groupe d`enseignants et d`enseignantes du commonwealth

Transcription

groupe d`enseignants et d`enseignantes du commonwealth
RAPPORT AUX MEMBRES
GROUPE
D’ENSEIGNANTS ET
D’ENSEIGNANTES DU
COMMONWEALTH
SONDAGE SUR L’IMPACT DE
L’UTILISATION DES TECHNOLOGIES DE
L’INFORMATION ET DES
COMMUNICATIONS (TIC) SUR
L’ENSEIGNEMENT ET
L’APPRENTISSAGE
2012
Pour communiquer avec le GEC :
[email protected]
Table des matières
Page
i
ii
1
2
3
5
8
9
11
13
14
15
17
19
20
Sujet
Table des matières
Tableau des figures
Contexte du sondage
Sommaire des réponses au sondage
 Accès aux ordinateurs et à Internet
 Perfectionnement professionnel des enseignantes et enseignants
 Utilisation des technologies
o Leçons quotidiennes
o Planification des leçons
o Enseignement
o Communication avec les parents
o Correction et évaluation
o Perfectionnement professionnel
o Incidence sur l’apprentissage
 Appui en matière de technologie informatique en éducation
o Par le gouvernement
o Par le secteur privé
 Commentaires généraux
Organisations participantes et personnes-ressources
Commentaires des personnes qui ont répondu « non » à la question : La
technologie informatique est-elle utilisée dans les écoles de votre pays pour
enseigner les leçons quotidiennes?
Commentaires à la suite des énoncés où il faut indiquer son accord ou son
désaccord concernant l’utilisation de la technologie informatique
Commentaires sur l’énoncé : « La technologie informatique a une incidence
positive sur l’apprentissage des élèves. »
Commentaires sur le soutien gouvernemental en matière d’utilisation de la
technologie informatique en éducation
Commentaires sur le soutien offert par les entreprises privées
Commentaires généraux sur l’impact de la technologie informatique sur
l’éducation
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information et
des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
i
Tableau des figures
Figure Titre
1
Accessibilité des ordinateurs
par pays
2
Accessibilité des ordinateurs
dans les écoles
3
Accès à Internet par pays
Page
2
4
Accès à Internet dans les
écoles
Représentation visuelle de
la taxonomie « numérique »
de Bloom
Perfectionnement
professionnel
3
Formation régulière de mise
à jour
Utilisation des ordinateurs :
Leçons quotidiennes
5
6
7
8
Page
6
5
Figure Titre
9
Utilisation des ordinateurs :
Planification des leçons
10
Utilisation des ordinateurs :
Enseignement
11
Utilisation des ordinateurs :
Communication avec les
parents
12
Utilisation des ordinateurs :
Correction et évaluation
13
Utilisation des ordinateurs :
Perfectionnement
professionnel
14
Utilisation des ordinateurs :
Incidence sur
l’apprentissage
15
Appui du gouvernement
5
16
8
2
3
4
5
Soutien de la part
d’entreprises privées
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information et
des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
6
7
7
7
7
8
ii
CONTEXTE DU SONDAGE
Le comité directeur du Groupe d’enseignants et d’enseignantes du Commonwealth étudie
divers facteurs qui ont une incidence sur l’éducation publique dans les pays du Commonwealth.
En janvier 2012, le comité a élaboré un sondage sur l’utilisation des technologies dans les
écoles des pays membres. Le sondage a été mené en avril et en mai auprès de syndicats de
l’enseignement qui ont pu répondre par voie électronique, par la poste ou par fax. Le sondage a
été envoyé par le National Union of Teachers du Royaume-Uni, et les réponses ont été reçues
par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants. Les réponses de
46 syndicats de 33 pays reflètent toute une gamme de capacités et de niveaux de préparation.
La première partie du présent rapport explique le contexte qui a incité à parler de technologie, la
deuxième partie porte sur les sujets étudiés et la dernière partie présente une discussion
ouverte (discussion encore en cours) sur ce que l’information recueillie nous apprend sur
l’utilisation des technologies en éducation dans les pays du Commonwealth.
Pourquoi se pencher sur la technologie?
L’information croît de façon exponentielle. Une étude de 2011, The Digital Universe Study,
aussi appelée Extracting Value from ChaosI, explique que la quantité de connaissances double
tous les deux ans. La croissance rapide de la quantité d’information disponible laisse l’éducation
traditionnelle loin derrière. Un enseignement centré sur le contenu, qui comporte une évaluation
mesurant à la fois la réussite et la qualité, cède le pas à la technologie pour permettre l’accès à
toute l’information disponible, faire tomber les murs de l’école (et par voie de conséquence
permettre un « réel » apprentissage) et créer des occasions d’apprentissage en tout temps, en
tout lieu. En termes simples, la technologie a changé le monde de l’éducation à dessein et avec
force, mais le rythme du changement s’apparente plutôt à celui d’un énorme ouragan. Cette
description semble appropriée.
À l’heure actuelle, il y a un débat à l’échelle mondiale sur la finalité de l’éducation publique.
Pour bien des gens, elle ne vise que la préparation au monde du travail. Dans une société
dépendante des ordinateurs, les personnes qui ne connaissent pas bien l’informatique sont
destinées à ne rien avoir de plus qu’un emploi de faible niveau.
Les grandes entreprises spécialisées dans la technologie et leurs partenaires (p. ex., la
fondation de Bill et Melinda Gates) ont une énorme influence sur l’éducation partout dans le
monde. Leur vision de l’éducation repose sur l’idée que la supériorité économique, voire même
la survie, dépend de la compréhension et de l’utilisation des technologies. Cette vision des
choses fait que les projets de ces entreprises bénéficient du soutien de l’opinion publique. Au
Canada, nous avons aujourd’hui une organisation appelée C21 Canada: Canadians for 21st
Century Learning and Innovation (http://www.c21canada.org). Cette organisation compte parmi
ses partenaires Dell, IBM, Microsoft, Smart Technologies, Nelson, Pearson, Oxford Press,
McGraw-Hill Ryerson ainsi que d’autres entreprises qui profitent financièrement de l’éducation.
C21 Canada s’inspire un peu de Partnership for 21st Century Skills (www.p21.org) des ÉtatsUnis. Ces organisations ont pour but d’accélérer le rythme d’utilisation des technologies en
éducation. Le lancement de C21 Canada était fortement axé sur la nécessité de changer le
personnel enseignant et l’enseignement afin d’atteindre ce but. Les partenaires de C21 Canada
ne sont pas, pour la plupart, des entreprises canadiennes. Ce sont des sociétés multinationales
qui ont une influence dans le monde entier, et certainement dans les pays du Commonwealth.
Ces sociétés voient les choses dans une perspective mondiale. Les influencer ne sera pas
facile puisqu’elles croient à leur mission.
Pourquoi mettre l’accent sur la technologie? Parce que :
 la technologie continue de changer la façon d’accéder au savoir et de le diffuser;
 les enseignantes et enseignants peuvent choisir de prendre une part active dans ce
changement ou de demeurer passifs devant un changement mis en œuvre par d’autres.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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SOMMAIRE DES RÉPONSES AU SONDAGE
Accès aux ordinateurs et à Internet
Dans les pays développés, près de 100 % des écoles ont des ordinateurs à la disposition des
élèves et presque tous les ordinateurs sont connectés à Internet. De plus en plus, la tendance
veut qu’on fournisse un ordinateur portable à chaque élève. Malgré les obstacles qu’elles
opposent à l’utilisation de la technologie informatique, tout particulièrement avec la rigidité des
vieux (ou contraignants) programmes d’études ou la dépendance excessive à l’égard des tests,
les directions d’école sentent le besoin d’aller de l’avantii. Dans un monde comme le nôtre, axé
sur l’économie et la concurrence, le fait de disposer d’une information pertinente sur l’accès aux
ordinateurs et à Internet dans les pays du Commonwealth est instructif et aide le personnel
enseignant à exercer une influence sur les politiques et à créer des projets en faveur de cette
cause.
Le sondage du Groupe d’enseignants et d’enseignantes du Commonwealth montre que près de
la moitié des pays ont des ordinateurs accessibles dans toutes ou presque toutes les écoles, et
que là où des ordinateurs sont accessibles, seulement 1 école sur 5 a un ordinateur dans
chaque classe.
Figure 1 : Accessibilité par pays
Figure 2 : Accessibilité dans les écoles
Indiquez dans quelle mesure la
technologie informatique est accessible
dans les écoles de votre pays (n=45)
Toutes les
écoles
15
33,3 %
Certaines
écoles
7
15,6 %
La plupart
des écoles
6
13,3 %
Quelques
écoles
17
37,8 %
Si des ordinateurs sont accessibles,
est-ce qu'il y a en général (n=44)
Plus d'un
ordinateur
dans
chaque
école
Un
24
54,5 % ordinateur
dans
chaque
école
11
25,0 %
Un
ordinateur
dans
chaque
classe
9
20,5 %
Remarque : Aucun répondant ou répondante n’a indiqué « aucune école ».
