coloré - CHU de Québec
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Affilié à Le mensuel d’information du CHU de Québec | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Éditorial Le plan clinique du futur complexe hospitalier complété page 2 Dossier La page des soins L’art au service des patients : musique et arts visuels donnent peu à peu un nouveau visage aux soins Le Réseau d’experts cliniques (REC) : un canal de communication entre la DSI et les assistantes infirmières-chefs pages 3 et 4 page 11 Chuchoter… sur tous les toits La Fondation en action ! Le Centre ROSE prend de l’expansion Quand les médecins soumettent des projets à la Fondation pages 6 et 7 pages 15 et 16 Quand les arts soignent aussi Petit à petit, les arts prennent leur place dans certains hôpitaux du CHU de Québec, comme l’oiseau fait son nid. Musique, ateliers d’arts visuels, contes pour enfants, les arts comme outil d’humanisation des soins sont portés le plus souvent par l’action bénévole. Qu’ils soient tout jeunes, plutôt âgés ou en fin de vie, ces interventions artistiques aident les patients à mieux vivre avec la maladie. Plusieurs chantent les louanges de ces artistes, professionnels et amateurs, qui leur font oublier l’hôpital, un court instant. La flûtiste Katia Durette et le violoniste Benoît Cormier, membres des Porteurs de musique, en prestation à l’unité de soins palliatifs de L’HDQ. Un Cocktail coloré pour la pédopsychiatrie Formé de 13 jeunes professionnels engagés auprès de la Fondation, le comité La Cellule a choisi cette année de s’impliquer pour le Centre de pédopsychiatrie en organisant le Cocktail coloré. Cet événement-bénéfice se tiendra le mercredi 28 janvier prochain au Complexe JulesDallaire. L’engagement de La Cellule permettra de concrétiser un projet de réaménagement de l’unité pour adolescents afin de leur offrir des lieux de soins accueillants et réconfortants. Pour tous les détails et pour acheter votre billet : comitecellule.com L a musique a fait son entrée dans certains de nos hôpitaux il y a déjà plusieurs années, en particulier aux unités de soins palliatifs ou dans les UCDG (unités de courte durée gériatrique). Depuis quelques mois, les initiatives se multiplient et leur fréquence auprès des patients s’intensifie. Des Porteurs de musique Les prestations des Porteurs de musique aux soins palliatifs de L’Hôtel-Dieu de Québec sont attendues par les patients. Deux fois par mois, les vendredis, l’allégresse se pose au bout du couloir du 4e étage sur une vague de violon et de flûte traversière. Lire la suite en page 3... Janick adoucit les mœurs Les patients de l’Hôpital Saint-François d’Assise ont la chance d’avoir, à l’occasion, les services d’un préposé à la guitare. Janick Larocque, 22 ans, ravive la vieille tradition des troubadours et part sillonner, guitare en bandoulière, les couloirs de l’unité de courte durée gériatrique et de l’unité de médecine. Au moins deux fois par mois, il offre un petit bouquet de chansons aux patients de ces unités après son quart de travail de nuit. Lire la suite en page 2... présente le COCKTAIL COLORÉ Au profit du centre de pédopsychiatrie pour les adolescents atteints de problèmes de santé mentale Mercredi 28 janvier 2015 | 18 h Complexe Jules-Dallaire - La Rotonde Achetez vos billets dès maintenant à comitecellule.com Présenté par 65 $ Le jeune préposé aux bénéficiaires, Janick Larocque, offre un tour de chant après son quart de travail, dès qu’il en a l’occasion. 2 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Nominations Éditorial Une étape importante franchie pour notre grand projet N otre grand projet de nouveau complexe hospitalier a franchi une étape importante à la fin de 2014. Nous avons livré à l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale le volumineux plan clinique du nouveau complexe hospitalier, étape importante requise par le gouvernement pour la suite du projet. Le contenu de quelque 250 pages dresse un portrait éloquent du modèle de fonctionnement actuel de L’Hôtel-Dieu de Québec et de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus, les forces, les problématiques qui y sont vécues au quotidien de même que l’évaluation des besoins cliniques futurs. Le bien-être des patients se trouve au premier plan dans la projection de l’organisation des soins et services. La richesse de ce plan clinique n’a d’égal que la complexité de toute l’expertise mise en commun puisque ce sont près de 400 cliniciens, médecins, gestionnaires qui se sont mobilisés pour tracer une vision commune. Je tiens personnellement à remercier toutes celles et tous ceux qui ont contribué généreusement à relever ce grand défi en si peu de temps! Nous avons par ailleurs reçu, en décembre, la confirmation du budget de fonctionnement octroyé par le ministère de la Santé et des Services sociaux pour passer notamment à l’étape suivante de la planification du nouveau complexe hospitalier, soit l’élaboration du programme fonctionnel et technique. Cette nouvelle confirme, comme l’affirme publiquement le ministre Barrette, que le projet est bel et bien sur les rails. Nous avons donc procédé au choix du consortium de firmes expertes qui nous accompagnera dans cette étape; le groupe Vision Santé Québec, composé des firmes Groupe A, DMG architectes, Lemay, Jodoin Lamarre Pratte, architectes, NFOE, en collaboration avec SNC/Lavalin, GSS et RCGT. Le travail n’est pas terminé, nous en sommes conscients! Notre équipe de projet, dont je tiens à souligner la persévérance et l’engagement exceptionnels, poursuit sur sa lancée avec la tenue ces jours-ci d’une nouvelle activité lean. Une cinquantaine d’experts internes, médecins et gestionnaires sont mis à contribution pour approfondir les besoins liés aux déplacements des patients et pour raffiner les exigences des liens de proximité en plus d’intégrer les notions d’échelle (volumétrie des secteurs). Le modèle de fonctionnement deviendra l’épine dorsale clinique du projet. En outre, l’équipe de la direction clinique du nouveau complexe hospitalier intègrera bientôt ses nouveaux locaux aménagés dans des bâtiments modulaires temporaires sur le site de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Se joindront à eux l’équipe de la Société québécoise des infrastructures (SQI), mandatée par le gouvernement comme gestionnaire du projet, et le consortium de firmes d’experts. Ce groupe compte environ 80 ressources spécialisées affectées à la réalisation du programme fonctionnel et technique attendu pour la fin de l’année 2015. Le nouveau complexe hospitalier dépasse la simple addition de deux hôpitaux. C’est un grand « NOUS » où tous les modes de fonctionnement sont analysés, questionnés et améliorés au bénéfice de nos patients. C’est la promesse que nos patients auront le meilleur de nous, en mieux! Nous avons le plaisir de vous informer des nominations suivantes : Laurence Carbonneau Caroline Drolet Mme Laurence Carbonneau à titre de chef de service de la centrale d’accueil et des rendez-vous à l’HSS pour la Direction clientèle ophtalmologie et services ambulatoires spécialisés. Mme Carbonneau assume, de façon intérimaire depuis septembre 2012, les fonctions de chef de service de la centrale d’accueil et des rendez-vous de l’Hôpital du Saint-Sacrement. Elle est entrée officiellement en fonction à ce poste le 22 décembre. Mme Caroline Drolet à titre de coordonnatrice à la planification et à l’affectation du personnel infirmier CHUL au sein de la Direction des soins infirmiers. Mme Drolet oeuvre depuis 2005 au CHU de Québec où elle a occupé les fonctions d’infirmière au département des Îlots parents-enfants du CHUL, de l’urgence et des grossesses à risque élevé (GARE) de l'HSFA, d’assistante-infirmière-chef par intérim au GARE du CHUL et depuis mai 2011, de chef d’unité spécialisée en obstétrique et périnatalité de HSFA. Elle est entrée en fonction le 12 janvier dernier. Mme Sylvie Langlais à titre de chef de service - volet assistance en pharmacie à l’Hôpital du Saint-Sacrement au sein de la Direction des services professionnels. Mme Langlais a œuvré au CHU de Québec et plus particulièrement au CHUL depuis les 14 dernières années. Elle y a occupé, entre octobre 2000 et décembre 2003, les fonctions d’assistante technique en pharmacie et depuis ce temps, elle assume les responsabilités d’assistante technique senior en pharmacie. Elle est en fonction depuis le 15 décembre dernier. M. Étienne Robichaud à titre de coordonnateur du bloc opératoire, de la chirurgie d’un jour et de l’unité d’accueil à l’HSFA au sein de la Direction clientèle – périopératoire. M. Robichaud possède près de 11 ans d’expérience à l’Hôpital de l’Enfant-Jésus du CHU de Québec dont cinq années à titre d’infirmier sur l’équipe volante et d’infirmier de liaison à l’urgence – cardiologie. Il a occupé de façon intérimaire, entre 2009 et 2010, les fonctions de coordonnateur d’activités de soins, puis au début 2010, il a assumé l’intérim de chef d’unité de soins en orthopédie et à l’unité de transition. Depuis août 2010, il est chef d’unité de soins infirmiers – chirurgie et orthopédie, toujours à l’Hôpital de l’EnfantJésus. Il entrera officiellement en fonction à ce poste le 1er février. Nous les félicitons, leur souhaitons une heureuse poursuite de leur carrière au CHU de Québec et nous leur assurons notre entière collaboration. Direction des ressources humaines, du développement des personnes et de la transformation Une saison grippale agitée La saison grippale a démarré en lion cette année et plus tôt qu’à l’habitude, nécessitant de beaucoup d’entre vous des efforts importants, et même surhumains, et la mise en place de mesures exceptionnelles. Le temps des Fêtes a particulièrement été ardu pour celles et ceux qui ont eu à garder le fort, notamment aux urgences. Je suis très reconnaissante du dévouement de tous ceux parmi vous qui ont redoublé d’ardeur dans cette situation difficile. Au nom de nos patients, un très grand merci! Finalement, je souhaite à tous une année 2015 en santé, comblée de petits et grands bonheurs! Votre directrice générale Gertrude Bourdon Record de générosité pour Centraide Cette année encore, la générosité des employés du CHU de Québec a permis d’amasser une somme encore plus importante que par le passé. Avec ce montant de 73 018 $, nous avons récolté 15 000 $ de plus que l’an dernier. Cette somme permettra à Centraide de poursuivre son appui à 211 organismes et projets communautaires dont les interventions éclairent la vie de nombreuses personnes d’ici confrontées à des situations difficiles de pauvreté, d’insécurité et d’isolement. 100 000 personnes ont donné dans les régions de Québec et de Chaudière-Appalaches pour atteindre un montant record de plus de 12 500 000 $. De gauche à droite : Mme Gertrude Bourdon, directrice générale du CHU de Québec, M. Jean Boulanger, directeur des technologies de l'information, Mme Martine Lachance, directrice clientèle - médecine, Mme Jasmine Martineau, directrice des services multidisciplinaires, et M. Denis Bouchard, directeur général adjoint clinique et partenariats. Suite de Janick adoucit les mœurs... La générosité de Janick Larocque commence à être connue puisqu’il avait fait l’objet de reportages dans certains médias l’an dernier. N’empêche que c’est sans aucune prétention qu’il s’installe à la porte des chambres pour chanter des airs connus et appréciés. Leonard Cohen, Daniel Bélanger et d’autres grands de la chanson sont au programme. « La première fois, c’était dans une résidence de personnes âgées où je travaillais, avec des gens atteints d’Alzheimer. Je l’avais amené pendant le souper en me disant que ce serait le fun. Nous avions constaté à quel point cela détendait les patients les plus agités, ceux qui ne veulent pas se coucher, souvent même à minuit. Ils étaient beaucoup plus détendus quand je jouais et ils se couchaient un peu plus tôt. J’ai continué à jouer. Quand j’ai été embauché comme préposé à l’hôpital, j’ai demandé à mon chef d’unité si je pouvais l’amener. Et c’est comme ça que j’ai commencé ici », raconte le jeune musicien. Depuis, Janick est passé aux soins intensifs, mais il retourne de temps à autre chanter pour les patients hospitalisés à ces unités. « Les patients le reçoivent très bien en général. Au début, ils sont un peu surpris parce que ça sort un peu de l’ordinaire à l’hôpital, mais ils aiment ça. Je trouve ça vraiment le fun. Je suis obligé d’apprendre du nouveau répertoire. J’essaie d’apprendre les chansons demandées lorsque je ne les connais pas. Puis, faut dire que c’est valorisant aussi. Tu donnes un moment de détente à un patient qui est pris à l’hôpital et ça lui remonte le moral. » « Quand j’étais au B-5, les infirmières et les patients étaient moins nerveux quand je jouais. Surtout les patients plus difficiles, hospitalisés depuis plusieurs semaines, ils étaient moins nerveux