Composition Antioxyplex

Transcription

Composition Antioxyplex
Composition Antioxyplex
Bilberry 25% 30 mg
Noms communs : myrtille. Noms botaniques : Vaccinium myrtillus (myrtille, famille des éricacées. Noms anglais : bilberry (myrtille). Parties utilisées :
fruits et feuilles. Habitat et origine : plantes vivaces arbustives originaires du nord de l'Europe et de l'Amérique, la myrtille préfère les sols acides et bien
drainés. Ces plantes colonisent souvent les sites où des feux de forêts se sont produits.
Indications :
-Contrer la diarrhée,
-Traiter les inflammations des muqueuses de la bouche et de la gorge (usage topique).
-Prévenir les maladies de l'oeil,
-Traiter les troubles de la circulation veineuse.
Historique :
Le terme anglais bilberry, qui désigne la myrtille européenne, vient du danois bollebar, « petit fruit foncé » la myrtille renferment un
pigment bleu foncé, parfois presque noir, qui caractérise ce type d'airelles. C'est à ce pigment, qui appartient à la famille des
anthocyanosides, qu'on attribue certaines des propriétés médicinales de ces baies.
La myrtille (Vaccinium myrtillus) provient surtout de l'Europe, ou l’on connaît les propriétés médicinales de la myrtille depuis près de
1 000 ans. On s'en servait notamment pour traiter la diarrhée et la dysenterie, pour interrompre la lactation et pour soulager les symptômes du
scorbut et de la dysurie. On a également employé les feuilles pour faire baisser les taux de glucose sanguin chez les diabétiques. De plus, la
tradition veut que les fruits permettent de traiter les troubles de la circulation veineuse et certaines maladies de l'oeil, n otamment la
rétinopathie diabétique, le glaucome et la cataracte, usages thérapeutiques qui sont encore populaires auprès des médecins européens
Maladies de l'oeil. Dans les années 1980, une série d'études d'observation au cours desquelles on avait traité des patients atteints de
rétinopathie diabétique ont donné des résultats positifs5. Au cours d'un essai publié en 1989, des chercheurs italiens rapportaient avoir freiné,
chez 48 des 50 sujets traités, la progression de la cataracte à l'aide d'un extrait de myrtille normalisé et de vitamine E5. Ces données ne
permettent pas de confirmer l'efficacité de la myrtille et du bleuet au chapitre de la prévention et du traitement de différents troubles
ophtalmologiques.
Les résultats d'essais menés après la Deuxième Guerre mondiale semblaient confirmer les affirmations des pilotes de la British Royal Air
Force selon lesquelles la confiture de myrtilles améliorait leur vision nocturne2,5. Par la suite, trois petites études à double insu avec placebo
ont été menées sur des personnes en bonne santé (49 sujets en tout) : les résultats on contredit l'allégation voulant que l'extrait de myrtille
améliore la vision nocturne et diminue les effets de l'éblouissement7-9.
Précautions, Contre-indications :
Théoriquement, les femmes qui allaitent devraient éviter les myrtilles parce que ce fruit a traditionnellement servi, depuis le XIIe siècle, à
interrompre la lactation.
Blumenthal M, Goldberg A, Brinckmann J (Ed). Expanded Commission E Monographs, American Botanical Council, publié en collaboration avec Integrative Medicine Communications, États-Unis, 2000.
Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical Council, États-Unis 2003.
National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 28 février 2006]. www.ncbi.nlm.nih.gov
Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Bilberry, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 22 janvier 2006]. www.naturalstandard.com
Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 1999.
The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements - Bilberry, ConsumerLab.com. [Consulté le 22 janvier 2006]. www.consumerlab.com
Therapeutic Research Faculty (Ed). Bilberry + Blueberry, Natural Medicines Comprehensive Database. [Consulté le 22 janvier 2006]. www.naturaldatabase.com
Weiss RF. Herbal Medicine, Beaconsfield Publishers LTD, Angleterre, 1988.
1. Anonyme. Monograph. Vaccinium myrtillus (bilberry). Altern Med Rev. 2001 Oct;6(5):500-4. Texte intégral : http://www.thorne.com
2. Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 1999. p. 994.
3. Savickiene N, Dagilyte A, Lukosius A, Zitkevicius V. [Importance of biologically active components and plants in the prevention of complications of diabetes mellitus]. Medicina (Kaunas) 2002;38(10):970-5.
4. Cignarella A, Nastasi M, Cavalli E, Puglisi L. Novel lipid-lowering properties of Vaccinium myrtillus L. leaves, a traditional antidiabetic treatment, in several models of rat dyslipidaemia: a comparison with ciprofibrate.Thromb Res
1996 Dec 1;84(5):311-22.
5. Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Bilberry, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 22 janvier 2006]. www.naturalstandard.com
6. Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical Council, États-Unis 2003.
7. Muth ER, Laurent JM, Jasper P. The effect of bilberry nutritional supplementation on night visual acuity and contrast sensitivity.Altern Med Rev 2000 Apr;5(2):164-73. Texte intégral : www.thorne.com
8. Zadok D, Levy Y, Glovinsky Y. The effect of anthocyanosides in a multiple oral dose on night vision.Eye 1999 Dec;13 ( Pt 6):734-6.
9. Levy Y, Glovinsky Y. The effect of anthocyanosides on night vision.Eye 1998;12 ( Pt 6):967-9.
10. Katsube N, Iwashita K, et al. Induction of apoptosis in cancer cells by Bilberry (Vaccinium myrtillus) and the anthocyanins.J Agric Food Chem 2003 Jan 1;51(1):68-75.
11. Kay CD, Holub BJ. The effect of wild blueberry (Vaccinium angustifolium) consumption on postprandial serum antioxidant status in human subjects.Br J Nutr 2002 Oct;88(4):389-98.
12. Joseph JA, Shukitt-Hale B, Denisova NA et al. Reversals of age-related declines in neuronal signal transduction, cognitive, and motor behavioral deficits with blueberry, spinach, or strawberry dietary supplementation.J Neurosci
1999 Sep 15;19(18):8114-21.
13. Zheng W, Wang SY. Oxygen radical absorbing capacity of phenolics in blueberries, cranberries, chokeberries, and lingonberries.J Agric Food Chem 2003 Jan 15;51(2):502-9.
14. Mazza G, Kay CD, Cottrell T, Holub BJ. Absorption of anthocyanins from blueberries and serum antioxidant status in human subjects.J Agric Food Chem 2002 Dec 18;50(26):7731-7.
15. Rabin BM et al.Diet as a factor in behavioral radiation protection following exposure to heavy particles. Gravit Space Biol Bull. 2005 Jun;18(2):71-7.
16. Bagchi D & al. Anti-angiogenic, antioxidant, and anti-carcinogenic properties of a novel anthocyanin-rich berry extract formula. Biochemistry (Mosc). 2004 Jan;69(1):75-80. Texte intégral : http://protein.bio.msu.ru
17. Roy S et al.Anti-angiogenic property of edible berries. Free Radic Res. 2002 Sep;36(9):1023-31.
18. Goyarzu P et al. Blueberry supplemented diet: effects on object recognition memory and nuclear factor-kappa B levels in aged rats. Nutr Neurosci. 2004 Apr;7(2):75-83.
19. Casadesus G et al. Modulation of hippocampal plasticity and cognitive behavior by short-term blueberry supplementation in aged rats. Nutr Neurosci. 2004 Oct-Dec;7(5-6):309-16.
20. Andres-Lacueva C, Shukitt-Hale B et al. Anthocyanins in aged blueberry-fed rats are found centrally and may enhance memory. Nutr Neurosci. 2005 Apr;8(2):111-20.
21. Lau FC, Shukitt-Hale B, Joseph JA. The beneficial effects of fruit polyphenols on brain aging. Neurobiol Aging. 2005 Dec;26 Suppl 1:128-32.
22. Joseph JA, Shukitt-Hale B, Casadesus G. Reversing the deleterious effects of aging on neuronal communication and behavior: beneficial properties of fruit polyphenolic compounds. Am J Clin Nutr. 2005 Jan;81(1 Suppl):313S316S. Texte intégral : www.ajcn.org
Lutéine 10 mg
Autre nom : xanthophylle
Indications :
-Prévenir la cataracte (sous forme alimentaire).
