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Afin d’aider la recherche dans le domaine
de la maladie, le Jura Dolois sous la présidence de Gilles Sire, la mairie de
Tavaux, la zone commerçiale de Choisey,
le club de foot de Saint-Aubin organisent
un match entre le Variétés Club de
France et les anciens joueurs du club de
foot de Tavaux classé en deuxième division dans les années 70-80. L’occasion de
faire le point sur cet évènement avec
Stéphane Bourrachot, à l’initiative de ce
projet, père d’un enfant atteint de dysplasie fibreuse des os.
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A L’ H O N N E U R
■ DOLE / PATRIMOINE / 500 ANS DE LA COLLEGIALE NOTRE-DAME
Notre-Dame de Lumière,
sous les feux de la rampe
Rendre hommage au 500e anniversaire du début de la construction de la Collégiale de Dole par le biais d’une multivision, tel est le défi multimédia relevé par
Jacky Theurot, professeur et historien, André Besson, écrivain, auteur du scénario et Michel Grzelczyk, cadre chez Solvay, président de l’APUS (amicale photographique des usines Solvay). Un projet, fruit de la passion et du travail de toute
une équipe de 200 acteurs locaux bénévoles impliqués dans la mise en valeur
de ce patrimoine religieux, mus par le plaisir de la création.
E
n 500 ans, depuis le
9 février 1509, la Belle
Dame, témoin des
siècles passés en a vu défiler
des temps forts. “D’où l’idée
de lui donner la parole pour
raconter son histoire” explique André Besson.
Notre-Dame au cœur
de la lumière historique
Un hommage à l’histoire mais
aussi une célébration de ce
somptueux édifice, qui sera le
terreau de nombreuses manifestations culturelles en 2009.
Une Collégiale dans la
lumière qui dévoilera les
secrets et mystères de son
histoire sur grand écran de
50 m2 et sera le centre d’un
spectacle multivisuel panoramique. “A l’occasion de ce
500e anniversaire, nous avons
décidé de créer un spectacle à
la demande de Jacky Theurot,
président de l’université
ouverte”. Images fixes,
séquences vidéo, multiphotographies d’Henri Bertand, de
quoi mettre en valeur la Collé-
giale grâce aux nouvelles
technologies et de lui conférer
une dimension vivante déclinée selon une dynamique de
l’image. “Il s’agit d’un spectacle historique qui retrace la
vie de la Collégiale. J’ai pris le
parti de la faire parler pour
qu’elle retrace tout son vécu
depuis 500 ans” explique avec
ferveur André Besson. Les
scènes suivent l’évolution du
XVIe siècle jusqu’à la restauration. 500 ans rythmés par des
moments importants : le siège
de Dole en 1636, pendant
lequel plusieurs boulets de
l’armée qui assiège Dole ont
démoli le clocher, l’autre siège
de Dole par Louis XIV, la
Révolution, l’arrivée des Prussiens en 1870, l’arrivée des
Allemands en 1940 avec la
prise en otage du maire de
Dole et du curé tout un aprèsmidi, la Libération au cours de
laquelle a été hissé au sommet de la cathédrale un
immense drapeau tricolore,
ce sont une trentaine de
Les comédiens, en costumes d’époque
scènes qui jalonnent et
reconstituent le cheminement
historique de la Collégiale. Le
Sonneur de la Collégiale,
Eugène Gauby, décédé en
1920 qui vivait sur une tour de
guet, n’a pas été oublié.
Une scénographie
vivante et théâtralisée
La Collégiale, pilier de cette
multivision, objet de fascination et de toutes les attentions
donne lieu à un gigantesque
spectacle, où une centaine
d’acteurs enfilent les cos-
tumes de l’époque. Une direction artistique assurée par
Chantal Mairet avec des
acteurs issus de différentes
troupes de théâtre. Les Zurbains, les Jongleurs de Notre
Dame, la maison du patrimoine à Saint-Aubin, les
comédies Tavelloises, le
comité des fêtes de Damparis
ainsi que de nombreux individuels, tous s’impliquent avec
énergie et enthousiasme pour
redonner vie à ce monument
et s’immerger dans 500 ans
d’histoire. “Les tournages des
scènes se sont effectués
durant l’été à Dole et dans le
pays dolois. Nous avons déjà
réalisé des prises de vue sur
Favernay en Haute Saône,
lieu d’un miracle il y a
400 ans. Par ailleurs, nous
nous sommes rendus au
“château médiéval” de Guédélon dans l’Yonne pour filmer les tailleurs de pierre, les
charpentiers… afin de saisir
les modes de construction
d’un bâtiment ancien” poursuit Michel Grzelczyk. Si
Jacky Theurot et André Besson œuvrent à la partie historique et littéraire de la manifestation, aux manettes du
montage, c’est Michel qui
La Collégiale en fête
Cette multivision sera diffusée le 9 février à 19 h en même
temps que l’université ouverte fêtera à Dole ses 25 ans. Elle
dispensera à cette occasion un cycle de 8 conférences sur
le sujet à partir du 1er décembre 2008.
Puis un goûter des anciens sera organisé par le Rotary Club
l’après-midi du 11 février. La multivision sera présentée publiquement à 20 h 30 les 10 et 11 juin. Le spectacle sera ensuite
projeté dans le cadre des fêtes de Pentecôte 2009 puis tout
l’été à raison de 3 projections par semaine en soirée, puis
dans les environs et en Franche-Comté.
La Collégiale dévoilera son chantier de restauration en mai
2009 après plus de deux ans de travaux.
commande, avec une équipe
de 12 personnes de l’APUS,
chacune avec un rôle bien
défini. Illustration musicale,
découpage du texte, reportage de plateaux, de la prise
de vue au montage, chacun
connaît sa mission. Une
manière ludique, pédagogique et esthétique à travers
cette multivision de se réapproprier l’histoire de NotreDame et de proposer un spectacle éducatif afin que la
Collégiale serve à promouvoir l’image de Dole. Un spectacle qui sera accompagné
d’un Cahier Dolois recueillant
sous la houlette de Jacky
Theurot les textes d’André
Besson, de Paul Barnoud, et
peut-être d’autres, illustré de
documents de la médiathèque avec une contribution
d’Henri Bertand pour l’iconographie et la jaquette.
Chloé Chamouton
Quelques chiffres
500 ans, âge de la
Collégiale depuis la pose
de sa première pierre le
9 février 1509.
200 bénévoles œuvrent
pour ce projet collectif.
15 000 personnes sont
attendues pour cet
évènement sur un thème
local et régional.
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maison
André Besson, Michel
Grzelczyk et Jacky
Theurot, un trio de choc
pour célébrer les 500 ans
de la Collégiale
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■ FÊTE DE
PENTECÔTE
Grand week-end
festif, les 30, 31 mai
et 1er juin 2009 à Dole
A l’occasion du 500e anniversaire de la Collégiale, en
collaboration avec la ville
de Dole et les associations,
la place Nationale et le
centre-ville de Dole seront
le décor des festivités qui
se dérouleront le week-end
de Pentecôte avec le traditionnel défilé organisé par
le Comité de fêtes et de
nombreuses animations
(musicales, théâtrales…)
sur le thème de la Collégiale et du Moyen Age.
Chantal Mairet, lors du tournage cet été
Journée Portes ouvertes
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Le jardin des étoiles
Une rentrée
automnale au jardin
Au cœur du jardin des étoiles, créé par Arnaud et Marie David sur la commune
de Menotey, se dévoile aux visiteurs une féerie de couleurs chatoyantes d’asters,
c’est-à-dire des marguerites d’automne. Un jardin où l’organisation en massifs
se mêle à l’esthétisme de ces fleurs pour une immersion au cœur des étoiles.
Le jardin à la Faulx, doté du label jardin remarquable 2006 du ministère de la
culture et de la communication prend ses couleurs d’automne. L’occasion de
découvrir ces splendides teintes lors de deux week-ends : les 18-19 octobre et
25-25-26 octobre. Un enchantement pour les yeux.
Un itinéraire
parmi les étoiles
Un jardin d’étoiles qui porte bien son nom pour une féerie
colorée de marguerites d’automne.
N
ous avons acheté ce
terrain en 2004 sur
la commune de
Menotey. Ce terrain a comme
particularité de posséder une
source. C’est un atout. Au
départ, c’était une vaste
friche” explique Marie David,
créatrice de la collection de la
pépinière Annabelle, reconnue pour ses hydrangea.
Après deux années de travail
de défrichement et de terrassement, cette pépiniériste y a
installé ses structures de
culture (serre, ombrière,
plantations en pleine terre).
“
Des étoiles plein les yeux
“Nous avons parcouru mon
fils et moi, une bonne partie
de l’Europe pour collecter
300 variétés d’asters que nous
avons d’abord plantées en
ligne. C’est en février 2008
avec l’aide d’un stagiaire préparant le diplôme de jardinier
botaniste Bruno Veyrat que
nous avons décidé de dessiner un plan du jardin” poursuit Marie. C’est donc une
véritable féerie visuelle de
couleurs chatoyantes ponctuée de parterres roses, violets, jaunes, de toutes les
formes et de tailles diverses
qui se dessine sous les yeux
du visiteur sur un terrain
pentu. Un jardin des étoiles
qui fait rêver. “Après trois
semaines de plantation et
d’identification des plantes, ce
nom s’est imposé du fait de
l’étymologie grecque d’aster
signifiant étoile”.
Ces marguerites d’automne
qui fleurissent pour certaines
au printemps et surtout à l’automne égaient ce jardin, qui
se visite gratuitement sur rendez-vous. Et pour faciliter la
visite et la déambulation
parmi ces fleurs, un plan est
en préparation, massif par
massif avec les noms de
chaque plante et leur situation. “Ce plan sera fourni à
chaque visiteur lors de son
immersion au sein des étoiles”
commente Marie David. A
côté du jardin, la pépinière
permet la vente de plants
d’hydrangea et d’asters.
“C’est une plante qui adore le
soleil et qui compose de
splendides bouquets. Ce jardin des étoiles reste un
exemple rare en France, car il
existe peu de collections
dédiées au genre Aster” souligne la passionnée de
plantes. Un émerveillement
pour la vue et les sens qui
transparaît à travers une
esthétique de la mise en
scène. Sans oublier l’impact
Une rentrée sous le signe
des animations
Au sein de ce jardin, Marie
David œuvre avec son fils
Arnaud, directeur de la
pépinière. Une passion des
plantes en héritage.
Au cours du premier weekend de rentrée automnale, le
pépiniériste Christian Bessard exposera et vendra les
18 et 19 octobre le samedi à
partir de 14 h et le dimanche
toute la journée à partir de
10 h ses arbres et arbustes de
collection aux couleurs chatoyantes, qui pour la plupart
pourront être admirés dans le
jardin. L’occasion de profiter
de ses conseils tant sur la
plantation que sur les nombreuses associations de ses
végétaux. Un premier weekend qui verra également la
présence de Joël Fumey,
potier à Etrepigney, qui présentera sa collection de pots
et d’objets décoratifs pour le
jardin.
écologique de l’aster, plante
mellifère, qui attire des
abeilles. “Ici, c’est magique.
Nous vivons en harmonie
avec la nature” conclut Marie
David.
Chloé Chamouton
Pépinière Annabelle
David Arnaud
Hydrangéa et Aster
3 rue de Toytot
39290 Rainans
06 75 37 22 78
03 84 82 24 17
[email protected]
Un bonheur partagé
pour un ouvrage illustré
Le jardin à la faulx, un bonheur partagé a fait l’objet d’un ouvrage
richement illustré aux éditions DMODMO.
S
i l’automne fleure bon
les châtaignes et les
champignons, il symbolise de nouvelles teintes et
nouvelles couleurs dont se
parent les arbres. Une invitation à se plonger au cœur de
cette féerie visuelle automnale
à travers la visite d’un jardin
“remarquable” de 8 300 m2,
celui de Gisèle et Gérard
Bésana, avenue de Landon.
L’automne au jardin
Entrer au cœur du jardin,
c’est pénétrer dans un autre
monde. “Les couleurs épous-
touflantes, les écorces des
arbres et arbustes ainsi que la
floraison des graminées
mêlée à celle des dernières
vivaces sont à découvrir dans
ce jardin particulièrement
beau à l’automne” s’enthousiasme la propriétaire Gisèle
Bésana. Cette dernière se
fera un plaisir de partager
avec les visiteurs sa passion
pour cette saison où la nature
peint des milliers de feuilles
de couleurs diverses et
magiques.
Pour retrouver la splendeur
du jardin décliné au rythme
des saisons, et prolonger la
visite, l’ouvrage “le jardin à la
faulx, un bonheur partagé”
paru fin juin aux éditions
DMODMO sera en vente au
jardin avec dédicaces de l’auteure pendant ces deux weekends. Un ouvrage esthétique
illustré de 300 photos reflétant
toute la diversité de ce jardin.
Chloé Chamouton
Ouverture du jardin à la faulx
les week-ends des 18-19 octobre
et des 25-26 octobre de 14 h à
18 h. Visite guidée à 14 h 30. Entrée
4 euros (gratuit jusqu’à 16 ans)
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de l’Institut “Espace
Forme et Beauté” à
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qu’est la lumière pulsée.
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poil et qui élimine les follicules pileux responsables du
cycle de pousse, sans risque
pour la peau. Dès la première séance, la repousse des
poils
est
en
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diminution !”
Combien de séances sont
nécessaires pour en finir
avec les poils ?
Pour le corps, l’élimination
de 90 % des poils s’obtient
avec une moyenne de
6 séances. Pour le visage,
comptez 8 à 10 séances,
espacées de 1 à 2 mois. Par
ailleurs, l’exposition au
soleil est déconseillée avant
et après les séances, l’automne, l’hiver et le printemps sont donc les
périodes idéales pour effectuer une dépilation durable.
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METIERS D’ART
■ SAINT-AUBIN / METIERS D’ART / PORTRAIT
■ DOLE / JOURNEES DES METIERS D’ART / LYCEE PROFESSIONNEL
L’esprit du bois
Une fenêtre sur la mode
A l’occasion des journées des métiers d’art qui se déroulent du 16 au 19 octobre
en Franche-Comté, petit tour d’horizon d’initiatives originales, avec cette rencontre d’un artisan créateur de jouets en bois à Saint-Aubin, et la présentation
de la filière mode au lycée Prévert à Dole sous l’égide d’Annie Frontini.
Dans le cadre des journées consacrées aux métiers
d’art, la filière mode du lycée Prévert ouvre ses ateliers de couture, ses salles de dessin aux visiteurs
pour la troisième année le vendredi 17 octobre. Une
manière de mettre en valeur le travail minutieux et
artisanal des élèves de cette filière aux débouchés
prestigieux.
Dans son garage aménagé
en atelier, Stéphane
chantourne, c’est-à-dire
qu’il découpe le bois.
A
u fond de son garage
transformé en atelier
à Saint-Aubin, au
milieu du bois, Stéphane
Gateau vit au royaume de
l’enfance : celui des jouets en
bois qu’il crée depuis 1993.
Un professionnalisme
artistique
“Je suis chantourneur, c’est-àdire que j’effectue de la
découpe sur bois” explique
celui-ci. Doté d’un CAP de
menuisier, Stéphane a appris
le métier sur le terrain,
auprès d’un patron dolois qui
lui a transmis ce savoir-faire
particulier de chantournage.
“Je suis bon dessinateur et j’ai
toujours aimé peindre”. Mu
par sa passion du matériau
bois, Stéphane Gateau a pu
allier sa créativité artistique
au métier du bois, le conduisant à créer son entreprise.
Une passion qu’il fait partager
à des stagiaires école. “J’aime
expliquer la manière dont je
fabrique un jouet, le travail en
amont. Certains élèves se
sont même lancés dans une
carrière bois au lycée de
Mouchard. En tant qu’artisan, c’est toujours une satisfaction d’impulser ce goût”
s’enthousiasme Stéphane.
Machine à découper, rabotage, ponçage, machines de
menuiserie, une touche de
vernis, de la peinture et des
idées plein la hotte, tels sont
les instruments de Stéphane.
Une personnalisation
des modèles
“J’utilise du tilleul de la
région, du hêtre et un peu de
contreplaqué que je vais chercher dans les scieries. Le
tilleul est un bois qui se travaille bien, dur et résistant. Sa
couleur claire permet d’absorber la couleur. Ce sont des
jouets destinés à la manipulation par des enfants. Il faut
que cela soit solide” insiste le
créateur. Clown de toutes les
couleurs, cheval à bascule,
grenouille, petites miniatures,
carte de France, autant de
modèles façonnés et personnalisés par Stéphane. “J’ai
créé un produit de jeux de
cubes avec des formes différentes. Je travaille en série, je
coupe mes pièces, je les
peins, je les vernis et ensuite
j’assemble. Mon objectif, c’est
de proposer un jouet à la fois
ludique, sympathique à l’œil
et pédagogique. Il est important de sensibiliser les enfants
à cette esthétique” souligne
Stéphane. Ouverture, curiosité, telle est la philosophie de
Stéphane pour se démarquer
des autres artisans du jouet.
le bois avec ce corset qui fait
ressortir les rondeurs dans un
effet de volume. En premier, il
a fallu dessiner des modèles,
puis réaliser les patrons. J’ai
voulu à travers ce modèle refléter l’idée d’une grappe de raisin” poursuit cette dernière.
La mode à l’honneur
“C’est la troisième fois que
nous participons aux journées des métiers d’art”
explique Annie Frontini, chef
de travaux. “Une manière de
Les élèves de terminale
de la section mode s’activent
au sein de l’atelier couture
Une commercialisation
nationale
Son créneau ? des particuliers
fidèles mais aussi des écoles
maternelles. “J’ai fait appel à
des commerciaux qui se rendent dans toute la France
pour vendre mes jouets.” Stéphane fait connaître ses
jouets à l’occasion de foires
ou de salons notamment lors
du salon des tourneurs à
Micropolis au mois de
novembre, ou lors d’expositions dans le Jura l’été à Nozeroy ou à Baume les Messieurs. “Il y a une clientèle
bois, notamment des grandsparents qui n’hésitent pas à
investir dans un beau jouet
pour des anniversaires ou des
cadeaux de naissance, tels
que les porte-habits”, explique celui-ci. Nul doute que
l’esprit du bois coule dans les
veines de Stéphane. “Nous
avons encore de la chance. Le
Jura reste un département où
le jouet en bois est encore
réputé”.
Chloé Chamouton
Stéphane Gateau
2 rue de Verdun
39140 Saint Aubin
Tél. 03 84 70 05 08
Portable 06 62 20 05 08
http://artisanatjouetbois.com
Clown, petites pièces
de toutes les couleurs
chatoyantes, jeux de cubes,
autant de modèles façonnés
par l’artisan créateur.
U
n atelier, une ambiance
studieuse qui fleure
bon patrons, tissus et
frou-frou, ainsi se présente la
filière mode au lycée Prévert.