lorsque l’infirmière donnait ses soins par la suite. Ceux qui avaient une relation difficile avec l’infirmière parce qu’ils étaient frustrés d’être là devenaient de meilleure humeur. Cela facilitait aussi le lien de confiance entre le patient et le préposé. Quand j’allais les voir pour un soin après, j’étais le préposé qui joue de la musique, alors ça passait mieux », souligne Janick. Son ancien chef d’unité, Mikael Chabot, confirme que le tour de chant de Janick avait parfois des effets bénéfiques. « Nous avons vu que les interventions de Janick pouvaient apaiser les gens avec des problèmes cognitifs. Par exemple, nous avions une dame qui était parfois confuse et qui errait parfois sur l’unité et quand il jouait, ça la calmait », relate M. Chabot. ■ Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Suite de Une planification stratégique... L’art au service des patients 3 Des preuves des bienfaits de la musique Une équipe de chercheurs de l’Université McGill a passé au crible plus de 400 études pour comprendre pourquoi la musique diminue le stress. Conclusion : le cortisol, l’hormone responsable du stress, diminue à l’écoute d’une musique relaxante. Bon nombre de ces études indiquent que les patients ayant écouté de la musique avant une chirurgie, par exemple, seraient moins anxieux que ceux ayant pris des anxiolytiques. Par ailleurs, l’une des études analysées par l’équipe de McGill démontre que le chant choral permet de libérer l’ocytocine, une hormone qui favorise les sentiments positifs des liens sociaux. ■ La musique soulage les vaisseaux sanguins Suite de Quand les arts... L’ambiance est apaisante. Certains sourient, d’autres se recueillent. Parmi l’auditoire, on retrouve quelques patients de l’oncologie qui se déplacent pour entendre deux musiciens leur interpréter des airs du répertoire classique et populaire. Les Porteurs de musique ont été créés en 2008 par trois musiciens, soit Guylaine Grégoire, Benoit Cormier et Katia Durette. Les fondateurs, de même que tous les membres de l'organisme, sont issus des conservatoires de musique, de l'OSQ ou d'autres formations.Les trois collègues se sont inspirés du modèle britannique Live music now pour mettre sur pied cette forme de médiation culturelle. L’organisme sans but lucratif de Québec propose des prestations de musiciens professionnels dans les milieux hospitaliers et carcéraux. C’est grâce à la Fondation du CHU de Québec que leur musique peut être appréciée. Mais les porteurs de musique n’acceptent qu’un cachet très minime. « La raison la plus évidente pour nous, c’est que ça fait tellement plaisir aux gens, explique Benoît Cormier, violoniste. Pour ma part, c’est vraiment ça qui me motive. Quand je vois dans leurs yeux l’importance que ça revêt pour eux, ça me nourrit énormément. J’ai la chance de jouer au sein de l’OSQ et on fait des productions d’un niveau artistique extraordinaire; nous avons bien sûr un très bon contact avec notre public, mais ce n’est pas du tout la même chose que d’offrir quelque chose qui fait du bien à ces personnes malades. Le public qui se déplace au Grand théâtre ou ailleurs ce sont souvent des amateurs, des connaisseurs que la musique fait vibrer. Mais, ici, aux soins palliatifs, les gens sont en fin de vie et ils reçoivent ça avec beaucoup d’humilité et d’amour et c’est très touchant. Alors, quand je sors d’ici, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait du bien et de m’être fait beaucoup de bien aussi. » Les prestations aux soins palliatifs sont porteuses d’une vive charge émotive. Il n’est pas rare de voir des gens émus aux larmes, d’autres avec un sourire béat. Les prestations s’étirent toujours un peu, car les demandes spéciales sont fréquentes. « Nous essayons le plus souvent possible de répondre à des demandes spéciales que ce soit en milieu carcéral ou hospitalier. Je pense que c’est précisément là que la magie opère : la musique qui est demandée atteint une zone particulière dans le vécu de la personne et, à ce moment-là, c’est vraiment génial de voir la réaction des gens. Ça dépasse l’apaisement. On sent que ça les comble que ce soit pour une journée ou une petite semaine », affirme Benoit Cormier. Les deux musiciens se déplacent aussi dans les chambres à la demande de certains patients. « On jouait l’Hymne à l’amour d’Édith Piaf pour un couple et ils chantaient avec nous. C’était un moment de grâce. Nous l’avons tous senti. Le monsieur nous a dit que notre visite était la surprise de sa vie! On parle de quelques minutes de musique à peine, mais « ... ici, aux soins palliatifs, les gens sont en fin de vie et ils reçoivent ça avec beaucoup d’humilité et d’amour et c’est très touchant. Alors, quand je sors d’ici, j’ai vraiment l’impression d’avoir fait du bien et de m’être fait beaucoup de bien aussi. » Benoit Cormier pour eux, ces quelques minutes avaient un caractère particulier dans les circonstances. Cela les a replongés dans leurs souvenirs. Ils se regardaient comme deux jeunes amoureux », raconte le violoniste de l’OSQ. « Souvent, c’est très près des émotions, mais il ne faut pas se méprendre, car il y a quand même beaucoup de joie dans tout ça. Je ne cacherai pas que j’avais une certaine appréhension à jouer pour des patients et la famille à l’unité de soins palliatifs, cette famille qui va survivre au patient. Il arrive que la charge émotive soit assez importante, mais souvent cela se fait avec le sourire aussi. Les gens nous disent aussi parfois que tout cela leur apporte un positivisme et une lumière aussi à travers les épreuves », poursuit M. Cormier. Les derniers moments en musique Le pianiste Mario Paradis fait un peu la même, à la fois à L’HDQ et aux soins palliatifs de l’HSFA à chaque semaine. Il offre des airs classiques et de vieilles chansons dont les gens se souviennent. Pour ce professeur de français à la retraite qui avait étudié la musique au cégep, cette deuxième carrière force le dépassement, même s’il sait que son auditoire est tou- jours pleinement satisfait de ses prestations. « Ici, les commentaires sont toujours positifs. Lorsque vous travaillez pour une entreprise, les gens en veulent toujours plus. Ici, on nous demande d’être nousmêmes et les gens sont toujours satisfaits ». Comme tous les bénévoles, ce pianiste ne pose pas de questions sur la maladie. Il a pendant longtemps ignoré l’état de certains patients qui venaient l’entendre. « J’ai mis du temps pour me rendre compte que je travaillais dans un milieu où les gens sont en fin de vie. Je pensais que les gens venaient ici et qu’ils ressortaient guéris au bout d’un certain temps même s’il y avait parfois des rechutes. C’est une patiente qui m’a dit : allume ! il me reste deux jours à vivre. C’est un mouroir ici, bonhomme, qu’elle m’a dit. C’était une femme très spontanée, sans gêne et très attachante. Ça m’a donné un choc. Et, à partir de ce moment, je me suis dit : joue comme jamais tu n’as joué, comme si c’était ta dernière chance. Avec ces gens-là, on ne sait pas si nous allons avoir une deuxième chance de faire une bonne impression », lance le pianiste. Mario Paradis a joué pour des gens qui étaient agonisants et peut-être morts à la demande de l’équipe soignante ou des accompagnateurs spirituels. « On m’a expliqué que l’audition est le dernier sens à nous quitter. C’est avec l’ouïe qu’on peut atteindre les patients à la toute fin. Une fois, j’étais avec une flûtiste et on nous a demandé de venir à la chambre du mourant toutes affaires cessantes. J’avais ma guitare et j’ai proposé de faire Greensleeves, un vieil air anglais connu ici sous le titre Quel est l’enfant. J’ai joué ce vieux morceau à la guitare alors que le monsieur partait. Les soignants ont formé un cercle autour du mourant et je les accompagnais à la guitare. Ouf! » Ses prestations au salon de l’étage sont tout aussi attendues que celles des Porteurs de musique ou des autres musiciens qui jouent dans nos hôpitaux. Il a reçu au fil des ans de nombreuses marques d’appréciations de son auditoire. « La charge émotive est importante, mais en même temps, c’est beaucoup de bonheur. Il ne faut pas penser que c’est triste. Ce l’est. Mais, en même temps, ça nous élève. Nos tons émotifs, si je peux m’exprimer ainsi, s’élèvent. Je ressors d’ici comme sur un nuage, très souvent », image Mario Paradis. ■ Ces chansons qui détendent Selon une étude de l’Université de l’état d’Ohio, des patients de l’unité de soins intensifs qui ont écouté leur musique préférée ont vu leur anxiété diminuer d’environ un tiers. Par contre, selon les chercheurs, ils devaient connaître les chansons et elles devaient être réconfortantes. ■ Photo : Thinkstock Grâce à la musique proposée aux soins palliatifs, M. Charles Chalifour et son épouse, Huguette Duchesneau, savourent ensemble un moment de bonheur. En 2013, lors du congrès de la Société européenne de cardiologie, des chercheurs danois ont rapporté que les patients souffrant de maladies cardiovasculaires qui écoutaient pendant 30 minutes leur musique préférée ont amélioré la santé de leurs vaisseaux sanguins. Les patients qui écoutaient leur musique en faisant de l’exercice physique ont eu le plus de bienfaits cardiovasculaires. Écouter de la musique augmente la production de monoxyde d’azote, un composé chimique qui aide à dilater les vaisseaux sanguins, les gardant flexibles et en santé. ■ L’art devient prétexte à la rencontre Après la musique et le conte, certains hôpitaux du CHU de Québec offrent des ateliers de création en arts visuels. Au Carleton-Auger, centre d’hébergement de L’HDQ pour les patients recevant des traitements oncologiques, Lucie Jolin offre des activités de peinture à l’aquarelle et de création de mandalas. Autant que des lieux de créations, ces ateliers deviennent des lieux de rencontre. « Je fais faire des activités créatives qui ne nécessitent pas de grandes aptitudes. L’important, c’est l’expression et la participation. Puis, j’essaie d’utiliser des médiums différents d’une semaine à l’autre. Je fais de l’aquarelle, des découpages, des mandalas ou tout simplement le coloriage de mandalas. C’est une des activités les plus populaires. Ce sont des activités que l’on peut faire avec un minimum de matériel », explique cette retraitée de l’enseignement. « Pas besoin de grandes connaissances ou de grandes aptitudes, juste une ouverture à la découverte et à l’expression. Mais au-delà de tout ça, je me rends compte que mes ateliers deviennent souvent un prétexte à la rencontre et aux échanges. Ça permet aux participants de parler entre eux. Ils ne parlent Lire la suite en page 4... 4 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 L’art au service des patients (suite) Suite de L’art devient prétexte... pas de leur maladie, mais ils parlent d’eux, de leur vie, de leur famille », relate-t-elle. « Ça leur permet de se faire un certain réseau et de briser la solitude durant les semaines de traitement où ils sont hébergés. Les activités créatives facilitent les échanges pour les personnes qui sont plus timides ou les personnes âgées qui n’ont pas l’habitude de faire de nouvelles connaissances et de développer un nouveau réseau social. » Les observations de Mme Jolin s’alignent parfaitement aux conclusions de plusieurs études relevées par la Chaire en approches intégrées en santé de l’Université Laval. La Chaire a analysé plusieurs études portant sur les bienfaits de l’art-thérapie. Nous devons préciser que cette démarche bénévole ne constitue pas de l’art-thérapie au sens véritable du terme. Or, ces études sont tout de même dignes d’intérêt. Depuis 2010, des revues systématiques de la littérature ont attribué à l’art-thérapie une diminution des niveaux d’anxiété et de dépression des patients, une amélioration de leur qualité de vie, ainsi que des effets positifs sur leur développement personnel, leur capacité à affronter la maladie et sur leur interaction sociale. Par ailleurs, ici encore, l’effet bénéfique sur l’artiste-accompagnateur se vérifie. « Travailler auprès d’eux me fait apprécier la vie. Voir ce que les gens traversent, les difficultés physiques et morales de la maladie donne un tout autre éclairage à notre vie, une nouvelle appréciation. Je reviens chez nous et je suis contente de la vie que j’ai », souligne Lucie Jolin. ■ L’auteure de Galette trimballe sa valise au CMES L’auteure jeunesse, Lina Rousseau, arpente les étages du Centre mère-enfant Soleil du CHUL pour raconter des histoires aux enfants malades depuis plus d’une dizaine d’années. Elle est l’auteure de plus d’une quarantaine de titres, dont la majorité sont des aventures de Galette, son personnage vedette. T Faire oublier les prises de sang À l’occasion, la conteuse met ses talents de distraction au service des infirmières pour aider à faire accepter certains traitements. Je me souviens de cette petite fille qui ne voulait pas du tout se faire piquer pour la prise