Site Natura 2000
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Site Natura 2000
Syndicat du Bassin du Scorff Préfecture du Morbihan Site Natura 2000 « Rivières du Scorff et de la Sarre, Forêt de Pont-Calleck » (site FR 5300026) Document d’Objectifs ANNEXE 2 DIAGNOSTIC/ DOCUMENTS COMPLEMENTAIRES Janvier 2004 Site Natura 2000 « Rivières du Scorff et de la Sarre, Forêt de Pont-Calleck » (site FR 5300026) Document d’Objectifs ANNEXE 2 1 – Membres du Comité de pilotage et des Groupes de travail 2 - Ordonnance Natura 2000 3 - Habitats et espèces d’intérêt communautaire en Bretagne 4 – Etablissements industriels présents sur le site 5 – Seuils du bassin versant du Scorff et migration des poissons 6 - Restauration/ Entretien des cours d’eau du bassin versant du Scorff 7 - Le SDAGE Loire-Bretagne 8 - Le « Contrat Restauration-Entretien » (CRE) du bassin versant du Scorff : enjeux et objectifs associés 9 - Les prés salés atlantiques : groupements végétaux identifiés sur le site 10 - Estuaire et prés salés atlantiques/ Habitats d’eau douce et milieux associés/ Habitats forestiers : espèces végétales citées 1 – Membres du Comité de pilotage et des Groupes de travail Site Natura 2000 « Rivières du Scorff et de la Sarre, Forêt de Pont-Calleck » Comité de pilotage local Comité présidé par Monsieur Jean-Michel BRUNEAU, Sous-Préfet de Pontivy ! Opérateur local : Syndicat du Bassin du Scorff ! Administrations et établissements publics d’Etat : ! DIREN de Bretagne ! DDAF du Morbihan ! DDE du Morbihan ! DDJS du Morbihan ! Conseil Supérieur de la Pêche ! Centre Régional de la Propriété Forestière ! Office National des Forêts ! Office National de la Chasse ! Agence de l’Eau Loire-Bretagne ! Sous-Préfecture de Lorient ! Collectivités territoriales : ! Communes concernées (17) au Syndicat du Scorff ! Communauté d’Agglomération du Pays de Lorient ! Communes concernées non adhérentes au Syndicat du Scorff, soit : Saint-Caradec-Trégomel, Bubry, Guern, Melrand, Séglien, Silfiac, Lescouët-Gouarec, Le Croisty ! Conseil Régional de Bretagne ! Conseils Généraux du Morbihan et du Finistère ! Organismes socio-professionnels : ! Chambre d’Agriculture du Morbihan ! Syndicats agricoles du Morbihan : FDSEA, CDJA, Confédération Paysanne ! Syndicat des Propriétaires Forestiers Sylviculteurs du Morbihan ! Fédération de Pêche du Morbihan et AAPPMA locales (Plouay et Guémené-sur-Scorff) ! Fédération des Chasseurs du Morbihan ! Eau et Rivières de Bretagne ! Comité Départemental du Tourisme du Morbihan ! Fédération Française de Randonnée Pédestre ! Associations locales : Kafe Bara Amonenn, Amis de la Rivière, Scorff et Patrimoine, Den Dour Douar, Base nautique de Cléguer, Aviron du Scorff ! Experts : ! Mr Jacques HAURY (INRA/ ENSAR), membre du CSRPN ! Conservatoire Botanique National de Brest (CBNB) ! Bretagne vivante/ SEPNB (Société pour l’Etude et la Protection de la Nature en Bretagne) ! Mr Lionel LAFONTAINE, Groupe Mammalogique Breton (GMB, Sizun) ! MM Etienne PREVOST et Marc-Richard SABATIE, INRA Rennes - Laboratoire d’Ecologie Aquatique ! Fédération Centre-Bretagne Environnement (FCBE, Carhaix) ! Groupe d’Etude des Invertébrés Armoricains (GRETIA, Rennes) ! Observatoire Départemental de l’Environnement du Morbihan (ODEM, Vannes) Site Natura 2000 « Rivières du Scorff et de la Sarre, Forêt de Pont-Calleck » (site FR 5300026) Atelier de travail « Habitats d’eau douce et estuariens, milieux humides associés » (milieux aquatiques et humides associés) ! Claude GANON, conseiller municipal à Arzano ! Patrick LE NOZAHIC, adjoint à Arzano ! Clément EVANO, adjoint à Bubry ! Michel LE BRUSTIEC, conseiller municipal à Bubry ! Armande ALLAIN, conseillère municipale à Cléguer ! Yves PEREZ, maire de Guern ! Jean-Louis LE MASLE, adjoint à Inguiniel, membre du Bureau du Syndicat du Scorff ! Jean-François ROBIC, conseiller municipal à Lanester, membre du Bureau du Syndicat du Scorff ! André NOURY, conseiller municipal à Langoëlan ! André JAFFRE, adjoint à Lignol ! Joël LE SAUX, adjoint à Melrand ! Louis-François LECONTE, conseiller municipal à Ploërdut ! André NOEL, conseiller municipal à Ploërdut ! Konrad SCHREIBER, conseiller municipal à Ploërdut ! Frédéric GUENNEC et Daniel JUGUET, représentant la commune de Plouay ! Nicolas JEANNOT, adjoint à Pont-Scorff ! Jean-Yves LAURENT, maire de Quéven, Président du Syndicat du Scorff ! Louis BODAN, adjoint à Séglien ! Jacques HAURY, INRA-ENSA Rennes, Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel, référent scientifique pour le site Natura 2000 ! Jean MANELPHE, chargé de mission au Syndicat du Scorff - coordonnateur pour le site Natura 2000 ! Chambre d’Agriculture du Morbihan ! Délégués agricoles : Michel NOGRE (Berné), Didier LUCAS et Marie-Aline RENAULT (Bubry), Michel LE PALLEMEC et Gaëtan LE SEYEC (Guern), Denis PERRON (Kernascléden), Jean-Marc PISTIEN (Langoëlan), Armand LE BACON (Le Croisty), Hans VERHUKT (Lignol), Daniel AUREART et Stéphane BANSARD (Persquen), Jean-François DUPE et Désiré PHILIPPE (Ploërdut), Gérard LUCAS (Plouay), Christian STEPHAN (Séglien), Denis PERRON (Saint-Caradec-Trégomel) ! Nathalie CLEMENCEAU, FDSEA du Morbihan ! Fédération du Morbihan pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique ! Christian NICOLAS, AAPPMA de Plouay ! Daniel QUERE, AAPPMA de Guémené-sur-Scorff ! Fédération des Chasseurs du Morbihan ! Freddy HERVOCHON, Agence de l’Eau Loire-Bretagne (Délégation de Nantes) ! Jean-Claude RENAUD, DDE du Morbihan ! Philippe QUERE, Olivier FARCY et Annie RIO, Bretagne vivante/ SEPNB ! Fédération Centre Bretagne Environnement (Huelgoat) ! Nicolas LE DOUSSAL et Joël CARCREFF, Eau et Rivières de Bretagne ! Pierre LE CABELLEC et Stéphane BIENVENU, Amis de la Rivière (Plouay) Présidence de l’atelier : Jean-Yves LAURENT Mise à jour du 06/02/2003 Site Natura 2000 « Rivières du Scorff et de la Sarre, Forêt de Pont-Calleck » (site FR 5300026) Atelier de travail « Habitats forestiers et bocage » (milieux terrestres) ! Arlette BERTHEL, adjointe à Berné, vice-Présidente du Syndicat du Scorff ! Michel BARDOUIL, adjoint à Cléguer ! Yvon VOISINE, conseiller municipal à Guilligomarc’h ! Jean-François ROBIC, conseiller municipal à Lanester, membre du Bureau du Syndicat du Scorff ! Patrick FLAMEN, conseiller municipal à Lescouët-Gouarec ! Olivier EDY, conseiller municipal à Lignol ! Jean-Paul AUCHER, adjoint à Lorient, vice-Président du Syndicat du Scorff ! Konrad SCHREIBER, conseiller municipal à Ploërdut ! Philippe CLOUET, conseiller municipal à Ploërdut ! Roland GUILLEMOT, adjoint à Plouay ! Daniel JUGUET, représentant la commune de Plouay ! Nicolas JEANNOT, adjoint à Pont-Scorff ! Daniel LE ROUZIC, adjoint à Séglien ! Jacques HAURY, INRA-ENSA Rennes, Conseil Scientifique Régional du Patrimoine Naturel, référent scientifique pour le site Natura 2000 ! Jean MANELPHE, chargé de mission au Syndicat du Scorff - coordonnateur pour le