Célébrations athlétiques dans la Grèce antique
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Célébrations athlétiques dans la Grèce antique
LIBRES OPINIONS et Achille remet le cinquième au vieux Nestor qui l’accepte et raconte comment, dans sa jeunesse, il remporta tous les prix aux jeux funéraires du roi Amarymeus, sauf un seul : celui de la course de char. Dans la description d’un combat de pugilat qui vient ensuite, Epeius réclame le prix du vainqueur. une mule, pour avoir envoyé Euryale au sol d’un solide coup de poing a la joue et pour l’avoir aidé à se relever. Ulysse et Asias s’affrontent a la lutte pour conquérir le titre. Le combat est égal et s’éternise jusqu’au moment ou, très habilement, alors que Asias le soulève. Ulysse, d’un croc-en-jambe le fait trébucher et le plaque au sol. La deuxième chute est aussi en faveur d’Ulysse, mais avant que le troisième assaut commence (il était nécessaire d’en remporter trois pour gagner), Achille s’avance et remet à chacun des combattants un prix d’égale valeur. Certaines autorités prétendent que le combat s’est terminé par un match nul (H. J. Rose in Oxford Classical Dictionary) mais la traduction de Walter Leaf est en accord avec la version ci-dessus 3 . Le récit se poursuit avec la course à pied à laquelle prennent part Asias (non pas le lutteur mais le fils d’Oilée), le jeune Antilochos et Ulysse. Celui-ci, se voyant perdre, prie Athéna Pallas qui envoie Asias dans un tas de fumier, donnant ainsi la victoire à Ulysse. Après la course à pied vient le combat en armure, avec épée et bouclier. Dans celui-ci, Asias (le lutteur, fils de Telamon) voit le combat arrêté en faveur de son adversaire qui gagne une épée. Dans l’épreuve suivante, le tir à l’arc, Teucer lance une flèche sans invoquer Apollon; il manque la colombe (la cible) mais tranche la cordelette qui la retenait au mât d’un navire. Au même instant, Meriones s’empare d’un arc, y place une flèche et abat l’oiseau en vol ; il reçoit le premier prix, soit dix haches à double lame. Quatre concurrents rivalisent dans le lancer d’un précieux morceau d’acier. Polypoete l’emporte aisément et reçoit la récompense qui est précisément le palet. Enfin, la dernière épreuve, le lancer du javelot, n’est pas disputée car Achille, en signe de déférence, en remet le prix à Agamemnon ; 260 Mériones accepte de bonne grâce le prix de consolation. Vous remarquerez la puissance des dieux, leur constante présence et comment il leur est fait appel à tous les moments décisifs. Notez aussi l’esprit des jeux et que tous reçoivent des récompenses. Nul ne déesses discorde. maux de penchant tient à émouvoir les dieux et les ni à déranger les morts par la Ces joutes sont des épisodes norla vie pour lesquels tous ont un naturel dont ils se réjouissent. Jeux festifs Dans l’Odyssée 4, Homère donne une interprétation poétique, très « visuelle », d’épreuves sportives. Ulysse -qui descendait de Zeus – a touché terre dans le pays des Phéaciens ; (certains, aujourd’hui, pensent qu’il s’agit de Corfou), arrive à la cour du roi Alcinoos. On donne une fête, on fait de la musique, puis le roi dit: « Organisons des jeux pour que l’étranger puisse dire à ses amis, lorsqu’il sera de retour dans son pays, que nous excellons dans le pugilat, la lutte, le saut et la course à pied. » 5 Ils commencent par la course de vitesse, poursuivent par la lutte, le lancer du poids, le saut en longueur et enfin par le pugilat. Ulysse est alors prié par Laodamas, fils d’Alcinoos, de leur dire en quel sport il brille. Sentant une certaine réticence chez Ulysse, Euryale le blâme :« Non, vraiment, étranger, je ne pense pas que tu sois habile aux jeux... » 6 Ulysse répond sans équivoque: «Tu te trompes, et pourtant tes paroles ont touché mon esprit et mon cœur (...) à mon grand regret, je tenterai les épreuves, car tes paroles m’ont touché au vif et ton discours m’a stimulé. » 7. Puis, il soulève un poids plus