de sang. Elle n’arrêtait pas de bouger, de se plier dans tous les sens lorsque je suis arrivée à sa chambre. Je lui ai proposé de jouer à Jean dit. J’ai dit : Jean dit on touche sa tête, Jean dit : on touche son bras, puis Jean dit : on ne bouge pas et le tour était joué. La petite était comme subjuguée », raconte l’auteure. Pour elle aussi, la réaction des patients n’a pas de prix. « Chaque fois que je reviens chez nous, je suis comme sur un petit nuage. J’ai l’impression d’avoir fait quelque chose qui m’apporte plus à moi qu’à eux. J’aime tellement faire ça; j’aime voir leurs petits yeux pétillants. Quand j’arrive dans la chambre, je vois l’étincelle dans leurs yeux. Leur regard s’éveille. » « J’ai parfois des gens qui me demandent comment je fais pour voir toujours autant d’enfants malades. Je ne pose jamais de questions ni à l’enfant, ni aux parents. Je sais en oncologie qu’ils ont un cancer, mais je ne cherche pas à en savoir plus. Cela ne me regarde pas. C’est une question de respect de la confidentialité. Mais je pense aussi que c’est ce qui me permet de le faire », explique Lina Rousseau. ■ Les aventures de Galette sont publiées chez Dominique et Compagnie. ous les jeudis après-midi, Lina Rousseau se transforme en conteuse au plus grand bonheur des enfants hospitalisés. L’ancienne bibliothécaire trimballe sa valise multicolore, un signe distinctif pour les enfants qui la reconnaissent. « On dit souvent que la magie des histoires transporte les enfants. J’ai vraiment le sentiment que c’est ce qui se passe. Je leur propose toujours des histoires drôles et dynamiques. J’ai le livre de Galette et je leur laisse des autocollants avec un dessin à colorier. Leur raconter une histoire, c’est partir avec eux dans l’imaginaire. Pendant ce court moment, plus rien d’autre n’existe que l’histoire. Cela crée des beaux moments passés avec l’enfant. Le Dossier Santé Québec (DSQ), bientôt sur nos écrans Depuis le 5 janvier 2015, le Dossier Santé Québec (DSQ) fait son entrée officielle au CHU de Québec. Il sera déployé progressivement dans nos cinq établissements. Le DSQ est un dossier de santé électronique qui permet actuellement de collecter, de conserver et de consulter des renseignements de santé pour les domaines suivant : le profil pharmacologique, les résultats de laboratoire et l’imagerie médicale. Le DSQ se crée pour toute personne ayant un numéro d’assurance maladie et qui ne s’est pas désistée du processus. C et environnement technologique hautement sécurisé viendra faciliter le continuum de soins entre les équipes locales, régionales et suprarégionales. Qui peut consulter le DSQ ? « Seuls les intervenants autorisés par la loi peuvent consulter le DSQ », nous dit Mario Bolduc, adjoint à la Direction des soins infirmiers (DSI) et gestionnaire des autorisations des accès. La gestion de l’accès et de la sécurité des données est stricte afin d’assurer la confidentialité et l’intégrité des renseignements partagés », soutient M Bolduc. « Concernant le CHU de Québec, nous pensons que les intervenants suivants démontreront un intérêt au DSQ : les médecins, les infirmières (cliniques externes, IPO, IPS, recherche), les pharmaciens, les archivistes médicales, les résidents ainsi que les personnes qui agissent en soutien technique auprès des médecins et des pharmaciens », ajoute Jacinthe Desjardins, conseillère-cadre à la DSI et agente de vérification de l’identité (AVI). L’accès au DSQ offre plusieurs avan- tages fait remarquer Jacinthe Desjardins. Actuellement, le volet laboratoire est entièrement fonctionnel et fait la joie des utilisateurs. Le volet profil pharmacologique quant à lui, bien qu’utile, présente quelques limites qu’il faut connaitre, mais qui devraient être corrigées au cours de l’année 2015. Comment devenir un utilisateur du DSQ ? Une équipe composée de Francine Gauvin, Sylvie Lachance et Jacinthe Desjardins, conseillères à la DSI et agentes de vérification de l’identité (AVI), s’activent à déployer plus intensément cette application dans tout le CHU de Québec jusqu’au 31 mars 2015. Les intervenants autorisés par la loi et souhaitant devenir utilisateur du DSQ doivent suivre une procédure stricte soit remplir le formulaire électronique de demande de certificat, obtenir l’autorisation de la RAMQ, suivre une formation de 30 à 40 minutes et recevoir le certificat d’utilisation par une AVI (agente de vérification de l’identité). Vous trouverez sur notre intranet la marche à suivre détaillée ainsi que les coordonnées des personnes ressources dans ce dossier. Les intervenants certifiés auront accès au DSQ via l’icône visualiseur installée sur tous les postes informatiques ayant déjà Cristal-Net. Cette configuration des postes sera progressivement effectuée par la Direction des technologies de l’information (DTI) au cours des prochaines semaines. « Alors, muni de votre clé USB et d’un mot de passe, vous aurez à vous identifier pour accéder de façon sécuritaire et confidentielle au profil pharmacologique, aux résultats de laboratoire ou à l’imagerie Connexion médicale de votre patient », spécifie Mme Desjardins. « Le DSQ constitue un moyen d’améliorer le soutien au suivi des patients. J’invite toutes les personnes qui démontreront un intérêt y compris les médecins à faire leur demande d’accès au moment opportun », conclut Mario Bolduc. Le déploiement s’adresse principalement aux intervenants dont la clientèle est ambulatoire. Sauf exception, les unités de soins ne seront pas interpellées par ce projet. ■ Authentification Accès au visualiseur Les utilisateurs autorisés du DSQ doivent suivre une procédure stricte soit remplir le formulaire électronique de demande de certificat, obtenir l’autorisation de la RAMQ, suivre une formation de 30 à 40 minutes et recevoir le certificat d’utilisation par une AVI (agente de vérification de l’identité). Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 SICTO, un nouvel outil prometteur pour faciliter le suivi des patients en oncologie La recherche des meilleurs outils possible est une préoccupation constante au CHU de Québec, surtout s’ils doivent faciliter le suivi des patients aux prises avec un type de cancer qui nécessite aussi bien des traitements complexes qu’une écoute attentive et rassurante. D ans son effort de simplification de la gestion des données relatives aux dossiers des patients, le CHU de Québec développe depuis 2010 le projet de Système d’information clinique axé sur la trajectoire en oncologie (SICTO). Base de données évolutive, le système permet d’accéder à des informations cliniques spécifiques à chacune des spécialités oncologiques et de transmettre au Registre québécois du cancer (RQC) les données requises sur tous les cancers diagnostiqués et traités au CHU de Québec. Dans les faits, SICTO est effectivement utilisé depuis janvier 2014 pour répondre aux exigences gouvernementales du RQC, et, plus récemment, un projet pilote répertorie les données complètes sur l’épisode de soins des cancers de la peau et musculo-squelettiques. Monika Lessard, registraire à la Direction clientèle néphrologie oncologie, a participé de très près à l’élaboration de cet outil, de concert avec les équipes oncologiques et avec la Direction des technologies de l’information. Au quotidien, son travail consiste essentiellement à recueillir les données qui touchent aux patients qui ont eu un diagnostic de cancer et qui sont traités dans l’un de nos sites. Elle doit aussi alimenter le RQC. Elle compile, entre autres des informations sur le type de tumeur et les traitements administrés. Comme l’ancien logiciel utilisé précédemment dans le cadre de ses fonctions ne présentait pas une très grande souplesse quant à son utilisation et à ses accès, elle s’est donc investie dans le développement d’une nouvelle plateforme qui lui permette de répondre à ses obligations professionnelles tout en étant un outil performant autant pour les cliniciens que pour les chercheurs, SICTO. « On a pensé un concept à partir de tout ce qu’on entendait. On a demandé aux utilisateurs ce qui était important pour eux et on a identifié les irritants qu’on avait avec notre ancien logiciel. On l’a pensé avec tous ces commentaires pour faciliter le suivi de l’histoire du patient, selon ce que les médecins nous ont dit, selon ce qui était important. Toutes les équipes d’oncologie qui allaient travailler avec SICTO ont été consultées. Parallèlement aux aspects cliniques, nous avons aussi développé des fonctionnalités pour la recherche », de préciser Monika Lessard. Un air de famille ! Basé sur une arborescence familière à tous les utilisateurs du système d’exploitation Windows, SICTO est intégré à Cristal-Net. Il permet une interface entre les données liées à la trajectoire de soins en oncologie d’un patient et les données disponibles le concernant dans d’autres systèmes ou applications informatiques en usage dans l’établissement. « Nous avions une foule de données et d’éléments à y incorporer, précise Monika Lessard. Il faut les rassembler pour créer une suite logique, non seulement sur le plan visuel, mais aussi en fonction de la manière de travailler des équipes, car ce sont elles qui alimenteront SICTO. » L’architecture informatique de SICTO est articulée autour d’un tronc commun de don- RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT RU E V CONDOS LOCATIFS POUR 1 ER JUILLET 2 0 1 5 Une nouvelle façon de collaborer Dans un monde idéal, Monika Lessard rêve d’un SICTO qui puisse être alimenté directement par d’autres équipes ou d’autres systèmes en lien avec les soins ou les traitements dispensés, comme avec ceux de la pharmacie ou de la radiothérapie. Que l’on ait juste un fil à tirer et à brancher. « On a développé un contenant qui peut recevoir à peu près toutes les données standards. C’est juste qu’on ne peut pas aller plus vite que le reste : ça ne sert à rien de tirer des fils lorsque l’on sait que certaines choses sont en changement. SICTO arrive toutefois à une bonne période. On est parfois en avance, mais on est aussi très proche de brancher le fil, comme en radiothérapie », précise-t-elle. Plus qu’un système informatique et une base de données, SICTO représente une nouvelle façon de collaborer et de communiquer pour les équipes en oncologie puisque chacune y a accès et y contribue en l’alimentant. Il facilite donc une diffusion transversale de l’information relative au patient et induit de ce fait une plus grande cohérence, voire une solidarité nouvelle, dans la lutte contre le cancer. C’est pourquoi Monika Lessard et ses collègues investis dans le développement et la mise en œuvre de SICTO poursuivent le travail de finition de cet outil plus que prometteur. De concert avec les équipes cliniques et avec les partenaires du projet, incluant l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ) et l’ASSSCN (Programme de lutte contre le cancer), ils poussent à la roue pour que dans un avenir rapproché toutes les équipes régionales de cancer puissent utiliser SICTO et en faire bénéficier leurs patients. ■ S TAT I O N N E M E N T S INTÉRIEURS C L I M AT I S É SÉCURISÉ RU L XI S- OUV ERT AUX VISIT E UR S 3 1/2 4 1/2 5 1/2 PENTHOUSES .T AV R TO AU BOU I OU .L 80 EO nées qui répond aux besoins cliniques, et ce, afin d’en faire une plateforme d’information structurée et standardisée exploitable autant par les cliniciens, les gestionnaires ou les chercheurs du CHU que par l’Agence de la santé et des services sociaux de la Capitale-Nationale (ASSSCN) ou le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Par exemple, les cliniciens sont en mesure de suivre la trajectoire complète du patient, de l’investigation à la fin du traitement, avec la possibilité d’extraire les données qui les intéressent plus particulièrement à un moment donné. « SICTO, je le représente comme un casse-tête, de dire Monika Lessard. C’est un casse-tête bien monté et on assemble les morceaux au fur et à mesure que le patient se présente dans la trajectoire. Et on peut aussi bien faire le contour que le milieu du casse-tête. » Avec le temps, la masse critique de données recueillie par SICTO deviendra une source d’informations probantes pour cartographier les cancers, comparer et valider l’efficacité de certains traitements, en évaluer la qualité ou prendre des décisions d’investissement. « C’est une base de données bien organisée qui va permettre d’extraire des statistiques tant sur le plan médical qu’administratif », ajoute Monika Lessard. SICTO représente aussi un grand progrès en matière d’optimisation de la collecte et du traitement des données cliniques. Il a le gros avantage d’éviter la multiplication des activités de saisie en regroupant toute l’information relative au patient en oncologie sur une seule plateforme. Plus besoin de saisir deux ou trois fois les coordonnées d’un même patient. Qui plus est, la donnée saisie devient immédiatement accessible aux utilisateurs autorisés, permettant ainsi l’actualisation du dossier en temps réel, et par conséquent, un meilleur suivi du patient. DE LL E TE DO AV. OU 4 1 8 . 