Ainsi Lise en terminale présente-t-elle son projet sur la
thématique “sublimes imperfections”. Un modèle qu’elle a
élaboré en 4 semaines. “La
source d’inspiration, c’étaient
les parties du corps. J’ai choisi
les bourrelets et réalisé des
boules en tissu de différentes
tailles. J’ai ensuite représenté
faire connaître notre établissement et la filière artisanat
et métiers d’art option vêtements et accessoires de
mode, qui accueille 26 élèves
sur deux ans. Dans le cadre
des journées des métiers
d’art, de nombreuses animations sont ainsi mises en
place à savoir l’ouverture de
deux salles au public, la salle
de dessins d’art, et les ateliers
de couture avec des activités
représentatives des métiers
de la mode, des démonstrations de moulage sur mannequin et la réalisation de
patrons.”
Une vitrine de la filière
Trois créateurs seront également présents, notamment
Catherine Gauthier – “Elle
peint, colle du papier, des tissus pour réaliser des personnages africains sur tableau” –,
Elisabeth Le Gros, céramiste
peintre et une styliste vête-
Lise et son modèle
“grappe de raisin”
ments. Une filière qui aboutit à
de prestigieux débouchés.
“Certains de nos élèves travaillent chez Hermès. Une
autre est première main chez
Jean-Paul Gauthier. Quant à
d’autres, elles ont ouvert leur
boutique sur Dijon ou Besançon, et se sont spécialisées
dans les domaines de la chapellerie ou des bracelets de
montres, ou des accessoires”
s’enthousiasme Annie Frontini.
Chloé Chamouton
Journée portes ouvertes du lycée Prévert
dans le cadre des journées des métiers d’art.
Ouverture : vendredi 17 octobre de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 30
Renseignements : Lycée Jacques Prévert
31 Rue Barberousse - 39100 DOLE, Tél. 03 84 79 62 63
■ FRANCHE-COMTE / JOURNEES DES METIERS D’ART / INTERVIEW
Des moments d’échanges et de partage
Trois questions à Etienne Saillard, directeur de l’association des métiers d’art
en Franche-Comté, marqueteur, restaurateur de meubles à Dommartin dans le
Doubs. Des journées des métiers d’art qui se révèlent des moments d’échanges
et de partage avec les artisans.
Etienne Saillard, marqueteur
Quel est l’objectif de ces
journées des métiers d’art ?
Il s’agit de la quatrième édition. Ces journées se déroulent tous les deux ans et ont
comme ambitions de faire
connaître aux jeunes et au
public nos métiers ainsi que
leur diversité. Il existe 217
métiers d’art différents qui
font partie de notre culture.
Ces journées sont l’occasion
pour le public de pénétrer
dans des ateliers, un espace
souvent intime pour l’arti-
san. C’est un peu une
seconde femme. Elles permettent de découvrir des gestes
ancestraux, traditionnels, de
comprendre la fabrication.
Ces journées sont pour nous
un moyen de perpétuer ces
métiers d’art. Nous donnons
une âme, un caractère à un
objet. L’artisan du secteur
des métiers d’art donne une
fonction à sa réalisation. Ces
journées favorisent de beaux
moments d’échanges et de
partage.
Quel est le rôle de
l’association “Métiers d’art
en Franche-Comté” ?
Pour être reconnu artisan
d’art, il faut exercer cette
profession, la vivre, la trans-
mettre. Nous tournons
autour de 80 adhérents en
moyenne. Le rôle majeur de
l’association créée en 1990
est de structurer, de fédérer
les ateliers entre eux pour
créer un sentiment d’appartenance, établir un relais
d’information et de mise en
commun des moyens de communication. C’est un organisme fédérateur et animateur.
Ces journées attirent-elles
beaucoup de monde ?
Dans l’ensemble, oui. C’est
avant tout une manifestation nationale déclinée sur le
plan régional. Tout est fonction de l’implication de
chaque professionnel. Mais
les démonstrations, les
salons, les expositions permettent à tous de découvrir
des facettes diverses de ces
métiers et la réalité professionnelle. Ce sont des métiers
qui exigent du temps au
niveau de la formation. Il
faut compter 5 à 8 années
pour former un professionnel
de métier d’art.
Propos recueillis par Chloé Chamouton
Les ateliers d’art
ouvrent leurs portes
www.jma2008.fr
Pour connaître le programme
régional : www.amagalerie.com
Du 16 au 19 octobre 2008
Métiers d’art en Franche-Comté,
13 Rue Rivotte
25000 BESANCON
Tél. 03 81 48 93 90
Email : [email protected]
PORTRAITS
■ DOLE / MEDIATHEQUE / EXPOSITION NODIER / 17-18 OCTOBRE
Une exposition interactive
A l’occasion du bicentenaire de son passage à Dole
(1806-1809), l’écrivain et savant Charles Nodier est
au cœur d’une série de manifestations commémoratives organisées par l’association des Amis de
Nodier et la ville pendant deux jours les 17 et
18 octobre. Exposition à la médiathèque, concert,
trois manières de mieux comprendre ce personnage
multiforme. Le point avec Emmanuel Marine,
conservateur de la médiathèque de Dole.
d’un auteur et notamment la
commémoration des 200 ans
de la présence de Nodier
dans notre ville.
Dans quel contexte
s’inscrit cette exposition ?
C’est l’aboutissement du travail effectué par l’association
des Amis de Nodier montée
fin 2006 par des Dolois avec
comme ambition de faire
connaître l’œuvre classique
Quel est l’objectif de cette
exposition ? Comment sera
t-elle conçue ?
Nodier était un homme très
communiquant au sens où il
aimait créer de petites sociétés et réunir autour de lui
une multitude d’intellectuels.
Il incarne le savant par
excellence, se caractérisant
Une cuvée millésimée Nodier
Nodier au centre de tous les regards pour l’année 2008 ?
sans aucun doute, puisque cet homme a même l’honneur de
bénéficier de sa cuvée millésimée Côtes du Jura l’Etoile
château de Quintigny. Ces bouteilles qui se sont déjà vendues
à 1 500 sont disponibles auprès de l’association des Amis de
Nodier ou à la librairie Passerelle. “C’est un excellent vin aux
dires des adeptes” souligne Emmanuel Marine. Comme quoi
tous les supports sont bons pour faire connaître un auteur.
Un bon cru pour cette année 2008.
par une curiosité et une
ouverture d’esprit dans de
nombreux domaines : littéraire, scientifique, biologique. L’objectif de cette exposition est double : faire
comprendre que Nodier était
un homme de cercles avec
un carnet d’adresses bien
rempli et mettre en évidence
son humour basé sur la dérision. Nous souhaiterions
donc montrer à la fois l’influence du personnage sur
divers cercles intellectuels et
son humour. Ce sera une
exposition sonore et interactive, avec des pièces provenant de collections privées,
notamment les œuvres de
Monsieur Coupa à Lons le
Saunier, ainsi que des
ouvrages de la bibliothèque
nationale et universitaire de
■ DOLE / MUSEE DES BEAUX ARTS / EXPOSITION
Interactions artistiques
L’artiste Swetlana Heger présente ses Solo shows et Déjà vus au musée des
Beaux Arts jusqu’au 2 novembre 2008. Une exposition coproduite avec le centre
d’art mobile qui interroge le rapport de l’art contemporain aux problématiques
du marketing et des sphères marchandes.
L’artiste Swetlana Heger à l’honneur
d’une exposition au musée des Beaux Arts
“Ce qui m’a intéressé dans
l’œuvre de Swetlana Heger,
c’est précisément cette référence sur la place de l’œuvre
d’art dans la société et son
rapport avec le monde marchand” souligne Anne Dary,
conservatrice du musée des
Beaux Arts de Dole.
L’œuvre d’art en question
“Dans ses œuvres précédentes, cette jeune artiste a
mis en évidence le fait que
l’œuvre d’art est une marchandise.” S’inspirant d’Andy
Warhol et de sa posture novatrice dans la production
d’œuvres d’art, elle met à nu
les rouages qui abolissent les
frontières entre l’art et le
monde de l’entreprise.
“Dans l’exposition du musée
des Beaux Arts, c’est à une
autre proposition de l’art que
Swetlana Heger invite”
explique Anne Dary. Une proposition qui interroge le
contexte de réception de
l’œuvre d’art, à travers ses
rapports avec le décoratif, les
couleurs, les objets du quotidien ou autres œuvres. Chacune des salles du musée
devient ainsi un petit salon
Un colloque pour mieux comprendre
les facettes de Nodier
Nodier sera au centre de nombreuses manifestations, dont
un concert et un colloque intitulé “Dérision et supercherie
dans l’œuvre de Charles Nodier”. “L’exposition, le récital
et le colloque sont trois manières complémentaires de
découvrir le personnage. Cette programmation culturelle est
un parcours au sein de la vie et de l’œuvre de Nodier”
commente Emmanuel Marine. Le colloque qui se déroulera
le samedi 18 octobre permet de réunir 5 spécialistes universitaires, intervenant chacun une trentaine de minutes. Il sera
présidé par l’Ambassadeur de Slovénie, l’un des meilleurs
spécialistes de Nodier. Nodier est extrêmement connu en
Slovénie de par l’action qu’il a menée. Il a tenu le Journal
officiel, le Télégraphe officiel à l’époque. L’occasion au cours
de ce colloque de témoigner de la dimension européenne de
Nodier.
Le colloque se tiendra dans les locaux du lycée Nodier bâtiment
de la Charité, salle M, 1er étage de 9 h 30 à 16 h 30
Les actes du colloque seront publiés aux éditions la Passerelle
Slovénie dont Nodier est à
l’origine en 1813. Nous
avons conçu des endroits
ludiques avec des extraits
d’œuvres de Nodier lues et
enregistrées. Nous allons
reconstituer un kiosque à
journaux de l’époque pour
que les gens puissent lire le
journal comme autrefois.
L’ambition est de montrer
l’aspect vivant de ce personnage.
sonnage au sens où il passe
d’un endroit à un autre,
d’un cercle à un autre. Il est
porté par une curiosité prolifique. L’exposition ainsi que
les différentes manifestations
autour de Nodier sont accessibles gratuitement à tout
public. Avec tout cela les
élèves du lycée Nodier n’auront plus aucune excuse pour
ne pas connaître Nodier.
Pourquoi avoir intitulé
cette exposition
“Nodier de passage” ?
L’exposition sera inaugurée le
vendredi 17 octobre et durera
jusqu’à fin décembre. Une
plaque commémorative dédiée à
Nodier sera également dévoilée.
Entrée libre et gratuite
Nous voulions insister sur
l’aspect inconstant du per-
artistique, les œuvres choisies se faisant écho à travers
des correspondances (animales, végétales, citations de
poètes et d’écrivains, miroirs)
dans une mise en scène
créant une ambiance cosy,
intimiste. Au sein d’une institution muséale publique, le
visiteur passe donc d’une
ambiance à une autre, entre
tons mauves, verts, jaunes,
chaque salle reflétant un
goût esthétique et créatif de
l’artiste.
Animal Farm, des
représentations animalières
Au sein de chacune des
salles, l’artiste a choisi des
représentations de sa série
Animal Farm, de grandes
photos de sculptures en noir
et blanc, encadrées de couleurs vives rappelant la
touche popart. Ces sculptures
d’ours, de chien, de singe,
d’animaux ont été fabriquées
par différents artistes ano-
nymes par la fonte de la statue de Staline dans les
années 60 lors de la chute de
Berlin. Parmi les œuvres de
cette artiste d’origine tchèque, figurent des photos d’ossuaires transformés, recyclés
en décors d’église, d’armoiries. Entre les œuvres se tissent toutes sortes d’interactions esthétiques et formelles.
En guise de clôture de l’exposition, l’artiste a choisi un mot
déniché dans un livre de
Charles Fourier en rapport
avec le féminin : Celadonie,
déclinée en une enseigne
lumineuse. Une exposition
qui fait la part belle à la créativité et l’inventivité.
Chloé Chamouton
Solo Shows et Déja vus
jusqu’au 2 novembre 2008.
Exposition ouverte tous les jours
de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h
sauf dimanche matin et lundi.
Mercredi nocturne jusqu’à 20 h
Entrée libre
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et
gratuit devis
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Publirédactionnel
Automne 2008 - Nous, les agriculteurs de la Plaine, vous expliquons notre métier au quotidien
Faire connaître le métier d’agriculteurs au quotidien, comprendre la santé des plantes et le rythme des cultures
céréalières au fil des saisons, tels sont les objectifs de cette page consacrée au GVA de Chemin-Dole (groupement
de vulgarisation agricole). Ce mois-ci, découvrons le temps des semailles et les travaux qui lui sont associés.
“Communiquer autour de notre métier d’agriculteur, faire connaître ce
que nous effectuons au cours de la saison, sur notre manière de cultiver,
sur les produits que nous utilisons, vulgariser nos activités, limiter ainsi
le nombre de préjugés ayant contribué à véhiculer une mauvaise image
de l’agriculture, telles sont nos ambitions à travers cette publication dans
le journal Pays Dolois” rappelle Didier Fontaine, président du GVA,
groupement d’agriculteurs qui couvre un territoire vaste, des portes
de Dole jusqu’à la limite du département de Saône et Loire.
“Ce mois-ci, nous souhaitons faire découvrir les travaux réalisés pour les
semis. Nous sortons de la moisson avec un bilan de l’été assez insatisfaisant et hétérogène. Des rendements plutôt bons pour le colza. En revanche,
des rendements décevants et variables pour le blé. Ces résultats restent liés
au climat trop humide et au coup de chaud de fin juin” souligne Didier
Fontaine. “Nous sommes par ailleurs inquiets par rapport à l’envolée des
matières premières notamment du carburant que nous utilisons. Les prix
des engrais sont multipliés par deux mais le prix des céréales (blé, colza)
a baissé de 30 à 40 % en 6 mois. Et le prix de la baguette ne décroît toujours pas” soulignent avec un léger sourire les agriculteurs.
L’actualité
des cultures
Voici le tour de l’actualité
des cultures pour cet automne
Dans le cadre d’actions de communication, et dans l’intention
de sensibiliser le grand public à leur métier, les agriculteurs du
GVA organisent diverses opérations.
AOÛT
Bilan des manifestations de l’été
• Déchaumage, opération consistant à détruire
les chaumes, c’est-à-dire les tiges des plantes
récoltées en été et à mélanger en surface
• Préparation des terres pour les semis de colza
• Récolte du trèfle porte-graine (production de
graine) et des légumes
“Nous sommes satisfaits du “tour des
champs” du 23 mai et de la journée
“dimanche à la ferme” du 3 août chez Martine et Bernard. Les visiteurs se sont en particulier révélés très intéressés par des détails
techniques donnés directement dans les
champs le 23 mai. Ils leur ont permis de
mieux comprendre notre façon de travailler”
expliquent les agriculteurs.
“Ces deux moments ont favorisé les rencontres et les échanges autour des cultures
implantées dans le finage”. Explications,
changes, démonstrations pratiques, autant
d’actions menées au cours de ces rencontres.
SEPTEMBRE
• Semis des colzas
• Préparation des terres pour les semis des
céréales d’automne (blé et orge)
• Récolte des tournesols
• Surveillance et protection si nécessaire, des
jeunes plants de colza (observation des insectes
et mauvaises herbes)
OCTOBRE/NOVEMBRE
La moisson du blé
• Récolte des maïs
• Semis des blés et orges d’hiver
• Préparation des terres pour les semis qui
auront lieu au printemps
• Surveillance et protection si nécessaire des
jeunes plants de céréales (blé et orge) (observation des insectes et mauvaises herbes)
ZOOM sur
La culture
du blé et
du maïs
Le blé et le maïs avec le riz sont les
céréales les plus consommées au
monde. Le blé est la première
espèce cultivée sur le territoire
national juste devant le maïs. En
revanche au niveau mondial, c’est le
maïs qui est leader en terme de
tonnage produit. Ces deux céréales
ont sensiblement des débouchés
proches : farine, biocarburant, alimentation animale. Le blé qui appartient à la famille des graminées,
originaire de Mésopotamie est à
l’origine même de l’agriculture. La
meunerie française est la première
Les rendez-vous du GVA
à l’exportation. On cite les qualités
nutritives incomparables de cette
plante. Rappelons que les dérivés
céréaliers entrent aussi dans la composition de nombreux produits non
alimentaires : médicaments, papiers,
textiles, colles, lessives, peintures,
plastiques, biocarburants (les “carburants verts”).
Quant au maïs, cette espèce, originaire d’Amérique centrale, d’Amérique du Sud et d’Amérique du
Nord, constituait la base de l’alimentation des Amérindiens avant la
découverte de l’Amérique par
Christophe Colomb. Introduite en
Europe au XVIe siècle, elle est aujourd’hui cultivée mondialement.
A la rencontre des scolaires
Rencontre avec le grand public le 23 mai
Le GVA poursuit sa vocation pédagogique à travers une opération avec les scolaires. “En
collaboration avec les jeunes agriculteurs du secteur, tout au long de l’hiver du 15 novembre
au 15 février nous souhaitons aller à la rencontre des enfants du CM, dans les écoles du secteur du finage afin de leur expliquer notre métier à l’aide d’un Cd-rom et de la présentation
de graines. Un tour des écoles pédagogique qui se clôturera par un goûter en fin de chaque
séance” poursuit Didier Fontaine.
“Nous vous invitons à nous contacter par mail si vous avez besoin de renseignements concernant
notre métier ou si vous souhaitez une intervention de notre part, ou pour toute autre réaction à
l’adresse suivante : [email protected] ou par téléphone au 03 84 72 79 03.”
Entretien avec les agriculteurs du GVA
“La diversité des cultures
dans le finage”
Colza
Orge
La fin d’été et le début d’automne correspondent à la période de préparation des
terres. C’est le début d’un nouveau cycle
qui commence, d’où le terme de “nouvelle
campagne”. Nous entrons ainsi dans la
campagne 2008-2009. Toutefois, les cultures implantées lors de la campagne 20072008 ne sont pas encore toutes récoltées. Il
reste le tournesol et le maïs.
Maïs
Tournesol
Blé
Comment choisissez-vous les
cultures que vous implantez ?
Pendant l’été, nous avons réfléchi à la disposition de ces différentes cultures sur les parcelles
de nos exploitations. Chaque agriculteur décide
des cultures qu’il implantera en fonction de la
localisation des parcelles, du type de sol, (argileux, sableux, profond, superficiel), des caractéristiques et des exigences de la culture, de l’utilisation ou non de l’irrigation, et aussi de son
envie. Dans le finage, les agriculteurs cultivent
généralement 3 à 10 cultures différentes sur
une campagne. La répartition des cultures sur
les différentes parcelles d’une exploitation pour
une année s’appelle l’assolement.
La succession de ces cultures
répond-elle à des règles ?
On parle de rotation lorsque l’on mentionne la
succession des cultures sur une même parcelle
d’année en année. Par exemple sur une parcelle
donnée, il y aura d’abord une culture de colza. La
campagne suivante, ce sera un blé, puis un tournesol. Il est rare d’observer deux cultures identiques, deux ans de suite sur une même parcelle.
Ceci pour plusieurs raisons. A chaque culture correspondent ses ravageurs (insectes, maladies et
mauvaises herbes). Le fait de changer de culture
toutes les années permet de rompre le cycle de
Légumes
Divers
Les cultures présentent dans la plaine du finage
- Cultures semées à l’automne : blé, orge et colza
- Cultures semées au printemps : maïs, tournesol et légumes
développement des ravageurs et de maintenir
leurs populations à des niveaux acceptables.
Quelles sont les cultures rencontrées sur le finage?
