Dimanche 4 décembre. Les prochains jours, pour me divertir, j`ai

Transcription

Dimanche 4 décembre. Les prochains jours, pour me divertir, j`ai
Dimanche 4 décembre.
Les prochains jours, pour me divertir, j'ai décidé de me raconter
quelques blagues : histoire et histoires de détendre l'atmosphère.
Cela aura au moins le mérite de faire passer le temps. De tuer le
temps, en somme. Tuer le temps avant d’être tué soi-même, en
somme. Et puis comme ils sont résolus à ne rien me donner à faire,
il faut bien que je m’occupe comme je peux. Qu’ils soient
tranquilles, dans un mois je ne les emmerderai plus, pour ça, ils
peuvent être tranquilles, dormir sur leurs deux oreilles. Je ne ferai
pas de scandale, si c’est ça qui les inquiète, ce n’est pas mon genre.
Je les entends d’ici. Pas de vagues, surtout pas de vagues. C’est
qu’ils feraient dans leurs frocs, ces cons. Ne soyons pas
inutilement vulgaires. Non de toute manière ils peuvent bien
penser ce qu’ils pensent et dire ce qu’ils disent, ce n’est pas moi
que ça va déranger. Bon allez je fais ma tournée des histoires
drôles. Mon répertoitre complet. La vraie fin de soirée ratée.
Le maniement réitéré des fonds multiplie les mouvements de
caisse.
Les émules d’Einstein voient le monde conique.
Tu ne peux te passer de vaccin dans les régions où tu es.
Le facteur ne veut pas qu’on le chipote quand il trie.
La belle antiquaire emporte dans ses caisses le produit de mes
fouilles.
Les cardinaux ne jettent guère l’habit rouge aux orties.
L’inspecteur primaire voudrait voir des bons cahiers.
La femme du charpentier doit se contenter d’un petit feu de
poutres.
La femme du mineur est passée sous des piliers de mine.
La fermière a une poule qui mue.
Maladroit, vous videz vos nouilles sur ma cape!
Passe moi le Rhum, que je t’en brûle dans la cuiller.
Posez donc vos livres sur mon ombrelle.
On n’est jamais assez pour ce calcul.
La comédie nous enseigne à détester nos ridicules.
Les linges en se séchant mouillent leurs cordes.
L’Aspirant habite Javel.
Tu n’as que tes petits pois pour dîner? Comment peut-on dîner
avec si maigre part? A l’hôtel du bon coucher sans doute!
Je sentis l’avidité des concierges.
Je tournai vainement ma peine vers mes livres. ( Lamartine )
Le vent printanier caresse les vitres.
La jeune existentialiste se prête au jeu du Néant.
Soldats, c’est en dressant vos parts que la cantinière s’est souillé
les mains. Après les douilles, vidons les carafons.
L’oiseleur de débrouille pour montrer l’appeau de ses cailles.
Méfiez-vous de la pétulance des flatteurs.
Malgré ses protestations indignées, un gendarme a fait reculer le
Maître des Enquêtes.
Ne pouvant l’enfiler comme tout le monde le cul-de-jatte a
emmanché la culotte.
Nos élèves apprennent à calculer en cent leçons.
Les luthiers exposent leur “la” dans les vitrines.
Le Médecin-Chef n’aime pas que l’infirmière parte pendant les
ventouses.
La jeune flûtiste ne peut pas siffler de chopine avec dans la bouche
pareil morceau de pain.
Voulez vous que je vous envoie dans la culture?
Il sent ce qui le brûle.
Les rédacteurs entrèrent en lutte dans les rubriques.
Omar craint les scorpions depuis qu’il en vit un sur le porc de
Sabine.
Les cireuses de bottes guettent de jeunes talents.
L’Afrique est dans l’attente d’une lutte passive.

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