Parler du doublement des connaissances accessibles revient dans les faits à parler d’accès à
Internet. Les connaissances ne sont pas statiques, même pour les questions prétendument
factuelles. Par exemple, combien y a-t-il de planètes dans notre système solaire? Neuf? Le
savons-nous vraiment? Qu’annoncera-t-on demain? Si nous n’avons aucun moyen de le savoir,
est-ce important?
Dans les pays du Commonwealth, le manque d’accès à des ordinateurs entraine des
répercussions importantes si l’on considère les réponses concernant l’accès à Internet.
Seulement le tiers des pays ont déclaré avoir un accès à Internet dans toutes ou presque toutes
les écoles (figure 3 – 35,7 %). De plus, seule 1 école sur 4 (figure 4 – 26,8 %) possède un
accès à Internet sur tous ou presque tous les ordinateurs.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Figure 3 : Accès à Internet par pays
Figure 4 : Accès à Internet dans les
écoles
Dans quelle mesure les écoles de votre
pays ont-elles accès à Internet? (n=42)
Dans quelle mesure Internet est-il
accessible sur les ordinateurs des écoles
de votre pays? (n=41)
Quelques
écoles
18
42,9 %
Certaines
écoles
8
19,0 %
La plupart
des écoles
8
19,0 %
Aucune
école
1
2,4 %
Toutes les
écoles
7
16,7 %
Aucun
ordinateur
1
2,4 %
Quelques
ordinateurs
17
41,5 %
Certains
ordinateurs
12
29,3 %
La plupart
des
ordinateurs
8
19,5 %
Tous les
ordinateurs
3
7,3 %
Perfectionnement professionnel des enseignantes et enseignants
Il y a 15 ans, deux universitaires australiens ont écrit dans la revue Education and Information
Technologies que de plus en plus, le personnel enseignant des écoles élémentaires et
secondaires doit non seulement savoir utiliser les ordinateurs, mais les utiliser efficacement
avec les élèvesiii. Ces attentes sont devenues monnaie courante dans de nombreux pays.
Plusieurs commentaires d’enseignantes et d’enseignants font état de la pression venant des
élèves qui utilisent déjà la technologie en dehors de l’école. Les commentaires recueillis sont
clairs. Les enseignantes et enseignants ont besoin de perfectionnement professionnel.
La recherche nous montre que la technologie peut améliorer l’apprentissage des élèvesiv. Mais
comme le mentionne Contact Nord, groupe de spécialistes canadiens sur l’apprentissage en
ligne :
Tout comme il ne faut pas que des outils pour bâtir une maison
(un processus de conception et de construction est aussi
nécessaire), ce n’est jamais l’ordinateur ou le réseau seul qui
procure une valeur ajoutée. C’est la manière dont ces outils sont
utilisés qui, en fin de compte, permet d’exceller. Ce sont en fait les
technologies douces dont nous devons nous occuper également,
alors que nous investissons dans les outils et les technologies
dures de l’apprentissagev.
Au Canada, on part du principe que la technologie peut être utilisée pour mettre en œuvre ou
améliorer les programmes d’études, ainsi que pour soutenir et favoriser la pensée novatrice, la
pensée critique et la créativité. La figure 5 illustre la valeur de la technologie vue dans la
perspective de la taxonomie de Bloom ou de la hiérarchie des valeurs. Cette illustration aide à
visualiser ce que nous attendons de la technologie et met en valeur une petite portion des
ressources actuellement disponibles pour nous aider à répondre à ces attentes.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Figure 5 : Représentation visuelle de la taxonomie « numérique » de Bloom
Cette œuvre est protégée sous licence Creative Commons Attribution – Pas de Modification 3.0
non transposé.
Auteure : Samantha Penney
La figure 5 a été trouvée parmi les ressources de la société d’éducation 2Learn.ca de l’Alberta,
qui est appuyée par le personnel enseignant et dont la mission est de lancer, de défendre et
d’échanger avec les éducatrices et éducateurs des possibilités novatrices d’enseignement,
d’apprentissage et de leadership enrichies par la technologie, grâce à des alliances uniques
avec des partenaires du milieu de l’éducation et de la communautévi. De telles ressources
créent d’excellentes possibilités de perfectionnement professionnel car, que l’on soit d’accord
ou non, elles fournissent un cadre de pensée et, comme elles proviennent d’une source
appuyée par le personnel enseignant, elles sont largement acceptées. Winston Vaughn a écrit
dans l’International Electronic Journal for Leadership in Learning :
Le mouvement de réforme scolaire a fait observer que le
perfectionnement professionnel des enseignantes et enseignants
est essentiel au processus de changement devenu inévitable au
XXIe siècle. La recherche montre que les éducatrices et
éducateurs ainsi que les décisionnaires sont en total désaccord
sur ce que devrait constituer un perfectionnement professionnel
efficace. Un des principaux arguments recensés dans la
documentation veut que, historiquement, le perfectionnement
professionnel a toujours été centré sur ce que les décisionnaires
et les administrations pensaient être le mieux, sans égard au
personnel enseignant qui devra mettre en application les
innovationsvii. (traduction libre)
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Un peu plus de la moitié des personnes qui ont répondu au sondage du Groupe d’enseignants
et d’enseignantes du Commonwealth ont indiqué qu’il y avait de la formation sur l’utilisation des
ordinateurs (figure 6), et parmi elles, près de 4 personnes sur 10 ont dit que du
perfectionnement professionnel était offert régulièrement (figure 7).
Figure 6 : Perfectionnement professionnel
Existe-t-il de la formation sur la technologie
informatique à l'intention du personnel
enseignant, permettant l'utilisation de toutes
les installations? (n=42)
Non
19
45,2 %
Oui
23
54,8 %
Figure 7 : Formation régulière de
mise à jour
Si vous avez répondu « oui », existe-t-il une
formation offerte régulièrement au
personnel enseignant pour mettre à jour
ses compétences? (n=23)
Non
14
60,9 %
Oui
9
39,1 %
Utilisation des technologies
Comme il a été mentionné plus haut, les personnes répondantes croient fermement à la valeur
des technologies de l'information et des communications pour accroitre l’influence des
enseignantes et enseignants sur l’apprentissage. Les réponses au sondage du Groupe
d’enseignants et d’enseignantes du Commonwealth laissent entendre que le pouvoir de la
technologie est inadéquatement utilisé dans le Commonwealth. Seulement 31 % des réponses
(figure 8) indiquent que la technologie informatique est utilisée pour enseigner les leçons
quotidiennes.
Figure 8 : Leçons quotidiennes
La technologie informatique est-elle utilisée
dans les écoles de votre pays pour
enseigner les leçons quotidiennes? (n-42)
Oui
13
31,0 %
Non
29
69,0 %
Les personnes qui ont répondu « non » ont
été invitées à décrire brièvement comment
les ordinateurs sont utilisés.
Parmi les réponses, 14 ont indiqué que les
ordinateurs sont utilisés à des fins
administratives et 9 ont décrit une certaine
utilisation à des fins d’enseignement sur
l’informatique. Seulement 7 réponses ont
mentionné une certaine utilisation pour
l’enseignement et l’apprentissage et ces
réponses employaient des expressions
comme « en partie » ou « quelque ». Il est
clair que la technologie demeure largement
inexploitée malgré sa valeur comme outil
d’enseignement et d’apprentissage en
classe.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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En croisant les résultats, on voit que même dans les pays où toutes les écoles ont des
ordinateurs, seulement 50 % d’entre eux sont reliés à Internet. Sur une note plus positive, là où
des ordinateurs sont fournis dans toutes les classes, il existe de la formation pour le personnel
enseignant dans 87,5 % des cas. Mentionnons cependant que ces données ne représentent
que 7 syndicats. En général, les réponses montrent plutôt un manque de formation. Cette
lacune est encore plus grande pour ce qui est de la formation visant à maintenir le personnel
enseignant à jour.
Le sondage comportait aussi des questions sur l’utilisation de la technologie informatique et
l’enseignement. Les réponses ont clairement indiqué que même l’utilisation limitée qu’en font
les enseignantes et enseignants leur a apporté un certain soutien. Le sondage n’était toutefois
pas suffisamment détaillé pour déterminer le degré de l’aide apportée par la technologie
informatique. Les figures 9 à 14 montrent les résultats illustrant cette aide apportée pour les
leçons et la communication avec les parents ainsi que pour l’enseignement en général.
Très peu de réponses écrites ont montré une réelle valeur de la technologie comme outil
d’enseignement ou d’apprentissage. La réponse la plus courante indiquait que la technologie
informatique n’était toujours « pas disponible », et les personnes qui constataient une certaine
utilisation de la technologie à des fins d’enseignement ou d’apprentissage ont qualifié cette
utilisation d’inégale et déclaré ressentir un besoin de perfectionnement professionnel. Certaines
personnes ont dit voir la nécessité de débattre de la finalité de l’utilisation des ordinateurs. Au
moins une réponse portait sur l’utilisation des ordinateurs à des fins de communication
intercontinentale, un concept qui pourrait offrir de nouvelles possibilités pour ce qui est des
ressources et des outils éducatifs.
