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Source Study Context This analysis used data from married or cohabiting couples residing in two peri-urban communities in Kumasi, Ghana. This is the second largest city in Ghana and is located in the Ashanti region. •Relationship dynamics. Marriage is nearly universal in Ghana. The median age of marriage is 20 for women and 26 for men.27 Marriage dissolution is not uncommon; a study using 2003 nationally representative data estimated that about one-quarter of ever-married women had experienced divorce.28 Eighteen percent of married women report living in a polygynous union,27 which is particularly important when considering relationship quality and health outcomes. In a 2009 literature review on polygyny and women’s health,29 Bove and Valeggia found that compared with monogamous unions, polygynous unions are associated with less spousal communication and reduced coital frequency, and that polygynous men have higher rates of extramarital sexual relations than monogamous men. Furthermore, women in polygynous unions report lower life satisfaction than do women in monogamous unions. Since the early 1960s, Ghana has been experiencing a shift away from traditional arranged marriages, in which parents are involved in selecting their children’s partners, to romantic marriages, in which men and women select their own partners.30 The Ghana Female Autonomy Micro Study revealed that in 1992, 76% of husbands and 68% of wives had selected their partner without help or consent from their family.31 Despite this shift, kinship ties are still influential in marital quality and stability.28,32 One hypothesis is that strong allegiance to kin weakens the bond between married partners, especially in matrilineal kinships.32 A limited number of studies have examined relationship quality in Ghana.33,34 In the Upper East Region, men whose relationships were characterized by less traditional decision making and more open communication were more likely than others to report higher relationship quality.33 A study on marital conflict conducted in Cape Coast identified major causes of conflict, including spousal attributes, domestic family life, sociocultural and socioeconomic characteristics, and inequality.34 Furthermore, consequences of marital conflict were described as both psychological and physical. In the 2008 Demographic and Health Survey, 20% of ever-married women reported having experienced physical or sexual violence by a husband or partner in the past 12 months, and 31% reported emotional violence.27 Ten percent of ever-married men had experienced physical violence at the hands of a wife or partner in the past year, and 23% had suffered emotional violence. •Contraceptive use. Ghana has a low rate of contraceptive prevalence and a high level of unmet need. In 2008, 24% of currently married women reported using any contraceptive method and 17% a modern method; the latter represents a two-percentage-point decrease from 2003.27 An estimated 35% of women have an unmet need for family planning; however, only 48% of current nonusers intend to use a modern method in the future. Reasons for not intending to use a method include infrequent sexual intercourse,13 opposition to use (by self or others), lack of knowledge and method-related reasons (e.g., side effects).27,35 On the supply side, family planning services are provided by many types of facilities, including hospitals, public and private clinics, and pharmacies, as well as by community-based distribution through the Ghana Health Services.27 While the availability of contraceptive services improved in Ghana between 1993 and 2002—with 96% of facilities offering services at least five days a week—lack of demand and stockouts36 may partially explain why contraceptive use remains low. Morgane Boëdec – [email protected] Traduction Révision Contexte de l'étude Cette analyse repose sur les données de couples mariés ou en concubinage résidant dans deux communautés périurbaines de Kumasi, au Ghana. Située dans la région d'Ashanti, Kumasi est la deuxième grande ville du pays. •Dynamique de la relation. Le mariage est presque universel au Ghana. L'âge médian au mariage est de 20 ans pour les femmes et de 26 ans pour les hommes27. La dissolution du mariage n'est pas