CHRONIQUE DE RESTAURATION 2008
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CHRONIQUE DE RESTAURATION 2008
Renaissance du Lille ancien CHRONIQUE DE RESTAURATION 2008-OCTOBRE Soumis par Administrator 22-05-2011 Dernière mise à jour : 22-05-2011 21, rue Jean Moulin Vérification faite dans nos archives photographiques, rien n’a changé dan cette maison. Juste la peinture, dans les mêmes tons qu’avant, mais que l’ensemble est clinquant ! En comparaison, les maisons voisines sont ternes et tristes. Elles mériteraient certes un peu de rafraîchissement de façade, mais pas aussi soutenu que ce qui a été pratiqué ici. Il est vrai que, depuis que l’Hospice Comtess été bariolé par des teintes « d’époque », il n’y a pas de raison de se gêner. Le temps fera son Å“uvr l’ensemble. En attendant, il ne reste plus qu’à supporter cet excessif barbouillage . . . autorisé par les auto compétentes.érification faite dans nos archives photographiques, rien n’a changé dans cette maison. Juste la peinture, dans les mêmes tons qu’avant, mais que l’ensemble est clinquant ! En comparaison, les maisons voisi sont ternes et tristes. Elles mériteraient certes un peu de rafraîchissement de façade, mais pas aussi soutenu que ce qui a été pratiqué ici. Il est vrai que, depuis que l’Hospice Comtesse a été bariolé par des teint « d’époque », il n’y a pas de raison de se gêner. Le temps fera son Å“uvre et atténuera l’ensemble. il ne reste plus qu’à supporter cet excessif barbouillage . . . autorisé par les autorités compétentes  > Ecole Michelet, rue Fabricy RRemarquable mise en valeur pour l’école Michelet (1889) rue Fabricy. L’éclectisme de cet immeuble s’affirme par la variété des éléments architect inspirés de la Renaissance flamande, mais aussi par l’emploi de matériaux de construction variés : brique différentes couleurs, pierre calcaire et de Tournai, terre cuite et fer forgé. La façade aux huisseries particulièrement réussies est un véritable hymne à l’opulence décorative régionale.  > Rue de la Monnaie  A l’entrée de la rue de la Monnaie, plus grand monde ne lève la tête vers cette statue de Notre-Dame de la Treille. Il est vrai qu’à en croire la tradition, il ne s’agit que d’un pastiche gothique daté de 1880, dû à Bouillet, sans grand intérêt. Pourtant, à y regarder de près, le doute est permis. La statue est en bois comme le montrent à l’évidence les fissures et les zones de cassure, à l’inverse de la balustre, pratiquement disparue, et du lambrequin qui sont eux, sans aucun doute, des pastiches du XIX°. De quand date la sculpture ? Du XVIII° sans doute, peut-être un peu antérieure. Ce qui est évident, c’est son état alarmant de dégradation comme en témoigne la comparaison avec une photographie pri dans les années 1960, où la vierge tient encore à la main son sceptre. Il serait bienvenu de mettre enfin à l’a ce précieux témoignage de l’importance du culte lillois de Notre-Dame de la Treille, avant que le temps et les intempéries n’aient fait leur Å“uvre de destruction.   > 30-32 rue Jean Jacques Rousseau Cet immeuble vient en remplacement d’un ensemble ruiné. Les volumes sont simples, le rythme le rythme des ouvertures respecté, les matériaux en conformité avec le secteur. Un niveau d’habitation a été créé, au niveau de l’ancien Weppes. Le petit chemin d’accès entre la rue JJ Rousseau et le canal a été heureusement conservé.   >5, rue Ste Catherine Le type des nouvelles menuiseries posées en remplacement des modèles originaux en mauvais état, ou ne répondant pas aux normes d’isolation actuelles, est un problème récurrent dans le Vieux-Lille. Il peut être soit trop lourd, comme pour le 35, rue L. Danel, ou fantaisiste et en complet désaccord avec le caractère de l’immeuble, pour les 53, rue du Metz et 45, rue de la Grande Chaussée. Parfois, ce sont les matériaux de restauration de la structure qui sont complètement inadéquats, comme les parpaings de béton cellulaire utilisés pour le cordon des appuis de fenêtre du 13, rue Coquerez. 35, rue Léonard Danel 53, rue du Metz 45, rue de la Grande Chaussée 13, rue Coquerez   > 119, rue d'Arras C’est en allant constater les travaux de démolition de cette ancienne boutique de la rue d’Arras, que nous avons eu la surprise de découvrir ces étranges poutres qui soutenaient jadis la toiture. Il s’agit tout simplement d’ailes de moulin, comme le montrent les trous régulièremen disposés dans lesquels étaient passés les supports des toiles tendues sur les ailes. Les angles étaient décorés d’une légère moulure sur toute leur longueur. Une telle découverte n’est pas étonnante dans ce il est logique de supposer que d’autres maisons ont réutilisé en poutres principales des ailes de moulin similaires. Comme ces vieilles maisons disparaissent, un soupçon de vigilance permettrait sans doute de faire de nouvelles trouvailles. http://lille-ancien.com/dynamic Propulsé par Joomla! Généré: 7 February, 2017, 15:44