-Ralentir la progression de la dégénérescence maculaire.
-Prévenir la dégénérescence maculaire,
Posologie :
Prévention de la cataracte Consommer au moins 6 mg de lutéine par jour
Dégénérescence maculaire Prendre de 10 mg à 20 mg de lutéine par jour.
Historique :
C'est en 1945 que le chercheur George Wald détermina que la lutéine était présente dans la rétine.
À la fin des années 1980, on commença à explorer le vaste univers des pigments alimentaires. On découvrit alors divers
flavonoïdes et caroténoïdes dont les fonctions, outre le fait qu'ils coloraient les plantes, étaient encore mal comprises. Il
fallut attendre les années 1990 pour qu'on puisse isoler la lutéine et commencer à comprendre quel rôle elle pouvait jouer
dans l'organisme. Nos connaissances à ce sujet restent encore limitées, ce qui explique pourquoi la lutéine n'est apparue
sous forme de suppléments et dans les préparations commerciales de multivitamines qu'au début des années 2000.
Description :
La lutéine est l'un des trois pigments caroténoïdes qui se trouvent en très forte concentration dans la rétine de l'oeil, plus
précisément dans la macula, une tache jaune d'environ 2 mm de diamètre. La couleur jaune de la macula est attribuable à
la présence de lutéine, de zéaxanthine et de méso-zéaxanthine. Ces caroténoïdes ne sont pas synthétisés par l'homme et
doivent donc être apportés par l'alimentation.
La lutéine et la zéaxanthine ont des propriétés antioxydantes et, en outre, elles filtrent la lumière bleue, deux actions qui
contribueraient, selon les chercheurs, à prévenir la dégénérescence de la rétine. On pense que la lutéine agit à la fois en
neutralisant les électrons libres qui peuvent endommager la rétine (effet antioxydant) et en filtrant la lumière bleue qui
agresse les photorécepteurs de l'oeil (effet antioxydant indirect).
À la différence du bêta-carotène, la lutéine ne joue aucun rôle dans le métabolisme de la vitamine A, et ne peut donc être
considérée comme une provitamine. Elle fait partie de cette catégorie de substances qui ne sont pas considérées comme
des nutriments essentiels, mais qui semblent pourtant jouer un rôle crucial pour la santé. Des chercheurs ont observé que le
lait maternel contient de la lutéine, ce qui indique que les nouveau-nés en ont besoin1.
Comme tous les caroténoïdes, la lutéine est mieux absorbée en présence de matière grasse, car elle est liposoluble.
Carence :
La lutéine n'est pas considérée comme un nutriment essentiel, mais les recherches entreprises depuis les années 1990
indiquent que les apports alimentaires moyens des Nord-Américains sont faibles. En effet, pendant que les études
épidémiologiques indiquent que des apports de 6 mg et plus par jour peuvent réduire le risque de cataracte et de
dégénérescence maculaire, les Nord-Américains n'en consomment, en moyenne, que de 1 mg à 2 mg par jour2.
Les fumeurs et, en général, les personnes qui boivent plus de deux verres d'alcool par semaine ont plus de risque de
souffrir d'une carence en lutéine.
Recherches :
Prévention de la cataracte. En 1992, les résultats d'une étude épidémiologique ayant porté sur plus de 50 800 femmes ont
permis d'établir un lien inverse entre un apport alimentaire élevé en caroténoïdes et en vitamine A et la prévalence de la
cataracte3. Les épinards (riches en lutéine) étaient l'aliment le plus associé à une baisse de cette affection oculaire.
En 1999, les résultats de deux autres études épidémiologiques, l'une menée auprès de plus de 36 600 hommes, l'autre
auprès de quelque 77 400 femmes, permettaient de préciser que cet effet protecteur était attribuable spécifiquement aux
apports alimentaires en lutéine et en zéaxanthine et non pas aux caroténoïdes en général ou à la vitamine A4,5. Ces deux
études ont permis de constater une réduction de 20 % à 50 % du risque d'opération de la cataracte, et une autre publiée
également en 1999 rapporte un risque réduit de souffrir de cataracte6.
À ce jour, cependant, les données sur les bénéfices d'un apport alimentaire en lutéine ne permettent pas de conclure à
l'efficacité des suppléments de lutéine pour réduire le risque de cataracte6. De fait, les légumes et les fruits riches en
lutéine contiennent probablement d'autres composés bénéfiques pour la santé en général et les yeux en particulier, et les
populations qui consomment beaucoup de fruits et de légumes peuvent aussi avoir d'autres habitudes de vie qui pourraient
expliquer leur risque moindre de cataracte. De plus, il est également possible que l'effet protecteur de la lutéine et de la
zéaxanthine soit dépendant de la présence d'autres caroténoïdes dans l'alimentation. Enfin, aucune étude clinique mesurant
l'effet d'une supplémentation en lutéine sur le risque de cataracte n'a été publiée jusqu'à présent.
Dégénérescence maculaire. Il semble que ce soit ce même mécanisme d'action qui permette à la lutéine de prévenir la
cataracte et la dégénérescence maculaire. Néanmoins, les résultats des études épidémiologiques menées à ce jour ne sont
pas tous concluants2,21. Les chercheurs ne savent pas si ces données contradictoires reflètent une absence d'effet ou si elles
sont attribuables aux limitations intrinsèques des recherches (échantillonnage de population, stade de la maladie au
moment de l'étude, etc.). Les données sur les animaux ne sont pas toutes concordantes non plus21. Cependant, les résultats
de quelques essais cliniques indiquent qu'un supplément de lutéine, pris à long terme, peut être utile pour ralentir la
progression de la dégénérescence maculaire, que celle-ci soit causée par le vieillissement7,8,22 ou par l'hérédité
(rétinopathie pigmentaire)9,10. Les dosages variaient de 10 mg à 20 mg par jour.
Divers. Des chercheurs se sont intéressés à l'impact des effets antioxydants des caroténoïdes, dont la lutéine, sur le risque
de maladie cardiovasculaire. Par exemple, des études ont permis de constater une corrélation entre un taux sanguin élevé
de lutéine et un risque moindre de maladie coronarienne2,22. D'autres chercheurs ont fait la même constatation dans le cas
de l'arthrite18. Par ailleurs, de façon générale, les caroténoïdes semblent avoir un effet protecteur contre les dommages
causés par les rayons ultraviolets19. Par exemple, au cours d'un essai préliminaire (36 sujets) un mélange de bêtacarotène, de lycopène et de lutéine (8 mg de chaque par jour) a réduit les coups de soleil causés par les rayons
ultraviolets20.
Borel Patrick. Mécanisme d'action de la lutéine au niveau de l'oeil.Centre d'Etude et d'Information sur les Vitamines (CEIV) [Consulté le 3 février 2006] www.ceiv.org
Huot Isabelle. Antioxydants et santé oculaire - Quand la prévention passe par l'assiette. L'actualité médicale, 7 février 2001.
National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 3 février 2006]. www.ncbi.nlm.nih.gov
Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, 1999.
The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements - Lutein, ConsumerLab.com. [Consulté le 3 février 2006]. www.consumerlab.com
Therapeutic Research Faculty (Ed). Lutein, Natural Medicines Comprehensive Database. [Consulté le 3 février 2006]. www.naturaldatabase.com
USDA National Nutrient Database for Standard Reference, Release 16. Lutein + zeaxanthine (mcg) Content of Selected Foods per common Measure, sorted by nutrient content. [Consulté le 3 février
2006] www.nal.usda.gov
USDA Nutrient Data Laboratory. Agricultural Research Service. Zeaxanthin Content of Selected U.S. Foods - 1998. [Consulté le 3 février 2006] www.nal.usda.gov
1. Jewell VC, Mayes CB, Tubman TR et al. A comparison of lutein and zeaxanthin concentrations in formula and human milk samples from Northern Ireland mothe rs. Eur J Clin Nutr. 2004; 58:90-97.
2. Mares-Perlman JA, Millen AE, et al. The body of evidence to support a protective role for lutein and zeaxanthin in delaying chronic disease. Overview. J Nutr. 2002 Mar;132(3):518S-524S. Review.
Texte intégral : http://www.nutrition.org
3. Hankinson SE, Stampfer MJ, Seddon et al.. Nutrient intake and cataract extraction in women: a prospective study.BMJ. 1992 Aug 8;305(6849):335-9.