site Natura 2000 ! Didier MOMPIED, Centre Régional de la Propriété Forestière ! Michel TREHEIN, Office National des Forêts (Quimper) ! Bernard MARAVAL, Syndicat des Propriétaires Forestiers Sylviculteurs du Morbihan ! Gérard ERMEL et Alain AUREAL, Office National de la Chasse (Camors) ! Chambre d’Agriculture du Morbihan ! Délégués agricoles : Jean-Pierre LE FUR (Berné), Marie-Aline RENAULT (Bubry), AnneMarie BROUSSOT (Locmalo), Christian LE DANVIC (Séglien) ! Nathalie CLEMENCEAU, FDSEA du Morbihan ! Fédération des Chasseurs du Morbihan ! Michel NAVETTE, Bécassiers de France (Larmor-Plage) ! Olivier FARCY et Annie RIO, Bretagne vivante/ SEPNB ! Jean-Pierre ALLOT, Eau et Rivières de Bretagne ! Alfred OSTI, Fédération Française de la Randonnée Pédestre/ Morbihan Présidence de l’atelier : Jean-Paul AUCHER Mise à jour du 22/11/2002 2 - Ordonnance Natura 2000 J.O. Numéro 89 du 14 Avril 2001 page 5820 Textes généraux Ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement Ordonnance n° 2001 - 321 du 11 avril 2001 relative à la transposition de directives communautaires et à la mise en oeuvre de certaines dispositions du droit communautaire dans le domaine de l'environnement (extrait NATURA 2000) NOR : ATEX0100019R Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Vu la Constitution, notamment son article 38 ; Vu la directive 79/409/CEE du Conseil du 2 avril 1979 modifiée concernant la conservation des oiseaux sauvages ; Vu la directive 92/43/CEE du Conseil du 21 mai 1992 modifiée concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages ; Vu le code de l'environnement ; Vu le code rural ; Vu le code pénal ; Vu le code de procédure pénale ; Vu la loi no 2001-1 du 3 janvier 2001 portant habilitation du Gouvernement à transposer, par ordonnances, des directives communautaires et à mettre en oeuvre certaines dispositions du droit communautaire ; Le Conseil d'Etat entendu ; Le conseil des ministres entendu, Ordonne : .............................................................................……….............................................................. TITRE III - RESEAU NATURA 2000 Article 8 Le livre IV du code de l'environnement (partie Législative) est ainsi modifié : I. - L'intitulé du chapitre IV du titre Ier est remplacé par l'intitulé suivant : « Chapitre IV « Conservation des habitats naturels, de la faune et de la flore sauvages II. - Dans le chapitre IV du titre Ier, il est créé une section 1 ainsi rédigée : « Section 1 « Sites Natura 2000 « Art. L. 414-1. - I. - Les zones spéciales de conservation sont des sites à protéger comprenant : « - soit des habitats naturels menacés de disparition ou réduits à de faibles dimensions ou offrant des exemples remarquables des caractéristiques propres aux régions alpine, atlantique, continentale et méditerranéenne ; « - soit des habitats abritant des espèces de faune ou de flore sauvages rares ou vulnérables ou menacées de disparition ; « - soit des espèces de faune ou de flore sauvages dignes d'une attention particulière en raison de la spécificité de leur habitat ou des effets de leur exploitation sur leur état de conservation ; « II. - Les zones de protection spéciale sont : « - soit des sites maritimes et terrestres particulièrement appropriés à la survie et à la reproduction des espèces d'oiseaux sauvages figurant sur une liste arrêtée dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat ; « - soit des sites maritimes ou terrestres qui servent d'aires de reproduction, de mue, d'hivernage ou de zones de relais, au cours de leur migration, à des espèces d'oiseaux autres que celles figurant sur la liste susmentionnée. « III. - Avant la notification à la Commission européenne de la proposition d'inscription d'une zone spéciale de conservation ou avant la décision de désigner une zone de protection spéciale, le projet de périmètre de la zone est soumis à la consultation des organes délibérants des communes et des établissements publics de coopération intercommunale concernés. L'autorité administrative ne peut s'écarter des avis motivés rendus à l'issue de cette consultation que par une décision motivée. « IV. - Les sites désignés comme zones spéciales de conservation et zones de protection spéciale par décision de l'autorité administrative concourent, sous l'appellation commune de "sites Natura 2000", à la formation du réseau écologique européen Natura 2000. « V. - Les sites Natura 2000 font l'objet de mesures destinées à conserver ou à rétablir dans un état favorable à leur maintien à long terme les habitats naturels et les populations des espèces de faune et de flore sauvages qui ont justifié leur délimitation. Les sites Natura 2000 font également l'objet de mesures de prévention appropriées pour éviter la détérioration de ces mêmes habitats naturels et les perturbations de nature à affecter de façon significative ces mêmes espèces. « Ces mesures tiennent compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales. Elles sont adaptées aux menaces spécifiques qui pèsent sur ces habitats naturels et sur ces espèces. Elles ne conduisent pas à interdire les activités humaines dès lors qu'elles n'ont pas d'effets significatifs par rapport aux objectifs mentionnés à l'alinéa ci-dessus. Les activités piscicoles, la chasse et les autres activités cynégétiques pratiquées dans les conditions et sur les territoires autorisés par les lois et règlement en vigueur, ne constituent pas des activités perturbantes ou ayant de tels effets. « Les mesures sont prises dans le cadre des contrats prévus à l'article L. 414-3 ou en application des dispositions législatives ou réglementaires, notamment de celles relatives aux parcs nationaux, aux réserves naturelles, aux biotopes ou aux sites classés. « Art. L. 414-2. - L'autorité administrative établit pour chaque site, en concertation notamment avec les collectivités territoriales intéressées et leurs groupements et les représentants des propriétaires et exploitants des terrains inclus dans le site, un document d'objectifs qui définit les orientations de gestion et de conservation, les modalités de leur mise en oeuvre et les dispositions financières d'accompagnement. « Art. L. 414-3. - Pour l'application du document d'objectifs, les titulaires de droits réels et personnels portant sur les terrains inclus dans le site peuvent conclure avec l'autorité administrative des contrats, dénommés "contrats Natura 2000". Les contrats Natura 2000 conclus par les exploitants agricoles peuvent prendre la forme de contrats territoriaux d'exploitation. « Le contrat Natura 2000 comporte un ensemble d'engagements conformes aux orientations définies par le document d'objectifs, portant sur la conservation et, le cas échéant, le rétablissement des habitats naturels et des espèces qui ont justifié la création du site Natura 2000. Il définit la nature et les modalités des aides de l'Etat et les