rare. Une étude basée sur des données nationalement représentatives de 2003 estime qu'environ un quart des femmes ayant jamais été mariées ont vécu un divorce28. Dix-huit pour cent des femmes mariées déclarent vivre en union polygyne27, facteur particulièrement important en termes de qualité de la relation et de résultats de santé. Dans un examen de la littérature effectué en 2009 sur la polygynie et la santé des femmes29, Bove et Valeggia ont constaté que, par rapport aux unions monogames, les unions polygynes sont associées à une moindre communication conjugale et fréquence de rapports sexuels, et que les hommes polygynes présentent de plus hauts taux de relations sexuelles extraconjugales que leurs homologues monogames. De plus, les femmes en union polygyne déclarent une moindre satisfaction de vivre que celles en union monogame. Depuis le début des années 1960, le Ghana enregistre un éloignement progressif du mariage traditionnel arrangé, où les parents participent à la sélection des partenaires de leurs enfants, au profit du mariage romantique, où les hommes et les femmes choisissent eux-mêmes leur partenaire30. La Ghana Female Autonomy Micro Study (micro-étude sur l'autonomie féminine au Ghana) a révélé qu'en 1992, 76% des maris et 68% des femmes avaient choisi eux-mêmes leur partenaire sans l'aide ni le consentement de leur famille31. Malgré cette évolution, les liens de parenté gardent une certaine influence sur la qualité et la stabilité du mariage28,32. Une hypothèse est que le profond respect de la parenté affaiblit le lien entre les partenaires mariés, surtout dans les Contexte de l'étude La présente analyse repose sur les données de couples mariés ou en concubinage résidant dans deux communautés périurbaines de Kumasi, au Ghana. Située dans la région d'Ashanti, Kumasi est la deuxième plus grande ville du pays. •Dynamique de la relation. Le mariage est presque universel au Ghana. L'âge moyen au mariage est de 20 ans pour les femmes et de 26 ans pour les hommes.27 La dissolution du mariage n'est pas rare. Une étude basée sur des données nationalement représentatives de 2003 estime qu'environ un quart des femmes ayant été mariées ont vécu un divorce.28 Dix-huit pour cent des femmes mariées déclarent vivre en union polygyne27, facteur particulièrement important en termes de qualité de la relation et de résultats de santé. Dans un examen de la littérature effectué en 2009 sur la polygynie et la santé des femmes29, Bove et Valeggia ont constaté que, par rapport aux unions monogames, les unions polygynes sont associées à une moindre communication conjugale et moindre fréquence des rapports sexuels, et que les hommes polygynes présentent de plus hauts taux de relations sexuelles extraconjugales que leurs homologues monogames. De plus, les femmes en union polygyne déclarent être moins satisfaites de leur vie que celles en union monogame. Depuis le début des années 1960, le Ghana enregistre un éloignement progressif du mariage traditionnel arrangé, où les parents participent à la sélection des partenaires de leurs enfants, au profit du mariage romantique, où les hommes et les femmes choisissent eux-mêmes leur partenaire.30 La Ghana Female Autonomy Micro Study (micro-étude sur l'autonomie féminine au Ghana) a révélé qu'en 1992, 76% des maris et 68% des femmes avaient choisi eux-mêmes leur partenaire sans l'aide ni le consentement de leur famille.31 Malgré cette évolution, les liens de parenté gardent une certaine influence sur la qualité et la stabilité du mariage.28,32 Une hypothèse est que le profond respect de la parenté affaiblit le lien entre les partenaires Morgane Boëdec – [email protected] parentés matrilinéaires32. Peu d'études se sont penchées sur la qualité de la relation au Ghana33,34. Dans la région du Haut Ghana oriental, les hommes dont la relation se caractérise par un processus décisionnel moins traditionnel et par une communication plus ouverte sont plus susceptibles que les autres de déclarer une qualité supérieure de leur relation33. Dans la région Centrale (Cape Coast), une étude sur le conflit au sein du mariage a identifié les causes majeures de conflit: attributs des époux, vie familiale, caractéristiques socioculturelles et socioéconomiques et inégalité34. Les conséquences du conflit matrimonial sont aussi qualifiées