4. Brown L, Rimm EB, Seddon JM, et al. A prospective study of carotenoid intake and risk of cataract extraction in US men.Am J Clin Nutr. 1999 Oct;70(4):517-24.
5. Chasan-Taber L, Willett WC, Seddon JM et al.. A prospective study of carotenoid and vitamin A intakes and risk of cataract extraction in US women.Am J Clin Nutr. 1999 Oct;70(4):509-16.
6. Lyle BJ, Mares-Perlman JA, et al. Antioxidant intake and risk of incident age-related nuclear cataracts in the Beaver Dam Eye Study. Am J Epidemiol. 1999 May 1;149(9):801-9.
7. Richer S, Stiles W, Statkute L et al. Double-masked, placebo-controlled, randomized trial of lutein and antioxidant supplementation in the intervention of atrophic age-related macular degeneration:
the Veterans LAST study (Lutein Antioxidant Supplementation Trial). Optometry. 2004 Apr;75(4):216-30.
8. Olmedilla B, Granado F, Blanco I, Vaquero M. Lutein, but not alpha-tocopherol, supplementation improves visual function in patients with age-related cataracts: a 2-y double-blind, placebocontrolled pilot study. Nutrition. 2003 Jan;19(1):21-4.
9.Dagnelie G, Zorge IS, McDonald TM. Lutein improves visual function in some patients with retinal degeneration: a pilot study via the Internet.Optometry. 2000 Mar;71(3):147-64.
10. Aleman TS, Duncan JL, Bieber ML et al.Macular pigment and lutein supplementation in retinitis pigmentosa and Usher syndrome. Invest Ophthalmol Vis Sci. 2001 Jul;42(8):1873-81.
11. Slattery ML, Benson J, et al. Carotenoids and colon cancer. Am J Clin Nutr. 2000 Feb;71(2):575-82. Texte intégral : http://www.ajcn.org
12. Malila N, Virtamo J, Virtanen M, Pietinen P, Albanes D, Teppo L. Dietary and serum alpha-tocopherol, beta-carotene and retinol, and risk for colorectal cancer in male smokers.Eur J Clin Nutr.
2002 Jul;56(7):615-21.
13. Kim MK, Park YG, Gong G, Ahn SH. Breast cancer, serum antioxidant vitamins, and p53 protein overexpression. Nutr Cancer. 2002; 43(2): 159-66.
14. Toniolo P, Van Kappel AL, et al. Serum carotenoids and breast cancer. Am J Epidemiol. 2001 Jun; 153 (12): 1148-50.
15. Tamini RM, Hankinson SE, et al. Plasma carotenoids, retinol and tocopherols and risk of breast cancer. Am J Epidemiol. 2005 Jan; 161(2): 153-60.
16. Freudenheim JL, Marshall JR, et al. Premenopausal breast cancer risk and intake of vegetables, fruits and related nutrients. J Natl Cancer Inst. 1996 Mar; 88(6): 340-48.
17. Bidoli E, Vecchia C, et al. Micronutrients and ovarian cancer: a case-control study in Italy. Ann Oncol. 2001 Nov; 12(11): 1589-93.
18. Sies H, Stahl W. Carotenoids and UV protection. Photochem Photobiol Sci. 2004 Aug;3(8):749-52. Review.
19. De Roos AJ, Arab L, et al. Serum carotenoids and radiographic knee osteoarthritis: the Johnston County Osteoarthritis Project. Public Health Nutr. 2001 Oct: 4(5):935-42
20. Heinrich U, Gartner C, et al. Supplementation with beta-carotene or a similar amount of mixed carotenoids protects humans from UV-induced erythema.J Nutr. 2003 Jan;133(1):98-101.
21. Mozaffarieh M, Sacu S, Wedrich A. The role of the carotenoids, lutein and zeaxanthin, in protecting against age-related macular degeneration: a review based on controversial evidence. Nutr J. 2003
Dec 11;2:20.
22. Massacesi AL, Faletra R, et al. The effect of oral supplementation of macular carotenoids (lutein and zeaxanthin) on the prevention of agerelated macular degeneration: 18 months of follow up
study. Assoc Res Vision Ophthalmol 2001;42:S234. Étude mentionnée et résumée dans : Anonyme. Lutein and zeaxanthin. Monograph. Altern Med Rev. 2005 Jun;10(2):128-35. Texte intégral :
www.thorne.com
23. Anonyme. Lutein and zeaxanthin. Monograph. Altern Med Rev. 2005 Jun;10(2):128-35. Texte intégral : www.thorne.com
24. Holick CN, Michaud DS, et al. Dietary carotenoids, serum beta-carotene, and retinol and risk of lung cancer in the alpha-tocopherol, beta-carotene cohort study. Am J Epidemiol. 2002 Sep
15;156(6):536-47.
25. Le Marchand L, Hankin JH, et al. An ecological study of diet and lung cancer in the South Pacific. Int J Cancer. 1995 Sep 27;63(1):18-23.
26. Michaud DS, Feskanich D, et al. Intake of specific carotenoids and risk of lung cancer in 2 prospective US cohorts. Am J Clin Nutr. 2000 Oct;72(4):990-7. Texte intégral www.ajcn.org
Lycopène 150 mg
Autres noms : All-trans-lycopène, cis-lycopène, psi-psi-carotène.
Indications :
Prévenir le cancer et les maladies coronariennes
Posologie :
Des études épidémiologiques indiquent qu'un apport alimentaire élevé en lycopène, grâce à une grande
consommation de tomates, cuites de préférence, peut apporter une certaine protection contre divers cancers,
notamment le cancer de la prostate.
Description :
Des quelque 600 caroténoïdes présents dans la nature, le lycopène est celui qu'on retrouve en plus grande quantité
dans l'alimentation humaine en Occident, le bêta-carotène venant en second. Le lycopène est la substance qui confère
à la tomate sa couleur rouge caractéristique. Les tomates jaunes ou orangées n'en renferment pratiquement pas.
Historique :
Originaire d'Amérique du Sud, la tomate fut introduite en Europe au XVI e siècle. Le fruit américain était à l'origine
une baie minuscule. Au fil des générations, les jardiniers européens (les Italiens, notamment) ont sélectionné les
variétés donnant les fruits les plus intéressants.
Vers la fin du XIXe siècle, un chercheur du nom de Harsten isolait le lycopène de la tomate, mais il fallut attendre le
milieu du XXe siècle pour qu'on en découvre les propriétés et la fin des années 1990 pour qu'elles soient largement
diffusées. En effet, c'est à ce moment que les grands fabricants de produits à base de tomate (Heinz en tête) ont
orchestré une vaste campagne de sensibilisation visant à faire connaître les propriétés du lycopène.
Recherches :
Prévention du cancer. À la suite d'une demande de l'industrie qui voulait afficher des allégations anticancer sur ses
produits, la Food and Drug Administration (FDA) a fait une analyse complète des données scientifiques sur le
lycopène de source alimentaire et sur les suppléments de lycopène 1. En novembre 2005, sur la base de ces
informations, la FDA a refusé aux fabricants de suppléments de lycopène le droit d'afficher des allégations
anticancer, fautes de preuves suffisantes.
Cependant, la FDA a permis une allégation très nuancée sur certains produits à base de tomates. Concrètement, les
fabricants peuvent évoquer les effets préventifs potentiels de la consommation de tomates (ou de sauce tomate)
contre le cancer de la prostate, mais ils doivent accompagner cette allégation de la mention : « La FDA conclut qu'il
y a peu de preuves scientifiques pour appuyer cette allégation »1.
La très grande majorité des données portant sur le lien entre la consommation de tomate et la prévention de certains
cancers sont des études épidémiologiques qui, selon la FDA, ne permettent pas de tirer des conclusions claires quant
à l'effet préventif des aliments riches en lycopène1.
