Accueil des camping-cars dans le Massif des Vosges
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Accueil des camping-cars dans le Massif des Vosges
La Convention Interrégionale du Massif des Vosges APPEL A PROJETS Accueil des camping-cars dans le Massif des Vosges Cahier des charges 1. 2. 3. 4. 5. 6. Les objectifs de la Convention Interrégionale du Massif des Vosges 2007-2013 Les objectifs de l’appel à projets A qui s’adresse l’appel à projets ? Les critères de sélection La procédure d’instruction (dépôt des candidatures, examen des dossiers) Obligations particulières Annexe 1 : Liste des communes du Massif des Vosges Annexe 2 : Guide méthodologique pour l’accueil des camping-cars (source : Conseil général des Vosges) Annexe 3 : Les dépenses éligibles et non retenues Annexe 4 : Dossier de demande de subvention 1. Les objectifs de la Convention Interrégionale du Massif des Vosges 2007-2013 a) La politique de la montagne La loi n°85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne a prévu qu’en métropole « chaque zone de montagne et les zones qui lui sont immédiatement contiguës forment avec elle une même entité géographique économique et sociale constituant un massif. » Le territoire du massif vosgien compte ainsi 590 communes en montagne et en piémont (voir annexe 1). Un projet stratégique a été élaboré en 2006 pour le Massif des Vosges. Il s’agit du Schéma Interrégional du Massif des Vosges à l’horizon 2020. Ce document reprend l’analyse des sujets constituant des enjeux particuliers pour le territoire. 1 Pour contribuer à mettre en œuvre les orientations du schéma, le Massif des Vosges bénéficie de crédits dédiés de l’Etat et des collectivités (conseils régionaux et conseils généraux) contractualisés au sein de la Convention Interrégionale du Massif des Vosges. Le Commissariat à l’aménagement, au développement et à la protection du Massif des Vosges est en charge du suivi de la convention en coordination avec l’ensemble des partenaires. b) La Convention Interrégionale du Massif des Vosges Les priorités de la Convention Interrégionale du Massif des Vosges veulent répondre aux enjeux du territoire. Elles s’inscrivent dans les principes d’actions suivants : - principe de subsidiarité conduisant à privilégier l’intervention de la Convention sur la spécificité montagne et l’efficience de l’interrégionalité, en complément des dispositifs de droit commun ; - principe de concentration des actions, permettant d’assurer une traduction concrète et un impact significatif sur le territoire, des moyens humains et financiers mobilisés ; - principe d’intégration des projets qui ne concerneraient qu’une partie du massif à la politique interrégionale de massif ; - principe de cohérence externe, s’appuyant sur la poursuite du processus partenarial afin de s’assurer de la cohérence avec les autres politiques ; - principe d’excellence et de respect des critères de développement durable. Plus généralement, par les projets de différentes natures soutenus (études, projets-pilotes, animation des porteurs de projets, investissements), les signataires de la Convention Interrégionale du Massif des Vosges, à savoir l’Etat, les Conseils régionaux d’Alsace, de Franche-Comté et de Lorraine et les Conseils généraux du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, de la Haute-Saône, du Territoire de Belfort, de la Meurthe-et-Moselle, de la Moselle et des Vosges, veulent impulser des dynamiques, accompagner les adaptations et les développements dans les domaines répondant à la fois aux orientations et aux principes d’actions rappelés ci-dessus. c) Le développement du tourisme sur le Massif des Vosges : un enjeu majeur La Convention Interrégionale du Massif des Vosges soutient de manière importante l’activité touristique dans le massif. Elle vise à orienter et accompagner la diversification, le renouvellement et la restructuration de l’offre d’activités et d’hébergement pour un tourisme durable de séjour, créateur d’emplois en coordination avec l’existence d’une fréquentation de loisir. Les projets soutenus dans le cadre de la Convention s’inscrivent dans une démarche cohérente et partagée, orientée en particulier sur le tourisme 4 saisons et adaptée à l’évolution de la demande tant en équipement qu’en activités et qualité d’accueil. 2. Les objectifs de l’appel à projets a) Constats En 2009, les Français possèdent 250 000 camping-cars. 92% d’entre eux visitent la France et 80% l’utilisent pour partir en week-end. 2 Les camping-caristes sont des visiteurs qui, comme les autres, consomment des produits touristiques et de loisirs. b) Objectifs Un des objectifs de la Convention interrégionale est de conforter le tourisme de séjour sur le Massif. Le Comité Interrégional de Pilotage et de Programmation, qui sélectionne les opérations financées dans le cadre de cette convention, organise cet appel à projets pour l’accueil des camping-cars afin : - d’améliorer leur accueil sur le massif des Vosges, - de soigner et fidéliser cette clientèle pour la faire revenir. L’aménagement de lieux d’accueil spécifiques dans le cadre de cet appel à projets permettrait d’organiser l’accueil pour mieux intégrer les camping-caristes au massif et limiter l’impact sur l’environnement (pollution visuelle, camping sauvage, vidange des eaux usées dans le milieu naturel, …). Cet appel à projets vise à sélectionner les meilleurs projets présentés par des collectivités ou des exploitants de terrain de camping du Massif des Vosges. Sont concernés par cet appel à projets, les projets d’aménagement d’aires de stationnement1 et d’aires de services2 avec bornes industrielles ou artisanales situées sur un territoire communal ou intercommunal ou aux abords ou à l’intérieur d’un terrain de camping. Ce projet doit revêtir un caractère structurant dans la zone considérée, prendre en compte la notion « d’intégration paysagère » de l’installation et développer des services spécifiques. 3. A qui s’adresse l’appel à projets ? L’appel à projets s’adresse aux collectivités (communes, communautés de communes, syndicats mixtes…) et exploitants privés de terrains de camping situés dans le Massif des Vosges (voir annexe 1). 4. Les critères de sélection Le projet doit porter sur l’aménagement ou la requalification d’une aire de stationnement ou d’une aire de service dans le Massif des Vosges. Les projets déposés devront répondre aux critères suivants : - Le projet doit être structurant pour la prise en compte des enjeux touristiques dans la zone géographique considérée. L’analyse de l’offre et de la demande touristique s’appuiera dans la mesure du possible sur des données existantes 1 Aire de stationnement : aire d’accueil, permettant aux camping-caristes de passer la nuit ou la journée. Cet espace se situe dans un endroit calme, paysager, à proximité des commerces et des centres d’intérêt touristique. 