5 6 4 . 6 1 1 2 > V I L L A S C O R T I N A .C O M TIE T EN UCE UR LA 5 1 1 , B O U L E VA R D L O U I S -X I V, Q U É B E C e NN 76 RU E 0 5 G1H 4N7 U N E R É A L I S AT I O N D E E 6 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Chuchoter… sur tous les toits Le Dr Rémi Bouchard reçoit un prix pour sa contribution exceptionnelle Le Dr Rémi Bouchard est le récipiendaire du Prix annuel d’excellence Irma M. Parhad. Ce prix est offert à un médecin canadien par le Consortium des centres canadiens pour la recherche clinique cognitive (C5R) pour sa contribution exceptionnelle à la compréhension et au traitement des patients souffrant de troubles cognitifs. Le Dr Bouchard s’est illustré sur le plan national et international par ses réalisations en recherche, en soins communautaires et organisation des soins, et dans le domaine des politiques publiques et de l’administration pour le mieux-être des patients atteints de la maladie d’Alzheimer et des syndromes apparentés. Le Dr Bouchard travaille en neurologie cognitive depuis 43 ans. Il est directeur de la Clinique Interdisciplinaire de la mémoire (CIME) du CHU de Québec Hôpital de l’Enfant-Jésus (www.cliniquedememoire. ca), où il a bâti une unité clinique imposante offrant des soins secondaires et tertiaires pour les personnes présentant des troubles cognitifs. Son équipe est actuellement composée de deux neurologues, un neuropsychiatre, une psychogériatre, une gériatre, deux neuDr Rémi Bouchard ropsychologues, deux infirmières cliniciennes et quatre infirmières de recherche. Le Dr Bouchard est un pionnier de la neurologie cognitive au Québec et au Canada, inspirant plusieurs jeunes médecins à s’intéresser au domaine. Il occupe des postes universitaires à la Faculté de médecine de l’Université Laval et à la Faculté de médecine de l’Université McGill, à Montréal. Au fil des ans, il a donné près de 400 conférences de formation médicale continue. Un prix décerné au CMS En novembre dernier, l’équipe du Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia du CHU de Québec a reçu un Prix québécois de cancérologie 2014, dans la catégorie Soutien aux personnes, pour l’élaboration du Groupe de soutien dédié aux jeunes mères atteintes d’un cancer du sein. Grâce à cette intervention de groupe, des impacts significativement positifs sur les plans cognitif, émotif, comportemental et sur l’adaptation sont remarqués chez les jeunes participantes. Bravo à toute l’équipe! Un prix en médecine familiale au Dr Michel Labrecque Le Dr Michel Labrecque, professeur au Département de médecine familiale et de médecine d’urgence de l’Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec, s’est vu décerner le prestigieux Prix du chercheur de l’année en médecine familiale attribué par le Collège des médecins de famille du Canada (CMFC), le 15 novembre dernier. Ce prix honore un chercheur qui a joué un rôle clé dans la définition, le développement et la dissémination de concepts importants en médecine familiale. Dr Michel Labrecque Au fil de ses 30 années de carrière, le Dr Michel Labrecque a mené des recherches dans plusieurs domaines, notamment les soins obstétricaux et périnataux, la stérilisation masculine et la prise de décision éclairée ou partagée. L’objectif de tous ses travaux a toujours été l’amélioration des soins aux patients. Une exclusivité pour le personnel du CHU de Québec Économisez La revue qui crée un espace de réfl exion, d’analyse, de dialogue et d’infor mation La revue qui crée un espace de réflexion, d’analyse, de dialogue et d’information la SPIRITUALI TÉ dans les servic et les soins de santes é MÉDITER Dossier Réflexion Rétablir son espri t et sa santé ment ale Entrev Abonnez-vous à 3M de leadership Vol. 7 | no 3 | 2014 | 8,50 $ lauréate du Prix ue Jocelyne Bernier en santé, 2013 Réflexion SENS DE LA MALADIE et capacité d’agir Entrevue Pierre Maisonneuve SPIRITUALITÉSANTÉ | VOL. 7 | N 3 | 2014 50 ans de journalisme o > Prix : 22 $ ⁄ un an (3 numéros) Votre prix : 15,40 $ > Prix : 39 $ ⁄ deux ans (6 numéros) Votre prix : 27,30 $ Abonnements : www.cssante.ca Tél. : 418 682-7939 1 Spiritualitésanté est produite par des gens du CHU de Québec depuis sept ans. Elle propose un éclairage nouveau sur des enjeux actuels, là où spiritualité et santé se rencontrent. Dossiers, articles de fond, témoignages et expériences sur le terrain viennent approfondir votre réflexion. Une occasion à saisir! Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Chuchoter… sur tous les toits (suite) La relation patient-médecin vue de l’intérieur Le deuxième tome d’un livre regroupant les témoignages d’une trentaine de médecins vient tout juste de faire son apparition en librairie. 33 histoires vraies racontées par des médecins (T02) est un ouvrage collectif de médecins français, suisses et québécois, dont le Dr François LeBlanc, interniste-intensiviste au CHU de Québec. Ce livre, qui présente de touchants témoignages sur les valeurs essentielles à la relation médecin et patient, est une nouveauté conceptuelle pour les lectrices et lecteurs qui souhaitent en savoir plus sur cet engagement endossé par les médecins qui doivent assumer la responsabilité d’influencer la vie de parfaits inconnus. Une lecture qui se veut grand public présentant des anecdotes parfois amusantes et touchantes, parfois dramatiques et troublantes. Le Dr Marc Rhainds devient membre d’un prestigieux collectif Dr Marc Rhainds Le Dr Marc Rhainds, cogestionnaire scientifique de la Direction de l’évaluation, de la qualité et de la planification stratégique (DEQPS), a été, le 17 décembre dernier, nommé membre de L’Échange sur les technologies de la santé, un regroupement de l’Agence canadienne des médicaments et des technologies de la santé. Il s’agit d’un groupe prestigieux et restreint de producteurs de connaissances de haut niveau en évaluation des technologies et des modes d’intervention en santé (ETMIS). Le CHU de Québec peut s’enorgueillir de la nomination d’un membre de son organisation, au sein d’une des structures les plus en vue et les plus respectées de la communauté d’ETMIS canadienne et internationale. Avec l’arrivée du Dr Rhainds, le groupe compte désormais deux représentants québécois. Le Chuchoteur est le journal interne du CHU de Québec. Il est publié par la Direction des communications et du rayonnement au milieu de chaque mois, de septembre à juin. Le générique masculin est utilisé dans le but d’en faciliter la lecture et désigne aussi bien les hommes que les femmes. L’équipe DU CHUCHOTEUR Richard Fournier Directeur des communications et du rayonnement Justin Boucher Rédacteur en chef Graphistes : Josée Dombrowski, Julie Labrie, Marjolaine Rondeau Collaborateurs : Mireille Dufour, Léticia Dufresne, Michel Dumas, Geneviève Dupuis, Éric Etter, Emilie Raymond, Fabienne Racine, Pascale St-Pierre, Josianne Vignola Photographes : Service de photographie médicale et de l’audiovisuel Pour joindre la rédaction : T 418 525-4444, poste 54387 [email protected] Publicité : 418 649-5989 Tirage : 5 000 exemplaires Prochaine parution : Mi-février 2015 Dates limites à retenir Réservation d’espace : 26 janvier 2015 Tombée des textes : 28 janvier 2015 50 % Imprimé sur du Rolland Opaque50, contenant 50 % de fibres postconsommation, fabriqué à partir d’énergie biogaz et certifié FSC®. Date de tombée . . . . . . . Publication 28 janvier 2015 . . . . . . . . . . . mi-février 2015 25 février . . . . . . . . . . . . . . . . . mi-mars 25 mars . . . . . . . . . . . . . . . . . . mi-avril 22 avril . . . . . . . . . . . . . . . . . . mi-mai 27 mai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . mi-juin 2 septembre . . . . . . . . . . . . . . mi-septembre 23 septembre . . . . . . . . . . . . . mi-octobre 21 octobre . . . . . . . . . . . . . . . . mi novembre 25 novembre . . . . . . . . . . . . . mi-décembre Le centre ROSE grandit Implanté au CHU de Québec, le Centre ROSE (Centre de ressources en oncogénétique pour le soutien et l’éducation des familles à risque de cancer du sein) a obtenu le 21 octobre dernier une subvention de 500 000 $ de la Fondation du cancer du sein du Québec (FCSQ) pour la création du Réseau ROSE. Le développement du Réseau ROSE permettra l’implantation du Centre ROSE dans les régions de Montréal, Saguenay et Bas-St-Laurent. Ces régions pourront bénéficier d’activités de soutien et d’information destinées aux personnes à haut risque de cancer du sein. Le réseau ROSE favorisera également la formation des professionnels de la santé et la collaboration entre les divers intervenants concernés par le syndrome du cancer du sein héréditaire. Le Centre ROSE est dirigé par le Dr Michel Dorval, professeur à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec, et par la Dre Jocelyne Chiquette, omnipraticienne sénologue au Centre des maladies du sein Deschênes Fabia du CHU de Québec. Le Réseau ROSE sera implanté de façon conjointe avec la Clinique de médecine génique du CHUM (Dr Zaki El Haffaf et Dre Diane Provencher), le CSSS de Rimouski Neigette (Dr Jean Lépine) et le CSSS de Jonquière (Dre Patricia Voyer et Dre Marie-Josée Lachance). MASSAGE ~ ESTHÉTIQUE Séance NeuroSpa gratuite D'UNE VALEUR DE 50$ LORS DE LA PREMIÈRE VISITE Obtenez 50% de rabais sur le 2e soin VALIDE POUR UNE PERSONNE DANS LA MÊME JOURNÉE Cette offre ne peut être jumelée à aucune autre promotion Hôtel Manoir Victoria De gauche à droite : Danièle Drolet (FCSQ), le Dr Michel Dorval, professeur à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval, la Dre Jocelyne Chiquette, sénologue au Centre des maladies du sein Deschênes-Fabia, Hélène Letellier (FCSQ), Karine Bouchard, coordonnatrice au Centre de recherche du CHU de Québec, Francine Cléroux (FCSQ), et le Dr Zaki El-Haffaf, médecin généticien au CHUM. Absents de la photo : le Dr Jean Lépine, hémato-oncologue au CSSS de Rimouski-Neigette, la Dre Diane Provencher, gynécologue oncologue au CHUM, les Dres Patricia Voyer et Marie-Josée Lachance, omnipraticiennes au CSSS de Jonquière. 418 614~4422 [email protected] www.manoir-victoria.com 7 8 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 L’Appui de la Capitale-Nationale Une ligne téléphonique et un site web pour les proches aidants Les proches aidants ont à leur disposition, depuis 2012, un service téléphonique pour répondre à leurs questions et les soutenir dans leurs responsabilités à l’égard d’un aîné malade. Il s’agit d’une ligne téléphonique mise sur pied par l’Appui de la Capitale-Nationale. Les aidants naturels sont ainsi dirigés vers quelque 70 organismes de la région qui leur offrent des services. Partout à travers le Québec, le réseau des Appuis a mis sur pied un service téléphonique professionnel d’écoute, d’information et de référence adapté aux besoins des proches aidants d’aînés. La ligne, sans frais et à numéro unique, permet d’offrir un accompagnement et un soutien dans la démarche des proches aidants ainsi qu’un service de référence vers les ressources de la communauté dans le but d’en faciliter l’accès. « Pour la région de la CapitaleNationale, nous comptons environ 100 000 proches aidants. Ils ont accès à un très grand nombre AGRÉMENT 2014 de services. Il y a des services de transport, de répit, d’entretien ménager, de popote roulante de même que des services pour répondre à leurs questions en matière de crédit d’impôt ou de mandat d’inaptitude. Seulement, les gens ne le savent pas », explique Isabelle Daigle, conseillère aux proches aidants à l’Appui de la Capitale-Nationale. Négliger ses propres besoins Les proches aidants sont généralement très dévoués. Le rôle de relation d’aide qu’ils ont accepté volontiers de jouer est souvent très exigeant. Ils pensent rare- ment à demander de l’aide avant d’être rendus au bout du rouleau. « On s’est rendu compte que le mot répit ne fait pas nécessairement partie du vocabulaire du proche aidant. En fait, les proches aidants ne se considèrent pas comme tels. Les conjoints considèrent que c’est tout simplement normal puisqu’ils ont vécu toute leur vie ensemble. Je m’en occupe et je n’ai pas besoin d’un titre pour ça, c’est un peu ça la réflexion qu’ils se font. Les enfants, en majorité les filles, sont aussi comme ça; elles se disent que c’est tout naturel », souligne Isabelle Daigle. « À partir du moment où ils nous appellent, c’est parce qu’ils ont conscience d’être proche aidant, poursuit la conseillère aux proches aidants. Nous voulons les rejoindre de manière précoce, avant qu’ils ne s’épuisent. Nous voulons offrir nos services dans le milieu de la santé puisque c’est la porte d’entrée des proches aidants. Dans un monde idéal, Fiers de nos pratiques exemplaires ! Un partenariat indispensable C’est avec l’OQPAC (Organisation