Figure 9 : Planification des leçons
La technologie informatique facilite la
planification des leçons (n=41)
Fortement
en
désaccord
2
4,9 %
Plutôt en
désaccord
2
4,9 %
Fortement
en accord
21
51,2 %
Figure 10 : Enseignement
La technologie informatique facilite
l'enseignement (n=42)
Plutôt en
accord
23
54,8 %
Plutôt en
accord
16
39,0 %
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
Fortement
en accord
17
40,5 %
Plutôt en
désaccord
1
2,4 %
Fortement
en
désaccord
1
2,4 %
Page 6 de 25
Figure 11 : Communication avec les parents
La technologie informatique facilite la
communication avec les élèves et les
parents (n=42)
Plutôt en
accord
20
47,6 %
Fortement
en accord
14
33,3 %
La technologie informatique facilite la
correction et l'évaluation (n=42)
Plutôt en
désaccord
6
14,3 %
Fortement
en
désaccord
2
4,8 %
Figure 13 : Perfectionnement professionnel
La technologie informatique facilite le
perfectionnement professionnel (n=41)
Plutôt en
accord
21
51,2 %
Fortement
en accord
19
46,3 %
Remarque : Aucun répondant ou répondante
n’a indiqué « plutôt en désaccord ».
Figure 12 : Correction et évaluation
Plutôt en
désaccord
6
14,3 %
Plutôt en
accord
23
54,8 %
Fortement
en accord
11
26,2 %
Figure 14 : Incidence sur
l’apprentissage
La technologie informatique a une
incidence positive sur l'apprentissage des
élèves (n=42)
Plutôt en
accord
28
63,6 %
Fortement
en
désaccord
1
2,4 %
Fortement
en
désaccord
2
4,8 %
Plutôt en
désaccord
2
4,5 %
Fortement
en accord
14
31,8 %
Remarque : Aucun répondant ou répondante n’a
indiqué « fortement en désaccord ».
La très grande majorité des personnes répondantes ont dit croire à la capacité de la technologie
informatique à influer positivement sur l’apprentissage. Il s’agit d’une réponse particulièrement
significative si l’on considère l’absence d’accès aux ordinateurs. C’est un appel à l’amélioration
de l’infrastructure. Les répondantes et répondants sont conscients que les élèves apportent
leurs compétences avec eux en classe et que les liens que l’on crée avec le monde extérieur
ouvrent de nouvelles possibilités. Un petit nombre de commentaires expriment des
préoccupations à propos de problèmes potentiels pour les élèves tels que la dépendance à
Internet, la quantité de renseignements non pertinents et les barrières linguistiques. Les
réponses montrent en général que les enseignantes et enseignants voient le changement
comme un défi à leur propre rôle. Elles expriment un grand intérêt pour la technologie
informatique, mais elles reflètent le niveau d’expérience de l’enseignement.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Appui du gouvernement en matière de technologie
Les gouvernements des pays du Commonwealth apportent généralement leur appui à la
technologie et tentent de faciliter l’utilisation des ordinateurs dans les écoles en achetant du
matériel, en élaborant des politiques, en soutenant la formation destinée au personnel
enseignant et en favorisant l’appui du secteur privé. Les réponses au sondage exprimaient des
préoccupations au sujet de la lente progression des choses, mais dans les commentaires écrits,
seulement deux personnes ont mentionné le manque de soutien gouvernemental. Les réponses
à l’énoncé de la figure 15 font croire que les répondantes et répondants voyaient au moins un
certain soutien.
Figure 15 : Appui du gouvernement
Le gouvernement de votre pays montre
son appui à l'utilisation de la technologie
informatique en éducation (n=44)
Plutôt en
accord
20
45,5 %
Plutôt en
désaccord
3
6,8 %
Fortement
en accord
21
47,7 %
Remarque : Aucun répondant ou répondante n’a indiqué « fortement en désaccord ».
Soutien du secteur privé en matière de technologie informatique dans
les écoles
La participation du secteur privé existe, mais elle tend à se restreindre à certaines écoles. Du
soutien est offert par des banques, des fournisseurs de services, des entreprises de
télécommunications, quelques sociétés et des clubs philanthropiques. Il a été difficile d’identifier
les entreprises qui soutiennent l’utilisation de la technologie informatique dans les écoles, tout
particulièrement parce que seulement les personnes qui ont répondu « oui » à la question sur le
soutien du secteur privé ont fourni des réponses. Dans aucun pays le secteur privé ne semble
prêt ou enclin à fournir du matériel informatique ou des logiciels permettant un accès universel.
Parmi les projets mentionnés se trouve un projet de Microsoft en Australie qui injecterait
15 millions de dollars sur plusieurs années.
Figure 16 : Soutien de la part d’entreprises privées
La technologie informatique est-elle
commanditée par des entreprises privées?
(n=45)
Non
24
53,3 %
Oui
21
46,7 %
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Commentaires généraux
On a donné la chance aux répondantes et répondants d’ajouter des commentaires
généraux sur l’impact de la technologie informatique sur l’éducation.
Les répondantes et répondants reconnaissent la valeur de la technologie. Ils constatent que le
seul fait d’avoir un ordinateur n’est pas suffisant et qu’il faut y ajouter un savoir-faire que l’on
acquiert par du perfectionnement professionnel et de la formation. En d’autres termes,
l’important, c’est l’utilisation que l’on fait des ordinateurs, et le personnel enseignant voit un
déséquilibre entre le matériel fourni, la formation et l’utilisation. Les commentaires soulèvent
également des préoccupations liées à l’introduction de la technologie informatique à l’école.
Tout d’abord, certaines personnes se sentent menacées par la possibilité que certains élèves
deviennent plus habiles que le personnel enseignant, estimant que cela créerait à la fois un
écart social et un problème pour les enseignantes et enseignants. D’autres craignent que les
cours deviennent contraignants si l’on insiste trop sur les bonnes pratiques. Une seule personne
semble dire que la technologie informatique à l’école n’est pas nécessaire, car une bonne
enseignante ou un bon enseignant peut enseigner sans ordinateur. Une autre personne laisse
entendre que les élèves les plus faibles auraient plus de difficulté, et une autre personne encore
indique que la tenue des dossiers se ferait bientôt à l’ordinateur. On trouve à partir de la
page 13 la liste complète des commentaires, dont en voici quelques-uns :
 La technologie informatique doit être un avantage pour les fournisseurs de services de
téléenseignement, comme la Open University, et aussi pour offrir des démonstrations
visuelles des programmes d’études sur des supports comme des cédéroms, des
présentations PowerPoint, etc. Mais cet aspect n’a pas été suffisamment exploité, même
dans les endroits où les installations existent.
 Dans certains endroits, tout particulièrement dans les régions urbaines où les gens ont
accès à la technologie informatique et à Internet, la participation des apprenantes et
apprenants en classe est d’autant plus utile. Parfois même, leur esprit d’initiative se
révèle un défi pour leurs enseignantes et enseignants ou leurs tutrices et tuteurs.
Qu’est-ce que cela signifie pour nous, membres de la profession enseignante des pays
du Commonwealth?
Le présent rapport permet aux membres de la profession enseignante de s’appuyer sur des
fondements solides lorsqu’ils s’expriment sur la place de la technologie informatique en
éducation dans les pays du Commonwealth. Les résultats du sondage ont permis de tirer au
moins trois conclusions importantes sur lesquelles les syndicats de la profession enseignante
peuvent axer leur vision et leur action. Les voici :



Les enseignantes et enseignants sont au fait du débat qui oppose les tenants du
« contenu » aux tenants du « apprendre à apprendre » en éducation et sont prêts à
soutenir les changements qui se révèleront nécessaires pour mettre à jour les systèmes
scolaires en matière de technologie informatique. Les enseignantes et enseignants
comprennent que cela entrainera une modification de leur rôle d’autorité.
Malgré le débat sur le rôle de l’école dans la préparation des élèves au marché du
travail dans une économie mondiale basée sur la technologie informatique, les
enseignantes et enseignants soulignent que les écoles des pays du Commonwealth
sont inadéquatement équipées et souffrent d’un manque de leadership à tous les paliers
pour créer un système qui prépare les élèves au monde concurrentiel dans lequel nous
évoluons. Les gouvernements n’ont pas suivi. Le secteur privé n’offre pas un soutien
suffisant.
Il existe une myriade de problèmes qui empêchent une utilisation efficace de la
technologie informatique dans toutes les écoles de tous les pays. Les problèmes vont
des problèmes d’infrastructure tels que les coupures de courant aux problèmes de
dotation en personnel comme le manque de personnel qualifié. Il est possible d’y
remédier s’il y a une volonté politique.