2 Aire de service : station permettant aux camping-cars de réaliser les opérations techniques liées à l’autonomie et à la propreté : remplissage des réservoirs d’eau potable, vidange des eaux usées, vidange des eaux noires (WC chimiques). 3 - (état des lieux des aires publiques et privées, schémas départementaux d’accueil touristique, …) ; Le positionnement du projet par rapport à des sites touristiques et l’interaction avec ceux-ci doivent être précisés (packs touristiques…) ; Le projet d’investissement doit également inclure une proposition de services supplémentaires, marchands ou non (offres de services) ; Le projet doit prendre en compte le souci de l’intégration paysagère ; Le projet doit être exemplaire au niveau environnemental (choix des matériaux, utilisation d’espèces végétales locales, …) ; Les conditions d’entretien, de maintenance et de gestion du site et des installations doivent être précisées. Le guide méthodologique du Conseil général des Vosges, établi en concertation avec tous les acteurs concernés, repris à l’annexe 2, peut orienter les porteurs de projets. Tous les projets seront présentés à un comité de sélection composé des services de l’Etat compétents sur la thématique « tourisme », les services concernés des collectivités territoriales et des représentants des agences régionales et départementales du tourisme. Dans le cadre de cet appel à projets, l’aide prend la forme d’une subvention attribuée par l’Etat et par les collectivités territoriales au titre de la Convention Interrégionale. Elle est versée dans la limite des enveloppes budgétaires inscrites au titre de son axe 1 « Organiser le développement durable de l’offre touristique du Massif des Vosges ». Cette aide est cumulable avec toute autre aide publique dans la limite des plafonds d’intensité et des règles de cumul définis par les encadrements communautaires et nationaux en vigueur. La dépense éligible est constituée principalement par le coût des travaux d’aménagement de l’aire d’accueil. Le détail des dépenses éligibles ou non est présenté en annexe 3. La stricte conformité du projet aux conditions formelles fixées par le présent dispositif d’intervention n’est pas de nature à entraîner l’attribution automatique de l’aide sollicitée. En effet, le comité de sélection conserve en la matière un pouvoir d’appréciation fondé notamment sur le degré d’adéquation du projet présenté avec les axes de la Convention Interrégionale du Massif des Vosges, la disponibilité des crédits, le niveau de consommation de l’enveloppe budgétaire affectée à la mesure objet du présent dispositif d’interventions, l’intérêt, à l’échelle du Massif des Vosges, du projet apprécié intrinsèquement mais également de manière plus globale à la lumière de l’ensemble des autres projets présentés au titre du présent dispositif d’intervention. L’aide ne pourra être considérée comme acquise qu’à compter de la notification au bénéficiaire de la décision d’attribution prise par le Comité Interrégional de Pilotage et de Programmation. A ce titre, aucuns travaux ne pourront être commencés ni aucune dépense engagée par le demandeur préalablement à la réception d’un accusé réception déclarant son dossier complet. 4 5. Procédure d’instruction a) Dépôt des candidatures : Le dossier (annexe 4) dûment rempli, daté, signé par le demandeur doit impérativement être adressé avant le 1er mars 2012, au Commissariat à l'aménagement, au développement et la protection du Massif des Vosges, guichet unique de l’appel à projets, de la façon suivante : Trois exemplaires papier (format A4 pour les textes, A4 ou A3 pour les plans), accompagnés impérativement de l’ensemble des pièces nécessaires à l’examen du dossier (devis, RIB, etc.) Aucun envoi par télécopie ou par messagerie électronique n’est accepté. b) Examen des dossiers L’aide est accordée par le Comité Interrégional de Pilotage et de Programmation après avis du Comité de sélection qui expertise puis sélectionne les dossiers recevables. Une copie des dossiers sélectionnés sera transmise à la région et au département du siège du maître d’ouvrage, afin d’étudier les possibilités de cofinancement, notamment au regard de la réglementation sur les aides publiques. c) Modalités d’attribution de l’aide Le montant de l’aide attribué à chaque projet sera fonction de la qualité du projet, du nombre de projets retenus et des enveloppes budgétaires disponibles. Les décisions relatives au projet n’ayant pas connu un commencement d’exécution dans les 6 mois suivant la date de l’arrêté d’attribution de l’aide seront considérées comme caduques. En cas de non-exécution dans les délais prévus ou d' exécution partielle de l’opération, l' Etat et les autres financeurs se réservent le droit, après avoir entendu le titulaire, de mettre fin à leur aide et d' exiger le reversement total ou partiel des sommes reçues. 6. Obligations particulières L’exploitant de l’aire pour camping-cars s’engage à : - assurer l’entretien et la maintenance des lieux ; diffuser toutes informations touristiques ; promouvoir le site ; faire état du soutien de l’Etat et des autres financeurs dans le cadre de toute communication. En cas de non respect de ces engagements, l’aide accordée pourrait être suspendue et le reversement des sommes déjà perçues pourrait être exigé sur avis du Comité Interrégional de Pilotage et de Programmation. 5 Annexe 1 Liste des communes du Massif des Vosges 6 67 Albé 67 Langensoultzbach 67 Saint-Nabor Saint-Pierre-Bois 67 Allenwiller 67 Lembach 67 67 Andlau 67 Leutenheim 67 Salenthal 67 Barembach 67 Lichtenberg 67 Saulxures 67 Barr 67 Lobsann 67 Saverne 67 Bassemberg 67 Lohr 67 Scherwiller 67 Bellefosse 67 Lutzelhouse 67 Schirmeck 67 Belmont 67 Maisonsgoutte 67 Schœnbourg 67 Birkenwald 67 Memmelshoffen 67 Solbach 67 Blancherupt 67 Merkwiller-Pechelbronn 67 Sparsbach 67 Bœrsch 67 Mollkirch 67 Steige 67 Bourg-Bruche 67 Muhlbach-sur-Bruche 67 Still 67 Breitenau 67 Natzwiller 67 Struth 67 Breitenbach 67 Neubois 67 Thanvillé 67 La Broque 67 Neuve-Église 67 Tieffenbach 67 Butten 67 Neuviller-la-Roche 67 Triembach-au-Val 67 Cleebourg 67 Neuwiller-lès-Saverne 67 Urbeis 67 Climbach 67 Niederbronn-les-Bains 67 Urmatt 67 Colroy-la-Roche 67 Niederhaslach 67 La Vancelle 67 Cosswiller 67 Niedersteinbach 67 Villé 67 Dambach 67 Oberbronn 67 Volksberg 67 Dambach-la-Ville 67 Oberhaslach 67 Waldersbach 67 Dieffenbach-au-Val 67 Obersteinbach 67 Waldhambach 67 Dieffenbach-lès-Wœrth 67 Offwiller 67 Weinbourg 67 Diemeringen 67 Orschwiller 67 Weislingen 67 Dimbsthal 67 Ottersthal 67 Weiterswiller 67 Dinsheim-sur-Bruche 67 Ottrott 67 Westhoffen 67 Dossenheim-sur-Zinsel 67 Petersbach 67 Wildersbach 67 Drachenbronn-Birlenbach 67 La Petite-Pierre 67 Wimmenau 67 Eckartswiller 67 Pfalzweyer 67 Windstein 67 Wangenbourg-Engenthal 67 Plaine 67 Wingen 67 Ernolsheim-lès-Saverne 67 Preuschdorf 67 Wingen-sur-Moder 67 Eschbourg 67 Puberg 67 Wisches 67 Fouchy 67 Ranrupt 