québécoise des personnes atteintes de cancer), un organisme communautaire, que le CHU a développé un modèle créatif de soins partagés. Le programme a été conçu pour être administré par des intervenants de première ligne préalablement formés et qui sont soutenus par les équipes spécialisées en oncologie du CHU. Ces dernières assurent l’arrimage entre les survivants, dès la fin de leurs traitements, et l’OQPAC qui prend le relais pour offrir les ateliers de formation, remplissant ainsi davantage sa mission d’aider les survivants en implantant des interventions efficaces. Concrètement, le programme Cancer Transitions inclut sept même moment ou des besoins différents selon l’évolution de l’état de la personne aînée qu’il accompagne. L’Appui Capitale-Nationale fait partie d’un réseau de 17 Appuis régionaux qui couvre l’ensemble de la province et qui réunit des partenaires tels que des organismes communautaires, des OBNL, des entreprises d’économie sociale et le réseau de la santé. Son mandat est de mobiliser les acteurs régionaux autour des enjeux liés aux proches aidants de personnes aînées et de favoriser la concertation entre les partenaires. L’organisme finance également des projets auprès des organismes qui offrent des services directs aux proches aidants de personnes aînées. Pour plus de renseignements, composez le 1 855 852-7784, ou consultez le site web www.lappuicapitalenationale.org ■ À l’origine des pratiques exemplaires reconnues par cet organisme accréditeur se trouvent des personnes qui ont à cœur la qualité et la sécurité des soins dispensés. Voici le dernier de trois articles qui racontent les motivations de ces artisans. Le programme Cancer Transitions est l’une des trois pratiques exemplaires décernées par Agrément Canada au CHU de Québec à l’été 2014. Son objectif est d’aider les patients en rémission à traverser avec succès cette période de transition entre la fin des traitements et le retour aux activités régulières. données probantes a conduit au programme Cancer Transitions, un programme développé au États-Unis qu’elles ont adapté à notre réalité et à notre communauté, ce qui nous a valu la reconnaissance d’Agrément Canada de pratique exemplaire. à chaque fois qu’une personne reçoit un diagnostic d’Alzheimer, le médecin devrait se tourner vers la personne qui l’accompagne pour lui dire qu’à partir de ce moment il ou elle devient un proche aidant. Il ne faut pas négliger le proche aidant sous prétexte qu’il est en santé. Les autres soignants, les bénévoles aussi peuvent garder l’œil ouvert pour informer les gens de nos services. » Puisque les besoins des proches aidants évoluent, la conseillère aux proches aidants qui prend les appels est en mesure d’offrir un accompagnement personnalisé aux proches aidants. Lorsque le proche aidant téléphone, il s’adresse toujours à la même personne, cela lui évite de « raconter » son histoire plusieurs fois et de devoir se répéter. De plus, la conseillère analyse le besoin du proche aidant selon où il en est dans sa trajectoire. Le proche aidant peut avoir plusieurs besoins au La période estivale a été fructueuse pour le CHU de Québec en matière de pratiques exemplaires : Agrément Canada nous en a décerné trois entre le mois de mai et le mois d’août ! Le programme Cancer Transitions « Pour un grand nombre de survivants, le retour à la vie normale suscite des inquiétudes; le programme Cancer Transitions leur procure des outils pour les aider à reprendre leurs activités courantes en plus de leur offrir un lieu pour parler, être entendu, se sentir compris et rassuré. Ces rencontres leur permettent de normaliser leurs émotions sans jugement et sans culpabilité », d’affirmer Nathalie Gravel, chef des unités d’hémato-oncologie et des soins palliatifs à L’Hôtel-Dieu de Québec et l’une des instigatrices du programme. Avant d’être chef d’unités, Nathalie Gravel était infirmièrepivot en oncologie. Préoccupée par la santé tant physique que psychologique des patients qu’elle rencontrait, elle a amorcé, avec sa collègue Geneviève Lambert, une réflexion sur cette période de survie qui suit la fin des traitements. Nathalie interpelle alors Lise Fillion, docteure en psychologie, infirmière de formation et chercheuse au Centre de recherche en cancérologie de l’Université Laval. Cet arrimage entre les besoins cliniques et les Les 45-54 ans est le groupe d’âge où l’on retrouve le plus grand nombre de proches aidants. rencontres de groupes de 8 à 10 personnes. D’une durée de trois heures, ces rencontrent débutent par 30 minutes d’exercices physiques adaptés aux besoins et aux conditions des participants. Deux heures sont ensuite allouées à différentes activités de soutien et d’information sur les thèmes de l’exercice, de la nutrition, du suivi médical, de la gestion de la détresse et d’autres préoccupations liées à la santé en période post-traitement. Malgré les limites associées à un devis scientifique pré-expérimental (étude pré-post), les résultats obtenus à la fin du programme sont encourageants. On observe une amélioration significative de plusieurs indicateurs quantitatifs : l’empowerment (HeiQ : Comportements de santé, Engagement actif, Bien être émotionnel; Attitude constructive; Habiletés pour gérer la santé), le sentiment global d’efficacité personnel (GSE), les saines habitudes alimentaires (FFB – consommation de grains entiers; FV - quantité de fruits par semaine et alimentation en général) et l’activité physique (LTEQ). Sur le plan qualitatif, les résultats corroborent ceux de l’analyse quantitative : les participants ont noté des changements positifs dans la prise en charge personnelle (empowerment), ainsi que dans les comportements de santé (activités, alimentation, sommeil). Les intervenants ont observé chez les participants une plus grande aisance lors des activités physiques à la fin du programme, comparativement à ce qu’ils avaient observé au début. Pour les participants, ce programme représente de plus un lieu pour parler, être entendu et se sentir compris. Les partici- Nathalie Gravel et Lise Filion. pants rencontrés sont unanimes sur un point : le programme est pertinent et répond à un besoin réel à la fin des traitements contre le cancer. Selon eux, Cancer Transitions devrait faire partie de la trajectoire de soins de tous les survivants. Ce programme constitue sans nul doute un exemple de partenariat à suivre pour assurer la continuité des services dispensés à une clientèle qui en a besoin, et aussi pour outiller les organismes à réaliser leur mission communautaire. ■ Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Oups ! Illustration : Thinkstock Du bon usage des médias sociaux La spontanéité est une grande qualité. Elle suscite des ho ! et des ha ! lorsqu’un enfant en témoigne avec son grand sourire innocent. Mais elle peut devenir un vilain défaut lorsqu’elle est perçue comme une distraction, une erreur, un manque de réflexion, une colère voire une frustration ou qu’elle rapporte et interprète des faits ou des situations que l’on ne connaît que partiellement. Elle ouvre la porte à l’expression de propos ou de geste que l’on pourrait être appelé à regretter. Elle peut alors causer des dommages qui dépassent souvent ce que l’on pouvait imaginer et prendre des proportions qui échappent à notre contrôle. Surtout si la plateforme sur laquelle elle se manifeste s’appelle Facebook, Twitter ou tout autre média social. A utrement dit, ce n’est pas parce que l’on s’abrite derrière un écran et que l’on s’exprime au moyen d’un clavier que l’on peut se soustraire aux règles de comportement et de savoir-vivre que tout être humain normalement constitué se plait à respecter. On sait que le ridicule ne tue pas, mais un passage en cour de justice peut s’avérer fort dommageable. Bref, avant de se commettre sur un quelconque site de partage, il vaut mieux respirer par le nez avant de cliquer sur l’icône fatidique : tout ce que vous publiez pourra être retenu contre vous. Les exemples de dérapages malheureux sont nombreux. Et même si ces gestes relèvent le plus souvent de l’étourderie, voire de la naïveté, que de la mauvaise intention, leurs conséquences peuvent s’avérer parfois dévastatrices, autant pour la personne qui le commet que pour l’institution qui l’emploie, Il est donc utile de savoir qu’ils ne passeront pas inaperçus au CHU de Québec. Internet est un outil mis à la disposition du personnel pour une utilisation reliée à l’exercice de ses fonctions professionnelles et que cette utilisation est surveillée. Autrement dit, tout ce qui est consulté et émis dans le cyberespace sur du matériel informatique fourni par le CHU de Québec ne peut conserver un caractère privé ou confidentiel. Dans le même ordre d’idée, toute violation des lois et règlements en vigueur ainsi que toute activité illégale découlant de l’utilisation de ce matériel, incluant les accès aux médias sociaux, entraînent des mesures disciplinaires ou administratives qui peuvent conduire au congédiement. Ces règles s’appliquent également à l’utilisation du réseau Internet sans fil (Wi-Fi), en cours de déploiement sur nos sites. Même si vous utilisez votre propre appareil téléphonique intelligent, votre tablette ou votre ordinateur portable personnel sur le réseau sans fil du CHU de Québec, vous demeurez assujettis aux politiques et règlements du CHU de Québec en matière d’utilisation de matériel informatique et votre navigation sur Internet pourra être auditée. ■ Pour consulter les différentes politiques sur ce sujet, dont la récente Politique du CHU de Québec sur l’utilisation des médias sociaux : • intranet du CHA : dossier Politiques à partir de la section Documentation de la page d’accueil; • intranet du CHUQ : section Politiques, procédures et règlements du menu de gauche de la page d’accueil. Transfert des activités préopératoires de l’HSS vers l’HEJ 9 Depuis le 16 novembre dernier, les activités préopératoires de l’HSS ont été transférées à la clinique préopératoire de l’HEJ. Seules les activités préopératoires d’ophtalmologie (CUO) et du Centre des maladies du sein (CMS) ont été conservées à l’HSS. Ce changement s’inscrivait dans l’esprit d’une vision organisationnelle « approche par direction clientèle » et dans un objectif d’optimisation des services. Il a été convenu, après quelques mois de planification, de procéder au transfert des activités de l’HSS vers l’HEJ à la Direction clientèle-chirurgie et périopératoire. Ce projet a permis l’uniformisation de la gestion des visites préopératoires au CHU de Québec. Cette transition s’est effectuée grâce à la collaboration de tous les intervenants concernés. Nous en profitons pour les remercier des efforts déployés qui ont fait de cette transition un succès! La Direction clientèle-ophtalmologie et services ambulatoires spécialisés Les horaires, les trajets et les lieux d'arrêts Jours ouvrables seulement, de 7 h à 18 h 05 5 hôpitaux desservis Coupon de navette obligatoire, disponible dans les messageries de chacun des hôpitaux Questions, commentaires et suggestions : Parcours repensés et améliorés! de passages Plus à chacun des hôpitaux. Temps de transport réduit. 