pharmacie a évolué à travers les siècles et les premières traces d’activité pharmaceutiques remontent au 6e siècle avant notre ère. Les Égyptiens et les Chinois ont été parmi les premiers à utiliser les plantes médicinales pour soigner les malaises. Déjà au 9e siècle, les progrès en chimie et en botanique au Moyen-Orient avaient contribué au développement de la pharmacologie, étude des interactions entre les médicaments et le corps. En Europe, des pharmacies rudimentaires sont établies au 12e siècle. La pratique moderne de la pharmacie fait appel à la notion traditionnelle de préparation et d’administration de médicaments. Toutefois, la pratique a évolué jusqu’à englober d’autres services reliés aux soins des patients, notamment les services cliniques et de consultation, l’évaluation des médicaments existants et à l’essai quant à la sécurité et à l’efficacité, et la coordination avec les institutions médicales en vue de prodiguer les meilleurs soins possible aux patients. Les pharmacies d’hôpital, comme celle qui dessert l’HGJ, sont très différentes des pharmacies commerciales. La gestion des médicaments y est généralement plus complexe, et elles ont habituellement en réserve une gamme plus étendue de médicaments spécialisés. Les pharmaciens d’hôpitaux et les techniciens en pharmacie préparent aussi beaucoup de médicaments dans un environnement stérile, selon des directives strictes, afin d’assurer la sécurité des patients. u – Megan Martin, Agent de communication, Pharmacie Entrez dans l’action, avec émotion M ilena Crosato et Annie Rompré, dans les fruits en plastique jusqu’aux genoux, discutent de leur travail comme organisatrices de Chercheurs en action. Les morceaux de fruits de couleurs vives sont en fait des contenants remplis de vrais fruits, vendus à un kiosque de l’hôpital par des membres de l’équipe et des bénévoles. Les profits sont destinés à une équipe de chercheurs du Centre du cancer Segal et de l’Institut Lady Davis de recherche médicale de l’HGJ qui participent au Week-end pour vaincre le cancer du sein et au Cyclo-défi contre le cancer. « Nous pensons que les fruits sont un symbole particulièrement approprié, indique Mme Crosato. Il est important d’avoir une alimentation saine pour prévenir le cancer ». La vente des fruits n’est qu’une des nombreuses activités de financement prévues par Mme Crosato, coordinatrice administrative des laboratoires de recherche du Centre du Cancer Segal, et Mme Rompré, directrice associée de l’administration du CCS. Elles organisent également des soirées de cinéma, des ventes de pâtisseries et des ventes de garage pour recueillir des fonds et encourager les employés de l’HGJ à participer aux deux événements ou à s’y inscrire comme bénévoles. Les fonds serviront à acheter de l’équipement et à offrir des bourses doctorales et postdoctorales en recherche sur le cancer. Jusqu’ici, sept chercheurs sont déjà inscrits au Week-end et huit se préparent à pédaler le Cyclo-défi. Parmi eux, nous retrouvons la Dre Le logo de Chercheurs en action, conçu par Milena Crosato Derrière, de gauche à droite : Dr Alan Spatz, Dre Koren Mann, Dr Mark Basik, Christian Young, Cynthia Guilbert, Dr Andrew Darnel, Cathy Tkaczyk et Dr Marc Tischkowitz. Devant, de gauche à droite : Annie Rompré, Dre Adriana Aguilar, Milena Crosato, Dre Annette Hollman et Dre Naciba Benlimame. Annette Hollman, Associée en recherche à l’ILD. « J’ai perdu deux amies, toutes les deux dans la quarantaine, mentionne-t-elle. L’une d’elles, nonfumeuse, est décédée d’un cancer du poumon, et l’autre d’un glioblastome. Il y a quelques années, j’ai envisagé de participer au Week-end; toutefois, l’idée d’amasser 2 000 $ me faisait plutôt peur. Mais le Cyclo-défi contre le cancer, parcours à vélo de Montréal à Québec, c’est vraiment trop tentant. Et faire équipe avec d’autres participants m’a donné l’espoir de pouvoir atteindre l’objectif de financement. » u Des contenants de fruits colorés ont été vendus par Chercheurs en action afin d’amasser des fonds pour le Week-end pour vaincre le cancer du sein et le Cyclo-défi contre le cancer. À pied ou à vélo, vous avez l’aide nécessaire M aintenant que le temps doux est arrivé pour de bon, cyclistes et marcheurs du Cyclo-défi contre le cancer et du Week-end pour vaincre le cancer du sein sortent s’entraîner dans les rues – et ils ont de l’aide. Bien que certains participants au Cyclo-défi sont réellement des athlètes, l’événement est ouvert à tous ceux qui sont assez motivés pour pédaler de Montréal à Québec. Tout ce qu’il vous faut, c’est un vélo, un casque et Les pieds des marcheurs du WVCS la volonté pour vous mettre en forme. sont aux petits soins à la Clinique du Pour aider les partants à bien se pré- pied de l’HGJ, grâce au Dr Charles parer, les meilleures boutiques de vélo Faucher. de Montréal offrent des rabais et des cours particuliers. Une fois qu’ils ont leur vélo, les participants peuvent se rendre dans un gym partenaire pour profiter des rabais et des cours qui sont offerts. Pour la liste des fournisseurs et des partenaires d’entraînement, ou pour vous inscrire, visitez contrelecancer.ca et suivez les liens dans la section de gauche. Une petite promenade, ça peut aller, mais se préparer à marcher 60 kilomètres en deux jours c’est du sérieux. La préparation est essentielle et il vous faut les souliers appropriés. Heureusement, le site du Week-end pour vaincre le cancer du sein déborde d’information pratique. Sur le lien « Documents », les marcheurs peuvent télécharger des programmes d’entraînement et des directives pour les exercices d’étirement. Un clic sur le lien « Marches d’entraînement » affiche une liste de marches organisées gratuitement. 