prestations à fournir en contrepartie par le bénéficiaire. En cas d'inexécution des engagements souscrits, les aides de l'Etat font l'objet d'un remboursement selon des modalités fixées par décret. « Les litiges relatifs à l'exécution de ce contrat sont portés devant la juridiction administrative. « Art. L. 414-4. - I. - Les programmes ou projets de travaux, d'ouvrage ou d'aménagement soumis à un régime d'autorisation ou d'approbation administrative, et dont la réalisation est de nature à affecter de façon notable un site Natura 2000, font l'objet d'une évaluation de leurs incidences au regard des objectifs de conservation du site. « Les travaux, ouvrages ou aménagements prévus par les contrats Natura 2000 sont dispensés de la procédure d'évaluation mentionnée à l'alinéa précédent. « II. - L'autorité compétente ne peut autoriser ou approuver un programme ou projet mentionné au premier alinéa du I s'il résulte de l'évaluation que sa réalisation porte atteinte à l'état de conservation du site. « III. - Toutefois, lorsqu'il n'existe pas d'autre solution que la réalisation d'un programme ou projet qui est de nature à porter atteinte à l'état de conservation du site, l'autorité compétente peut donner son accord pour des raisons impératives d'intérêt public. Dans ce cas, elle s'assure que des mesures compensatoires sont prises pour maintenir la cohérence globale du réseau Natura 2000. Ces mesures compensatoires sont à la charge du bénéficiaire des travaux, de l'ouvrage ou de l'aménagement. La Commission européenne en est tenue informée. « IV. - Lorsque le site abrite un type d'habitat naturel ou une espèce prioritaires qui figurent, au titre de la protection renforcée dont ils bénéficient, sur des listes arrêtées dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat, l'accord mentionné au III ne peut être donné que pour des motifs liés à la santé ou à la sécurité publique ou tirés des avantages importants procurés à l'environnement ou, après avis de la Commission européenne, pour d'autres raisons impératives d'intérêt public. « Art. L. 414-5. - I. - Lorsqu'un programme ou projet de travaux, d'ouvrage ou d'aménagement entrant dans les prévisions de l'article L. 414-4 est réalisé sans évaluation préalable, sans l'accord requis ou en méconnaissance de l'accord délivré, l'autorité de l'Etat compétente met l'intéressé en demeure d'arrêter immédiatement l'opération et de remettre, dans un délai qu'elle fixe, le site dans son état antérieur. « Sauf en cas d'urgence, l'intéressé est mis à même de présenter ses observations préalablement à la mise en demeure. « II. - Si à l'expiration du délai qui lui a été imparti pour la remise en état du site l'intéressé n'a pas obtempéré, l'autorité administrative peut : « 1o Ordonner à l'intéressé de consigner entre les mains d'un comptable public une somme répondant du montant des opérations à réaliser, laquelle lui est restituée au fur et à mesure de l'exécution des mesures prescrites. Il est procédé au recouvrement de cette somme comme en matière de créances étrangères à l'impôt et au domaine. Pour le recouvrement de cette somme, l'Etat bénéficie d'un privilège de même rang que celui prévu à l'article 1920 du code général des impôts ; « 2o Faire procéder d'office, aux frais de l'intéressé, à la remise en état du site. « III. - Les sommes consignées en application du 1o du II peuvent être utilisées pour régler les dépenses entraînées par l'exécution d'office des mesures prévues au 2o du II. « Art. L. 414-6. - Un décret en Conseil d'Etat précise les modalités d'application de la présente section. « Art. L. 414-7. - Les dispositions de la présente section ne sont pas applicables dans les départements d'outre-mer. » Le Premier ministre, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre de l'intérieur, la ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer et le secrétaire d'Etat à l'industrie sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française. Fait à Paris, le 11 avril 2001. Jacques Chirac Par le Président de la République : Le Premier ministre, Lionel Jospin La ministre de l'aménagement du territoire et de l'environnement, Dominique Voynet Le ministre de l'économie,des finances et de l'industrie, Laurent Fabius Le ministre de l'intérieur, Daniel Vaillant Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Christian Paul Le secrétaire d'Etat à l'industrie, Christian Pierret 3 - Habitats et espèces d’intérêt communautaire en Bretagne HABITATS et ESPECES D’INTERÊT COMMUNAUTAIRE DE BRETAGNE ! : cahiers d’habitats publiés (P), provisoire (Pr), p (partiel) Cahier Code s habitat Eur15 DIREN Bretagne 27/10/05 Code Annexes 1 et 2 directive Habitats 92/43 CEE du 21mai1992 Corine En gras et soulignés = habitats et espèces prioritaires 1. HABITATS COTIERS ET VEGETATIONS HALOPHYTIQUES 11. Eaux marines et milieux à marées 1110 1125 Bancs de sable à faible couverture permanente d’eau marine (zostera marina) P Pr 1130 132 Estuaires (végét. : Zosteretea, Ruppietea, Spartinetea..) Pr 1140 14 Replats boueux ou sableux exondés à marée basse Lagunes côtières (Végét. : Ruppietea, Potamotea, Zosteretea, Charetea) P 1150 21 1160 Grandes criques et baies peu profondes P 1170 Récifs P 12. Falaises maritimes et plages de galets Pr 1210 172 Végétation annuelle des laissés de mer Pr 1220 173 Végétation vivace des rivages de galets 1230 1821 Falaises avec végétation des côtes atlantiques et baltiques P 13. Marais et prés-salés atlantiques et continentaux Pr 1310 1511 Végétations pionnières à Salicornia (et autres) des zones boueuses et sableuses Pr 1320 1512 Prés à Spartina (Spartinon maritimae) Pr 1330 1513 Prés-salés atlantiques (Glauco-Puccinellietalia maritimae) 14. Marais et prés-salés méditerranéens et thermo-atlantiques 1420 1516 Fourrés halophiles thermo-atlantiques (Sarcocornetea fruticosi) P 2. DUNES MARIMITES ET INTERIEURES Pr 2110 16211 Dunes mobiles embryonnaires 2120 16212 Dunes mobiles du cordon littoral à Ammophila arenaria (« dunes blanches ») P Pr 2130 16221 Dunes côtières fixées à végétation herbacée (« dunes grises ») à 227 (2130 à2137) 2150 1624 Dunes fixées décalcifiées à Empetrum nigrum Pr 2170 1626 Dunes à Salix repens ssp. Argentea (Salicion arenariae) Pr 2180 1629 Dunes boisées des régions atlantique, continentale et boréale 16.31 Pr 2190 Dépressions humides intradunales : à 16.35 2191 mares dunaires, 2192 pelouses pionnières des pannes, 2193 bas-marais dunaires 2194 prairies humides dunaires, 2195 roselières et cariçaies dunaires 3. HABITATS D’EAUX DOUCES 31. Eaux dormantes 3110 2211. Eaux oligotrophes très peu minéralisées des plaines sablonneuses atlantiques P 3130 2211 Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation du Lirrorelletea P uniflorae et /ou du Isoëto-Nanojuncetea P 3140 2212 Eaux oligo-mésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp. P 3150 2213 Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou Hydrocharition 3160 2214 Lacs et mares dystrophes naturels P 32. Eaux courantes - tronçons de cours d’eaux à dynamique naturelle et semi-nat.. 3260 244 Rivières avec végétation du Ranunculion fluitantis et Callitricho-Batrachion P 4. LANDES ET FOURRES TEMPERES P 4020 3112 Landes humides atlantiques tempérées à Erica ciliaris et Erica tetralix 4030 312 Landes sèches européennes Pp Pr 4040 31234 Landes sèches atlantiques littorales à Erica vagans 6. FORMATION HERBEUSES NATURELLES ET SEMI-NATURELLES 62. Formations herbeuses sèches semi-naturelles et faciès d’embuissonnement P 6230 351 Formations herbeuses à Nardus, riches en espèces, sur substrats silicieux des zones submontagnardes de l’Europe continentale 64. Prairies humides semi-naturelles à hautes herbes 6410 3731 Prairies à Molinie sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux P 6430 377 Mégaphorbiaies eutrophes P 7. TOURBIERES HAUTES, TOURBIERES BASSES ET BAS-MARAIS 7110 511 Tourbières hautes actives 7120 512 Tourbières dégradées encore susceptibles de régénération naturelle 7130 521+2 Tourbières de couverture (pour les tourbières actives) 7140 545 Tourbières de transition et tremblants 7150 546 Dépressions sur substrats tourbeux du Rhynchosporion P 7210 533 Marais calcaires à Cladium mariscus et espèces du Caricion davallianae P 7230 542 Tourbières basses alcalines 8. HABITATS ROCHEUX ET GROTTES 8220 622 Pentes rocheuses silicieuses avec végétation chasmophytique P 8330 Grottes marines submergées ou semi-submergées P 9. FORETS 9120 4112 Hêtraies acidophiles atlantiques à sous-bois à Ilex et parfois Taxus P 9130 4113 Hêtraies du Asperulo-Fagetum P P 9180 441 ( 1et 2) Forêt de ravins 9190 41.51 Vieille chênaie à molinie P 91A0 4153 Vieilles chênaies des îles Britanniques à Ilex et Blechnum P 91E0 443 (8 ,9, 11)Forêts alluviales résiduellesà Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior 91D1 44.A1 Boulaie pubescente tourbeuse ESPECES VEGETALES ANNEXE II P P P P P P P P P P P 1398 1421 1428 1441 1603 1618 1676 1831 1868 1887 1903 Bryophytes Ptéridophytes Angiospermes Sphagnum pylaisii Trichomanes speciosum Marsilea quadrifolia Rumex rupestris Eryngium viviparum Thorelle verticillatinundata Omphalodes littoralis Luronium natans Narcissus triandus ssp capax Coleanthus subtilis Liparis loeselii Sphaigne de La Pylaie Trichomanes radicant Marsilea à quatre feuilles Oseille des rochers Panicaut vivipare Thorelle bulbeuse Omphalode du littoral Flûteau nageant Narcisse des Glénan Coléanthe délicat Liparis de Loesel ESPECES ANIMALES ANNEXE II CODE UE MAMMIFERES P P P P Barbastella barbastellus Rhinolophus hipposideros Rhinolophus ferrumequinum Myotis emarginatus Myotis bechsteini 1308 1303 1304 1321 1323 Barbastelle Petit rhinolophe Grand rhinolophe Murin à oreilles échancrées Murin de bechstein P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P P POISSONS Myotis myotis Castor fiber Tusiops truncatus Phocoena phocoena Lutra lutra Mustela lutreola Halichoerus grypus Phoca vitulina Petromizon marinus Lampetra planeri Lampetra fluviatilis Salmo salar Alosa alosa Alosa fallax Cottus gobio Triturus cristatus 1324 1337 1349 1351 1355 1356 1364 1365 1095 1096 1099 1106 1102 1103 1163 1166 Grand murin Castor d’Europe Grand Dauphin Marsouin commun Loutre d’Europe Vison d’Europe Phoque gris Phoque veau marin Lamproie marine Lamproie de Planer Lamproie de rivière Saumon atlantique Grande alose Alose feinte Chabot Triton crêté Margaritifera margaritifera Austrapotamobius pallipes Euphydryas auriana Eriogaster catax Cerambyx cerdo Lucanus cervus Osmoderma eremita Rosalia alpina Coenagrion mercuriale Oxygastra curtisii 1007 1029 1092 1065 1074 1088 1083 1084 1087 1044 1041 Escargot de Quimper Moule perlière Ecrevisse à pattes blanches Damier de la succise Laineuse du prunellier Grand capricorne Lucane cerf-volant Pique-prune Rosalie alpine Agrion de Mercure Cordulie à corps fin AMPHIBIENS INVERTEBRES Mollusques Elona quimperiana Crustacés Insectes OISEAUX DE L’ANNEXE I DE LA DIRECTIVE OISEAUX DE 1979 PRESENTS EN BRETAGNE et critères liste rouge Cahiers habitats ESPECES Sterne de dougall Plongeon catmarin Plongeon artique Plongeon imbrin Grèbe esclavon Océanite tempête Butor étoilé Spatule blanche Cygne de Bewick Bernache nonnette Faucon émerillon Combattant varié Hibou des marais Cigogne blanche Cygne tuberculé Faucon pèlerin Mouette mélanocéphale Sterne naine Oedicnème criard Pie grièche écorcheur Avocette élégante Sterne caugek Aigrette garzette Milan noir Milan royal Busard saint martin Busard cendré Echasse blanche Pluvier doré Engoulevent d’Europe Martin pêcheur Pic cendré Pic mar Alouette calandrelle Alouette lulu Fauvette pitchou Crave à bec rouge Phragmite aquatique Cygne chanteur Sterne pierregarin Gorgebleue à miroir blanc de Nantes statut biologique Nicheur Hivernant Hivernant Hivernant Hivernant Nicheur NH NH Hivernant Hivernant Hivernant Hivernant Hivernant Nicheur NH NH Hivernant Nicheur Nicheur Nicheur NH NH NH Nicheur Hivernant NH Nicheur Nicheur Hivernant Nicheur NH Sédentaire Sédentaire Nicheur NH Sédentaire Sédentaire Passage Migratoire Hivernant Nicheur Nicheur Classe de vulnérabilité en Danger Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Vulnérable Rare Rare Rare Rare Rare en Déclin en Déclin Localisé Localisé à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller à Surveiller Non Evalué Non Evalué non Défavorable Non Evalué Comité ORNIS X X X D’après l’annexe I de la Directive Oiseaux, le livre rouge des oiseaux menacés de France (SEOF LPO 1999) et la liste des oiseaux prioritaires pour LIFE Nature du Comité ORNIS DIREN Bretagne janv 2001 4 – Etablissements industriels présents sur le site PRINCIPAUX ETABLISSEMENTS INDUSTRIELS SUR LE SITE Commune Arzano Cléguer Guémené-surScorff Guilligomarc’h Etablissement SIFDA Initial BTB Knauff SNCG Activité Equarissage Blanchisserie Fabrication d’emballages (polystyrène) Exploitation de carrière Dispositif d’épuration oui non oui Raccordement au réseau communal / oui / oui / oui en cours / oui non oui non oui oui / oui / en cours oui sommaire oui oui / non non (Société Nouvelle des Carrières de Guilligomarc’h) Kernascléden Lignol Atlantic Ovo Rougié Bizac International Société Nouvelle France Pigeonneau SA Loëul-Piriot Melrand Axhom Plouay Celtys Délice Mondial Pont-Scorff Saint-Caradec Trégomel Salaisons Le Père Isidore Union Coopératives Agricoles Lorco Technor Sources : DSV et DRIRE Produits laitiers et avicoles Abattage et découpe de canards gras Abattage et conditionnement de pigeonneaux Abattage et découpe de lapins Fabrication de séparateurs de batteries Abattage et découpe de volailles Fabrication de charcuteries Fabrication de charcuteries Laiteries Fabrication d’aliments pour bétail 5 – Seuils du bassin versant du Scorff et migration des poissons Seuils et migration des poissons sur le bassin versant