Il incombe maintenant aux membres du Groupe d’enseignants et d’enseignantes du
Commonwealth de déterminer les actions à prendre à partir de ces renseignements.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Notes
i
[En ligne]. [http://www.emc.com/leadership/programs/digital-universe.htm] (Consulté le 14 juin 2012).
[En ligne]. [http://www.educationworld.com/a_tech/tech/tech211.shtml] (Consulté le 14 juin 2012).
iii
Education and Information Technologies, vol. 2, 1997, p. 17-30, [En ligne]. [citeseerx.ist.psu.edu]
(Consulté le 14 juin 2012).
iv
[En ligne]. [http://www.education.com/reference/article/what-impact-technology-learning/] (Consulté le
18 juin 2012).
v
[En ligne]. http://www.contactnord.ca/sites/default/files/pdf/resources/dix_principes_ directeurs_pour_
lutilisation_de_la_technologie_en_apprentissage.pdf (Consulté le 14 juin 2012).
vi
Extrait des ressources en matière de perfectionnement professionnel offertes par la société d’éducation
2Learn.ca de l’Alberta, [En ligne]. [http://2learn.ca/].
vii
Extrait de l’International Electronic Journal for Leadership in Learning, [En ligne].
[http://www.ucalgary.ca/iejll/vaughan/].
ii
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Organisations participantes et personnes-ressources
Organisation
Personne-ressource
ABUT, Antigua and Barbuda Union of Teachers
Ashworth Azille
[email protected]
[email protected]
Jenni Devereaux
[email protected]
Chris Watt
[email protected]
Herbert Gittens
[email protected]
Ibu Nana Kenosi
[email protected]
Bikoko Agnes Beatrice
[email protected]
Elele Leon Le Grand
[email protected]
Myles Ellis, secrétaire général adjoint
[email protected]
Sener Elcil
[email protected]
Costas Hadjisavvas
[email protected]
Demetris Portedis
[email protected]
Celia Nicholas
[email protected]
Arun Prasad
[email protected]
Marie Antoinnette Corr
[email protected]
Ernest Asamoa
[email protected]
Christian Okla Odue
[email protected]
Dharam Vijay Pandit
[email protected]
S Eswaren
[email protected]
Ramesh Joshi
[email protected]
David Okuta Oisany
[email protected]
Secrétariat général
[email protected]
Lok Yim Pheng
[email protected]
Hendix Banda
[email protected]
Anthony Casaru
[email protected]
AEU, Australian Education Union
IEUA, Independent Education Union of Australia
BUT, Barbados Union of Teachers
BTU, Botswana Teachers’ Union
FECASE, Fédération Camerounaise des Syndicats de
l’Éducation
Fédération Nationale des Travailleurs de
l’Enseignement Privé du Cameroun
FCE, Fédération canadienne des enseignantes et des
enseignants
Cyprus Turkish Teachers’ Trade Union
OELMEK, Chypre
OLTEK, Association of Teachers of Technical
Education Cyprus
DAT, Dominica Association of Teachers
FTU, Fiji Teachers’ Union
GTU, Gambia Teachers’ Union
GNAT, Ghana National Association of Teachers
NAGRAT, National Association of Graduate Teachers,
Ghana
AIFTO, All India Federation of Teachers Organisations
AIPTF, All India Primary Teachers Federation
Brihanmumbai Mahapalika Shikshak Sabha
(AIFTO/BMSS)
KNUT, Kenya National Union of Teachers
LTTU, Lesotho Teachers’ Trade Union
NUTP, National Union of the Teaching Profession,
Malaisie
PSEUM Private Schools Employees Union of Malawi
MUT, Malta Union of Teachers
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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GTU, Government Teachers Union, Maurice
ONP, Mozambique
TUN, Teachers Union of Namibia
NTU, Nevis Teachers’ Union
ISEA, Independent Schools Education Association,
Nouvelle-Zélande
All Pakistan Government School Teachers Association
PTOC, Pakistan Teachers Organization’s Council
STA, Samoa Teachers Association
SLTU, Sierra Leone Teachers’ Union
SADTU, South African Democratic Teachers Union
ACUT, All Ceylon Union of Teachers, Sri Lanka
FITA, Friendly Island Teachers’ Association (COPE)
TTUTA, Trinidad and Tobago Unified Teachers’
Association
SSTA, Scottish Secondary Teachers’ Association
TTU, Tanzania Teachers’ Union
NASUWT, National Association of Schoolmasters
Union of Women Teachers
NUT, National Union of Teachers, Royaume-Uni
BETUZ, Basic Education Teachers Union of Zambia
SSTU, Secondary School Teachers Union, Zambie
ZNUT, Zambia National Union of Teachers
ZATU, Zanzibar Teachers Union
Jugduth (Vinod) Seegum
[email protected]
Alpio Siquisse
Téléphone : 258-21490-400 ou
258-823080450
M Kavihuha
[email protected]
Ornette Webbe
[email protected]
Deborah Rattray
[email protected]
Abrar Hussain
[email protected]
Noor Faraz
[email protected]
Gatoloaifaana Tilianamua Afamasaga
Téléphone : 0685-25767
Davidson A Kuyateh
[email protected]
Mugwen Maluleke
[email protected]
Angela Wijesinghe
[email protected] /
[email protected]
Finau Hevaha Tutone
[email protected]
Davanand Sinanan
[email protected]
Anne Balinger
[email protected]
Prosper Lubuva
[email protected]
Darren Northcott
[email protected]
Pamela Collins
[email protected]
Jeffry Simuntala
[email protected]
Emmanuel K Zulu
[email protected]
Newman Bubala
[email protected]
Salim Salim
[email protected]
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Commentaires des personnes qui ont répondu « non » à la question 7 : La technologie
informatique est-elle utilisée dans les écoles de votre pays pour enseigner les leçons
quotidiennes?
À des fins administratives et pour taper à la machine.
Les ordinateurs sont utilisés pendant les leçons sur les TIC.
Les ordinateurs sont utilisés pour la recherche et la planification; on enseigne aux élèves à
utiliser les machines.
Les ordinateurs sont utilisés pour les tâches administratives ou pour une initiation à
l’informatique.
À des fins administratives et en partie pour l’enseignement et l’apprentissage.
Pour des démonstrations.
Pour l’administration du bureau seulement.
On en trouve uniquement dans les écoles privées, et c’est une ressource rare dans les écoles
publiques ou d’État.
La plupart des ordinateurs sont utilisés pour la tenue des dossiers.
Seulement quelques élèves ont des ordinateurs.
Seulement dans certaines écoles pour des tâches administratives et, dans certains cas, pour
l’enseignement et l’apprentissage.
Accessibles pour des périodes vraiment limitées.
Pour stocker ou extraire de l’information.
La technologie informatique est utilisée dans quelques écoles situées dans les grandes villes de
notre pays.
Les ordinateurs sont utilisés pour enseigner l’informatique comme matière, tout particulièrement
en 9e année.
Là où ils sont disponibles, les ordinateurs sont principalement utilisés à des fins administratives.
Les écoles élémentaires et secondaires ont parfois une classe d’ordinateurs où les élèves
apprennent les TI, mais cela reste fortement minoritaire.
Le projet SchoolNet a permis d’offrir des ordinateurs à certaines écoles, mais seulement
quelques enseignantes et enseignants avaient les compétences de base en informatique et la
plupart des ordinateurs ne sont pas connectés à Internet.
Les ordinateurs ne sont pas utilisés pour enseigner les leçons quotidiennes. Ils sont utilisés
pour enseigner aux élèves leur fonctionnement de base.
Les enfants ont une période réservée à leur horaire pour le travail à l’ordinateur, pendant
laquelle ils peuvent aller au laboratoire d’informatique et utiliser les ordinateurs. Le personnel
enseignant n’a pas suffisamment de formation.
Les écoles offrent des cours d’informatique aux élèves, tout particulièrement aux élèves des
dernières années scolaires. Ils ont cinq cours de 40 minutes.
Les écoles primaires n’en ont pas.
Les écoles ont des ordinateurs et les utilisent pour les affaires administratives comme la
correspondance, la communication et la tenue des dossiers.
La plupart sont utilisés pour le service de secrétariat (p. ex., imprimer des examens, écrire des
lettres et des annonces).
Les TIC sont une matière que l’on enseigne et habituellement seuls les enseignants et
enseignantes des TIC connaissent les ordinateurs. Les autres enseignantes et enseignants
n’emploient généralement pas la technologie informatique dans leur enseignement.
Ils sont utilisés la plupart du temps pour produire du matériel scolaire, des dépliants publicitaires
et pour stocker les données relatives à l’école.
Les ordinateurs sont utilisés au bureau de la direction dans la plupart des écoles
gouvernementales, tandis que les écoles privées ont des laboratoires d’informatique où les
élèves suivent des cours de base sur les TIC dans des laboratoires séparés du bureau de la
direction.