3Le 28 mai, le Week-end a une fois de plus accueilli les marcheurs à la populaire Clinique du pied pour un examen des pieds par les Drs Bluma Girzon et Charles Faucher, podiatres. Pour plus d’information, ou pour vous inscrire, consultez vaincrelecancer.ca. u – Siobhan O’Brien, Coordinatrice associée, Événements spéciaux, Fondation HGJ PULSE • ÉTÉ 2009 7 Guérir par le design L es patients et le personnel de l’unité 8 Nord-ouest profitent maintenant d’un superbe décor agrémenté de fleurs toute l’année. Des murales aux couleurs lumineuses, éclairées par l’arrière, enjolivent les corridors de motifs floraux qui ajoutent une touche d’élégance et de gaieté au Service d’oncologie médicale depuis sa remise à neuf. Les rénovations, qui ont duré six mois, sont terminées depuis la fin de 2008. « La douceur des fleurs et les couleurs de l’espoir favorisent la guérison », assure Isabelle Caron, directrice des soins infirmiers pour la Division de la médecine, de la gériatrie et de la santé mentale. En tant qu’infirmière-chef du 8 Nord-ouest, Véronique Roger est heureuse des réactions des patients : « Ils disent que l’unité est pleine de vie, claire et aérée. Vous devriez voir leur visage ! » L’architecte Georges Elbaz explique que les patients « passent beaucoup de temps dans les corridors, c’est pourquoi nous voulions créer un environnement enjoué pour compléter le décor plus calme des chambres. » Lynne McVey, directrice des soins infirmiers, ajoute que le nouvel aménagement résulte d’une étroite collaboration entre les équipes architecturales et techniques, et les cli- niciens qui travaillent sur l’unité. Un des changements importants est le remplacement de quatre chambres de quatre lits par des chambres semi privées ou privées, qui donnent plus d’espace et offrent davantage d’intimité et de confort dans une ambiance plus tranquille. « Cela contribue aussi à la sécurité des patients en limitant la propagation des infections, précise le Dr Joseph Raffoul de la Division de la médecine interne. S’il y moins de risques d’infection, nous pouvons améliorer le mouvement du Service de l’urgence. Cela veut dire que nous pouvons monter les patients plus tôt puisqu’ils ont accès à des chambres privées. » Mme Caron mentionne que la sécurité des patients et l’efficacité du personnel sont aussi améliorées par les postes de soins infirmiers intégrés contenant tout l’équipement nécessaire aux infirmières. En outre, de nouveaux éviers ont été installés à l’extérieur des chambres des patients pour le lavage des mains – un meilleur moyen de contrôler l’infection, puisque le personnel de devrait pas se laver les mains dans les chambres. Au cours de la cérémonie officielle de la coupure du ruban pour le 8 Nord- ouest, le directeur général, Dr Hartley Stern, a souligné « l’excellent aménagement et la beauté du design architectural. Non seulement a-t-on réduit le risque d’infection nosocomiale (acquise à l’hôpital), mais les lieux permettent aux patients affectés de plusieurs maladies, et particulièrement du cancer, d’améliorer leur santé dans un environnement magnifique ». u À partir de la gauche : le Dr Hartley Stern, Lynne McVey, Véronique Roger, Isabelle Caron, le Dr Joseph Raffoul et le Dr Gerald Batist, chef de l’Oncologie. : R U JO ION À E MIS TRUCT CONS SOINS PALLIATIFS (4 Centrale) : TERMINÉ CENTRE DE SANTÉ DES FEMMES (Pavillon H, troisième étage) : TERMINÉ CARDIOLOGIE (Pavillon E, duexième étage) : RÉNOVATIONS EN COURS ENTRÉE PRINCIPALE (chemin de la Côte-Sainte-Catherine) : OUVERTURE LE 18 JUIN Cette fleur colorée est à l’image du design qui réjouit le cœur des patients au 8 Nord-ouest. 8 PULSE • ÉTÉ 2009 Au nombre des personnes présentes pour le partage symbolique du gâteau d’anniversaire de l’HGJ, à la Journée éducative Faye Fox, le directeur général Dr Hartley Stern (s’apprêtant à couper le gâteau) et la directrice des Soins infirmiers, Lynne McVey. Conseils aux infirmières pour veiller à leur mieux-être, pour de meilleurs soins B À l’ILD, on définit de nouveaux rôles I l n’y a pas que les cellules qui se multiplient à l’Institut Lady Davis pour la recherche médicale : de nouveaux rôles ont été définis dans le cadre du plan de restructuration. Quatre postes ont ainsi été créés en vue de partager des responsabilités qui, auparavant, appartenaient toutes au directeur de la recherche. Les nouvelles directions associées englobent le développement et la formation de la faculté, les infrastructures, la recherche clinique et l’espace de recherche. La mise en place d’une équipe de direction pour l’ILD renforcera considérablement l’Institut et favorisera une vision éclairée et une interaction approfondie avec les chefs de programme et les chercheurs de l’ILD. Le directeur de la recherche pourra fournir une orientation globale et maintenir des échanges plus soutenus avec l’Université McGill, ses institutions affiliées et autres organismes de recherche au Québec et partout dans le monde. « C’est grâce à nos succès que nous avons progressé, affirme le Dr Stéphane Richard, directeur par intérim de l’ILD. La force de l’ILD repose sur son personnel. Nous avons ici de grands scientifiques et de grands cliniciens qui travaillent ensemble sur des projets de recherche médicale dans un environnement voué à la recherche axée sur l’hôpital. » Avec de nouveaux centres et laboratoires en expansion à l’HGJ et à l’ILD, comme le Centre du cancer Segal et le laboratoire de bioconfinement du VIH/sida, « nous avons attiré des scientifiques de renommée internationale, souligne le Dr Richard. Nous songeons à recruter plus de chercheurs de haut calibre pour travailler avec notre personnel dans des domaines comme le cancer, les maladies cardiovasculaires, le vieillissement, l’épidémiologie, et sur le plan psychosocial. » u ien qu’à l’HGJ, le rétablissement soit axé sur les patients, le bien-être des professionnels de la santé retient aussi l’attention. C’est pourquoi la 27e édition de la Journée éducative Faye-Fox, organisée par le Service des soins Infirmiers de l’HGJ, le 1er mai dernier, a choisi de souligner l’initiative Veiller au rétablissement : le concept innovateur du mieuxêtre infirmier. « Les infirmières travaillant au chevet des patients comprennent ce qu’est un environnement de travail sain, elles savent qu’elles doivent être à leur meilleur pour bien soigner leurs patients, indique Valerie Frunchak, directrice des soins infirmiers du Centre de santé mèreenfant, et coprésidente de l’événement avec Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers. Elles sont très fières de leur environnement de soins et elles essaient d’éliminer le plus d’obstacles possible. Les infirmières assument un rôle de leadership pour favoriser une communication plus ouverte et plus respectueuse avec leurs collègues et leurs patients. Sur le plan technique, elles déterminent si le bon équipement est utilisé pour les traitements des patients et s’il est en bon état ». La Journée Faye Fox réunit des étudiantes en soins infirmiers des cégeps et des universités, ainsi que des infirmières d’autres hôpitaux. La journée tire son nom d’une infirmière qui s’est jointe à l’HGJ dès son ouverture en 1934 et qui a ensuite établi et dirigé le Service d’approvisionnement de l’HGJ jusqu’au moment de partir à la retraite, en 1974. Mme Fox, également spécialiste des mesures anti-infectieuses, a contribué à développer les normes de stérilisation. Dans