As Punk As Possible

Transcription

As Punk As Possible
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Présentation du groupe
Depuis 2007, Flippin'Heck dépote avec un Punk Rock rapide et sauvage made-in Toulouse, distillant un son oscillant
entre old'school et hardcore entaché de quelques touches mélo. Ces 5 rockers se retrouvent autour du punk, du bruit
et des bières avec des influences allant du métal au surf, sans passer par la case musette.
Suite à la stabilisation du line-up et à quelques poignées de concerts au bon goût de transpiration, ils annoncent fin
2010 la sortie de leur 1er album « As Punk As Possible », un 13 titres autoproduit qui envoie son bouzin.
Changement de line-up en 2012 avec le départ de MiK et l’arrivée de Marco au chant.
Le groupe a partagé la scène avec les groupes suivants : Charly Fiasco, Zephyr 21, Loran des Béruriers Noirs (Joe et
les Lorans Outangs), Forest Pookie, Ground Zero.
Plus d’infos sur www.flippinheck.fr
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Présentation des musiciens
Marco : Chant | Hugues : Guitare | Eric : Guitare | PAD : Basse / Chœurs | Missao : Batterie / Chœurs
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Chroniques de l’album « As Punk As Possible »
Obskure Mag :
Fucking Hell ! Voilà le premier album des Toulousains en auto-production comme cela devient la règle. Les labels, même indés,
sélectionnent avec soin leurs sorties et se cantonnent aux prochains disques de leurs poulains. Cependant il est regrettable que
Flippin’Heck n’ait pu se trouver un support plus solide (People Like You, Born Bad…) malgré une démo honorable. Faisant de
cet écueil un appui solide, le groupe construit sa personnalité. « Je suis libre de faire ce que je veux !» Renfort du dessinateur
Yann Taillefer pour la couverture (et un peu plus) dans un style Dernier Cri angélique et caca-vomi qui lui sied bien. Livret
panique avec des tonnes de photos à éplucher en lien avec chacun des textes : redskins, keupons de 77, actualités, images choc
(dictature des faux écolos, prêcheurs de l’apocalypse) : ça sent ses pochettes des Dead Kennedys ou de CRASS zyeutées pendant
de longues années. Enfin, prix tout doux et vente artisanale via leur site. Au moins, on sait ce qu’on fait.
Le fond et la forme coïncident. On ne s’embarrasse pas de détails avec Flippin’Heck : que ceux qui veulent un punk-hardcore des
familles lèvent la main ! La voix est là, orageuse, éraillée, forte et assurée, elle mène le groupe et on l’attend lors des intros plus
longues (« Mayhem »). Elle donne un piquant plus psycho à des compositions qui laissent de côté la dimension crust qu’il est de
bon ton de revendiquer quand les moyens sont faibles. C’est que le son de ce disque, justement, il cartonne : basse en avant,
percussions qui tabassent, voix en monstre omniprésent. Ça me rappelle l’option prise par DRI sur « Dealing With It » si vous
voyez le truc. De son côté, la guitare rythmique gère et libère la place pour une guitare lead qui brûle ses larsens et ses aiguës en
renfort à des refrains fédérateurs sans pour autant sonner trop facilement oï (un poil d’horror-punk le temps de « Preachers Of The
Apocalypse »). Ni dans la lignée de Discharge, ni dans celle de Rancid, ni dans l’esprit des Guerilla et autres Nina’s School, les
Toulousains ressuscitent la veine hard-core’n’roll énervée que l’on pouvait encore saluer ici et là (le temps d’un « Cliché » de Call
Us As You Wish par exemple). On chauffe les braises du rock’n’roll du diable avec le très psycho instrumental « Frightmare »
que Madsin adopterait sûrement. Les breaks implosent et relancent des morceaux pas trop courts, prévoyant des mosh-parts ultra-
précis (« In Between ») et les riffs s’alignent en mélodies qui dépassent les trois accords souvent entendus. Les surprises sont là en
fin d’album ; des voix dédoublées (« J.E.F.F. »), et un tube imparable planqué l’air de rien (« Lukewarm »).
As punk as possible : avec un clin d’œil aux Thugs, on ne triche pas sur l’étiquette, ça se vend sur le net et ça joue souvent près
de chez vous. Ne passez pas à côté.
Obskur Mag (par Sylvaïn Nicolino sur http://www.obskuremag.net/chroniques/flippinheck-as-punk-as-possible/)
ThePunkSite.com
Until now, I haven’t been able casually name-drop a band from Touslouse, France, but with my introduction to Flippin’ Heck
that’s since changed. The surprisingly beefy five-piece has released their debut full-length, As Punk As Possible, for the world
(yep, they sing in English) in a big way. From my sustained listens, I can safely say that this is little piece of DIY deserves
wading across that little body of water we call the Atlantic, and importing their sound for North American ears.