Oui, dans une certaine mesure. Tous les enseignants et enseignantes n’utilisent pas les
ordinateurs tout le temps. Ça dépend principalement des matières enseignées.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Commentaires à la suite des questions où il faut indiquer son accord ou son désaccord
concernant l’utilisation des ordinateurs pour faciliter la planification des leçons,
l’enseignement, la communication avec les parents, la correction et l’évaluation ainsi que
le perfectionnement professionnel
Encore une fois, l’utilisation est extraordinairement variable.
Mais ceci devrait être régi par un programme de perfectionnement professionnel bien structuré.
Il n’y a pas d’ordinateurs dans toutes les écoles.
Les ordinateurs ont rendu le travail plus facile, par exemple le classement des élèves.
L’enseignement en personne est encore important.
L’utilisation des ordinateurs a aussi facilité la communication intercontinentale entre les
membres du personnel enseignant.
L’utilisation des ordinateurs varie beaucoup entre les écoles élémentaires et secondaires, et
entre les écoles elles-mêmes.
Les enseignantes et enseignants de Fiji doivent s’organiser par eux-mêmes pour apprendre
l’informatique.
Une formation serait nécessaire, car de nombreux enseignants et enseignantes n’ont aucune
compétence en informatique.
Nous sommes d’accord, mais il n’y pas d’ordinateurs dans nos écoles que l’on peut utiliser à
cette fin.
La technologie informatique doit être utilisée pour faciliter le processus d’enseignement; un
supplément, et non une substitution.
Si le gouvernement appliquait la technologie informatique, ce serait bénéfique pour
l’enseignement et la communication.
Si les ordinateurs étaient accessibles, on pourrait mieux évaluer; mais je suis d’accord, parce
que lorsqu’ils sont accessibles dans les écoles privées, le taux de réussite est habituellement
plus élevé que dans les écoles publiques.
Dans notre pays, la technologie informatique n’est pas utilisée pour enseigner. Les réponses
ci-dessus ne s’appliquent donc pas au contexte camerounais.
Les réponses que j’ai données ci-dessus, soit à la question 8 (a-e), tiennent compte de la
véritable situation dans nos écoles. Autrement, je suis personnellement fortement en accord
avec « a » et « e » en raison de mon expérience personnelle, ayant travaillé à titre de tuteur
dans des établissements de formation pédagogique et ayant utilisé des ordinateurs dans le
cadre de programmes de perfectionnement professionnel pendant cinq ans (1998-2003).
L’ordinateur a réellement facilité le perfectionnement professionnel. Il est aussi une très bonne
source d’enseignement et de télécommunication, et aussi une ressource permettant
d’accroitre ses connaissances générales.
Il est important de remplacer le mot « a » par « peut » dans les questions ci-dessus, car la
plupart de nos écoles n’ont pas accès à des ordinateurs.
L’utilisation des ordinateurs est toujours associée à des frais supplémentaires qui doivent être
assumés par les parents, le comité de l’école ou les individus. L’entretien est une autre
question directement liée à l’utilisation des ordinateurs. L’accès à la pornographie et à
d’autres sites inadéquats qui causent des problèmes aux élèves. Tous ces obstacles sont des
freins à l’utilisation des ordinateurs, selon moi.
La mauvaise utilisation des installations informatiques, chose fréquente et facile, a causé et
continuera de causer des problèmes aux êtres humains. Par ex., les mauvais traitements
infligés aux enfants sur des sites de pédophilie, l’accès à de la pornographie, l’accès aux
données personnelles par Facebook, etc.
Bien que l’infrastructure technologique soit présente dans la plupart des écoles, publiques et
privées, l’utilisation des ordinateurs varie d’une école à l’autre et dépend habituellement de
l’importance que lui accorde l’administration.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Commentaires sur l’énoncé :
« La technologie informatique a une incidence positive sur l’apprentissage des élèves. »
Possibilité d’accéder à de l’information par Internet pour faire les devoirs.
En raison de l’accessibilité limitée, c’est difficile d’y accéder.
Un moyen facile d’obtenir de l’information.
Si la technologie est accessible, c’est possible que ce soit vrai.
Si elle est soutenue par un programme de perfectionnement professionnel.
Dans les quelques écoles où il y a des ordinateurs, l’efficacité de l’enseignement et de
l’apprentissage est accrue.
C’est possible, oui.
Elle donne aux élèves un accès facile à de l’information, d’un simple clic sur un bouton.
Il est prouvé que les élèves apprennent davantage en regardant qu’en suivant un cours
magistral.
Certains élèves utilisent l’ordinateur pour chercher de l’information sur des sujets qu’ils doivent
étudier.
Les élèves utilisent les ordinateurs pour accéder à Internet afin d’y faire des recherches sur
certains sujets.
L’incidence positive se voit uniquement dans les établissements d’enseignement supérieur.
L’accès à l’information est plus grand, on est plus exposé au monde.
L’enseignement est plus interactif.
Nous sommes à l’ère de l’informatique.
Grâce aux ordinateurs, les élèves apprendront au moyen d’objets réels (images ou autres).
Nous n’avons pas recours à la technologie informatique pour enseigner au Cameroun.
Oui, il y a une incidence positive chez les élèves qui utilisent la technologie informatique.
La formation pédagogique est très variable et généralement insuffisante. De nombreux
enseignants et enseignantes ne possèdent pas les compétences requises pour intégrer de
façon appropriée les nouvelles technologies dans leur classe.
Avec les progrès de la technologie des communications, la plupart des élèves ont intégré cette
technologie dans leur vie quotidienne. L’enseignement et l’apprentissage à l’aide de moyens
technologiques prennent alors tout leur sens.
Ça aide les élèves qui ont accès à cette technologie à acquérir de plus amples connaissances
sur une multitude de sujets éducatifs.
La grande majorité des élèves de la Gambie n’ont pas recours aux ordinateurs pour faciliter leur
apprentissage.
Grâce à la technologie informatique, les élèves peuvent améliorer leur apprentissage et leurs
compétences pour les leçons apprises en classe ou pour d’autres choses comme réaliser un
projet. La vaste majorité de ce que font les élèves est liée aux ordinateurs et suscite un grand
intérêt.
L’incidence est généralement positive; les préoccupations sont liées à l’accès au soutien
technique et au perfectionnement professionnel.
Positive, car les élèves peuvent communiquer avec le monde extérieur. Négative, car cela
expose les élèves à la dépendance à Internet.
Peut aider en agissant comme source de motivation, comme quelque chose de moderne et de
différent, mais cet effet de surprise s’atténuera rapidement. C’est une très bonne ressource
pour des images et des animations vidéo, et ça peut faciliter l’enseignement. Certains
exercices en ligne facilitent aussi l’apprentissage.
Étant donné les variations en matière d’accès, de disponibilité, etc., il n’est pas possible de dire
si elle a eu une incidence positive en général.
Dans les quelques écoles qui ont des ordinateurs, il peut y avoir des membres du personnel
enseignant qui ont recours à Internet pour accéder à des connaissances qu’ils peuvent utiliser
pour l’enseignement et l’apprentissage.
Les élèves peuvent chercher de l’information qui les aidera dans leurs études, mais ils peuvent
aussi avoir accès à des renseignements non pertinents.
Même si elle est présente et assez largement utilisée, on se préoccupe du fait qu’elle n’est pas
complètement intégrée dans le processus d’enseignement et d’apprentissage.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Le monde développé requiert une attitude positive de la part des élèves, qui peut être apportée
par la technologie informatique.
Les enfants ont accès à des connaissances grâce à Internet, ce qui favorise
l’auto-apprentissage. Mais en même temps, la technologie a aussi créé des inégalités dans
les perspectives d’éducation pour les personnes pauvres ou défavorisées qui, pour la plupart,
n’ont pas accès à toutes ces possibilités. Par ailleurs, même si ces perspectives sont
accessibles, le problème de la langue réduit les chances d’accéder à ces services.
Néanmoins, avec la récente tendance à promouvoir une éducation trilingue au Sri Lanka,
nous verrons avec le temps. Espérons que les enfants pourront surmonter la barrière de la
langue et ainsi avoir accès à Internet pour approfondir leurs connaissances et faire des
apprentissages tout au long de leur vie.
Les ordinateurs aident réellement les élèves à comprendre des sujets complexes expliqués
d’une façon beaucoup plus simple et concise, et ils aident beaucoup les élèves à comprendre
et à apprendre.
Les enfants qui utilisent Game Boy (appareil numérique portable sur lequel on peut jouer à
plusieurs jeux) et PlayStation sont exposés à la technologie informatique qui est maintenant
courante en éducation.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Commentaires sur le soutien gouvernemental en matière d’utilisation de la technologie
informatique en éducation
Si l’on se fie aux déclarations faites par le gouvernement.
