Télécharger gratuitement ce Satellifax
Transcription
Télécharger gratuitement ce Satellifax
N° 4045 – Vendredi 19 avril 2013 Page 1/19 CONFIDENTIEL ■ INA : arrivée d'archives de la 1 CHAINES HISTORIQUES ■ FRANCE TV : les organisations du Sonuma sur la plate-forme InaMédiaPro en juillet cinéma inquiètes d'une réduction des investissements de production ROLAND-GARROS / FRANCE TELEVISIONS : pas de captation 3D TNT ■ GULLI : nouvelle campagne de cette année marque et nouvelle signature ■ ■ TV5 MONDE : responsable des relations presse A LA UNE 2 ■ SOCIAL TV : le second écran favorise l'audience, mais les questions financières ne sont pas réglées ENTREPRISES ET MARCHES 3 ■ NEXTRADIOTV : la télévision passe devant la radio au premier trimestre 2013 ■ NUMERICABLE : une introduction en Bourse est envisagée ■ TF1 : Nonce Paolini reconduit à la tête du groupe jusqu'en 2016 ■ ARCHOS : lancement d'une gamme de smartphones INSTITUTIONNEL 4 ■ FIBRE : la Cour des comptes pointe un « pilotage insuffisant de l'Etat » ■ FRANCE TV : publication au JO d'un décret modifiant le cahier des charges ■ SPECT : intégrer dans le COM de FTV une obligation d'investissement dans la création originale de flux 6 d'une chaîne Disney en clair 6 INDUSTRIE DES PROGRAMMES 7 ■ PROGRAMMES DE FLUX : laisser du temps et investir en développement pour favoriser le made in France ■ FRANCE 5 : la chaîne espère tourner deux à trois pilotes en mai après son appel à projets magazine ■ CHAINES HERTZIENNES : 774 programmes de flux diffusés en 2011, à 71 % produits en externe ■ SERIES MANIA : six projets européens et deux extra-européens retenus pour le Forum des coproductions RADIO ■ FUN RADIO : lancement du club TECHNOLOGIES 10 INTERNATIONAL 11 ■ ALLEMAGNE : lancement confirmé 10 d'auditeurs Fun Radio VIP Club ETUDES 10 ■ OFFRE LEGALE : 61 % des internautes connaissant son existence en sont satisfaits ENTREPRISES : MOUVEMENTS 11 NOMINATIONS 11 ■ MARATHON MEDIA : directeur de la création pour les programmes jeunesse ■ IFCIC : renouvellement du mandat du directeur général ■ TLT : le journaliste Emmanuel Schwartzenberg, pdg de la chaîne toulousaine PROGRAMMES 12 ■ IRON MAN : le deuxième volet, di- manche, sur TF1, le premier, mardi, sur M6 ■ 13EME RUE : diffusion le 15 mai du docu événement Paris, capitale du crime, avec Frédéric Diefenthal AUDIENCES 13 ■ SYFY FRANCE : record d'audience pour la série Defiance CLIN D’ŒIL IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX REVUE DE PRESSE VERBATIM AGENDA FOCUS SUR 13 14 15 16 17 18 INTERACTIVITE 10 ■ MESAGRAPH : choisi par le groupe Films Concept Associés (FCA) M6 pour l'analyse de l'audience sociale de ses programmes TNT Naturopolis, New York la révolution verte PLAN DE FINANCEMENT 19 ____________________________________________ Confidentiel INA : arrivée d'archives de la Sonuma sur la plate-forme InaMédiaPro en juillet Selon nos informations, la plate-forme B2B de l'INA, InaMédiaPro, accueillera, à partir de juillet, des archives de la Sonuma, équivalent belge de l'INA. L'accord entre les deux entreprises a été signé en début d'année. ROLAND-GARROS / FRANCE TELEVISIONS : pas de captation 3D cette année Selon nos informations, le tournoi de tennis de Roland-Garros, dont France Télévisions assure la réalisation, ne sera pas capté en 3D cette année, contrairement aux années précédentes. Cette captation 3D avait été initiée pour la première fois en 2006 (lire la rubrique « Il y a 5 ans dans Satellifax »). TV5 MONDE : responsable des relations presse Selon nos informations, Carole Reichardt, jusque-là chargée des relations presse programmes et variétés de RTL, a été nommée responsable des relations presse de TV5 Monde. Elle succède à Thomas Legrand-Hedel, qui a rejoint l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF) en tant que directeur adjoint de la communication en novembre dernier (nos informations du 15 novembre 2012). Carole Reichardt a successivement été attachée de presse de Paris Première (2000-2002), journaliste et animatrice chez France Bleu (2004-2005), game producer au sein d'Endemol (2005-2007), puis consultante médias de Patricia Goldman Communication (2008-2011). Elle avait intégré le service de presse de RTL en 2011, alors qu’Yves Bigot, directeur général de TV5 Monde depuis décembre dernier, y était encore directeur des programmes. Vendredi 19 avril 2013 2/19 A la Une SOCIAL TV : le second écran favorise l'audience, mais les questions financières ne sont pas réglées La mise en place d'interactions avec le second écran, loin d'affaiblir l'audience des programmes, leur permet au contraire de la renforcer. Ce point a fait consensus hier aux premières Rencontres professionnelles des programmes de flux organisées par le Spect et INA Expert. En revanche, il reste aux producteurs et aux diffuseurs à régler les questions de savoir qui fait les investissements . Pour Nicolas Coppermann, président d'Endemol France, il y a là « des chocs philosophiques ». Pour Yann Chapellon, directeur de la diversification et des recettes de France Télévisions, il s'agit surtout de « bagarres de postures ». Les producteurs et diffuseurs d'émissions de flux ont tout à gagner, en matière d'audience, en favorisant le second écran. C'est ce qu'ont expliqué hier, en substance, les intervenants à la table ronde consacrée au « Flux en double écran », lors des premières Rencontres professionnelles des programmes de flux organisées par le Spect en collaboration avec INA Expert. « Il y a une additionnalité des écrans et des usages plutôt qu'une substitution », a relevé Yann Chapellon, directeur de la diversification et des recettes de France Télévisions. Nicolas Coppermann, président d'Endemol France, a enchéri : « Nous avons même été surpris au début, sur des émissions comme Star Academy [sur NRJ 12], de voir que plus on proposait d'enrichir l'expérience sur d'autres écrans, plus ça contribuait à créer du lien autour de l'antenne. » Et d'ajouter : « On a le sentiment que plus on met de contenus en ligne, plus on va avoir de monde devant la télévision. » Par ailleurs, a souligné Yann Chapellon, « les tweets postés par des internautes sur un programme à l'antenne sont vus par des personnes qui ne le regardent pas, donc ça a mécaniquement un impact ». Wale Gbadamosi-Oyekanmi, président et fondateur de Darewin, qui développe des contenus second écran pour plusieurs émissions de télévision, a expliqué que pour Le grand journal de Canal+, le travail de son agence a été d'« intégrer au service de la rédaction deux personnes présentes de 9h à 21h pour savoir quoi mettre en avant tout au long de la journée afin que les gens se mettent devant leur téléviseur le soir ». « Nous sommes là pour transformer les programmes de télévision en une marque », a-t-il résumé. D'autres programmes nés sur internet peuvent finir par être diffusés directement par les chaînes, comme cela va être le cas du Visiteur du futur, a indiqué Yann Chapellon. Créée en 2009 par François Descraques, cette websérie a d'abord « marché bien mieux que ses créateurs ne le pensaient sur Dailymotion », puis il s'est vendu 10 000 DVD de la première saison. Désormais couvée par le Studio 4.0 de France 4, la série sera diffusée à l'antenne « cet été », les épisodes de la saison 3 réalisant chacun de 100 000 à 200 000 vues. D'où l'importance des plates-formes comme Dailymotion et YouTube, dont le directeur des partenariats, Christophe Muller, a estimé qu'« une vidéo vue vaut moins qu'une vidéo partagée ». Selon lui, il y a, chaque minute, « 700 vidéos YouTube partagées sur Twitter dans le monde ». La situation « est un peu celle du Far West » Concernant les aspects financiers du second écran, la situation « est un peu celle du Far West », a estimé Nicolas Coppermann s'exprimant lors de la préparation du débat auprès de son animateur, Serge Schick (Ina Formation) ainsi que ce dernier l'a raconté. Il a expliqué lors du débat que si les producteurs et les diffuseurs « se mettent assez rapidement d'accord sur la partie antenne, c'est plus long sur le numérique ». « Il y a des chocs philosophiques », a-t-il ajouté, Yann Chapellon estimant pour sa part qu'il s'agit surtout de « bagarres de postures » (mais « des deux côtés », a aussitôt précisé Nicolas Coppermann). A titre d'exemple, le président d'Endemol France a relevé qu'il peut « y avoir jusqu'à une semaine de négociations pour savoir si le community management va être assuré par le producteur ou le diffuseur ». L'une des questions centrales, à laquelle n'existe pas encore de « réponse absolue », est de savoir « à quel moment on est hors antenne ». Mais pour Yann Chapellon, que le diffuseur s'occupe directement ou indirectement de tout ce qui a trait au second écran, « c'est lui qui prend en charge le coût des opérations ». Or, l'« un des problèmes, c'est l'évaluation de ces coûts ». « Si vous êtes sur votre tablette, vous n'avez pas la main sur la télécommande » L'accord était général pour dire que même concentrés sur d'autres écrans, les téléspectateurs-internautes ne perdent pas de valeur pour les annonceurs : « Si vous êtes sur votre second écran pendant la publicité, vous êtes toujours dans l'univers du programme, c'est toujours mieux que d'aller faire la vaisselle », a considéré Yann Chapellon. « Les téléspectateurs n'ont pas attendu le second écran pour parler avec leur femme pendant les coupures publicitaires », a ajouté Wale GbadamosiOyekanmi. Et de conclure d'un sourire : « Si vous êtes sur votre tablette pendant que vous regardez la télévision, vous n'avez pas la main sur la télécommande. Donc, ça a un impact sur les courbes d'audience. » _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 3/19 Entreprises et marchés NEXTRADIOTV : la télévision passe devant la radio au premier trimestre 2013 Pour la première fois depuis sa création en 2000, les activités télévisuelles de NextRadioTV (Alain Weill) ont réalisé un chiffre d'affaires supérieur à celui de ses activités radio au premier trimestre de cette année, selon les données publiées hier par le groupe. En repli de 12 % par rapport au premier trimestre 2012, le CA radio s'établit en effet à 14,7 millions d'euros, tandis que celui de la télévision croît de 21 % pour atteindre 19,1 M€. Au total, le groupe réalise un CA en hausse de 1 %, à 40,7 M€. Dans un communiqué, NextRadioTV attribue le recul de son pôle Radio à « un contexte difficile pour les annonceurs des secteurs automobile, financier et télécom ». Toutefois, ses « recettes publicitaires sont à nouveau en croissance au mois d'avril ». A l'inverse, le pôle TV a, selon NextRadioTV, bénéficié des audiences de BFM TV et d'une « performance commerciale au-dessus des attentes » de RMC Découverte, lancée le 12 décembre dernier. Le groupe estime que « le deuxième trimestre reste bien orienté » pour ses chaînes, même si « la base de comparaison sera élevée pour BFM TV », qui avait bénéficié l'an passé de la dernière phase de la campagne présidentielle. Par ailleurs, le pôle Digital enregistre une croissance de 27 % pour un CA s'établissant à 3,5 M€. Les « Autres activités », qui relèvent essentiellement du print et ont été marquées par le lancement du magazine 01net.com, affichent une baisse de 31 %, à 3,4 M€. Pour rappel, NextRadioTV a réalisé en 2012 un bénéfice net en hausse de 73 %, à 14 M€ (nos informations du 27 mars). NUMERICABLE : une introduction en Bourse est envisagée Les fonds d'investissement Carlyle, Cinven et Altice, actionnaires de Numericable, réfléchissent à introduire en Bourse le câblo-opérateur, selon le Financial Times dans son édition d'hier. Des banques d'investissement ont été appelées à apporter leurs conseils sur la date, la valorisation et la structure d'une telle mise en Bourse, selon différentes sources citées par le quotidien britannique. Les discussions sont encore à un stade de réflexion et aucune décision n'a été prise, selon ces sources. Cinven (européen) et Carlyle (américain) ont refusé de commenter, tandis qu'Altice était injoignable, souligne le Financial Times. Des discussions sont en cours depuis des mois entre les actionnaires de Numericable et le groupe Vivendi au sujet d'une fusion du câblo-opérateur avec SFR, filiale télécom de Vivendi. Une introduction en Bourse de Numericable pourrait être, pour les actionnaires de Numericable, une manière de montrer à Vivendi qu'il existe une alternative à une fusion, selon une source proche du dossier, citée dans le Financial Times. Selon des estimations d'analystes, Numericable est valorisée 4 milliards d'euros. TF1 : Nonce Paolini reconduit à la tête du groupe jusqu'en 2016 L'assemblée générale des actionnaires du groupe TF1 a approuvé hier, sans surprise, une réforme des statuts avalisée en février par son principal actionnaire, Martin Bouygues, et visant à reconduire Nonce Paolini à la tête du groupe jusqu'en 2016 (nos informations du 20 février). Le pdg de TF1, âgé de 64 ans et dont le mandat devait expirer l'an prochain, s'est vu accorder une rallonge supplémentaire de deux ans pour pouvoir rester à la tête de la chaîne jusqu'à l'âge de 67 ans. Les statuts de celle-ci interdisaient jusqu'ici d'être pdg au-delà de 65 ans, l'âge qu'aurait atteint Nonce Paolini en avril 2014. La résolution 29, modifiant l'article 12 des statuts, a été adoptée par 79,10 % des voix, a précisé le groupe TF1 dans un communiqué. Né le 1er avril 1949, Nonce Paolini occupe le poste depuis 2008. L'ex-pdg Patrick Le Lay, lui, n'avait pas réussi à faire accepter ce changement des statuts pour en bénéficier luimême. Son successeur doit sa reconduction au redressement de TF1 qui a plutôt bien résisté à la crise du marché publicitaire l'an dernier en stabilisant son chiffre d'affaires à 2,6 milliards d'euros, et ce malgré la concurrence des nouvelles chaînes de la TNT. Après avoir connu une remontée de son audience en janvier et février, TF1 a affiché à nouveau, en mars, une forte hausse de 0,3 point de pda grâce notamment à la soirée du 15 mars avec 9,9 millions de téléspectateurs pour Après le 20 heures, c'est Canteloup !, suivi de la soirée des Enfoirés (13,6 millions de téléspectateurs) et, toujours, le succès de The Voice : la plus belle voix. Ce même mois, France 2, France 3 et M6 ont affiché un recul. Nonce Paolini, qui anticipe une année 2013 compliquée, entend accélérer l'exécution de la phase 2 de son plan de réduction des coûts visant à réaliser 85 millions d'euros d'économies d'ici 2014. Pour cette année, TF1 a d'ores et déjà prévenu qu'elle prévoyait une baisse de ses revenus de l'ordre de 3 % et entendait donc réduire le coût de sa grille pour la faire passer de 935 M€, en 2012, à 900 M€ cette année (nos informations du 20 février). Vendredi 19 avril 2013 4/19 Entreprises et marchés ARCHOS : lancement d'une gamme de smartphones Le concepteur français de matériel électronique grand public Archos, qui a connu une année 2012 difficile, se lance sur un nouveau marché avec la sortie prochaine d'une gamme de smartphones qui vient compléter sa gamme existante de tablettes. Les trois modèles 3G sont vendus de 79,99 à 249,99 euros et fonctionnent avec le système d'exploitation de Google, Android. Ils disposent d'un processeur Qualcomm et donnent la possibilité d'accueillir deux cartes SIM, pour gérer deux abonnements différents à partir d'un même appareil. Le modèle le plus haut de gamme, l'Archos 50 Platinum, revendique « des performances équivalentes à celles d'un Samsung Galaxy S3, à moitié prix », fait valoir Archos dans un communiqué. Archos a connu les montagnes russes au cours de la dernière décennie. Le constructeur français a d'abord été connu pour ses baladeurs numériques MP3 au début des années 2000, avant que l'arrivée d'Apple sur ce marché ne fasse chuter les ventes. La société s'est ensuite redressée en 2011 grâce au lancement sur le marché de tablettes moins chères que l'iPad d'Apple. Elle a pourtant de nouveau plongé dans le rouge l'an dernier, avec une perte nette de 38,7 millions d'euros, contre un bénéfice de 5,7 M€ en 2011. Le chiffre d'affaires annuel a reculé de 9,6 %, à 154 M€. Le fondateur du groupe, Henri Crohas, a annoncé en mars son départ le 1er mai de la direction générale. ___________________________________________ Institutionnel FIBRE : la Cour des comptes pointe un « pilotage insuffisant de l'Etat » Dans le cadre de son enquête sur les fonds de programme d'investissements d'avenir (PIA), la Cour des comptes pointe du doigt le financement et le pilotage des investissements liés au très haut débit internet, dans un référé adressé le 8 février au Premier ministre et rendu public hier. Elle demande notamment à l'Etat d'assumer un rôle plus important dans l'organisation du déploiement des réseaux de fibre optique. « La Cour des comptes pointe les insuffisances du plan NKM/Besson du gouvernement Fillon. Il conforte les orientations du plan France Très Haut Débit annoncé par le président de la République le 20 février, et détaillé lors du séminaire gouvernemental du 28 février dernier », a réagi la ministre déléguée à l'Economie numérique Fleur Pellerin dans un communiqué. Dans ce référé, la Cour souligne que la mise en œuvre du programme national très haut débit, qui représente l'enveloppe financière la plus élevée parmi les fonds du PIA (dotation initiale de 2 milliards d'euros), s'est heurtée à « plusieurs obstacles », depuis son lancement en 2010. Tout d'abord, la Cour observe « un rythme de déploiement par les opérateurs privés moins rapide que prévu », ainsi que des « risques financiers et techniques pour les collectivités locales dans les zones peu denses ». Trois lignes d'action recommandées La question de la faisabilité et l'acceptabilité de l'extinction du réseau (de boucle locale) cuivre reste par ailleurs « non tranchée », estime-t-elle encore. Enfin, la Cour des comptes dénonce un « pilotage insuffisant de l'Etat ». La Cour des comptes recommande donc trois lignes d'action visant à une utilisation efficiente des fonds publics consacrés au très haut débit : « définir une stratégie nationale tenant compte de l'ensemble des technologies existantes, améliorer l'articulation des initiatives publiques et privées, et redonner à l'Etat un rôle de planification et de pilotage ». Dans un courrier daté du 8 avril, Jean-Marc Ayrault a répondu que le gouvernement a créé fin 2012 une structure de pilotage du déploiement des réseaux : la mission « très haut débit », qui « a vocation à devenir une structure de pilotage pérenne […] chargée de coordonner et d'instruire l'accompagnement financier et le déploiement des réseaux ». Cette mission permettra notamment d'éviter le « morcellement » dans les zones les moins denses en « rassemblant les initiatives locales pour que les réseaux aient une taille suffisante ». Concernant les déploiements des opérateurs dans les zones moyennement denses, le Premier ministre souligne que le gouvernement a d'ores et déjà demandé aux opérateurs privés de communiquer les zones qu'ils s'engagent à couvrir en fibre optique à l'avenir. Le gouvernement « veillera à ce que les poches de basse densité soient bien prises en compte dans les déploiements des opérateurs. Les engagements pris feront l'objet d'un suivi par un observatoire des déploiements mis en place par la structure de pilotage du déploiement des réseaux à très haut débit, dont la première publication aura lieu d'ici la fin de l'année 2013 », ajoute-t-il. Enfin, le Premier ministre a par ailleurs rappelé avoir lancé une mission sur l'extinction du cuivre, confiée à Paul Champsaur, exprésident de l'Arcep (nos informations du 15 avril). Vendredi 19 avril 2013 5/19 Institutionnel FRANCE TELEVISIONS : publication au JO d'un décret modifiant le cahier des charges Un décret modifiant les règles relatives à la contribution de France Télévisions à la production d'œuvres audiovisuelles a été publié hier au Journal officiel et entre en vigueur dès aujourd'hui. Ce décret fait suite à la signature, en novembre dernier, d'un avenant à l'accord interprofessionnel d'octobre 2008 par France Télévisions avec le SPFA, le SPI et l'Uspa introduisant, à la demande du groupe public, certaines dispositions déjà prévues pour les chaînes privées (nos informations du 23 novembre 2012). Composé de deux articles, ce texte apporte ainsi trois assouplissements à l'obligation de contribution de France Télévisions. Il étend l'assiette aux dépenses de promotion des œuvres et aux dépenses de financement de festivals consacrés à des œuvres audiovisuelles, dans la limite de plafonds. Concernant les premières, un seuil de 500 000 