Une des caractéristiques réside dans la diversité
des cultures, au moins 16-17. Sur le graphique
ci-dessus, voici les cultures rencontrées et leur
importance les unes par rapport aux autres.
Divers comprend à la fois des cultures de printemps, d’automne, voire des cultures pérennes.
Par ordre d’importance on peut citer le soja, les
cultures de semences de triticale, d’avoine et de
trèfle, le sorgo, le chanvre, l’origan, le cassis, les
noisettes, le sarrasin et les fleurs séchées. Les
légumes cultivés sont les petits pois, les haricots,
les salades, les choux et les oignons.
Pourquoi travaillez-vous autant
la terre depuis la fin de l’été ?
Pour deux raisons : la première est de détruire
les résidus de récoltes (tiges de plantes) et les
mauvaises herbes et de les mélanger à la terre.
La deuxième raison est de faire germer les
graines tombées à terre lors de la récolte ainsi
que les graines des mauvaises herbes. C’est le
“déchaumage”. Un travail du sol plus profond
peut également être réalisé. L’objectif est d’améliorer la structure en profondeur et d’avoir une
terre fine en surface pour le lit de semence.
Tout ceci permet de préparer le sol pour la mise
en place de la prochaine culture.
ZOOM sur
Le labour et
le non-labour
On constate qu’il y a de moins en moins
de surfaces labourées. Pour le Jura, on
estime actuellement que plus de 10 % de
la surface cultivée en céréales et oléoproPatrick Mougeot utilise des outils avec des
téagineux soit environ 22 000 ha principadents pour le non-labour
lement situés en plaine, seraient concernés par le sans labour (Agreste 2001) : le développement du non-labour ne fait aucun doute
dans le département. Pourquoi laboure-t-on moins et à quoi sert le labour ? Rencontre avec
un technicien pour comprendre l’évolution d’une technique ancestrale : le labour et avec
Patrick Mougeot, agriculteur à Saint-Aubin, qui travaille en non-labour.
L’AVIS DE FLORIAN, LE TECHNICIEN
“L’intérêt majeur historique du labour résidait dans sa capacité d’enfouir les mauvaises herbes et les graines. Il a une fonction de nettoyage naturel, sans utilisation de produits chimiques et il permettait avant l’hiver de régénérer une structure de sol sur 20 à 30 cm
en profondeur par le biais du retournement. Le labour existe depuis
la nuit des temps. Preuve de cet ancrage, l’organisation tous les ans
d’une finale de labour par les jeunes agriculteurs. Le non-labour
Florian Bailly, Maître
quant à lui, c’est le non-retournement du sol. Il consiste en de nouconseiller agronomique
velles techniques, telles que le semis direct, le travail superficiel, et
en grandes cultures
le travail profond avec des machines dotées de dents. Le non-labour
est utilisé pour des raisons à la fois économiques : il permet de dépenser moins d’énergie en
carburant pour implanter les cultures et agronomiques : il favorise la résolution de problèmes
de fonctionnement et de tassement des sols entraînant de mauvais rendements.
ENTRETIEN AVEC PATRICK MOUGEOT, AGRICULTEUR À SAINT-AUBIN
“Cela fait 5 ans que je pratique le non-labour, pour des questions d’organisation du travail.
C’est pour moi un gain de temps et une économie de fioul et d’énergie. Car au niveau technique, on remue moins de terre sur une profondeur de 10 à 15 cm environ. Le non-labour
représente 60 à 70 % de ma surface. Il y a un intérêt écologique environnemental : la faune
du sol est plus tranquille, la paille du sol se décompose davantage en surface. En revanche,
il faut bien maîtriser cette technique. Cela demande davantage de soins en amont. Il faut être
vigilant quant à la propreté des champs, pratiquer le déchaumage. Avec le non-labour, le travail est plus étalé et requiert de l’anticipation au niveau des soins de la terre”.
E D U C AT I O N
■ LES PETITES PLUMES
CHAMBLAY - CLASSE DE CM1/CM2
Hommage aux combattants
dant la guerre de 1870. Mais
le Souvenir français a été
créé à Neuilly sur Seine en
1887. Le comité du Souvenir
français du canton de VillersFarlay réunit 11 communes.
Où se réunit le Comité
du Souvenir français ?
Il y a une réunion par an,
chaque année, dans un village différent.
Pourquoi êtes-vous
président du Comité du
Souvenir français du
canton de Villers-Farlay ?
Les élèves de CM1 et de CM2 de l’école de Chamblay en compagnie de leur institutrice Dominique
Brusa. Grosos Eva, Guyenot Tony, Husson Jason, Lazzaroni Charline, Mô Marie, Perrodin PierreLouis, Ponce Hugo, Thouverey Benoît, Touvrey Marion (élèves de CM1). Bellegueule Marine, Bruet
Chloé, Cabaud Louison, Dugois Aurélien, Evain Coline, Guyon Lucas, Klainguer Alex, Locatelli Jason,
Martin Océane, Michel Pauline, Mourey Yannis, Mourot Clara, Pelligand Valentin, Regazzoni Maxime,
Touvrey Camille.
Monsieur Pierre Maxime, le maire de Chamblay et
président du Comité du Souvenir français de VillersFarlay, est venu répondre aux questions des élèves
de CM1-CM2 de l’école de Chamblay, à l’occasion de
la cérémonie commémorative de la libération du
village le 4 septembre 1944.
pour la France tout au long
de son histoire. Elle transmet
le flambeau aux générations
futures.
des tombes des soldats et
résistants morts pour la
France et qui n’ont plus de
famille. Elle conserve le souvenir des personnes tuées
La première fois, en 1872,
deux femmes de Metz décident de monter une association pour garder la mémoire
des personnes mortes pen-
Qu’est-ce que le Souvenir
français ?
C’est une association loi
1901 d’utilité publique qui a
trois missions. Elle s’occupe
En quelle année le Souvenir
français a-t-il été créé ?
Je suis devenu président du
comité du canton parce que
je m’intéressais au Souvenir
français. Ils m’ont sollicité.
Je suis depuis 20-25 ans passionné par les gens qui ont
sacrifié leur vie pour que
triomphe la liberté.
Lors des cérémonies
commémoratives,
à quoi servent les portedrapeaux ?
Chaque porte-drapeau représente une association d’anciens combattants. Le comité
de Villers-Farlay n’a pas
encore de porte-drapeau.
Pourquoi les pompiers
de Chamblay étaient-ils
présents à la cérémonie
commémorative du
4 septembre 1944 ?
Ils s’occupent de la musique,
ils hissent le drapeau français, ils énoncent le nom des
soldats morts.
Pourquoi le drapeau
français a-t-il été hissé en
début de cérémonie ?
Il a été hissé pour honorer la
mémoire de ceux qui sont
morts pour la France.
Les P’tites Plumes Atelier d’écriture, fruit d’un partenariat
entre l’Education Nationale et le journal “Pays Dolois”, en
collaboration avec quatre écoles du pays dolois, chacune
des classes rédigeant deux articles au cours de l’année.
Le mois prochain dans le cadre du partenariat entre
l’éducation nationale et le Pays Dolois, retrouvez l’école
de Gendrey en compagnie de l’institutrice Mme Duprez.
En souvenir des combattants de Chamblay
Les Allemands ont tué des gens, détruit des fermes.
Ils ont fait sauter le pont de Chissey mais les maquisards les
ont empêchés de faire sauter le pont de Chamblay. Dans ce
village, les Allemands ont pris onze otages.
Les résistants sont venus et une fusillade s’est engagée. Deux
voitures blindées avec le drapeau américain sont arrivées et
les Allemands encore présents ont été repoussés. Les onze
otages furent libres. Chaque année, depuis 64 ans, sur l’aire
de la Résistance à Chamblay, il y a une cérémonie pour
rendre hommage aux anciens combattants. Le drapeau français a été hissé, les drapeaux ont été croisés. Les personnalités présentes ont prononcé des discours et déposé des
gerbes de fleurs. Les élèves de l’école de Chamblay ont lu un
poème. Des hommes courageux ont donné leur vie pour nous,
pour que la liberté triomphe. Les Australiens, les Américains,
les Anglais nous ont aidés et nous les remercions. Nous
sommes libres grâce à eux et aux résistants qui n’ont rien
demandé en échange.
■ DOLE ET AUTHUME / INITIATIVE/ RENDEZ-VOUS DES SAVEURS BIO
Savoir-faire et saveurs bio
Créer un lieu de vie et d’échanges autour de l’agriculture bio et des savoir-faire locaux,
tel est l’objectif de ce rendez-vous des saveurs, fruit de la collaboration entre l’AMAP
du Pays dolois, la municipalité doloise et celle d’Authume. Un rendez-vous pour les
papilles qui se déroulera tous les 15 jours en alternance entre Dole et Authume.
Création d’un lieu de vie
T
ous les jeudis à partir d’octobre,
“rendez-vous des saveurs Bio et
des savoir-faire”, en alternance au
cours Saint-Mauris à Dole et Place Jean
Mignot à Authume ! “Un rendez-vous qui
témoigne de cette volonté d’implanter un
lieu de vie à la fois en milieu rural et
urbain” explique Grégory Soldavini, maire
d’Authume.
“La mise en place de ce rendezvous des saveurs Bio correspond à une volonté de dynamiser le centre-ville de Dole”
explique Catherine Creuze,
adjointe aux affaires générales.
“Ce rendez-vous part des
besoins de l’Amap, créé en
février 2006, composée de 2 maraîchers et qui propose un engagement que le consommateur
signe avec un producteur pour
l’achat d’une partie de la production soit en bio soit en agriculture paysanne, c’est-à-dire
sans pesticides et sans OGM.
En retour nous fournissons des
paniers bio avec des légumes de
saison” explique Bruno Artel,
président de l’Amap du pays
Dolois. “Nous avons donc proposé à d’autres maraîchers et à
des artisans dans un rayon de
60 km autour de Dole de se
joindre à nous. 1/3 des adhérents de l’Amap habite le nord
de Dole”. Légumes de saison,
viandes, fromages de chèvre,
miel, vin mais aussi savons au
lait d’ânesse, présence d’un
tourneur sur bois, d’un meunier,
produits du commerce équitable, un grand choix de produits sera proposé aux visiteurs
sur une dizaine de stands en
plein air.
Un soutien à l’agriculture bio
“Le principal objectif de ce rendez-vous est de permettre aux
paysans bio et aux artisans de la
région doloise de vivre dignement de leur travail. Nous voulons aussi que ce rendez-vous
soit un lieu de discussion entre
consommateurs et petits producteurs, pas uniquement un
lieu de vente mais surtout un
lieu d’échanges. Puis également
démocratiser le bio. Il faut arrêter de penser que le bio n’est
que pour les bobos” explique
Bruno Artel. “Il est en effet
important de soutenir l’agriculture bio ainsi que les circuits
courts” insiste Isabelle Nouvel-
Catherine Creuze, adjointe aux affaires générales, Grégory Soldavini, maire
d’Authume, Bruno Artel, président de l’Amap, une collaboration fructueuse
pour ce rendez-vous des saveurs
lon, adjointe au développement
durable à la mairie de Dole. “Cette
consommation est bénéfique pour
l’économie locale, en permettant l’essor de l’agriculture sur notre région”.
Après un galop d’essai fructueux et
animé par la présence d’ânes, l’inauguration officielle de ce rendez-vous
se déroulera le 16 octobre à 17 h
cours Saint-Mauris à Dole. Intendance, sécurité, règlement, électricité, nettoyage, mise à contribution
des services techniques de la ville,
autant d’ingrédients qui entrent dans
la préparation en amont. “Nous travaillons sur ce projet depuis le mois
de juin” précise Grégory Soldavini,
maire à Authume. Le “rendez-vous
des saveurs Bio et des savoir-faire” se
déroulera chaque jeudi en alternance
entre Dole et Authume : semaines
paires à Dole et semaines impaires à
Authume de 16 h 30 à 19 h 30.
LE CHAUFFAGE
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PERSONNAGES
CÉLÈBRES • PHILIPPE VAULCHIER (V. 1496-1543) : Arrivé en 1536 au Deschaux où il s’installe dans la tour de Lioutre. Secrétaire de l’empereur Charles Quint et greffier en chef du
parlement de Dole. • FRANÇOIS MARIE CÉSAR DE VAULCHIER (1692-1765) : Né à Dole, il fut page de la Chambre de Louis XIV en 1709 et devint lieutenant-colonel. Nommé brigadier d’infanterie, il reçut
la croix de Saint-Louis et devint marquis en 1755. Il fut inhumé dans l’église de Villers-Robert. • GEORGES SIMON DE VAULCHIER DIT AÎNÉ (1747-1834) : Né au château, il fut d’abord chanoine de SaintClaude en 1762, avant de renoncer au canonicat. Il fut le dernier seigneur du Deschaux. • LOUIS RENÉ SIMON DE VAULCHIER (1780-1861) : Fils du dernier seigneur du Deschaux, il fut, successivement
préfet du Jura et de plusieurs départements, devenant député du Jura, directeur général des postes et des douanes sous Charles X. LOUISE DARIE SIMONE DE VAULCHIER (1779-1834) : Sœur de Louis
René Simon et fille du dernier seigneur du Deschaux, elle laissa de nombreuses peintures de sa main dans les églises de la région. LOUIS ANNE DE VAULCHIER (1837-1910) : Chef de bataillon.
Auteur de plusieurs écrits sur la guerre de 1870.
A “Le Deschaux” la tour de Lioutre
et Fabulys ont marqué l’histoire
L’ancienne demeure de la famille de Vaulchier, château devenu musée des automates de
1988 à 1997, a marqué l’histoire du Deschaux, village que les automobilistes traversent
aujourd’hui, toujours pressés de rejoindre Dole ou Lons-le-Saunier. Cependant, régulièrement, quelques touristes cherchent encore Fabulys !
Le pays des bois
Au temps de la conquête
romaine, le territoire du Deschaux était une vaste forêt et
en langue celtique, le mot
“chod” signifiait “bois”. Il est
donc probable que ce vocable
ait été retenu lorsque, après
que les Romains aient percé
cette forêt d’une grande voie
reliant Tavaux à Poligny,
quelques maisons de bûcherons formèrent un hameau
de Villers-Robert le long de
cette route. Si d’autres explications sont possibles, “deschaux” en vieux français
signifiant “déchaussé”, mais
aussi “créer un talus et des
fossés” en patois franco-provençal, l’origine celtique est
certainement la plus vraisemblable. En 1801, le village
Le battage en 1934
s’appelait encore “Grand-Deschaux”, afin de le distinguer
de “Petit-Deschaux” situé à
proximité.
Une histoire commune
avec Villers-Robert
Grand-Deschaux et ses lieuxdits les Noues, le Carrouge,
Lioutre et les Granges resta
un hameau de Villers-Robert
jusqu’en 1389. A cette date
eut lieu une transaction entre
Antoine de Nozeroy, seigneur
de Villers-Robert et Simon de
Chissey. Ainsi, les habitants
de Grand-Deschaux se séparèrent de Villers-Robert pour
dépendre de la maison de
Chissey qui en posséda les
terres comme fief particulier,
relevant de la baronnie de
Vadans. Le village passa
ensuite à la famille Caronde-
let qui le vendit à Claude de
Gasse vers 1530. En 1536, ce
dernier l’échangea contre Flacey près de Louhans, à Philippe Vaulchier d’Arlay qui fit
venir 60 familles de Bourgogne et de Germanie, afin
de constituer un village respectable. Elles se sont installées au lieu-dit “les Noues” et
c’est ainsi que le hameau des
Baraques fut créé. GrandDeschaux resta alors dans la
famille Vaulchier. Philippe,
son neveu fils de Pierre en
hérita. Etienne son fils devint
à son tour seigneur de GrandDeschaux. La famille Vaulchier ayant pris la particule
“de”, resta ainsi propriétaire
des terres locales jusqu’à la
Révolution. Georges-Simon,
marquis de Vaulchier, petitfils du constructeur du château, fut le dernier seigneur.
Le Deschaux,
c’est d’abord un château
A la limite du territoire de Villers-Robert, une place forte
exista sur une motte artificielle. Elle était entourée de
larges fossés alimentés en
eau par l’Orain. Elle fut
L’école en 1900
Le château aujourd’hui
où le souvenir de la
famille de Vaulchier
demeure
détruite en 1479 par les
troupes de Louis XI. Au
XVe siècle, une bâtisse en
forme de tour carrée, fut baptisée “tour de Lioutre”, du
nom du lieu-dit. Peut-être a-telle même remplacé une
autre plus ancienne considérée comme étant une maison
forte, qui, au XIVe siècle,
aurait servi de rendez-vous
de chasse à la famille de Chissey. Elle fut très endommagée en 1636. Au début du
XVIIIe siècle, François Marie
César de Vaulchier fit agrandir le bâtiment autour de
cette tour. Depuis la voie
royale créée vers 1680 et
devenue RD 475, une large
allée rectiligne bordée
d’arbres traverse le parc couvrant 17 hectares. En 1875,
cette noble demeure entièrement en briques, fut restaurée et agrandie selon les
plans du célèbre architecte
Alfred Ducat. De là datent
l’escalier en pierre et la cheminée du fumoir, au bandeau
de chêne sculpté par le
Dolois Joseph Baudrand. Les
différentes salles, riches en
boiseries, sont toujours
empreintes du souvenir de la
famille de Vaulchier qui
occupa les lieux 452 années
durant. Un médaillon circu-
laire en pierre, incrusté dans
la brique au-dessus de l’entrée est toujours présent. Il
représente deux licornes
encadrant les armes familiales. Un pavillon fut
construit à l’entrée du parc,
en remplacement de la maison de chaume du gardien.
Pierre Panay fut le dernier
gardien à y avoir résidé.
Quelque 110 espèces d’arbres
furent plantées dans ce parc
qui, aujourd’hui, offre un
espace ombragé de qualité.
Le cœur d’un “de Vaulchier”
dans l’église
Le Deschaux a appartenu à
la paroisse de Villers-Robert
jusqu’en 1847. Il fallut
attendre le XIXe siècle, première pierre posée en 1844,
pour qu’une véritable église
soit enfin construite dans ce
village relativement peuplé.
Ainsi, l’église dédiée à la
Nativité de la Sainte Vierge
fut bénie le 8 décembre
1845. On la doit à la générosité du marquis de Vaulchier
qui, en 1848, fit également
l’acquisition du bâtiment qui
sera transformé en presbytère. En 1875, lors de
l’agrandissement du château, la construction d’une
chapelle sur le plan d’une
Une église
sans
horloge !
croix grecque fut commencée à l’extrémité ouest du
bâtiment. Finalement, les
travaux furent abandonnés,
alors que les murs sortaient
déjà de terre. C’est une
chambre du château qui fut
transformée en lieu de
prière. “Il n’y a plus aucun
membre de la famille de
Vaulchier au Deschaux, mais
Louis René Simon de Vaulchier, fils du dernier seigneur y a laissé son cœur
enfermé dans un pilier” souligne Joël Verdelet, amateur
d’histoire locale. Cette église
dépourvue d’horloge dépend
aujourd’hui de la paroisse
Simon Pierre des Rivières.
Albert Mouton : “Mon père fabriquait des balais de bouleau !”