Mais lent à mettre à jour les logiciels et le matériel informatique.
En fournissant des ordinateurs et des accessoires.
Le gouvernement n’appuie pas tellement la technologie informatique.
Le gouvernement fournit certains ordinateurs dans les écoles, mais ces ordinateurs ne sont pas
à jour.
C’est un sujet d’actualité, mais la mise en œuvre est très lente.
Une nouvelle politique sur l’utilisation des TIC en éducation a été élaborée et lancée.
Fournit des subventions pour la construction de laboratoires d’informatique, emploie des
enseignantes et enseignants dans les écoles secondaires.
Fournit des ordinateurs à certaines écoles.
Le gouvernement s’est engagé à fournir des ordinateurs à toutes les écoles publiques.
Le gouvernement incite les entreprises privées à donner des ordinateurs aux écoles.
Le gouvernement a fourni au moins un ordinateur à chaque direction d’école.
Le gouvernement insiste pour que les enseignantes et enseignants acquièrent des
connaissances de base en informatique.
Le gouvernement, par des dons d’entreprises étrangères.
Il y a un projet qui vise à appuyer l’apprentissage et l’enseignement au moyen d’ordinateurs
dans les écoles primaires, mais seulement 18 % des écoles en bénéficieront.
Il y a du financement afin de fournir des ordinateurs aux écoles et au personnel enseignant, il y
a de la formation sur les TIC pour les enseignantes et enseignants, et il y a des cours sur les
TIC dans le programme de formation pédagogique initiale.
Certaines écoles ont reçu l’appui du gouvernement et quelques écoles privées ont reçu l’appui
d’ONG.
On constate une volonté politique de promouvoir la science et la technologie dans les écoles,
mais en réalité, fournir l’infrastructure et le matériel nécessaires demeure un très grand défi.
La documentation à l’appui des TIC est accessible, mais la partie pratique (mise en œuvre) est
extrêmement lente lorsqu’elle existe.
À la suite d’une entente sectorielle avec le MUT, le gouvernement a fourni un ordinateur
portable à chaque enseignante et enseignant. De nombreux tableaux blancs interactifs sont
installés dans la plupart des classes et des laboratoires. Les autorités scolaires ont aussi créé
un groupe spécial qui se spécialise sur les TIC.
Certains stagiaires en enseignement suivent des cours supplémentaires en informatique dans
leurs programmes respectifs et seront engagés pour donner ces cours dans les écoles
secondaires.
Financement limité pour les ordinateurs dans les écoles. Le gouvernement prend des mesures
pour doter toutes les écoles d’un accès à large bande ultrarapide.
Le ministère de l’Éducation de Chypre donne 300 euros à chaque élève (de 14 ans) pour qu’il
ou elle s’achète un ordinateur portable à utiliser pour les travaux scolaires.
Il y a aussi un programme appelé ECDL (programme d’informatique) offert gratuitement à tous
les enseignants et enseignantes.
Le gouvernement investit d’énormes sommes pour fournir des ordinateurs à toutes les écoles.
L’accès à Internet (gratuit) sera aussi bientôt offert.
Davantage d’écoles disposent maintenant de laboratoires et d’installations informatiques.
Depuis quelques années, les personnes qui possèdent des connaissances en informatique
sont passées de 5 % à plus de 20 % de la population. On espère que ce chiffre passera à
près de 40 % dans un avenir proche. (Selon le site Web du Media Centre for National
Development of Sri Lanka, www.development.lk, la culture informatique des personnes de 5 à
69 ans allait comme suit en 2010 : 22 % des hommes, 19 % des femmes, 40 % de la
population active, 82 % des hauts fonctionnaires, 72 % des professionnelles et
professionnels, 70 % des professionnelles et professionnels des domaines techniques et
associés, 77 % du personnel de bureau.) Malgré son envie d’accroitre rapidement les
connaissances informatiques, le gouvernement est quelque peu gêné dans ses efforts en
raison d’un manque de ressources tant matérielles qu’humaines (étant donné la pénurie
d’enseignantes et enseignants ayant des connaissances suffisantes en informatique). Le
gouvernement s’est aussi lancé dans un projet très ambitieux appelé « Nana Sala » mis en
œuvre dans toute l’ile, particulièrement dans les régions rurales où sont fournis des
installations informatiques et l’Internet par satellite.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Ces centres sont installés normalement dans des temples, des églises, etc., où tout le monde
peut avoir accès aux installations en payant un petit montant afin de couvrir les couts
d’utilisation. Avec l’aide de la Banque mondiale, le ministère de l’Éducation a mis sur pied en
2010 un projet pilote appelé One Laptop per Child (Un portable par enfant) et a offert
1300 ordinateurs aux enfants de régions rurales. Du perfectionnement professionnel a aussi
été donné aux enseignantes et enseignants en langues locales (singhalais et tamoul). Bien
qu’une évaluation de ce projet ait été prévue pour 2011, le rapport d’évaluation n’a pas encore
été publié. (Je n’ai pas trouvé de rapport d’évaluation complet en ligne, même sur le site de la
Banque mondiale.)
Le gouvernement fait campagne pour équiper toutes les écoles de laboratoires d’informatique
dotés d’Internet. Tout récemment, le gouvernement s’est associé à une entreprise de
télécommunications pour fournir un ordinateur portable et six mois d’accès gratuit à Internet à
tous les enseignants et enseignantes des écoles élémentaires et secondaires. En plus de
cela, il y a eu de nombreux programmes de formation destinés aux administrations scolaires
sur l’utilisation de l’informatique en vue d’améliorer le fonctionnement des écoles.
Le gouvernement garantit le soutien moral, en plus de collaborer avec des partenaires qui
offrent un soutien matériel afin de donner de la formation sur les TIC tout particulièrement
dans les établissements de formation pédagogique. Avec le soutien matériel offert par ses
partenaires, le gouvernement peut plus facilement fournir des ordinateurs aux établissements
de formation pédagogique et dans quelques écoles.
La politique est en place, les programmes sont mis sur pied pour toutes les écoles et la mise en
œuvre est suivie de près par les gouvernements national et provincial.
Toutes les écoles secondaires ont des laboratoires d’informatique. Depuis trois ans, on donne
un ordinateur (portable) à tous les élèves qui entrent à l’école secondaire.
Le gouvernement a facilité l’introduction de la technologie dans le processus d’enseignement et
d’apprentissage, mais il n’a pas ajusté les programmes d’études et n’a pas assuré une
formation adéquate ni du soutien technique.
Le gouvernement permet aux directions d’écoles publiques de signer des accords de
partenariat avec des entreprises privées afin d’aider les écoles à acquérir des ordinateurs.
Le gouvernement a équipé toutes les écoles publiques de laboratoires d’informatique. De plus,
tous les élèves du secondaire se sont vu offrir un miniportatif/ordinateur bloc-notes.
Le gouvernement national a mis sur pied un important programme de matériel informatique, en
plus d’établir un réseau national d’Internet et de travailler à un nouveau programme d’études
national, à l’établissement de normes pour le personnel enseignant et du perfectionnement
professionnel accessible en ligne.
Programme Digital Education Revolution sur cinq ans depuis 2008 (environ 1,2 milliard de
dollars). De ce montant, 1,1 milliard de dollars est destiné à un fonds national pour la
distribution d’ordinateurs aux écoles secondaires : tous les élèves de la 9e à la 12e année
reçoivent un ordinateur.
En veillant à ce que chaque école ait un ordinateur. En amenant l’électricité dans les régions
rurales. En offrant une formation aux enseignantes et enseignants en informatique (TIC).
Il n’y a pas de soutien officiel de la part du gouvernement pour l’introduction de la technologie
informatique dans les écoles de la Sierra Leone.
La formation fait partie des mesures prises par le gouvernement pour accroitre la culture
informatique dans les écoles.
Le gouvernement planifie créer un portail sur l'information et les communications en éducation
(tous les paliers).
Programme de formation ECDL offert gratuitement à tous les enseignants et enseignantes.
Subventions à tous les élèves de 2e année du premier cycle d’enseignement secondaire.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Commentaires sur le soutien informatique offert par les entreprises privées
Environ cinq ou six entreprises, comme WIPRO, TATA, HCL, à titre de fournisseurs de
services.
Les banques et les organismes de bienfaisance offrent des ordinateurs aux écoles.
Mais très peu. Quelques banques et mines soutiennent la technologie informatique.
ECO Solutions vend des ordinateurs portables à crédit aux enseignantes et enseignants.
Dans les écoles élémentaires, les ordinateurs sont offerts dans le cadre du projet SchoolNet.
À l’occasion, plus souvent que le secteur public.
Un forum mondial sur les TIC en Afrique (World Africa eBrain Forum). Voir la section 4.0 du
document ci-joint intitulé Use of ICTs in Zambian Education System.
Certaines écoles ont des produits Apple. Les logiciels sont moins chers pour les établissements
scolaires.