C'est en ce qui concerne le cancer de la prostate que les données sont les plus nombreuses, mais elles restent
incertaines : les auteurs d'une méta-analyse des études épidémiologiques ont conclu, en 2004, que l'effet préventif
potentiel des produits à base de tomate était modeste et conditionnel à une grande consommation 2. De plus, une étude
épidémiologique publiée en 2006 a suivi durant 4,2 ans plus de 29 000 hommes parmi lesquels 1 338 cas de cancer
de la prostate se sont déclarés : les chercheurs n'ont pas constaté de lien statistiquement significatif entre la
consommation de supplément de lycopène ou d'aliments riches en lycopène et le risque de cancer de la prostate. Ils
ont cependant remarqué une légère tendance protectrice chez les hommes héréditairement à risque 3. Certains experts
ne sont pas prêts, faute de données probantes, à recommander la supplémentation en lycopène pour prévenir le cancer
de la prostate, mais jugent que les données sont suffisantes pour recommander une augmentation de la consommation
de produits de la tomate4.
Quelques essais cliniques ont porté sur des patients atteints d'un cancer de la prostate à qui l'on a donné soit des
suppléments de lycopène, soit des produits à base de tomate : ces données, qui indiquent que ces traitements peuvent
ralentir la progression des tumeurs, restent, pour l'instant, préliminaires à cause du faible nombre de sujets 5-8.
Note. Le lycopène ne serait peut-être pas le seul ingrédient de la tomate à avoir un effet sur le risque de cancer.
En 2005, par exemple, les auteurs d'un essai démontrant l'effet positif de la consommation de sauce tomate sur des
hommes atteints de cancer de la prostate faisaient l'hypothèse que d'autres composés de la tomate puissent agir en
conjonction avec le lycopène8.
Protection coronarienne. Le lycopène serait le caroténoïde qui a l'effet antioxydant le plus puissant. Des résultats
d'essais in vitro indiquent qu'il peut empêcher l'oxydation des lipoprotéines de faible densité (LDL), un facteur de
risque de maladie coronarienne9. Certaines données épidémiologiques9-11, mais pas toutes12,13, ont également établi
un lien entre un taux élevé de lycopène dans l'organisme, ou un apport alimentaire élevé, et un risque réduit de
maladies coronariennes.
Précautions :
L'innocuité des suppléments de lycopène n'est pas établie hors de tout doute chez les femmes enceintes et celles qui
allaitent.
Food and Drug Administration (États-Unis). Qualified Health Claims: Letter of Partial Denial - . Tomatoes and Prostate, Ovarian, Gastric and Pancreatic Cancers (American
Longevity Petition)" (Docket No. 2004Q-0201) CFSAN/Office of Nutritional Products, Labeling, and Dietary Supplements. November 8, 2005. [Consulté le 19 décembre
2005]. www.cfsan.fda.gov
National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 17 avril 2006]. www.ncbi.nlm.nih.gov
Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Lycopene, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 19 décembre 2005]. www.naturalstandard.com
Prostate Centre at Vancouver General Hospital. Lycopene. [Consulté le 2 mai 2006] www.prostatecentre.com
Ruby, Françoise. Une tomate par jour éloigne le docteur pour toujours? Magazine Protégez-Vous, octobre 1999.
The Linus Pauling Institute. Micronutrient Information Center, Carotenoids. [Consulté le 2 mai 2006] http://lpi.oregonstate.edu
The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements - Lycopene, ConsumerLab.com. [17 avril 2006]. www.consumerlab.com
Therapeutic Research Faculty (Ed). Lycopene, Natural Medicines Comprehensive Database. [Consulté le 2 mai 2006]. www.naturaldatabase.com
USDA National Nutrient Database for Standard Reference, Release 18 (?g) Content of Selected Foods per Common Measure, Lycopene sorted by nutrient content. [Consulté le
2 mai 2006] www.nal.usda.gov
1. Food and Drug Administration (États-Unis). Qualified Health Claims: Letter of Partial Denial - . Tomatoes and Prostate, Ovarian, Gastric and Pancreatic Cancers (American
Longevity Petition)" (Docket No. 2004Q-0201) CFSAN/Office of Nutritional Products, Labeling, and Dietary Supplements. November 8, 2005. [Consulté le 19 décembre
2005]. www.cfsan.fda.gov
2. Etminan M, Takkouche B, Caamano-Isorna F. The role of tomato products and lycopene in the prevention of prostate cancer: a meta-analysis of observational studies.
Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2004 Mar;13(3):340-5. Texte intégral : http://cebp.aacrjournals.org
3. Kirsh VA, Mayne ST, et al. A prospective study of lycopene and tomato product intake and risk of prostate cancer. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2006 Jan;15(1):92-8.
4. Fraser ML, Lee AH, Binns CW. Lycopene and prostate cancer: emerging evidence. Expert Rev Anticancer Ther. 2005 Oct;5(5):847-54. Review.
5. Kucuk O, Sarkar FH, et al.Phase II randomized clinical trial of lycopene supplementation before radical prostatectomy.Cancer Epidemiol Biomarkers Prev 2001
Aug;10(8):861-8.
6. Ansari MS, Gupta NP. Lycopene: a novel drug therapy in hormone refractory metastatic prostate cancer. Urol Oncol. 2004 Sep-Oct;22(5):415-20.
7. Ansari MS, Gupta NP. A comparison of lycopene and orchidectomy vs orchidectomy alone in the management of advanced prostate cancer. BJU Int. 2003 Sep;92(4):375-8;
discussion 378. Erratum in: BJU Int. 2004 Mar;93(4):655.
8. Stacewicz-Sapuntzakis M, Bowen PE. Role of lycopene and tomato products in prostate health. Biochim Biophys Acta. 2005 May 30;1740(2):202-5. Review.
9. Rao AV. Lycopene, tomatoes, and the prevention of coronary heart disease. Exp Biol Med (Maywood). 2002 Nov;227(10):908-13. Review. Texte intégral :
www.ebmonline.org
10. Kohlmeier L, Kark JD, et al. Lycopene and myocardial infarction risk in the EURAMIC Study. Am J Epidemiol. 1997 Oct 15;146(8):618-26.
11. Sesso, HD., Buring, JE., Norkus EP., Gaziano JM. Plasma lycopene, other carotenoids, and retinol and the risk of cardiovascular disease in women. Am. J. Clin. Nutr, 2004;
79 :47-53. Texte integral : www.ajcn.org
12. Hak AE, Stampfer MJ, et al. Plasma carotenoids and tocopherols and risk of myocardial infarction in a low-risk population of US male physicians. Circulation. 2003 Aug
19;108(7):802-7. Texte intégral : http://circ.ahajournals.org
13. Sesso, HD., Buring, JE., et al. Plasma lycopene, other carotenoids, and retinol and the risk of cardiovascular disease in men. Am. J. Clin. Nutr, 2005; 81 :990-7.
14. Agarwal S, Rao AV. Tomato lycopene and low density lipoprotein oxidation: a human dietary intervention study. Lipids 1998;33(10):981-984.
15. Upritchard JE, Sutherland WH, Mann JI. Effect of supplementation with tomato juice, vitamin E, and vitamin C on LDL oxidation and products of inflammatory activity in
type 2 diabetes. Diabetes Care 2000;23(6):733-738. Texte intégral : http://care.diabetesjournals.org
16. Hininger IA, Meyer-Wenger A, et al. No significant effects of lutein, lycopene or beta-carotene supplementation on biological markers of oxidative stress and LDL
oxidizability in healthy adult subjects. J Am Coll Nutr. 2001 Jun;20(3):232-17. Texte intégral : http://www.jacn.org
18. Sutherland WH, Walker RJ, et al. Supplementation with tomato juice increases plasma lycopene but does not alter susceptibility to oxidation of low-density lipoproteins
from renal transplant recipients. Clin Nephrol 1999;52(1):30-36.
19. Steinberg FM, Chait A. Antioxidant vitamin supplementation and lipid peroxidation in smokers. Am J Clin Nutr 1998;68(2):319-327. Texte intégral : www.ajcn.org
20. Johnson EJ, Qin J, Krinsky NI et al. Ingestion by men of a combined dose of beta-carotene and lycopene does not affect the absorption of beta-carotene but improves that of
lycopene. J Nutr 1997;127(9):1833-1837. Texte intégral : http://jn.nutrition.org
21. Wahlqvist ML, Wattanapenpaiboon N, et al. Changes in serum carotenoids in subjects with colorectal adenomas after 24 mo of beta-carotene supplementation. Australian
Polyp Prevention Project Investigators. Am J Clin Nutr 1994;60(6):936-943.
22. Nierenberg DW, Dain BJ, et al. Effects of 4 y of oral supplementation with beta-carotene on serum concentrations of retinol, tocopherol, and five carotenoids. Am J Clin
Nutr 1997;66(2):315-319.