Né en 1922, ce retraité fromager est un peu la mémoire vivante du
village. Conservant soigneusement quelques anciennes photographies, il se plaît à raconter ce qu’il a connu lorsqu’il était jeune. "Mon
père fabriquait des balais de bouleau, comme beaucoup au Deschaux. C’était le boulanger Poty qui les achetait pour être revendus
à l’armée. Des wagons entiers partaient de la gare de Chaussin”
explique-t-il. Déjà au XIXe siècle, de nombreuses familles fabriquaient
ce type de balais, dont la qualité était très réputée. On pourrait certes
écouter longtemps le brave octogénaire, comme cette histoire du
temps où il y avait deux laitiers pour une seule fruitière.
Patrik Jacquot :
“Nous approchons des 900 habitants”
Avec 505 habitants en 1954, 856 en
2005 et près de 900 aujourd’hui, Le
Deschaux retrouve progressivement
sa prestance des années 1850,
lorsque le village comptait 1 130 âmes.
Cependant, la gendarmerie qui a
existé entre 1826 et 1868 ne reviendra
peut-être pas ! Conseiller municipal en
1995, maire en 2001, Patrik Jacquot,
natif de Gatey, est formateur en travaux publics. Il reconnaît que, malgré
les nuisances apportées par la RD 475,
plus de 3 000 véhicules chaque jour,
celle-ci contribue au développement
de la localité. “Le conseil municipal
s’emploie à développer diverses infrastructures. Après de gros travaux
engagés pour améliorer et embellir la
place du village et un bâtiment
construit pour accueillir une cantine et
une garderie, nous allons restaurer
l’atelier municipal et agrandir la salle
des fêtes” explique-t-il. La commune
doit aussi entretenir des bâtiments et
16 km de chemins communaux. Néan-
Fabulys
La jument
verte
moins, 20 ha de forêts supplémentaires seront prochainement achetés.
Créée en 1794, la première école du
village a toujours été maintenue. Un
bâtiment abritant la mairie et l’école
fut construit en 1803. En 1992, la mairie
fut transférée dans l’ancien presbytère. Une 5e classe a été ouverte en
2006 et 120 élèves, sans RPI, ont effectué la rentrée en septembre dernier
sous la direction de Christine Malessard. Mais, si la commune comptait
autrefois un moulin fermé en 1956,
Roger Gras ayant été le dernier meunier, et une fruitière, fermée en 1973 au
temps du dernier fromager Albert
Bonnot, elle abrite diverses entreprises, artisans et commerces aujourd’hui : MVA JURA qui produit de la
menuiserie métallique – EURO
MENUISERIE – Pool piscines – Négociant en bois – Destock Jeans – Boulangerie pâtisserie – Salon de coiffure,
Plombier – Plâtrier peintre – 3 informaticiens – TRANS NEGO BOIS et TCR 39
Le souvenir de Fabulys
Lorsque, en 1988, la marquise
de Vaulchier décide de se
séparer de sa propriété, deux
acquéreurs dolois sont aussitôt intéressés. Assureurs de
profession, Gérard Héchinger et Michel Fawer ont une
idée géniale : faire de ce château historique une demeure
pour automates. Divers aménagements réalisés, le site
abritera progressivement jusqu’à 500 automates de toutes
sortes, et diverses collections,
de la cave au grenier. Baptisé
SARL (transporteurs) – Commerce
ambulant en habillement – Boucherie
– Vival – Garagiste – Taxi… Côté
médical, une infirmière et un podologue sont installés.
La vie associative est active avec les
Amis des écoles, les Anciens Combattants, les Amis du Deschaux, la Gym,
l’ACCA et le Ball-Trap, la FNRG, la
Chanterie, mais aussi la Fruitière, l’association “Venez ave no”, le club
Moto 8 et le club canin du val d’Orain.
Diverses manifestations, parfois d’envergure, sont organisées. Dans ce village, où la maternité pour porcs SCEA
“Fabulys”, ce nouveau musée
jurassien sera bientôt connu
en France et en Europe.
Gérard Héchinger en parle
encore avec amour : “Dans
notre région, il y avait la place
pour cette activité originale.
Malheureusement, il aurait
fallu plus de soutien”. Hélas,
les milliers de visiteurs
annuels n’ont pas suffi, et
c’est justement cette absence
de soutien financier qui, en
1997, entraîna la fin de cette
fabuleuse histoire. Tout fut
vendu. Acquis par Thérèse et
Denis Climonet, le château a
Les bienfaits du lait d’ânesse
La charrette bleue de Catherine et Pierre Puissant est un lieu incontournable. En 2005, ce
couple d’origine belge a créé un gîte dans une
ancienne roulotte. Mais plus originale, cette
asinerie de 32 grandes oreilles, parmi lesquelles celles de 13 ânesses dont le lait frais,
un litre et demi chaque jour, est transformé en
savons, laits de toilette, lotion, crème et autres
produits cosmétiques biologiques. “Nous
devons traire toutes les deux heures pour
obtenir un litre et demi de lait” explique Pierre
qui précise les qualités : “Il contient du rétinol
qui lutte contre le vieillissement de la peau.
Hydratants et apaisants, les produits dérivés
conviennent à toutes les peaux, même les plus
sensibles. Tous sont naturels, sans aucun colorant”. Seuls les savons sont fabriqués à l’atelier boutique, d’où ce parfum agréable lorsqu’on y pénètre. Charlotte, fille de la maison,
apporte un peu d’aide pour répondre aux
besoins. Les autres produits sont fabriqués
dans un laboratoire, avec le lait récolté sur le
site. On peut visiter l’atelier et la boutique
chaque week-end sur rendez-vous. Prenez la
route derrière le château et vous y êtes
quelques centaines de mètres plus loin.
Tél. 03 84 71 55 32.
Site internet : lacharrettebleue.com
"La Porcelaine” fait naître quelque
30 000 porcelets chaque année, l’activité agricole perdure avec trois exploitants : Auguste Belsot, Paul Ramboz et
Hélène Poty. Le remembrement des
terres mis en application en 1970 permet la polyculture, l’élevage et la production de lait. Commune adhérente à
la communauté d’agglomération du
Grand Dole, Le Deschaux ne s’imagine
pas ailleurs. "C’est l’avenir et le sens
de l’histoire” affirme le maire qui souhaite assister bientôt à la mise en
place d’un centre de loisir sans hébergement.
conservé son cachet d’antan
et son portail flanqué de deux
piliers supportant des têtes
de licornes sculptées dans la
pierre est toujours aussi
impressionnant.
Mais la riche histoire du Deschaux et de la famille de Vaulchier n’efface pas celle d’une
autre famille qui nous a
donné notre Marcel Aymé
national. En effet, Faustin
Aymé (1859-1947) qui épousa
Emma Monamy en 1886 à
Villers-Robert, était du village. Chacun sait que le
célèbre écrivain portait ces
deux communes dans son
cœur. Les doyennes d’aujourd’hui, Rose Fraichard et
Lucienne Poty nées au village
en 1910, ont vu évoluer la
commune. Leur cadet Jules
Diètre, né en 1915 conduit
encore sa voiture. Grâce à
Ulysse Déjeux, ancien clerc
de notaire au village, l’histoire
du pays a été éditée en 1910.
Aujourd’hui, Sylvette Bourgeois Moine, artiste peintre,
continue, avec bonheur, à
immortaliser le château sur
sa toile, tandis que Roger
Sepret raconte les anecdotes
d’antan. Finalement, que
Fabulys n’ait pu vivre sur
cette terre deschalienne n’engendre que des regrets !
Mais derrière ce château
séculaire, les ânesses et la
savonnerie attirent de plus en
plus de monde, plus de 1200
visiteurs cet été. Décidément,
Le Deschaux ne manque pas
d’originalité…
Le Deschaux (39120)
Altitude : 224 m (moy.)
Superficie : 856 ha
Population : 856 habitants
(les Deschaliens)
Communauté d’agglomération :
Grand Dole
Conseil municipal
Jacquot Patrik : maire
Gauthier Michel : 1er adjoint
Cornu Nelly : 2e adjointe
Michelet Bernard : 3e adjoint
Berthaud Monique : 4e adjointe
Barsu Patricia
Diètre Christelle
Faivre Jérôme
Fraichard Norbert
Knittel Alain
Lelièvre Sylviane
Ramboz Olivier
Seiler Christel
Venel Michel
Verdelet Joël
Les derniers maires
1929 – 1940 : Charles Laurent
1940 – 1945 : Alfred Boisson
1945 – 1953 : Félix Millet
1953 – 1971 : Ernest Prost Magnien
1971 – 1975 : Michel Jacquot
1975 – 2001 : Albert Dupré
2001 : Patrik Jacquot
Dispositif taille-haies
249 €
239
230 PH
>
>
>
>
329 €
112 €
Dispositif
débroussailleuse
€
Dispositif
tronçonneuse
sur perche
Moteur 2 temps monocylindre refroidi par air
22,5 cm3 - 0,8 kW
Allumage électronique transistorisé
Mélange > Poids : 4 kg
L I T T E R AT U R E
Le salon en programme
■ FRANCHE-COMTE / LE LIVRE
TROIS QUESTIONS À
“Une région dynamique”
Dominique Bondu,
président du centre régional du livre
Quels sont les objectifs
de ce salon du livre ?
Cette 4e édition témoigne de la satisfaction de
tous les invités aussi bien éditeurs qu’écrivains et public. C’est la seule manifestation
de ce genre en Franche-Comté permettant
d’offrir une vitrine à l’ensemble des éditeurs
de la région vis-à-vis du public. Ce salon
reflète la diversité et la richesse des types de
livres proposés. Par ailleurs Salins les Bains
demeure un choix de notre part. Il y a une
volonté locale forte.
Pourquoi cette thématique des utopies ?
Place à la diversité littéraire à l’occasion de la quatrième édition du salon du
livre en région intitulé “Les Passants Considérables” organisé par le centre
régional du livre de Franche-Comté et l’association Salins-les-Bains, pays du
livre qui se déroulera les 25 et 26 octobre à Salins-les-Bains. L’occasion de dresser un état des lieux de l’économie du livre en Franche-Comtré
L
a Franche-Comté était
une terre de prédilection des imprimeurs
éditeurs dès le XVIIe siècle. Le
territoire franc-comtois se
caractérise par son dynamisme avec la mise en œuvre
de multiples initiatives, notamment des projets de micro-éditions dans des domaines
variés. Actuellement constituée de petites structures
vivantes, l’édition en région
est jeune et se situe dans une
dynamique de développement” explique Marion Vallée,
chef de projet au centre régional du livre de FrancheComté, un observatoire et un
soutien de l’activité éditoriale
en région. C’est ainsi que de
nombreuses librairies ont vu
le jour ces derniers mois,
comme Vents de Terre, sous
la direction de Patricia Cavallin, dans le Haut Jura aux
Rousses en juillet, ou la Boîte
de Pandore à Lons-le-Saunier,
dirigée par Annabelle Colin.
Côté éditions, à noter la belle
initiative pour la jeunesse de
Raphaël Baud, Chocolat Jeunesse en Haute-Saône, ou
encore Caracolivres à Orbagna, livres audio” souligne
cette dernière. La tendance
est donc à l’innovation aussi
bien en librairie qu’en édition.
L’organisme installé à Besançon s’implique activement
“
dans la promotion de toute la
chaîne de l’édition.
Une région prolifique
et dynamique
“Le marché du livre n’est pas
facile mais la Franche-Comté
fait preuve d’une incroyable
vitalité avec une quarantaine
d’éditeurs dans le Doubs
(19), dans le Jura (13), en
Haute Saône et sur le territoire de Belfort. Une région
prolifique qui voit la publication de 150 à 200 ouvrages
par an, déclinés en essais,
romans, poésie ou encore
gastronomie”. Le secret de ce
dynamisme ? l’inventivité,
l’originalité, la qualité éditoriale et la rigueur dans la distribution”.
Un foisonnement de
manifestations littéraires
Parmi les opérations et manifestations destinées à sensibiliser le public à la littérature,
figurent les salons (celui de
Salins-les-Bains, mais aussi les
“Mots Doubs” à Besançon)
mais aussi l’opération nationale Lire en fête auxquelles
participent de nombreuses
associations et librairies. L’objectif du salon du livre de
Salins-les-Bains, consiste à
faire connaître toute cette
diversité et à montrer la
pléiade d’initiatives sur toute
la Franche-Comté. C’est un
foisonnement de talents. La
manifestation vise à faire
découvrir au grand public la
richesse et la qualité de la production des éditeurs de création qui travaillent en région.
Une quarantaine de maisons
d’édition venues de FrancheComté, mais aussi de France
et de Suisse ont répondu à
l’appel et seront présentes
pour faire découvrir directement leur travail et leurs nouveautés au public. “Il est vrai
qu’être éditeur ne rapporte
rien” assure Jean-Louis Deléglise, à l’origine des éditions
Pyramide sur Lons, créées en
2001. “Nous éditons 1 à 2
livres par an, et avons dans
notre catalogue une dizaine
d’ouvrages. Mais la priorité
est donnée à la notion de
livre” souligne celui-ci. Et puis
au rang des ambassadeurs de
la Franche-Comté et de son
histoire, de ses savoir-faire
figurent des auteurs de renom
tels qu’André Besson ou
Michel Vernus, chantres du
terroir franc-comtois, qui
exportent la région en France
et à l’étranger.
Chloé Chamouton
Centre régional du Livre
de Franche-Comté
http://crlfranchecomte.free.fr
25000 Besançon
Tél. 03 81 82 04 40
[email protected]
Samedi 25 octobre
14 h 30 “Portraits d’uto-
Nous avons eu une opportunité de dates, à
savoir le bicentenaire du salinois Victor
Considérant, grand utopiste du XIXe siècle.
Le thème des utopies est décliné dans diffé-
rents domaines, architecture, littérature. Au
niveau des animations, il y aura des rencontres avec des écrivains, des lectures.
Comment se porte le marché du livre
en Franche-Comté ?
D’année en année, nous constatons une progression de fréquentation sur le salon. Environ une estimation de quelques milliers de
personnes. Pas de comptage précis mais une
impression visuelle et surtout un chiffre de
ventes en augmentation des éditeurs. Au
niveau national, le marché du livre a tendance à se tasser. Mais la région est plutôt
dynamique du fait de la présence de microstructures. D’ailleurs nous accueillons cette
année de nouveaux éditeurs sur le salon.
Sous le signe des utopies
Au menu littéraire de ce quatrième salon du livre régional figurera une palette d’animations littéraires durant ces deux jours : rencontres-lectures avec les auteurs, performances, projections,
dédicaces, ateliers enfants, expositions, spectacles littéraires… En lien avec le Bicentenaire de
Victor Considérant, né à Salins-les-Bains, cette édition a pour thème “Les utopies“.
Le programme d’animations conçu par le Centre régional du Livre de Franche-Comté sera l’occasion d’aborder les différentes facettes de l’utopie : les grandes figures (Considérant, Proudhon,
Fourier…), l’utopie littéraire, l’utopie en architecture, l’économie sociale et solidaire, etc. La
manifestation est gratuite et ouverte à tous. Le Centre régional du Livre de Franche-Comté organise en outre lundi 27 octobre 2008 à Salins-les-Bains la Journée professionnelle de l’édition en
région destinée à l’ensemble des acteurs privés, publics et institutionnels de l’édition régionale.
Quelques initiatives originales en Franche-Comté
Editions DMODMO
Seront présents plusieurs auteurs des éditions doloises DMODMO en
dédicaces sur le salon à savoir Gisèle Bésana le dimanche matin pour son
ouvrage “Un jardin à la faulx”, Stéphane Haslé pour son recueil philosophique
“la Clairière” et Alain Goy pour ses ouvrages sylvestres “Un chêne d’ombre et de
lumière” (jeunesse). L’actualité littéraire de DMODMO, c’est aussi un livre sur le
lycée Charles Nodier de Dole, fruit de la collaboration de trois auteurs : Alain Chestier, Annie Gay et Jacques Geoffroy. Sortie de cet ouvrage “Il était une fois... Nodier”
le 11 octobre dernier à l’occasion de la journée des retrouvailles au lycée Nodier.
Titom, l’esthétisme du livre
Créée en 2004 par Bruno Salvi, Les éditions Titom localisées à l’Etoile privilégient
le côté esthétique du livre. Avec 4 titres au catalogue et à raison de 2 parutions
par an dont le dernier ouvrage Cœur de bois, Bruno Salvi renoue avec le geste
artisanal du beau livre.
pistes et destinées sociales“
Rencontre autour de Victor
Considérant, né le 12 octobre
1808 à Salins-les-Bains, et des
grandes figures de l’utopie.
15 h 45 Lecture : La comé-
dienne Gaëlle Mairet lit Monsieur Thomas et Les juges
intègres d’Anatole France et
La Vache tachetée d’Octave
Mirbeau (avec les éditions de
livres-audio Grinalbert Polymédia).
16 h 30 : “Pour entreprendre autrement, l’économie sociale et solidaire :
enjeux des mouvements
coopératifs d’hier et d’aujourd’hui”. Rencontre avec
Gérard Coulon, directeur de
l’Économie sociale et solidaire au Conseil Régional de
Franche-Comté et Alain
Melo, archiviste à La Fraternelle de Saint-Claude.
17 h 30 : Lecture : la comédienne Fabienne Prost lit un
extrait de Bobok.
20 h : Projection du film La
Cecilia (1976) de Jean-Louis
Comolli, qui relate la
construction d’une communauté utopique au Brésil à la
fin du XIXe siècle.
Dimanche 26 octobre
15 h 30 : “De la cité idéale
à l’architecture contemporaine” Débat avec les
écrivains Daniel de Roulet et
Michel Guet et avec Marc
Perelman, architecte et
éditeur.
Beaux livres, patrimoine naturel, figurent au catalogue des 42 livres de Néo éditions, maison d’édition installée à Besançon, créée en 1993 et qui a un rythme de
parution de 3 à 4 livres par an. Un ouvrage Montagnes du Jura, de Vincent Bichet
et Michel Campy est paru en septembre 2008. Une conférence des auteurs de
l’ouvrage est prévue dimanche 26 octobre à 14 h 30 sur le Salon des Passants
Considérables à Salins pour un voyage au cœur de la géologie du Jura.
16 h 30 : “Passages littéraires” Rencontre avec les
écrivains : Pierric Bailly pour
Polichinelle (éd. P.O.L., 2008),
Gérard Lambert pour Le Beau
monde (éd. Gunten, 2008) et
Gisèle Tuaillon-Nass pour Les
Passagers de l’aube (éd. Les
Presses du Belvédère, 2008).
La Clef d’argent ou le monde du fantastique et de l’étrange
17 h 30 Lecture spectacle
La Clef d’Argent, éditeur de littérature fantastique (le seul de la région) du nom
d’une nouvelle de Lovercraft, sous l’égide de Philippe Gindre, installé à Dole
depuis 1987 propose au menu de son catalogue 28 titres sous le sceau de
l’étrange, et édite 3 titres par an. En prévision la publication d’un troisième essai
consacré à l’œuvre de Jules Verne, par Lionel Dupuy.
par les comédiens du théâtre
Spirale Alain Aigle et Jérôme
Lamonica, et la comédienne
Fabienne Prost.