67 Wissembourg 67 Fouday 67 Ratzwiller 67 Wœrth 67 Frœschwiller 67 Reichsfeld 67 Zinswiller 67 Frohmuhl 67 Reichshoffen 67 Zittersheim 67 Gœrsdorf 67 Reinhardsmunster 68 Ammerschwihr 67 Grandfontaine 67 Reipertswiller 68 Aspach-le-Haut 67 Grendelbruch 67 Romanswiller 68 Aubure 67 Gresswiller 67 Rosenwiller 68 Bendorf 67 Haegen 67 Rosheim 68 Bergheim 67 Heiligenberg 67 Rosteig 68 Bergholtz 67 Heiligenstein 67 Rothau 68 Bergholtzzell Bettlach 67 Hengwiller 67 Rothbach 68 67 Hinsbourg 67 Rott 68 Biederthal 67 Le Hohwald 67 Russ 68 Bitschwiller-lès-Thann 67 Ingwiller 67 Saales 68 Le Bonhomme 67 Keffenach 67 Saint-Blaise-la-Roche 68 Bourbach-le-Bas 67 Kurtzenhouse 67 Saint-Jean-Saverne 68 Bourbach-le-Haut 67 Lalaye 67 Saint-Martin 68 Bouxwiller 67 Lampertsloch 67 Saint-Maurice 68 Buhl 68 Mittlach 68 68 7 Breitenbach-Haut-Rhin Steinbach 68 Courtavon 68 Mœrnach 68 Storckensohn 68 Dolleren 68 Mollau 68 Stosswihr 68 Durlinsdorf 68 Mooslargue 68 Thann 68 Durmenach 68 Moosch 68 Thannenkirch 68 Eguisheim 68 Mortzwiller 68 Turckheim 68 Eschbach-au-Val 68 Muespach 68 Uffholtz 68 Fellering 68 Muespach-le-Haut 68 Urbès 68 Ferrette 68 Muhlbach-sur-Munster 68 Vieux-Ferrette 68 Fislis 68 Munster 68 Vieux-Thann 68 Fréland 68 Murbach 68 Vœgtlinshoffen 68 Geishouse 68 Niederbruck 68 Walbach 68 Goldbach-Altenbach 68 Niederentzen 68 Wasserbourg 68 Griesbach-au-Val 68 Niedermorschwihr 68 Wattwiller 68 Gueberschwihr 68 Oberbruck 68 Wegscheid 68 Guebwiller 68 Oberlarg 68 Werentzhouse 68 Guewenheim 68 Obermorschwihr 68 Westhalten 68 Gunsbach 68 Oderen 68 Wettolsheim 68 Hartmannswiller 68 Oltingue 68 Wihr-au-Val 68 Hattstatt 68 Orbey 68 Wildenstein 68 Herrlisheim-près-Colmar 68 Orschwihr 68 Willer-sur-Thur 68 Hohrod 68 Osenbach 68 Winkel 68 Hunawihr 68 Pfaffenheim 68 Wintzenheim 68 Husseren-les-Châteaux 68 Raedersdorf 68 Wolschwiller 68 Husseren-Wesserling 68 Rammersmatt 68 Wuenheim 68 Jungholtz 68 Ranspach 68 Zimmerbach 68 Katzenthal 68 Ribeauvillé 70 Amage 68 Kaysersberg 68 Rimbach-près-Guebwiller 70 Amont-et-Effreney 68 Kientzheim 68 Rimbach-près-Masevaux 70 Belfahy 68 Kiffis 68 Rimbachzell 70 Belmont 68 Kirchberg 68 Riquewihr 70 Belonchamp 68 Kœstlach 68 Roderen 70 Belverne 68 Kruth 68 Rodern 70 Beulotte-Saint-Laurent 68 Labaroche 68 Rombach-le-Franc 70 La Bruyère 68 Lapoutroie 68 Roppentzwiller 70 Champagney 68 Lautenbach 68 Rouffach 70 Chenebier 68 Lautenbachzell 68 Saint-Amarin 70 Clairegoutte 68 Lauw 68 Sainte-Croix-aux-Mines 70 Corravillers 68 Leimbach 68 Saint-Hippolyte 70 Courmont 68 Levoncourt 68 Sainte-Marie-aux-Mines 70 Échavanne 68 Liebsdorf 68 Sentheim 70 Écromagny 68 Lièpvre 68 Seppois-le-Bas 70 Errevet 68 Ligsdorf 68 Sewen 70 Esmoulières 68 Linsdorf 68 Sickert 70 Étobon 68 Linthal 68 Sondernach 70 Faucogney-et-la-Mer 68 Lucelle 68 Sondersdorf 70 Les Fessey 68 Luttenbach-près-Munster 68 Soppe-le-Bas 70 Fougerolles 68 Lutter 68 Soppe-le-Haut 70 Fouvent-Saint-Andoche 68 Malmerspach 68 Soultz-Haut-Rhin 70 Frahier-et-Chatebier 68 Masevaux 68 Soultzbach-les-Bains 70 Frédéric-Fontaine 68 Metzeral 68 Soultzeren 70 Fresse 68 Michelbach 68 Soultzmatt 70 Haut-du-Them-Château-Lambert 8 70 La Lanterne-et-les-Armonts 54 Fenneviller 57 Montbronn 70 La Longine 54 Lachapelle 57 Mouterhouse 70 Mélisey 54 Merviller 57 Niderhoff 70 Miellin 54 Neufmaisons 57 Nousseviller-lès-Bitche 70 La Montagne 54 Neuviller-lès-Badonviller 57 Obergailbach 70 Montessaux 54 Parux 57 Ormersviller 70 Plancher-Bas 54 Petitmont 57 Phalsbourg 70 Plancher-les-Mines 54 Pexonne 57 Philippsbourg 70 La Proiselière-et-Langle 54 Pierre-Percée 57 Plaine-de-Walsch 70 Raddon-et-Chapendu 54 Raon-lès-Leau 57 Rahling 70 Ronchamp 54 Saint-Maurice-aux-Forges 57 Reyersviller 70 Rosey 54 Sainte-Pôle 57 Rimling 70 La Rosière 54 Saint-Sauveur 57 Rolbing 70 Saint-Barthélemy 54 Tanconville 57 Roppeviller 70 Saint-Bresson 54 Thiaville-sur-Meurthe 57 Saint-Louis 70 Sainte-Marie-en-Chanois 54 Vacqueville 57 Saint-Louis-lès-Bitche 70 Servance 54 Val-et-Châtillon 57 Saint-Quirin 70 Ternuay-Melay-et-Saint-Hilaire 54 Veney 57 Schorbach 70 La Voivre 57 Abreschviller 57 Schweyen 90 Anjoutey 57 Arzviller 57 Siersthal 90 Auxelles-Bas 57 Baerenthal 57 Soucht 90 Bourg-sous-Châtelet 57 Bitche 57 Sturzelbronn 90 Chaux 57 Bousseviller 57 Troisfontaines 90 Éloie 57 Breidenbach 57 Tromborn 90 Étueffont 57 Dabo 57 Turquestein-Blancrupt 90 Évette-Salbert 57 Danne-et-Quatre-Vents 57 Vasperviller 90 Felon 57 Dannelbourg 57 Vilsberg 90 Giromagny 57 Éguelshardt 57 Volmunster 90 Grosmagny 57 Enchenberg 57 Voyer 90 Lachapelle-sous-Chaux 57 Epping 57 Waldhouse 90 Lachapelle-sous-Rougemont 57 Erching 57 Walschbronn 90 Lamadeleine-Val-des-Anges 57 Garrebourg 57 Walscheid 90 Lepuix 57 Goetzenbruck 88 Allarmont 90 Leval 57 Guntzviller 88 Anould 90 Petitefontaine 57 Hanviller 88 Arrentès-de-Corcieux 90 Petitmagny 57 Harreberg 88 Aumontzey 90 Riervescemont 57 Hartzviller 88 Ban-de-Laveline 90 Romagny-sous-Rougemont 57 Haselbourg 88 Ban-de-Sapt 90 Rougegoutte 57 Haspelschiedt 88 Barbey-Seroux 90 Rougemont-le-Château 57 Henridorff 88 Basse-sur-le-Rupt 90 Saint-Germain-le-Châtelet 57 Hommert 88 Beauménil 90 Sermamagny 57 Hottviller 88 Bellefontaine 90 Vescemont 57 Hultehouse 88 Belmont-sur-Buttant 54 Angomont 57 Lafrimbolle 88 Belval 54 Baccarat 57 Lambach 88 Bertrimoutier 54 Badonviller 57 Lemberg 88 Le Beulay 54 Bertrambois 57 Lengelsheim 88 Biffontaine 54 Bertrichamps 57 Liederschiedt 88 Bois-de-Champ 54 Bionville 57 Loutzviller 88 La Bourgonce 54 Bréménil 57 Lutzelbourg 88 La Bresse 54 Cirey-sur-Vezouze 57 Meisenthal 88 Brouvelieures 54 Deneuvre 57 Métairies-Saint-Quirin 88 Bruyères 9 88 Bussang 88 Lusse 88 Senones 88 Celles-sur-Plaine 88 Luvigny 88 Le Syndicat 88 Champdray 88 Mandray 88 Taintrux 88 Champ-le-Duc 88 Ménil-de-Senones 88 Tendon 88 La Chapelle-devant-Bruyères 88 Le Ménil 88 Thiéfosse 88 Châtas 88 Le Mont 88 Le Thillot 88 Cheniménil 88 Mortagne 88 Le Tholy 88 Ban-sur-Meurthe-Clefcy 88 Moussey 88 Vagney 88 Cleurie 88 Moyenmoutier 88 Le Val-d'Ajol 88 Coinches 88 Nayemont-les-Fosses 88 Le Valtin 88 Colroy-la-Grande 88 La Neuveville-devant-Lépanges 88 Vecoux 88 Combrimont 88 Neuvillers-sur-Fave 88 Ventron 88 Corcieux 88 Nompatelize 88 Le Vermont 88 Cornimont 88 Pair-et-Grandrupt 88 Vervezelle 88 La Croix-aux-Mines 88 La Petite-Fosse 88 Vexaincourt 88 Denipaire 88 La Petite-Raon 88 Vienville 88 Deycimont 88 Plainfaing 88 Vieux-Moulin 88 Docelles 88 Plombières-les-Bains 88 La Voivre 88 Domfaing 88 Les Poulières 88 Wisembach 88 Dommartin-lès-Remiremont 88 Pouxeux 88 Xamontarupt 88 Éloyes 88 Prey 88 Xonrupt-Longemer 88 Entre-deux-Eaux 88 Provenchères-sur-Fave 88 Étival-Clairefontaine 88 Le Puid 88 Faucompierre 88 Ramonchamp 88 Fays 88 Raon-aux-Bois 88 Ferdrupt 88 Raon-l'Étape 88 Fiménil 88 Raon-sur-Plaine 88 La Forge 88 Raves 88 Fraize 88 Rehaupal 88 Frapelle 88 Remiremont 88 Fremifontaine 88 Remomeix 88 Fresse-sur-Moselle 88 Rochesson 88 Gemaingoutte 88 Les Rouges-Eaux 