de psychologiques et physiques. Lors de l'Enquête démographique et de santé de 2008, 20% des femmes mariées ou l'ayant jamais été ont déclaré avoir subi la violence physique ou sexuelle d'un mari ou partenaire au cours des 12 derniers mois; 31% font état de violence psychologique27. Dix pour cent des hommes mariés ou l'ayant jamais été avaient subi la violence physique d'une épouse ou partenaire durant les 12 derniers mois; 23% avait souffert de violence psychologique. •Pratique contraceptive. Le Ghana présente un faible taux de prévalence contraceptive et un niveau élevé de besoin non satisfait. En 2008, 24% des femmes mariées déclaraient pratiquer une méthode quelconque et 17%, une méthode moderne, en baisse de deux points de pourcentage par rapport à 200327. Selon les estimations, 35% des femmes auraient un besoin de planification familiale non satisfait; 48% seulement des non-utilisatrices actuelles entendent cependant pratiquer une méthode moderne dans le futur. Les raisons en sont les rapports sexuels peu fréquents13, l'opposition (personnelle ou d'autrui) à la pratique, l'ignorance et les raisons liées aux méthodes (effets secondaires, etc.)27,35 Côté offre, des services de planification familiale sont proposés dans de nombreux types d'établissement (hôpitaux, cliniques du secteur public et privé et pharmacies), ainsi qu'à travers la filière de distribution communautaire organisée par les Services de Santé du Ghana27. Malgré l'amélioration de la disponibilité de services contraceptifs au Ghana entre 1993 et 2002 — avec 96% des Morgane Boëdec – [email protected] mariés, surtout dans les parentés matrilinéaires.32 Peu d'études se sont penchées sur la qualité de la relation au Ghana.33,34 Dans la région du Haut Ghana oriental, les hommes dont la relation se caractérise par un processus décisionnel moins traditionnel et par une communication plus ouverte sont davantage susceptibles que les autres de déclarer une qualité supérieure de leur relation.33 Dans la région du Centre (Cape Coast), une étude sur le conflit au sein du mariage a identifié les causes majeures de conflit: attributs des époux, vie familiale, caractéristiques socioculturelles et socioéconomiques et inégalité.34 Les conséquences du conflit matrimonial sont aussi qualifiées de psychologiques et physiques. Lors de l'Enquête démographique et de santé de 2008, 20% des femmes mariées ou l'ayant été ont déclaré avoir subi la violence physique ou sexuelle d'un mari ou partenaire au cours des 12 derniers mois; et 31% font état de violence psychologique.27 Dix pour cent des hommes mariés ou l'ayant été avaient subi la violence physique d'une épouse ou partenaire durant les 12 derniers mois; et 23% avait souffert de violence psychologique. •Pratique de la contraception. Le Ghana présente un faible taux de prévalence contraceptive et un niveau élevé de besoin non satisfait. En 2008, 24% des femmes mariées déclaraient pratiquer une méthode quelconque et 17% une méthode moderne, soit une baisse de deux points de pourcentage par rapport à 2003.27 Selon les estimations, 35% des femmes auraient un besoin de planification familiale non satisfait; mais seulement 48% des non-utilisatrices actuelles entendent pratiquer une méthode de contraception moderne à l’avenir. Les raisons en sont les rapports sexuels peu fréquents13, l'opposition (personnelle ou d'autrui) à la pratique, l'ignorance et les raisons liées aux méthodes (effets secondaires, etc.).27,35 Côté offre, des services de planification familiale sont proposés dans de nombreux types d'établissement (hôpitaux, cliniques du secteur public et privé et pharmacies), ainsi qu'à travers la filière de distribution communautaire organisée par les Services de santé du Ghana.27 Malgré l'amélioration de la disponibilité de services établissements offrant des services au moins cinq jours par semaine —, la faiblesse de la demande et les ruptures de stocks36 expliquent peutêtre, en partie, pourquoi la pratique contraceptive reste faible. Morgane Boëdec – [email protected] de contraception au Ghana entre 1993 et 2002 — avec 96% des établissements offrant des services au moins cinq jours par semaine —, la faiblesse de la demande et les ruptures de stocks36 expliquent peut-être, en partie, pourquoi la pratique de la contraception reste faible.