Néo éditions, au cœur du patrimoine naturel
E TAT C I V I L
NAISSANCES
Chloé de Bertrand CHAUMIENNE et de
Emmanuelle BRAGARD, Dole
Camille de Bertrand CHAUMIENNE et de
Emmanuelle BRAGARD, Dole
Lucas de Cyril DAMERON et de Carole
AUGEY, Damparis.
Kylian de Nicolas LAGÉ et de Jennifer DA
SILVA, Monteplain
Alexian de Vilay PHONMANCHANH et de
Laura GAUBY, Champdivers.
Titouan de Christophe HUOT et de Virginie
RIBEAUX, Tavaux
Clémence de Didier BERTHOLON et de Carine
CHASSIGNET, Dole.
Zakaria de Mohamed HAMANI et de FatimaEzzahra ERRICHE, Dole
Tarik de Adil EL-BIYANI et de Hasna EL
BASIR, Dole.
Lou de Grégory MONIN et de Sophie
SIMONET, Villette les Dole
Ernest de David PANOUILLOT et de Céline
CHEVRIAU, Asnans-Beauvoisin.
Zoé de Eric CORTET et de Caroline OUDET,
Rainans.
Celena de Alain GONCE et de Graça DE
GOUVEIA, Champvans
Nathan de Jérôme GARCIA et de Aurélie
BERTRAND, Dole
Yanis de Farouk LEULMI et de Nadia
THOMAS, Bans
Enzo de Nicolas CRAMOISY et de Aurélie
HOTELLIER, Petit Noir
Bastien de Mikaël PAQUES et de Séverine
BRETON, Champdivers.
Guillaume de Bertrand KELLER et de Deazo
ZAGO, Saint Aubin
Zélie de Loïc SAROT et de Nadia ANGUENOT,
Eclans Nenon
Lucien de Yannick BERNARD et de Hélène
LAVRY, à Montmirey la Ville.
Thomas de François JACQUOT et de Kizzy
SANSOM, Champvans
Lucas de Gervais VERCAMMEN et de
Marjorie SEGUIN, Damparis.
Flory de Bruno PERNOT et de Isabelle
MICHELIN, Saint Aubin
Clarisse de Stéphane JACQUINOT- LEVÊQUE
et de Amélie GAUTHIER, Dole
Abigaël de Arnaud MAGGIOTTO et de Aline
SULLIOT, Dole
Tom de Sébastien BOULANGER et de Myriam
SAUGIS, Tavaux.
Louka de Damien SEIGNEZ et de Virginie
MORENO-LOPEZ, La Loye.
Gabin de Mathieu GUYOD et de Sandrine
CHAVANON, Tavaux.
Lucas de Sébastien PERNOT et de Yvette
MARTIN, Neublans Abergement
Juliette de David GUIGUE et de Céline
VANTARD, Gatey.
Taïna de Aymeric LALA et de Claire HOFER,
Dole
David de Tamaz ASSANTALKI et de Diana
OZMANOVA, Dole
Mathis de Cyril GUILLIN et de Ophélie
GENERET, la Loye.
Capucine de Mathieu POUPON et de Emilie
PIERRAT, Parcey
Marius de Arthur TROUILLON et de Céline
BOURGE, Tavaux
Victoria de John HOCQUARD et de Eva
ALGAROTTI, Tavaux
Ninon de Christophe VOISIN et de Tatiana
GIRARD, Choisey
Mélina de Jérôme REMY et de Valérie
POIFFAUT, Peseux
Evann de Marc LOGETTE et de Katia ZAUGG,
Balaiseaux
Noa de Dimitry POSENATO et de Charlène
BONNE, Dole
Omer de Baskim BECIRI et de Sanije LIPAJ,
Dole
Arnaud de Alain CETRE et de Gaëlle
CRAMOISY, Choisey
Miley de Jean-Michel LAVALL et de Ingrid
SAUCEY, Dole
DÉCÈS
GILLOT épouse VIRCONDELET Marie,
Chatenois-94 ans
PALLAIT Charles, Damparis -86 ans
CADOT Dzenis, Dole-55 ans
JOURDAN Jacques, Saint Aubin-80 ans
BRUGNOT épouse ERBS Jacqueline,
Villers Robert-84 ans
FERREUX Colette, Dole-74 ans
BESANCON épouse COLOMBE Ginette,
Ounans-91 ans
AUBERT Michel, Dole-51 ans
CHANITE Georges, Dole-71 ans
ROBLET Georges, Dole-58 ans
CHEVANNE Gilbert, Parcey-71 ans
JACQUES épouse GRAS Raymonde,
Dole-75 ans
GROSSIORD épouse BEAUD, Dole-96 ans
BARBIER Henri, Dole-90 ans
DERY Albert, Chaussin-86 ans
TOURNIER Roland, Damparis-78 ans
MAILLARD Lucien, Villers-Farlay-80 ans
LAMM Paul, Tavaux-96 ans
LIEVAUX épouse DUROT Joséphine, Dole92 ans
BOUDON Marc, Dole-86 ans
JEANIN épouse HOT Geneviève, Damparis85 ans
BOUVIER épouse RIOTTE Madeleine, Dole-85 ans
MANA Hubert, Ougney-75 ans
FILLOZ Henri, Dole-75 ans
MONANGE Hervé, Foucherans-49 ans
GUICHARD Franck-Lionel, Dole-37 ans
FAIVRET Jean, Dole-86 ans
ROLLAND Edith, Dole-48 ans
HOFFMAN Charles, Dole-87 ans
GROS épouse Curie Danielle, Dole-71 ans
A L’ H O N N E U R
■ TAVAUX / SPORT-MATCH DE FOOT / 9 NOVEMBRE
Un match de foot au service de la recherche
Le 9 novembre au stade Paul Martin
de Tavaux à 15 h
Match de gala entre le Variétés Club de France composé de
25 personnalités et les anciens joueurs du club de foot de Tavaux
MICHEL PILETTE, JOUEUR DE L’US TAVAUX DAMPARIS
Photos union sportive Tavaux Damparis saison 80-81
Afin d’aider la recherche dans le domaine de la maladie, le Jura Dolois sous la présidence de Gilles Sire, la
mairie de Tavaux, la zone commerciale de Choisey, le club de foot de Saint-Aubin organisent un match de
foot le 9 novembre au stade Paul Martin de Tavaux à 15 h entre le Variétés Club de France qui sera composé de 25 personnalités et les anciens joueurs du club de foot de Tavaux classé en deuxième division dans
les années 70-80. L’occasion de faire le point sur cet évènement avec Stéphane Bourrachot, à l’initiative de
ce projet, père d’un enfant atteint de dysplasie fibreuse des os.
Les parents d’Etienne, atteint du syndrome de Mc Cune-Albright
“Je suis dirigeant du club de
foot de Saint-Aubin depuis
10 ans. Nous avons eu l’idée
d’inviter le Variétés Club de
France fondé en 1971, cette
équipe composée de personnalités aux noms prestigieux
tels que Patrick Bruel, Yannick Noah, Thierry Roland,
Michel Denisot. Cela fait trois
ans que nous essayons de les
faire venir. Mais il nous fallait
une équipe d’Anciens en face.
C’est pour cette raison que
nous avons fait appel aux
anciens joueurs de la
deuxième Division du club de
foot Tavaux. C’est Hervé Boisson qui s’occupe de réunir les
joueurs sur les 3 saisons sportives de la deuxième division”
explique Stéphane Bourrachot, à l’initiative de ce projet.
“L’objectif de ce match
consiste à récolter des fonds
pour aider la recherche. Je
souhaiterais atteindre les
8 000 à 10 000 euros” poursuit
celui-ci. “Nous vendrons aussi
des programmes qui serviront de tombola avec comme
lots des maillots à gagner”.
Une implication humaniste
et médicale au service d’une
association
Mettre le sport au service
d’une cause humaniste et
médicale à travers l’organisation d’une manifestation festive et fédératrice, telle est
l’ambition de Stéphane Bourrachot, dont le fils Etienne
âgé de 11 ans se trouve
atteint d’une maladie génétique. Une maladie découverte assez tard à l’âge de
6 ans. “Quand il a appris à
faire du vélo, il est tombé et a
boité pendant un moment.
C’est lors de radios que nous
avons appris qu’il avait cette
maladie génétique, le syndrome de Mc Cune Albright”.
Une maladie traître car “non
visible”. “Etienne se porte
comme les autres enfants.
Mais cette maladie atteint les
os. Il s’agit de fibres qui poussent dans l’os et le font exploser. Mon fils est atteint de
dysplasie fibreuse au niveau
du fémur et du tibia” explique
Stéphane qui depuis 2003 fait
partie de l’association Assymcal (association des malades
du syndrome de Mc Cune
Albright) basée à Marseille.
Pas de traitements particuliers. “Pour le moment, on
soigne essentiellement la
douleur”, mais “Etienne a des
broches dans le fémur et tous
les 6 mois, il se rend à l’hôpital pendant trois jours pour
des perfusions de calcium”.
Fractures, fatigue, déformations, autant de troubles qui
apparaissent avec cette maladie. “200 malades sont touchés par cette maladie en
France”, d’où l’idée d’organiser une manifestation sportive. “Pour les 10 ans de l’association créée en 1998, nous
souhaiterions trouver un parrain illustre” souligne Stéphane.
trée par Stéphane Moulin,
arbitre de ligue 1.
Etienne Bourachot
Témoignage d’Etienne Bourrachot, 11 ans, atteint du syndrome de Mc Cune Albright.
“Je ne vis pas trop mal cette
maladie au quotidien même si
j’ai des douleurs au fémur et
au tibia. Je ne peux pas faire
de sport, je ne peux ni sauter
ni courir. Je suis dispensé de
gym, mais mes professeurs
adaptent les jeux pour que je
puisse participer. Les autres
enfants de ma classe prennent soin de moi, et je suis
bien intégré”.
Chloé Chamouton
Entrée 5 euros
Programme de 2 euros pour la
tombola. Les programmes seront
en vente mi-octobre.
Le 9 novembre au stade
Paul Martin de Tavaux à 15 h
“Je faisais partie de la première saison. C’était en 1976-1977. Le club
n’arrêtait pas de faire des allers et retours entre la division d’honneur et la
troisième division. Alors cette montée en deuxième division, le niveau semiprofessionnel a été une surprise. C’était assez inattendu. En deux ans, nous
sommes passés de deux niveaux” se souvient Michel Pilette. La raison de
cette ascension ? “Sans doute le fruit d’un esprit local, d’une énergie, d’une
ambiance résultant du fait que les joueurs étaient tous du cru : Dole, Tavaux,
Saint-Aubin. Moi-même, j’habitais à 300 mètres du stade. Des bons scores
qui ont propulsé le club à ce niveau. Le premier match de deuxième division,
Michel Pilette a fait
on l’a joué à Tavaux contre Monaco. Cela reste gravé dans les mémoires”
partie de la première
saison de division 2 raconte Michel qui est tombé dans le foot dès l’âge de 9 ans. Une passion
transmise par son père, grand gardien de but. “Au sein de l’équipe, je jouais ailier gauche. J’ai un
titre de meilleur buteur national de 3e division.” “Je suis très heureux de participer à ce match de
gala et de retrouver les anciens” poursuit Michel, qui a gardé bon pied bon œil, jouant dans le club
de foot des Vétérans, pratiquant marche et vélo. Quant à l’affrontement avec le Variétés Club, il ne
le redoute pour rien au monde. “Les joueurs n’ont qu’à bien se tenir. Ce sont eux qui risquent
d’avoir peur de nous”.
FRANÇOIS DAUBIGNEY, À 19 ANS DANS L’EQUIPE FANION
“J’ai commencé le foot à l’âge de 16 ans. J’avais 19 ans lorsque j’ai joué dans le club de Tavaux.
J’ai participé à la montée du club” se souvient avec émotion François Daubigney, tavellois de
naissance. “Je jouais en réserve. Lors du 1er match de la saison 75-76, le capitaine se blesse. C’est
ainsi que j’ai enchaîné les matchs avec beaucoup de victoires”. L’instituteur se souvient de ces
trois années de D2 comme une épopée, une aventure humaine et sportive. “Il y avait beaucoup de
solidarité et de camaraderie sur le terrain, avec de bons joueurs. Peu importe le temps,
l’entraînement restait une priorité. Tavaux a vécu un moment
historique. On était vraiment assidu. Un de mes meilleurs
souvenirs reste l’entrée sur le stade vélodrome lorsque nous
avons joué contre Marseille ou encore le départ pour Ajaccio.”
Fier de ce glorieux passé sportif, François conserve comme un
trésor les maillots et la tenue de l’époque. “C’est un trophée, je
ne m’en séparerai jamais”. A 52 ans, François Daubigney
compte bien effectuer un beau match contre le Variétés Club.
“Avec les anciens joueurs surtout ceux de Tavaux, nous
prenons toujours plaisir à nous retrouver. J’ai même entraîné
Hervé Boisson lorsqu’il était gamin. Aujourd’hui je cours un peu
A 19 ans, François Daubigney
était le plus jeune joueur du
pour ce match, histoire de me maintenir en forme” conclut
club tavellois.
François Daubigney en souriant.
CHARLES BRETON ET ANDRÉ MACCHIONI,
VICE-PRÉSIDENT ET PRÉSIDENT DU CLUB DE TAVAUX
“Une période glorieuse”
rappelle le dernier match à Amnéville où nous avons concrétisé cela. C’était un beau challenge et la découverte d’un
autre monde, car les joueurs se mesuraient à des équipes professionnelles du style Monaco, Cannes, Toulouse. C’est un
moment qui reste gravé dans les annales avec de belles rencontres sportives et la présence de stars du football. Pour le
club, c’était une belle performance et une belle renommée.
Une manifestation sportive
d’envergure
Les organisateurs du match entre le Variétés Club, Gilles Sire,
président du Jura Dolois, Hervé Boisson, en charge de tous les
anciens joueurs, et les Anciens du club de foot de deuxième
division de Tavaux se mobilisent pour la récolte de fonds.
“Le sport est fédérateur.
Comme le dit le slogan de
l’association : en parler, c’est
déjà nous aider. Il est important de faire connaître cette
maladie pour que la
recherche avance.” Et puis
avec le Variétés Club, nous
espérons attirer du monde.
“Nous tablons déjà sur 1 000
personnes”. Pas de noms précis à révéler pour le moment.
Ce sera la surprise. Encore
une raison supplémentaire
pour se rendre au match…
Une rencontre qui sera arbi-
Comment expliquez-vous ce succès ?
André Macchioni, Charles Breton
et son épouse Yvette, la cantinière du club
Les joueurs étaient tous du coin, la plupart travaillaient chez
Solvay. Nous étions tous solidaires. Les épouses préparaient
les casse-croûte. C’est la conjonction de cette solidarité et de
joueurs exceptionnels et travailleurs qui a contribué à la
réussite du club avec des familles entières comme Tapella ou
Bideau. On a eu de bons entraîneurs également.
Quels souvenirs gardez-vous de ces années ?
Qu’avez-vous ressenti lors du passage du club
à la Seconde Division ?
A l’époque, c’est-à-dire en 1976, l’objectif consistait à rester
en championnat de France amateur. Ce passage au niveau
de seconde division a été extraordinaire surtout sur trois saisons en 1976-1977 puis en 1979-1980 et 1980-1981. Je me
On voulait mettre le paquet. On a refait le stade, les gradins,
les lumières. Tout le monde a participé à cette aventure de la
D2 tavelloise. C’étaient de belles années. C’était la bagarre des
Petit Poucet contre des professionnels. Cela reste une période
glorieuse. On revoit toujours les anciens joueurs avec plaisir.
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■ CANOË KAYAK
Médaille de bronze pour les “Fougère”
Mathieu et Thomas Fougère ont décroché le bronze aux championnats
du monde Universitaire à Bratislava. Les deux Dolois licenciés désormais à
l’AS Métro, mais toujours membre du CK Dole sont montés sur la 3e marche
du podium. Cette médaille est arrivée lors de la deuxième manche après un
deuxième parcours exceptionnel.
Le haut du tableau !
Ça y est, Jura Dolois Basket a digéré sa descente aux
enfers et a débuté tambour battant sa saison en Prénationale. Avec deux victoires au compteur et quarante points de plus que la seconde formation, tout va
bien pour la bande à Jean-Louis Cuisant.
Après deux rencontres
quels sont les objectifs de
la saison de JDF ?
SPORTS
■ JURA DOLOIS FOOTBALL
Objectif CFA2 d’ici deux ans !
Depuis quelques années, l’équipe de Jura Dolois Football ex DTRC fait le yoyo,
tantôt elle évolue en Division d’Honneur, tantôt elle joue en CFA2. Jusqu’à
quand cette situation va-t-elle durer ?
C’est bien sûr la montée
directe en N3, mais c’est également la coupe de France
que l’on va jouer dès le 15
novembre à Gray. On rencontrera cette équipe avant
de les jouer en championnat.
Mais il ne devrait pas y
avoir de problème, je reste
prudent quand même.
Jean-Louis Cuisant après
les deux premières
journées victorieuses
quelle est votre analyse
sur votre équipe ?
Nous avons démarré la saison sur les chapeaux de
roues. Ce n’était pas évident
de gagner à Besançon qui
n’a perdu que d’un seul
point face à Belfort l’équipe
qui comme nous redescend
de N3. Maintenant je suis
prudent, je peux dire quand
même que l’équipe tourne
bien et nous pouvons faire
jouer les jeunes.
Vous avez recruté deux
joueurs de Poligny et de
Da Dolle Dijon comment
se comporte-t-il ?
Brice Monnier (Poligny) et
Quentin Renard (Da Dolle)
se sont très bien intégrés au
groupe de JDB. Les joueurs
rigolent à l’issue des matchs
et des entraînements cela faisait longtemps que l’on
n’avait pas vu cela. C’est la
preuve que tout va bien dans
le groupe senior.
L’équipe féminine a eu du
mal à se mettre en place et
puis elle gagne ?
Effectivement c’est la bonne
surprise de ce début de saison ; l’équipe a remporté son
premier match à Jura
Salins. Ce que je demande à
cette équipe c’est qu’elle se
maintienne en Prénationale
pour pouvoir dans deux ans
avec le renfort des cadettes
jouer la montée en Nationale 3.
Et les équipes de jeunes
comment se comportentelles en ce début de
championnat ?
Toutes les équipes sont bien
parties car elles ont toutes
gagné ce week-end.
G
illes Sire son président
tente de nous expliquer ce qui se passe
dans son club. “A l’issue de la
saison dernière nous avons
gardé presque tout notre
effectif. Deux départs, Petit
Pierre et Belghorzi, mais
Suivez vos équipes !