le cadre des célébrations du 75e anniversaire de l’HGJ, Mme McVey a invité les conférencières invitées, les anciennes élèves et membres du comité de l’HGJ à couper un gâteau pour l’occasion. Parmi les conférencières de marque, mentionnons la Dre Judith Shamian, présidente et directrice générale des Infirmières de l’Ordre de Victoria et elle a dirigé les célébrations du 50e anniversaire de l’hôpital, en 1984. « Nous sommes ravis de revoir Judith, a déclaré Mme Frunchak. Elle a toujours démontré une approche créative, innovatrice et avant-gardiste en matière de soins infirmiers, et elle est pour nous un modèle et une inspiration. » Pendant la conférence, la Dre Irmajean Banjok, directrice des Affaires internationales et des Programmes de directives des pratiques exemplaires, et Stéphanie Staples, mentor spécialisé, ont abordé les moyens de favoriser un environnement de travail sain et sécuritaire inspirés des initiatives mises en œuvre dans les établissements de santé au Canada. Elles ont aussi expliqué comment les infirmières peuvent demeurer en bonne condition physique pour leur propre bien-être et celui de leurs patients. u PULSE • ÉTÉ 2009 9 Billets disponibles dans l'Atrium du 1er au 12 juin, de 11h a 14h, et sur place la journee meme. 10 PULSE • ÉTÉ 2009 Le rôle inestimable Les travailleurs sociaux distribuent sourires et « kisses » du travail social u’ont en commun un sou noir, une L orsque les patients sont hospitalisés, des traitements et des soins leur sont dispensés par plusieurs professionnels qui, tout naturellement, se préoccupent de leurs besoins physiques et de leur rétablissement. Toutefois, les patients et leurs proches ont bien d’autres choses en tête alors qu’ils attendent la guérison de leur corps. En effet, la maladie agit souvent comme un catalyseur sur les problèmes sociaux et psychologiques dont il faut aussi s’occuper pour soulager les patients et les personnes qui leur sont chères. Les travailleurs sociaux aident à combler ce vide, en rappelant aux patients qu’ils sont des personnes à part entière et non seulement une liste de symptômes. C’est un grand privilège et une expérience enrichissante de travailler avec les patients et leurs familles, qui ont souvent à affronter la pire situation de détresse de leur vie. Ils ont peut-être à surmonter des problèmes liés à leur propre mort, des questions complexes touchant la qualité et la fragilité de la vie, ainsi que la souffrance et les difficultés, tant physiques qu’émotionnelles, qui accompagnent leurs traitements. L’expérience du cancer, par exemple, a pour effet d’exposer la vie intérieure d’une personne au grand jour. Elle semble faire ressortir les bons côtés et amplifier les meilleures relations d’aide de la part de la famille et des amis. Les répercussions de la maladie peuvent aussi laisser voir les difficultés de la vie quotidienne liées notamment aux problèmes maritaux, aux différends ou aux difficultés de communication dans la famille. Ces problèmes s’ajoutent à toute l’angoisse de vivre avec le cancer. Les travailleurs sociaux ont plusieurs rôles à jouer. Par leurs interventions, ils s’efforcent de confirmer ce que ressentent les patients et aident à diminuer les tensions au sein des familles. Ils renseignent aussi les patients et leurs familles, s’occupent des besoins psychosociaux et émotionnels, et offrent des conseils en relations sociales, incluant la communication avec les autres. Ils donnent des conseils sur les questions d’ordre financier et professionnel, et sont aussi attentifs aux besoins spirituels. En tant que travailleurs sociaux, nous cherchons à aider les patients et leurs familles à faire face à la maladie, et ce, à tous les stades de son évolution. Les patients nous rappellent aussi ce qu’il y a de plus important dans la vie: les liens que nous créons et notre amour de la vie, la résilience de l’esprit humain et sa détermination. u – Vivian Myron Moatti, Travailleuse sociale, Soins palliatifs et Chirurgie de la tête et du cou Q bille et un kiss Hershey ? Peu de choses, à première vue. Mais si vous vous dites que tous les trois peuvent faire naître un sourire ou un moment de joie, il est normal de les retrouver dans la trousse antistress. Ces petits cadeaux, et bien d’autres aussi, ont été distribués aux employés du Service social par le comité JGH de la Semaine des travailleurs sociaux pour souligner la Semaine nationale des travailleurs sociaux, du 22 au 28 mars. « La trousse antistress servait à rappeler de façon ironique à quel point il est important pour les employés de bien prendre soin d’eux et de s’entraider, explique Judith Minorgan, travailleuse sociale au 7 Nord-ouest/ Service VIH. Au bout du compte, cela les aide à combler plus efficacement les besoins des patients. Notre travail est parfois très dur émotivement; il est donc essentiel de garder un bon sens de l’humour. La bonne humeur symbolisée par les trois objets peut aider les soignants autant que les membres de leurs familles, et même les patients. » Les activités proposées à l’HGJ pendant la Semaine des travailleurs sociaux visaient à « faire mieux comprendre au personnel et au public le rôle du travail social dans notre hôpital, et aussi à célébrer les réalisations de l’équipe du travail social de l’HGJ », La trousse antistress… Une gomme à effacer pour faire disparaître toutes ces petites erreurs (et les rides aussi) Une corde pour vous fixer quelque part quand vous craignez de perdre pied Un kiss pour vous rappeler que quelqu’un vous aime Une bille pour les jours où vous ne pouvez plus reprendre les vôtres Un sou noir pour ne jamais être « sans le sou » Un caillou pour donner du poids à vos arguments Un élastique pour vous aider à allonger la sauce si nécessaire souligne Allan Ptack, directeur du Ser En outre, un kiosque donnait de l’invice social. Les faits saillants de cette formation sur le travail social, notamsemaine ont été les collations du matin, ment une explication sur la façon dont la séance de yoga et un dîner-partage les patients sont apaisés quand la comoù nous avons accueilli le directeur munication passe bien entre le patient, général, Dr Hartley Stern. « Tout le les membres de la famille et le soignant monde a apporté une partie de luiconcerné. u même à la table, raconte l’assistante de M. Ptack, Brenda Demberg. Nous avons partagé la nourriture de diverses cultures et c’est tout à fait normal pour les travailleurs sociaux qui ont tous quelque chose de particulier à offrir en tant que membres des équipes multidisciplinaires de l’hô- La travailleuse