du Scorff Dans le cadre du Contrat de Plan Etat-Région, une récente étude menée par la Fédération de Pêche du Morbihan a permis de recenser et de décrire, pour le bassin du Scorff, l’ensemble des barrages, et de formuler des propositions d’aménagement. Les principales conclusions de cette étude sont les suivantes : - en période d’étiage : . sur le cours principal, les poissons sont stoppés très rapidement dans leur progression vers l’amont au niveau du moulin de Saint-Yves (Cléguer/ Pont-Scorff), lorsque celui-ci est en fonctionnement, ou du moulin du Stang (Guilligomarc’h), dans le cas contraire ; plus en amont, les obstacles peu ou non franchissables se succèdent (Coët-Cren, Grayo, …) ; . sur les affluents, les poissons sont également rapidement arrêtés par les obstacles : prise d’eau de la pisciculture sur le Pont-er-Bellec ; digues des étangs de Pont-Calleck et de Tronchâteau ; moulin de Kerrousseau, sur le Scave ; - en situation de moyennes eaux : . sur le cours principal les poissons peuvent remonter jusqu’au moulin de Coët-Cren (vallée de Pont-Calleck) ; . sur les affluents, la situation est identique à celle observée en étiage ; - en hautes eaux : . sur le cours principal, le moulin de Poulhibet (Berné) et le barrage du Grayo (pisciculture de PontCalleck) restent difficilement franchissables ; . les principaux affluents sont toujours inaccessibles. 6 - Restauration/ Entretien des cours d’eau du bassin versant du Scorff OPERATION DE RESTAURATION-ENTRETIEN DU SCORFF ET DE SES AFFLUENTS MONTANT DES TRAVAUX ET MONTANT DE LA PART SYNDICALE (HORS AGENTS D’ENTRETIEN) Programme Entretien Restauration Coût global Part syndicale globale CDR première année 311.744,30 F 479.495,50 F 791.239,80 F 213.729,85 F (27,0 %) CDR deuxième année 290.047,50 F 548.387,94 F 838.435,44 F 178.226,58 F (21,3 %) CDR troisième année 203.680,00 F 554.831,20 F 758.511,20 F 142.320,60 F (18,8 %) CDR quatrième année 259.562,00 F 567.603,90 F 827.165,90 F 149.301,62 F (18,0 %) CDR cinquième année 310.635,00 F 622.261,83 F 932.896,83 F 193.542,71 F (20,7 %) année 1997 (transition) 366.387,60 F 462.859,40 F 829.247,00 F 330.884,22 F (39,9 %) BEP 2 première année 399.594,00 F 581.233,80 F 980.827,80 F 251.721,53 F (25,7 %) BEP 2 deuxième année 246.439,00 F 600.205,50 F 846.644,50 F 177.594,58 F (21,0 %) BEP 2 troisième année / 684.215 F 684.215 F 83.055,83 F (12,1 %) BEP 2 quatrième année 23.463,33 euros (soit 153.909,35 F) 89.487,56 euros (soit 586.999,91 F) 112.950,89 euros (soit 740.909,26 F) 25.590,69 euros (22,7 %) (soit 165.008,21 F) BEP 2 cinquième année 15.664 euros (soit 102.749,10 F) 60.733,06 euros (soit 398.382,76 F) 76.397,06 euros (soit 501.131,86 F) 17.038,10 euros (22,3 %) (soit 111.762,61 F) Total 2.644.747,85 F 6.086.476,74F 8.731.224,59 F 1.997.148,34 F ( 22,9 %) Total linéaire réalisé : 270 km en Restauration, 280 km en Entretien Syndicat du Bassin du Scorff B.P. 28 56620 Pont-Scorff 7 - Le SDAGE Loire-Bretagne Le SDAGE Loire-Bretagne " Objectifs généraux du SDAGE Loire-Bretagne : - amélioration de la ressource pour l'alimentation en eau potable (AEP) ; - amélioration de la qualité des eaux superficielles ; - réhabilitation des cours d'eau ; - restauration des zones humides ; - préservation et restauration des écosystèmes littoraux ; - maîtrise des rejets agricoles ; - maîtrise de l'urbanisation dans les zones inondables et amélioration de la protection des zones habitées contre les inondations. # Enjeux identifiés par le Comité de Bassin pour le bassin du Scorff : - amélioration de la qualité des eaux pour l'alimentation en eau potable ; - préservation du potentiel écologique remarquable : haute vallée encaissée à vocation salmonicole, flore et faune intéressantes (présence de la loutre) ; - amélioration de la circulation des poissons notamment saumon atlantique ; - développement des activités culturelles et ludiques liées à l'eau. $ Préconisations générales du SDAGE Sont présentées ici les préconisations qui sont en rapport avec la problématique du Contrat Restauration Entretien. Milieux aquatiques continentaux Le SDAGE précise que les fleuves côtiers bretons (dont fait partie le Scorff), peuplés de saumons et de truites de mer, constituent un patrimoine d'une grande valeur qui doit être pris en compte. Le SDAGE indique que l'entretien des cours d'eau est une priorité et une condition préalable à leur réhabilitation. Pour améliorer cet entretien, il s'avère nécessaire de : - créer des structures permanentes d'entretien ; - conduire des actions coordonnées à une échelle cohérente avec le bassin ; il est nécessaire, en particulier, d'assurer un suivi régulier de l'entretien du lit et des berges par sous-bassin ; - réaliser les restaurations puis l'entretien régulier par des techniques de renaturation modérées intégrant les exigences de l'hydroécologie, ainsi que de la limitation de l'eutrophisation, sans accroître les déficits sédimentaires ; - entretenir également les ouvrages : vannes et seuils. Concernant les rives et les berges, il convient de maintenir, développer et entretenir le long des petits cours d'eau à écoulement lent une végétation rivulaire, notamment afin de limiter l'eutrophisation. Concernant l'accès aux rives, les projets d'aménagement touristiques ou de développement d'activités de loisirs au bord de l'eau doivent s'appuyer sur une maîtrise foncière suffisante pour : - protéger les sites sensibles du point de vue de l'écologie ou des paysages ; - assurer l'entretien et la gestion de la ripisylve. Le SDAGE rappelle aussi que l'aménagement de l'espace rural (vals et plaines alluviales notamment) peut avoir des conséquences dans le transfert vers les cours d'eau de substances tant toxiques que fertilisantes (nitrates et phosphore) par érosion puis ruissellement. Le SDAGE préconise de préserver ou recréer une zone de transition entre l'espace exploité et les cours d'eau ou plans d'eau : zone humide ou bande végétalisée d'une vingtaine de mètres de largeur. Le SDAGE rappelle également que la faune, la flore et les paysages sont également à prendre en compte dans le but de mieux gérer l'eau et qu'il convient de : - cartographier les milieux intéressants pour leur fonction écologique ou les sites les plus sensibles pour leur valeur paysagère ; - afficher des objectifs de protection pour les espèces animales rares ou menacées (cas de la loutre, par exemple, sur le Scorff) et les groupements végétaux les plus sensibles ; - élaborer un cadre de recommandations et un programme d'actions pour préserver et restaurer les milieux et les sites. Protection et amélioration de la qualité des eaux Le SDAGE préconise une lutte contre les sources de pollution ponctuelle, mais aussi la réduction de tous les rejets répartis le long des cours d'eau. Néanmoins, dans le cadre des activités agricoles, « il importe d'avoir, même en situation d'apports fertilisants équilibrés, des