88 Gérardmer 88 Le Roulier 88 Gerbamont 88 Rupt-sur-Moselle 88 Gerbépal 88 Saint-Amé 88 Girmont-Val-d'Ajol 88 Saint-Benoît-la-Chipotte 88 La Grande-Fosse 88 Saint-Dié-des-Vosges 88 Grandrupt-de-Bains 88 Saint-Étienne-lès-Remiremont 88 Granges-sur-Vologne 88 Saint-Jean-d'Ormont 88 Herpelmont 88 Saint-Léonard 88 La Houssière 88 Sainte-Marguerite 88 Hurbache 88 Saint-Maurice-sur-Moselle 88 Jarménil 88 Saint-Michel-sur-Meurthe 88 Jussarupt 88 Saint-Nabord 88 Laval-sur-Vologne 88 Saint-Remy 88 Laveline-devant-Bruyères 88 Saint-Stail 88 Laveline-du-Houx 88 La Salle 88 Lépanges-sur-Vologne 88 Sapois 88 Lesseux 88 Le Saulcy 88 Liézey 88 Saulcy-sur-Meurthe 88 Lubine 88 Saulxures-sur-Moselotte 10 Annexe 2 Guide méthodologique sur l’accueil des camping-cars1 Le camping-car est devenu en quelques années un véritable phénomène de société. Les résultats des ventes de camping-cars neufs confirment l’engouement des Européens pour ce véhicule de loisirs. Le développement de cette pratique de tourisme itinérant, tout au long de l’année, repose sur un esprit de liberté et de mouvement. La vocation première d’un camping-car est de pouvoir se déplacer sans contrainte et de faire étape en toute liberté. Son succès vient sûrement du fait qu’il répond parfaitement aux besoins de mobilité et de découverte, aux souhaits d’autonomie auxquels aspirent les utilisateurs. Sur le plan économique, c’est un marché intéressant qui est quasi insensible aux fluctuations économiques. Accueillir les camping-cars peut ainsi devenir une vraie démarche de développement touristique local. Au cœur de la saison touristique, il n’est pas rare de constater sur le Massif des Vosges, une concentration de camping-cars sur des sites non-organisés pour les recevoir. A contrario, certains secteurs ruraux, qui ont investi dans une aire pour camping-cars, n’ont pas toujours la fréquentation escomptée. Par ailleurs, certains propriétaires de camping regrettent que les clientèles ne séjournent pas dans leurs équipements et interrogent les collectivités afin d’améliorer cette situation. Parallèlement, les associations de camping-caristes font remonter le sentiment que leurs membres se sentent souvent mal accueillis, voire parfois marginalisés. Aussi, ce guide méthodologique « Accueil des Camping-cars » a pour objectif d’apporter une aide à la décision à l’attention des collectivités territoriales et des exploitants de terrains de camping qui souhaitent développer un projet d’aire pour camping-cars. Ce document a pour vocation d’apporter une méthodologie dans le cadre d’un projet d’accueil de camping-cars. 1 Ce guide est extrait du guide méthodologique « Réussir l’accueil des camping-cars dans les Vosges » émis par le Conseil Général des Vosges 11 Partie 1 : Du stationnement aux services I. Aires d’accueil, aires de stationnement, aires de services… de quoi parle-t-on ? I.1 Stationnement sur la voie publique Le camping-cariste peut avoir besoin d’un simple stationnement sur la voie publique. Il le choisira de préférence en centre-ville à proximité des commerces et des lieux de visite. La plupart du temps, les parkings traditionnels constituent une solution satisfaisante. Les camping-caristes font principalement leurs courses dans les grandes surfaces notamment à cause des difficultés de stationner en centre-ville. La surface au sol nécessaire avoisine les 15m² par camping-car. Il est alors conseillé dans les parkings de stationnement existants de prévoir des emplacements plus grands réservés spécialement aux camping-cars. I.2 L’aire de stationnement L’aire de stationnement (ou aire d’accueil camping-cars) se distingue d’un simple parking par le fait qu’elle offre aux camping-caristes les conditions requises pour passer la nuit ou la journée. Certains problèmes constatés en matière d’accueil des camping-cars relève du stationnement de ces véhicules. Une aire de stationnement est une aire d’accueil, permettant aux camping-caristes de faire une étape dans leur périple. Cet espace spécialement aménagé pour accueillir ce type de véhicule, se situe dans un endroit calme, paysager, arboré, à proximité des commerces et des centres d’intérêt touristique. L’aire de stationnement n’a pas pour vocation d’accueillir durablement les camping-cars (24 à 48h maximum). Certaines aires offrent également des tables et bancs pour pique-niquer et parfois des aires de jeux pour les enfants. Ces aménagements peuvent être utilisés aussi bien par les riverains que par les randonneurs par exemple. Un maillage entre une aire de stationnement en périphérie et quelques places réservées en centre-ville (matérialisées au sol) constitue une solution très satisfaisante pour les campingcaristes. 12 I.3 L’ aire de service Le camping-car est un véhicule habitable dont l’autonomie est limitée à 2 ou 3 jours. Il doit alors chercher l’aire de service la plus proche. Une aire de service est une station sanitaire équipée permettant aux camping-cars de : - vidanger leurs eaux usées grises (cuisine et salle d’eau) et leurs eaux noires (WC), - faire le plein d’eau (les besoins en eau sont de 50 à 100 litres tous les 2 ou 3 jours), - déposer ses ordures (conteneurs tri sélectif…). Une aire de service n’est pas destinée au stationnement. A savoir, il n’y a pas de norme commune aux constructeurs pour l’emplacement des dispositifs d’écoulements des eaux grises ou noires. 2 choix d’aménagement possibles : - la plate-forme artisanale Généralement construite par les services techniques de la collectivité, une plate-forme de services artisanale est constituée d’un espace cimenté ou bétonné idéalement de type « quatre pentes », protégé par une construction en dur qui s’intègre harmonieusement à l’environnement. Elle comprend une arrivée d’eau dotée d’un ou plusieurs robinets, d’une évacuation des eaux usées, une évacuation des eaux noires, d’un conteneur pour les déchets et d’un système de rinçage de la borne. La grille de vidange pourra faire toute la longueur du camping-car. Le budget moyen varie entre 2 300€ et 4 600€. - la borne industrielle Il s’agit d’une colonne prête à l’emploi adaptée aux besoins des camping-caristes. Elle dispose d’une ou plusieurs prises d’eau, de deux vidoirs (pour les eaux usées et les eaux noires). Elle peut intégrer un monnayeur à jetons ou un lecteur de carte bancaire. Le coût d’installation varie entre 4 600 € et 14 000€. Différentes entreprises commercialisent ce type de produits. Il n’est pas forcément nécessaire de prévoir une alimentation en électricité car le camping-car recharge ses batteries en roulant. Si possible, une aire de services devra être accessible dans les 2 sens pour les manœuvres entrée et sortie, et être disponible toute l’année (prise d’eau hors gel). Les aires de stationnement et aires de services pour les camping-cars ont des fonctions très différentes. Il est donc important d’éviter de mettre l’aire de service sur l’aire de stationnement. I.4 Terrains de camping Les terrains de camping, principalement ceux classés Tourisme, ont vocation à accueillir, entre autres, les camping-cars. Depuis le 12 avril 2000, un arrêté donne à l’exploitant la faculté de créer une aire de stationnement pour les camping-cars à l’entrée du terrain. Ce stationnement peut être le cas échéant renouvelable. Le nombre d’emplacementsréservé aux camping-cars ne doit pas excéder 10% de la capacité du terrain et leur surface doit être de 35m² minimum. 