euros annuel est fixé pour leur prise en compte, dans la limite de 0,5 % du montant de l'obligation et de 5 % du devis de production de chaque œuvre. Les dépenses de financement de festivals sont quant à elles limitées à 0,1 % du montant de l'obligation. Le décret prévoit également une faculté de report sur l'exercice suivant d'une partie des dépenses engagées au titre de l'exercice précédent au-delà de l'obligation, dans la limite de 2 % de l'obligation en cours. Enfin, il permet à France Télévisions de procéder à une multidiffusion supplémentaire sur ses chaînes Outre-Mer 1ère, correspondant à un passage sur chacun de ces services. Le rapport relatif à ce décret et l'avis du CSA ont également été publiés hier au JO. SPECT : intégrer dans le COM de FTV une obligation d'investissement dans la création originale de flux Les premières Rencontres professionnelles des programmes de flux qu'il a organisées hier, en collaboration avec INA Expert, ont été l'occasion pour le Spect, syndicat regroupant les principaux producteurs de flux français, de rappeler l'importance de ce genre, « colonne vertébrale » des grilles des diffuseurs, sur lesquels se construit « l'identité d'une chaîne », a expliqué son président, Jacques Clément, dans son discours introductif. Et, s'ils « n'ont pas vocation à être considérés comme des œuvres patrimoniales », ces programmes « n'en sont pas moins le reflet de la société, de ses grands enjeux comme de son quotidien, et répondent à la curiosité et aux envies des téléspectateurs qui plébiscitent souvent nos programmes », a-t-il ajouté. Le made in France versus formats déjà éprouvés à l'international Le flux représente un secteur économique de poids : la quarantaine de sociétés adhérentes du Spect génère « plus de 10 000 emplois » pour un « chiffre d'affaires de l'ordre d'1,5 milliard d'euros », a rappelé Jacques Clément. Et c'est aussi un secteur qui fonctionne en dehors des mécanismes de soutien existant – réservés aux œuvres patrimoniales –, ce qui n'empêche pas le « made in France » de devoir affronter notamment la concurrence des formats étrangers ayant déjà fait la preuve de leur efficacité, la « frilosité [des] diffuseurs » qui préfèrent les seconds au premier du fait des risques qu'entraîne la création pure ou encore les « investissements considérables » que nécessite le développement de nouveaux formats. C'est sur ce terrain du développement que le Spect souhaite une implication plus marquée de France Télévisions avec la mise en place d'une obligation d'investissement, en pourcentage du CA, dans la création originale de programmes de flux. Evoquée par Stéphane Simon (TéléParis) lors d'une table ronde (lire aussi la rubrique « Industrie des programmes »), cette proposition fait l'objet de discussions avec le groupe et les pouvoirs publics pour son intégration dans le nouveau contrat d'objectifs et de moyens (COM) toujours en négociations, a reconnu Jacques Clément. « Les choses avancent. On ne peut que souhaiter un budget développement », a-t-il ajouté, indiquant que rien n'était acquis. Pour lui, de tels investissements ne peuvent être que « gagnant-gagnant » : la commercialisation des formats permettra à la chaîne de « retrouver une partie non négligeable de son investissement de départ », a-t-il considéré. Selon Stéphane Simon, « cela donnerait une bouffée d'air extraordinaire ». Parallèlement à des problématiques propres au secteur qu'il représente, le Spect s'implique aussi dans des combats plus globaux. Créé en 2004, il est d'ailleurs cofondateur, avec le SPFA et l'Uspa, de la Confédération des producteurs audiovisuels (CPA). Parmi les sujets qui « militent pour une mobilisation forte de toute la profession », Jacques Clément a cité hier le financement pérenne de France Télévisions, la place du producteur indépendant – « une garantie pour l'originalité et l'émergence des talents » –, « la participation de nouveaux acteurs à [l']écosystème et au préfinancement des programmes » et « les partages des droits avec les diffuseurs ». Vendredi 19 avril 2013 6/19 Institutionnel METIERS ARTISTIQUES : adoption en commission du rapport final de la mission La commission des Affaires culturelles et la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale ont adopté mercredi matin à l'unanimité le rapport final de la mission d'information commune sur les conditions d'emploi dans les métiers artistiques présenté par Jean-Patrick Gille. Ce rapport sera prochainement mis en ligne sur le site de l'Assemblée. Créée en septembre dernier, cette mission parlementaire est présidée par Christian Kert (UMP), avec Jean-Patrick Gille (SRC) pour rapporteur. Elle s'était donné pour objectif d'« analyser l'adaptation des règles en vigueur aux spécificités des métiers artistiques [spectacle vivant, audiovisuel, arts plastiques et création littéraire, ndlr] au développement de l'emploi culturel et à l'épanouissement de la création » (nos informations du 27 septembre 2012). IFCIC : « activité stabilisée à un haut niveau » sur l'audiovisuel et le cinéma en 2012 L'Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (Ifcic), dont le conseil d'administration s'est réuni hier, a consolidé son activité en 2012, indique-t-il dans un communiqué. L'organisme fait état d'une « activité stabilisée à un haut niveau sur les métiers historiques ». En 2012, l'Ifcic précise avoir « garanti 436 millions d'euros de nouveaux crédits, dont plus de 403 M€ en faveur de la production cinématographique et audiovisuelle ». Tout en demeurant à un niveau historiquement très élevé, supérieur de plus de 40 % à celui d'avant la crise, le niveau de production de nouveaux engagements de garanties ou d'avances est en recul de 5 % par rapport à 2011, indique-t-il. L'Institut fait par ailleurs valoir le succès des nouveaux dispositifs mis en place en faveur de certaines filières. Ainsi, pour sa deuxième année d'existence, l'activité du fonds de garantie Media pour la production (FGMP) affiche une forte croissance, soit +20 % de garanties délivrées par rapport à 2011. Les engagements donnés depuis la création du fonds totalisent plus de 20 M€ et ont permis l'octroi de 47 M€ de crédits à 31 sociétés de production indépendantes issues de huit pays européens. L'Ifcic est un établissement de crédit créé en 1983 pour faciliter l'accès au crédit des entreprises culturelles. ___________________________Chaînes hertziennes historiques FRANCE TV: les organisations du cinéma inquiètes d'une réduction des investissements de production Le Bureau de liaison des organisations du cinéma (Bloc) s'est inquiété hier de la baisse annoncée du budget consacré par France Télévisions à la production cinématographique : « Cela constituerait un précédent inédit en la matière, d'une gravité particulière », estime-t-il dans un communiqué. Selon le Bloc, les organisations du cinéma ont appris du président du groupe public, Rémy Pflimlin, que lesdits investissements s'élèveraient à « 57 millions d'euros en 2013 », ce qui « contreviendrait à deux [des] engagements » de France Télévisions. Le groupe public doit en effet investir en 2013 l'équivalent de 3,5 % de son chiffre d'affaires 2012, ainsi que l'a fixé le décret Tasca. Or, selon le Bloc, 3,5 % du CA 2012 de France Télévisions (qui sera officiellement communiqué le 24 avril) représenteraient 61 M€, soit « une perte de 4 M€ pour le secteur ». Par ailleurs, le contrat d'objectifs et de moyens (COM) actuellement en vigueur entre France Télévisions et l'Etat français prévoit un « plancher d'investissements annuels » à 60 M€ en 2013. Dans son communiqué, le Bloc insiste également sur « la faiblesse des propositions [du groupe public] en matière d'éditorialisation du cinéma », le film de deuxième partie de soirée du jeudi sur France 3 ayant disparu au profit du Grand soir 3. France Télévisions a d'ores et déjà annoncé que son investissement dans la création audiovisuelle s'élèverait à 400 M€ cette année, soit un recul de 5 % par rapport à 2012, et 20 M€ de moins que son engagement (nos informations du 3 janvier). Contacté hier, le groupe n'a pas donné suite à nos demandes de confirmation des données avancées par le Bloc. ____________________________________________________ TNT GULLI : nouvelle campagne de marque et nouvelle signature A partir du 24 avril, Gulli (Lagardère Active) lance une nouvelle campagne de marque afin de réaffirmer son positionnement familial, a annoncé la chaîne dans un communiqué. Cette campagne s'accompagne d'une nouvelle signature : « Gulli. Bienvenue dans la familli ». La base-line actuelle est « Gulli remue toute la famille », adoptée en mai 2011. Réalisée par l'agence Quelle belle journée (Dana Philp et Grégoire Delacourt) et dotée d'un dispositif média complet, cette communication est destinée à toute _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 7/19 la famille, aux parents et aux enfants de 4 à 14 ans. « A l'heure où, dans un foyer, il y a plus d'écrans que de membres de la famille, il était important de rappeler que Gulli est l'une des seules chaînes où les programmes réunissent à la fois tous les enfants et toute la famille. Qu'elle permet de retrouver cet esprit, cette joie à être ensemble », explique Antoine Villeneuve, dg des chaînes de télévision de Lagardère Active, cité dans le communiqué. Pour concevoir les six visuels de la campagne, l'agence a fait appel à l'illustrateur Philippe Diemunsch, qui travaille pour la publicité, le design, la presse et l'édition, notamment l'édition jeunesse, précise Gulli, soulignant que la campagne adopte un ton humoristique, un esprit positif, coloré, frais et drôle, une communication audacieuse et créative qui reflète la marque Gulli et sa spécificité. Elle met en avant les programmes forts tels qu'In ze boîte, Le film du mardi, Un chef à ma porte, Ma babysitter est un vampire, Monster High et Pokémon, points de rencontre de la famille devant la chaîne. « Nous avons eu la conviction que pour réaffirmer son positionnement familial et faire vivre nos messages, l'illustration, grâce à sa force universelle et la complicité qu'elle crée, était le meilleur des formats », précise Nicolas Huberman, directeur du marketing et de la communication des chaînes de télévision de Lagardère Active. La campagne démarrera mercredi prochain