sociale Pina D’Orve de l’HGJ avec le patient pital. » Anthony Fennessey. Les étudiants ont pu voir les travailleurs sociaux en pleine action « Marchez-vous vraiment toute cette distance tous les jours ? » « Ça vous arrive parfois de vous perdre dans l’hôpital ? » Voici quelques-unes des questions que nous ont posées les étudiants de l’Université McGill en travail social, lors de leur visite et de la journée portes ouvertes du 27 mars. Ces activités clôturaient la semaine organisée par le Service social pour célébrer la Semaine des travailleurs sociaux du Québec. Pendant les visites à l’Urgence, à la Maternité, au Centre du cancer Segal et autres services, les étudiants ont constaté que les travailleurs sociaux étaient mis à contribution dans toutes les facettes de l’hospitalisation d’un patient. Ils se sont aussi intéressés au fait que les travailleurs sociaux d’un hôpital s’occupent d’évaluer les risques, d’aider les familles affectées par la maladie et la perte d’un proche, d’orienter les gens vers les ressources communautaires, et même parfois d’aider les gens à s’ajuster à leurs rôles de parent. Comme l’ont appris les étudiants, près de 4 000 patients de l’HGJ ont été rencontrés par un travailleur social au cours de la dernière année. La visite s’est terminée par une discussion animée, avec la coordinatrice des étudiants, Sherrie Poplack, et le directeur du Service social, Allan Ptack, qui a souligné que « ce genre d’activité nous aide à recruter des étudiants pour les stages et aussi pour des postes potentiels. » u – Deborah Cobrin, travailleuse sociale, 8 Nord-ouest; Judith Minorgan travailleuse sociale, 7 Nord-ouest/Service VIH; Aline Bogossian, interne au Service social, 8 Nord-ouest; et Pauline Orr, interne au Service social, 7 Nord-ouest. Les travailleurs sociaux et les internes accueillent les étudiantes de McGill en travail social, Pauline Orr (troisième de gauche) et Aline Bogossian (à droite). Les travailleuses sociales de l’hôpital sont Deborah Cobrin (deuxième de droite) et Judith Minorgan (à gauche). PULSE • ÉTÉ 2009 11 Un technicien nous ouvre les yeux sur la menace du glaucome M arc Renaud souhaite faire réaliser aux gens la menace que représente le glaucome, et il est même descendu sous terre pour le faire. En tant que technicien ophtalmique responsable du laboratoire des troubles de la vision à l’HGJ et gestionnaire de projet pour le Centre d’éducation sur le glaucome de McGill, M. Renaud aurait pu faire carrière tranquillement et poursuivre son train-train quotidien en aidant les médecins à faire du dépistage auprès des patients et à effectuer des tests pour le glaucome. Mais il a ajouté le bénévolat à ses activités professionnelles, notamment en travaillant cette année à un kiosque d’information et de dépistage du glaucome, à la station de métro Berri-UQAM. M. Renaud estime que le kiosque a attiré facilement plus de 1000 personnes à la recherche d’information, dont plus de 70 ont subi un examen de la vue sur place. Selon lui, « environ 20 d’entre eux montraient des signes nous laissant croire à de possibles problèmes de vision, et plusieurs avaient des symptômes qu’on pouvait certainement qualifier de suspects ». M. Renaud ajoute que l’événement, dans le cadre de la 2e Journée mondiale du glaucome, a été mis sur pied avec la collaboration du Centre d’éducation sur le glaucome de l’Université McGill, basé à l’HGJ, la Fondation du glaucome du Québec, l’Institut national canadien pour les aveugles, l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont, l’Institut du glaucome de Montréal et la compagnie de produits optiques Zeiss. « Le kiosque a réellement valu la peine, souligne M. Renaud. Nous avons travaillé avec le Dr Peter Karwatsky, optométriste et professeur à l’École d’optométrie de l’Université de Montréal (et ancien étudiant du laboratoire des troubles de la vision de l’HGJ). Nous avons été en mesure de diriger plusieurs personnes vers différents hôpitaux, dont l’HGJ. » Au dire de M. Renaud, sa participation à la première journée mondiale du glaucome a été très valorisante. À cette occasion, des étudiants de l’école secondaire FACE (Fine Arts Core Education) de Montréal ont formé une équipe pour préparer une présentation sur le glaucome. Sous la direction de M. Renaud, les étudiants ont créé un excellent projet informatif qui a été sélectionné pour participer à la finale régionale de l’Expo Science Bell au Biodôme et qui a servi à renseigner des milliers de personnes sur la menace du glaucome. M. Renaud avoue qu’il prend très à cœur la question du glaucome parce que ses expériences professionnelles lui ont démontré le rôle clé que cette condition peut jouer pour provoquer la céci- Broyer les déchets et jardiner sur le toit, pour rester vert 12 PULSE • ÉTÉ 2009 té. Lorsqu’il a commencé sa carrière de 24 ans à l’HGJ, M. Renaud croyait rester à l’hôpital seulement un an comme photographe ophtalmique, à la suite de la formation en photographie médicale qu’il avait suivie à Québec. Toutefois, il s’est intéressé sérieusement à l’ophtalmologie, il a laissé de côté la photographie pour s’inscrire à un programme d’études, et s’est fait offrir un poste de technicien à l’HGJ. À la clinique d’ophtalmologie de l’HGJ, M. Renaud a constaté que beaucoup de patients n’utilisent pas régulièrement leurs gouttes ophtalmiques, même si ce médicament est essentiel pour éviter que leur condition ne s’aggrave. « Nous nous sommes demandé comment modifier cette attitude. La réponse est dans l’éducation ». C’est pourquoi M. Renaud offre des séances d’information mensuelles aux patients et à leurs familles qui viennent de partout dans la ville. Carole Desharnais, infirmière en ophtalmologie, démontre la bonne façon d’instiller les gouttes dans les yeux et explique le rôle du médicament, et le Dr Oscar Kasner, directeur du service du glaucome à l’HGJ, est sur place pour répondre aux questions. « Comme le confirme chacune de nos séances, il y a un besoin criant d’information au sujet de cette maladie insidieuse », rappelle M. Renaud.u Les faits sur le glaucome A lors que le printemps et l’été font tout reverdir, l’HGJ aussi se met au vert. Déjà, des progrès ont été enregistrés avec le recyclage des cannettes de boissons gazeuses et le programme de recyclage des piles. L’hôpital fait maintenant un pas de plus avec des initiatives peut-être moins visibles, mais tout aussi importantes. Selon Ilan Elbaz, coordonnateur du développement durable à l’HGJ, un projet est en cours pour l’achat d’un nouveau compacteur en vue de traiter