pesant qu’aucun de ceux utilisés dans le concours et, d’une main, il le jette plus loin qu’aucun autre. II leur dit encore qu’il excelle au tir à l’arc, qu’il n’a connu la défaite qu’une seule fois, contre Philoctète de Troie, et leur parle aussi de son habileté à lancer le javelot8. Grande est la tension qu’Alcinoos dissipe aussitôt en invitant à la danse. LIBRES OPINIONS Une fois encore on voit l’effet cathartique des prouesses physiques et il est clair que la compétition n’a besoin d’aucun prétexte pour s’imposer. Hésiode Le poète Hésiode, né a Ascra, en Béotie, vécut dans une période de philosophie candide. Mythologie et pensée mythologique imprégnaient cette époque et les gens étaient habitués à considérer les problèmes quotidiens et le cours de la vie en termes nettement mystiques. Dans les Travaux et les Jours 9 , Hésiode nous raconte qu’il vit dans la période qui suit immédiatement la guerre de Troie (1194-1184 av. J.-C.) mais la plupart des lettrés le situe après Homère (850 av. J.-C.). Dans l’œuvre d’Hésiode. l’homme occupe aussi le centre de la scène mais l’approche du poète est très différente de celle d’Homère. Hésiode considère l’homme dans ses rapports avec les dieux, l’ordre social et les nécessités de la vie. Bien que n’étant pas philosophe lui-même, il a influencé et la philosophie grecque et les philosophes. Il conte comment il prit part aux jeux funéraires d’Amphidamas et fut récompensé d’un « beau trépied à poignée » qu’il dédia aux Muses de l’Hélicon. Une légende postérieure prétend que son adversaire n’était autre qu’Homère. 10 Pindare Ce très illustre poète lyrique grec est né en 518 av. J.-C. La majeure partie de son œuvre est détruite mais 45 odes nous restent, qui commémorent des victoires remportées, grâce à la force physique, la dextérité dans la course, la vélocité des chevaux ou des mules, le don de la musique, l’adresse dans la lutte, la boxe et le pentathlon. Il écrit des péans en l’honneur des dieux, des chants de prière à Apollon, des vers dithyrambiques à la louange de Dyonisos, des chansons à boire, des chants funèbres et des odes aux Jeux Olympiques 14, Néméens 11, Isthmiques 8 et Phythiques 12. On récitait parfois ses hymnes, à Olympie par exemple, le soir au clair de lune, après les épreuves ou bien au retour d’un vainqueur dans sa ville natale, lorsque le mur d’enceinte avait été rompu pour son entrée. C’était un moment sacré mais aussi un moment de joie. Un philosophe (250 av. J.C.) 261 LIBRES OPINIONS Le poète préparait un chœur qui récitait l’ode triomphale, suivie généralement d’un banquet. Une explication s’impose avant de lire les odes de Pindare. La mythologie, les idées, la communauté, les symboles généalogiques sociaux et familiaux s’y entremêlent. Les mots sont soulignés et réhaussés par le son de la flûte ou de la lyre, par les cymbales ou par un soliste et un chœur. Ses hymnes étaient tous composés sur commande. Ils sont un cérémonial, un lien entre les hommes et les dieux, entre le fini et l’infini, et ils affirment des choses qu’il nous est difficile de comprendre mais qui devaient être des évidences pour les gens de l’époque. Prenons par exemple la VII e Olympique, écrite pour Diagoras de Rhodes. Dans la légende grecque, l’île de Rhodes doit son nom à une fille d’Aphrodite, mariée à Helios – le dieu du soleil, absent lors du partage de la terre entre les dieux par Zeus. Hélios n’en prit pas ombrage à son retour, car il avait remarqué une île sur le point d’apparaître et la demanda. C’était Rhodes. Diagoras fut un grand athlète local et aussi dans les quatre principaux centres athlétiques de Grèce. A Delphes il fut vainqueur mais se rendit coupable d’une infraction involontaire ; à Olympie, il remporta le titre dans la compétition de boxe en 464 av. J.