13 II. Bien signaler son aire d’accueil pour camping-car La signalisation d’une aire de camping-car est une étape essentielle concourant à la réussite de l’aménagement. Une aire d’accueil qui n’est pas signalée par des panneaux ou des itinéraires fléchés se révèle souvent comme un investissement inutile. Or, le coût des panneaux de signalisation est marginal par rapport au coût des aménagements et équipements techniques nécessaires. Un simple panneau doté d’un pictogramme normalisé signalant une aire de services incite le camping-cariste à s’arrêter ou à bifurquer. Il serait intéressant de réfléchir globalement à un projet de signalisation en intégrant les structures privées à la réflexion. Un panneau d’information à l’entrée de l’aire, de type R.I.S, précisant les conditions de stationnement, les points d’intérêt touristique ou une carte d’orientation du territoire est un facteur-clé de succès. III. Définir une politique tarifaire adéquate III.1 Gratuit ou payant ? Les politiques tarifaires adoptées par les collectivités envers les utilisateurs sont très variables. Les camping-caristes sont prêts à payer une somme raisonnable en échange de services. Il est possible d’opter pour une tarification variable selon les saisons, ou d’opter pour la gratuité. Il est conseillé de facturer le stationnement et/ou les services pour amortir leurs frais d’entretien et d’investissement. De plus, vis-à-vis des habitants, il apparaît judicieux de faire payer quelques euros pour l’eau, l’électricité, le ramassage des poubelles… cela réduit également les concurrences entre public et privé, et permet de responsabiliser le campingcariste. Les tarifs peuvent être extrêmement variables, de 4 à 8€ pour le stationnement ou le service, un tarif forfaitaire pour le stationnement et le service compris pouvant aller jusqu’à 10 à 12€/jour. La fixation du prix dépend de l’environnement dans lequel se situe le projet. III.2 Camping-caristes et taxe de séjour La réglementation en la matière est claire : seuls les camping-caristes séjournant à titre onéreux sur un terrain de camping (hébergement marchand) sont assujettis à la taxe de séjour. IV. Les reproches récurrents observés, les écueils à éviter… L’offre en matière d’aires de service n’est pas toujours fonctionnelle (mauvaise conception ou réalisation, manque d’entretien ou simplement indication de localisation insuffisante). Des difficultés de « concurrence » entre équipements publics et privés sont rencontrées sur certains territoires très fréquentés. Les questions de rentabilité des équipements sont insuffisamment étudiées : coût de revient des investissements, coût du service aux usagers… Les carences en matière de signalétique sont largement identifiées tant pour l’accès que pour les limitations ou restrictions de stationnement. Les difficultés de stationnement des camping-caristes sont plus importantes le jour que la nuit, ce qui constitue un gros problème. Les barres de hauteur sont perçues très négativement. De plus en plus de conflits d’usage apparaissent entre riverains et camping-caristes, entre camping-caristes et autres usagers… mais également entre structures privées et publiques. 14 PARTIE 2 : Ce que dit la réglementation I. Que considère-t-on comme camping-car ? Le camping-car ne bénéficie pas d’un statut juridique particulier et doit être considéré tour à tour comme un mode de déplacement et comme un mode d’hébergement touristique. « le camping-car est un véhicule automobile de moins de 3.5 tonnes, conçu et aménagé pour le logement temporaire lors d’activités de loisirs. Il se conduit avec un permis tourisme (B), est dispensé de vignette et sa conception permet une utilisation sans débordement à l’extérieur (pas d’auvent ou de déversement d’eau sur la voie publique). Il subit, comme les utilitaires, un contrôle technique tous les 2 ans, dès sa 4ème année, et une visite anti-pollution tous les 2 ans (pastille verte pour les châssis catalysés). Le camping-car acquitte le péage autoroutier en classe 2. C’est un véhicule à usage spécial de la catégorie M1, voiture particulière qui comprend un espace habitable et qui inclut au moins les équipements suivants : sièges et table, couchages qui peuvent être convertis à partir des sièges, cuisson, rangements(…). » Directive 92/53/CEE II. A quels textes se référer ? 3 Codes réglementent la circulation et le stationnement du camping-car, à la fois véhicule et mode d’hébergement assimilé à la caravane : - Code de la route (articles R.417-1 et suivants) pour la circulation sur le domaine public, - Code général des collectivités territoriales (articles L.2212-2, L.2213-2-2 et L.2213-4) pour le stationnement sur la voie publique, - Code de l’Urbanisme (articles R.421 et suivants) pour le stationnement sur le domaine privé. Le désir affirmé de liberté des camping-caristes leur semble parfois bridé par une législation trop lourde, dans les domaines du stationnement notamment. III. Les camping-cars sur le domaine public III.1 Les compétences du Maire Responsable du bon ordre, de la sûreté, de la sécurité et de la salubrité publique sur le territoire de la commune, le Maire dispose des pouvoirs de police, notamment en matière de stationnement, dont les conditions strictes de légalité sont définies par jurisprudence du Conseil d’Etat. Le Maire peut compromettre la circulation et le stationnement de certains véhicules mettant en cause la tranquillité publique, la qualité de l’air, la protection d’espèces animales et végétales ou d’espaces protégés, la mise en valeur de paysages ou de sites en application de l’article L.2213.4 du Code général des collectivités territoriales. Néanmoins, toute interdiction doit être fondée sur des circonstances locales avérées et expressément motivée afin de ne pas être entachée de discrimination et d’illégalité. III.2 Les conditions légales pour limiter le stationnement sur le territoire communal Toute mesure restrictive doit être dûment motivée eu égard aux nécessités de circulation et concerner l’ensemble des véhicules de même gabarit, masse et poids. Ainsi, une interdiction ne saurait concerner que les seuls camping-cars. La jurisprudence récente a souvent démontré l’insuffisance de motivation des arrêtés restreignant le stationnement des camping-cars au prétexte qu’ils compromettaient la sécurité ou la salubrité publique. 