barrières au transfert d'éléments polluants et de disposer de milieux naturels jouant un rôle épurateur ». « De nouvelles mesures de gestion de l'espace devront être engagées (limitation des ruissellements, gestion des zones humides) ». Inondations Le SDAGE préconise d'améliorer la protection des zones urbanisées sensibles aux inondations en entretenant et en restaurant les cours d'eau. Ces travaux visent à diminuer les risques d'embâcles (bois morts, arbres à risque, végétation exubérante, …) et à améliorer les écoulements, là où pèsent de graves menaces pour les zones urbanisées. Ces interventions doivent être menées avec beaucoup de précautions afin d'éviter l'enfoncement de la ligne d'eau en étiage ou toute atteinte grave à la richesse écologique du lit et au paysage. % Préconisations particulières du SDAGE (bassin du Scorff) A partir des enjeux locaux identifiés par le comité de bassin, un scénario a été établi et inscrit dans le SDAGE : Etat d'altération ou perturbation Usages/ Fonctions Objectifs Niveau actuel Niveau à atteindre AEP 130.000 habitants desservis Amélioration de la qualité de la ressource - nitrates : 35 mg/l (val. 90 %, 1993) - pesticides : 6,1 µg/l (max. atrazine, 1991) - oxydabilité au KMnO4 > 10 mg/l - nitrates < 25 mg/l Peuplements Piscicoles dont migrateurs - amélioration de la qualité des eaux - préservation des sites de reproduction, notamment frayères à Truite et à Saumon - rétablissement de la circulation des migrateurs (Contrat « Retour aux Sources ») - matières organiques : classe 2 - matières azotées (hors nitrates) : classe 2 - matières phosphorées : classe 3 - eutrophisation : classe 1B - obstacles existants - mat. organiques : classe 1A - mat. azotées (hors nitrates) : classe 1A Fonctions biologiques Faune, Flore Zones humides Préservation du potentiel biologique Altération de la qualité des eaux Respect des débits réservés Prélèvements excessifs des piscicultures Piscicultures - pesticides totaux < 1 µg/l Les objectifs de qualité et de quantité retenus pour le point nodal à l’amont de Pont-Scorff sont les suivants : Paramètre Nitrates Pesticides totaux Carbone organique dissous Ammonium Critère valeur 90 % valeur maxi. valeur 90 % valeur 90 % Objectif < 25 mg/l < 1 µg/l < 4 mg/l < 0,1 mg/l Objectifs de quantité Débit objectif d’étiage (DOA) Débit seuil d'alerte (DSA) Débit d'étiage de crise (DCR) 0,72 m3/ s 0,6 m3/ s / 8 - Le « Contrat Restauration-Entretien » (CRE) du bassin versant du Scorff : enjeux et objectifs associés Le Contrat Restauration-Entretien défini pour le bassin du Scorff : enjeux et objectifs associés (extraits de l’étude préalable au CRE) L’enjeu préservation du potentiel écologique Que ce soient la communauté scientifique, les acteurs locaux, l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne, tous s'accordent pour inscrire comme enjeu prioritaire la préservation du patrimoine naturel du bassin du Scorff. Le SDAGE précise dans ses orientations : « préservation du potentiel écologique remarquable, haute vallée encaissée à vocation salmonicole, flore et faune intéressantes (présence de la Loutre) ». En effet, le contexte biologique du Scorff est très riche, il abrite deux espèces protégées emblématiques, la Loutre d’Europe et le Saumon atlantique. La vallée a été retenue comme site d’application de la Directive Habitats (site Natura 2000). Au-delà de ces intérêts très ciblés, les grands enjeux sont, de façon générale de préserver la fonctionnalité des milieux et la biodiversité, en prenant en compte les habitats et les espèces naturellement présentes dans ces cours d’eau. Cela concerne le milieu aquatique au sens strict, mais aussi les espaces de transition que sont les berges et leurs boisements, et les espaces alluviaux. & Assurer la fonctionnalité des milieux : Le fonctionnement des écosystèmes se caractérise par des échanges d'eau, de matières nutritives, d'espèces. Aucun milieu ne fonctionne isolé des milieux adjacents, et la coupure de ces échanges entraîne une dégradation des écosystèmes, pouvant aller jusqu'à leur disparition. Les objectifs à retenir sont donc : - préserver le réseau du chevelu des petits affluents ; - préserver les espaces riverains humides, pour leur rôle dans le cycle de l'eau, des nitrates, du phosphore et des pesticides ; - maintenir le rôle de la végétation rivulaire : . ressources trophiques (apport de nourriture exogène), . corridor de circulation des espèces. - maintenir le rôle des embâcles et autres débris ligneux grossiers (apport de ressources alimentaires) ; - respecter les débits minimaux biologiques. & Préserver la biodiversité : Cette biodiversité se traduit par la grande variété d'espèces végétales et animales associées dans les écosystèmes et occupant chacune une niche écologique (= fonction) complémentaire. Il s'agit bien d'assurer la préservation de l'ensemble des espèces, y compris les plus sensibles d'entre elles. Les objectifs sont donc : - préserver et restaurer la diversité des espaces naturels alluviaux (alternance boisé/ ouvert, sauvage / jardiné) ; - maintenir une végétation rivulaire, dont l'effet lisière favorise la biodiversité ; - diversifier les essences dans les boisements des berges ; - prendre en compte le rôle des embâcles pour la diversification des habitats aquatiques (variation des niveaux d'eau, des vitesses de courant, de la granulométrie des fonds, de la morphologie du cours d'eau). & Préserver les habitats : Chaque espèce, pour accomplir son cycle biologique, a besoin de trouver, en un même lieu ou en plusieurs lieux facilement accessibles, des milieux aux caractéristiques précises (physiques, chimiques, végétation, tranquillité, …) qui constituent l’habitat de cette espèce. Dans le bassin du Scorff, plusieurs espèces à intérêt patrimonial sont présentes et dont l’habitat est à prendre en compte : le Saumon atlantique, la Truite fario, la Loutre d’Europe, les autres espèces cibles (l’Anguille, le Chabot, la Lamproie de Planer, les Lamproies marine et fluviatile, les Chiroptères (Chauves-souris)). & Gérer les espèces : Certaines espèces sauvages sont exploitées par l'homme, c'est notamment le cas de nombreuses espèces piscicoles, dont la Truite fario et le Saumon. La gestion des populations passe par une gestion de leurs habitats, mais également des pressions de pêche qu'elles peuvent subir. L'objectif est donc de mettre en adéquation le Contrat Restauration Entretien (CRE) et le Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion du patrimoine piscicole (PDPG), et le CRE avec les orientations du COGEPOMI (Comité de Gestion des Poissons Migrateurs). Pour les espèces désignées par la directive habitats (Natura 2000), le document d'objectifs définira les orientations de gestion des espaces. L'objectif retenu est de mettre en conformité le CRE avec le document d'objectifs Natura 2000, dès son adoption. L’enjeu amélioration