-C. L’ode de Pindare est comparable à une coupe d’amour offerte au marié par le père de la jeune épouse. La coupe sert un double propos: c’est un serment de mariage et une louange de gloire pour le poète. On prie Zeus pour qu’il accorde sa bénédiction a l’ode et au vainqueur, qu’il donne la prospérité au clan de celui-ci et qu’ainsi l’Etat en bénéficie. L’ode s’achève par l’énumération des victoires de Diagoras. Voici un extrait 11 de la VIIe Olympique, p. 19: ... aux sons de l‘une et de l’autre, j’aborde ici avec Diagoras, et je viens chanter la fille marine d’Aphrodite, l’épouse d’Hélios, Rhodes, pour célébrer l’athlète gigantesque, le prompt combattant qui, près d’Alphée, a gagné la couronne, prix du pugilat, et aussi près de Castalie. Avec lui, je célèbre son père, Damagète... Trad. Aimé Puech Editions Les Belles Lettres Paris 1922 262 Dans la VIII e ode olympique, il est dit clairement qu’une des demandes les plus courantes faites à l’oracle d’Olympie se rapporte aux chances des athlètes olympiques : Mère des Jeux, où se décernent les couronnes – aussi précieuses que l'or, Olympie, reine de Vérité, où les devins, en interrogeant la flamme des sacrifices, demandent à Zeus, le maître de la foudre étincelante, s’il veut favoriser les hommes... 12 Trad. idem Il s’agissait d’une épreuve de lutte ; Alcimedon d’Egine l’emporta. Strabon : 63 av. J.-C. - 21 ap. J.-C.) Quatre cents ans environ après Pindare, Strabon, dans sa Géographie, cite Oxylus comme le fondateur des Jeux Olympiques et dit que les Jeux, en tant que tels, ont été établis à la fin du XIIe siècle av. J.-C. Son grand ouvrage de géographie, en dix-sept livres, a été préservé dans son entier, à l’exception de certaines parties du VIIe livre. L’édition Loeb (1925-26) comprend huit volumes. Ayant reçu une excellente éducation, Strabon voyagea beaucoup. Il adopta une philosophie stoïcienne très présente dans son œuvre. L’influence des dieux est mise en évidence: sur la restauration des Jeux il est dit que « l’on fit le serment que l’Elide se fait consacrée à Zeus. » 14 Le texte continue en menaçant d’une malédiction celui qui envahirait le territoire; de même, seraient maudits ceux qui failliraient à sa défense. La ville, qui fut ensuite bâtie, était dépourvue de remparts car tous ceux qui traversaient la contrée avec une armée, devaient déposer leurs armes qu’ils récupéraient à leur départ. L’auteur suggère que c’est Iphitus qui aurait célébré les Jeux Olympiques et que les habitants de I’Elide devinrent un peuple sacré. Cependant, Farnell 15 se montre très réservé quant à la fondation des Jeux Olympiques et Rachel Robinson 16 ne cache pas l’importance qu’elle accorde au contenu et aux omissions du texte de Strabon qui précède Oxylus. Phlegon (vers 138 ap. J.-C.) Dans son ouvrage philosophique, Introduction Historique 17, Phlegon donne des rensei- LIBRES OPINIONS gnements supplémentaires sur la relation existant entre les oracles et les Jeux : Hérode le Grand (né environ 62 av. J.-C., mort en 4) « La colère de Zeus est sur vous car vous avez manqué d’honorer les rites sacrés qu’il a révélés dans ses oracles, aux Jeux Olympiques du Maître de l’univers, Zeus... » Le premier contact du peuple d’Israël avec la culture hellénique remonte au temps du Macédonien, Alexandre le Grand, qui. poussant ses conquêtes de pays en pays, atteignit Jérusalem. En 25 av. J.-C., Hérode avait fait construire un stade dans les environs de Jérusalem. En 12 av. J.-C., il en fit construire un autre – dans le même temps il érigeait Césarée – dans lequel il inaugura une célébration suivant le programme des Jeux Olympiques. Cette même année, de la 193e Olympiade, lorsqu’il s’arrêta en Elide en chemin vers Rome, il fit plus qu’agir en Président de la Célébration Quadriennale, « leur (les gens d’Elide) accordant une pension suffisamment importante pour que sa présidence survive à jamais dans les mémoires. » 24 D’autre part il affirme que des épreuves avaient lieu à Olympie avant le XIIe siècle av. J.-C. et insiste sur le fait que les Jeux ont été négligés pendant longtemps, jusqu’à la victoire de Coroebus (776 av. J.