15 Comme pour tout autre véhicule, le stationnement d’un camping-car est autorisé pour 7 jours maximum. Passé ce délai, le véhicule peut être verbalisé et enlevé qu’il soit habité ou non, en vertu de l’article L.417-1 du Code de la Route. III.3 Toute interdiction générale et absolue est illégale Toute interdiction doit être établie dans une proportionnalité acceptable et ne doit pas être excessive par rapport au trouble que l’on considère. La mesure doit être fondée sur une nécessité (perturbation importante due à la circulation ou au stationnement) qui doit être sérieusement motivée, elle doit être proportionnée au trouble qu’elle entend prévenir ou auquel elle souhaite mettre un terme, enfin elle doit être limitée dans l’espace et dans le temps. De plus, la circulaire interministérielle parue le 19 octobre 2004 supprime toute distinction entre le stationnement diurne et nocturne des camping-cars, occupés ou non. En effet, les risques ne sont pas différents de jour et de nuit, toute interdiction spécifique de nuit est donc illégale. La multiplication des barres de hauteur à l’entrée des parkings est extrêmement dommageable à la pratique du camping-car. Le Code de la route spécifie que les barres de hauteur sont une pré-signalisation d’un obstacle et doivent être limitées strictement à cet usage. III.4 Un permis d’aménager nécessaire au-delà de 6 emplacements En application de l’article R.111-37 du code de l’Urbanisme, les camping-cars sont assimilés à des caravanes. Aussi, depuis la réforme des autorisations d’urbanisme et conformément à l’article R421-19 du code de l’Urbanisme, la création d’un terrain permettant l’accueil de plus de 20 personnes ou de 6 camping-cars est soumise à un permis d’aménager. Toute aire d’accueil des camping-cars de plus de 6 emplacements doit donc être soumise à la réglementation relative aux terrains de campings, le mode de gestion, public en régie, sousforme de SPIC ou privé étant indifférent à cet égard. Toutefois, la réforme des autorisations d’urbanisme ne produisant ses effets juridiques qu’à compter de la date d’entrée en application du décret du 5 janvier 2007, soit le 1er octobre 2007, les aires d’accueil créées avant cette date ne sont pas soumises à cette réglementation. Dans le cas d’un nouvel aménagement, le décret ne s’applique pas si ces aires d’accueil antérieures n’augmentent pas leur capacité d’accueil de plus de 10% ou ne modifient pas substantiellement la végétation qui limite l’impact visuel des installations. Les installations de 5 emplacements au plus ne sont donc pas soumises à une autorisation préalable. Le stationnement est par conséquent libre et non-soumis à déclaration ou autorisation : - avec l’accord du propriétaire des lieux, - lorsque la durée de stationnement ne dépasse pas 3 mois, consécutifs ou non, - en dehors des lieux énumérés à l’article R.111-42 du Code de l’Urbanisme (rivages de la mer et sites inscrits, sites classés, secteurs sauvegardés, champ de visibilité des édifices classés ou inscrits au titre des Monuments Historiques et des parcs classés ou inscrits faisant l’objet d’un périmètre de protection, terrains situés dans un périmètre de 200m autour des points d’eau captée pour la consommation), - en dehors des lieux faisant l’objet d’une interdiction édictée par le Plan Local d’Urbanisme ou le document d’urbanisme équivalent. 16 IV. Les camping-cars sur le domaine privé Le Code de l’urbanisme précise qu’un camping-car : - peut stationner librement sur un terrain à proximité de la résidence principale de l’utilisateur (article R.443-13), - peut stationner en dehors de terrains aménagés ou sur toute autre parcelle privée une fois obtenue l’accord du propriétaire des lieux ou de la personne ayant jouissance des sites pour une période maximale de 3 mois/an (au-delà, une autorisation spéciale doit être formulée à la Mairie) et pour un nombre maximum de 6 camping-cars sur une même parcelle. A partir de 7 emplacements, il est impératif d’obtenir une autorisation d’aménager et de classement du terrain en tant que terrain-caravaning. PARTIE 3 : Aménager une aire de services et/ou de stationnement I. Les 6 étapes clés I.1. Identifier les besoins et fixer les objectifs Analyse préalable des besoins La première étape au démarrage du projet concerne l’analyse préalable des besoins. Ce guide peut apporter un certain nombre de pistes au maître d’ouvrage. Les attentes et les besoins des camping-caristes sont de différents ordres : - repérer un stationnement sur la voie publique pour faire ses courses, se rendre au restaurant, visiter les sites touristiques… - rechercher une place de stationnement pour passer une nuit ou deux dans un même lieu, - trouver une aire de services pour se ravitailler en eau propre et vidanger les eaux usées. Diagnostic au niveau intercommunal et territoires limitrophes Il s’agira d’évaluer l’offre existante tant au niveau public que privé. Ce diagnostic permettra d’évaluer l’opportunité de créer de nouveaux équipements ou simplement de conforter, favoriser voire améliorer les dispositifs d’accueil existants. Il est également intéressant de connaître la fréquentation des équipements existants (périodicité, nombre d’emplacements loués, recettes…). Fixer les objectifs Il s’agit de préciser les motivations et les objectifs du maître d’ouvrage, comme par exemple : empêcher le stationnement anarchique des camping-cars, désengorger les sites touristiques, organiser le stationnement diurne et nocturne, encourager l’hébergement dans les campings, faciliter la consommation des campings-caristes... Cette première analyse permet d’orienter vers les différents types d’aménagement possibles. I.2. Concerter avec les différents acteurs Au regard des différents conflits potentiels dans l’aménagement d’une aire pour camping-cars et en fonction du contexte local, il apparaît absolument nécessaire de concerter les différents acteurs pour définir une position commune et cohérente au niveau d’un territoire. Les principaux points qui devront impérativement être abordés sont : 17 la question de la limitation - restriction du stationnement dans les sites remarquables, le nécessaire respect des équilibres entre offre privée et offre publique, la politique tarifaire cohérente et commune à l’échelle du territoire. Pour admettre l’intervention d’une collectivité publique dans un domaine relevant normalement de l’initiative privée, le juge administratif pose plusieurs conditions, parmi lesquelles : - existence d’une carence de l’initiative privée : absence ou insuffisance, quantitative ou qualitative pour répondre aux besoins de la population, et des touristes potentiels, - prolongement temporel ou matériel d’un service public existant, - accomplissement d’une mission d’intérêt général, même en l’absence de carence de l’initiative privée. Plus généralement, si l’exploitation du service par la collectivité publique s’effectue dans des conditions