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SUJET : CLINIQUE HOPITAL ILE-DE-FRANCE ALFORTVILLE MATERNITE
CHIRURGIE
La clinique obstétrico-chirurgicale la Concorde à Alfortville (Val-de-Marne) va se
reconvertir en soins de suite
PARIS, 16 octobre 2009 (APM) - La polyclinique la Concorde à Alfortville (Val-deMarne) va fermer sa maternité puis sa chirurgie pour se reconvertir en soins de suite,
a-t-on appris jeudi auprès de sa directrice et de l'Agence régionale de l'hospitalisation
(ARH) d'Ile-de-France.
Dans sa décision prise lors de sa séance du 22 septembre dont APM a eu copie, la
commission exécutive de l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) indique que
l'interruption de l'activité de gynécologie-obstétrique de la clinique est prévue au 31
décembre et celle de l'activité de chirurgie au 31 décembre 2010.
En contrepartie de ces arrêts, l'établissement se voit autorisé d'exercer une activité de
soins de suite en hospitalisation complète, secteur où il existe des besoins.
La société gérant la clinique a sollicité une autorisation pour 90 lits de soins de suite,
une partie polyvalente et une autre partie destinée plus spécifiquement à des prises
en charge en addictologie, est-il également précisé dans la décision.
Ce n'est pas la première fois que les gestionnaires de la clinique sollicitaient une
autorisation pour des soins de suite, a précisé à l'APM Alain Benito, directeur adjoint à
la Caisse régionale d'assurance maladie d'Ile-de-France (Cramif), s'exprimant au nom
de l'ARH.
Les premières demandes ont été refusées dans la mesure où les propriétaires
voulaient effectuer des soins de suite en plus des structures existantes. Lors d'une
autre demande, le groupe Access medical santé (AMS), qui possède la clinique
depuis 2007, avait proposé de remplacer la maternité par des soins de suite mais
sans évoquer la fermeture de la chirurgie. Finalement, sur les préconisations de
l'ARH, AMS a aussi intégré l'arrêt de la chirurgie dans son projet.
La maternité de la clinique la Concorde a effectué 539 accouchements en 2008 et
table sur un nombre compris entre 400 et 420 en 2009, a précisé jeudi à l'APM la
directrice de l'établissement, Marie Mainguy.
En chirurgie, la clinique qui dispose d'une autorisation pour 64 lits n'en fait fonctionner
que 24 qu'elle a du mal à occuper à plein temps.
Ce manque d'activité se répercute sur la situation financière de la clinique qui doit
faire face à un déficit d'environ 1 million d'euros en 2009 sur un budget de 5 millions,
précise la directrice.
En 2008, le déficit a été épongé par la subvention de 1,8 million d'euros accordée par
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19/10/2009
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le groupe AMS.
Ce groupe exploite près de 500 lits et places à travers ses quatre établissements à
Paris et dans le reste de l'Ile-de-France (les cliniques la Concorde à Alfortville, du
Parisis à Cormeilles-en-Parisis (Val d'Oise), de Vinci (Paris XIème), du Mont-Louis
(Paris XIème)), précise-t-on.
La directrice de la clinique la Concorde qui doit présenter vendredi le projet de
réorganisation de son établissement devant le comité d'entreprise, comme l'y oblige la
réglementation, indique que l'effectif des deux structures appelées à fermer s'élève à
32 personnes.
"Nous ouvrons une trentaine de postes en soins de suite et allons donc proposer en
priorité aux membres actuels du personnel de les occuper", explique-t-elle.
Une manifestation, soutenue par la Coordination nationale des hôpitaux et maternités
de proximité et ayant rassemblé environ 200 personnes, a eu lieu mercredi devant la
clinique pour protester contre son projet de transformation, a rapporté jeudi l'édition du
Val-de-Marne du quotidien Le Parisien.
Le député-maire PS d'Alfortville, René Rouquet, était présent pour réclamer le
maintien des services actuels.
Les défenseurs de la maternité et du service de chirurgie arguent du fait que les
hôpitaux publics sont "saturés" et que la clinique est "la seule structure de type
hospitalier" dans une ville qui compte 43.000 habitants, dans un communiqué de la
Coordination.
"Si nous avions refusé de fermer la maternité et la chirurgie, nous aurions abouti à
une fermeture complète de l'établissement", affirme pour sa part sa directrice.
FERMETURE D'UNE MATERNITE PRIVEE A BAGNOLET
Une autre maternité d'une clinique privée d'Ile-de-France a fermé ses portes le 30
septembre, a-t-on appris par ailleurs du côté de l'ARH.
Il s'agit de la maternité de 24 lits de la clinique de Dhuys à Bagnolet (Seine-SaintDenis), établissement MCO qui comptait plus de 140 lits et places.
Le directeur de cette clinique n'a pu être joint vendredi par l'APM pour des précisions.
"La plupart des maternités privées de niveau 1 d'Ile-de-France rencontrent des
difficultés pour recruter des parturientes", observe pour sa part Alain Benito de la
Cramif.
Il s'agit, estime-t-il, d'un des effets du passage de l'hôpital public à la tarification à
l'activité (T2A), les hôpitaux ne redirigeant plus les parturientes vers les cliniques de
niveau 1 pour augmenter leurs recettes.
san/ab/APM polsan
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SNMJF001 16/10/2009 13:26 ACTU
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