Sloppy, gruff, and melodic, these label free punks’ put forth one of the loosest expressions of punk you’ll find in any
continent. The album roars open with a big ol’ “yeehaw!”, making thumping country-based opener “Cowboy” one hell of a
bucking bronco. Follower “Floating Stone” sheds the western beat, diving into a “woah” heavy display of steadily blown out
guitar and ragged French accented vocals and thumping bass circa Gutter Demons and Matchless. Vocally, the style feels
largely influenced by the region’s horror scene, although only in style (although “Frightmare” serves as an infectious surf
instrumental that could fit on any of the region’s horror albums).
As found on “1977,” the band has a great humour to their style. The track gushes over the year spiritually marking the popular
explosion of ragged, messy punk (i.e. Black Flag, Bad Brains), idolizing the era’s defiant scene as their bible. “DIY is my way to
live, in no future I believe,” lead vocalist Mika shouts, following up the statement with a reminder of the harsh welcome critics
met bands that “couldn’t sing” with. In other words, Flippin’ Heck is here to have a good time, and that’s about it.
“No Guts, No Glory” shouts Mika on the final track of the same name, leaving listeners with a message that “life is too short to
be misspent.” To Flippin’ Heck that would mean a life of giving in to someone else’s trends at the expense of their own passion,
and that’s just not in the question. As Punk As Possible ain’t showing up in Walmarts any time soon – a fact I imagine Flippin’
Heck holds proud.
CD: As Punk As Possible Artist: Flippin' Heck Label: Self-Released Rating: 3/5 Best Song: 1977 Reviewer: Dale Launker
http://thepunksite.com/reviews.php?page=album/e_n/flippinheck_aspunkaspossible
C’Rock Note
As punk as possible porte bien son nom. Difficile de pondre un album plus punk que ce premier LP autoproduit des Flippin' Heck,
groupe toulousain qui sévit dans les bars musicaux de la ville rose depuis 2007.
Ici pas d'arabesques. C'est un punk brut, sauvage qui est proposé avec ces 13 titres n'excédant pas les trois minutes. On ne
s'encombre pas d'une partie mélodique très poussée chez Flippin' Heck, on prône plutôt un chant bien hardcore, celui qui vous
envoie valser dans le purin : une voix bien écorchée et rocailleuse, comme un dimanche matin, une bouteille de Jack au fond de la
gorge. Des chœurs viennent parfois adoucir la partie vocale avec deux ou trois mélodies bien placées.
Alors voilà : Flippin' Heck plaira à tous les fans de punk sans fioritures. Mais alors vraiment sans fioritures. Le seul effet qu'on
s'accorde ici, c'est une pédale de disto enfoncée jusqu'à la bride. Coup de cœur parmi ses 13 morceaux pour Mayhem qui comporte
des changements de rythme plutôt sympathiques, chose qui se fait plus discret dans les autres titres, plus linéaires.
Flippin' Heck, c'est du punk du vrai. Ça pue la bière, la sueur et même le foutre.
Jack Mc Coy (http://crocknote.blogspot.com/2011/04/as-punk-as-possible-porte-bien-son-nom.html)
WALLA BIR ZINE
Les cloches de Pâques n'étaient pas encore passées que je recevais un lien pour télécharger le premier album de Flippin'Heck «As
Punk As Possible » avec un clin d'œil évident au Thugs d'emblée. Même si niveau zique, cela n'a rien à voir avec les angevins.
Aparté : C'est devenu la règle aujourd'hui, les envois promos c'est 99 % de lien, quasi fini donc avec l'objet, faut se faire à la loi du
marché. Enfin je dirais qu'il y a déjà au moins 2/3 ans que c'est devenu automatique, même pas du coup par coup, la rafale est
arrivée d'un bloc, comme si tout le monde s'était donné le mot d'ordre de façon unanime pour une fois.
Flippin'Heck c'est du punk'n'roll, le groupe vient de Toulouse, je me dis qu'il faut que je fasse gaffe car ça va tacher le tapis du
salon à coup sûr. Et Bingo ! Tu as beau te préparer psychologiquement, à chaque fois c'est pareil, dès les premières mesures, la
graisse de cette musique se répand partout comme une suie in-lavable qui noircie tout l'ensemble de votre habitat. Vous pensiez
qu'il n'y avait qu'avec les gros crasseux du stoner que c'était plausible, et non, perdu.