Football
Division Honneur
6/09 Morteau/Montlebon-Jura Dolois 2-1
13/09 Jura Dolois-Arbois 0-3
24/09 Ornans-Jura Dolois 3-1
28/09 Jura Dolois-Pontarlier (B) 1-0
Classement au 28/09/08
1. Pont de Roide/Vermondans 2. Morteau/Montlebon - 3. Lons 4. Ornans - 5. 4 Rivières - 6. Belfort 7. Jura Sud - 8. Arbois - 9. Jura Dolois 10. Clémenceau - 11. Roche/Novillars 12. Bresse Jura -, 13. Audincourt 14. Pontarlier
Division Honneur Régional
14/09 Noidans-Jura Dolois (B) 4-0,
Morbier Choisey 1-0
28/09 Jura Dolois (B)-Champagnole 1-3,
Choisey-Noidans 2-3
Brice Monnier
nous avons effectué un petit
recrutement en faisant venir
Carmantrand le meilleur
buteur jurassien. Ce qui était
intéressant c’est que nous
avons gardé nos cadres, Catelin, Besancenot, Robert… car
nous avons proposé un projet
à nos joueurs.” Mais patatras,
après une avant-saison exceptionnelle, entraînement digne
de CFA 2 avec Hervé Saclier
et des matchs amicaux
presque parfaits, tout laissait
à penser que l’équipe du
Nord Jura jouerait les premiers rôles du championnat
Honneur. “Après une première victoire à Bresse Jura
certains joueurs se voyaient
déjà en CFA2. Mais le championnat Honneur n’est pas ce
que l’on pense, tous les
1. Morbier - 2. Champagnole - 3. PS
Besançon - 4. Noidans - 5. BRC (C) - 6.
Belfort - 7. Beaume les Dames - 8.
Choisey - 9. Saint Vit - 10. Plateau - 11.
Fesches le Chatel - 12. Jura Dolois (B)
Promotion Honneur
13/09 Jura Nord-Chatillon 5-2
28/09 Rioz-Jura Nord 0-0
1. Dannemarie - 2. Vesoul - 3. Jura Nord 4. Saint Loup - 5. Planoise - 6. Arc les
Gray - 7. Lons - 8. Jura Lacs - 9. Rioz 10. Chatillon/Devecey - 11. Vallée du
Breuchin - 12. Orchamp/Vennes
Promotion de Ligue
13/09 Velotte-Rochefort/Amange 5-2
28/09 Rochefort/Amange-Levier 1-0
1. Poligny -2.Montmorot - 3. Arbois - 4.
Jura Lacs (B) - 5.Maufaucon - 6. PTT
Besançon - 7. Levie -, 8. Velotte - 9.
Rochefort/Amange - 10. Coteau de Seille
- 11. Aiglepierre - 12. Frasne
dimanches c’est un match de
coupe que nous devons disputer. Alors on a commencé
par perdre chez nous devant
Pont de Roide/Vermondans
et tout s’est enchaîné par la
défaite également en coupe
de France à Lure qui évoluait
deux divisions en dessous. Il
a fallu attendre le match face
à Pontarlier pour voir Jura
Dolois se refaire une petite
santé.” Jura Dolois a donc
misé sur deux saisons avant
de revenir au plus haut
niveau. “Le projet présenté
aux joueurs était d’une part
de leur laisser tous les avantages qu’ils avaient lorsqu’ils
évoluaient en CFA2, de doter
le club d’un préparateur physique, ce que nous sommes
en train de faire avec Hassan
2e Division de District
Poule B
14/09 Choisey (B)-Chapelle Voland 6-0,
Archelange-Saint Aubin 2-6, Trois MontsSalins 5-0, Petit Noir-Mouchard 1-2,
Molay-Damparis 1-2, Bresse Jura-Jura
Nord (B) 2-1
20/09 Damparis-Petit Noir 4-4
21/09 Salins Choisey (B) 2-4, Jura Nord
(B)-Trois Monts 1-2, Chapelle VolandArchelange 3-0
05/10 Choisey (B)-Jura Nord (B) 4-2, Petit
Noir-Saint Aubin 0-6, Trois MontsMouchard 3-1, Molay-Archelange reporté,
Bresse Jura - Damparis 4-2
Ait Tighjdin puis de créer un
club affaire pour aider le club
de revenir en CFA2 d’ici deux
saisons.” Jura Dolois a maintenant tout en main pour
revenir au plus vite parmi
l’élite, il ne reste plus qu’aux
joueurs de continuer sur la
bonne dynamique retrouvée
face à Pontarlier (B) au stade
Paul Martin pour abandonner
les dernières places du championnat Honneur.
Les prochains maths de
Jura Dolois à Tavaux
jusqu’au 7 décembre 2008
26 octobre Jura Dolois-Jura
Sud (B) à 15 h, 16 novembre
Jura Dolois-Lons à 14 h 30,
30 novembre Jura DoloisRoche, à 14 h 30 7 décembre
Jura Dolois-Audinourt à 14 h 30
Le groupe de Jura Dolois
Ornans, Roche/Novillars, Pont
de Roide, Morteau/Montbenoit, Lons, Pontarlier, Arbois,
Audincourt, Clémenceau,
Jura Sud, Belfort, Bresse
Jura (B) 4 Rivières
formation des anciens…
Jura Nord (C)-Mont Sous Vaudrey (B) 00, Aiglepierre (B)-Rahon 3-1, MontbarreyLuso Doloise 1-3, Arbois (C)Rochefort/Amange (B) 0-3, AbergementGrimont (B) 1-3,
1. Luso Doloise - 2 Abergement.- 3.
Aiglepierre (B) - 4. Grimont (B) - 5. PS
Dole Crissey (B) - 6. Rahon -.7.
Rochefort/Amange - 8Moissey - 9.
Montbarrey - 10. Mont sous Vaudrey (B) 11. Jura Nord (C) - 12. Arbois (C)
Rugby
Fédérale 3 poule Nord Est
1.Choisey (B - 2. Trois Monts - 3. Saint
Aubin - 4. Bresse Jura (B) - 5. Damparis 6. Salins - 7. Chapelle Voland - 8. Jura
Nord (B) - 9. Mouchard - 10. Molay - 11.
Petit Noir - 12. Archelange
21/09 Anthony-Dole 20-17,
Tavaux-Couches 12-11
28/09 Dole-Val d’Europe 20-21,
Tavaux-St Appolinaire 12-6
05/10 St Appolinaire-Dole 8-20,
Chatenoy-Tavaux 23-19
1ère Division de District
3 Division de District
14/09 Grimont-PS Dole Crissey 6-2,
Bois d’Amont-Foucherans 0-3,
Morbier (B)-MonT sous Vaudrey 2-3,
Sirod-Chaussin 1-2, 05/10 FoucheransMorbier (B) 5-3
poule C
14/09 PS Dole Crissey-Jura Nord (C) 4-2,
Arbois (C) Rahon 3-3, Rochefort/Amang
(B) e-Luso Doloise 1-1, Abergement/Mont
sous Vaudrey 5-4, Montbarrey-Moissey 2-2
21/09 Grimont (B)-PS Dole Crissey (B) 30, Jura Nord-Abergement 1-2, RahonMontbarrey 1-1, Luos Doloise-Arbois (C)
6-0, Mont sous Vaudrey (B)Rochefort/Amange (B) 0-0, MoisseyAiglepierre 1-1
05/10 PS Dole Crissey (B)-Moissey 2-1,
1.Val d’Europe - 2. Anthony - 3. Chevreuse
- 4.Tavaux - 5. Auxerre - 6. Melun - 7.
Chatenoy - 8.Couches - 9. Dole - 10
Chagny - 11. St Appolinaire - 12. Migennes
e
1. Grimont - 2. Foucherans - 3.Sud
Revermont - 4. Mont sous Vaudrey - 5.
Champagnole (B) - 6. Saint Claude - 7
Chaussin - 8. Sirod - 9. PS Dole Crissey 10. Morbier (B) - 11. Bois D’Amont - 12
La Joux
224 pages
15 500 élèves
700 professeurs
200 photos de classe
La jeune nageuse du CNDR
Maéva Guillamin est revenue
du Portugal avec une médaille
d’or dans les bagages. 7e au
scratch après un petit
problème avec une nageuse
israélienne, la Doloise est
montée sur la première
marche du podium portugais
avec l’équipe de France qui a
placé trois nageuses dans les
sept premières de la course
des 5 km.
1. Villefranche - 2. Schiltigheim - 3.
Dieulouard - 4.Wittelsheim - 5. Val de Gray 6. Longvic - 7. Molsheim - 8. Salamandre 9. Palente - 10. Dole - 11. Troyes - 12.
Marmoutier - 13. Marsannay - 14. Mulhouse
Nationale 3 F
Poule 5
13/09 Chaussin-Annecy 35-22
20/09 St Vit-Chaussin 28-28
27/09 Chaussin-Vaux en Velin 30-32
1. Voiron - 2. Vaux en Velin - 3. St Fons 4. Macon - 5. Handball Perignatois - 6.
Chaussin - 7.Maiche - 8. Tassin - 9.
Meyland - 10. St Vit - 11. Pontarlier
Basket
Prénationale Masculine
27/09 Besançon RC-Jura Dolois 67-92
04/10 Jura Dolois-Lons (B) 99-50
1. Jura Dolois - 2. Vesoul - 3. Belfort 4. Val de Gray - 5. Pontarlier - 6. Saint
Claude - 7. Lons (B) - 8. Poligny (B) - 9.
Besançon RC (B) - 10. Thise/Devecey
Handball
Prénationale Féminine
Nationale 3 M
05/10 Jura Salins-Jura Dolois 49-55
Poule 6
13/09 Villefranche-Dole 31-21
20/09 Dole-Longvic 25-22
27/09 Molsheim-Dole 29-27
29
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La belle histoire d’un lieu, d’un écrivain et d’un lycée
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1. Valentigney – 2. St Vit - 3. Besançon 4. Jura Dolois - 5. Jura Salins - 6. Lons 7. St Claude - 8. Val d’Oye
■ AVIRON
LE CHIFFRE
Maxime Goisset 4 à Athènes
203 nombre
Après des Jeux Olympiques ratés, dus à un accident trois
semaines avant les jeux, Maxime Goisset a participé avec
son coéquipier de l’équipe de France Frédéric Dufour aux
championnats d’Europe sur le bassin des JO d’Athènes.
Le deux de couple français a terminé à la 4e place.
d’adhérents au
CNDR lors de la saison
2007-2008
e
■ TENNIS DE TABLE
La MJC Dole attaque sa
deuxième saison en Prénationale
La MJC Dole fêtait ses quarante d’existence cette année. Le tennis de table est l’une
des section qui est la plus fidèle puisque les pongistes fêteront également ses 40 ans
d’existence l’an prochain.
D
epuis quelques années
c’était Francis Beaux
qui dirigeait cette section. Depuis cette année c’est
Michel Picard qui a pris les
rênes. Fort de 84 licenciés
dont 33 en licence promotionnelle suite à un partenariat
avec l’école de Champdivers et
14 en licence promotionnelle à
l’école de tennis de table du
club et loisirs, la section de la
MJC a une équipe qui évolue
en Prénationale depuis la saison 2007-2008. “Cette saison, à
ce jour, le club totalise 53 licenciés (39 licences compétition et
14 licences promotionnelles à
l’école de tennis de table du club
et loisirs)” souligne Michel
Picard son président. Pour
s’occuper de la cinquantaine
de licenciés, Michel Picard a
trois entraîneurs régionaux,
Marc Dazin, Jacques Gerriet
et l’ex président Francis Beaux
à sa disposition. Pour les
jeunes c’est Daniel Bonnet et
Philippe Maliet qui s’en occupent. L’école de Tennis de
Table est en forte progression
car ce sont une trentaine de
jeunes de benjamins à juniors
qui se perfectionnent à l’entraînement.
6 équipes engagées
en championnat
Cette année Michel Picard a
engagé trois équipes dans le
championnat régional (1 prénationale, une en R2 et une
en R3), puis trois autres
équipes évoluent dans le
championnat départemental,
D1, D2 et D3. Le 19 octobre
prochain, 18 joueurs participeront au critérium fédéral,
Maxime Johnson et Augustin
Maupoil en N2 de zone,
Christophe Remy, François
Rochon et Nicolas Renard en
Régional et 15 jeunes en
Départemental
“Cette saison, pour la 1re
phase, l’objectif est le maintien
de toutes les équipes dans leur
division, si possible dans les
4 premiers. Les équipes de D2
et D3 étant formées de jeunes
joueurs ayant peu voire pas
d’expérience, aucun objectif
n’est donné. Pour l’animation,
un groupe de quelques jeunes
organiseront des soirées ou
journées récréatives au club.”
Le bureau
Président : Michel Picard
Secrétaire : Francis Baux
Trésorier : Jacques Gerriet
Les heures d’entraînement : lundi
de 18 h à 22 h, mardi
de 17 h 30 à 20 h (école de tennis
de table), mercredi de 18 h à
22 h, vendredi de 18 h à 22 h
■ BILLARD
UNE NOUVELLE TENUE POUR
LE BILLARD CLUB DE DOLE
Le Billard club de Dole a renoué avec ses
activités. Lors de son assemblée générale,
Denis Bongain, le président a précisé que deux
jeunes joueurs avaient rejoint l’équipe de la
Visitation. Ils débuteront la compétition dès le
18 octobre prochain en régionale 4. Pour cette
nouvelle saison le billard Club de Dole va
renouveler sa tenue.
Journée Portes ouvertes
Samedi 18 octobre 9 h/12 h
L’ÉQUIPE DU MOIS
L’AS Choisey qui s’est qualifiée pour le 5e tour de la coupe de
France dimanche 5 octobre à Rioz (Haute Saône). Elle
rencontrera pour le prochain tour Ornans en terre doubienne le
18 ou 18 octobre prochain.
Spécial post BAC - Rentrée 2008
Il n’est pas trop tard pour vous inscrire
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CHAUFFAGE / SANITAIRE
■ COURSE À PIEDS
CORRIDA DE CHAUSSIN
C’est le samedi 18 octobre 2008 que se déroulera la traditionnelle
corrida de Chaussin. Cette épreuve qui compte deux distances
un 5 km en début d’après midi et une course de 10 km à travers
les rues de la cité Chaussinoise verra de nombreux coureurs
régionaux participer à cette manifestation.
■ RUGBY
1 DE CHUTE POUR
L’US TAVAUX DAMPARIS
Les rugbymens de TavauxDamparis de Didier Dejean et
Jacky Rol sont rentrés
bredouille de leur déplacement
à Chatenoy le Royal. Après deux
succès consécutifs à domicile le
promu tavellois est rentré dans
le rang. L’équipe tavelloise
attendra de pied ferme l’équipe
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■ PAGES AUTO / PORTRAITS D’AUTOMOBILES
Laguna coupé, plus racé
Les stars du salon !
A l’occasion du salon du Mondial 2008 de l’automobile qui se déroule à Paris jusqu’au 19 octobre pour une
immersion au cœur des technologies, petit tour d’horizon des nouvelles voitures de Fiat, Citroën, Ford, Renault,
Volkswagen, Opel, qui sont présentes sur ce salon. Des stars automobiles toujours plus performantes.
Lancia Delta de Fiat,
le mythe revisité
Sortie en juillet 2008, la Lancia symbolise avant tout la
renaissance d’un mythe,
confie l’équipe commerciale
du garage Colin à Dole, distributeur Fiat Lancia. “La première delta de l’histoire de
Lancia date de 1911. Présentée à Francfort en 1979, Delta
est élue Voiture de l’année
1980. Elle était connue pour
ses bons résultats lors des
courses. C’était une sportive”.
La sportive a laissé la place à
une berline plutôt haut de
gamme aux courbes esthétiques parfaites et au confort
indéniable. “Son style très
particulier tient à ses coupes
de pare-chocs novateurs ainsi
qu’à ses feux constitués de
diodes LED, ce qui lui fait des
petits yeux sympathiques”.
“L’un des grands atouts de la
Delta Lancia réside dans cette
qualité et dans son habitabilité exceptionnelle avec une
banquette arrière modulable
permettant un gain de place”.
Offrir un tel espace avec les
dimensions d’une berline
compacte, c’est affirmer sa
différence. Une voiture qui
Est
s’adresse plutôt à une clientèle aisée, amatrice de belles
lignes, une clientèle familiale.
Innovations technologiques
Si la belle mise sur le confort,
elle n’en oublie pas pour
autant l’originalité avec son
option bi-couleur, découvrant
un toit noir sur une carrosserie d’une autre couleur et l’innovation à travers les nouvelles technologies, telles que
l’estimation des distances
pour se garer, le système de
correction de franchissement
de ligne. Sans oublier le
bonus écologique.
Voir, toucher, ressentir, telle
est la philosophie de la belle
Italienne qui en fera succomber plus d’un. La séduction
italienne, faite d’esthétique,
de design et de confort.
Les nouvelles motorisations
sont disponibles. Tarifs : de
21 500 à 33 500 euros
Golf VI, jeunesse et
dynamisme pour l’icône
de Volkswagen
Un design plus dynamique,
une qualité se traduisant au
niveau des équipements et
des matériaux utilisés, la
petite dernière de Golf, la
Automobiles
Golf VI combine tous les
atouts de ses aînées, avec
davantage de sécurité et 6
étoiles au test NCAP. Subtile
évolution du modèle actuel,
elle a néanmoins été saupoudrée d’un soupçon de coupé
Scirocco (proue et pavillon)
et même d’un zeste de Touareg (feux arrière).
L’apparition en 1974 de la première Golf marquait la naissance d’un mythe. Un mythe
qui 35 ans après et 26 millions
d’exemplaires plus tard perdure avec cette sixième génération. “Cette nouvelle golf
s’adresse à une clientèle plus
jeune et plus féminine” souligne un des commerciaux du
garage Volkswagen à Dole.
La golf s’offre de nouvelles
valeurs : plus sûre, plus
sobre, plus confortable avec
une structure de gamme
déclinée en quatre possibilités en fonction des équipements : trendline, confortline,
Carat et Carat édition. On ne
change pas un mythe, on le
revisite. Volkswagen l’a bien
compris.
Citroën C3 Picasso, et
le cubisme se fait voiture…
Pare-brise panoramique favo-
risant la visibilité, intérieur
spacieux avec de nombreuses
possibilités de rangements,
le monospace compact de
Citroën, avec son style
cubiste a été pensé pour simplifier la vie. Un nouveau
monospace audacieux dont
l’atout réside dans sa petite
taille de 4,08 mètres qui le
rend passe partout et à l’aise
en ville. Commercialisé à partir du mois de février 2009, il
sera le premier véhicule
Citroën à inaugurer la nouvelle génération de la technologie Stop et Start à partir de
2010. Surnommé “Magic
Box”, ce monospace se dote
d’un physique innovant
mariant angles droits et rondeurs. Citroën avec sa touche
cubiste n’en oublie pas le côté
pratique et accueillant.
Laguna Coupé de
Renault, l’essence du
plaisir automobile
Laguna Coupé Concept, l’élégance et le plaisir de pilotage
en toute sérénité, ainsi se présente la nouvelle Renault.
Fine et élégante, la Laguna
Coupé fait partie du haut de
gamme des voitures à la française. Elle symbolise la vision
du coupé grand tourisme et
sportif haut de gamme selon
Renault. Destiné à un public
sensible à la performance et
au plaisir de pilotage dans
un environnement raffiné,
Laguna Coupé Concept marie
avec succès technologie et
élégance. Il repose sur le tout
nouveau châssis 4Control à
quatre roues directrices et
reçoit une motorisation V6
dCi inédite.