418 525-4444 poste 47491 10 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Le CHU de Québec multiplie les actions de développement durable Depuis la fusion de 2012, le CHU de Québec s’est engagé dans une démarche de développement durable (DD) par la signature de la Politique de développement durable par le conseil d’administration. • Mise sur pied d’un comité promotion de la santé : celui-ci a pour but de promouvoir la santé dans les sites du CHU de Québec. Plusieurs objectifs ont été fixés comme évaluer les cafétérias et les salles à manger pour assurer une amélioration continue, offrir aux employés travaillant à la cafétéria la formation sur les environnements favorables, etc. • Mise en place d’un projet clinique de récupération des bidons de dialyse à L’HDQ : récupération de plus de 800 bidons par semaine. • Implantation de la récupération des conserves de 2,84 litres aux services alimentaires de HSFA, L’HDQ, CHUL et HSS : récupération de 600 conserves par semaine. • Partenariat avec Partagec pour la récupération des plastiques utilisés lors de la livraison pour protéger les débarbouillettes, les serviettes à main et autres tissus : augmentation de plus de 20 % des sacs de plastique retournés chez le fournisseur. • Mise sur pied de La navette : 5 500 utilisateurs après 6 mois de mise en place. e vie iq u e om ud l Quelques-unes des réalisations ea ia de vie Durable on Viva bl M Soc Rôle du comité de développement durable Le CDD doit orienter, conseiller et soutenir la gestion des dossiers prévus au plan d’action 2013-2016 impliquant des enjeux de développement durable (DD) de l’organisation. Les orientations de DD du CHU de Québec touchent principalement à l’alimentation, aux approvisionnements responsables, à la communication, à l’énergie, à l’engagement, à la gestion des matières résiduelles et à la mobilité. Rôle des membres du comité de développement durable Chaque membre s’implique à sa manière et selon ses compétences spécifiques au sein du comité pour ensuite mettre nnemen o r en œuvre plusieurs actions concrètes dans sa direction. i tal v Ces personnes ressources font en sorte que les grandes En orientations du CHU de Québec en matière de DD V e puissent être adoptées sur le terrain par les employés concernés. Ainsi, tant au niveau stratégique qu’opérationnel, une implication active des employés permet d’intégrer de plus en plus le DD à l’organisation du CHU de Québec. En fait, le CHU de Québec, de par la compréhension de sa responsabilité sociétale, a bien cerné l’importance de ses actions en termes d’impacts économique, Éq environnemental et social sur la société. Comme dans u it a bl e plusieurs autres domaines, l’organisation a donc choisi Éc de travailler à devenir un leader de DD dans l’ensemble des centres hospitaliers. Cependant, pour que le DD fasse partie de la culture de l’organisation, les employés doivent se joindre au mouvement et faire des actions concrètes au quotidien dans leur travail, ce qui se fait déjà présentement. Merci de contribuer au succès de la démarche au sein du CHU de Québec et continuez, par vos actions quotidiennes dans votre travail, à prendre part aux actions de DD privilégiées par le CHU de Québec. i l i eu de v i e le iab M ode Rappelons que le développement durable se définit comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». Après l’adoption de la politique, un comité de développement durable (CDD) a été formé. Ce comité est transversal, c’est-à-dire qu’il implique les gestionnaires de plusieurs directions. Ce mode de fonctionnement permet de favoriser une communication efficace entre les directions et d’assurer l’avancement vers des cibles communes. Ni v Les membres du CDD • • • • • • • • • • Christian Brouillette, DR Carl Chouinard, DST Jean-Pierre Dubé, DSI Anne Frenette, DTI Anne-Marie GarganoHuard, DST Anne Gignac, DST Dre Renée Grondin, DSP Roger Labrecque, CSN Patrick Lacasse-Trudeau, DC Audrey Lafleur, SICHU • • • • • • • • • • • Isabelle Laperrière, SCFP Denis Lavoie, DST Christiane Murphy, DF Dominique Pelissier, DSM Gervais Pelletier, DST Marie-Josée Picard, APTS Émilie Raymond, DCR Martine Renaud, DRHDPT Stéphane Roy, DC-MESF Dr Claude Topping, DSP Pierre-André Tremblay, DST Pour plus de détails : [email protected] Félicitations à tous pour les efforts collectifs qui contribuent à faire d u CHU de Québec une organisation responsable et durable ! Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 La page des soins Réseau d’experts cliniques 11 Merci Stéphanie ! Un canal de communication entre la DSI et les assistantes infirmières-chefs Les membres du comité de promotion et développement professionnel du conseil des infirmières et infirmiers (CII) du CHU de Québec souhaitent souligner la contribution exceptionnelle de Mme Stéphanie Duguay au développement du comité depuis les dix dernières années. Le Réseau d’experts cliniques (REC) de la Direction des soins infirmiers (DSI), qui existe depuis de nombreuses années sous d’autres appellations, a pris un nouveau départ depuis l’automne dernier. Autrefois désigné sous l’appellation comité d’experts cliniques ou réseau clinique, le REC constitue ni plus ni moins qu’une plateforme d’échange, de partage et de formation à caractère clinique entre les assistantes infirmières-chefs (AIC) et le secteur du développement et l’évaluation de la pratique infirmière de la DSI. C’est avec un pincement au cœur que nous avons récemment appris que Stéphanie devait cesser son implication au sein du comité pour se consacrer à ses études de 2e cycle. Grâce à sa contribution exceptionnelle, les présentations sont maintenant offertes dans les cinq sites du CHU de Québec en visioconférence. Elles sont maintenant disponibles pour toutes les infirmières et infirmières auxiliaires du CHU de Québec. Il faut Stéphanie Duguay également vous souligner que c’est grâce à la détermination de Stéphanie si plusieurs présentations des midis CII ont obtenu des unités d’éducation continue (UEC). En 2013, le comité de promotion et développement professionnel du conseil des infirmières et infirmiers (CII) du CHU de Québec s’est agrandi et désormais, des infirmières de tous les établissements se mobilisent pour offrir des conférences diversifiées. Merci Stéphanie pour ton dévouement à l’amélioration de la pratique infirmière et bon succès dans tes nouveaux projets. C’est la raison pour laquelle les REC ont été regroupés selon cinq secteurs de soins : • l’oncologie et les soins palliatifs; • la chirurgie (incluant le périopératoire et le Centre universitaire de l’œil); • la pédiatrie et l’obstétrique; • les soins critiques (urgence, soins intensifs, grands brûlés, traumatologie, sciences neurologiques et cardiologie); • les soins généraux et spécialisés (gériatrie, médecine, néphrologie, psychiatrie et soins ambulatoires). « Nous sommes fiers de cette nouvelle formule, car à la suite de la première rencontre, qui s’est tenue en octobre dernier, un sondage de satisfaction démontre qu’elle est appréciée par 92 % des personnes présentes », annonce France Poliquin. « Sa force vient du fait d’avoir réuni les experts par spécialités. Cela leur permet d’échanger entre eux sur des problématiques semblables et de contribuer au développement d’une communauté de pratique professionnelle », de conclure Mme Poliquin. « La communication ne doit pas se limiter seulement aux REC, ajoute Brigitte Martel. Les AIC ont également le devoir et le mandat de relayer ces informations aux infirmières sur le terrain. Pour leur faciliter la tâche, la plateforme ACE-PTM sera déployée à l’ensemble des unités de soins du CHU ce qui leur permettra de retrouver et de diffuser l’ensemble de l’information, transmise lors des REC, aux membres de leur équipe. » La dernière rencontre avant l’été (en mai), se tiendra pendant la semaine de l’infirmière et réunira toutes les AIC d’un même l’hôpital. Il s’agira d’une rencontre d’experts cliniques générale et non par secteur. Les prochaines rencontres du REC se dérouleront en janvier, en mars et en mai 2015. ■ Les participants ont été nombreux lors de la journée du Réseau d’experts cliniques. De haut en bas : les participants des secteurs de la chirugie, de l’oncologie et des soins critiques. Connaissez-vous l’AIIUQ ? Rose-Anne Buteau, inf., Ph. D. Conseillère en soins spécialisés et recherche, responsable du Bureau d’aide à l’innovation L ’AIIUQ est l’Association des infirmières et infirmiers d’urgence du Québec. Cette association existe depuis plus de 27 ans. Sa mission est de soutenir, d’informer, de favoriser la collaboration et le développement des soins infirmiers d’urgence et de première ligne. Cette mission prend vie par différentes activités que les membres peuvent suivre sur le site internet de leur association, www.aiiuq.qc.ca. On y retrouve l’accès, pour les infirmières membres, à un journal intitulé Première ligne, dans lequel sont publié des articles d’information sur différents sujets d’intérêt pour la pratique à l’urgence. L’Association a aussi un comité scientifique très actif et qui leur permet d’offrir des formations et des congrès. Au cours de l’année 2014, elle a offert à plusieurs reprises la formation CTAS (Canadian Triage and Acuity Scale). Cette formation a été offerte en français et en anglais, dans la région de Montréal ainsi que dans la région de Québec. Elle assure aussi la diffusion de documents récents et pertinents pour guider les meilleures pratiques comme le document Mesures de prévention et contrôle des infections à l’urgence, publié en 2013 par l’Institut national de santé publique du Québec, que l’on peut télécharger au www.inspq.qc.ca/pdf/publications/1742_MesPrevContrInfectUrgence.pdf. C’est une opportunité intéressante pour toutes les infirmières intéressées et engagées dans le développement de leur pratique dans le domaine des soins d’urgence. Direction des soins infirmiers Ateliers préparatoires à l’examen professionnel Poursuivant la tradition, le Programme du soutien clinique a le plaisir d’offrir aux CEPI des ateliers préparatoires à l’examen professionnel de l’OIIQ afin de les accompagner dans leur préparation. Venez nous rejoindre en grand nombre! Photo : Thinkstock S ous la présidence des conseillères en soins spécialisés et les conseillères en soins infirmiers de chaque secteur, les membres du REC se rencontrent quatre journées par année au cours desquelles on traite autant des dossiers transversaux de la DSI que de la pratique professionnelle des différents secteurs. « La communication est au cœur de nos préoccupations », nous dit France Poliquin, adjointe au développement et à l’évaluation de la pratique infirmière à la DSI. Par l’entremise de ce réseau, nous souhaitons apporter un soutien aux AIC dans leur fonction d’expert clinique et aux infirmières-chefs en regard des communications à caractère clinique. Nous échangeons sur des problématiques de soins infirmiers et transmettons des informations cliniques à la suite des questionnements soulevés par les AIC quant aux pratiques de soins ou toute autre information pertinente ». Mme Poliquin poursuit en ajoutant que « les infirmières partagent leurs problématiques et recherchent des solutions visant la mise en œuvre des meilleures pratiques. Ceci amènera inévitablement une harmonisation à travers les différents établissements du CHU de Québec. » Hiver 2015 Ateliers préparatoires à l’examen professionnel 29 janvier Atelier 1 – Périnatalité et pédiatrie Gériatrie et santé mentale 5 février Atelier 2 – Chirurgie 12 février Atelier 3 – Médecine Les ateliers seront présentés de 8 h 15 à 9 h 15, de 14 h 30 à 15 h 30, et de 16 h 15 à 17 h 15. HSFA local C0-607 (local E0-156 le 12 février) HEJ local N-1707 CHUL local 1772.4 (local 1772.3 le 29 janvier) HSS local K1-06 L’HDQ 29 janvier : CRCEO local 1636 (sauf à 8 h 15 : local 2650) 5 février : CRCEO local 1636 12 février : CRCEO local 00897-2 (sauf à 8 h 15 : local 2650) 12 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Les services du Centre de réadaptation en dépendance de Québec (CRDQ) Le CRDQ est un établissement public spécialisé en dépendance ayant pour mission d’offrir des services spécialisés d’adaptation, de réadaptation, d’intégration et de réinsertion sociale à des personnes, jeunes et adultes, aux prises avec un problème d’abus ou de dépendance à l’alcool, aux drogues ou de jeux de hasard et d’argent, de même que des services de soutien à l’entourage de ces personnes. Parmi les services offerts, le CRDQ tente de rejoindre une clientèle via les centres hospitaliers grâce à son équipe de liaison. Les infirmières de liaison de cette équipe sont présentes dans trois centres hospitaliers : CHUL, HEJ et HSFA, et ce sept jours sur sept, de jour. Tout professionnel du milieu hospitalier qui détecte une possible problématique de consommation ou de jeu peut demander une consultation. Il est possible de faire des références le soir et la nuit. Il suffit de remplir une requête de service, tout comme pour le jour, et les infirmières communiqueront avec les usagers le lendemain. Les infirmières priorisent les demandes provenant des urgences. Elles accueillent l’usager et évaluent la situation biopsychosociale, la consommation et les risques de sevrage à l’aide d’outils standardisés. Par la suite, elles dirigent ces usagers vers les professionnels dédiés. Leurs interventions, à court terme et offertes dès la sortie de l’hôpital, visent la stabilisation des usagers, la gestion de crise, le développement et le maintien de la motivation au changement ainsi que la réduction des habitudes de consommation ou de jeu. Pour toute information sur cette équipe, vous pouvez vous référer à l’une des infirmières de liaison de votre hôpital, à la coordonnatrice de l’équipe, Geneviève Lavoie ou consulter les documents afférents. La fête de Noël soulignée au Centre 2 mère-enfant Soleil La fête de Noël au Centre mère-enfant Soleil a été un vif succès grâce à la générosité des marchands IGA et la Fondation pour l’enfance Starlight qui ont offert le repas. Également, la Banque Scotia a offert les cadeaux qui ont été remis aux enfants hospitalisés. De plus, des employés d’Opération Enfant Soleil, de la Banque Scotia et de la Fondation pour l’enfance Starlight ont fait le service du repas aux convives (photo 1). Parmi les organisateurs de la fête de Noël, on retrouve Stéphane Alain et Vanessa Michaud, éducateurs au Centre mère-enfant Soleil, entourés de Capitaine Starlight (photo 2). 