23. Ribaya-Mercado JD, Ordovas JM, Russell RM. Effect of beta-carotene supplementation on the concentrations and distribution of carotenoids, vitamin E, vitamin A, and
cholesterol in plasma lipoprotein and non-lipoprotein fractions in healthy older women. J Am Coll Nutr 1995;14(6):614-620.
24. van den Berg H, van Vliet T. Effect of simultaneous, single oral doses of beta-carotene with lutein or lycopene on the beta-carotene and retinyl ester responses in the
triacylglycerol-rich lipoprotein fraction of men. Am J Clin Nutr 1998;68(1):82-89. Texte intégral : www.ajcn.org
25. Ribaya-Mercado JD, Garmyn M, Gilchrest BA et al. Skin lycopene is destroyed preferentially over beta-carotene during ultraviolet irradiation in humans. J Nutr
1995;125(7):1854-1859.
26. Palan PR, Chang CJ, Mikhail MS et al. Plasma concentrations of micronutrients during a nine-month clinical trial of beta-carotene in women with precursor cervical cancer
lesions. Nutr Cancer 1998;30(1):46-52.
27. Clinton SK. Lycopene: chemistry, biology, and implications for human health and disease. Nutr Rev 1998;56(2 Pt 1):35-51.
28. Koonsvitsky BP, Berry DA, et al. Olestra affects serum concentrations of alpha-tocopherol and carotenoids but not vitamin D or vitamin K status in free-living subjects. J
Nutr 1997;127(8 Suppl):1636S-1645S. Texte intégral : http://jn.nutrition.org
29. Tulley RT, Vaidyanathan J, et al. Daily intake of multivitamins during long-term intake of olestra in men prevents declines in serum vitamins A and E but not carotenoids. J
Nutr. 2005 Jun;135(6):1456-61.
30. Broekmans WM, Klopping-Ketelaars IA, et al. Decreased carotenoid concentrations due to dietary sucrose polyesters do not affect possible markers of disease risk in
humans. J Nutr. 2003 Mar;133(3):720-6.
bêta-carotène 20 mg
Autres noms : vitamine A préformée Rétinol, rétinal, acide rétinoïque, acétate de rétinyle, palmitate de rétinyle, provitamine A,
bêta-carotène, ß-carotène.
Indications :
Prévenir certains cancers
Elle permet aussi de réduire l'incidence de la cécité résultant des complications de certaines maladies oculaires causées par une
carence en vitamine A.
Posologie :
*Les apports en vitamine A peuvent être exprimés en microgrammes (1 µg = un millionième de gramme) d'équivalent rétinol
ou
en unités
internationales
(UI):
1 équivalent
rétinol
en
microgramme
équivaut
à
3,33 UI.
**Apport maximal tolérable : quantité quotidienne la plus élevée qu'on peut prendre de façon continue sans risque probable
de souffrir d'effets indésirables. Cette donnée concerne la vitamine A sous la forme de rétinol, de rétinal, d'acide rétinoïque ou
de rétinyle phosphate, mais n'inclut pas le bêta-carotène contenu dans les végétaux (voir Description ci-après). Notez que le foie
peut
stocker
jusqu'à
500 000 UI
(150 mg)
de
vitamine A
avant
qu'il
y
ait
surdose
toxique.
***Apport suffisant : en l'absence de données scientifiques suffisantes, les autorités ont fixé, non pas un apport nutritionnel
recommandé (ANR), mais un apport suffisant (AS). L'apport suffisant en vitamine A repose sur les apports moyens chez les
bébés nord-américains en bonne santé.
Note. Sauf s'il s'agit de bêta-carotène, tout traitement impliquant une supplémentation prolongée en vitamine A excédant les
apports maximaux indiqués au tableau ci-dessus nécessite une surveillance médicale.
N.B. Le bêta-carotène ne se transforme en vitamine A que dans la mesure où l'organisme en a besoin.
Description :
Vitamine liposoluble, la vitamine A se présente, dans l'organisme, sous la forme de rétinol, de rétinal (dans la rétine), d'acide
rétinoïque (dans les os et les muqueuses) ou de palmitate de rétinyle (réserves stockées dans le foie). C'est dans la rétine qu'on
l'a isolée la première fois, d'où le nom de « rétinol ».
Elle joue un rôle important dans la vision, notamment au chapitre de l'adaptation de l'oeil à l'obscurité, mais aussi dans la
croissance des os, la reproduction et la régulation du système immunitaire. Elle contribue à la santé de la peau et des muqueuses
(yeux, voies respiratoires et urinaires, intestins), qui constituent notre première ligne de défense contre les bactéries et les virus.
Elle est essentielle à la différenciation et la croissance cellulaire, car elle participe à la transcription de certains gènes et à la
synthèse de certaines protéines. Elle favorise également l'absorption du fer et semble jouer un rôle dans la régulation des
réponses inflammatoires.
L'organisme s'approvisionne directement en vitamine A dans les aliments de source animale, mais il peut aussi le faire
indirectement, en transformant en vitamine A certains caroténoïdes provenant des végétaux. On dit de ces caroténoïdes qu'ils
sont des provitamines A : sur les 600 connus, 50 sont dits « actifs », c'est-à-dire qu'ils peuvent être convertis en vitamine A. En
pratique, le bêta-carotène est de loin la provitamine A la plus importante en raison de son abondance et du fait qu'il est le
carotène dont la conversion en vitamine A est la plus efficace. Ainsi, le potentiel de transformation en vitamine A du bêtacarotène est de 50 (celui du rétinol est de 100), tandis que celui des autres caroténoïdes (alpha-carotène, cryptoxanthine, etc.) est
de 25.
Des apports suffisants en protéines et en zinc sont essentiels au métabolisme de la vitamine A. La vitamine E en accroît
l'absorption et les réserves stockées dans le foie. Notez également que l'absorption optimale du bêta-carotène contenu dans les
végétaux demande la présence d'un peu de matière grasse. Ainsi, si vous prenez un jus de carotte, un jus d'abricot ou des
carottes comme collation, votre organisme n'absorbera que très peu de bêta-carotène si vous n'y ajoutez pas une ou deux noix
par exemple, ou quelques gouttes d'huile d'olive. L'absorption des caroténoïdes est aussi influencée par la génétique et le statut
nutritionnel de l'individu.
La vitamine A est potentiellement plus dangereuse que la plupart des autres vitamines, puisqu'elle peut s'accumuler et atteindre
des concentrations toxiques, particulièrement pour le foie. Il faut quand même souligner que le foie peut stocker jusqu'à
500 000 UI (150 mg) de vitamine A avant qu'il y ait surdose. Le bêta-carotène ne présente pas les mêmes risques puisque le
corps ne convertit en vitamine A que la quantité dont il a besoin, évitant de la sorte un stockage excessif de cette vitamine.
Carence :
La carence en vitamine A est pratiquement inexistante dans les pays développés. Les seuls cas, relativement rares, qu'on a
relevés concernent des personnes souffrant de troubles physiologiques qui entravent le métabolisme naturel d'assimilation de
cette vitamine (malabsorption des gras, fibrose kystique, diarrhée chronique, maladies du foie, sida, maladie de Crohn et colite
ulcéreuse, par exemple). Ces cas nécessitent l'intervention d'un médecin et ils ne peuvent, sous aucune considération, faire
l'objet d'un autotraitement par la prise d'un supplément de vitamine A.
Par ailleurs, une déficience en zinc, en vitamine C ou en protéine et l'alcoolisme nuisent à la conversion des carotènes en
vitamine A. Notez aussi que la vitamine A doit passer par la glande thyroïde pour être transformée en rétinol : les personnes
atteintes d'hypothyroïdie sont donc plus susceptibles de souffrir d'une carence en vitamine A. Les enfants également d'ailleurs,
car la capacité de stockage de leur foie est plus faible que celle des adultes et leurs besoins en vitamine A sont très grands à
cause de leur croissance.
Historique :
Bien qu'elle fût la première vitamine à être découverte (1913), ce qui explique pourquoi on lui attribua la première lettre de
l'alphabet, il fallut attendre jusqu'en 1930 pour déterminer la structure chimique de la vitamine A et bien comprendre son rôle
dans l'organisme. Au début du XXe siècle, on savait tout de même qu'elle jouait un rôle crucial dans la croissance et la résistance
aux maladies infectieuses infantiles. L'huile de foie de morue, une importante source de vitamine A, fut, dès lors, considérée
comme un ingrédient essentiel à la croissance des enfants.