le surplus de matériel recyclable. Bien que l’hôpital ait beaucoup grandi, la ville ramasse toujours la même quantité. Le compacteur permettra donc à l’hôpital d’en mettre plus dans les bacs de la ville. Au kiosque sur le glaucome à la station de métro Berri-UQAM, Marc Renaud (à gauche) donne de l’information à un usager. Saviez-vous que … Kotiel Berdugo, directeur des Services techniques, ajoute que l’aménagement d’un toit vert au-dessus du 6e étage des pavillons A et B est aussi en cours. Le nouveau toit aidera à réduire la quantité d’énergie consommée par l’hôpital pour le chauffage et la climatisation, puisque le sol et la végétation agissent comme isolant. Encore mieux, le personnel et les patients pourront profiter de l’espace vert pour leurs pauses et leurs repas, ou simplement pour relaxer. Pour l’instant, les dessins d’architecture et le budget sont à l’étude. u • la prévalence du glaucome augmente avec l’âge • le glaucome est la deuxième cause de cécité en • • Amérique du Nord il est rarement douloureux et ne présente pas de symptômes précoces, son diagnostic est donc inattendu il peut être contrôlé avec des médicaments et des traitements, mais il est irréversible Pour plus d’information ou pour s’inscrire à une séance d’information à l’HGJ, téléphonez au 514-340-8222, poste 4954, ou consultez hgj.ca/glaucome. Le 10e anniversaire du Festival de jazz claironne le 75e de l’HGJ Un happening tout en harmonie C ’est pour bientôt : La mélodie du bonheur ! Non, pas la comédie musicale de Broadway, mais le Festival de jazz HGJ qui nous revient pour une 10e saison, du 23 juin au 3 juillet. Cette fois, l’organisateur du festival qui est aussi musicothérapeute à l’HGJ, Bryan Highbloom, a choisi pour thème « Chants du cœur », pour un hommage aux 75 ans de l’HGJ « Au service de tous ». « Chants du cœur » célèbre aussi les musiciens et leur volonté de faire du bien aux patients durant le Festival de jazz et à l’occasion d’autres spectacles durant l’année. Parmi ceux qui prévoient être au festival, mentionnons Wendajam, Open Standards, Nicolas Caloia 5, Silvio Clauser Blues Band et les Free Tenors. Clin d’œil au 75e anniversaire de l’hôpital, un spectacle son et lumière sera présenté au coucher du soleil, les 28, 29 et 30 juin, alors que des photos d’archives de l’HGJ seront projetées sur les murs de l’hôpital. La musique d’accompagnement sera en grande partie improvisée et évoquera le souvenir des soins prodigués par l’HGJ depuis tout ce temps. Même l’identifé visuelle du festival a été renouvelée avec la création d’un nouveau logo conçu par M. Robert Vignola. Pour plus d’information, consultez jgh.ca/jazz. u Un salon de l’emploi en vue de pourvoir des postes d’infirmières L e tout premier salon interne de l’emploi de l’HGJ — organisé par le Service des soins infirmiers et le Service des ressources humaines, en collaboration avec les Professionnel(le)s en soins de santé unis (PSSU-FIQ) — s’est tenu les 15 et 16 avril afin de pourvoir à 190 postes permanents pour infirmières et infirmières auxiliaires. L’objectif, fixé par le ministère de la Santé, était de stabiliser les postes. Selon Naomi Engelhard-Chemtob, présidente des PSSU, « il y a maintenant plus de possibilités pour les infirmières qui choisissent de se stabiliser sur leur unité ou, si elles veulent un changement, de faire une demande pour aller dans une autre unité. » Joanne Côté, coordinatrice, Soins infirmiers, Division Cardiologie, affirme que la création de postes permanents « apportera plus de stabilité dans la vie des infirmières. Essentiellement, cela leur permettra de maintenir un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle ». Mme Côté insiste aussi sur « l’esprit de collaboration » entre les PSSU et la direction de l’HGJ qui, à son avis, est vraiment « sans pareil dans cet hôpital. Nous avons travaillé très fort pour adapter les postes aux besoins des employés, tout en respectant les capacités budgétaires. » « Plus de 90 infirmières et infirmières auxiliaires ont participé, ajoute Yves Morency, chef des relations de travail. Le salon s’est très bien déroulé grâce à l’excellente collaboration dont tout le monde a fait preuve. Nous tenons à remercier tous les participants qui ont fait de cet événement un succès. » u Ruth Campbell Roundtree, une patiente de l’unité 7 Nord-ouest, chante en duo avec Luc Murphy, du groupe de 20 choristes Terre Haute. La chorale, dirigée par Kathy Kennedy, a parcouru les 7e et 8e étages de l’Hôpital général juif dans la soirée du 30 avril. Les patients et les employés se sont joints à eux pour chanter et taper des mains. Les chanteurs de Terre Haute désirent répandre l’espoir et la joie grâce à leur musique. Ils prévoient revenir pour visiter d’autres unités et d’autres patients. De gauche à droite : Suzette Chung, Infirmière de planification des sorties, Service d’urgence, Jessica Emed, Infirmière clinicienne spécialisée membre de l’équipe de thrombose; Dave Morrison (en Super ClotBuster) et Alla Muladzanov de l’équipe de thrombose, au kiosque du Mois de la sensibilisation à la TVP, en mars dernier. Pour attirer l’attention sur cette condition, l’équipe de thrombose a organisé diverses activités, notamment à l’occasion de la conférence des Soins infirmiers, de conférences pour les résidents et sur la qualité et la sécurité, en insistant sur les moyens de prévenir la thrombose veineuse profonde. La condition survient lorsqu’un caillot sanguin se forme dans les veines profondes, habituellement dans les jambes. Souvent très douloureuse, elle peut mener à un caillot dans les poumons et mettre la vie en danger. PULSE • ÉTÉ 2009 13 Se laver les mains sauve des vies ! Redoublons d’efforts pour une meilleure hygiène des mains C es mains qui doivent aider à guérir les patients peuvent en fait les rendre plus malades. Si elles ne sont pas bien nettoyées, les mains des médecins, des infirmières et du reste du personnel peuvent facilement propager les micro-organismes, déclencher une infection et causer de graves maladies. Pour cette raison, l’Hôpital général juif a lancé un important et intense programme d’hygiène des mains, qui a été souligné le 19 mars dernier par une cérémonie officielle avec ruban symbolique en présence des dirigeants et du personnel de l’HGJ, à l’Unité des soins intensifs de l’hôpital. (Pour en savoir plus, voir l’article connexe sur le sujet.) L’HGJ s’est toujours montré vigilant au sujet de la propreté des mains, mais le temps est venu d’adopter une stratégie plus agressive pour lutter contre les infections, affirme