en affichage avec plus de 4 300 panneaux en France, à Paris et en région parisienne. Elle se poursuivra sur tout le mois de mai en presse (presse TV, féminine et jeunesse), en radio (trois spots de 20") et sur internet. ________________________________ Industrie des programmes PROGRAMMES / FLUX: laisser du temps, investir en développement pour favoriser le made in France Dans le domaine des programmes de flux, élément constitutif de l'identité d'une chaîne, les créations originales françaises souffrent de la concurrence des formats étrangers, acquis par des diffuseurs rassurés par les performances d'audience qu'ils affichent. Face à cette frilosité des diffuseurs, certains intervenants des rencontres organisées par le Spect ont souhaité un renforcement de l'investissement dans le développement des chaînes. Ils ont aussi demandé davantage de temps pour développer les productions et les installer à l'antenne. Le marché des programmes de flux est actuellement porteur, a souligné hier Bibiane Godfroid, directrice générale des programmes de M6, lors du premier débat, intitulé « Format : quoi de neuf depuis Jacques Antoine », des premières Rencontres professionnelles des programmes de flux, organisées par le Spect en collaboration avec INA Expert. « Il n'y a jamais eu autant de chance pour le flux » : d'une part, ces programmes sont un élément important de « l'identité d'une chaîne » et, de l'autre, ils bénéficient de la hausse des coûts d'achats de la fiction avec, parallèlement, une évolution favorable des écarts d'audience, a-t-elle considéré. Pourtant, ce même marché n'est pas simple pour les formats originaux : le made in France se trouve confronté à la concurrence de formats étrangers, qui, forts des performances d'audience qu'ils peuvent afficher, ont souvent la préférence des diffuseurs. Ces derniers font preuve de « court-termisme » en demandant des « résultats, parfois tout de suite », a estimé Stéphane Simon, fondateur de TéléParis. « Le problème principal pour le producteur pour une création originale, c'est de convaincre la chaîne de la pertinence du projet », a-t-il ajouté. Selon lui, à une mécanique qui va « susciter l'envie », le producteur a tout intérêt à proposer un animateur « légitime » et, si possible, un pilote ou un trailer. « Si un producteur vient avec un projet papier, il a entre 0 à 0,5 % de chance de convaincre. » Un « problème d'acquisition de compétences », selon Renaud Le Van Kim « La prise de risque du diffuseur, c'est un problème d'acquisition de compétences », a affirmé Renaud Le Van Kim, président de KM Productions (Zodiak Media). La création originale ne bénéficie pas forcément de temps pour s'installer, « or, la marge d'apprentissage est importante. Il faut tester le public, le format, le contenu… » : « Ce temps-là, on ne l'a plus aujourd'hui en télévision », a-t-il regretté, appelant les diffuseurs à faire preuve de « sang-froid ». Cette frilosité des diffuseurs face à des concepts qui n'ont jamais affronté le marché, Nathalie André, directrice des jeux et divertissement de France 2, l'admet. « Avant, on pouvait avoir un coup de cœur. Une personne pouvait partir seule sur un projet ; aujourd'hui, on se réunit à quinze et il y a toujours une personne qui a peur », a-telle reconnu. Elle a par ailleurs estimé que les équipes des programmes « travaillent trop avec les études ». A contrario, Mathieu Vergne, directeur des divertissements de TF1, revendique les réunions de travail sur les projets. Pour lui, il existe deux types de création originale : celle qui se teste et celle que l'on ne peut Vendredi 19 avril 2013 8/19 pas tester. « The Voice en création originale, ça aurait été impossible. » A l'opposé, testé en décembre 2011, Vendredi, tout est permis a été ensuite renouvelé. Partager les droits : un « cercle vertueux », selon Mathieu Vergne Un genre est, pour Mathieu Vergne, particulièrement propice à la création originale et à la collaboration avec des créateurs français : les jeux, pour lesquels l'offre est aussi moindre sur les marchés. TF1 a ainsi commandé « quatre pilotes, dont trois formats papier issus de cerveaux français » et un « vieux format » à relancer, a-til indiqué. Financés en totalité par la chaîne ou avec le producteur, ces pilotes sont, pour lui, essentiels : « On ne peut réussir un jeu la première fois. » La chaîne investit donc dans ces développements, même si cela représente du temps et un risque financier, avec toutefois une perspective favorable : les recettes issues de la commercialisation, si le jeu s'avère un succès. « Avant, on travaillait beaucoup avec les producteurs sans détenir de droits. Maintenant, quand un producteur arrive avec un projet papier, on fait un partage des droits à l'international, c'est un cercle vertueux et un déclenchement supplémentaire pour une mise à l'antenne », a-t-il expliqué. Bibiane Godfroid revendique aussi la production de pilotes d'après des projets papier comme pour des adaptations de formats : « Je ne lancerai pas aujourd'hui un 2 x 10h simplement parce que c'est un format formidable ! » Elle insiste parallèlement sur l'importance du développement qu'il y a également à faire sur des formats étrangers, tout comme Mathieu Vergne : « Pratiquement aucun format n'arrive tel quel sur une chaîne française », a assuré ce dernier. Renforcer l'investissement de France Télévisions dans le développement Malgré les déclarations des représentants de TF1 et de M6, l'investissement des chaînes dans le développement reste encore insuffisant, selon certains intervenants. Qui pointent notamment des manquements du côté de Industrie des programmes certaines chaînes de France Télévisions, avec, côté bon élève, France 5 : Stéphane Simon a pris en exemple les derniers appels d'offres (magazine de journée, successeur de la collection Empreintes) qu'elle a lancés. Pour lui, non seulement la chaîne a anticipé ses besoins, mais elle a également fourni aux producteurs des « cahiers des charges extrêmement clairs ». Selon Yves Bigot, ancien de France Télévisions, passé notamment par Endemol et aujourd'hui dg de TV5 Monde, la différence entre France Télévisions et la BBC est criante : peu d'un côté alors que le groupe britannique doit « consacrer, de manière statutaire, 2025 % de son budget au développement (technologique comme éditorial) ». L'une des solutions serait d'introduire une obligation d'investissement, en pourcentage du chiffre d'affaires, du groupe public dans la création originale de flux, a expliqué Stéphane Simon. Une idée que le Spect défend dans le cadre des négociations actuelles sur le contrat d'objectifs et de moyens (COM) du groupe (lire la rubrique « Institutionnel »). Tout en soulignant la place de la création française dans le groupe, avec notamment des programmes qui « s'exportent » (Slam, On n'demande qu'à en rire, Tout le monde veut prendre sa place) et le temps laissé à d'autres pour qu'ils s'installent (Midi en France sur France 3), Nathalie André a reconnu qu'il n'y avait « pas beaucoup d'argent pour faire un pilote. On aimerait en faire davantage ». Une telle obligation pourrait permettre « de faire des choses beaucoup plus intéressantes. On pourrait lancer un pilote à 70 000 euros, le corriger, le refaire », a-t-elle admis. Avoir « la culture de l'échec », selon Bibiane Godfroid Bibiane Godfroid note une autre différence entre la France et la Grande-Bretagne : cette dernière a la « culture de l'échec ». Et pas seulement elle : « Quand je vois le nombre de formats aux Pays-Bas, le nombre d'échecs est monstrueux ! », s'est-elle exclamée. « Derrière The Voice [créé en septembre 2010 sur RTL4, ndlr], plein de formats ont été lancés. C'est cette culture-là qui nous manque. » FRANCE 5 : la chaîne espère tourner deux à trois pilotes en mai après son appel à projets magazine Après que « plusieurs personnes » ont lu, selon une « grille de lecture très complète », chacun des 56 dossiers reçus par France 5 à la suite de son appel à projets pour un magazine de conso-services, 15 dossiers ont été sélectionnés après établissement d'une « moyenne des notes et évaluations », a indiqué hier Fabienne Barollier, directrice adjointe de l'unité Magazines de la chaîne, à Satellifax, en marge des premières Rencontres professionnelles des programmes de flux organisées par le Spect. Ces projets finalistes ont été transmis à Bruno Patino, directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques de France Télévisions, et à Pierre Block de Friberg, directeur de l'antenne de France 5. Deux à trois projets feront l'objet d'un pilote qui, espère l'équipe des magazines, seront produits courant mai, a ajouté Fabienne Barollier. Cet appel à projets, qui a nécessité « plusieurs mois de travail », concernait un magazine (consommation, services, mieux vivre ensemble) quotidien, réalisé en direct sur un « plateau ouvert vers l'extérieur » et qui place le téléspectateur « au cœur » du processus, a-t-elle expliqué. La chaîne vise une intégration dans sa grille à la rentrée prochaine. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 9/19 Industrie des programmes CHAINES HERTZIENNES : 774 programmes de flux diffusés en 2011, à 71 % produits en externe « La manière dont les programmes de flux structurent l'offre et contribuent au fond de grille, à la fidélisation de l'audience, sont là pour asseoir l'économie d'une chaîne de télévision, à savoir les annonceurs », a estimé hier Pascal Josèphe, président d'IMCA. Il s'exprimait lors de la présentation du Panorama de la production de programmes de flux sur les chaînes nationales françaises, réalisé pour le Spect à l'occasion des premières Rencontres professionnelles des programmes de flux. Ces derniers, traditionnellement moins auscultés que les œuvres patrimoniales, ont été au centre de cette étude menée sous l'angle du mode de production : « On se rend compte que la place du flux confié à l'externe [la notion d'interne inclut les filiales des chaînes, ndlr] est prépondérante », a-t-il expliqué. Marché historique : puissant mais fragile, selon Pascal Josèphe Sur les 774 programmes de flux (hors info, sport, clip, téléachat, événement exceptionnel…) diffusés sur la saison 2011-2012 par les chaînes hertziennes (historiques et TNT), 71 % ont été produits en externe. La palette va de 44 % pour Direct 8 et 48 % pour W9 et M6, à 88 % pour France 5 et NRJ 12, en passant par 84 % pour France 2, 74 % pour TF1, 70 % pour France 3 et 69 % pour Canal+. Les 97 % de France 4 sont à relativiser du fait du peu de programmes diffusés. « En regardant les chiffres, on sent la puissance du marché historique, mais aussi sa fragilité », a estimé Pascal Josèphe. « Quand on regarde les tendances sur une longue période, on sent quand même venir un serrage de boulon chez les chaînes historiques, une pression de plus en plus forte, même s'il ne s'agit pas d'arriver à des coûts des nouvelles chaînes de la TNT. » En volume global, les historiques sont les plus consommatrices du genre : en tête, France 2 avec 112 programmes de flux, suivie de France 3 (104), M6 (91) et TF1 (90), loin devant les premières chaînes de la TNT ex aequo, Direct 8 et W9 avec 54 programmes. L'appel à des producteurs indépendants s'intensifie au fil de la journée : ils produisent 67 % des programmes de flux des matinées (6h-13h), 68 % de ceux de l'aprèsmidi (13h-18h), 77 % de l'access (18h-20h), 74 % du prime time (20h-22h30) et 68 % de la nuit (22h30-6h), indique l'étude. Par ailleurs, elle montre aussi que les programmes de flux événementiels sont davantage confiés en externe (74 %) que les récurrents (70 %). Enfin, le Panorama s'est également penché sur la question des durées. Les sociétés extérieures sont moins sollicitées pour les programmes de moins de 26' : elles produisent 67 % d'entre eux contre 73 % des 26'-52' et 72 % de ceux supérieurs à 52'. L'étude a été menée de septembre 2011 à août 2012 avec le recensement des programmes de flux de TF1, France 2, France 3, France 4, Canal+ en clair, France 5, Arte, M6, W9, TMC, Gulli, Direct 8, NT1 et NRJ 12. SERIES MANIA: six projets européens et 2 extra-européens retenus pour le Forum des coproductions Organisé dans le cadre du festival Séries Mania (2228 avril), du Forum des images de Paris, le premier Forum des coproductions de séries TV a sélectionné, pour leur pertinence internationale, six projets européens et deux extra-européens. Les six projets européens retenus sont : Destiny (Grande-Bretagne), produit par Furneaux & Edgar en association avec 4Rights (Channel 4), Jordskott (Suède), produit par Palladium Film et dont les ventes internationales sont assurées par Panini, Power & Grace (Allemagne), produit par Molten Rock, avec Pampa Productions et Magma Productions et dont les ventes internationales sont chez Global Screen, The Republic (République tchèque), produit par Dramedy Productions en association avec Česká Televize, Trepalium (France) produit par Kelija (Lagardère Entertainment) en association avec Arte et, enfin, Venganza (Espagne), produit par Convoy Films et Plural Entertainment en association avec Canal+ Espagne et avec le soutien du programme Media de l'Union européenne. Les deux projets extra-européens sont : Jerusalem (Israël), produit par Mosh Danon et Inosan Productions avec le soutien du Jerusalem Film & Television Fund, et Nautilus (Canada), produit par Shaftesbury (Canada) et Big Tree Productions (Royaume-Uni). Les producteurs de ces séries en développement viendront présenter l'état d'avancement du projet à une trentaine de professionnels européens et coproducteurs potentiels : responsables d'unité fiction de diffuseurs (Arte, Channel 4, TSR, NRK Norvège, Sky Italia…), acheteurs et distributeurs. La participation au bouclage des financements peut prendre la forme d'une coproduction directe, d'une délocalisation de tournage ou d'une adaptation locale. Réservé aux professionnels, et soutenu par le programme Media de l'Union européenne, ce Forum des coproductions a été organisé par le Forum des images (Laurence Herszberg, Frédéric Lavigne, Elise Tessarech, Francesco Capurro et Eléonore Magnin), avec la collaboration de Frédéric Pittoors d'Haveskercke (Baradal). _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 10/19 Radio FUN RADIO : lancement du club d'auditeurs Fun Radio VIP Club Fun Radio a lancé le Fun Radio VIP Club avec la volonté de créer une « nouvelle génération de club d'auditeurs : plus moderne, plus social et plus ludique », a-t-elle annoncé hier. Gratuit et ouvert à tous, il est accessible sur tous les supports (funradio.fr, réseaux sociaux, mobiles), et doit permettre à la radio de « mieux connaître ses auditeurs et de les fidéliser en récompensant leur engagement » : le statut de l'adhérent évolue au fur et à mesure de son implication, ce qui augmente ses chances d'accéder aux récompenses les plus « prestigieuses » (accès VIP à des événements…), explique le communiqué. Le Fun Radio VIP Club, qui a été mis en ligne il y a trois semaines (www.funradiovipclub.fr), a déjà franchi les 100 000 membres, « avant même le démarrage du plan de communication », assure la radio. __________________________________________________ Etudes OFFRE LEGALE : 61 % des internautes connaissant son existence en sont satisfaits Les internautes qui connaissent l'existence d'une offre légale se disent, pour 61 % d'entre eux, satisfaits de cette offre, mais presque tous la trouvent trop chère, selon la première vague du baromètre de l'offre légale réalisé par Harris Interactive pour l'Hadopi, dont les résultats ont été publiés hier. Selon ce sondage mené en ligne du 8 au 22 janvier auprès de 1 500 personnes de 15 ans et plus, 71 % des internautes ont consommé « au moins une des catégories de biens culturels considérés dans l'étude » dématérialisés (musique/vidéoclips, séries TV, films, photos, logiciels, jeux vidéo, livres). Mais seuls 19 % d'entre eux ont jugé la ou les offres auxquelles ils ont accédé comme « pas cher ». Selon les auteurs de l'étude, ces notes « pourraient avoir été influencées par la comparaison avec l'existence d'une offre gratuite, notamment illicite ». D'un point de vue qualitatif, les offres légales de séries TV et de films sont celles qui sont jugées le plus sévèrement, avec des taux de satisfaction respectifs de 56 % et 52 %. De fait, sur la plupart des critères, ces offres font partie des moins bien notées, qu'il s'agisse des prix (les films notamment sont considérés comme trop chers par 82 % des consommateurs, les séries par 76 % d'entre eux), de la facilité à y accéder (les films et les séries sont perçus comme faciles à trouver par 64 % et 62 % d'entre eux), de la richesse et la variété de l'offre (avec des taux de satisfaction allant de 61 % pour les séries à 66 % pour les films) et du degré de nouveauté (55 % sont satisfaits des séries, 61 % le sont des films). Par ailleurs, Harris Interactive et l'Hadopi relèvent que parmi les internautes, les plus jeunes (15-24 ans) sont ceux qui connaissent le mieux les offres légales, 86 % d'entre eux affirmant en connaître au moins une. Ils sont également ceux qui ont la consommation la plus variée, « avec 4,1 catégories de biens consommées en moyenne » contre 2,2 pour le total des sondés. L'Hadopi indique que « l'évolution de données [recueillies dans le baromètre] sera suivie sur une base semestrielle ». _____________________________________________ Interactivité MESAGRAPH : choisi par le groupe M6 pour l'analyse de l'audience sociale de ses programmes TNT La société Mesagraph (Sébastien Lefebvre) a été retenue par le groupe M6 pour l'analyse de l'audience sociale de ses programmes, a annoncé hier l'éditeur de solutions de gestion et d'analyse des médias sociaux dans un communiqué. Le groupe audiovisuel a choisi la plate-forme Meaningly de Mesagraph afin de mesurer et d'analyser l'audience sociale de l'ensemble de ses chaînes diffusées sur la TNT (M6, W9 et 6ter). « Aujourd'hui, les habitudes des téléspectateurs ont changé : ils regardent nos émissions avec un smartphone, ou une tablette, connecté aux réseaux sociaux. Pour continuer à améliorer leur expérience, y compris sur le second écran, nous devions être en mesure d'appréhender la discussion sociale », explique Nicolas Capuron, directeur marketing et business development chez M6 Web, cité dans le communiqué. « Meaningly analyse automatiquement les interactions sociales sur Twitter et Facebook, effectue une indexation par sujet et thème, et les classe en fonction de leur pertinence », détaille Mesagraph, précisant que cette technologie permet une analyse qualitative et quantitative de l'impact social de chaque programme diffusé sur chacune des chaînes. ____________________________________________ Technologies TDF : opération de contrôle du signal TV au sommet de la tour Eiffel Depuis mardi, TDF réalise une opération technique pour contrôler la qualité de l'émission et de la réception du signal TV à partir des antennes situées au sommet de la tour Eiffel, via un hélicoptère équipé d'un _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 11/19 système automatisé de mesure embarqué. « Si demain [aujourd'hui], en début de matinée, en levant la tête à proximité de la tour Eiffel, vous apercevez un hélicoptère blanc qui tourne autour de la vieille dame de fer, c'est tout à fait normal ! », souligne l'opérateur dans un communiqué. « Ces mesures sont faites sur tous les sites du réseau principal dès qu'il y a une modification d'antenne ou des changements de fréquences, ce qui est le cas sur Paris, depuis l'arrivée des six nouvelles chaînes de la TNT HD en décembre dernier », explique TDF. ____________________________________________ International ALLEMAGNE : lancement confirmé d'une chaîne Disney en clair Evoqué en septembre dernier, le lancement d'une chaîne Disney 24h/24 en clair sur le marché allemand est confirmé pour janvier 2014. Rappelons en effet que la Walt Disney Company a acquis fin 2012 la chaîne privée Das Vierte avec l'ambition de se renforcer sur l'univers du gratuit en Allemagne (nos informations du 25 septembre 2012). L'opération ayant été approuvée par l'Office anti-cartel, autorité allemande de la concurrence, Das Vierte deviendra l'an prochain une chaîne Disney ciblant les enfants et la famille. Financée par la publicité, cette nouvelle chaîne entrera en concurrence directe avec la chaîne jeunesse gratuite Super RTL, que Disney détient en JV à 50/50 avec RTL Group. Le groupe américain n'a pas précisé s'il envisage de vendre ses parts dans Super RTL ou s'il entend opérer les deux chaînes. A noter