de la qualité de l’eau Le Scorff est source d'alimentation en eau potable pour deux prises d'eau (volume annuel : environ 5 millions de m³ d’eau prélevés, près de 130.000 habitants desservis). Cet enjeu est donc stratégique. Pour maintenir le caractère préservé du bassin, cet enjeu qualitatif doit être décliné sur l'ensemble du territoire. Pour répondre à cet enjeu, il existe trois niveaux possibles d'intervention : - réduire la "production" de pollutions : . améliorer la gestion de l'eau dans les processus industriels (réduction quantitative, recyclage, …) ; . limiter les sources de pollutions agricoles (gestion de l'eau dans les installations, nature et quantité des traitements phytosanitaires, fertilisation,…) ; . limiter les sources non agricoles de pollution par pesticides (traitement de la voirie, espaces privatifs, …) ; . limiter la pollution par matières en suspension liées aux divagations du bétail sur les berges et dans le lit des cours d'eau ; . limiter les sources de pollutions par les piscicultures. - traiter les eaux contaminées avant rejet dans le milieu naturel : . améliorer le traitement des eaux usées, qu'elles soient d'origine domestique (assainissement individuel ou stations d'épuration collectives), industrielle (station d'épuration autonome, ou prétraitement avant rejet dans les réseaux collectifs), ou agricole (eaux blanches, eaux vertes …). - limiter la propagation des matières polluantes dans le bassin versant, et notamment leur arrivée dans le réseau hydrographique : . maintenir ou recréer les structures ou formations ralentissant la circulation de l'eau à la surface de l'impluvium et protégeant les cours d'eau contre les arrivées latérales chargées de polluants (réseau bocager de haies, talus et fossés, bandes enherbées ou boisées, friches humides, prairies permanentes, ripisylves,…) ; . rendre aux vals alluviaux leur fonctionnalité dans le cycle de l'eau et des flux trophiques (substances fertilisantes, matières organiques, azotées ou phosphorées) ; L’enjeu hydraulique La modification progressive de l’impluvium du Scorff (évolution des pratiques agricoles, ouverture du bocage, augmentation des surfaces imperméabilisées) a conduit à substituer aux conditions antérieures d’absorption et de restitution lente des précipitations des conditions nouvelles de ruissellement et restitution rapide de plus en plus importantes en surface relative. Les objectifs à retenir dans le cadre de cet enjeu sont : - responsabiliser les décideurs et les inciter au respect de l’esprit des lois dans les opérations d’aménagement du territoire (loi sur l’eau, code de l’urbanisme, ..) ; - augmenter le temps de concentration après les épisodes pluvieux pour étaler les crues : cet objectif concerne l'ensemble du bassin, et il doit permettre de favoriser les infiltrations profondes en ralentissant le ruissellement en surface, afin de reconstituer les réserves en eau des sols et des nappes ; - favoriser les échanges avec les espaces alluviaux ; - favoriser les écoulements ; - mettre en œuvre des plans de prévention des risques d'inondation (PPRI), dans les secteurs les plus exposés ; - limiter les causes d'augmentation du transport solide (rectifications, recalibrages de cours d'eau) ; - préserver les berges des érosions, à décliner selon les causes et la situation locale ; - limiter les prélèvements en étiage, que ce soit par pompage direct dans les cours d'eau ou par interception dans les retenues collinaires ou sur les sources. & Les objectifs définis pour améliorer la qualité de l'eau et répondre à l’enjeu hydraulique ne peuvent qu’être partiellement atteints par les actions du Contrat Restauration Entretien : ils impliquent la mise en œuvre d'autres programmes (Bretagne Eau Pure notamment). L’enjeu développement des activités culturelles et ludiques liées à l’eau La situation du bassin du Scorff, sa richesse écologique et la qualité de ses paysages ont permis le développement de nombreux usages : - la proximité de l'agglomération lorientaise, le contraste qu'offre la vallée profonde et boisée avec les paysages les plus arides de la côte en font un lieu fréquenté par les citadins ; - la présence dans ses eaux du Saumon, de population de truites, attirent de nombreux pêcheurs, locaux, lorientais, bretons et même étrangers ; - l'existence dans la vallée d'un patrimoine architectural, le développement de sites d'appel (Odyssaum, Village des artisans de Pont-Scorff, Véloparc de Plouay, …), et d'activités de découverte (Maison du Scorff) en font un lieu de destination et de séjour pour le tourisme et la randonnée, et un espace résidentiel attractif. L'enjeu est donc de développer ces activités, sources d'aménités et de retombées économiques. Il faut donc préserver un cadre agréable, et les conditions matérielles pour pratiquer ces activités. Les objectifs généraux retenus sont les suivants : - préserver les paysages remarquables, "image de marque" pour l'activité touristique et l'attractivité résidentielle de la vallée ; - permettre et pérenniser la pratique de la randonnée et/ ou de la promenade ; - permettre et pérenniser la pratique de la pêche (y compris aspects juridiques) ; - permettre et pérenniser la pratique des sports nautiques. NB : ces usages s'inscrivant dans un espace naturel, les objectifs liés au développement des activités ludiques doivent prendre en compte les contraintes imposées par la préservation des écosystèmes. 9 - Les prés salés atlantiques : groupements végétaux identifiés sur le site Les prés salés atlantiques : groupements végétaux identifiés sur le site (données du Conservatoire Botanique National de Brest) - Groupement à Aster maritime (Aster tripolium) et Statice vulgaire (Limonium vulgare) : localisé sur la frange située entre les vases nues de l’estuaire et les plateaux colonisés par la prairie à Puccinellie maritime (Puccinellia maritima) ou à Fétuque rouge (Festuca rubra ssp. littoralis). Généralement linéaire, ce groupement se développe le plus souvent en mosaïque avec les fourrés halophiles à Obione faux-pourpier (Halimione portulacoïdes). - Prairie salée à Puccinellie maritime (Puccinellia maritima) : prairie se développant sur le site directement sur les franges des plateaux inondables, au contact supérieur des groupements linéaires à Aster maritime et Obione faux-pourpier, ainsi qu’au contact supérieur des gazons à salicornes. Parmi les espèces d’accompagnement, on note l’Obione faux-pourpier, l’Aster maritime, le Statice (Limonium sp.), ainsi que le Lepture raide (Parapholis Strigosa). - Groupement à Plantain maritime (Plantago maritima) et Cranson d’Angleterre (Cochlearia anglica) : groupement soumis à l’inondation lors des marées hautes de vives eaux uniquement. Espèces d’accompagnement : Aster maritime, Triglochin maritime (Triglochin maritima) et Armérie maritime (Armeria maritima). Association se mêlant aux prairies à