Existe-t-il une définition notable de ce style de musique ? Naooon, peut être bien chez les déséquilibrés de la classification mis à
part.
Disons que c'est un mélange de punk, oï, rock'n'roll. C'est simple, efficace, direct, et le fun est souillé par cette musique violente et
dure. Pour te simplifier la chose je te met une image : Imagine une prairie avec des petits lapins qui gambadent et des faons qui les
regardent en rigolant. Et bien ce n'est pas ça du tout. Ce qui est flagrant par contre, c'est que c'est bien foutu, à la fois cradingue et
fédérateur, ça picore un peu partout (horror punk, surf, pounk, heavy, HxC,etc...), et la boule de feu prend forme assez rapidement.
Forcement hein, à force de toucher à toutes les parties sensibles de nos organes génitaux le groupe réussit à faire le break, et
s'impose, le pervers.
Le truc dingue c'est que le chant est très éraillé et que parfois j'avais le culot d'entendre des trucs similaires à Running Wild,
carrément. Comme quoi il ne suffit de pas grand chose pour que ta musique s'oriente vite fait vers un autre style. Ok, ok, elle est
tirée par les cheveux ma réflexion, mais si tu prends 3 secondes à l'élucider paisiblement dans la tienne, tu verras que pas tant que
cela, parfois ça se joue à un cheveu d'un presque chauve !
Je pense qu'aujourd’hui la plupart des groupes essayent de se délester de tout le barouf des clichés mais persistent encore à
afficher avec dévotion tout ce qui a pu forger leur identité, presque de manière inconsciente. C'est le cas avec Flippin'Heck qui
propose un crossover frappant, même si parfois on aurait tendance à ce qu'il ne salisse pas autant le salon, le gros dégoutant.
Par Bir : http://wallabirzine.blog.free.fr/index.php?post/FLIPPIN-HECK-As-Punk-As-Possible
DyingScene
When one spends any amount of time vacationing in the Midi-Pyrenees region of France, one does not come away with the sense
that they are in the middle of a punk/metal hotbed. As such, it came as a bit of a surprise to learn that Flippin’ Heck hail from the
mean streets of Toulouse, France, which is affectionately known as the Pink City. They play the same brand of gritty, fast-paced
punk rock that was popularized in the budding post-1977, pre-1983 era of gritty, DIY punk music. Fuzzed out guitars, understated
bassline, rudimentary percussion; the same sound that has been inspiring sweaty, basement mosh pits for decades.
“As Punk As Possible” marks the band’s debut album. While there is nothing too ground-breaking going on in their sound, “As
Punk As Possible” does consist of thirteen mostly-solid old-school punk rock songs, in the same vein as Cheifs, the Germs or the
Dead Boys. Highlights include “1977,” an ode to, you guessed it, the music and ethos of an earlier punk rock time with it’s chorus
of “D.I.Y. is my way to live, in no future I believe.” More on that interesting word-grouping later. “Preachers of the Apocalypse”
is probably the best song on the album, and “Shattered” is another solid, early punk sounding tune. “Cowboy” sounds similar to
“1977,” but with a few “yee-haws” thrown in for good measure; the song is called “Cowboy” after all. It actually could pass for a
song from the punkier end of the Rancid spectrum, a la “Maxwell Murder.”
The vocals are also pretty cool. Lead singer Mika has a peculiar voice that is certainly an acquired taste but that I actually find
rather endearing. He has a gravelly, gutteral voice that is not unlike Iron Lung from Scissorfight meets early James Hetfield, but
sings in heavily-accented which lends his voice a unique brand of virtual unintelligibility. This sets up a fairly high degree of
unintentional comedy that is as prevalent in the album as snare drum hits are. Allow me to explain…
Par jaystone sur http://dyingscene.com/news/album-review-flippin-heck-as-punk-as-possible/
Paranoïa (fanzine)
Quand on sort un album avec un titre comme “As punk as possible” on ne passe pas inaperçu. Certes c’est un clin d’oeil au Thugs,
mais attention musicalement cela n’a rien à voir. Flippin’ heck eux sont toulousains et jouent du punk rock mélangé a du rock’n
roll et de la oï.
Les 13 titres que compose ce cd envoient grave, le chant est râpé, écorché, c’est brut c’est sauvage et les titres ne vont pas au-delà
des 3 minutes. Le temps pour vous de faire le bordel chez vous, enfin ne cassez pas tout. Un premier album autoproduit qui vaut
vraiment le détour et une écoute attentive de votre part.
J.L
Interview pour le fanzine Paranoïa
1) Quand on sort son premier album « As Punk As Possible », qu’est-ce qu’on se dit ?