1 Prenez note que les numéros de téléavertisseur ont changé : Anciens numéros Nouveaux numéros CHUL 418 641-5782 1 844 806-7096 HEJ 418 641-5762 1 844 806-7099 HSFA 418 641-4051 1 844 806-7097 2 Merci aux commanditaires et aux bénévoles qui ont contribué à égayer la fête de Noël au Centre mère-enfant Soleil. Twitter et Facebook du CHU de Québec Abonnez-vous au @chudequebec et soyez au courant des activités et des réalisations du CHU de Québec ! PENTATHLON DES NEIGES JOURNÉE SANTÉ ET SERVICES SOCIAUX VOUS sur tout 22 FÉVRIER 2015 Cette compétition amicale est offerte à tous les employés du réseau, athlètes ou amateurs, qui souhaitent y prendre part. LE PENTATHLON DES NEIGES, C’EST QUOI? En équipe de cinq personnes, vous devez compléter à relais les cinq épreuves suivantes: Volets Épreuves Initiation Régulier 3,2 km 2,4 km 1,6 km 8,6 km 3,6 km 4,9 km Raquette 2,1 km 1,7 km 5 km 3,4 km Total 11 Km 25,5 km Vélo Course Ski Patin INSCRIPTION 1. Formez votre équipe de cinq personnes. 2. Rendez-vous sur le site sécurisé : www.ms1inscription.com/pentathlondesneiges Coût : 250 $ + frais d’inscription en ligne par équipe de cinq personnes, payable par carte de crédit. 3. Choisissez votre volet • Journée santé et services sociaux - volet initiation (toutes catégories confondues – les distances sont moins grandes dans chaque discipline) • Journée santé et services sociaux - volet régulier • Volet régulier – Féminin (exclusivement des femmes) • Volet régulier – Mixte (minimum 2 femmes) • Volet régulier – Classe ouverte DATE LIMITE: LE MARDI 10 FÉVRIER INFORMATION Vous souhaitez vous joindre à une équipe ou vous avez besoin de recruter des coéquipiers? Nous vous aiderons à former ou à compléter votre équipe! Direction des ressources humaines, du développement des personnes et de la transformation [email protected] 418 525-4444, poste 54675 11 février 2015 Soulignée depuis plus de 15 ANS au sein du réseau de la santé par les intervenants et intervenantes en soins spirituels du CHU de Québec www.cssante.ca Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 100e anniversaire de l’HSFA 13 Journée de fête à Saint-François C’est le 3 décembre dernier que les employés, anciens et actuels, de l’Hôpital SaintFrançois d’Assise ont été invités à souligner le 100e anniversaire de cet hôpital que toutes et tous se plaisent à nommer affectueusement Saint-François. L a cafétéria s’est animée sur l’heure du midi au son des notes d’un trio dixie qui a donné le ton à de joyeuses retrouvailles et à la dégustation du gâteau d’anniversaire offert pour l’occasion aux équipes de jour, de soir et de nuit de l’hôpital. Un gros merci à l’équipe des Services alimentaires de l’HSFA pour l’accueil et la contribution à la réussite de cette activité. Le Dr Gérard Roy, directeur général de l’HSFA de 1981 à 1996, a partagé quelques-uns de ses souvenirs et quelques savoureuses anecdotes, pour le plus grand plaisir des nombreux anciens présents à l’auditorium Roger-Brault qui ont pu témoigner de leur attachement à leur hôpital. Mme Marie-Christine Guy, technologue en imagerie médicale à l’HSFA, a gagné le iPad par tirage au sort parmi les quelque 210 personnes qui ont répondu correctement au jeu-questionnaire consacré à l’exposition photographique permanente du 100e installée dans le couloir du C1. On a également profité de cette journée pour remettre plus de 400 exemplaires du livre Les 100 ans d’histoire de l’Hôpital Saint-François d’Assise, toujours disponible à la boutique cadeaux de l’HSFA. Le CHU de Québec tient à remercier La Corporation Les bénévoles de l’Hôpital Saint-François d’Assise, pour son soutien financier à la réalisation des activités entourant la commémoration du 100e anniversaire de l’hôpital fondé en 1914, incluant la publication du livre commémoratif et le montage de l’exposition de photographies. ■ Le Dr Gérard Roy y est allé de quelques savoureuses anecdotes. M. Pierre Faguy, membre du conseil d’administration de la Corporation Les bénévoles de l’Hôpital Saint-François d’Assise, et M. Richard Fournier, directeur des communications et du rayonnement, ont procédé au tirage du iPad. Comme une ambiance de fête… Du beau et bon travail des Services alimentaires de l’HSFA. Mme Marie-Christine Guy, technologue en imagerie médicale, a gagné le iPad. Elle reçoit son prix des mains de Mme Emilie Raymond, agente d’information à la DCR. MD 14 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Qui sont ces autres professionnels ? Le CHU de Québec compte 14 000 employés, dont 5 000 infirmiers et infirmières et plusieurs milliers d’autres professionnels, en plus de ses 1 700 médecins, dentistes et pharmaciens et de ses 500 chercheurs. Le conseil multidisciplinaire vous propose de partir à la découverte de ces professionnels dont le travail est indispensable à la vie de notre institution et à la qualité des soins et des services. Pour cet article, le conseil vous présente Dominique Guérette, Biochimiste clinique. Fiche descriptive Nom Dominique Guérette Formation professionnelle Maîtrise et doctorat en biologie cellulaire et moléculaire; diplôme d’études postdoctorales en biochimie clinique; certificat professionnel en biochimie clinique délivré par l’ordre des chimistes du Québec. Fonction au CHU de Québec Biochimiste clinique Sites CHUL et HSFA Visitez la page Facebook de la Fondation ! Nous vous invitons à nous suivre et à partager les histoires de nos donateurs, partenaires, médecins, membres du personnel soignant. Surtout, n’hésitez pas à nous raconter la vôtre ! Rendez-vous au www.facebook.com/fondationduchudequebec ! Brièvement, en quoi consiste votre travail? Le biochimiste clinique fait le lien entre les médecins prescripteurs d’analyse de laboratoire (par exemple : dosage de la glycémie, du cholestérol) et les analyses qui sont réalisées au laboratoire par les technologistes médicaux. Nous participons à la sélection des méthodes utilisées au laboratoire, à la gestion de l’assurance qualité, à l’interprétation des tests de laboratoire et nous conseillons les médecins dans l’utilisation des tests de laboratoires. Donnez-moi un exemple concret de votre impact sur le patient. Je supervise un secteur du laboratoire qui utilise une technologie spécialisée : la spectrométrie de masse pour le dosage des immunosuppresseurs, un médicament anti-rejet. Cette méthode possède peu ou pas d’interférences analytiques, ce qui permet au clinicien de faire un suivi plus adéquat et stable des patients greffés. Une grande partie de notre clientèle est celle de la greffe rénale de L’Hôtel-Dieu de Québec mais nous effectuons ces analyses aussi notamment pour les greffés cardiaques de l’IUCPQ, et tous les patients de l’est du Québec. Notre méthode est plus rapide et notre organisation du travail permet aux patients greffés d’obtenir rapidement leur résultats lors de leur hospitalisation ou leur de leur suivi de routine. Dans votre secteur, de quelle manière les activités de qualité se concrétisent-elles ? Nous nous occupons de différents aspects de la qualité au quotidien dans le laboratoire par des contrôles de qualité interne mais également des contrôles externes pour nous comparer avec d’autres laboratoires dans le monde et s’assurer du bon fonctionnement de notre méthode. Des standards de qualité sont aussi établis en collaboration avec le CHUM afin de nous assurer de la correspondance entre les résultats du CHUM et ceux du CHU de Québec. Ainsi, un patient obtiendra un résultat comparable même si son échantillon est analysé au CHUM, facilitant ainsi le suivi par son médecin. Quel serait un rêve que vous voudriez que votre secteur réalise, sur le plan professionnel ou technique ou en terme d’expertise ? J’aimerais développer d’autres méthodes en spectrométrie de masse pour permettre l’analyse de différentes molécules d’intérêts. J’aimerais devenir une personne référence pour l’utilisation de cette technologie dans le milieu clinique, car c’est une technologie de pointe et d’avenir qu’on retrouve principalement dans les centres universitaires. Deux nouvelles mamans donnent au suivant… Geneviève Fortin et Caroline Joubert ont été hospitalisées à l’unité des grossesses à risques élevées (GARE) à la période des fêtes de 2013. Bien que conscientes de l’importance de leur hospitalisation pour le déroulement de leur grossesse et la complicité qu’elles ont développée, il n’est reste pas moins que les journées sont longues et ce n’est pas l’idée que l’on se fait d’une période des fêtes réjouissante. Qu’à cela ne tienne, ces nouvelles mamans n’ont pas oublié leur séjour au GARE. Elles ont mis sur pied une activité de séance photos de prestige pour les femmes hospitalisées au GARE à l’approche des fêtes. Elles ont recruté coiffeuses, maquilleuses et photographes, en plus d’amasser une foule de cadeaux pour les femmes hospitalisées. Le 8 décembre dernier au GARE, on aurait pu se croire sur un tapis rouge d’une première, avec de magnifiques bedaines! Un grand merci aux initiatrices de ce projet et aux bénévoles qui en ont fait une belle réussite. Voici les nouveautés déposées récemment sur le site intranet dans la section Politiques, procédures et règlements. 237-00 POLITIQUE DU CHU DE QUÉBEC SUR L’UTILISATION DES MÉDIAS SOCIAUX Cette politiquea été adoptée par le conseil d’administration le 24 novembre 2014. Elle établit les règles de conduite encadrant l’utilisation des médias sociaux. Ces règles visent notamment à assurer la protection des renseignements nominatifs et confidentiels ainsi que la conformité aux lois et règlements applicables. Elles ont également pour objectif d’éviter des évènements et situations pouvant porter un préjudice au CHU de Québec ou à toute personne y œuvrant ou y étant soignée. 323-10 RÈGLEMENT DU CHU DE QUÉBEC SUR LA PROCÉDURE D’EXAMEN DES PLAINTES À DES FINS DISCIPLINAIRES CONCERNANT LES RÉSIDENTS EN MÉDECINE Ce règlement, adopté par le conseil d’administration le 24 novembre 2014, établit la procédure du CHU de Québec relative à l’examen d’une plainte concernant un résident en médecine pour laquelle le médecin examinateur ou, le cas échéant, le comité de révision, est d’avis qu’elle soulève des questions d’ordre disciplinaire. 882-00.1 Geneviève Fortin et Caroline Joubert, initiatrices du projet de séance photos de prestige pour les femmes hospitalisées en grossesses à risques élevés, entourant Bianca Pouliot. PROCÉDURE DE CRÉATION, DE MODIFICATION ET DE RETRAIT DES FORMULAIRES ET ORDONNANCES UTILISÉS AU DOSSIER MÉDICAL DES USAGERS DU CHU DE QUÉBEC Cette procédure, approuvée par le comité de direction le 24 septembre 2014, vise à s’assurer que tous les formulaires ou ordonnances utilisés au dossier médical des usagers du CHU de Québec ont reçu l’approbation des instances décisionnelles concernées et qu’ils sont conformes aux normes émises à cet effet. Cette procédure vise également à s’assurer que l’arrêt de l’utilisation et le retrait de tout formulaire utilisé au dossier médical respecte le processus établi visant la sécurité des usagers. 883-01 POLITIQUE ET PROCÉDURE DU CHU DE QUÉBEC RELATIVES À L’ACCESSIBILITÉ AU DOSSIER MÉDICAL D’UN USAGER DE QUATORZE ANS ET PLUS LORSQUE CET ACCÈS POURRAIT CAUSER UN PRÉJUDICE GRAVE À SA SANTÉ Cette politique a été adoptée par le conseil d’administration le 24 novembre 2014. Elle établit les règles du CHU de Québec en matière d’accès au dossier médical d’un usager de quatorze ans et plus, lorsque cet accès aurait vraisemblablement pour effet de causer un préjudice grave à sa santé. Cette politique fait référence à l’article 17 de la Loi sur les services de santé et les services sociaux. 895-10 POLITIQUE ET PROCÉDURE DU CHU DE QUÉBEC POUR LA MISE SOUS GARDE D’UN PERSONNE DONT L’ÉTAT MENTAL PRÉSENTE UN DANGER POUR ELLE-MÊME OU POUR AUTRUI Cette politique, adoptée par le conseil d’administration le 24 novembre 2014, établit les règles relatives à l’application de la législation en matière de mise sous garde d’une personne au CHU de Québec, lorsqu’il existe des motifs sérieux de croire qu’elle présente un danger pour elle-même ou pour autrui en raison de son état mental. Caroline Joubert et Geneviève Fortin avec Karine Lussier. 