identiques à celles qui s’imposent aux entreprises privées potentiellement intervenantes, le principe de liberté du commerce et de l’industrie pas plus que les règles de la concurrence ne sont mises en cause. I.3. Définir l’aménagement et planifier l’opération Il s’agit de l’étape de conception des aménagements. Entre autres, il faut se poser les questions suivantes : - Quel type d’aire ? Les besoins et les attentes des camping-caristes sont différentes en fonction de l’aire choisie. Aire de stationnement ? Aire de services ? Les deux ? - Où aménager ? Le choix du site est une question essentielle. En matière d’accueil touristique, chaque territoire doit répondre à des problématiques spécifiques inhérentes à sa situation géographique, topographique et à sa fréquentation (bord de lac, zone de montagne, milieu rural, ville). - Surface et nombre d’emplacements prévus ? L’expérience montre qu’il est souvent avantageux pour une commune de prévoir plusieurs aires de camping-cars de petite taille (6 à 12 emplacements maximum) au lieu d’un rassemblement de plusieurs dizaines de campingcars sur un même site. - Quels équipements ? Borne artisanale, borne industrielle, raccordement électrique, conteneurs à poubelles, monneyeur, signalisation, panneaux d’information…? - Intégration paysagère du site ? Les camping-caristes préfèrent les lieux calmes et arborés. L’intégration paysagère du site est donc une étape essentielle concourant à la réussite du projet. Celle-ci se fera en fonction du site lui-même. - Procédures administratives nécessaires ? Vous pouvez vous rapprocher des services de l’Etat pour avoir plus de renseignements sur la réglementation et les démarches à entreprendre. I.4. Entretien / Gestion / Maintenance Le maître d’ouvrage devra s’assurer de l’entretien du site, ainsi que de la maintenance et de l’entretien des équipements. C’est une condition de la fréquentation des futurs aménagements. Par ailleurs, les modalités de gestion du site et les modalités d’utilisation doivent être dès l’origine du projet prévues, notamment au niveau de la gratuité ou du paiement de la nuitée (Qui va s’en occuper ? Où payer ? Comment ?...). Une fois les travaux réalisés : 18 I.5. Animer, promouvoir, communiquer Cette étape est très importante et ne doit pas être négligée. La clientèle camping-cariste fonctionne beaucoup en réseau. Pour assurer une bonne fréquentation du futur site, il est nécessaire de s’intégrer dans les réseaux existants, d’informer les revues spécialisées et les organismes de promotion locaux comme les offices de tourisme. I.6. Evaluer pour s’adapter Il est toujours important d’apprécier la satisfaction des clientèles. Les camping-caristes fonctionnant beaucoup par réseau, il peut être intéressant d’aller voir les commentaires et avis des usagers sur les blogs, forums, revues spécialisées, sites Internet dédiés… D’autres outils peuvent être mis en place, notamment des questionnaires de satisfaction… 19 Annexe 3 Les dépenses éligibles et non retenues 1. DEPENSES ELIGIBLES Achat et installation des bornes de services industrielles ou artisanales VRD : Raccordement aux réseaux existants, assainissement autonome, aménagement de plate-formes Aménagement paysager (plantations, clôture, …) Mobilier urbain Signalétique du site Supports de promotion/communication sur l’aire d’accueil Honoraires d’architecte, bureau de contrôle, cabinet d’ingénierie Développement de services associés (accès Wi-Fi, offres touristiques…) 2. DEPENSES NON RETENUES Frais divers (publications, notariés, financiers, de dossiers, reprographie) Achat de terrain ou bâti Aménagement de stationnements non dédiés aux camping-cars Dépenses de personnel si travaux réalisés en régie* *Au cas où les travaux seraient réalisés directement par l’exploitant public ou privé de l’aire pour camping-cars, seul le prix des matériaux utilisés sera pris en considération pour le calcul de la subvention. 20 Annexe 4 Dossier de demande de subvention Demande de subvention « Massif des Vosges » La présente demande tient lieu de demande au titre de l’appel à projets « Accueil des camping-cars dans le Massif des Vosges ». Transmission de la demande Le dossier (annexe 4) dûment rempli, daté, signé par le demandeur doit impérativement être adressé avant le 1er mars 2012, au Commissariat à l'aménagement, au développement et la protection du Massif des Vosges, guichet unique de l’appel à projets, de la façon suivante : Trois exemplaires papier (format A4 pour les textes, A4 ou A3 pour les plans), accompagnés impérativement de l’ensemble des pièces nécessaires à l’examen du dossier (devis, RIB, etc.) dont la liste est rappelée ci-après : Adresse d’envoi : Commissariat à l'aménagement, au développement et la protection du Massif des Vosges 36 Place Saint Thiébault BP 71014 57034 METZ Cedex 1 Aucun envoi par télécopie ou par messagerie électronique n’est accepté. 21 Convention Interrégionale de Massif des Vosges Appel à Projets « Accueil des camping-cars dans le Massif des Vosges » Intitulé de l’opération : création ou requalification d’une : aire de stationnement aire de service Développer l’opération : Coût total du projet (préciser HT ou TTC) : Montant de subvention sollicité par le maître d’ouvrage : PRESENTATION DU PORTEUR DE PROJET COORDONNEES DU MAITRE D'OUVRAGE Nom ou raison sociale: Activité, objet social : Adresse : Email : Tél. : Fax : Nom du responsable à contacter : Forme juridique : Collectivité locale (préciser) : Association Entreprise - effectif (dont femmes) : - secteur d’activité : Autres (SEM, GIP, … à préciser) 22 SIRET : Récupération de la TVA Oui Non Partenaires du porteur de projet (techniques, financiers, institutionnels…) : Organisme Nom du responsable UNIQUEMENT POUR LES ENTREPRISES : - L’entreprise appartient-elle à un groupe ? Si oui lequel ? : Préciser le % détenu de capital : - Effectifs salariés actuels de l’entreprise : OUI Adresse NON Pour l’année N-1 : Chiffre d’affaires : Excédent brut d’exploitation : Résultat d’exploitation : Résultat net : Capitaux propres : Dettes financières : Crédits de trésorerie : Total du bilan : Pour les entreprises et organismes ayant une activité dans un secteur concurrentiel, liste des aides attribuées par des personnes publiques, collectivités locales, Etat, Union européenne… (ex : subventions, bonifications d’intérêt, exonérations fiscales…) obtenues durant les 3 dernières années avec origine, objet, montant (ou état néant) (cet état est nécessaire à la vérification de la règle européenne de minimis). Origine de l’aide Dénomination et objet de Montant l’aide Aides obtenues durant les 3 dernières années Aides sollicitées pour le projet Autres (le cas échéant) Total 23 PRESENTATION TECHNIQUE DU PROJET Résumé du projet : (1 page minimum, 3 pages maximum). Vous avez la possibilité de joindre en annexe une description plus complète, des plans, des cartes, etc. Justification