"Poutin’con, c'est du boulot". Il y a d'abord le visuel de l'album, petite perle de Yann Taillefer, suivi de la réalisation du livret
intérieur pour mettre en forme les paroles. Ensuite 13 titres à enregistrer en studio pendant 6 jours bien tendus, 4 jours de mix,
l'attente interminable pour recevoir les CD et enfin tout le travail pour en faire la promotion (concerts, annonces, chroniques … ).
Au final, tout ça est récompensé par une jolie galette dont on est tout fiers, et qu’on défend le mieux qu’on peut sur scène.
2) En plus en autoproduit ?
On n’était pas dans l’esprit de chercher un label ou une production. A vrai dire, on ne s’est même pas posé la question.
L'autoproduction est la façon la plus rapide que l'on ait trouvée pour sortir l'album. Cet album, c’était l’occasion de nous amuser,
en ayant au bout un support concret pour diffuser notre son à ceux qui pourraient aimer, tout ça à notre sauce sans les éventuelles
contraintes d’un label.
Le problème pour trouver un label (ou un producteur) c'est le temps et donc l'argent. Il faut faire une démo "potable", il faut
l'envoyer à tous les endroits possibles et comme nos titres n'ont pas tous la même "étiquette" musicale, il faut faire coller au
"style" du label. L'investissement (temps et argent) qu'il faut pour tout cela, on a préféré l'utiliser pour sortir notre album.
Avec un maximum d’efforts, on s’en sort finalement bien avec un album qu’on arrive à ne vendre que 5€. Et on ne sait jamais, cet
album nous servira peut-être plus tard pour démarcher des labels ou des producteurs pour sortir un second album.
3) J’ai longuement écouté l’album et il m’est venu à l’esprit Les Thugs, et Headache (groupe toulousain des années 90).
J’imagine que vous avez d’autres influences, mais quand on écoute pas mal de groupes, on pioche des idées. Comment
élaborez vous un morceau et de quoi parle t-il ?
Nos influences sont assez variées car nous venons tous d'univers différents et d'époques différentes. Cela va du Punk Old'School
(70/80) au Métal en passant par le surf, le pop punk, le hardcore et le punk mélo. Le titre de notre album est d'ailleurs un clin
d’oeil aux Thugs avec leur album "As Happy As Possible".
Pour la composition des morceaux, c'est très classique. Il est assez rare que l'on compose un morceau tous ensemble en répétition.
En général, quelqu'un arrive avec un morceau dans un état bien avancé, on en discute, on regarde ce qu'il faut changer/supprimer
et chacun y ajoute ensuite les petites subtilités de son jeu. Si le chant n'est pas déjà fait, on cherche un texte et une ligne mélodique
qui puisse coller au morceau et comme on est trop forts en quelques répètes c’est dans la poche ...
En ce qui concerne les thèmes de nos textes, on parle de tout et de n'importe quoi, en n’abusant pas trop sur le tout. Si quelque
chose dans l'actualité nous inspire, on va pondre un morceau en rapport (''Preachers of the Apocalypse'' a été écrit suite aux
événements en Haïti par exemple). Si rien ne nous inspire, on essaye d'écrire un texte qui colle au morceau (un texte sera "burné"
sur un morceau rapide et violent). Parfois, c'est le nom de travail du morceau qui va inspirer le texte.
4) Vous êtes 5, présentez-vous ?
MiK au chant et à la guitare, amateur de punk hardcore et autres violences mondaines, Missao à la batterie et aux chœurs,
branchée métal et plus si affinités, Hugues à la guitare solo, l'incollable sur les mystérieux premiers albums de groupes punk sousconnus, Eric à la guitare rythmique, fan de punk 80 et en deçà et enfin PAD à la basse et aux chœurs, amateur d’un joyeux merdier
mêlant punk et métal en tous genres.
5) 2011 ?
2011 a très bien commencé. Quelques concerts en début d'année avec Charly Fiasco, Ground Zero, Zephyr 21, Loran des
Béruriers Noirs (Joe et les Loran Outangs), Forest (Pookies). On va aussi participer à un projet "Tribute To Noir Désir" à sortir
courant 2012.
On espère aussi pouvoir tourner en dehors de la région Toulousaine pour la fin de l'année, et diffuser nos nouvelles compos.
Interview réalisé par Jean-Louis du fanzine Paranoïa
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Contacts
Pierre-Antoine DOUCHET : 06.23.66.29.86
Site Internet : http://www.flippinheck.fr
Facebook : http://www.facebook.com/FlippinHeck
Myspace : http://www.myspace.com/flippinheck77
E-Mail : [email protected]

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