15 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 La minute linguistique Élaine Langlais, B. A. Spécialiste en procédés administratifs Le Chuchoteur, en collaboration avec l’Unité de gestion intégrée de la documentation de la DEQPS, vous présente cette rubrique consacrée aux petites et grandes questions que le bon usage de la langue française suscite régulièrement lorsque vient le temps de rédiger lettres, rapports ou autres documents. Cette chronique est sans prétention et vous donnera quelques trucs et conseils pratiques qui, nous l’espérons, vous aideront en cours de rédaction. Anglicisme à éviter Qu’est-ce qu’un anglicisme ? Il s’agit d’un emprunt linguistique à l’anglais, c’est-à-dire que les utilisateurs d’une langue adoptent un mot ou un trait linguistique d’une autre langue, par exemple un sens, une forme, une prononciation ou une structure syntaxique. (on donne un sens anglais à une forme déjà existante en Voici un exemple d’ français) que l’on voit ou entend fréquemment et dont l’usage est à éviter. Notre Fondation en action ! S’engager auprès de la Fondation Un effet de levier pour la réalisation de vos projets Nous vous invitons à découvrir comment la collaboration d’un médecin, de la Fondation et de partenaires peut faire toute la différence pour les patients. Voici l’exemple d’un médecin engagé, le Dr Luc Tailleur, chef adjoint du département de gériatrie de l’Hôpital Saint-François d’Assise. Dr Tailleur, de quelle façon la Fondation vous a-t-elle aidé récemment ? Il y a quelques mois, le groupe La Cellule, formé de 12 jeunes gens d’affaires engagés auprès de la Fondation, a choisi d’organiser un événement-bénéfice pour le département de gériatrie de l’HSFA. L’équipe de la Fondation nous a mis en relation avec ce groupe et nous a beaucoup soutenus. Photo : Thinkstock Qu’est-ce que cette collaboration a changé ? INITIER L’emploi du verbe initier dans le sens de « débuter, commencer quelque chose, être à l’origine de quelque chose, prendre l’initiative » est un anglicisme à éviter. Le verbe initier devra alors être remplacé, selon le contexte, par une locution ou un verbe plus précis, par exemple entreprendre des démarches, engager (amorcer) des négociations, mettre sur pied (mettre en place, mettre en œuvre, instaurer, créer) un programme, prendre l’initiative de, jeter les bases de, fonder une société, intenter une action en justice, etc. Exemples : Emplois fautifs Emplois Corrects Le Ministère entend initier un nouveau programme de prévention. Le Ministère entend instaurer (créer, mettre en place) un nouveau programme de prévention. Les mesures initiées par la direction permettront de mieux servir la clientèle. Les mesures mises en place (proposées) par la direction permettront de mieux servir la clientèle. Les négociations initiées dans le secteur public risquent d’être longues. Les négociations amorcées (entamées, engagées) dans le secteur public risquent d’être longues. Ils initieront des démarches dès que la situation le permettra. Ils entreprendront des démarches dès que la situation le permettra. C’est un préposé qui a initié cette idée. C’est un préposé qui a lancé cette idée. Toutefois, l’emploi du verbe initier est tout à fait correct en français dans le sens de « faire accéder à la connaissance de choses secrètes, mystérieuses ou inconnues » et aussi « donner à quelqu’un la connaissance d’un art, d’une science, d’une profession, d’une religion, etc. ». Ainsi, on initie quelqu’un à la graphologie, aux mathématiques modernes, au karaté, au grec, au bouddhisme, etc. Ce premier événement-bénéfice pour la gériatrie nous a éveillés, il a créé une étincelle. Pour la première fois, notre cause attirait l’attention de donateurs. Cela nous a agréablement surpris. J’ai pris conscience que l’action engendre l’action. Il a fallu y mettre des efforts, du temps. Plusieurs membres de l’équipe médicale ainsi que moi-même ont contribué financièrement en achetant des billets pour l’activité. L’équipe de la Fondation nous a accompagnés dans toutes les étapes du projet jusqu’à l’achat de l’équipement. Nous nous sommes sentis appuyés. Cela est très motivant ! Quels sont les résultats pour l’unité de courte durée en gériatrie ? La Fondation s’est assurée que l’activitébénéfice nous permette d’avoir la somme nécessaire et a fait un montage financier. Nous avons pu faire l’acquisition de matériel d’ergothérapie, de physiothérapie et de positionnement pour nos patients. Cela fait toute la différence ! Et ça continue, nous travaillons avec la Fondation pour l’acquisition de lève-personnes et l’implantation d’un système de prévention des chutes. « Je recommande aux médecins et aux chefs d’unité de s’impliquer personnellement et d’investir du temps. Vous avez tout à gagner ! » Votre expérience a inspiré d’autres médecins à s’impliquer. Pouvez-vous nous en parler ? Dr Luc Tailleur Le chef d’unité en orthopédie à l’HSFA s’est inspiré d’un projet de verticalisateur que j’ai monté en collaboration avec trois unités (B5, B6 et B7). Il a ensuite travaillé sur un projet d’achat d’appareillage complémentaire qu’il mettra au profit des trois mêmes unités du B. Ce partenariat entre unités permet de conduire à l’achat de matériel spécialisé trop coûteux pour une seule unité… et ce au profit d’une clientèle autrefois négligée par manque de ressources. La Fondation y collabore également. Enfin, employé à la forme pronominale, le verbe initier signifie « acquérir des connaissances, les rudiments d’un art ou d’une science, faire l’apprentissage d’une technique ». Exemples : Initier un enfant au vélo de montagne. Initier les personnes âgées à l’informatique. Être initié à l’art de la politique. Être initié aux mystères de l’alchimie. S’initier aux techniques du yoga. *Sources : • • • • • • CARDINAL, Pierre. Le VocabulAIDE. Ottawa, Les Presses de l’Université d’Ottawa, 2009. DELISLE, Yvon. Mieux dire, mieux écrire : petit corrigé des 2500 énoncés les plus malmenés au Québec, 5e édition, Québec, Septembre Éditeur, 2011. DE VILLERS, Marie-Éva. Multidictionnaire des difficultés de la langue française, 4e édition, Montréal, Québec Amérique, 2006. FOREST, Constance, et Denise Boudreau. Le Colpron : dictionnaire des anglicismes, 4e édition, Montréal, Les Éditions Beauchemin, 2007. MICHAUD, Andrée A. Le français en santé : Guide linguistique, Québec, ministère de la Santé et des Services sociaux, 2000. OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE. Banque de dépannage linguistique, www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bdl.html L'ensemble des chroniques La minute linguistique publiées depuis 2009 sont regroupées en un document unique accompagné d'un index alphabétique dynamique. Ce document est disponible dans l'intranet : • Ex-CHA : Documentation/Documents et publications/La Minute linguistique–Index et articles.pdf • Ex-CHUQ : Dépôt de documents/DEQIPP/La Minute linguistique–Index et articles.pdf Le Dr Luc Tailleur est en compagnie de Mme Nathalie Allaire, chef d’unité à l’UCDG de l’Hôpital Saint-François d’Assise. Faire équipe avec la Fondation Que ce soit en s’impliquant dans la réalisation d’une activité-bénéfice comme le Dr Tailleur, en offrant une contribution financière ou en recommandant de potentiels donateurs, l’apport de chacun permettra de faire de grandes choses pour vos patients. L’équipe de la Fondation du CHU de Québec est là pour vous soutenir dans vos démarches. Nous vous invitons à communiquer avec nous afin de connaître les diverses possibilités d’engagement : 418 525-4385 L’équipe du développement en milieu hospitalier : Louise Roy, Élyse Létourneau, Nathalie Noël, Martine Thibault et Jocelyne Côté 16 Le Chuchoteur | Volume 3, numéro 1 | Janvier 2015 Notre Fondation en action ! Québec ville en rose anniversaire L'édition spéciale 40 anniversaire du Centre des maladies du sein amasse 94 200 $ du Centre des maladies du sein du CHU de Québec e Au cours de l’automne, la campagne Québec ville en rose a donné le ton à un grand mouvement de solidarité envers les femmes traitées au Centre des maladies du sein (CMS) du CHU de Québec. Du 2 au 17 octobre, le rose a pris d’assaut 53 édifices et sites touristiques de la Ville de Québec, marquant ainsi un record de participation. Un coquetel-bénéfice teinté de rose a rassemblé les partenaires et membres de la communauté d’affaires le 16 octobre dernier. Finalement, les 23 porteurs de lumière ont brillé de conviction en amassant des dons pour la cause. Présentée par Québecor, cette grande aventure a permis de réunir la somme de 94 200 $ pour l’amélioration des soins au Centre des maladies du sein, un centre si précieux depuis 40 ans pour les femmes atteintes de cancer du sein. Les porteurs de lumière brillent de conviction ! Les habits bruns et la générosité à l’honneur lors du 3e Bingo en brun Le jeudi 6 novembre dernier, les jeunes gens d’affaires de Québec se sont rassemblés à l’occasion du 3e Bingo en brun à la Salle du Quai du Cap Blanc. Pour l’occasion, Les OQP, 14 jeunes professionnels engagés et organisateurs de l’événement, invitaient les convives à revêtir leurs plus beaux atours bruns et à jouer au bingo pour une bonne cause. La contribution des partenaires et de la centaine de convives a permis de remettre 10 000 $ à la Fondation du CHU de Québec afin de faire progresser la recherche sur le cancer de la prostate. En trois ans, Les OQP ont amassé plus de 35 000 $ pour la cause grâce à ce bingo original. Sur la photo, Les OQP posent en compagnie de Mme Annick Simard, directrice du développement régional à la Fondation (à l’extrême droite). L’engagement des 23 porteurs de lumière a été souligné de belle façon le 2 décembre dernier lors d’une soirée reconnaissance où la contribution de chacun a été mise en valeur. Chaque porteur s’est engagé, pour une femme, à amasser un maximum de dons et faire rayonner le centre. Leurs efforts ont porté des fruits puisqu’ils ont permis d’amasser un peu plus de 31 000 $ pour la cause! Notre partenaire, La Capitale assurance Les porteurs de lumières rassemblés lors de la soirée reconnaissance et services financiers, a eu la gentillesse de recedu 2 décembre dernier. voir les convives pour l’occasion. Précieux partenaires et porte-parole Afin de promouvoir la campagne, la Fondation a eu le privilège de pouvoir compter sur l’engagement de trois porteurs de lumière média, soit, Mme Nathalie Langevin, directrice générale de TVA Québec, M. Pierre Gingras, chroniqueur au Journal de Québec, et Mme Joanne Boivin, animatrice à M FM 102,9. Soulignons la participation de plusieurs partenaires corporatifs qui ont accepté de soutenir généreusement la cause. La Capitale assurance et services financiers, pour sa part, a conçu une épinglette originale dont les profits de la vente ont été versés à la Fondation du CHU de Québec et a illuminé en rose son siège social situé sur la colline Parlementaire. De plus, un cocktail-bénéfice a eu lieu au siège social de l’entreprise le 15 octobre dernier. Tous ces efforts ont permis à La Capitale de remettre la somme de 20 025 $ pour la cause. En plus d’illuminer les six succursales de la ville de Québec, La Piazzetta a tenu sa journée Generosa le 8 octobre dernier permettant d’amasser un peu plus de 11 000 $. En outre, la Clinique radiologique Audet s’est illuminée en rose pour une première fois cette année. S’ajoute la participation de la Caisse Desjardins de Charlesbourg, Gestion MD, Clinix, Groupe Desgagnés, Genomic Health et de TetraTech. C’est sans oublier le soutien offert par la Ville de Québec dans la réalisation de la campagne. Merci aux porteurs de lumière, à tous les donateurs et aux partenaires pour leur contribution au succès de Québec ville en rose 2014 ! Crédit photo : M. Réjean Savard À l’avant : Mme Hélène Landry, directrice des événements et des activités de financement à la Fondation du CHU de Québec, Mme Denyse Turcotte, vice-présidente exécutive à la Fondation, la Dre Louise Provencher, responsable médicale du CMS, la Dre Jocelyne Chiquette et la Dre Christine Desbiens, du Centre des maladies du sein du CHU de Québec, et Mme Sophie Maltais, directrice des communications et du marketing à la Fondation. À l’arrière : Mme Louise Cordeau, éditrice et chef de la direction au Journal de Québec et initiatrice du projet, Mme Julie Bédard, La Capitale, Mme Manon Lévesque, Caisse Desjardins de Charlesbourg et M. Pierre Girard, Tetratech. Un plan sUr mesUre poUr martin réfléchi REER–CELI : POUR VOUS SENTIR LIBRE ET PROFITER PLEINEMENT DE VOTRE RETRAITE 2 mars 2015 Date limite pour cotiser au REER. Rencontrez votre conseiller. Caisse Desjardins de Limoilou 418 628-0155 desjardins.com/caisselimoilou Caisse Desjardins de Sainte-Foy 418 653-0515 caissesaintefoy.ca Un don spécial pour la recherche sur le cancer de la prostate au CHU de Québec Au cours du mois de novembre, M. Simon Roy a récolté des fonds afin de soutenir la recherche sur le cancer de la prostate au CHU de Québec pour une deuxième année. Simon est atteint d’autisme et cette collecte de fonds représentait un réel défi pour lui. C’est avec fierté qu’il a remis un montant de 700 $ à la Fondation du CHU de Québec pour la cause, soit 200 $ de plus qu’en 2013. Il est venu remettre le chèque à Mme Guylaine Martin, directrice des dons planifiés et des dons majeurs individuels à la Fondation (à droite), en présence de Mme Gertrude Bourdon, directrice générale du CHU de Québec, qui tenait à souligner l’importance de l’engagement de Simon. Mentionnons également l’appui constant de la mère de Simon, Mme Christiane Roy. L’équipe de la Fondation tient à féliciter et à remercier M. Roy pour son engagement envers l’avancement de la recherche sur le cancer de la prostate au CHU de Québec.