Certaines entreprises ont fait don d’ordinateurs à des écoles.
Des organismes indiens comme Starlight Foundation, Reliance, Rotary Club.
Des entreprises de télécommunications.
Telekom, IBM, Vodacom — Ces entreprises parrainent l’infrastructure et la connectivité.
Les entreprises situées près des écoles participent à la scolarisation de la collectivité.
1. Lime Antigua Ltd. — Offre des ordinateurs portables au personnel enseignant et un accès
gratuit à Internet sans fil à toutes les écoles secondaires 2. Digicel — Offre la construction de
laboratoires d’informatique dans toutes les écoles secondaires 3. Antigua Computer
Technology — Offre des ordinateurs et un accès à Internet gratuit aux écoles.
Écoles privées et universités, ISTEG, technologie. Elles offrent des cours sur la technologie
informatique.
Certaines écoles achètent des ordinateurs usagés d’une boutique ou d’un particulier qui en
vend. Parfois, un technicien en informatique offre de réparer les ordinateurs de bureau des
administrations scolaires, mais dans la majorité des cas, les écoles secondaires publiques de
deuxième cycle dans les municipalités urbaines et rurales n’ont pas d’ordinateurs. Si les
écoles en ont, très peu de ces ordinateurs sont à jour en raison des couts d’entretien et de
réparation.
En général non, bien que certaines écoles aient des liens avec des « commanditaires ».
Ce n’est pas facile de préciser le nom d’entreprises qui soutiennent la technologie informatique.
Mais évidemment, il y a des entreprises locales et internationales, dont des organisations non
gouvernementales. Je peux au moins citer OXFAM qui, d’après ce que j’ai entendu
récemment, offre des ordinateurs pour le centre de ressources réservé au perfectionnement
professionnel du personnel enseignant.
L’autorité portuaire de la Gambie parraine un programme appelé « Operation Promote
Excellence in the Sciences » dans des écoles comme la Gambia Senior Secondary School,
l’Armitage Senior Secondary School et la Nusrat Senior Secondary School. Elle construit des
laboratoires de science et les équipe d’ordinateurs. Il y a aussi des entreprises de téléphonie
mobile qui donnent des ordinateurs à certaines écoles.
On ne connait pas l’étendue du parrainage par les entreprises privées. Il y a le programme de
Microsoft en Australie, appelé Partners in Learning, qui offre 15 millions de dollars jusqu’en
2013. Un nombre important d’écoles comptent sur la collecte de fonds pour se procurer du
matériel et des logiciels de TIC.
Un nombre important d’entreprises offrent du soutien relativement au matériel informatique, aux
logiciels et aux programmes d’études. On compte parmi celles-ci Google et Microsoft.
Oui, dans une certaine mesure. Pour autant que je le sache, il y a non seulement des
entreprises qui vendent des ordinateurs, mais aussi des fournisseurs de réseaux comme
DIALOG, ETISALAT, etc. qui aident à promouvoir la culture informatique dans les écoles et
dans d’autres lieux accessibles aux enfants.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Autres commentaires sur l’impact de la technologie informatique
La technologie informatique aide le personnel enseignant à faire son travail de façon efficace.
Si on l’utilise de la bonne façon et à faible cout, ça peut être très utile et efficace.
Ce n’est pas l’outil qui importe, mais la façon dont on s’en sert.
La plupart des enseignantes et enseignants n’ont pas de connaissances informatiques.
Nous aimerions si possible que chaque école ait une classe d’informatique. Voir la section 5.0
du document ci-joint intitulé Use of ICTs in Zambian Education System.
Pour réduire le cout élevé que suppose l’achat d’un plus grand nombre d’ordinateurs pour les
écoles, Zanzibar utilisera l’informatique pour la tenue des dossiers (EMIS) dans toutes les
écoles.
Je crois qu’on devrait fournir à chaque école de bonnes installations informatiques et aux élèves
une formation spéciale afin qu’ils en connaissent un peu plus sur les ordinateurs. Les élèves
des classes des premières années d’études ne devraient utiliser les ordinateurs qu’avec la
supervision du personnel enseignant.
La technologie informatique joue sur l’efficacité des élèves et du personnel enseignant, et
ceux-ci peuvent obtenir de l’aide pour les matières étudiées. Malheureusement, nos besoins
ne sont pas comblés par notre gouvernement en raison de ressources limitées.
La technologie informatique facilite l’enseignement et l’apprentissage. Ce ne sont pas toutes les
écoles qui peuvent se le permettre, car c’est trop cher.
Généralement, la technologie informatique peut aider les élèves à apprendre plus rapidement et
à développer leurs capacités de recherche.
Le personnel enseignant peut aussi se tenir au courant des tendances actuelles dans
l’enseignement et l’éducation en général grâce aux recherches sur Internet.
La technologie informatique doit être un avantage pour les fournisseurs de services de
téléenseignement, comme la Open University, et aussi pour offrir des démonstrations
visuelles des programmes d’études sur des supports comme des cédéroms, des
présentations PowerPoint, etc. Mais cet aspect n’a pas été suffisamment exploité, même dans
les endroits où les installations existent.
Nous avons besoin de plus de ressources pour soutenir (entretenir) la technologie à l’échelle
locale; de nombreuses demandes de perfectionnement professionnel de la part du personnel
enseignant demeurent sans réponse. Ce serait déjà beaucoup si chaque enfant pouvait avoir
accès à un ordinateur et si le gouvernement et les banques privées pouvaient collaborer afin
de fournir des ordinateurs à tous et toutes.
Dans certains endroits, tout particulièrement dans les régions urbaines où les gens ont accès à
la technologie informatique et à Internet, la participation des apprenantes et apprenants en
classe est d’autant plus utile. Parfois même, leur esprit d’initiative se révèle un défi pour leurs
enseignantes et enseignants ou leurs tutrices et tuteurs.
En général, je crois que l’impact de la technologie informatique sur l’éducation est très important
pour l’apprentissage des élèves (apprentissages scolaires, accès à Internet, et ainsi de suite).
Un nouveau projet appelé « Sankore » a été lancé : il vise à fournir des tableaux blancs
électroniques qui fonctionnent à l’aide d’un ordinateur. Le GTU croit que l’on devrait offrir une
formation sur l’informatique aux enseignantes et enseignants âgés de plus de 40 ans. Ces
personnes doivent être amenées doucement à mieux connaitre les ordinateurs.
C’est un outil utile pour les élèves pour chercher de l’information supplémentaire à leurs
lectures de classe et pour faciliter leurs études. Cependant, les ordinateurs doivent être
programmés pour extraire uniquement l’information pertinente.
La plupart des enseignantes et enseignants n’ont pas de connaissances en informatique et ne
sont pas capables d’utiliser la technologie informatique dans le cadre de leur enseignement. Il
serait nécessaire de promouvoir la culture informatique chez les enseignantes et enseignants.
Il serait bon que des ordinateurs portables soient offerts gratuitement aux enseignantes et
enseignants afin qu’ils s’en servent comme matériel didactique.
La tendance veut que le personnel enseignant utilise les TIC, ce qui est bon dans une certaine
mesure. Mais le problème que je vois avec la technologie informatique, c’est que les
enseignantes et enseignants qui ne sont pas habiles avec la technologie ne sont pas bien
vus, alors que celles et ceux qui ont les compétences nécessaires sont mieux perçus.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Un bon enseignant ou une bonne enseignante n’est pas nécessairement un génie de
l’informatique. Il est important de rappeler qu’une personne qui ne connait absolument rien en
informatique peut être une excellente enseignante ou un excellent enseignant. Un champion
de l’informatique impressionne beaucoup les gens de nos jours, mais cela ne signifie pas qu’il
ou elle enseignera mieux. Les TIC facilitent l’apprentissage, mais un bon enseignant ou une
bonne enseignante peut se débrouiller sans cela.
Le programme DER (Digital Education Revolution), qui vise à fournir des ordinateurs à tous les
élèves du deuxième cycle du secondaire (1,1 milliard sur 1,2 milliard de dollars), n’a pas
laissé suffisamment de fonds pour le perfectionnement professionnel du personnel
enseignant, et on se demande si ce programme sera viable à long terme.
Le ministère de l’Éducation doit améliorer le trafic des accès afin que ce soit convivial. Les
enseignantes et enseignants ne peuvent pas utiliser les ordinateurs efficacement, parce que
certains programmes ne sont pas conviviaux et ne sont pas prêts.
L’accès à Internet coute très cher en Zambie. Comme les TIC sont relativement nouvelles, on
devrait inclure un cours sur les TIC dans la formation pédagogique. Le gouvernement devrait
faire en sorte que chaque école ait au moins un ordinateur qui devrait être accessible à tout le
personnel enseignant, et non uniquement à l’administration, comme c’est le cas dans certains
établissements.