que sur le gratuit, Disney codétient également 31,5 % de RTL II avec le groupe Tele München. La nouvelle chaîne sera donc la première que Disney possède en propre sur l'univers du gratuit en Allemagne. Outre Super RTL, le marché TV de la jeunesse compte parmi les acteurs installés, le diffuseur public KiKA et Nick (Nickelodeon). A la tête des activités TV Disney en Allemagne, Lars Wagner dirigera la nouvelle chaîne gratuite. Celle-ci proposera des productions locales, des séries animées et des fictions Disney, ainsi que des acquisitions. Elle pourrait également se doter de sa propre régie publicitaire. Parallèlement, Disney compte trois chaînes sur le marché du payant : Disney Cinemagic, Disney Junior et Disney XD. Créée en 2005, Das Vierte appartenait depuis 2008 au groupe REN Media fondé par le Russe Dmitry Lesnevsky qui l'avait acquise auprès de NBCUniversal. ________________________________ Entreprises : mouvements CAPA DRAMA : arrivée d'Arnaud Figaret, ex-Zodiak Media Arnaud Figaret quitte le groupe Zodiak Media après plus de douze années de collaboration pour rejoindre Capa Drama (Newen Group), toujours en tant que producteur fiction, indique le MediaClub. Arnaud Figaret a commencé sa carrière comme lecteur pour le département Fiction française de M6 et comme scénariste télé (Léa Parker, & Associés, M6) avant d'intégrer en 2000 la société Télé Images (Simone Harari) en tant que directeur littéraire. Il développe alors plusieurs unitaires et miniséries comme Clara cet été-là (90', M6), Quelques mots d'amour (90', France 3), Eaux troubles (90', France 3) ou Ondes de choc (6 x 52', France 2). En 2006, il devient producteur pour le groupe Marathon (devenu Zodiak Media) où il produit successivement les séries Duo (6 x 52', France 2), Disparitions (12 x 52', France 3), Chante (104 x 26', France 2) et Lignes de vie (45 x 26', France 2). ____________________________________________ Nominations MARATHON MEDIA : directeur de la création pour les programmes jeunesse Eryk Casemiro, qui a notamment été producteur créatif des Razmoket et, plus récemment, cocréateur et producteur créatif des séries animées Poppy Cat et The Mister Men Show, a rejoint Marathon Media (Zodiak Media) le 15 avril en tant que directeur de la création pour les programmes jeunesse. Il « supervisera tous les aspects créatifs des productions d'animation » et « encadrera les producteurs exécutifs de la société, Lorraine Collet, Berthe Lotsova et Mélanie Van Hooren », précise le communiqué. Eryk Casemiro est chargé de « développer des contenus innovants pour les enfants et la famille, sur toutes les plates-formes, en liaison avec Camille Oesch, en charge du développement, qui lui rapportera ». Ce professionnel américain a été responsable de studio chez Klasky Csupo durant sept ans, auteur, réalisateur et producteur créatif. Son embauche correspond aussi à la première coproduction avec les Etats-Unis de Marathon Media : Blake et les aliens (52 x 11'), entrée en production en septembre dernier, est menée avec Gulli (Lagardère Active), ainsi que Nickelodeon (US & Europe) et Game One, deux chaînes du groupe MTV Networks (nos informations du 28 septembre 2012). _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 12/19 Nominations IFCIC : renouvellement du mandat du directeur général Laurent Vallet, directeur général de l'Ifcic depuis mai 2002, a vu son mandat renouvelé pour une période de trois ans, a annoncé hier l'Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles dans un communiqué. Laurent Vallet était précédemment conseiller technique au cabinet du ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie et de la secrétaire d'Etat au Budget. Il avait auparavant exercé en tant que chargé de mission à la présidence de France Télévisions (1999-2001). Créé en 1983, l'Ifcic est un établissement de crédit destiné à faciliter l'accès au crédit des entreprises culturelles. Grâce à des fonds dotés par les pouvoirs publics, notamment le CNC, ainsi que par des partenaires institutionnels ou privés, l'Ifcic garantit les crédits bancaires octroyés aux producteurs d'œuvres cinématographiques ou audiovisuelles, aux industries techniques et aux exploitants de salles, ainsi qu'aux entreprises exerçant une activité dans le domaine culturel. ARIANESPACE : Stéphane Israël nommé nouveau pdg Stéphane Israël a été nommé hier pdg d'Arianespace (nos informations de mardi) en remplacement de Jean-Yves Le Gall, qui préside désormais le Centre national d'études spatiales (Cnes), l'agence spatiale française, a annoncé le numéro un mondial du lancement de satellites. Né en 1971, Stéphane Israël, actuellement directeur de cabinet du Arnaud ministre du Redressement productif Montebourg, prendra ses fonctions dès lundi, précise Arianespace dans un communiqué. TLT : le journaliste Emmanuel Schwarzenberg, pdg de la chaîne toulousaine Le journaliste Emmanuel Schwartzenberg, qui a longtemps présenté et produit le magazine La vie des médias sur LCI et TF1, a été nommé pdg de TLT, chaîne locale toulousaine de droit privé très majoritairement financée par des fonds publics et confrontée depuis des années à de graves difficultés. Il succède à René Grando, qui la présidait depuis mars 2010 et assurait les fonctions de dg par intérim depuis le 26 novembre dernier. C'est Philippe Joachim, directeur du cabinet du président socialiste de la Région Midi-Pyrénées, Martin Malvy, qui devait initialement assumer ces fonctions. Nommé en décembre, il avait cependant renoncé après avoir essuyé un avis négatif d'un organe national de contrôle déontologique (nos informations du 24 janvier). TLT emploie une vingtaine de salariés. La mairie de Toulouse en détient plus de 51 % des parts, selon Philippe Joachim. _____________________________________________Programmes IRON MAN : le second volet, dimanche, sur TF1, le premier, mardi, sur M6 Curiosité de la programmation : alors que Iron Man 3 sort mercredi en salles, TF1 diffusera dimanche, à 20h50, Iron Man 2 et M6, mardi, en prime time également, Iron Man, le premier opus. S'il n'est pas nouveau qu'une chaîne propose un film d'une même série la veille ou quelques jours avant la sortie en salles d'un nouveau volet, il est assez inédit que les chaînes historiques en diffusent deux, et encore plus que ce ne soit pas la même chaîne qui le fasse. Selon nos informations, Iron Man, produit par Marvel Studios et Paramount Pictures, et sorti en 2008, est distribué par SND, filiale de M6, qui l'a vendu à M6. Iron Man 2, en salles en 2010, toujours produit par Marvel et Paramount, a été distribué par Paramount qui l'a vendu à TF1. Entre-temps, fin août 2009, Disney avait racheté Marvel Entertainment. Si bien que Iron Man 3, produit par les deux mêmes compagnies, est distribué par Walt Disney Company France. 13EME RUE : diffusion le 15 mai du docu événement Paris, capitale du crime, avec Frédéric Diefenthal Paris, capitale du crime, un documentaire événement de 90' produit par Froggies Media et réalisé par Laurent Bergers, sera diffusé par 13ème Rue (NBCUniversal) le mercredi 15 mai en prime time. A travers tout Paris et en dix étapes, le téléspectateur suivra les pas du comédien Frédéric Diefenthal qui reviendra sur dix des crimes les plus marquants commis dans la capitale. Il retracera ainsi des histoires très différentes, les mettant en __________________________________________________________________________________________________________ Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1214 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax, Satellimag et Satellinet : Joël Wirsztel Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 705 €, 1 an 2 590 € Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Stéphane Boulan, Franz Durupt, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction : Muriel Teissier du Cros, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 18e année de publication – © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 13/19 situation dans leur contexte historique et leur situation géographique dans les différents quartiers. Notamment au programme : les aventures sanglantes du docteur Petiot, des frères Zemmour, de la bande à Bonnot, de Thierry Paulin ou encore de Jacques Mesrine. La presse en balade, hier soir, dans un busdiscothèque à soufflet Pour présenter le documentaire à la presse, 13ème Rue avait organisé hier soir une balade de près de trois heures à travers la ville dans un bus-discothèque à soufflet (voir photos sur notre site). Plusieurs des lieux du documentaire ont ainsi été présentés par les comédiens Eric Weinberg et Frédéric Diefenthal. Point de départ : le Café du croissant, où Jaurès fut assassiné le 31 juillet 1914. « Avec ce documentaire, nous souhaitons raconter de manière plaisante et instructive la grande histoire à travers la petite comme nous le faisons par exemple sur France 2 avec les pastilles hebdomadaires de D'art d'art sur France 2 », a indiqué à Satellifax Tim Newman, fondateur et dirigeant de Froggies Media. Son adaptation du Métronome, d'après le livre de Lorànt Deutsch, pour France 5, avait également Paris pour décor et sujet, et mettait en scène l'auteur de l'ouvrage. Un livre inspiré du documentaire Parallèlement à la diffusion de Paris, capitale du crime, et inspiré par le documentaire, sera publié, aux éditions Michel Lafon, le livre éponyme cosigné par Paul-Henri Moinet, qui a rejoint Froggies il y a un an, et Frédéric Diefenthal (311 pages, 18,50 €). « Conçu comme un city-guide à travers le crime présenté par une personnalité et racontant 24 histoires classées par arrondissement, il nous permettra de compléter le financement du film », a expliqué Tim Newman, soulignant que 13ème Rue laisse tous les droits au producteur après diffusion. Tim Newman envisage d'ailleurs de développer et de vendre le concept de Paris, capitale du crime comme un format, imaginant des déclinaisons régionales à Toulouse, Marseille par exemple ou dans des villes étrangères. Photos de la balade dans Paris, hier soir, sur notre site satellifax.com Lien direct : http://tiny.cc/satphotos. ______________________________________________ Audiences SYFY FRANCE : record d'audience pour la série Defiance La série de science-fiction inédite Defiance (Universal Cable Productions), diffusée