le directeur général de l’HGJ, le Dr Hartley Stern. « C’est notre responsabilité d’agir adéquatement pour protéger les patients lorsqu’ils sont on ne peut plus vulnérables, affirme le Dr Stern. Pour cela, il faut développer au sein du personnel une culture de la qualité, de la sécurité et de la propreté, une culture qui doit devenir une seconde nature. C’est le point de départ. Un hôpital qui jouit d’une réputation de qualité doit mériter la confiance et le respect des patients et du public. » Voici pourquoi il est essentiel d’adopter une bonne hygiène des mains : • Chaque année, 1 patient sur 9 admis dans un hôpital canadien développe une infection en raison de son hospitalisation. • De ces patients hospitalisés infectés, 8 000 perdront la vie. • Le lavage des mains peut sembler rétrograde et rudimentaire, mais il demeure le moyen le plus rapide, le plus économique et le plus efficace 14 PULSE • ÉTÉ 2009 Ce printemps, le Service de physiothérapie de l’HGJ a accuelli Martin Chevalier, représentant de Deb Canada, firme spécialisée en hygiène thérapeutique de la peau. En collaboration avec le Comité de l’hygiène des mains de l’HGJ, M. Chevalier a aménagé un kiosque à l’hôpital et il a enseigné au personnel les pratiques d’hygiène des mains dans des unités pilotes, au 8 Nord-ouest, au 5 Ouest, à l’Unité des soins intensifs, au 4 Nord-ouest, ainsi qu’aux services de Physiothérapie et d’Ergothérapie, à la Pharmacie, au Centre de Stérilisation et de distribution, en Inhalothérapie et aux Services sociaux. Mission mains propres de tuer l’infection « dans l’œuf ». À l’automne 2008, l’HGJ a été le premier hôpital universitaire de Montréal à se joindre à la campagne nationale Arrêt ! Lavez vos mains de l’Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP). L’initiative de l’HGJ était dirigée par le Service des soins infirmiers en collaboration avec l’équipe de prévention et contrôle des infections. En acceptant de participer à cette campagne, 38 services de l’HGJ ont signé une lettre d’adhésion dans laquelle ils s’engageaient à réserver du temps et à offrir au personnel le soutien nécessaire pour l’apprentissage de l’hygiène rigoureuse des mains. Un comité d’hygiène des mains a aussi mis en place un ensemble d’activités multidisciplinaires visant à promouvoir les meilleures pratiques au sein du personnel hospitalier, le tout sous forme de projet pilote dans quatre unités : oncologie médicale, chirurgie, post-partum et soins intensifs. Dans chaque unité, une personne sert de guide pour ses collègues, en fournissant de l’information, des commentaires et de l’aide. Le Module d’apprentissage de la campagne d’hygiène des mains de l’ICSP est l’un des nombreux outils disponibles pour enseigner aux employés et vérifier leurs connaissances sur le lavage des mains. Le module interactif offre Baisers passionnés…en milieu de travail ! Qu’est-il arrivé de la traditionnelle poignée de main ? En réalité, ce n’étaient pas de vrais baisers, mais juste une scène dans le court vidéoclip assez amusant qui nous a été présenté au coup d’envoi du Programme d’hygiène des mains de l’HGJ, à la conférence médicale du 9 mars. Mais le message sous-jacent, lui, n’était pas à prendre à la légère. Angie Spiropoulos, assistante chef en thérapie respiratoire, Département de thérapie respiratoire, a inséré le clip dans la présentation pour attirer l’attention sur le fait qu’« une poignée de main propage plus de germes qu’un baiser ». Pour cette raison, les employés doivent avoir les mains propres, et ce, chaque fois qu’il y a un contact entre un patient et un professionnel de la santé. Melanie Sherridan, infirmière clinicienne spécialisée, Service de l’urgence, a présenté les techniques d’hygiène des mains avec la mousse à base des conseils sur le soin des mains et de la peau et précise quand et comment se laver les mains. Une attention particulière est accordée aux « 4 moments-clés de l’hygiène des mains », au lavage efficace des mains avec l’eau et le savon, et d’alcool (20 à 30 secondes) et avec l’eau et le savon (40 à 60 secondes). Elle a aussi mentionné le risque plus élevé de contamination chez les gens qui portent des bijoux aux mains et chez les personnes avec des ongles artificiels ou des ongles naturels qui sont longs ou couverts de vernis à ongle écaillé. Lorsque l’infection se propage dans les hôpitaux, il en résulte des maladies sérieuses, des hospitalisations prolongées, plus de temps d’attente, des invalidités à long terme, des taux de mortalité plus élevés, et des coûts additionnels en soins de santé. Et pourtant, comme l’indique le Dr Denny Laporta, chef, Département des soins critiques, « la mesure la plus efficace pour réduire l’infection liée aux soins de santé demeure le geste tout simple de se laver les mains, qui à lui seul peut éviter au patient tous les problèmes d’une maladie et les dédales du système hospitalier ». u à l’hygiène des mains adéquate à l’aide de produits à base d’alcool. Le personnel qui réussit le module reçoit une épinglette portant l’inscription « Lavez vos mains » ou « Demandez-moi si je me suis lavé les mains ». u Extra! Extra! Health care for the ages, un long article d’Aaron Derfel, journaliste principal en matière de santé au journal The Gazette, a attribué à l’HGJ une position de leader au Québec pour le traitement des patients gériatriques. Le texte, publié le 9 mai, parlait de l’hôpital en ces termes : « un microcosme de la société québécoise – mais dans deux décennies d’ici. » Parmi les professionnels de la santé de l’HGJ mentionnés dans l’article, mentionnons (dans l’ordre où ils sont cités) : la Dre Doreen Wan-ChowWah, oncologue; le Dr Ruby Friedman, directeur de la Division de Gériatrie et de Soins de longue durée; le Dr Hartley Stern, directeur général; le Dr Marc Afilalo, chef du Service de l’urgence; et Judy Bianco, infirmière-chef en gériatrie, et coordinatrice des soins infirmiers, maladies chroniques et vieillissement. u Pour lire cet article, consultez jgh.ca/nouvelles. À partir de la gauche : Dr Zeev Rosberger, Dre Eva Libman, Dre Margaret Purden, Dr. Karl Looper, et Dre Phyllis Zelkowitz Relever les défis des maladies chroniques C Une coupure de ruban symbolique a souligné le lancement du programme d’hygiène des mains à l’USI de l’HGJ. De gauche à droite : Dr Denny Laporta, chef , Département des soins critiques, Lynne McVey, directrice des Soins infirmiers, Dr Hartley Stern, directeur général, Jacki Raboy Thaw, infirmière-chef de l’USI, et Paule Bernier. Clair et net Encouragés par le Service des soins