Fétuque rouge et/ ou à Chiendent littoral (Elymus pycnanthus). - Jonçaie à Jonc maritime (Juncus maritimus) : localisée dans les dépressions des prairies salées à saumâtres (prairie à Fétuque rouge, ou prairie saumâtre à Agrostis stolonifère (Agrostis stolonifera)). Parmi les espèces d’accompagnement, on note le Jonc de Gérard (Juncus gerardii) ou le Scirpe maritime (Scirpus maritimus). - Prairie à Fétuque rouge (Festuca rubra ssp. littoralis) : se développe sur le haut schorre sableux à limono-sableux et bien drainé. La prairie à Fétuque forme un tapis dense, dans lequel pénètre des espèces telles que le Jonc de Gérard et le Plantain maritime. Elle est rarement inondée et peu alimentée en dépôts organiques. Peut occuper, comme le groupement suivant avec lequel elle peut former des mosaïques, des surfaces importantes sur les plateaux du haut schorre. - Agropyraie à Chiendent littoral (Elymus pycnanthus) : colonise les bourrelets supérieurs du schorre, enrichis en dépôts organiques. Sur le site, colonise les bordures des marigots (chenaux) et entre au contact des pelouses à Fétuque rouge ou à Puccinellie maritime. Peut également occuper quelques banquettes présentes au contact inférieur des petites chênaies sur microfalaises. - Groupement à Scirpe maritime (Scirpus maritimus) : groupement se développant en bordure de pré salé. - Prairie saumâtre à Agrostis stolonifère (Agrostis stolonifera) : prairies humides dont le caractère halophile est marqué par la présence du Glaux maritime (Glaux maritima) ou du Jonc de Gérard. En situation de dessalure plus importante, ces dernières espèces disparaissent. - Groupement à Cranson des estuaires (Cochlearia estuaria) : groupement se développant le long des chenaux et des berges de la partie supérieure de l’estuaire (Cranson des estuaires associé à l’Ache nodiflore, Apium nodiflorum). Forme des peuplements linéaires inondés à chaque marée, souvent au contact inférieur des prairies saumâtres à Agrostis stolonifère ou des roselières. 10 - Estuaire et prés salés atlantiques/ Habitats d’eau douce et milieux associés/ Habitats forestiers : espèces végétales citées Habitats estuariens Espèces végétales citées Nom scientifique Nom commun Famille Salicornia sp. Salicornes Chénopodiacées Puccinellia maritima Puccinellie maritime Poacées (Graminées) Suaeda maritima Soude maritime Chénopodiacées Aster tripolium Aster maritime Astéracées (Composées) Cochlearia estuaria Cranson des estuaires Brassicacées (Crucifères) Limonium vulgare Statice vulgaire (Lavande de mer) Plombaginacées Festuca rubra ssp littoralis Fétuque rouge, sous-espèce littoralis Poacées (Graminées) Halimione portulacoïdes Obione faux-pourpier Chénopodiacées Parapholis strigosa Lepture raide Poacées (Graminées) Plantago maritima Plantain maritime Plantaginacées Cochlearia anglica Cranson d’Angleterre Brassicacées (Crucifères) Triglochin maritima Triglochin maritime Juncaginacées Ameria maritima Armérie maritime (Oeillet marin) Plombaginacées Elymus pycnanthus (= Agropyrum pungens) Chiendent littoral Poacées (Graminées) Juncus maritimus Jonc maritime Joncacées Agrostis stolonifera Agrostis stolonifère Poacées (Graminées) Juncus gerardii Jonc de Gérard Joncacées Scirpus maritimus Scirpe maritime Cypéracées Glaux maritima Glaux maritime Primulacées Apium nodiflorum Ache nodiflore Apiacées (Ombellifères) Habitats d’eau douce et milieux associés Espèces végétales citées (1) Nom scientifique Nom commun Famille Hypericum elodes Millepertuis des marais Hypéricacées Potamogeton polygonifolius Potamot à feuilles de Renouée Potamogétonacées Baldellia ranunculoïdes Plantain fausse-renoncule Alismatacées Scirpus fluitans Scirpe flottant Cypéracées Eleocharis multicaulis Scirpe à nombreuses tiges Cypéracées Potamogeton natans Potamot nageant Potamogétonacées Luronium natans Flûteau nageant Alismatacées Ranunculus penicillatus Renoncule en pinceau Renonculacées Callitriche hamulata Callitriche à crochets Callitrichacées Sparganium emersum Rubanier simple Sparganiacées Nuphar lutea Nénuphar jaune Nymphéacées Potamogeton alpinus Potamot des Alpes Potamogétonacées Fontinalis antipyretica Fontinelle antipyrétique Bryophytes, Fontinalacées Octodiceras fontanum / Bryophytes (Mousses) Vaucheria sp. / Xanthophycées (Algue) Callitriche obtusangula Callitriche à angles obtus Callitrichacées Leptodictyum riparium / Bryophytes (Mousses) Myriophyllum alterniflorum Myriophylle à fleurs alternes Haloragacées Apium nodiflorum Ache faux-cresson Apiacées (Ombellifères) Scapania undulata / Bryophytes (Mousses) Habitats d’eau douce et milieux associés Espèces végétales citées (2) Nom scientifique Nom commun Famille Chiloscyphus polyanthos / Bryophytes (Mousses) Porella conferpinnata / Bryophytes (Mousses) Callitriche platycarpa Callitriche à fruits plats Callitrichacées Fontinalis squamosa Fontinelle en écailles Bryophytes, Fontinalacées Juncus bulbosus Jonc couché Joncacées Ulex europaeus Ajonc d’Europe Fabacées (Papilionacées) Erica cinerea Bruyère cendrée Ericacées Calluna vulgaris Callune Ericacées Ulex gallii Ajonc de Le Gall Fabacées (Papilionacées) Erica ciliaris Bruyère ciliée Ericacées Molinia caerulea Molinie bleue Poacées (Graminées) Erica tetralix Bruyère à quatre angles Ericacées Frangula alnus Bourdaine Rhamnacées Salix atrocinerea Saule roux Salicacées Salix aurita Saule à oreillettes Salicacées Betula pubescens Bouleau pubescent Bétulacées Pinus sylvestris Pin sylvestre Pinacées Pinus pinaster Pin maritime Pinacées Juncus acutiflorus Jonc à tépales aigus Joncacées Carum verticillatum Carvi verticillé Apiacées (Ombellifères) Habitats d’eau douce et milieux associés Espèces végétales citées (3) Nom scientifique Nom commun Famille Hydrocotyle vulgaris Ecuelle d’eau Apiacées (Ombellifères) Oenanthe crocata Oenanthe safranée Apiacées (Ombellifères) Urtica dïoica Ortie dïoique Urticacées Calystegia sepium Liseron des haies Convolvulacées Sphagnum sp. Sphaignes Bryophytes, Sphagnacées Drosera sp. Rossolis Droséracées Lycopodium inundatum Lycopode inondé Lycopodiacées Eriophorum sp. Linaigrette Cypéracées Narthecium ossifragum Narthécie des marais Liliacées Habitats forestiers Espèces végétales citées Nom scientifique Nom commun Famille Fagus sylvatica Hêtre Fagacées Quercus robur Chêne pédonculé Fagacées Castanea sativa Châtaignier Fagacées Sorbus aucuparia Sorbier des oiseleurs Rosacées Quercus petraea Chêne sessile Fagacées Taxus baccata If à baies Taxacées Ilex aquifolium Houx Aquifoliacées Blechnum spicatum Blechne en épi Blechnacées (Fougères) Picea sitchensis Epicéa de Sitka Pinacées Pinus sylvestris Pin sylvestre Pinacées Quercus rubra Chêne rouge d’Amérique Fagacées Betula pendula Bouleau verruqueux Bétulacées Acer pseudoplatanus Erable sycomore Acéracées Rubus fruticosus Ronce Rosacées Pteridium aquilinum Fougère aigle Polypodiacées Molinia caerulea Molinie bleue Poacées (Graminées)