Corrigé de l`évaluation sommative : A bord du Transsibérien, Blaise
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Corrigé de l`évaluation sommative : A bord du Transsibérien, Blaise
Corrigé de l’évaluation sommative : A bord du Transsibérien, Blaise Cendrars « Prose du Transsibérien et de la petite Jeanne de France », poésies complètes. Editions Denoël, 1947, 1963, 2001. 1. Le poète s’adresse à Jeanne alors qu’ils ont quitté tous deux Paris et qu’ils sont à bord du Transsibérien. 2. Les paroles sont rapportées directement comme l’indiquent les guillemets, l’emploi de la deuxième personne du singulier « dis » ainsi que le point d’interrogation. 3. Le pays est en guerre comme le montrent le paysage dévasté et les images de violence. 4. Expansions du nom fils : « Télégraphiques » (adjectif épithète) et « Auxquels elles pendent » (proposition subordonnée relative complément de l’antécédent). Expansions du nom poteaux : « grimaçants » (adjectif épithète) et « qui gesticulent et les étranglent » (proposition subordonnée relative complément de l’antécédent) 5. La comparaison avec Paris renforce l’atmosphère des paysages traversés car Paris évoque des images de tendresse, de protection : « La Butte qui t’a nourrie « (vers 3) « sacré cœur contre lequel tu t’es blottie » (vers 3) alors que les paysages traversés sont froids et hostiles, « la tourbe qui se gonfle » (vers7) « la Sibérie qui tourne » (vers 8) « les lourdes nappes de neige » (vers 9), « le grelot de la folle » (vers 10) 6. Ce train fait penser à une machine folle qui s’emballe à un monstre au rythme effréné « les locomotives en furie » (vers 20) « les roues vertigineuses » (vers 23) 7. Le derniers vers comporte deux figures de style : la métaphore « noussommes un orage » suggère le chaos, la violence qui emporte les hommes. « Sous le crâne d’un sourd » personnifie le ciel indifférent au malheur et à la folie des hommes. 8. a. Ce poème n’est pas écrit en vers réguliers mais en vers libres puisqu’il comporte un nombre irrégulier de syllabes et ne possède pas de rimes. Certains vers sont même très longs. 9. Des personnifications : « les fils télégraphiques auxquels elles pendent » (vers17), «les poteaux grimaçants qui gesticulent, les étranglent » 9vers 2021), « les locomotives en furie s’enfuient » (vers 20-2 Une hyperbole : « les roues vertigineuses » (vers 23) Des métaphores : « les chiens du malheur qui aboient à nos trousses » (vers 24) « les démons déchainés » (vers 25). Ces images traduisent le bruit, la vitesse et le mouvement. 10. « brou-roun-roun » est une onomatopée puisque ce mot imite le bruit chaotique du train. 11.Ce poème est moderne dans son expression. L’emploi des vers libres, la quasi- suppression de la ponctuation, l’onomatopée (vers 28), les motifs traités (train, gares) sont des indices de modernité. De même, certaines images dans l’évocation du train sont surprenantes. Enfin les phrases nominales : Ferrailles, le broun-roun-rpoun, chocs, rebondissements créent des à-coups surprenants dans la lecture. C’est un voyage qui se fait dans l’écriture. Réécriture : Pendaient ;gesticulaient ; étranglaient ; s’étirait ; s’allongeait ; se retirait ; tourmentait ; s’enfuyaient ; aboyaient.