du caractère structurant du projet pour la zone considérée : Régions du Massif concernées : Région Alsace Région Franche Comté Région Lorraine Localisation précise de l'opération (joindre plans et photos) : Mesures prévues pour assurer la publicité de l’intervention des Fonds nationaux à l’aménagement et au développement du territoire (FNADT) : Moyens mis en œuvre pour assurer la communication sur l’existence du site : 24 Calendrier prévisionnel : - Durée : - Commencement d’exécution : - Fin d’exécution prévue : - Phasage en tranches fonctionnelles : ANALYSE FINANCIERE DU PROJET Préciser s' il s' agit de HT ou de TTC DEPENSES PAR POSTE POUR LA DUREE TOTALE DU PROJET : TOTAL € € € € € € € € TOTAL € Exemples de postes de dépenses – à adapter en fonction de votre projet - : Terrassement, aménagement paysager, investissement matériel (signalétique, mobilier urbain, …), achats de documents et prestations externes, édition et diffusion de documents, frais de fonctionnement… Les dépenses externes (édition et diffusion de documents, par exemple) doivent être précisées, soit en joignant des devis, soit en justifiant par tout moyen le montant indiqué. Les dépenses sont, le cas échéant, présentées par sous-projets. RESSOURCES ATTENDUES DANS LE CADRE DU FINANCEMENT DU PROJET 25 RESSOURCES Montant % Aides publiques (1) : Union européenne Etat FNADT Massif Etat autre (préciser) : Collectivités locales et leurs groupements - région - département - communes ou groupement de communes Etablissements publics Aides publiques indirectes Autres (2) Sous-total aides publiques : Autofinancement Fonds propres Recettes Emprunts (2) Crédit-bail Autres (2) Sous-total autofinancement TOTAL (1) A énumérer : ministères, nom des collectivités et établissements publics dont organismes consulaires, … (2) A détailler Je soussigné, agissant en qualité de représentant légal de …………..……………………………………………………………………………………… et ayant qualité pour l’engager juridiquement, sollicite une subvention FNADT, pour le montant indiqué ci-dessus pour la réalisation du projet précité et décrit en annexe. Je certifie l’exactitude des renseignements indiqués dans le présent dossier. J’atteste sur l’honneur la régularité de la situation fiscale et sociale de l’organisme que je représente. J’ai sollicité les aides publiques indiquées au plan de financement du projet détaillé ci-avant. J’ai pris connaissance des informations et m’engage à respecter les obligations particulières indiquées dans le cahier des charges de l’appel à projets « Accueil des camping-cars dans le Massif des Vosges » si l’aide m’est attribuée. Cachet Date : Nom et signature du représentant légal : Liste des pièces à adresser au service instructeur indispensables à l’instruction du dossier 26 1. Preuves de l’existence légale : - pour les sociétés ou entreprises : inscription K bis, inscription au registre ou répertoire concerné - pour les collectivités territoriales ou organismes publics, la délibération de l’organe compétent approuvant le projet d’investissement et le plan de financement prévisionnel précisant l’origine et le montant des moyens financiers - Pour les entreprises appartenant à un groupe : organigramme précisant les niveaux de participation, effectifs, chiffres d’affaires et bilan des entreprises du groupe - Un relevé d’identité bancaire ou postal. 2. Eléments comptables : Dans la mesure où la date de création de l’organisme demandeur le permet : - pour les sociétés ou entreprises : la dernière liasse fiscale complète ; - Le coût prévisionnel détaillé du projet par nature de dépense ; les devis, projets de contrats ou tout autre document datés et comportant l’indication de l’organisme qui les a établis, permettant d’apprécier le montant de la demande ; si le projet est partiellement ou en totalité réalisé par le porteur de projet, un état descriptif faisant apparaître les dépenses de personnel, les frais directement liés au projet et les frais généraux. La copie des engagements écrits des cofinanceurs publics et privés (pour les collectivités territoriales, cet engagement est constitué par la délibération de l’assemblée délibérante accordant l’aide ; pour l’Etat, il s’agit d’un arrêté ou d’une décision de subvention ou encore d’une convention ; enfin il s’agit d’une attestation bancaire en cas d’emprunt ou de crédit bail). - - Ou La copie des lettres d’intention des cofinanceurs, indiquant leur approbation pour le projet identifié de façon précise, le montant de la subvention, leur intention de cofinancer le projet et de soumettre dans un délai précis la demande de cofinancement à l’organe délibérant. Ces éléments pourront être adressés au service instructeur après le dépôt du dossier. - Une attestation du régime TVA 3. Un état des autorisations préalables requises par la réglementation en vigueur et nécessaires à l’instruction du dossier. Ces autorisations préalables pourront être adressées au service instructeur après le dépôt du dossier. Toutefois l’inscription du dossier à un Comité Interrégional de Pilotage et de Programmation ne pourra se faire qu’après leur réception. 4. Un certificat de non commencement d’exécution : lettre du porteur certifiant que le projet pour lequel la subvention est demandée n' a reçu aucun commencement d' exécution et d' engagement à ne pas commencer l' exécution du projet avant que son dossier ne soit déclaré ou réputé complet (sauf s' il y a été autorisé par une décision expresse). 27 5. Pour tous les dossiers de travaux et équipements en matériel: Un document précisant la situation juridique des terrains et immeubles et établissant que le demandeur a ou aura la libre disposition de ceux-ci. Travaux : Le plan de situation, le plan de masse des travaux, des photos du site. Le dossier d’avant projet définitif ou le dossier de projet. Equipement en matériel : Si le matériel est financé par crédit-bail, indication de la valeur marchande et projet de contrat de crédit-bail. Si l' achat porte sur du matériel d' occasion, déclaration du vendeur attestant que ce matériel n' a pas été acquis au moyen d' une aide nationale ou communautaire au cours des sept dernières années 6. Les études suivantes justifiant de l’intérêt de l’investissement : - étude technico-économique précisant notamment les conditions de gestion (tarifs, conditions d’accueil…), d’entretien (gestion des déchets…) et de maintenance des installations et du lieu ; - étude d’opportunité d’installation de l’aire d’accueil de camping-cars dans la zone géographique considérée ; - étude d’impact des investissements sur l’environnement (maîtrise de l’énergie et utilisation des énergies renouvelables, intégration paysagère, maîtrise de l’espace foncier, prise en compte de la biodiversité) NB : Le service instructeur pourra demander des pièces complémentaires qu’il juge nécessaires à l’étude du dossier. Ces demandes devront être dûment motivées. 28