infirmiers, l’HGJ s’est joint à la campagne Soins de santé plus sécuritaires maintenant ! de l’Institut canadien pour la sécurité des patients. L’USI ainsi que les unités 8 Ouest, 5 Ouest et 4 Nord-ouest participent à la campagne. Ce programme s’adresse à tout le personnel qui entre dans l’environnement du patient, et chaque unité possède un représentant qui doit s’assurer de la conformité au programme d’hygiène des mains. Toute personne qui prodigue des soins à un patient ou qui entre dans son environnement immédiat doit savoir quels produits utiliser et connaître la bonne technique du lavage des mains, incluant les « 4 moments-clés de l’hygiène des mains ». Des vérifications de conformité seront bientôt en vigueur partout dans l’hôpital. En raison des différences qui caractérisent chacune des unités, la réussite du programme appartient à chaque équipe d’unité. C’est pourquoi l’équipe d’amélioration continue de la qualité de l’USI a rencontré les employés des différents services qui travaillent à l’USI afin d’identifier les problèmes et d’y trouver des réponses. L’évaluation des résultats est également prévue dans les mois à venir. Pour vous familiariser avec les techniques d’hygiène des mains et les « 4 moments-clés de l’hygiène des mains », consultez le module de formation de 15 minutes accessible en ligne à jgh.ca/mainspropres. Un certificat est remis au terme de la formation. u – Paule Bernier, Diététicienne, Unité des soins intensifs ’est le comble de l’ironie. Les hôpitaux canadiens qui excellent dans le traitement de maladies aiguës ne sont pas en mesure d’aider les gens à faire face aux conditions permanentes comme le cancer, l’arthrite inflammatoire ou l’insomnie. À cause de cela, les patients voient leur vie quotidienne perturbée et se sentent impuissants – pour eux, il n’y a pas de lumière au bout du tunnel. Les participants à la 4e Journée de recherche annuelle du Service de psychiatrie de l’HGJ, le 27 mars, se sont penchés sur ce dilemme. « Les maladies chroniques constituent le plus grand défi de notre ère, affirme la Dre Margaret Purden, directrice scientifique du Centre pour la recherche en soins infirmiers de l’HGJ, et spécialiste des questions touchant l’adaptation à long terme des patients. Les statistiques confirment le problème. Près d’un Canadien sur trois est affecté par une maladie chronique dont les répercussions se font sentir à la maison et au travail. Ces patients et leurs familles doivent « faire des ajustements constants dans leur vie de tous les jours, explique la Dre Phyllis Zelkowitz, directrice de la recherche au Service de psychiatrie de l’HGJ. Une approche interdisciplinaire s’impose pour améliorer leur qualité de vie. » Le Dr Zeev Rosberger, directeur de la Division de psychologie de l’IPCF, et Louise Granofsky, du Programme d’oncologie psychosociale au Centre du cancer Segal, ont abordé la question des jeunes hommes affectés par le cancer, en notant à quel point « être père est important pour eux, et qu’il faut que cette préoccupation soit prise en considération dans les discussions avec leur équipe soignante. » Le Dr Rosberger, qui a examiné les problèmes biologiques et psychosociaux liés à l’infertilité en collaboration avec une équipe multidisciplinaire, a indiqué que les jeunes hommes qui reçoivent de la chimiothérapie pour un cancer des testicules ou un cancer lymphatique pensent d’abord à survivre. Toutefois, quand ils apprennent les effets potentiels que la maladie et le traitement auront sur leur fertilité, leur questionnement dépasse le simple « Serai-je capable » d’avoir un enfant (mon sperme sera-t-il apte à la reproduction) ? Ils veulent aussi savoir « Serai-je un père ? » (apte à assumer le rôle de parent) selon l’évolution de leur condition psychologique. Les problèmes physiques de l’arthrite inflammatoire sont étudiés plus sérieusement que son impact psychosocial, affirme le Dr Karl Looper, psychiatre de l’IPCF. La mobilité réduite et l’invalidité à long terme peut affecter les finances personnelles, et la vie familiale en souffre aussi quand le conjoint ou l’aidant naturel subit la pression. Le Dr Looper dit que la détresse et la dépression sont fréquentes, ce qui peut exacerber la maladie en affaiblissant le système immunitaire. La Dre Eva Libman, directrice associée, Psychothérapie comportementale et Unité de recherche à l’IPCF, précise que même l’insomnie présente des problèmes pour les patients qui sentent que leurs proches ne comprennent pas la gravité de leur condition. Pire encore, les intervenants en matière de santé ne savent pas comment traiter efficacement l’insomnie et confondent parfois le diagnostic avec l’anxiété ou la dépression. Elle suggère d’utiliser des tests objectifs pour mieux comprendre l’expérience des patients, tout en précisant que les tests doivent servir à confirmer les sensations subjectives des patients concernant l’insomnie. Le traitement des patients affectés d’une maladie chronique exige qu’on porte attention à « toute la personne », conclut la Dre Purden. « L’aide psychosociale est un facteur clé qui permet au patient de s’adapter à la maladie et elle peut améliorer grandement leur qualité de vie. » u PULSE • ÉTÉ 2009 15 Répétition-pandémie à l’HGJ, pour rester vigilants U n avion atterrit à Montréal-Trudeau. Il transporte deux passagers qui manifestent les symptômes d’un virus inconnu .. .. L’HGJ est aussitôt informé que les voyageurs seront transportés à l’hôpital pour observation et traitement. En l’espace de quelques minutes, tout le personnel de l’HGJ est prêt à les recevoir. Non seulement les passagers reçoivent des soins de qualité supérieure, mais le personnel à qui ils sont confiés - et les autres patients et visiteurs de l’HGJ sont protégés du virus. Ce scénario ne s’est pas déroulé vraiment, mais il aurait pu. Et si l’occasion se présente, l’HGJ est prêt. Pour vérifier son état de préparation, il a participé à un exercice à l’échelle de la province, dirigé par le ministère de la Santé en vue de garantir que les hôpitaux sont en mesure de gérer correctement une pandémie. L’exercice, organisé par Isabelle Caron, présidente du dossier de pandémie, a reçu de bonnes notes de la Régie régionale de la santé. La simulation incluait la participation de représentants des médecins, infirmières, spécialistes des maladies infectieuses, et de membres des services de sécurité, des communications et des ressources humaines. Intéressante coïncidence, l’exercice de simulation s’est déroulé une semaine avant l’éclosion de grippe H1N1. Ce virus n’a pas