Nouvelle Ford Fiesta,
Lancia Delta. Une top model italienne,
le pouvoir de la différence
l’esprit de la modernité
Elancée et ultra sophistiquée,
la nouvelle Ford fiesta dégage
cette impression de fraîcheur,
de modernité et de dynamisme. En résumé, l’esprit
d’aujourd’hui. Absolument
tout dans la Nouvelle Fiesta
est innovant - de son aspect
(matériaux et technologie)
jusqu’à son développement et
processus de fabrication qui
lui ont fait prendre vie. Côté
innovation, la fiesta met le
paquet avec une technologie
qui vous permet de brancher
votre iPod ou lecteur mp3, ou
encore connecter en Bluetooth® votre téléphone à
votre véhicule. Tout cela bien
sûr, en gardant vos mains sur
le volant. Avec sa ligne plus
sexy, la nouvelle ford Fiesta
espère bien attirer les
“djeun’s”. Une voiture dans le
vent de la modernité en
somme.
Une ligne plus dynamique, une pointe jeune et féminine
pour la nouvelle génération de Golf
Une nouvelle Fiesta, tout en couleurs !
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Sur les routes du Jura
Note d’information de la sécurité routière dans le Jura - n°3 - Octobre 2008
Jeune et responsable
14
Semaine de la sécurité routière du 13 au 20 octobre 2008
Du 13 au 20 octobre 2008, la Sécurité routière coordonne la 9e édition de la Semaine
de la sécurité routière. Ce rendez-vous, créé
en 2000, permet chaque année de sensibiliser les citoyens au risque routier au plus
près de leur quotidien. Ainsi, sur l’ensemble
du territoire, les acteurs de la sécurité routière organisent des centaines d’actions de
sensibilisation, pour la majorité d’entre
elles autour du thème central retenu pour
cette édition : “Jeune et responsable”.
“
Les nombreux progrès réalisés ces dernières années
dans le domaine de la sécurité routière ne doivent pas
masquer une réalité dramatique : les jeunes font encore
partie des catégories d’usagers les plus exposées au
risque routier. Ainsi, en 2007,
près d’un tiers des tués
(29,11 %, soit 1 345 personnes) avait moins de
25 ans*. Les comportements,
comme les risques encourus,
varient cependant en fonction
de l’âge. Ainsi, les enfants de
moins de 14 ans représentent
18 % de la population et 3,5 %
des tués (164 victimes en
2007)*. Avec une progression
de + 25,2 % en 2007 par rapport à 2006, c’est la catégorie
d’usagers qui paye le plus
lourd tribut à la route. Ils sont
directement concernés par le
risque piéton (1 accident sur
6) dont près de la moitié des
accidents (44 %) se produisent sur le trajet domicileécole. Les 15-17 ans représentent 4 % de la population et
4,5 % des personnes tuées
(200 décès en 2007)*. Cette
tranche d’âge, qui correspond à la phase d’apprentissage de l’autonomie, est
directement concernée par
les risques liés à l’usage du
cyclomoteur (1 accident sur
2). Enfin, les 18-24 ans,
période qui correspond à l’apprentissage de la conduite, à
la recherche de nouvelles
expériences et à la multiplication des soirées entre amis,
représentent 9 % de la population mais 21 % des personnes
tuées sur la route (981 décès
en 2007)*.
Lutter contre
la persistance des
comportements à
risque sur la route
Les jeunes nés depuis 1980
constituent pourtant la première génération véritablement sensibilisée aux dangers de la route. Nourris de
messages de prévention, ils
connaissent les risques et
l’absolue nécessité de respecter les règles sur la route. Cet
effet générationnel n’est
cependant pas suffisamment
important pour empêcher les
comportements à risque sur
la route (alcool, vitesse, cannabis, fatigue, non-port du
casque…) qui procurent un
sentiment de toute puissance
à certains d’entre eux. Plusieurs études récentes** mettent par ailleurs en évidence
que ces conduites à risque
sont très majoritairement le
fait des garçons : le sur-risque
masculin est ainsi une
constante chez les enfants et
les jeunes de 0 à 24 ans. Qu’il
s’agisse d’éducation ou de formation, par les parents, les
enseignants, les formateurs
ou les associations (permis
piéton, ASSR, BSR, apprentissage anticipé de la conduite,
mesures de lutte contre l’alcool au volant, Sam…), les
mesures mises en œuvre
pour lutter contre la sur-accidentalité des jeunes sont
nombreuses. L’objectif de
cette 9e édition de la Semaine
de la sécurité routière est de
rappeler aux jeunes ces
mesures et de les sensibiliser
en appelant chacun à adopter
un comportement responsable, parce que la prise de
risque est intolérable, pour
lui-même, comme pour ses
amis et ses proches.
102
Une semaine relayée
médiatiquement
auprès des jeunes
Du 11 au 19 octobre, une campagne radio sera
diffusée sur les principales radios jeunes (Fun radio,
Skyrock, NRJ et Virgin radio). Quatre spots de 30 s
utilisent le registre du récit d’une blague pour faire
prendre conscience aux jeunes des conséquences
dramatiques d’un comportement à risque sur la route.
Par ailleurs, des programmes courts seront diffusés
pendant toute la durée de la Semaine sur France 2 et
France 4. Ludiques et éducatifs, ces petits films sont
conclus par Valérie Maurice qui apporte son concours
pour donner, avec empathie, l’information et le conseil
qui conviennent à la situation mise en scène.
* “La sécurité routière en France - Bilan de l’année 2007”
** 4e colloque interrégional sécurité routière PoitouCharente Limousin - “Accidentalité des jeunes :
un sur-risque masculin ?” - Mai 2008.
Rappel des mesures en vigueur au 1er octobre 2008 pour renforcer la sécurité des usagers de la route
C’est jaune, c’est moche, ça ne vas avec rien,
mais ça peut vous sauver la vie !
x
Dans le prolongement de la campagne de sensibilisation lancée en juin dernier
qui a marqué les esprits, Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, Dominique BUSSEREAU, secrétaire d’État chargé des Transports, et
Michèle MERLI, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, rappellent aux
usagers de la route l’obligation de se munir d’un gilet de sécurité et d’un
triangle de pré-signalisation avant le 1er octobre 2008.
Pour améliorer la sécurité des
usagers vulnérables, deux
mesures ont été décidées lors
du Comité interministériel de
la sécurité routière (CISR) du
13 février 2008.
Les cyclistes (conducteur
et passager), doivent revêtir
un gilet de sécurité pour circuler hors agglomération de
nuit, ou de jour lorsque la visibilité est insuffisante, à compter du 1er octobre 2008.
Les conducteurs de
véhicules carrossés doivent s’équiper d’un gilet de
sécurité et d’un triangle de
pré-signalisation avant le
Trop jeunes
pour mourir
1er octobre 2008. Afin d’inciter
les Français à s’équiper sans
attendre, une grande campagne de communication a
été lancée dès juin 2008, associant de façon humoristique
l’image prestigieuse de Karl
Lagerfeld à l’image utilitaire
du gilet et du triangle. “Je rappelle la nécessité pour chaque
automobiliste, et pour chaque
cycliste circulant hors agglomération par mauvaises conditions de visibilité ou de nuit, de
s’équiper avant le 1er octobre
2008. Cette démarche poursuit
un objectif primordial : épargner des vies sur les routes”,
souligne Jean-Louis BORLOO. Dès le 1er octobre, le
non-respect de ces mesures
sera passible : pour les
cyclistes, d’une contravention
de deuxième classe d’un montant de 35 euros (22 euros
pour l’amende minorée) ; pour
les automobilistes, d’une
contravention de quatrième
classe (amende forfaitaire de
135 euros, amende minorée
de 90 euros). Le gilet et le triangle doivent être conformes
à la réglementation en vigueur
marquage Communauté européenne “CE” pour le gilet et
“E 27 R” pour le triangle.
”
LE GILET DE SÉCURITÉ ET LE TRIANGLE
DE PRÉSIGNALISATION : MODE D’EMPLOI
Le gilet de sécurité doit être porté par le conducteur d’un véhicule carrossé avant d’en
sortir, de nuit comme de jour, quelles que soient les conditions de visibilité, à la suite d’un
arrêt d’urgence. Le gilet doit être facilement accessible (dans la boîte à gants, sous le
siège, etc.).
Les cyclistes doivent toujours avoir leur gilet de sécurité à portée de main afin de s’en
revêtir dès que les circonstances l’exigent (de nuit ou par faible visibilité, hors
agglomération).
Le triangle de pré-signalisation doit se trouver à bord du véhicule. Après avoir revêtu
un gilet de sécurité, le conducteur doit placer le triangle sur la chaussée à une distance
de 30 mètres au moins de son véhicule ou de l’obstacle à signaler. S’il est immobilisé en
sortie d’un virage, le triangle doit être installé en amont de l’entrée de ce virage.
L’allumage des feux de détresse reste obligatoire, lorsque le véhicule en est équipé.
Le gilet de sécurité et le triangle de pré-signalisation n’écartent pas tous les dangers.
Chacun doit se conformer aux consignes de sécurité propres à certaines situations. Par
exemple, sur autoroute, il est impératif que tous les occupants du véhicule sortent côté
passager et se placent immédiatement de l’autre côté de la glissière de sécurité.
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■ PASSION - TENDANCE / LE TUNING
AUTOS-MOTOS
-VELOS…
■ C’ETAIT IL Y A 41 ANS. RETOUR SUR UN EVENEMENT AUTOMOBILE
L’art de personnaliser sa voiture
La voiture, une œuvre d’art ? grâce au tuning, il est désormais possible de personnaliser sa voiture pour se
démarquer et revendiquer son originalité. La recette de la customisation ? un brin d’imagination et
quelques accessoires (jantes, motifs, peintures)… pour que sa voiture soit la plus belle pour s’exhiber et
aller se pavaner sur les routes.
Une merveilleuse
école de conduite
41 ans après, retour sur l’histoire du Stock Cars Club Jurassien, fondé en 1967
par Jean-Jacques Chevaux, Jean-Pierre et Christian Aulon. L’occasion de ressusciter des souvenirs d’une époque “formidable” et insouciante avec les membres
fondateurs et les pilotes. Une histoire d’amitié sur fond de course spectacle.
“Nous étions un peu fous à
l’époque, sans doute insouciants, mais notre seul leitmotiv consistait à nous faire plaisir et surtout à faire du
spectacle” se souviennent.
Daniel Pierre, Bernard Logerot, Yves Oudard pilotes au
sein du Stock Cars Club
Jurassien, fondé en 1967.
“Nous avons organisé des
courses à Gray, Lure, Gerardmer et Dole”.
Une histoire d’amitié
Du spectacle avec comme
ingrédients des tonneaux, de
la vitesse, mais surtout une
formidable aventure humaine.
“Le Stock car, c’est surtout
une histoire de copains et
d’amitié. A l’époque, nous
avions 20 ans, et c’était pour
nous un moyen de nous
défouler”. A force de voir des
courses de stock car à
Beaune, Chalon sur Saône,
l’idée nous est venue de créer
un club et d’organiser des
courses. C’est Andy Dickson,
organisateur de combats de
boxe et manager de Marcel
Cerdan, qui aurait déposé ce
nom en France” raconte JeanPierre Aulon.
Un sport spectaculaire
Une fois le club organisé, “il a
fallu trouver des voitures.
Casses, dons, achats à la salle
des ventes pour des sommes
de 50 francs, à l’époque,
autant de lieux pour dénicher
ces voitures. On faisait tout
nous-mêmes, y compris la
peinture de ces vieilles voitures” poursuit Bernard
Logerot. D’autant que la pratique du stock car était réglementée. “La sécurité était primordiale. Pas de verre, pas
de morceaux de ferraille, port
de casques et de la ceinture
de sécurité, ce sport était
contrôlé” insiste Bernard
Logerot. Le principe de ce
défouloir ? “donner au public
des sensations fortes. Sur un
terrain en anneau de 400
mètres, entouré d’une rangée
de bottes de paille de 40 kg,
le but était d’arriver le premier au bout d’une vingtaine
de tours et on ne freinait
jamais, d’ailleurs il n’y avait
pas de freins” argumente
Jean-Pierre Aulon. “Je me
suis souvent retrouvé sur le
dos. Le 1er tonneau est surprenant, après on s’habitue”
plaisante Bernard Logerot.
“En gros, il y avait les tueurs
et les moutons. Certains se
faisaient plus cartonner que
d’autres” renchérit Daniel
Pierre. “On s’en est toujours
bien sorti. Parfois quelques
égratignures, des petits
bobos, mais rien de bien
méchant. Il ne fallait pas avoir
peur quand même.” “C’était
une époque formidable qui
aura duré 4 ans”. Un sport
pédagogique et utile pour la
maîtrise de la voiture et l’apprentissage des réflexes.
“Une merveilleuse école de
conduite” estime Bernard
Logerot. Et puis, pas de
course sans remise de prix.
“Ça c’était pour le folklore” se
souviennent les pilotes, de
même que “la présentation
sur le capot avec le casque au
bout des doigts”. Et surtout
pour redonner des forces, “il
y avait les casse-croûte et les
soirées entre amis. Ah ça, les
casse-croûte, ils étaient bons”
se souvient Daniel. “Maintenant, à 60 ans, nous nous
sommes assagis” souligne
Bernard, mais “les souvenirs
de cette époque laissent un
parfum de nostalgie”.
Si certains recherchent des
vêtements vintage ou font la
collection d’objets insolites,
d’autres ont trouvé un autre
moyen pour se démarquer,
préférant customiser leur voiture pour la rendre unique.
Bienvenue dans la planète
tuning, un univers où tout
devient possible pour magnifier sa voiture.
La fièvre du tuning
“Le tuning est une véritable
passion. C’est à celui qui possèdera la voiture la plus spectaculaire, celle qui fera le plus
de bruit au niveau de la
musique ou des motorisations,
celle qui brillera le plus…”
constate Guillaume Amerger,
responsable depuis du garage
Auto Tuning sur la zone industrielle de Rochefort sur Nenon
depuis 4 ans. Des véhicules
qui reflètent ainsi les envies de
leurs propriétaires. “L’activité
tuning correspond à une
demande vraiment tout public,
aussi bien des jeunes, que des
personnes âgées de 40-50 ans,
des femmes également. Pour
nous, c’est un plus à l’activité
garage.”
Une manière
de se différencier
Accessoires, jantes, parechocs, enceintes, ressorts,
Touran Design Edition TDI
22 900€
freins, ailerons, le garage
dévoile dans son antre une
véritable Caverne d’Ali Baba
pour tuninger sa voiture. “Le
but, c’est vraiment de se différencier de son voisin. Personne n’aime voir porter sur
quelqu’un les mêmes vêtements. Le tuning, c’est un peu
la même chose… pour les
voitures” poursuit Guillaume
Amerger.
Une passion sans aucun
doute mais fort onéreuse.
“Nous misons sur la pièce de
qualité et un service après
vente. Les voitures personnalisées font l’objet d’attentions
particulières. Une pièce peut
revenir à un mois de salaire”.
Défilés de mode
Une fois les voitures parées,
“les manifestations et meetings de tuning permettent de
réunir tous les passionnés et
de procéder à de véritables
défilés de mode.” Une mode
qui surfe sur les tendances
avec en matière de dernier cri
des jantes noires, des symboles et des couleurs bi-tons.
Esthétique, design, le tuning
vise à faire de la voiture une
œuvre d’art, un objet unique.
C’est la fièvre du tuning…
QUELQUES NOTIONS DE TUNING
Petit lexique pour maîtriser les bases et s’initier aux termes.
KIT PARE-CHOCS : éléments constitutifs du pare-chocs avant et
arrière et du bas de caisse
Subwoofer : grosses enceintes
SPL “GROS SON” : faire du SPL : réglages élaborés à partir
d’une grosse sono pour produire un maximum de décibels.
FEUX LEXUS : de couleur rouge, orange, de style cristal pour
que l’ensemble soit plus voyant
FEUX “ANGEL EYES” : dotés d’anneaux qui s’allument lors de la
mise en route des veilleuses.
Quelques clubs de passionnés de tuning pour rentrer
dans l’univers des voitures
Manuel Ventura,
Lons le Saunier
Toxic Evolution tuning
06 82 05 57 71
Jura Tuning Club
David Nicolas à la Vieille Loye
06 81 38 86 19
http://www.tazcar.skyblog.com
Exotic Tuning Club 39
Pannessières
105 Chemin de la Crucelle
06 30 49 99 57
Simonin arnaud à Bletterans
5 rue des Granges
06 81 52 30 70
http://www.libertyxtuning.skyblog.com
Chloé Chamouton
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Garantie 4 ans*
Du 1er septembre au 31 octobre 2008
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Ouvert depuis quatre mois, le rendez-vous des mariés dirigé par David Laithier
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ront ainsi consulter le panel
de services et d’articles que
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le dernier vendredi de chaque
mois sur réservation (gratuite). Suivant le nombre de
personnes, nous définirons
ainsi un thème” explique
David, le gérant. Le rendezvous des mariés, c’est aussi
le rendez-vous des idées
pour des baptêmes, communions, mariages personnalisés et sur mesure.
L’art de la personnalisation
“L’un des atouts du magasin
réside dans cet art de la personnalisation. Les mariés
achètent ainsi au gramme
près ce dont ils ont besoin.
C’est ensuite notre rôle de les
conseiller et de les aider à
aller jusqu’au bout de leur
thème, en coordonnant les
couleurs, les serviettes, les
dragées, les jarretières”. Bio,
nature, ou automne, le rendez-vous des mariés surfe
sur la créativité. “Nous expérimentons différentes choses
pour donner la touche personnelle qui fera la différence” souligne Elyse, couturière de formation. Dragées
gravées avec votre nom, votre
âge, serviettes ou rubans
imprimés à votre nom ou à
celui de vos amis pour des
occasions spéciales, loin de
l’uniformisation, chaque évènement devient exceptionnel.
“Nous réalisons des boitages
personnalisés pour les entreprises également, à savoir
que nous confectionnons des
ballotins de chocolats en
imprimant sur la boîte le
nom de la société.” explique
David Laithier.
Un zeste d’imagination,
quelques grammes de gour-
mandise entre bonbons,
sucettes, chocolat de mariage
tout en raffinement, saupoudré de quelques notes de
douceur, le rendez-vous des
mariés ne peut que combler
votre idéal de bonheur. Un
idéal qui sera à son apogée
à l’occasion du salon du
mariage à Besançon en
novembre et pour lequel “le
rendez-vous des mariés travaille sur un projet avec
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LE RENDEZ-VOUS DES MARIÉS
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La Rou ges
des Villa
Saint Aubin
Loto de la chorale
Tourne-Sol
Foyer rural
samedi 18 octobre
Ouverture des portes : 18 h 30
Début des jeux : 20 h
18 parties + 1 partie spéciale
Nombreux bons d’achat
Divers lots gourmands : sacs
garnis, rosettes, jambons…
caddie garni. Animé par
Dominique.
Buffet- Buvette
■ DAMPARIS / CULTURE / AUTOMNE MUSICAL
■ DOLE-LA COMMANDERIE / INTERVIEW TRYO/ 15 NOVEMBRE
L’automne de
toutes les musiques
L’automne, c’est la saison de la musique. Le 7e cru de l’automne musical à Damparis sera placé sous le signe de la diversité pendant trois jours : un spectacle fantasque pour les scolaires le 21 octobre, une soirée sous le thème de la magie du
voyage le vendredi 24 octobre et une soirée festive le samedi25 octobre.