mardi à 22h15 par Syfy France (NBCUniversal) au lendemain de son lancement aux Etats-Unis, a établi un record d'audience pour la chaîne, avec 293 000 téléspectateurs. « Le pilote de la série affiche des résultats d'audience particulièrement spectaculaires sur les cibles abonnées Canalsat 15+ et 25-49 », indiquent Syfy et Canalsat dans un communiqué commun, précisant que « sur cette dernière cible, plus d'un abonné sur dix présent devant sa TV regardait Defiance mardi soir ». Ces scores « devraient conforter la place de leader de la chaîne sur les abonnés câble et satellite de 15 à 49 ans », ajoutentils, faisant référence à la dernière vague Médiamat'Thématik (septembre 2012-février 2013). La série a également réalisé de très bons scores un peu partout dans le monde, établissant un record pour le lancement d'une série TV depuis Eureka, en 2006. « La France a réalisé le meilleur score d'audience dans le monde après les Etats-Unis, qui ont rassemblé 2,7 millions de téléspectateurs », se félicitent la chaîne et son diffuseur. Le service Canalsat à la demande enregistrait dès mercredi 18 000 visionnages en téléchargement. Defiance a aussi été particulièrement commentée sur les réseaux sociaux et s'est classée « première série préférée des internautes sur le site allocine.fr », fait aussi valoir le communiqué. La diffusion, en quasi-simultanéité avec le lancement aux Etats-Unis, était « une première en France », selon la chaîne. Cette diffusion s'accompagne de la sortie d'un jeu vidéo massivement multijoueurs en ligne (nos informations du 21 décembre 2012) et d'une campagne de publicité nationale d'envergure (nos informations du 21 décembre 2012 et du 5 avril). _______________________________________________ Clin dʹœil JEUDI'S TWEETS : Lopes,Vendroux, Onfray, Arnaud, Bellery, Rovelli, Guignols, Easton Ellis Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine sont conservées… sauf exception charitable ! Votre avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax. @benjamin_lopes [Les AudiencesTV ] Splash! coule en Espagne et aux Etats-Unis un vieux Stade Bleu 19:30/20:00 2eme radio de France ! Pas mal pour un grabataire... @JacquesVendroux Je suis assez content de moi, pour @michelonfray Enregistrement de l'émission _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 14/19 "Grand public" France 2 exclu @itele “@hbonduelle: @cgirard sur #itele "mon mariage personnel sera sans doute l'un des 1ers mariages" #mariagepourtous” @JulARNAUDmedia @stevenbellery Disney planifie un film Star Wars par an à partir de 2015 @Willy_Rovelli #Nabilla dément avoir été en prison en 2009 pour une affaire d’escroquerie: "non, je ne suis pas un gros bonnet". Menteuse ! Clin d’œil @LesGuignols Aujourd’hui, dans 30 millions d’armes, nous partons dans les quartiers nord de Marseille #LesGuignols @BretEastonEllis Reading a new novel by a writer who is obviously writing for posterity without understanding the fact that posterity doesn't exist anymore. @hondelatte Venez participer à l'enregistrement d'Hondelatte Dimanche, jeudi 25 avril à 15h ou 17h30 à Paris. Inscription sur [email protected] (Tweets relevés le jeudi 18 avril) ________________________________ Il y a 5 ans dans Satellifax IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX : 3D,TMP, Christian Dutoit, Michel Françaix 2013 VS 2008 : nous reprenons en les commentant des articles parus dans Satellifax la même semaine de 2008. 16/4/2008 – JAPON : mise en vente du premier écran 3D Le groupe coréen Hyundai vient de lancer la commercialisation grand public au Japon du premier écran TV en trois dimensions, doté d'un écran de 46 pouces affichant les images en relief. Egalement full HD, il est vendu environ 3 100 euros et est livré avec deux jeux de lunettes 3D. Les paires supplémentaires sont disponibles pour environ 19 €. Samsung et Philips prévoient également de sortir prochainement des téléviseurs adaptés pour les images en 3D. Commentaire : cinq ans après, le langage utilisé dans cet article – « premier écran TV en trois dimensions » – paraît obsolète. Et le bilan n'est pas bon : la technologie 3D n'a vraiment pas pris. Et bientôt le premier téléviseur 4K au même prix de départ de 3 100 € ? 17/4/2008 – ORANGE : expérimentation de TV en relief en direct à Roland-Garros Selon nos informations, Orange va proposer dans son espace VIP à Roland-Garros une démonstration en direct de télévision en relief sans lunettes. La captation se fera sur l'un des courts. Les images devraient également être disponibles dans quelques agences France Télécom. En 2006, Orange avait présenté sur son stand à Roland-Garros les premières images HD transmises sur ADSL, une expérimentation à l'époque faite également sur Free. Commentaire : Selon nos informations, France Télévisions renonce cette année à diffuser Roland-Garros en 3D. Toujours selon nos informations, cela ne devrait pas entraîner de manifestations de protestation des téléspectateurs autour du stade bloquant le déroulement normal des matchs. 17/4/2008 – CLIN D'ŒIL – TMP : son futur est-il d'être regardé sur le téléviseur principal du foyer ? Les candidats qui passent actuellement devant le CSA pour présenter des chaînes spécifiques pour le mobile, les voient sans doute exclusivement diffusées sur des récepteurs « connectés », c'est-à-dire essentiellement des téléphones ainsi que sur des récepteurs « non connectés », c'est-à-dire des petits écrans de type Archos. A moyen terme pourtant, ces chaînes devraient également pouvoir être regardées sur des téléviseurs de salon, avec une qualité de restitution d'image un peu inférieure. Comment ? Tout simplement parce que les fabricants d'adaptateurs TNT vont bientôt inclure dans certains récepteurs de leur gamme, pour quelques euros, la puce complémentaire permettant la réception du DVB-H. Quitte à voir le prix de ces adaptateurs augmenté de la future contribution forfaitaire que devront reverser aux éditeurs TMP, afin de les rémunérer, les distributeurs de récepteurs non connectés. Le futur de la TMP est peut-être (aussi) d'être regardée sur le téléviseur principal du foyer ! JW Commentaire : jolie spéculation totalement hors de la plaque M. JW ! Primo, la TMP n'a jamais vu le jour – et donc pas de puce intégrée aux adaptateurs DVB-H (lesdits adaptateurs intégrés depuis dans le téléviseur d'ailleurs). Erroné donc de parler de « futur de la TMP ». Secundo, plutôt qu'« écran de type Archos », il aurait fallu être visionnaire et écrire « futur écran iPad ». Zéro pointé M. JW ! 18/4/2008 – VERBATIM : Christian Dutoit « Ce projet me semble un peu mou du genou. » Christian Dutoit, membre du CSA, à propos de TBFM lors des auditions de la TMP, mardi 15 avril Commentaire : et pourtant, M. Dutoit, c'est sans doute le seul (ou l'un des rares ?) projet de la TMP qui se soit concrétisé. Pas sur la TMP, évidemment, puisqu'elle n'a jamais vu le jour, mais sur la TNT locale, et toutes les plates-formes ADSL câble et satellite. Il a évolué en BFM Business dans sa version TV, née en novembre 2010. _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 15/19 Il y a 5 ans dans Satellifax Miroir de la radio BFM Business la majeure partie de son temps de diffusion, la chaîne décroche souvent pour diffuser ou rediffuser quelques programmes parisiens, du fait de ses obligations en tant que chaîne de la TNT Ile-deFrance. Gageons que dans moins de cinq ans, elle aura su se débarrasser de ce fardeau… 18/4/2008 – VERBATIM : Michel Françaix « Pour l'heure, on reste parce qu'il y a au sein de cette commission [Copé] des gens qui ont la naïveté d'y croire encore et qu'on ne veut pas les abandonner. Mais, même à l'UMP, les plus sérieux savent bien d'une télé publique sans pub, ce n'est pas viable. » Michel Françaix, député PS et membre de la commission Copé, L'Humanité, jeudi 17 avril Commentaire : on garde la pub avant 20h donc. Bien vu M. Françaix ! Joël Wirsztel _________________________________________ Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne, télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction. GARANDEAU : avec 30% de l'audience, les chaînes TNT n'investissent que dans 0,3% des devis de films (Amaury de Rochegonde, Stratégies, jeudi 18 avril) […] Q : Les chaînes TV sont-elles de moindres contributrices ? Eric Garandeau : Les investissements globaux dans la production cinéma ont baissé de 3,4 % en 2012. La part venant des télévisions est en recul de 5,6 %. Il s'agit surtout d'une baisse de la contribution des chaînes en clair liée à des recettes publicitaires qui se portent mal depuis un an, avec des prévisions entre -5 et -10 % pour 2013, du fait de la dépression générale et de la rivalité TF1-M6 sur les prix. Le plan d'économies de France Télévisions aura aussi un impact. […] Q : Quel est le degré de dépendance aux chaînes de télévision ? EG : C'est toujours compliqué de boucler un budget sans une chaîne payante. S'il y a de plus en plus de chaînes, très peu d'entre elles dépassent le seuil à partir duquel les obligations se concrétisent. Avec 30 % de l'audience, les chaînes de la TNT n'investissent que 0,3 % des devis. Un tel fractionnement nuit au financement des films. […] Le devis moyen des films financés est de 13 millions d'euros pour TF1, 15,6 millions chez M6, 10 millions à France 2 et 6,7 millions pour France 3. […] Q : Etes-vous favorable à la publicité pour le cinéma à la télévision ? EG : Je n'ai pas de position de principe. […] LOI AUDIOVISUEL : une fois la loi votée, Patrick Bloche veut stopper les mandats de Pflimlin et Hees (Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, Libération, jeudi 18 avril) […] Mardi matin, lors d'un petit déjeuner avec la ministre de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti, les sénateurs et députés se sont émus de la maigreur du texte : « Les parlementaires ont montré leur déception quant au périmètre du projet de loi », raconte à Libération Patrick Bloche, président (PS) de la commission des Affaires culturelles à l'Assemblée. Lui a notamment fait la demande suivante : qu'on stoppe, une fois la loi votée, les mandats des présidents actuels, Rémy Pflimlin à France Télévisions, et Jean-Luc Hees à Radio France, désignés tous deux par Sarkozy, afin de procéder à de nouvelles nominations selon le nouveau