créé de conditions de pandémie, mais il a donné au personnel l’occasion de mettre en pratique leur apprentissage. Le directeur général de l’HGJ, le Dr Hartley Stern, a félicité les participants pour leur « réponse remarquable. Votre excellent travail d’équipe vous a permis de répondre aussi rapidement et efficacement, et c’est tout à votre honneur. » u Qui étaient ces femmes masquées ? Sonia Boccardi (à gauche), infirmière conseillère en formation des infirmières, chirurgie, et Marineh Carapetian, infirmière clinicienne spécialisée en médecine. PROFITEZ DE VOTRE PROGRAMME D’ASSURANCES HABITATION ET AUTO DE GROUPE SIMPLIFIEZ-VOUS LA VIE AVEC DE BONNES PROTECTIONS… ET ENCORE PLUS GRÂCE À DES TARIFS DE GROUPE! En tant qu’employé de l’Hôpital général juif, vous pourriez réaliser des économies considérables grâce à des tarifs de groupe avantageux. Quels que soient vos besoins d’assurance, chez TD Assurance Meloche Monnex, vous trouverez facilement les protections qui conviennent le mieux à votre style de vie. Appelez-nous dès aujourd’hui. 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Vous ai mentionné un détail à propos de mon en, lequel a confirmé avez immédiatement demandé un exam ens par le Dr Demarché un problème sérieux. D’autres exam très mauvais état et la ont révélé que mon estomac était en chirurgie a été retardée. is que sans les gestes Quelques jours plus tard, j’ai appr et le Dr Demarché, rapides et professionnels posés par vous en parler. Pour moi, je ne serais probablement pas là pour de vrais héros – vous, ma famille et mes amis, vous êtes vous souhaitons une vos superviseurs et vos collègues. Nous leurs déjà sur la bonne brillante carrière, carrière qui est d’ail demandons instamment voie. À tout le reste du personnel, nous ail pour plusieurs années de rester pour poursuivre le beau trav professionnels tels que encore. Nous avons tous bien besoin de vous. r, un grand merci ! Du plus profond de mon Nouveau Coeu J’aimerais dire mon admira tion pour la compétence et le professionn alisme de l’équipe chirurgicale dirigée par le Dr Kapusta qui a pratiqué l’intervention sur mon œil, le 16 avril dernier, et toute ma gratitu de pour la gentillesse et la compassion dont tous les membres de l’équipe ont fait preuve à mo n égard. La gentillesse qui m’a été ma nifestée me fut d’un grand secours. Par exemple, Dr Simcha Kleinman, chef de l’Anesthésie, mise au courant du fait que je craignais de faire une att aque de panique sur la table d’opération, est ven ue me voir dans le corridor près de la salle d’o pération, elle s’est présentée et m’a dit que Kim resterait à mes côtés pour s’occuper de mo i. L’assistant du Dr Kapusta s’est penché vers moi sur la table pour se présenter juste avant le début de la procédure, ce qui m’a fait sentir que je n’étais pas seule dans une salle avec des robots chi rurgicaux exempts de sentiments mais bien ave c des êtres humains attentionnés. Je tiens aussi à mentionner la patience remarquable et l’empathie que m’a manifestée l’infirmière Carole. Elle a pri s le temps de répondre à toutes mes que stions et mes préoccupations concernant la procédure, et sa présence chaleureuse m’a énormément aidée à retrouver mon calme. J’ai été très impressionnée par la grande compétence de l’équipe. Tou s leurs gestes étaient précis, doux et efficaces, rég lés à la manière d’une montre suisse. C’est une équipe de première classe sur le plan médical, avec en plus une approche rassurante, préven ante, exemplaire. Linda Gilman Novek Montréal Très sincèrement et pour toujours, Jacques Bourdages Montréal PULSE • ÉTÉ 2009 17 Dates à retenir Juin : Mois de sensibilisation aux accidents vasculai- June 16: « Protecting Your Skin » (Prenez soin de res cérébraux votre peau), conférence avec le Dr Manish Khanna, dermatologue. Centre du bien-être L’espoir, c’est Tout le mois de juin : Voyez les bons achats à faire la vie HGJ, 4635 chemin de la Côte-Sainte-Catherine, à l’entrée Légaré, au profit des Auxiliaires de l’HGJ. 17 h 30 à 19 h. Pour s’inscrire, téléphonez au 514 340-3616. 5 juin : Début du Mois international de l’environnement 21 juin : Fête des pères 11 juin : « Demystifying Drugs » (Démystifier les 22 juin : Séance d’information sur le glaucome, en médicaments), conférence avec Edgar Goldstein, français. Auditorium Samuel S. Cohen (A 102), 16 h. pharmacien spécialisé en oncologie. Centre du bien-être L’espoir, c’est la vie HGJ, 4635 chemin 22 juin-3 juillet : JGH Jazz célèbre son 10e de la Côte-Sainte-Catherine , 17 h 30 à 19 h. Pour anniversaire en musique, sous le thème « Care Songs » s’inscrire, téléphonez au 514 340-3616. (Chants du cœur). 14 juin : Journée mondiale du don de sang 24 juin : Fête de la Saint-Jean Baptiste – jour férié 14 juin : Journée Plaisir en famille à l’HGJ, Célébrons 75 ans au service de tous ! BBQ, 1er juillet : Fête du Canada – jour férié coin des petits, tirage, et plus encore. Stationnement du personnel Légaré, de midi à 16 h 6 juillet : Séance d’information sur le glaucome, en (en cas de pluie: 12 juillet). anglais. Auditorium Samuel S. Cohen (A 102), 16 h. 15 juin : « Cancer Survivorship Celebration » Veuillez soumettre vos annonces d’événements à venir (Célébration des survivants du cancer) avec Olga et pour le Pulse de cet automne à Laure-Elise Singer, Laurie de la station de radio CJAD, et Eric Gralnick via Lotus Notes. Vous avez jusqu’à la mi-juillet pour de En Famille. Amphithéâtre Block (B-106), 19 h à 21 soumettre vos annonces. h. Pour s’inscrire, téléphonez au 514 340-3616. Nouveau logo HGJ – C’est parti ! 2009 marque le coup d’envoi de la nouvelle image de marque de l’HGJ. Un grand nombre de nouveaux articles de papeterie sont maintenant disponibles. Les cartes professionnelles et la papeterie personnalisée peuvent être commandées au Service des achats. Si vous cherchez des en-têtes de lettre généraux, rendez-vous à l’approvisionnement pour les commander. Une version électronique de l’en-tête de lettre de l’hôpital est aussi disponible sur le disque partagé (“S drive”) sous JGH Logo. Vous pouvez également trouver une foule de documents et de formulaires des finances dans ce répertoire. N’oubliez pas que tout le matériel contenant le logo de l’hôpital doit être approuvé par la Service des affaires publiques et communications avant le début de l’impression. Ceci s’applique aux documents internes et aux documents externes. Si vous avez des questions concernant la nouvelle image de marque, veuillez contacter Stephanie Malley au poste 2494 ou via Lotus Notes. u 18 PULSE • ÉTÉ 2009