“Nous nous sommes
ouverts au monde”
5 ans après leur album “Grain de sable”, les quatre mousquetaires du groupe
Tryo (Manu, Gizmo, Mali et Daniel) reviennent avec un album aux couleurs ethniques “ce que l’on sème” pour un voyage au cœur du Niger, de l’Inde, du Chili,
entre textes engagés, et messages d’amour, portés par les voyages et le vécu
de chacun. L’occasion de partager cet univers le 15 novembre à la Commanderie. Rencontre avec Manu, l’homme au chapeau.
peu comme des cinéastes : on
a nos personnages, un sujet,
la question : c’est dans quels
décors les mettre en scène ?
Vos textes portent toujours
des messages forts, avec
des thèmes liés à
l’écologie, (l’ère du
plastique), la déforestation
dans “Tombé Mal”, les
trente-cinq heures dans
“Marcher droit”. Vous
considérez-vous comme un
groupe engagé ?
Serre-lesMoulières
15e fête des châtaignes
18 et 19 octobre
repas, nombreuses animations le dimanche 19 octobre
de 14 h à 18 h avec l’acrobate
Jackie Chabanais, les
musiques de Trio Lélé,
l’échassier de la Cité Pasteur,
le sculpteur bois Pascolo Pio,
l’artiste Fred Mezergues.
Dégustations de châtaignes
grillées, stands divers de
jeux, sonorisation.
La Vieille-Loye
Reprise des cafés philo
(Auberge de la clairière de
Chaux). Sous l’égide de Stéphane Haslé, professeur de
philo, le premier de la saison
aura lieu le vendredi
24 octobre à 20 h 30 et portera sur le thème suivant :
Existe t-il des valeurs universelles ?
Des thématiques philosophiques à découvrir dans le
recueil de textes “La Clairière”, par Stéphane Haslé
publié
aux
éditions
DMODMO.
Mouchard
Soirée années 80
Le 18 octobre 2008 à partir de
20 h - Val d’Amour
Soirée organisée par “Les
p’tits copeaux” à la salle des
fêtes de Mouchard.
Menu à 10 euros adultes et
5 euros pour les moins de
12 ans : lasagnes, salades,
dessert, café.
Costume années 80 conseillé
Contact : Inscription auprès
de Virginie 03 84 73 87 95 et
Patricia 03 84 37 88 83
Têtes en l’air
Trois journées sous le signe
de l’alliance des “paroles et de
la musique”, ainsi se présente
l’automne musical, qui se
déroulera les 21, 24 et
25 octobre à Damparis.
Une démocratisation
de la culture musicale
“Cette manifestation existe
depuis 2001 avec une ambition “celle de démocratiser la
culture permettant à toutes
les tranches d’âge, écoliers,
jeunes et adultes de découvrir
différents genres musicaux”
souligne André Albertini,
adjoint au maire en charge de
la culture à Damparis. Ainsi
ce septième cru fait découvrir
des artistes de qualité et une
culture musicale variée.
“Comme à chaque édition,
nous proposons une journée
pour les scolaires le 21 octobre, une soirée plus classique le vendredi 24 octobre
et une autre plus festive le
samedi 25 octobre” poursuit
celui-ci. L’automne s’ouvrira
donc sur deux spectacles gratuits orchestrés par trois pré-
Dole
Mercredi de Pasteur
Dimanche 19 octobre. Organisé par le comité de sauvegarde du patrimoine au profit
de la bibliothèque associative de 9 h à 17 h.
Contact : 06 30 55 16 55
Chloé Chamouton
Mardi 21 octobre :
gratuit pour les scolaires
3 euros pour l’extérieur
Vendredi 24 octobre
Les Têtes en l’air
entrée : 5 euros
église de l’abbaye
Samedi 25 octobre
à la salle des fêtes
à partir de 21 h
Entrée : 5 euros
buvette, pâtisseries.
Renseignements :
mairie de Damparis
03 84 79 74 74
Son nom est à lui seul un poème : Renaud Garcia
Fons, en trio, invite le vendredi 17 octobre au
théâtre de Dole à un voyage au cœur des musiques
traditionnelles, orientales, contemporaines, le tout
avec une touche d’improvisation. Un parfum d’envoûtante liberté provoqué par l’effet émotionnel de
la cinquième corde rajoutée à la contrebasse.
Le 19 octobre 2008 de 9 h à
12 h et de 14 h 30 à 18 h.
Marché d’automne
TFZero
Albertini. Un automne sous le
sceau de la qualité musicale.
La puissance émotionnelle
Exposition mycologique
Eclans
sur Nenon
sentateurs fantasques de
TFZéro (Julie Gomel, Christine Candel, Eric Villaneau)
pour les enfants de l’école élémentaire, les 6e du collège et
le club du temps libre le
mardi 21 octobre à la salle
des fêtes à 10 h et 14 h 30.
Place à un trio féminin : les
Têtes en l’air, (Sandrine Bouvet, Michèle Faivre-Miny,
Nathalie Weksler) a cappella
le vendredi 24 octobre à
20 h 30 pour un voyage à travers les chants polyphoniques du monde, entre histoires de femmes et chants
d’amour. Soirée festive avec
le groupe Societska, 10 musiciens déchaînés qui ont la
passion de la fête et la rage de
rire, où le clavier, les saxophones et la trompette se lancent dans une sarabande
musicale effrénée le tout dans
un déluge d’instruments électroniques. “Cet automne,
c’est aussi l’occasion pour des
jeunes talents de se produire
et de faire connaître leur
musique” explique André
■ DOLE / THEATRE / MUSIQUE / RENAUD GARCIA FONS TRIO
Villers-Farlay
Le 15 octobre, à 18 h 30, à
l’Atelier Pasteur (visitation),
Philippe Loir, petit fils
d’Adrien Loir, vient de
Bruxelles pour nous présenter le fidèle collaborateur de
Louis Pasteur et ses missions.
Contact : 03 84 82 11 24.
Societska
La musique du Renaud Garcia
Fons Trio ne laisse pas indifférente. Elle envoûte, enchante de par sa puissance
émotionnelle, générée par l’effet de la cinquième corde que
ce virtuose, né en 1962 dans
la région parisienne a rajoutée
à sa contrebasse, instrument
qu’il découvre à l’âge de
16 ans. Cet artiste joue de la
contrebasse comme il respire.
Un esprit d’ouverture
Cette dernière prenant tantôt
les sonorités lancinantes d’un
violoncelle, les couleurs ethniques d’un guembri marocain ou d’un luth arabe. Son
esprit de recherche et d’ouverture l’amène à repousser
les limites techniques de l’instrument et à le mettre au service de l’improvisation. Une
musique entre continents, au
carrefour de l’Orient, de la
Méditerranée, des musiques
contemporaines et classiques.
Son premier album livre Arcoluz capté en été 2005 à
Schloss Elmau en Haute
Bavière, sorti en février 2006
reflète les divers modes de
jeux de l’instrument. Tout est
affaire de cordes, univers de
vibrations partagées. Renaud
Garcia Fons transcende la
contrebasse et invite le spectateur à un voyage au cœur de
la musique en compagnie du
guitariste flamenca Antonio
Ruiz, et de l’accordéoniste
David Venitucci. “J’aime la
thématique du voyage, elle
permet au compositeur
comme à l’auditeur une ouverture sur tous les imaginaires”
confie ce génie de la contrebasse. Une musique qui coule
de source, à la fois nostalgique et chaleureuse, “un
bijou ethnique d’une réjouissante universalité” pour un
embarquement dépaysant,
mystérieux et plus humaniste.
“Si la musique ne peut pas
changer les hommes, elle
peut toutefois aider ceux-ci à
avancer vers davantage d’humanité” espère Renaud Fons
Garcia.
Chloé Chamouton
Renaud Garcia Fons Trio au
théâtre de Dole. Partenariat MJC
de Dole, Music Boutic, co-organisation avec Scènes du Jura
vendredi 17 octobre à 20 h 30
Point Info Spectacles
033 63 36 7000
Dans quel état d’esprit
s’est constitué votre
dernier album ?
Après 10 années de tournée,
nous avons eu envie de faire
une pause. Chacun a pris le
temps de voyager. Je suis
parti en Inde, en Afrique.
Daniel le percussionniste
réfugié politique depuis les
années 80 a pu repartir chez
lui au Chili. Cela faisait
25 ans qu’il n’y était pas
retourné. Cela a donné naissance à la chanson El Duce
de leche, écrite par Christophe Mali qui en espagnol
signifie “la confiture de lait”.
Une gourmandise très
appréciée là-bas. Cette chanson, c’est l’histoire de Daniel.
Quant à Gizmo, il a voyagé
au Niger, a rencontré les
touaregs, les hommes bleus,
d’où la chanson “Abdallâh”,
un hommage à un chanteur
touareg. L’album privilégie
les voyages, le temps de vivre.
Nous parlons plus du reste
du monde. Mais cet album
reste lié à ce que l’on vit.
Comment qualifieriez-vous
cet album par rapport aux
précédents ? C’est un
album plus ethnique ?
C’est un album plus abouti
dans ce sens où nous sommes
allés au bout de ce que nous
voulions faire. Déjà nous
avons mis un an pour l’élaborer. Nous nous sommes
ouverts au monde par le
biais de sonorités différentes,
par le biais de participations
de chanteurs d’autres origines comme sur Arudati
par exemple qui raconte
l’histoire le combat et le courage d’une femme indienne
écrivain. Il fallait une
ambiance qui colle aux textes
alors on a emmené l’auditeur en Inde. Les sonorités
ethniques sont justifiées par
les textes avec des articulations traditionnelles. Mais ce
n’est jamais conceptuel et
prémédité. On fonctionne un
Nous sommes des musiciens
divertisseurs. En tant que
tels et en tant que citoyens,
nous sommes concernés par
l’évolution de la société, les
rapports humains. La
musique demeure un vecteur
formidable pour communiquer. Au fur et à mesure de
nos tournées, nous avons
pris conscience de notre
impact écologique, notre
objectif visant à réduire les
émissions de CO2 de Tryo.
Ce qui se traduit par notre
soutien auprès de Greenpeace en leur permettant
d’installer un stand à chacune de nos tournées, en glissant un bulletin d’adhésion
dans notre album, ou en
fabriquant ce disque en
papier écolo-responsable.
Tryo, c’est aussi la scène
et un public. Quel est-il
justement ? Le Jura, vous
connaissez ?
C’est difficile à évaluer mais
nous voyons davantage de
familles lors des concerts.
Nous touchons plus de
tranches d’âge en vieillissant. Oui, nous sommes
venus jouer à plusieurs
reprises, au Boeuf sur le Toit
à Lons le Saunier ou encore
au moulin de Brainans.
Nous sommes contents de
jouer à Dole.
Tryo à La Commanderie
samedi 15 novembre
Réservations au 03 63 36 70 00
Nouvel album “Ce que l’on
sème”
■ DOLE
À LA DÉCOUVERTE DES PRODUITS DU TERROIR PAR MONTS ET PAR VAUX
Le Festival des groupes, organisés par la FNGeda (fédération nationale des groupes de
développement agricole) à Dole cette année propose 21 circuits en Franche-Comté concoctés par
la Fédération régionale des groupes d’études et de développement. Plus de 1 000 participants
découvriront ainsi l’agriculture de la Franche-Comté. La FRGeda s’est pliée en quatre pour
présenter plus de vingt circuits représentatifs de l’innovation en agriculture le mercredi
26 novembre. Parmi les circuits, figurent des visites d’exploitations laitières en zone à comté, des
rencontres avec des céréaliers franc-comtois et leurs pratiques, des réflexions sur la filière bio,
des présentations de projets innovants par les groupes de développement agricoles au niveau de
l’énergie, de la biomasse. Le festival des groupes se déroulera les 26 et 27 novembre à Dole.
Bulletin d’inscription et programme sur le site www.fngeda.org
Date limite des inscriptions : le 30 septembre 2008
C U LT U R E
■ DOLE / LA COMMANDERIE / MUSIQUES DU MONDE / 8 NOVEMBRE
Terre africaine
La Commanderie vibrera au rythme de l’Afrique le 8 novembre. Une soirée africaine orchestrée par Boubacar Traoré et Victor Demé, révélation de l’année,
sorte de Dylan africain, folk songer qui écume les clubs, bars de la Côte d’Ivoire
depuis 30 ans. Une soirée en avant première pour préfigurer les rencontres de
la semaine internationale de la solidarité du 13 au15 novembre.
album dans lequel Demé
transmet des messages de
paix, de tolérance, de solidarité, autant de valeurs que sa
musique folk blues mélodique véhicule. Rencontre
avec un artiste burkinabé pas
comme les autres.
Pourquoi avoir attendu
trente ans avant de faire ce
premier album ? Quel a été
le déclic ?
“Mon destin,
c’est la musique”
Une mère griotte, un père
couturier, Victor Demé
témoigne par ce premier
album que les rêves peuvent
se concrétiser. Un premier
Pour faire un album, il faut
avoir les moyens. Mon père
par ailleurs ne voulait pas
que je fasse de la musique.
Quand tu n’as pas les
moyens, tu tournes dans les
bars, les concerts. A l’origine
de l’album, c’est la rencontre
avec Camille Louvel au festival
de la culture qui a été le déclic.
Il a été séduit par mes compositions et a voulu travailler
avec moi et voilà la suite.
Votre mère était griotte,
que vous a-t-elle transmis ?
J’ai appris beaucoup de
choses surtout au niveau du
jeu de la voix. Ma grandmère a commercialisé sa
musique, elle chantait dans
les baptêmes, les mariages.
Je parle de ma vie. Chez
nous, les pauvres ont toujours
tort. Or il faut respecter son
prochain, quelle que soit la
galère. Nous sommes tous des
humains. Chacun a son destin. Je suis musicien, c’est
mon destin. Dans la chanson
“Burkina Musso”, je chante
pour les femmes, la tolérance,
la solidarité. Après, je compose en fonction de mes observations et de mes émotions.
Ce sont des choses qui viennent du cœur.
J’ai été super bien accueilli.
Je ne m’attendais pas à ça.
Je suis content. Tout cela me
dépasse et m’éclate à la fois.
C’est un grand plaisir pour
moi de jouer sur une scène.
Un mets théâtral de choix pour ouvrir la saison culturelle Visa 3 de La Commanderie : Le Temps des Cerises, une pièce de Niels Arestrup où se croisent sur la
scène pour la première fois Eddy Mitchell et Cécile de France pour une comédie
sentimentale. Un temps des cerises pour un air de rentrée le 16 octobre à La
Commanderie.
Le temps des débuts
Cette pièce réunit deux comé-
LAISSES, COLLIERS toutes races
Quel a été l’accueil
du public ?
Le temps des cerises
Le temps des Cerises, une
histoire d’amour entre deux
écorchés de la vie. Lui,
peintre, bourru, un peu ours,
qui a connu la célébrité avant
de sombrer dans l’alcoolisme.
Elle, jeune, jolie, jeune ménagère qui manque de confiance
mais a plus de tempérament
qu’il n’y paraît malgré une
grande fêlure qui la ronge.
Centre de formation
canin/félin adulte agréé CFCTC
Quels sont les thèmes
de l’album ?
■ DOLE / LA COMMANDERIE / THEATRE / 16 OCTOBRE
diens, Eddy Mitchell et
Cécile de France qui font
leurs premiers pas sur la
scène. Une rencontre explosive entre deux personnages,
Julien et Jane pour une comédie sentimentale de Niels
Arestrup, qui fait ses premiers pas lui aussi dans l’écriture théâtrale, mise en scène
par Stéphane Hillel. En 2005,
Niels Arestrup écrit cette
pièce par “distraction”, une
pièce sur la transmission du
savoir et du sens de la vie.
“J’ai beaucoup aimé la pièce
lorsque je l’ai lue et lorsqu’Eddy Mitchell m’a proposé de jouer, j’ai tout de suite
accepté. Je trouvais le rapport
intéressant entre ces deux
personnages. Ils ont tous les
deux un parcours atypique, et
au fur et à mesure, on assiste
Toilettage
Elégance
Canine
à un tissage de liens. Et puis,
ça fait du bien de retourner
au théâtre, depuis 5 ans, je
n’avais pas mis les pieds sur
les planches” raconte Cécile
de France qui renoue avec
ses premières amours Lorsqu’on lui demande ce qu’elle
pense du comédien Eddy, elle
n’hésite pas une seconde.
“C’est un homme de scène,
un grand acteur de cinéma. Il
a fait un boulot considérable
pour apprendre son texte. “Le
plus difficile, c’est de se souvenir de la gestuelle” renchérit Eddy Mitchell. Le Temps
des Cerises, un petit concerto
en mode artistique majeur.
Chloé Chamouton
Jeudi 16 octobre
20 h 30 - La Commanderie
Point Info Spectacles
03 63 36 7000
Boubacar Traoré alias Kar
Kar fait ce qu’il a toujours
voulu faire : de la musique.
Pour lui, cette musique, ce
sont des mélodies, des chansons que son instrument
accompagne en chantant la
seconde voix. “La guitare m’a
attiré comme par magie”. Ce
conteur d’histoires transmet
en musique le mystère des
traditions africaines, il chante
l’amour avec toutes ses
nuances humaines et tragiques, l’amour pour sa première femme décédée, pour
ses enfants. Autre griot africain
de cette soirée, Victor Demé,
révélation africaine de l’année
qui sort son premier album,
entre blues et folk. Une sorte
de Dylan africain qui distillera
ses notes lors du concert du
8 novembre à 20 h 30.
Ch.C
Animations et expositions dans
le hall de La Commanderie
DOLE / LA COMMANDERIE / 15 NOVEMBRE
Manu, Guizmo et Mali, un trio de choc formé en 1995 autour
d’un feu de camp ont su “récolter les fruits” de ce qu’ils ont
semé au cours de ses années. On se souvient de leur
succès à visée écologique “l’herbe de nos campagnes”.
Depuis le quatuor à la main verte n’a jamais renié ses
engagements au service du respect de la nature et de
l’environnement. Après trois albums s “Mamagubida” (1998),
“Faut qu’ils s’activent” (2000) et “Grain de sable” (2003),
l’engagement de “Ce que l’on sème” sait user de la poésie
et des métaphores pour sensibiliser l’auditeur aux
soubresauts du monde. Par la voix “rastagénique” de
Guizmo, c’est un arbre qui prend la parole dans “Tombé mal”
pour interpeller l’homme qui, par la déforestation, se fait
encore plus de mal à lui-même qu’à la forêt… Nature qui
entraîne à la découverte d’autres continents avec le chant
en dialecte Eton de la Camerounaise Sally Nyolo. Le reggae
acoustique reste un vecteur de conviction, de chaleur, de
mélodies vocales. En concert à La Commanderie le
15 novembre, ils partageront la scène avec l’artiste Kwal aux
couleurs slam-chanson-groove.
La Commanderie
samedi 15 novembre : 20 h 30
Tarif unique : 28 euros
1re partie : Kwal
Réservations PYRPROD : 32 bd Carnot 21000 Dijon
Tél. 03 80 667 666, Fnac – Carrefour - www.fnac.com 0 892 68 36 22, Ticketnet – 0 892 69 70 73 www.ticketnet.fr
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Bilan de l`année 2012-2013