Saint-Georges
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Saint-Georges
Georges de Lydda Saint Georges à cheval, la princesse et le dragon à ses côtés gravure fin du XIXe siècle Gravure du XIXe siècle montrant le Lumeçon à Mons. Ici, le dragon est mis en valeur, saint Georges se trouve à l'arrière-plan. Georges de Lydda (aux environs 275/280 - 23 avril 303), saint Georges pour les chrétiens, est un martyr chrétien du IVe siècle, honoré le 23 avril, le 3 novembre (translation des reliques et dédicace de l'église de Lydda au IVe siècle) et le 23 novembre en Géorgie. Son nom vient de Georgos (qui travaille à la terre, en grec). Sommaire 1 2 3 4 5 6 7 8 D'après la Tradition Folklore Saint patron Symbolique Iconographie En plus Notes et références Liens externes D'après la Tradition Il naît en Cappadoce, dans une famille chrétienne . Il embrasse la profession des armes et devient officier dans l'armée romaine ; il fut élevé par l'empereur Dioclétien aux premiers grades de l'armée. Un jour, sur son cheval blanc, il traverse la ville de Beyrouth, terrorisée par un Saint Georges, le dragon à ses redoutable dragon qui dévore tous les animaux de la contrée et exige pieds, par Andrea Mantegna. des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. Georges engage avec le dragon un combat acharné ; avec l'aide de Jésus et de Dieu, il assène un coup de cimeterre mortel sur le monstre. La princesse est délivrée et le dragon reste désormais attaché à celle-ci comme un chien fidèle. Mais suite à la publication des édits contre les chrétiens de Dioclétien, Georges est emprisonné. Sa foi ne pouvant être ébranlée, il y subit un martyre effroyable : livré à de nombreux supplices, il survit miraculeusement et finit par être décapité. Cette tradition fut recueillie et adaptée pour l'Occident chrétien en 1265-66, par Jacques de Voragine dans 1 « La Légende dorée » . Folklore Le saint a inspiré différentes représentations folkloriques de par le monde, dont une se déroule au cours de la 2 ducasse de Mons , en Belgique. Le combat (dit Lumeçon) de saint Georges et du dragon a lieu chaque année sur la Grand'place de Mons, le dimanche de la Trinité. Il est précédé par une procession dont l'origine remonte au XIVe siècle. La ducasse de Mons est reconnue comme chef-d'œuvre du patrimoine oral et immatériel de l'humanité par l'UNESCO (Géants et dragons processionnels de Belgique et de France). Saint patron Il est vénéré : en Géorgie, dont il est le saint patron ; en Éthiopie, dont il est également le saint patron ("patron céleste de l'Éthiopie") ; en Bourgogne, dont il est le saint protecteur ; en Angleterre, où il remplaça Édouard le Confesseur en tant que saint national lors de la fondation de l’Ordre de la Jarretière par Édouard III en 1348. Le drapeau anglais porte d'ailleurs la croix de saint Georges ; en Israël, où son tombeau est vénéré à Lydda (Lod) ; chez les scouts dont il est le saint patron ; chez les Grecs, qui lui ont donné le nom de Grand-Martyr (mégalomartyr) ; à Beyrouth, dont il est le patron à cause d'un monastère remontant au IVe siècle (il est nommé Jergis par les chrétiens et Khodr par les musulmans) ; en Russie, qui l'a adopté comme principal emblème de ses armoiries et où le premier des ordres militaires porte son nom (voir ordre de Saint-Georges) ; au cours de la Seconde Guerre mondiale, Statue de saint Georges au sommet une division de l'Armée Rouge, constituée sous le patronage de d'une colonne place de la Liberté à l'Église Orthodoxe, porta le nom de Saint-Georges ; Tbilissi (Géorgie) en Bulgarie où il est le saint patron de l'armée bulgare ; à Gênes, Venise et Barcelone, dont il est un des saints patrons ; en Espagne, il est aussi le saint patron de l'Aragon et la Catalogne, dont il est le saint patron et où