Gilles Richard : « Y croire jusqu`au bout

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Gilles Richard : « Y croire jusqu`au bout
AUJOURD’HUI DANS LE JOURNAL « LE BIEN PUBLIC » de DIJON
Gilles Richard : « Y croire jusqu'au bout »
Privé de Laurent Bernard (blessé), le CSLD s'est incliné ce week-end pour
la quatrième fois de la saison, cette fois-ci à Pfastatt (76-90). Un revers
lourd de conséquence qui relègue les « Cerclards » à la troisième place du
classement derrière Pfastatt et Jura Salins.
Si mathématiquement rien n'est encore fait pour la montée, il semble tout
de même que cette défaite sonne le glas des espoirs d'accession à la
Nationale 2, d'autant que les Dijonnais ont laissé échapper le panieraverage sur leurs deux concurrents directs. Pourtant, le coach du CSLD,
Gilles Richard, croît encore au miracle.
Pensez-vous que la montée s'est jouée lors du match face à Salins (défaite
de 20 points) ?
« On savait que tout se jouerait lors de nos confrontations directes avec
Salins et Pfastatt. Nous sommes passés au travers contre Jura Salins, par
deux fois. Cela nous a fragilisés mentalement pour notre déplacement à
Pfastatt. »
Qu'a-t-il manqué au CSLD pour battre ses deux rivaux à l'accession ?
« Sur ces matches-là, nous avons totalement failli, que ce soit au niveau de
l'adresse comme dans le secteur défensif, qui sont pourtant nos points fort
habituellement. On n'a pas réussi à élever notre niveau de jeu, tout
simplement. »
L'absence de Laurent Bernard (suspendu face à Salins et blessé à Pfastatt)
a-t-elle été préjudiciable ?
« Oui bien sûr car on doit se passer d'un joueur d'expérience qui aurait
certainement fait la différence dans les moments importants de ces deux
matchs cruciaux. »
Croyez-vous toujours à une éventuelle accession ?
« Tant que le championnat n'est pas terminé, on jouera jusqu'au bout car
nous sommes des compétiteurs. Il faut espérer un faux-pas adverse. Mais
quoiqu'il advienne, cette saison restera celle du renouveau pour le CSLD
avec la satisfaction de voir un public de plus en plus nombreux à Epirey. »
Propos recueillis par Nicolas LEBLANC

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