L’impact est très encourageant, si l’on considère l’accès restreint ou inexistant dans les écoles
et les foyers en Sierra Leone. Le gouvernement et des organismes internationaux collaborent
avec le Sierra Leone Teachers’ Union pour poursuivre la mise en œuvre de séances de
formation sur les TIC et la décentralisation de la formation sur les TIC pour les enseignantes
et enseignants du pays. En association avec la NUT(RU), le Sierra Leone Teachers’ Union a
instauré en 2008 une formation de base sur les TIC à l’intention des femmes membres du
syndicat, puis a continué en offrant une formation sur les TIC aux hommes et aux femmes
membres du syndicat de différentes écoles de l’est de Freetown. Malgré certaines contraintes
et plusieurs défis, le processus de mise en œuvre continue.
Il n’y a aucune incidence de la technologie informatique sur l’éducation dans les premières
années d’études dans mon pays en raison du manque d’ordinateurs.
Toutes les écoles devraient avoir des ordinateurs et un accès à Internet.
La technologie informatique devrait être employée pour soutenir l’enseignement et les activités,
et non comme un objectif des programmes d’études. L’esprit de l’éducation, ce sont les
enseignantes et enseignants.
Nous avons besoin d’aide pour qu’une influence de la technologie soit significative et pour
répandre l’utilisation des ordinateurs dans les écoles de tout le pays.
La technologie informatique offre une définition étroite des TIC utilisées en éducation et de leur
incidence. L’Afrique du Sud préfère l’utilisation de l’expression TIC en éducation.
1. Danger d’une dépendance excessive par le personnel enseignant 2. Nécessité pour les
autorités d’injecter de grosses sommes d’argent afin d’en tirer tous les avantages possibles.
Les pays du Commonwealth devaient focaliser davantage sur la technologie informatique
comme outil pédagogique.
Si les élèves utilisent constamment les ordinateurs, il se creusera un écart social entre eux et le
personnel enseignant. De plus, les élèves qui dépendent des ordinateurs pour obtenir de
l’information ont une capacité de réflexion moindre.
Selon le sondage de la NUEPA effectué en 2009-2010 en Inde, 35,56 % des écoles avaient des
installations électriques et 16,65 % des écoles avaient des installations informatiques.
La technologie informatique a su soulever un intérêt quant à son fonctionnement, comprenant
les exigences de l’éducation.
Il y a une pression de plus en plus forte sur les membres du personnel enseignant afin qu’ils
mettent à jour leurs compétences en TIC. La pression exercée sur les enseignantes et
enseignants afin qu’ils enregistrent leurs leçons dans une banque de données de l’école a un
effet très contraignant sur l’enseignement.
La plupart des pays du tiers-monde ne pourraient pas installer d’ordinateurs dans les écoles
des régions rurales en raison de problèmes d’électricité. Les pays développés doivent par
conséquent venir aider ces pays en leur fournissant des génératrices et des ordinateurs pour
que ces écoles soient à égalité avec les écoles des régions urbaines.
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Annexe 1
SONDAGE DE 2012 SUR L’IMPACT DE L’UTILISATION DES
TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS (TIC)
SUR L’ENSEIGNEMENT ET L’APPRENTISSAGE
Le Groupe d’enseignants et d’enseignantes du Commonwealth (GEC) de l’Internationale de
l’Éducation cherche à savoir si l’utilisation de la technologie informatique a un impact sur
l’éducation.
Nous vous serions reconnaissants de remplir le court questionnaire qui suit au nom de votre
syndicat ou association, qui est membre du Groupe d’enseignants et d’enseignantes du
Commonwealth.
Vos réponses contribueront à donner un aperçu du rôle que joue la technologie informatique
dans les écoles du Commonwealth. Un rapport des constatations sera distribué aux membres
du Groupe et alimentera les discussions du Forum des enseignantes et enseignants organisé
dans le cadre de la 18e Conférence des ministres de l’Éducation du Commonwealth, en aout
prochain.
1.
Nom de votre organisation :
__________________________________________________________
2.
Nom d’une personne-ressource compétente de votre organisation :
_________________________________
3.
Coordonnées de votre organisation
Adresse :
Pays :
Courriel :
Tél. :
4a.
Indiquez dans quelle mesure la technologie informatique est accessible dans les
écoles de votre pays. Cochez UNE seule réponse :
Toutes les écoles
La plupart des écoles
Certaines écoles
Quelques écoles
Aucune école
4b.
Si des ordinateurs sont accessibles, est-ce qu’il y a en général (cochez UNE seule
réponse) :
Un ordinateur dans chaque école?
Plus d’un ordinateur dans chaque école?
Un ordinateur dans chaque classe?
5.
Dans quelle mesure les écoles de votre pays ont-elles accès à Internet?
Cochez UNE seule réponse à chaque série de choix :
a.
Toutes les écoles
La plupart des écoles
Quelques écoles
Aucune école
Certaines écoles
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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b.
6.
Tous les ordinateurs
La plupart des ordinateurs
Quelques ordinateurs
Aucun ordinateur
Certains ordinateurs
Existe-t-il de la formation sur la technologie informatique à l’intention du
personnel enseignant, permettant l’utilisation de toutes les installations?
Oui
Non
Si vous avez répondu « oui », existe-t-il une formation offerte régulièrement au
personnel enseignant pour mettre à jour ses compétences?
Oui
7.
Non
La technologie informatique est-elle utilisée dans les écoles de votre pays pour
enseigner les leçons quotidiennes?
Oui
Non
Si vous avez répondu « non », veuillez décrire brièvement comment les
ordinateurs sont utilisés :
______________________________________________________________________
______________________________________________________________________
8.
La question qui suit vise à connaitre votre point de vue sur la technologie
informatique et l’enseignement. Pour chacun des énoncés suivants, veuillez
indiquer dans quelle mesure vous êtes en accord ou en désaccord (cochez UNE
seule réponse à chacun des énoncés) :
a.
La technologie informatique facilite la planification des leçons :
Fortement en accord
Plutôt en accord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
b.
La technologie informatique facilite l’enseignement :
Fortement en accord
Plutôt en accord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
c.
La technologie informatique facilite la communication avec les élèves et les
parents :
Fortement en accord
Plutôt en accord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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d.
La technologie informatique facilite la correction et l’évaluation :
Fortement en accord
Plutôt en accord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
e.
La technologie informatique facilite le perfectionnement professionnel :
Fortement en accord
Plutôt en accord
Plutôt en désaccord
Fortement en désaccord
Autres commentaires :
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
9.
La technologie informatique a une incidence positive sur l’apprentissage des
élèves :
Fortement en accord
Plutôt en désaccord
Plutôt en accord
Fortement en désaccord
Expliquez :
____________________________________________________________________________
____________________________________________________________________________
10.
Le gouvernement de votre pays appuie l’utilisation de la technologie informatique
en éducation :
Fortement en accord
Plutôt en désaccord
Plutôt en accord
Fortement en désaccord
Veuillez décrire brièvement le soutien qu’apporte le gouvernement quant à
l’utilisation de la technologie informatique dans les écoles :
11.
La technologie informatique dans les écoles est-elle commanditée par des
entreprises privées?
Oui
Non
Si vous avez répondu « oui », donnez des détails sur les entreprises privées.
(Veuillez fournir tout renseignement que vous connaissez, par exemple le nombre
d’entreprises, leur nom, ce qu’elles commanditent, ou encore leurs formes de
participation dans les écoles.)
12.
Avez-vous des commentaires à ajouter sur l’impact de la technologie informatique
sur l’éducation?
Nous vous remercions d’avoir pris le temps de remplir ce questionnaire. Veuillez nous
retourner le questionnaire rempli avant le 1er mai 2012 à l’adresse suivante :
Sondage du GEC
Fédération canadienne des
enseignantes et des enseignants
2490, promenade Don Reid
Ottawa (Ontario) K1H 1E1
Canada
Ou par voie électronique à : [email protected]
Sondage de 2012 sur l’impact de l’utilisation des technologies de l’information
et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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Le Groupe d’enseignants et d’enseignantes du Commonwealth est un sous-groupe de
l’Internationale de l’Éducation.
Membres du comité directeur :
Christine Blower (NUT), Convenor, Royaume-Uni
Kevin Bunker (PPTA), Nouvelle-Zélande
Adolph Cameron (JTA), Jamaïque
Calvin Fraser (FCE), Canada
Mme Guyamera (GNAT), Ghana
Ramesh Joshi (AIFTO), Inde
Mugwena Maluleke (SADTU), Afrique du Sud
Margaret Rwabushaija (UNATU), Ouganda
Belinda Wilson (BUT), Bahamas
Assistance au personnel administratif :
Dennis Sinyolo (IE)
Samidha Garg (NUT) et Pam Collins (NUT)
Le présent rapport a été préparé par le Groupe d’enseignants et d’enseignantes du
Commonwealth et imprimé par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants.
On peut le consulter en ligne en format PDF à www.ctf-fce.ca.
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et des communications (TIC) sur l’enseignement et l’apprentissage
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