-C.) ; il parle de leur renaissance cent ans auparavant. Eusèbe de Césarée (vers 260 – 340 ap. J.-C.) Philosophe, « homme aux nombreux carnets de note », élu en 314 évêque de Césarée, Eusèbe vécut cinq générations après Pausanias, le célèbre auteur. Chercheur illustre, on trouve cité dans sa Chronologie le Registre Olympique des Vainqueurs, de 776 av. J.-C. à 217 ap. J.-C. 1 8 . La chronologie suit les affirmations de Phlegon quant à la restauration des Jeux au IXe siècle av. J.-C. On admet aujourd’hui qu’il s’est écoulé 419 ans 19 entre la fondation des jeux de I’Elide par Héraclès à la première victoire officielle enregistrée. Selon le chercheur moderne, Cleanthis Palaegolos 20, dix générations passent avant qu’lphitus restaure les Jeux. Iphitus venait de I’Elide, et, dans l’espoir de mettre un terme aux guerres intérieures, il envoya une députation du Péloponnèse à l’oracle de Delphes. La réponse des dieux fut la suivante : « O habitants du Péloponnèse, allez à l‘autel faire un sacrifice, et écoutez ce que vous diront les prêtres. » 21 Les dieux s’adressèrent ensuite aux habitants de l’Elide : « Citoyens de l‘Elide, suivez les lois de vos pères, défendez votre pays et tenez-vous éloignés de la guerre. Vous apporterez aux Grecs l‘amitié impartiale lorsque reviendront les années du génie. 22 Eusèbe poursuit: lphitus proclama alors une trêve et décréta les Jeux. A cette époque, la course à pied était la seule épreuve, mais, plus tard, on en ajouta d’autres. » 23 Lucien (125- 180) Contemporain de Pausanias, philosophe et chercheur, il passa vingt ans à Athènes, quoiqu’il fût Mésopotamien. Il écrivit Anacharsis 25, qui est en réalité un dialogue sur l’athlétisme grec entre Solon, législateur athénien et le Scythe Anacharsis, venu en Grèce pour y chercher la sagesse. Le dialogue a lieu à Athènes, au Lycée. Il nous apprend quantité de choses sur les pratiques athlétiques au Ve siècle avant notre ère et prouve que « le lancer du javelot était une épreuve » et, à propos du lancer du disque, qu’« ils jettent haut et loin, luttant pour voir qui le projettera le plus loin ». 27 Nombreux sont ceux qui ont avancé que les Grecs lançaient le javelot et le disque en direction d’une cible ; mais ces hypothèses ne reposent sur aucune base précise. Des détails supplémentaires sont donnés par la VIII e ode composée par Bacchylide pour célébrer la victoire de Automèdes de Phlius au pentathlon Néméen. 28 Automèdes remporta le lancer du javelot et celui du disque, ainsi que la compétition de lutte. II brillait parmi les autres pentathlètes telle la lune, au milieu du mois, fait pâlir, par sa brillance, les étoiles; il montrait son corps adorable aux spectateurs grecs, assemblés en un grand cercle, lorsqu’il lançait le disque ou qu’il jetait au loin la baguette de sureau aux feuilles noires, de son poing vers les hauteurs abruptes du ciel, et qu’il enthousiasmait les 263 LIBRES OPINIONS spectateurs par ses mouvements agiles de lutteur. 29 Encore une fois, il nous faut méditer sur l’époque à laquelle se déroulaient ces épreuves athlétiques et sur la simplicité de leur organisation. Il fallait uniquement qu’il y ait un vainqueur, sauf aux jeux funéraires ou festifs. Que disent les trois grands philosophes grecs lorsqu’ils analysent les pratiques athlétiques grecques ? Socrate (469 - 399 av. J.-C.) Socrate ne nous a laisse aucun écrit. Dans Les Mémorables (I, II, III), Xénophon. (430 - 354 av. J.-C.), surnommé l’Abeille attique, a transcrit, sous forme de dialogues, les paroles de son illustre maître. Socrate rencontre un jeune homme chétif et le blâme pour ce corps négligé. « Mais, lui répond le jeune homme, je ne suis pas un professionnel. » Le philosophe lui tient alors un discours sur ce qu’aucun citoyen n’a le droit d’être un amateur en matière d’entraînement physique, que c’est un devoir pour le citoyen de maintenir son corps en bonne forme et d’être ainsi toujours prêt à servir I’Etat. Puis il le réprimande en lui disant que c’est une disgrâce pour un homme de vieillir sans avoir jamais vu la beauté et la force contenues dans son corps, sans les avoir développées complètement car tel est son devoir. De cette façon seulement la jeunesse atteindra a l’idéal grec. (à suivre) 1 Homère, L’Iliade, Monarch Press, New York, 1964 (traduit en anglais par David Sider et David Konstan), chant 23, pp. 81-85. 2 Homère, L’lliade, Harvard University Press, The Loeb Classical Library (Cambridge), 1960 (traduit en anglais par A. T. Murray), chant 6, p. 271. 264 3 Leaf Walter, The Iliad of Homer (L’lliade d’Homère), MacMiIlan & Co, Londres, 1895, vol 11, chant 23, p. 540. Homère, The Odyssey of Homer (L’Odyssée), The Modern Library of the World’s Best Books, New York, 1950 (traduit en anglais par S. H. Butcher et A Lang), pp. 383. 5 Ibid., p. 103. 6 Ibid., p. 104. 7 Ibid., p. 104. 8 Ibid., p. 105. 9 Hésiode Works and Days (Les Travaux et les Jours), Harvard University Press, The Loeb Classical Library, Cambridge, 1914 (traduit en anglais par Evelyn White), p. 655. 10 Robinson J. M., An Introduction to Early Greek Philosophers (Introduction aux premiers philosophes grecs), Houghton Mifflin Coy, Boston, 1968), p. 3. 11 Pindare, Odes of Pindar (Odes), Phoenix Books, University of Chicago Press, Chicago, 1947 (traduites en anglais par Richard Lattimore), 7, p. 19. 12 Parke H. W., The Oracles of Zeus (Les Oracles de Zeus), Basil Blackwell Oxford 1967, p. 143. 13 Strabon, The Geography of Strabo (Géographie), Harvard University Press, The Loeb Classical Library, Cambridge, 1961 (traduite en anglais par H. L. Jones, VIII, 3, p. 30). 14 Strabon The Geography of Strabo (Géographie), Bohn’s Classical Library, H. G. Bohn, 1856 (traduite en anglais par H. C. Hamilton et W. Falconer, vol. 11, p. 15). 15 Farnell L. R., Greek Hero Cult and Ideas of lmmortality (Cultes des Héros et Idées de l’immortalité chez les Grecs), Clarendon Press, Oxford, pp. 125-l27. 16 Robinson Rachel S., Sources for History of Greek Athletics (Sources pour une Histoire de l’athlétisme en Grèce), chez l’auteur, ed. révisée et renouvelée, 1955, p. 36. 17 Ibid., p. 41. 18 Eusèbe, Chronology (Chronique ou Canons chronologiques de l’histoire universelle), Harvard University Press, Cambridge, 1912 (traduite en anglais par W. Schoene, X, p. 192). 19 Powell John T., « Ancient Greek Athletic Festivals » (Célébrations athlétiques dans la Grèce antique), présenté lors de la première session de l’Académie NationaIe Olympique des E.-U., University of Illinois, Chicago Circle, 20 juin 1977, p. 5. 20 Palaelogos Cleanthis, « Birth, Establishment and Development of the Olympic Games » (Naissance, Etablissement et Développement des Jeux Olympique). in Rapport de la deuxième session de l’Académie Internationale Olympique, juillet 1962, p. 132. 21 Eusèbe Chronology (Chronique ou Canons chronologiques de l’histoire universelle), in Sources for History of Greek Athletics, R. S. Robinson, 1955, col. 192, p. 54. 22 Ibid., col. 194. 23 Ibid., col. 194. 24 Yekutieli Joseph, « Herod, the King of Jerusalem » (Hérode, roi de Jérusalem). in Rapport de la sixième session de l’Académie Internationale Olympique, Athènes, août 1966, p. 156. 25 Lucianus Samosatensi, Lucian (Lucien), William Heinemann Ltd., The Loeb Classical Library, Londres, 1961, Anarchis, ou de l’Athlétisme, Livre IV (traduit en anglais par A. M. Harman), p. 47. 26 Ibid., p. 47. 27 Ibid., p. 48. 28 Jebb Richard C., Bacchyeides, The Poems and Fragments (Bacchylide, Poèmes et Fragments), Georg Olms, Verlagsbuchandlung, Hildesheim, 1967, pp. 205 et 305. 29 Harris H. A. Greek Athletes and Athletics (Athlètes et Athlétisme en Grèce), Indiana University Press, Londres, 1964, p. 79. 30 Xénophon, Memorabilia (Les Mémorables), H. G. Bohn’s Classical Library, 1848 (traduits en anglais par J. S. Watson), Livre III, p. 13. 4