De nos jours, on considère que l'alimentation normale des habitants des pays développés leur procure toute la vitamine A dont
ils ont besoin. La supplémentation est surtout prônée dans les pays sous-développés ou en voie de développement, là où la sousalimentation et la malnutrition causent une réelle carence en vitamine A. Cette carence engendre notamment une moindre
résistance aux maladies infectieuses chez les enfants et une incidence accrue de la cécité qui résulte de complications de
certaines maladies oculaires.
Depuis une quinzaine d'années, on utilise des dérivés synthétiques de la vitamine A pour traiter certains problèmes de peau
graves. Un de ces produits (Accutane®), destiné à traiter les cas d'acné rebelle aux traitements, a déclenché toute une
controverse lorsque son utilisation a été reliée à des cas de dépression, de tentative de suicide et de suicide1,2.
Recherches :
Selon les résultats d'une méta-analyse de cinq études épidémiologiques, un apport alimentaire élevé en bêta-carotène pourrait
réduire légèrement le risque de cancer des ovaires14.
En ce qui concerne le traitement du cancer, plusieurs études cliniques15-18, ont donné des résultats encourageants. Les produits
utilisés dans ces essais sont des rétinoïdes synthétiques administrés à très hautes doses et sous supervision médicale.
Asthme. La vitamine A joue un rôle important dans le maintien de l'intégrité des muqueuses du système respiratoire. Selon
certaines études épidémiologiques, la vitamine A et le bêta-carotène pourraient avoir un effet protecteur contre l'asthme20,21.
Pour l'instant, un seul essai préliminaire a été mené en ce sens sur 38 sujets souffrant d'asthme provoqué par l'exercice
physique : la prise durant une semaine d'une source naturelle de bêta-carotène (64 mg par jour) a eu un effet protecteur chez
50 % des participants traités22.
Précautions
le bêta-carotène, qui ne se transforme en vitamine A qu'en fonction des besoins du corps, ne cause pas d’ inconvénients.
Bêta-carotène. D'après les résultats de deux études portant sur des fumeurs, la prise de suppléments de bêta-carotène à
très hautes doses (20 mg ou 30 mg) augmente l'incidence du cancer du poumon6,7. Le bêta-carotène serait sensible à
l'oxydation causée par les produits de dégradation de la fumée de cigarette. Comme l'organisme des fumeurs n'a plus la capacité
de recycler les sous-produits de carotène oxydé, ces derniers deviennent pro-oxydants et peuvent aggraver le processus de
carcinogénèse23.
CBC, Market Place. Accutane, 6 février 2001. [Consulté le 29 mai 2006] www.cbc.ca
Institute of Medicine, Food and Nutrition Board, États-Unis, 2002. Dietary Reference Intakes for Vitamin A, Vitamin K, Arsenic, Boron, Chromium, Copper, Iodine, Iron, Manganese, Molybdenum,
Nickel, Silicon, Vanadium, and Zinc [Consulté le 29 mai 2006] Section sur la vitamine A (p. 82-161) http://books.nap.edu
National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 29 mai 2006]. www.ncbi.nlm.nih.gov
Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Vitamin A + beta-carotene Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 15 février 2006]. www.naturalstandard.com
Office of Dietary syupplements. Facts About Dietary Supplements : Vitamin A and Carotenoids. National Institutes of Health, États-Unis, 2005. [Consulté le 19 mai 2006]. http://ods.od.nih.gov
Santé Canada. Informations importantes sur Accutane. [Consulté le 29 mai 2006] www.hc-sc.gc.ca
The Linus Pauling Institute. Micronutrient Information Center, Vitamin A, décembre 2003. [Consulté le 19 mai 2006] http://lpi.oregonstate.edu
The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements - Vitamin A + Beta-carotene, ConsumerLab.com, 2003 [Consulté le 15 février 2006]. www.consumerlab.com
Therapeutic Research Faculty (Ed). Vitamin A+ Beta-carotene, Natural Medicines Comprehensive Database. [Consulté le 15 février 2006]. www.naturaldatabase.com
1. CBC, Market Place. Accutane, 6 février 2001. [Consulté le 27 janvier 2003] www.cbc.ca
2. Santé Canada. Informations importantes sur Accutane. [Consulté le 29 mai 2005] www.hc-sc.gc.ca
3. Willett WC. Vitamin A and lung cancer. Nutr Rev. 1990 May;48(5):201-11. Review.
4. Fontham ET. Protective dietary factors and lung cancer.Int J Epidemiol 1990;19 Suppl 1:S32-42.
5. Hennekens CH, Buring JE, et al. Lack of effect of long-term supplementation with beta carotene on the incidence of malignant neoplasms and cardiovascular disease.N Engl J Med 1996 May
2;334(18):1145-9.
6. Albanes D et al. Alpha-Tocopherol and beta-carotene supplements and lung cancer incidence in the alpha-tocopherol, beta-carotene cancer prevention study: effects of base-line characteristics and
study compliance.J Natl Cancer Inst. 1996 Nov 6;88(21):1560-70.
7. Omenn GS, Goodman GE, et al. Risk factors for lung cancer and for intervention effects in CARET, the Beta-Carotene and Retinol Efficacy Trial. J Natl Cancer Inst. 1996 Nov 6;88(21):1550-9.
8. Holick CN, Michaud DS, et al. Dietary carotenoids, serum beta-carotene, and retinol and risk of lung cancer in the alpha-tocopherol, beta-carotene cohort study. Am J Epidemiol. 2002 Sep
15;156(6):536-47.
9. Michaud DS, Feskanich D, et al. Intake of specific carotenoids and risk of lung cancer in 2 prospective US cohorts. Am J Clin Nutr. 2000 Oct;72(4):990-7.
10. Mannisto S, Smith-Warner SA, et al. Dietary carotenoids and risk of lung cancer in a pooled analysis of seven cohort studies. Cancer Epidemiol Biomarkers Prev. 2004 Jan;13(1):40-8. Review.
Texte intégral : http://cebp.aacrjournals.org
11. Ruano-Ravina A, Figueiras A, et al. Antioxidant vitamins and risk of lung cancer. Curr Pharm Des. 2006;12(5):599-613. Review.
12. Cho E, Hunter DJ, et al. Intakes of vitamins A, C and E and folate and multivitamins and lung cancer: a pooled analysis of 8 prospective studies. Int J Cancer. 2006 Feb 15;118(4):970-8.
13. Bjelakovic G, Nikolova D, et al. Antioxidant supplements for preventing gastrointestinal cancers. Cochrane Database Syst Rev. 2004 Oct 18;(4):CD004183. Review.
14. Huncharek M, Klassen H, Kupelnick B. Dietary beta-carotene intake and the risk of epithelial ovarian cancer: a meta-analysis of 3,782 subjects from five observational studies. In Vivo. 2001 JulAug;15(4):339-43.
15. Khera P, Koo JY. A review of the chemopreventive and chemotherapeutic effects of topical and oral retinoids for both cutaneous and internal neoplasms. J Drugs Dermatol. 2005 Jul-Aug;4(4):43246. Review.
16. Lippman SM, Lotan R. Advances in the development of retinoids as chemopreventive agents. J Nutr. 2000 Feb;130(2S Suppl):479S-482S. Review. Texte intégral : http://jn.nutrition.org
17. Abu J, Batuwangala M, et al. Retinoic acid and retinoid receptors: potential chemopreventive and therapeutic role in cervical cancer. Lancet Oncol. 2005 Sep;6(9):712-20. Review.
18. Okuno M, Kojima S, et al.. Retinoids in cancer chemoprevention. Curr Cancer Drug Targets. 2004 May;4(3):285-98. Review.
19. van Zandwijk N, Dalesio O, et al. EUROSCAN, a randomized trial of vitamin A and N-acetylcysteine in patients with head and neck cancer or lung cancer. For the EUropean Organization for
Research and Treatment of Cancer Head and Neck and Lung Cancer Cooperative Groups. J Natl Cancer Inst. 2000 Jun 21;92(12):977-86. Texte intégral : http://jncicancerspectrum.oxfordjournals.org
20. McKeever TM, Britton J. Diet and asthma. Am J Respir Crit Care Med. 2004 Oct 1;170(7):725-9. Review. No abstract available. Texte integral : http://ajrccm.atsjournals.org
21. Devereux G, Seaton A. Diet as a risk factor for atopy and asthma. J Allergy Clin Immunol. 2005 Jun;115(6):1109-17; quiz 1118. Review.
22. Neuman I, Nahum H, Ben Amotz A. Prevention of exercise-induced asthma by a natural isomer mixture of beta-carotene. Ann Allergy Asthma Immunol 1999;82:549-553
23. Siems W, Wiswedel I, Salerno C. Beta-carotene breakdown products may impair mitochondrial functions--potential side effects of high-dose beta-carotene supplementation. J Nutr Biochem. 2005
Jul;16(7):385-97. Review.
24. Crandall C. Vitamin A intake and osteoporosis: a clinical review. J Womens Health (Larchmt). 2004 Oct;13(8):939-53. Review.
25. Jackson HA, Sheehan AH. Effect of vitamin A on fracture risk. Ann Pharmacother. 2005 Dec;39(12):2086-90. Review.
26. Penniston KL, Tanumihardjo SA. The acute and chronic toxic effects of vitamin A. Am J Clin Nutr. 2006 Feb;83(2):191-201. Review.
27. Rohde CM, Manatt M, et al. Vitamin A antagonizes the action of vitamin D in rats. J Nutr. 1999 Dec;129(12):2246-50.
28. Rohde CM, DeLuca HF. All-trans retinoic acid antagonizes the action of calciferol and its active metabolite, 1,25-dihydroxycholecalciferol, in rats. J Nutr. 2005 Jul;135(7):1647-52.
29. Johansson S, Melhus H. Vitamin A antagonizes calcium response to vitamin D in man. J Bone Miner Res. 2001 Oct;16(10):1899-905.
30. The Linus Pauling Institute. Micronutrient Information Center, Vitamin A. [Consulté le 29 mai 2005] http://lpi.oregonstate.edu
31. Santé Canada. Nutrition pour une grossesse en santé : lignes directrices nationales à l'intention des femmes en âge de procréer. Ministre des Travaux publics et Services gouvernementaux du
Canada, 1999. [Consulté le 29 mai 2006] www.hc-sc.gc.ca
32. Santé Canada. Informations Importantes sur ACCUTANE - Hoffman La Roche Limited, Canada. [Consulté le 29 mai 2006] www.hc-sc.gc.ca
OPC-pin 30 mg
Noms communs : Extrait d'écorce de pin maritime, pycnogénol. Nom botanique : Pinus pinaster, famille des pinacées. Noms
anglais : pycnogenol®, pine bark extract. Partie utilisée : Écorce. Habitat et origine : Arbre originaire des Landes de
Gascogne, de Corse et de Corbières, implanté un peu partout en France.
Indications
-Traiter l'insuffisance veineuse et les varices.
-Traiter la rétinopathie,
-Prévenir les troubles cardiovasculaires,
-Réduire les symptômes de l'asthme
Posologie
Insuffisance veineuse. Prendre de 150 mg à 300 mg par jour.
Comme antioxydant. Prendre au moins 50 mg par jour.
Historique
L'utilisation moderne des oligo-proanthocyanidines (OPC) est étroitement liée à des événements survenus en 1534,
lorsque le bateau de Jacques Cartier resta coincé dans les glaces du fleuve Saint-Laurent. Plusieurs des membres de
l'équipage furent guéris du scorbut par un Amérindien qui leur prépara une infusion à base d'aiguilles et d'écorce d'un
pin local. Quatre cents ans plus tard, Jacques Masquellier, de l'Université de Bordeaux, a identifié la substance active
présente dans l'écorce de cet arbre, soit les oligo-proanthocyanidines (OPC).
Bien qu'à l'origine, le mot pycnogénol désignait les OPC, qui sont dans plusieurs végétaux, les autorités des ÉtatsUnis ont accordé à une entreprise suisse un brevet exclusif pour la marque Pycnogenol®, qui désigne désormais un
extrait spécifique d'écorce de pin maritime.
Recherches
Insuffisance veineuse. Pour ramener le sang usé vers le coeur, les veines ont à contrer la gravité, d'où l'importance
que la paroi veineuse soit élastique, solide et imperméable. Lorsqu'elle est en mauvais état et fonctionne mal, le sang
s'accumule dans les jambes qui deviennent lourdes, enflées et douloureuses. C'est ce qu'on appelle l'insuffisance
veineuse, qui peut avoir comme conséquence la formation de varices et, à un degré plus avancé, la phlébite.
Trois essais cliniques sans groupe placebo ont été menés en Europe dans les années 1970 et 1980 auprès de
255 sujets souffrant d'insuffisance veineuse. Les résultats indiquent que l'extrait d'écorce de pin à teneur normalisée
en OPC peut soulager les symptômes associés à l'insuffisance veineuse1.
Trois études à double insu avec placebo plus récentes ayant porté sur 120 sujets en tout ont confirmé ces résultats2-4.
De plus, au cours d'un essai comparatif sans groupe placebo mené auprès de 40 sujets atteints d'insuffisance veineuse,
l’OPC s'est avéré plus efficace que le marronnier d'Inde5, une plante dont l'efficacité est par ailleurs reconnue pour le
traitement de cette affection.
Selon des données préliminaires, l’OPC peut aussi être utile pour traiter les ulcères veineux, une complication de
l'insuffisance veineuse chronique6. Ce traitement est plus efficace lorsque les patients prennent à la fois des
suppléments et appliquent localement une pommade à base d’OPC
Par ailleurs, une étude à double insu avec placebo a été menée sur des personnes ayant effectué un long vol en avion,
soit huit heures en moyenne. La prise d’OPC un peu avant et après le voyage a nettement réduit l'enflure des
chevilles des participants (169 sujets)7 et a réduit le nombre de thromboses veineuses chez des sujets à risque
(198 sujets)8.
Rétinopathie. La rétinopathie est un trouble vasculaire, souvent associé au diabète, qui entraîne une détérioration de
la vision. Cinq essais menés en Europe au cours des années 1970 et 1980 ont donné des résultats positifs dans le
traitement de cette affection oculaire, selon l'auteur d'une synthèse parue en 20019. Quatre d'entre eux ont cependant
été menés sans groupe placebo et quatre sont de faible envergure. Au cours d'une de ces études, on a suivi
1 169 sujets diabétiques qui ont pris durant six mois de 80 mg à 120 mg d’OPC. La détérioration de leur vision a été
stoppée par ce traitement10. Plus récemment, au cours d'un essai à double insu avec placebo mené auprès de
40 sujets, la prise d’OPC (50 mg, trois fois par jour) a ralenti le processus de dégradation de la vision et amélioré la
vascularisation de la rétine11.
Protection cardiovasculaire. Selon deux études, la prise d'une dose unique d'extrait d'écorce de pin réduit le
processus de réactivité qui entraîne l'agrégation plaquettaire chez les fumeurs12,13. Au cours d'un de ces essais,
l’OPC (100 mg par jour) a démontré un avantage sur l'aspirine (500 mg par jour), car, contrairement à cette dernière,
il n'a pas augmenté le temps de saignement9. Au cours d'une étude menée auprès de 40 patients souffrant de troubles
cardiovasculaires, on a constaté que l’OPC (450 mg par jour durant quatre semaines) a diminué l'agrégation
plaquettaire et amélioré la microcirculation dans les capillaires14.
Au cours d'un essai croisé préliminaire mené en 2001 auprès de 11 sujets souffrant d'hypertension artérielle légère,
l'administration de 100 mg d'extrait d'écorce de pin, deux fois par jour, a fait baisser la pression systolique15.
En 2004, une étude a été menée en Chine auprès de 58 sujets prenant de la nifédipine, pour contrôler leur tension
artérielle. Les participants ont pris soit 100 mg d’OPC par jour, soit un placebo durant 12 semaines. L'extrait d'écorce
de pin maritime a réduit la consommation de nifédipine de 40 %, tandis que le placebo n'a pas eu d'effet
statistiquement significatif16.
Asthme. Un essai croisé à double insu avec placebo effectué auprès de 22 sujets asthmatiques indique que l’OPC
peut être utile pour traiter cette affection17. Une étude a été menée auprès de 60 jeunes de 6 ans à 18 ans souffrant
d'asthme léger à modéré : par rapport au placebo, la prise d’OPC (1 mg/livre de poids corporel) durant trois mois a
diminué les symptômes de l'asthme et le recours au bronchodilatateur18.
Douleurs. Une étude sans placebo auprès de 47 femmes indique que la prise de 30 mg par jour d’OPC durant trois
cycles peut réduire les douleurs abdominales associées aux menstruations19. Au cours d'un autre essai récent (2006),
la même dose a réduit les douleurs associées au troisième trimestre de la grossesse20.
Divers. La prise de 200 mg d’OPC durant cinq jours par des sujets sains a réduit certains marqueurs
d'inflammation21,22, ce qui pourrait expliquer les effets bénéfiques de cet extrait sur l'asthme (voir plus haut), mais
aussi sur la résistance de la peau aux rayons UV23, la gingivite24 et le lupus érythémateux25. D'autres données
préliminaires indiquent que l’OPC pourrait être utile en cas de trouble de déficit de l'attention avec ou sans
hyperactivité (TDAH)26 et de dysfonction érectile27.
Précautions, Contre-indications, Effets indésirables
Rares et légers troubles intestinaux.
Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical Council, États-Unis, 2003.
National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 10 juin 2006]. www.ncbi.nlm.nih.gov
Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Pycnogenol, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 15 février 2006]. www.naturalstandard.com
Pizzorno JE Jr, Murray Michael T (Ed). Textbook of Natural Medicine, Churchill Livingstone, États-Unis, troisième edition, volume 1, 2006.
Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements - OPCs (Oligomeric Proanthocyanidins), mars 2005 ConsumerLab.com. [Consulté le 15 février
2006]. www.consumerlab.com
Therapeutic Research Faculty (Ed). Pycnogenol, Natural Medicines Comprehensive Database. [Consulté le 15 février 2006]. www.naturaldatabase.com1. Études citées et
résumées dans : Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical Council, États-Unis 2003, p.369-373.
2. Arcangeli P. Pycnogenol in chronic venous insufficiency. Fitoterapia. 2000 Jun;71(3):236-44.
3. Petrassi C, Mastromarino A, Spartera C. PYCNOGENOL in chronic venous insufficiency.Phytomedicine. 2000 Oct;7(5):383-8.
4. Schmidtke I, Schoop W. Pycnogenol: stasis oedema and its medical treatment. Schweizerische Zeitschrift fur GanzheitsMedizin 1995;3:114-5. Étude citée et résumée dans :
Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical Council, États-Unis 2003, p.369-373.
5. Koch R. Comparative study of Venostasin and Pycnogenol in chronic venous insufficiency.Phytother Res. 2002 Mar;16 Suppl 1:S1-5.
6. Belcaro G, Cesarone MR, et al. Venous ulcers: microcirculatory improvement and faster healing with local use of Pycnogenol. Angiology. 2005 Nov-Dec;56(6):699-705.
7. Cesarone MR, Belcaro G, et al. Prevention of edema in long flights with Pycnogenol. Clin Appl Thromb Hemost. 2005 Jul;11(3):289-94.
8. Belcaro G, Cesarone MR, et al. Prevention of venous thrombosis and thrombophlebitis in long-haul flights with pycnogenol. Clin Appl Thromb Hemost. 2004 Oct;10(4):3737.
9. Schonlau F, Rohdewald P. Pycnogenol for diabetic retinopathy. A review. Int Ophthalmol. 2001;24(3):161-71.
10. Plantorgan Arzneimittel. Pygnoforton bei diabetischer Retinopathie. Plantorgan study report, 1988. Étude citée et détaillée dans : Schonlau F, Rohdewald P. Pycnogenol for
diabetic retinopathy. A review. Int Ophthalmol. 2001;24(3):161-71.
11. Spadea L, Balestrazzi E. Treatment of vascular retinopathies with Pycnogenol.Phytother Res 2001 May;15(3):219-23.
12. Putter M, Grotemeyer KH, et al. Inhibition of smoking-induced platelet aggregation by aspirin and pycnogenol.Thromb Res. 1999 Aug 15;95(4):155-61.
13. Araghi-Niknam M, Hosseini S, et al. Pine bark extract reduces platelet aggregation.Integr. Med. 2000 Mar 21;2(2):73-77.
14. Wang S, Tan D, et al. The effect of Pycnogenol® on the microcirculation, platelet function and ischemic myocardium in patients with coronary artery diseases. Eur Bull
Drug Res, 1999, 7(2):19-25. Étude citée et résumée dans : Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical Council, États-Unis 2003, p.369-373.
15. Hosseini S, Lee J, et al. A randomized, double-blind, placebo-controlled, prospective, 16 week crossover study to determine the role of pycnogenol in modifying blood
pressure in mildly hypertensive patients. Nutr Res 2001;21:1251-60. Étude citée et résumée dans : Blumenthal M (Ed). The ABC Clinical Guide to Herbs, American Botanical
Council, États-Unis 2003, p.369-373.
16. Liu X, Wei J, et al. Pycnogenol, French maritime pine bark extract, improves endothelial function of hypertensive patients. Life Sci. 2004 Jan 2;74(7):855-62.
17. Hosseini S, Pishnamazi S, et al. Pycnogenol((R)) in the Management of Asthma.J Med Food 2001 Winter;4(4):201-209.
18. Lau BH, Riesen SK, et al. Pycnogenol as an adjunct in the management of childhood asthma. J Asthma. 2004;41(8):825-32.
19. Kohama T, Suzuki N, et al. Analgesic efficacy of French maritime pine bark extract in dysmenorrhea: an open clinical trial. J Reprod Med. 2004 Oct;49(10):828-32.
20. Kohama T, Inoue M. Pycnogenol alleviates pain associated with pregnancy. Phytother Res. 2006 Mar;20(3):232-4.
21. Grimm T, Chovanova Z, et al.Inhibition of NF-kappaB activation and MMP-9 secretion by plasma of human volunteers after ingestion of maritime pine bark extract
(Pycnogenol). J Inflamm (Lond). 2006 Jan 27;3:1. Texte intégral : www.pubmedcentral.gov
22. Schafer A, Chovanova Z, et al.Inhibition of COX-1 and COX-2 activity by plasma of human volunteers after ingestion of French maritime pine bark extract (Pycnogenol).
Biomed Pharmacother. 2006 Jan;60(1):5-9.
23. Saliou C, Rimbach G, et al. Solar ultraviolet-induced erythema in human skin and nuclear factor-kappa-B-dependent gene expression in keratinocytes are modulated by a
French maritime pine bark extract.Free Radic Biol Med 2001 Jan 15;30(2):154-60.
24. Kimbrough C, Chun M, et al. PYCNOGENOL chewing gum minimizes gingival bleeding and plaque formation.Phytomedicine 2002 Jul;9(5):410-3.
25. Stefanescu M, Matache C, et al. Pycnogenol efficacy in the treatment of systemic lupus erythematosus patients.Phytother Res 2001 Dec;15(8):698-704.
26. Trebaticka J, Kopasova S, et al. Treatment of ADHD with French maritime pine bark extract, Pycnogenol. Eur Child Adolesc Psychiatry. 2006 May 13.
27. Stanislavov R, Nikolova V. Treatment of erectile dysfunction with pycnogenol and L-arginine. J Sex Marital Ther. 2003 May-Jun;29(3):207-13.
Glutathion Réduit 100 mg
Description :
Le Glutathion (GSH son état réduit) est un tripeptide formé des acides aminés L-Cystéine, acide L-Glutamique et
Glycine. C’est le principal antioxydant produit, essentiellement par le foie, de manière endogène : son ubiquité
remarquable lui permet d’enrayer les dommages radicalaires dans tous les types de tissus
Indications :
- préserve au maximum les cellules responsables de la défense immunitaire de l'organisme
- retablit un système immunitaire affaibli
- prévient les dommages occasionnés aux poumons par les radicaux libres
- déloge les radicaux libres des graisses alimentaires oxydées
- prévient la dégénérescence maculaire et d'autres troubles ou maladies oculaires liées à l'âge
- prolonge l'activité de la vitamine E