la principale décoration, la creu de Sant Jordi ou croix de saint Georges porte son nom, bien qu'il soit aussi vénéré comme saint patron par quelques villes espagnoles importantes dans d'autres régions autonomes du pays, telles que Alcoy ou Cáceres. en Serbie, Balkans, par les communautés Slaves du Sud comme les Serbes de Croatie, de Bosnie, du Monténégro et les Macédoniens (Djurdjevdan), Serbe (Sveti Georgije ou Djurdjic) fêtée le 16 novembre en référence à saint Georges de Lyidie et Rroms (Ederlezi), il est fêté le 6 mai et marque le début du printemps. dans toute la chrétienté, en tant que patron des chevaliers ; par les frères de l'ordre du Temple dont il était le saint patron et protecteur ; par les membres de l'ordre Teutonique, dont il est le saint patron ; ainsi qu'au Portugal où il est préféré à saint Jacques ; en Belgique, saint patron des gendarmes à cheval ; dans l’arme blindée-cavalerie française, qui a pour devise : « Et par saint Georges...! » Représenté sur la bannière des Dauphins de Viennois, dont le cri de guerre était « Saint Georges et Dalphiné ». Il est fêté le 23 avril. Symbolique Saint Georges est traditionnellement représenté à cheval, souvent blanc, ayant un dragon à ses pieds. En armure, portant une lance souvent brisée - à la main, ainsi qu’un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules (c’est-à-dire blanche à croix rouge), couleurs qui furent celles des croisés (faisant également de Saint georges, leur saint protecteur) et devient celles du drapeau national de l'Angleterre. Il est l'allégorie de la victoire de la Foi sur le Démon - le Mal - désigné dans l'Apocalypse sous le nom de dragon. Dans les romans médiévaux, la lance (ou dans certaines versions, une épée longue) avec laquelle saint Georges tua le dragon fut appelée « Ascalon », du nom de la ville de Ashkelon en Terre Sainte. Iconographie L'imagerie suit la tradition d'Orient. Le combat de Georges contre le dragon est un sujet très souvent représenté, surtout à partir du XIIIe siècle. Georges Saint-Georges tuant le dragon, terrasse le monstre, tandis enluminure médiévale, deuxième que la princesse prie, au moitié du XIVe et début du XVe siècle. second plan. La scène se passe à l'abri des murs d'une ville, parfois au bord de la mer. La Passion de saint Georges a également donné lieu à une iconographie importante. La scène la plus fréquemment représentée est le supplice de la roue hérissée de lames de fer. On le distingue de saint Michel terrassant le dragon, incarnant le diable, car l'archange est ailé. Voir aussi : Liste des saints sauroctones Tableau représentant "saint Georges terrassant le dragon" en vente dans un commerce de Tbilissi (Géorgie) En plus Aux Pays-Bas, le parc d'attraction Efteling ouvre en 2010 un parcours de montagnes russes en bois à double voie appelé Joris en de Draak (« Georges et le dragon »). La pochette de l'album Confrontation, sorti en 1983, montre Bob Marley tel saint Georges combattant un dragon. En collaboration avec R. Garbetta et M. Morgaine, Saint Georges et le dragon. Versions d’une légende, Paris, A. Biro, 1994 Notes et références 1. p. 312 de l'édition Bibliothèque de la Pléiade 2. reconnue le 25 novembre 2005 au Patrimoine Oral et Im matériel de l'Hum anité par l'Unesco Liens externes Saint Georges dans l'art (http://commons.wikimedia.org /wiki/Category:Saint_George_in_art?uselang=fr) sur Commons Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_de_Lydda ». Dernière modification de cette page le 18 novembre 2010 à 15:50. Droit d'auteur : les textes sont disponibles sous licence Creative Commons paternité partage à l’identique ; d’autres conditions peuvent s’appliquer. Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence. 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