mode, vertueux cette fois. Ce qui n'est pas prévu dans le texte, mais fera l'objet d'un amendement déposé par Bloche. […] KOH-LANTA : « Notre médecin n'aurait rien pu faire », estime Nonce Paolini (Jamal Henni, bfmtv.com, jeudi 18 avril) Pour la première fois, le pdg de TF1 Nonce Paolini s'est exprimé sur la mort d'un candidat lors du tournage de Koh-Lanta, à l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires, jeudi 18 avril. Selon lui, le candidat décédé Gérald Babin a été victime d'un « accident de santé, ni plus ni moins. On sait aujourd'hui qu'il souffrait de cardiopathie, qui est une malformation cardiaque ». Même si plusieurs autres urgentistes avaient été présents, « notre médecin n'aurait rien pu faire, car la seule solution dans ce cas est une transplantation cardiaque », a soutenu Nonce Paolini. […] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 16/19 Revue de presse OUI FM : Arthur a fait « un excellent investissement » (Arthur, animateur de Vendredi tout est permis sur TF1 et propriétaire de la radio Oüi FM, interrogé par Philippe Larroque au Buzz Média Orange-Le Figaro, jeudi 18 avril) Q : Vous avez racheté, fin 2008, la radio Oüi FM. C'est un bon investissement ? Arthur : Pour moi, c'est un excellent investissement à tous points de vue. J'ai acheté une radio qui était un peu sur le déclin et qui avait de graves problèmes financiers. Quatre ans plus tard, nous avons vingt-cinq radios, nous avons donc développé le parc de fréquences, et nous sommes l'un des opérateurs qui mènent l'aventure de la radio numérique terrestre (RNT). Nous soutenons la RNT et avons d'ailleurs été extrêmement encouragés par le CSA. En termes de développement, on ne peut pas faire mieux. […] Et, dernière chose importante, les sondages d'audience radio qui arrivent la semaine prochaine sentent très bons pour nous ! Tous les indicateurs semblent au vert. Q : Avec TF1, vous travaillez aussi sur une nouvelle émission intitulée Ce soir avec Arthur, qui a existé un temps sur la chaîne Comédie. Où en êtes-vous ? Arthur : Il ne s'agit pas de la même chose. Ce n'est pas vraiment un talk-show mais une émission de divertissement diffusée en deuxième partie de soirée. Nous allons nous inspirer de ce que nous avons fait pendant deux ans avec mon équipe sur Comédie. Nous allons prendre le meilleur de ce laboratoire que nous a offert la chaîne Comédie. ________________________________________________Verbatim VERBATIM : B. Patino, M. Drucker, A. Filippetti, N. André, B. Godfroid,Y. Bigot et P. Lamassoure « […] La question de la publicité sur le service public est une question de nature complexe. Vous avez bien compris, puisque je fais des circonvolutions interminables depuis que vous m'avez posé la question, que je ne souhaite pas y répondre de façon directe. » Bruno Patino, directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques de France Télévisions, France Info, vendredi 12 avril « Depuis que j'ai été nommé directeur des programmes de France Télévisions, oui, [je me lève tous les matins avec une boule à l'estomac]. Je ne [le] savais peut-être pas avant d'accepter. […] On peut toujours démissionner mais ce n'est pas dans mon caractère. » Bruno Patino, directeur général délégué aux programmes, aux antennes et aux développements numériques de France Télévisions, France Info, vendredi 12 avril « La télévision et la politique ont toujours eu des rapports particuliers. En même temps, la politique ne se fait pas sans télévision. […] Quand un homme politique fait appel à des pros de la télévision, ça ne me surprend pas. Et pour un journaliste qui a suivi la politique toute sa vie, ça ne se refuse pas. » Michel Drucker, animateur et producteur, à propos de la nomination de Claude Sérillon, ancien chroniqueur de Vivement dimanche, comme conseiller à l'Elysée, lefigaro.fr, vendredi 12 avril « On ne fait pas une loi pour faire tomber les mandats. Le problème auquel on s'attaque ce n'est pas celui-là et il n'y a pas de problème avec Rémy Pflimlin. Il faut vraiment redonner une indépendance structurelle à l'audiovisuel public, avec des modalités de nominations qui garantissent son indépendance. » Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, lesechos.fr, mardi 16 avril « C'est bien d'avoir une relation avec un ministre du Budget qui comprend les spécificités du domaine de la culture, et qui comprend les mécanismes de financement de l'exception culturelle. » Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, France Info, mercredi 17 avril « A l'époque, il y avait des gens qui avaient les couilles de dire "on fait ce programme [Le plus grand cabaret du monde]" et je pense qu'aujourd'hui, ça n'existe plus. » Nathalie André, directrice des jeux et divertissements de France 2, lors des premières Rencontres professionnelles des producteurs de flux, jeudi 18 avril « Lancer L'amour est dans le pré, c'était un risque énorme car, objectivement, des histoires d'amour d'agriculteurs… Chapeau Thomas Valentin. » Bibiane Godfroid, directrice générale des programmes de M6, lors des premières Rencontres professionnelles des producteurs de flux, jeudi 18 avril _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 17/19 Verbatim « Je vous rassure, je ne vais pas vous montrer les couilles qui ont mis Le plus grand cabaret du monde à l'antenne, les miennes ! » Yves bigot, dg de TV5 Monde, lors des premières Rencontres professionnelles des producteurs de flux, jeudi 18 avril « Avec la baisse des audiences des grandes chaînes, les producteurs télé font de moins en moins de bénéfices. L'aide des collectivités locales représente parfois leur seule marge. » Patrick Lamassoure, délégué général de Film France, Le Parisien, jeudi 18 avril _________________________________________________ Agenda LES EMISSIONS ET INVITES MEDIA DU WEEK-END La Médiasphère (LCI), vendredi 11h10 (+15h10, dim 10h10) – l’Hebdo des médias (i>télé), dimanche 11h45 (+14h05, 18h05, 21h35). – Médias le magazine (France 5), dimanche 12h35 AGENDA MEDIAS : événements et conférences des prochaines semaines Aujourd’hui 09:15 09:30 14:15 Bouygues Telecom, présentation de « La Révolution 4G ». Contact : 01 58 17 94 82 Cap Digital, présentation du plan stratégique 2013-2018. C.: [email protected] Michel Boyon, prise de parole au Centre de communication de l'Ouest à Nantes, sur invitation de l'Observatoire des médias de l'université de Nantes. Contact : [email protected] lun. 22 avr. 09:30 Commission du Film d'Ile-de-France / Audiens, présentation de l'étude « La production audiovisuelle et cinématographique en Ile-de-France et les chiffres de l'emploi dans le secteur ». Contact : 01 56 88 12 88 11:00 Groupe TF1, présentation de MyTF1news. Contact : 01 41 41 14 53 mar. 23 avr. 10:30 CNC, présentation du bilan de la production audiovisuelle 2012. Contact : 01 44 34 34 71 18:00 Club Galilée, séance consacrée aux enjeux des futures lois sur l'audiovisuel. C.: 06 23 76 85 66 19:00 Festival et marché internationaux du film d'animation d'Annecy : conférence de presse de présentation de l'édition 2013. Contact : 04 50 10 09 00 mer. 24 avr. 15:30 D8 / Banijay Productions France, présentation de Popstars. Contact : 01 71 35 56 16 ven. 3 mai 10:00 Lagardère, assemblée générale des actionnaires 2013. Contact : 01 40 69 16 33 sam. 18 mai 11:00 Observatoire européen de l'audiovisuel, atelier consacré à « Cinéma & internet : amis et plus si affinités ? ». Contact : [email protected] lun. 10 au sam. 15 juin Festival international du film d'animation d'Annecy. mer. 12 au ven. 14 juin Marché international du film d'animation d'Annecy jeu. 20 juin NPA, colloque sur le thème « Le numérique facteur de sortie de crise ? » mar. 25 au ven. 28 juin Sunny Side of the doc à La Rochelle mar. 25 juin 09:30 EBG, intervention de Xavier Niel, fondateur de Free et vice-président du conseil d'administration d'Iliad, sur « L'économie digitale ». Contact : [email protected] mer. 3 au sam. 6 juil. Evénement Série séries, à Fontainebleau jeu. 4 juil. APA, 10e Journée de la création, à Fontainebleau. Contact : 01 43 40 30 97 jeu. 11 et ven. 12 juil. Le Rendez-vous de la coproduction rhénane à Strasbourg. Contact : 03 88 60 95 89 dim. 8 au jeu. 12 sept. Le Rendez-vous de TV France International à Biarritz mar. 17 au ven. 20 sept. Forum Cartoon à Toulouse sam. 5 et dim. 6 oct. MipCom Junior à Cannes lun. 7 au jeu. 10 oct. MipCom à Cannes AGENDA PROGRAMMES : présentations des prochaines semaines ven. 19 avr. 11:30 mar. 23 avr. mer. 24 avr. jeu. 25 avr. 11:00 10:30 09:30 11:30 09:30 mar. 30 avr. Canal+, présentation du dispositif mis en place pour le Festival de Cannes. Contact : [email protected] France Télévisions, présentation des programmes sportifs de l'été. C.: 01 56 22 22 90/50 77 France 2, projection de presse de la série Détectives (Delante TV). Contact : 01 56 22 52 52 Chérie 25 / Catch On Production, présentation de la série Soupçons (26'). C.: 01 40 71 39 33 Canal j, projection des Espoirs de l'animation. Contact : 01 56 36 53 36 RFI, petit déjeuner de presse sur les nouveautés de la grille en français, à l'antenne dès le 13 mai. Contact : 01 84 22 93 85 _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 18/19 Focus sur... Focus sur… Films Concept Associés (FCA) Attention Les focus sont exclusivement disponibles dans la version de Satellifax adressée aux abonnés. ou en achat à l’unité. Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences Vendredi 19 avril 2013 19/19 Plan de financement Nous vous proposons chaque semaine une rubrique qui détaille le plan de financement de productions télévisuelles. Le plan que nous publions aujourd’hui concerne Naturopolis, New York, la révolution verte, documentaire produit par Docside Production pour Arte, diffusé dimanche 21 avril. NATUROPOLIS, NEW YORK LA RÉVOLUTION VERTE FICHE TECHNIQUE Attention Les plans de financement sont exclusivement disponibles dans la version de Satellifax adressée aux abonnés. ou en achat à l’unité. Informations abonnement : Véronique Olasz 01 40 29 47 48 / [email protected] _____________________________________________________________________________________________________________ Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36 [email protected] – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences