Centenaire du Musée océanographique, Dossier - Siccfin

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Centenaire du Musée océanographique, Dossier - Siccfin
1910-2010
LE MUSÉE OCÉANOGRAPHIQUE A 100 ANS
Dossier de presse
Mardi 23 février 2010, 11 heures
à l’Institut Océanographique de Paris
Le Musée océanographique de Monaco fête ses 100 ans
Un Musée plein de vie
Le centenaire du Musée océanographique de Monaco constituera un temps fort de cette année
internationale dédiée à la biodiversité et de l’engagement de la Principauté dans la préservation de
l’environnement.
Inauguré le 29 mars 1910, le Musée océanographique fut créé par le Prince Albert Ier de Monaco
(1848-1922), trisaïeul de S.A.S. Albert II. Conçu, dès l’origine, comme un Temple dédié à la Science
et à l’Art, il est destiné à présenter les résultats des campagnes scientifiques de son fondateur et à
diffuser les nouvelles connaissances sur la mer et la richesse des océans.
Les célébrations du Centenaire fêteront un Musée plein de vie, fier de son passé, riche de son
patrimoine, ouvert sur le monde d’aujourd’hui et engagé pour l’avenir.
Fier de son passé : « Le Musée océanographique, 100 ans déjà »
L’exposition, située sur la Terrasse des Prisons, racontera en images, durant toute l’année du
Centenaire, l’aventure de la construction de ce Temple de la mer. Elle rend hommage aux
« bâtisseurs » du Musée : ceux qui ont contribué à son édification et ceux qui ont vécu son ouverture
au public puis ses premières années. Ouvriers, artisans, employés, artistes, scientifiques,
entrepreneurs…
2010 sera une année chargée de symboles pour le Musée qui rendra hommage au Commandant
Jacques-Yves COUSTEAU, son directeur pendant plus de 31 ans, qui aurait eu, cette année… 100 ans.
Riche de son patrimoine : découverte des premiers résultats de l’ambitieux
programme de rénovation du Musée
L’accueil du public reste une priorité avec ses 600.000 visiteurs par an. Un ambitieux programme de
travaux a été envisagé grâce à l’aide du Gouvernement de Monaco. Une première phase de restauration
a été entreprise sur quelques semaines (1 million d’euros) pour notamment restaurer certaines
collections, objets exceptionnels et plusieurs espaces principaux du Musée pour leur redonner leur
éclat d’origine tout en les dotant des équipements les plus modernes (éclairages, sons et images,
sécurité).
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Ouvert sur le Monde d’aujourd’hui : le Musée accueille l’exposition
« CORNUCOPIA » de Damien HIRST
À l’occasion de son centenaire, le Musée s’ouvrira à l’art contemporain et présentera une exposition
d’œuvres majeures de Damien Hirst, artiste britannique mondialement connu et reconnu.
Cette exposition est présentée en collaboration avec le Nouveau Musée National de Monaco. Elle
renouvelle le lien étroit entre la Science et l’Art et répond totalement au message inaugural prononcé
par le Prince Albert Ier « Et voici la science de la mer qui entre dans ce Palais où l’architecte a mis
l’empreinte de ses conceptions géniales quand j’ai voulu réunir dans un même éclat les deux forces
directrices de la civilisation : l’Art et la Science ».
Cornucopia rassemblera une soixantaine d’œuvres majeures constituant une conversation entre le
passé et le présent, un dialogue entre l’art et la science. Exposées en parallèle, les deux disciplines se
renforcent mutuellement. Leur juxtaposition permet d’appréhender les œuvres de l’artiste, les
collections du Musée et l’aquarium sous un nouvel angle, créant ainsi une nouvelle stimulation
visuelle.
Impliqué dans le futur autour de l’engagement renouvelé pour la connaissance et la
protection des océans
Le lancement officiel au cœur du Musée de la « Monaco Blue Initiative » qui se déroulera le
31 Mars et 1er Avril 2010.
Cette première rencontre inédite, dont l'originalité est de regrouper des personnalités d'horizons
différents du monde politique, scientifique, industriel ou médiatique, est organisée sous l’impulsion
du Prince Souverain Albert II de Monaco par l’Institut océanographique, Fondation Albert Ier et la
Fondation Prince Albert II de Monaco. Ce groupe de réflexion permettra d’apporter des idées, des
suggestions et des propositions sur des thématiques liées aux grands problèmes des océans,
d’imaginer des solutions pratiques et efficaces qui puissent être portées par ce groupe de réflexion et
soutenues par la Principauté et ses partenaires
« Les grands fonds, une nouvelle biodiversité à protéger » et « Les grandes espèces marines, clefs
de voûte de l’écosystème marin » sont les deux thèmes principaux de réflexion retenus cette année.
L’exposition « Que vive la Méditerranée et sa biodiversité » (à partir du 18 Novembre 2010).
Cette exposition proposera au grand public de découvrir la Méditerranée au travers d’images
exceptionnelles. Elle invitera également à la réflexion en mettant en avant des phénomènes dont nous
sommes tous témoins (méduses, sacs poubelles) et proposant de bonnes pratiques responsables et
durables pour cet espace fragilisé.
Ce programme est un prélude à la nouvelle dynamique donnée au Musée, lieu magique et
vivant, dans lequel les visiteurs s’émerveillent autour des aquariums, s’informent avec les
collections naturelles, s’interrogent avec l’exposition Damien HIRST, s’engagent pour la
protection des océans et la biodiversité, se divertissent et transmettent à leurs enfants cette
passion de la nature, répondant ainsi à l’idéal du Prince Albert Ier.
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Le Musée océanographique a cent ans
Mardi 23 février 2010 - 11 h
Institut Océanographique de Paris
SOMMAIRE :
-
Albert Ier, « Prince Savant », pionnier de l’océanographie moderne
p. 5
-
Le Musée océanographique : un temple dédié à la mer
p. 7
-
L’Institut Océanographique et la Fondation : les missions
p. 9
-
Le Musée océanographique : un patrimoine inestimable
p. 10
-
Albert Ier/Albert II, expéditions croisées
p. 16
-
De prestigieux directeurs gèrent le Musée océanographique depuis 100 ans
p. 17
-
Les travaux de restauration du Musée océanographique, (phase 2009-2010)
p. 20
-
La Monaco Blue Initiative
p. 22
-
Damien Hirst expose à Monaco
p. 25
-
2010, centenaire du Musée océanographique
p. 27
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Albert Ier, « Prince Savant »,
Pionnier de l’océanographie moderne (1848-1922)
« Cette oeuvre a rempli les plus belles années de ma vie en absorbant le meilleur de moi-même.
Aujourd’hui je ne regrette rien de ce que je lui ai donné ».
Albert Ier, au sujet de l’océanographie, La Carrière d’un Navigateur, 1902.
Le Prince Albert Ier inaugure le Musée océanographique le 29 mars 1910. Son rôle dans l’essor de
l’océanographie est véritablement déterminant ; sentiment partagé par tous tant son parcours suscite
intérêt et considération. La modernité de sa démarche scientifique, son souci de partage des
connaissances acquises, l’incroyable aventure humaine de ses explorations ont jalonné son existence
et forcent, aujourd’hui encore, l’admiration de chacun. Et c’est précisément cette passion pour la
science, dont l’emblème premier fut la construction du Musée océanographique, qui nous conduit cette
année à en célébrer le centenaire.
Albert Honoré Charles Grimaldi naît à Paris le 13 novembre 1848 et très tôt, commence à voyager. Ses
études secondaires ne sont pas encore terminées qu’il affirme déjà sa volonté d’entrer dans la carrière
maritime. Après une période de formation militaire et maritime et plusieurs années de voyages sur les
mers du globe, il s’engage en 1884 dans une carrière océanographique, encouragé par Alphonse
Milne-Edwards, alors responsable des campagnes d’exploration françaises du Travailleur et du
Talisman. 28 expéditions scientifiques vont se succéder dans l’Atlantique Nord entre 1885 et 1915,
des Açores au Spitzberg, à bord de navires de plus en plus perfectionnés (l’Hirondelle, la Princesse
Alice, la Princesse Alice-II, l’Hirondelle-II).
Son insatiable curiosité ne se limite pas aux paysages, aux modes de vie et aux structures sociales. Les
sciences et techniques, dont les progrès le fascinent, lui inspirent l’espoir qu’elles apporteront à
l’humanité bien-être matériel, liberté intellectuelle, justice sociale et paix entre individus et nations.
Enrichi par ses lectures et ses entretiens, le Prince participe au mouvement d’idées issu, en
particulier, de l’œuvre de Darwin. L’origine de la vie, l’évolution des êtres organisés, la sélection
naturelle sont pour lui des thèmes de réflexion. La découverte de plusieurs squelettes préhistoriques dans
des grottes proches de Monaco développe son intérêt pour la paléontologie humaine.
Grâce à son approche pluridisciplinaire du milieu marin, il obtient, au fil de ses voyages, des résultats
reconnus comme des avancées majeures en matière de biologie, médecine et météorologie marine. Ils
posent les bases des grands sujets d’étude de l’océanographie moderne. Ainsi étudie-t-il la recherche de
la vie dans les grandes profondeurs, l’importance de l’équilibre et des relations entre les êtres vivants et
leur milieu ou l’influence des grands phénomènes naturels sur le fonctionnement des océans et le cycle
de la vie. Cet amour de la science n’est qu’une facette pourtant de cet esprit éclairé qui était également
Homme d’État, humaniste, défenseur de la paix et mécène des Arts et des Sciences.
Après le succès retentissant obtenu auprès de la communauté scientifique et du grand public lors de la
présentation de ses premières campagnes à l’Exposition Universelle de Paris en 1889, le Prince
Albert Ier imagine la construction d’un grand musée qui serait dédié au monde marin : le Musée
océanographique de Monaco. C’était il y a cent ans…
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Le Prince Albert Ier en 10 dates :
13 novembre 1848 :
1865 :
1884 :
1885-1888 :
1891-1897 :
1898-1910 :
1911-1915 :
Automne 1889 :
1903 :
26 juin 1922 :
Naissance, à Paris,
Début de sa formation à Lorient ; 6 mois plus tard, intégration dans la Marine
royale espagnole à Cadix et aux Caraïbes, pour deux années,
Exposition au Muséum de Paris qui présente les engins et les récoltes de
missions accomplies à bord du Travailleur et du Talisman,
Campagnes scientifiques avec l’Hirondelle,
Navigation avec la Princesse-Alice en Méditerranée occidentale et dans la
région des Açores,
Exploration de l’Atlantique tropical et tempéré, de la mer des Sargasses et, à
quatre reprises, du Spitzberg avec la Princesse-Alice II,
Lancement d’une série de 28 campagnes océanographiques (3700 stations sont
réalisées), à bord de l’Hirondelle II,
Accès au trône en succession à son père, le Prince Charles III de Monaco,
Création de L'Institut international de la Paix en Principauté, préfigurant la
Société des Nations,
Décès à Paris.
Jusqu’à sa mort à Paris, le 26 juin 1922, le Prince Albert Ier aura poursuivi ses activités dont il a ainsi
résumé la philosophie : « Le Chef d’un État ne saurait trouver dans le rôle qui lui incombe aujourd’hui
un devoir plus noble que celui de guider son peuple dans l’évolution imposée par une loi fondamentale de
l’Univers et de favoriser le progrès scientifique. Car la Science est le plus puissant pondérateur de cette
évolution puisqu’elle émane de la vérité absolue ».
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Le Musée océanographique : un temple dédié à la mer
« Ici, Messieurs, vous le voyez, la terre monégasque a fait surgir un temple fier et inviolable, dédié à
la divinité nouvelle qui règne sur les intelligences ».
Discours du Prince Albert Ier le 29 mars 1910, jour de l’inauguration du Musée océanographique.
Le Prince Albert Ier aimant à grossir les rangs de « la foule croissante de ceux qui comprennent les
jouissances du savoir et qui aiment à combattre l'armée farouche de l'ignorance », il décide la
construction d’un Musée qui accueillerait les « deux forces directrices de la civilisation : l'Art et la
Science ».
Tout en maintenant l’intégrité des jardins Saint-Martin - rayonnants espaces verts situés non loin du
Palais Princier -, un emplacement jusque-là considéré comme inutilisable se dessine en contrebas de
ces jardins. Un site idéal où le Rocher tombe presque à pic dans la mer. L’architecte Paul Delefortrie
soumet alors un projet qui est rapidement accepté.
La première pierre du Musée est posée le 25 avril 1899 ; sa construction durera 11 ans.
Joyau monumental voulu par ce Prince visionnaire qui y voyait selon ses propres termes un « Palais »,
le Musée océanographique est l’une des pièces maîtresses de l'identité du pays. Les techniques les plus
modernes de l’époque sont employées pour réaliser le bâtiment. D’énormes blocs de pierre sont
descendus de La Turbie - commune française située sur les hauteurs de la Principauté -. Ils sont du
même calcaire que celui dont est faite la Cathédrale de Monaco. Constituant les murs extérieurs, ces
blocs sont taillés sur place pour créer un ajustement parfait.
L’édifice se développe sur 100 mètres de long. Accroché au flanc de la falaise abrupte du Rocher de
Monaco, il s’élève depuis le niveau de la mer à plus de 85 mètres. Son architecture évoque en tous
points le monde marin : l’ornementation, que ce soit en façade ou dans les salles, a pour thématique la
mer et les êtres qui la peuplent. Le bâtiment est une oeuvre d'art à lui seul. Solidement ancré sur le
Rocher, d’un aspect sobre, harmonieux et équilibré, il paraît comme construit pour l'éternité. Les plans
sont exécutés par les entrepreneurs Fontana et Galba. Mais le tracé de ses façades et la distribution de
son plan témoignent clairement des références qui ont marqué son architecte concepteur. En
comparaison à ses contemporains, Delefortrie se situe au centre des tendances en vogue. Classique
pour l'ensemble mais expressif pour la manière, le bâtiment rappelle la forme palladienne.
Le Musée est inauguré le 29 mars 1910.
Arts et Sciences y sont progressivement étroitement associés. Des milliers de spécimens d’Histoire
naturelle collectés par le Prince aux appareils de mesure, de récolte ou d’exploration sous-marine, en
passant par les objets d’art, d’ethnographie et les collections iconographiques, la valeur, la variété des
collections et toute l’originalité du Musée témoignent de cette union réussie entre Art et Science. Le
meilleur exemple de cette fusion : le lustre méduse, les 4 lampes « radiolarium » et les fresques
réalisés à partir des dessins d’Ernst Haeckel, biologiste, philosophe et libre-penseur allemand.
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Entre 1900 et 1945, le premier Directeur à présider aux destinées de l’établissement est le Docteur
Jules Richard, fidèle collaborateur du Prince Albert Ier. Le Commandant Jacques-Yves Cousteau,
perpétuant la tradition des expéditions lointaines avec la célèbre Calypso, dirigera l’établissement
pendant 32 ans, de 1957 à 1988.
À la fois témoin et acteur des grandes avancées de l’océanographie moderne et de l’actualité de la mer,
le Musée océanographique poursuit chaque jour l’œuvre entreprise par son Fondateur à travers ses
expositions, sa bibliothèque, ses animations, ses collections et son Aquarium. Il mène à bien depuis
cent ans ses missions de conservation, de recherche et d’éducation avec un mot d’ordre : faire
découvrir le monde marin au large public et préserver durablement la biodiversité marine.
Hier comme aujourd’hui, le Musée océanographique est la référence internationale du monde
océanographique et son symbole le plus fort. Au fil de l’année 2010, ce lieu remarquable sera le
théâtre d’exceptionnelles célébrations réalisées pour son centenaire.
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L’Institut Océanographique et la Fondation : les missions
« Et j’ai fondé l’Institut Océanographique où les savants de toutes les nations
peuvent travailler en réunissant leurs efforts. Les laboratoires avec le Musée sont à Monaco
dans un palais digne de l’humanité intellectuelle ; le centre de diffusion nécessaire pour cette
culture nouvelle est à Paris dans le monde universitaire ».
Discours de 1912 à la Société Royale de Géographie de Madrid
Le Prince Albert Ier de Monaco établit en 1906 la Fondation Institut Océanographique - Fondation
Albert Ier, Prince de Monaco. Elle est composée de deux établissements consacrés aux sciences de la
mer, le Musée et l’Institut, dont les attributions sont détaillées par le souverain lui-même.
L’Institut océanographique est le siège de la Fondation. Lieu d’accueil et de rencontre pour le grand
public, les étudiants et chercheurs, l’établissement localisé à Paris a une triple vocation : conserver et
mettre en valeur les collections de spécimens dont le nombre ne cessera de s’accroître au fil des
campagnes des bateaux utilisés successivement (Princesse-Alice I et II, Hirondelle II) ; accueillir des
chercheurs de tous horizons dans les laboratoires ; sensibiliser le public au rôle de la mer dans l’art,
l’ethnographie, l’économie ou les connaissances. Parmi ses moyens d’action, notons : la muséologie,
des publications, une bibliothèque, des enseignements et des conférences de vulgarisation.
La cérémonie d’inauguration de l’Institut a lieu le 23 janvier 1911, plus sobre que celle du Musée.
Les discours du Prince Albert Ier en ces deux occasions, développent avec éloquence le rôle qu’il
assigne à chacun des éléments de sa Fondation. L’allocution prononcée à Paris l’illustre : « Dans
l’édifice que vous inaugurez aujourd’hui, nous enseignerons les vérités établies par les océanographes
que j’appelle de tous les pays pour collaborer à l’œuvre tout entière que j’ai fondée et pour diriger sa
marche scientifique. Si une solidarité aussi vaste dans le travail devance nos mœurs, je ne la redoute
point, car les hommes, divisés dans leurs luttes pour l’existence, ne trouveront jamais un terrain de
rapprochement plus favorable que celui des conquêtes intellectuelles ».
La Fondation
Le 14 avril 1906 est signé à Monaco, devant notaire, l’acte constitutif de l’« Institut
Océanographique, Fondation Albert Ier, Prince de Monaco ». Le 25 avril suivant, le Prince adresse
au ministre de l’Instruction publique une lettre dans laquelle il prie le Gouvernement français de
reconnaître d’utilité publique sa fondation et d’en approuver les statuts. Le Président de la
République signe, le 16 mai, le décret qui entérine ces demandes. La Fondation est un organisme
autonome, indépendant, doté de la personnalité civile et juridique. Elle regroupe l’établissement
de Paris et le Musée de Monaco, chacun ayant son directeur. Les statuts instaurent, communs aux deux
établissements, un Conseil d’Administration aux prérogatives financières et administratives et un
Comité de perfectionnement international pour les questions techniques et scientifiques. Des délégués
monégasques représentent la Principauté auprès de la Fondation.
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Le Musée océanographique : un patrimoine inestimable
« Alors j’ai créé (…) ces galeries destinées aux matériaux recueillis pendant mon existence
scientifique et aux richesses semblables attendues dans l’avenir ; et les laboratoires où je veux que les
océanographes de partout utilisent les moyen accumulés pour le progrès de la science ».
Discours du Prince Albert Ier le 29 mars 1910, jour de l’inauguration du Musée océanographique.
La grande majorité des Collections du Musée océanographique de Monaco trouve son origine dans les
campagnes océanographiques du prince Albert Ier de Monaco. Elles sont depuis cent ans complétées et
enrichies par le biais de dons et acquisitions diverses. La collection d’Histoire Naturelle compte plusieurs
dizaines de milliers de pièces récoltées pendant les campagnes. Parmi elles, plusieurs dizaines de
spécimens ont permis de décrire des espèces nouvelles pour la toute première fois et auxquels les
chercheurs se réfèrent, aujourd’hui encore, pour leurs travaux.
Humaniste et visionnaire, le Prince Savant voulut mettre à la disposition de tous, et pour l’éternité, ce
patrimoine d’une richesse exceptionnelle sur les deux plans scientifique et artistique. Outre les
spécimens d’Histoire Naturelle, fonds historique unique, ces collections sont d’une grande diversité.
Instruments de collectes et de mesures, objets relatifs à l’exploration terrestre et sous-marine, tableaux et
dessins naturalistes, objets ethnographiques, objets d’art, maquettes, photographies, films et instruments
de prises de vues, toutes sont en lien avec la mer, chacune avec sa spécificité et ses caractéristiques
propres. Leur variété est incroyable, inestimable, mais le plus surprenant reste leur complémentarité. Car
en dépit de leurs différences sur les plans scientifique, esthétique, historique, ethnographique, culturel ou
éducatif, une même thématique peut ainsi être illustrée avec des objets fondamentalement différents. Et
c’est précisément cette interdépendance qui fait toute sa valeur. Le Musée océanographique de Monaco
est donc tout à la fois Muséum d’Histoire Naturelle, Musée scientifique, Musée d’Art.
Le Musée de demain : en route vers un deuxième centenaire
À l’aube du XXIe siècle se profilent pour le Musée de nouveaux défis. Comme aux tous premiers jours de
son existence, la Fondation Albert Ier continue en effet d’œuvrer au développement de la grande aventure
qu’est la recherche océanographique et à la diffusion des connaissances. Dans cette optique, et dans le
contexte de la commémoration du centenaire du Musée, une réflexion globale sur l’avenir est en cours.
Les équipes en charge des activités culturelles et éducatives, des collections et de l’Aquarium imaginent
le Musée de demain, celui du XXIe siècle. Naviguer vers un deuxième siècle de découvertes et
d’explorations scientifiques en les faisant partager au plus grand nombre suppose des interrogations.
Quelles nouvelles missions scientifiques et environnementales ? Quelles voies pour la sauvegarde et la
protection des océans ? Dans le cadre de ce projet colossal, programmé sur plusieurs années et
dénommé Musée 21, l’établissement proposera bientôt un nouveau visage basé sur un message clair
qui traduit ses objectifs et ses missions: Aimer, découvrir, comprendre et protéger les océans.
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Le bâtiment
L’Espace Accueil
En passant la porte d’entrée ornée d’une arche de méduses, symbole du passage vers la découverte du
monde marin, le public est accueilli dans le Hall d’Entrée, ouvert sur deux escaliers hauts de 15 mètres
conduisant au premier étage. Deux immenses plaques de marbre rappellent les cérémonies de la pose de
la première pierre et de l’inauguration, en présence de plus de 20 délégations étrangères. Au sol, une
mosaïque représente la Princesse Alice, deuxième navire océanographique du Prince Albert Ier de
Monaco.
Les escaliers conduisant à l’étage, ou escaliers d’Honneur, débouchent sur un palier orné d’une
mosaïque représentant la faune des grands fonds, symbole des recherches menées par le Prince
Albert Ier à bord de ses quatre navires océanographiques successifs. En levant la tête, on aperçoit le
moulage d’un calmar géant comme sorti tout droit d’un roman de Jules Verne et celui d’une pieuvre
géante du Pacifique de 9 mètres d’envergure.
Les Salles d’exposition du rez-de-chaussée
Le Salon d’Honneur et la Salle d’Océanographie Zoologique
Face à la porte d’entrée du Musée, au point central du bâtiment, s’élève la statue en marbre d’Albert Ier,
représenté sur la passerelle de son yacht. Orné de quatre grandes colonnes de calcaire poli de Brescia,
le Salon d’Honneur fut destiné à l’accueil d’expositions temporaires commémorant l’anniversaire de
célèbres océanographes et de grandes découvertes scientifiques. À sa gauche, la Salle d’Océanographie
Zoologique destinée à l’origine à la présentation des spécimens de la faune marine collectés par le Prince,
sert de nos jours à présenter aux visiteurs les expositions temporaires produites par le Musée ou coproduites avec d’autres structures ou organismes culturels.
La Salle de Conférences
La Salle de Conférences explose aux yeux du visiteur. Ses murs sont ornés du monogramme du Prince
Albert Ier tracé en or sur fond bleu et son plafond fait de caissons peints, représente des scènes évoquant
des sujets marins. Situé à la droite du Salon d’Honneur, la richesse de sa décoration et l’ampleur de ses
proportions soulignent la solennité des lieux. Régulièrement utilisée pour des expositions de
photographes, de peintres, ou des projections de films illustrant la mer et les thématiques présentées dans
les expositions temporaires, la Salle retransmet également les animations en direct proposées aux
visiteurs. Depuis sa création, de prestigieuses manifestations internationales s’y sont déroulées et elle est
le siège de colloques et de réunions scientifiques d’importance. En 2008 notamment, elle reçut en son
sein un congrès relatif à l’acidification des océans qui a réuni des experts mondiaux sur le sujet.
Les Salles d’exposition du 1er étage
La Salle Centrale
Ornée elle aussi de quatre colonnes monumentales de calcaire poli de Brescia, la Salle Centrale accueille
actuellement une sélection de tableaux relatifs aux expéditions du Prince Albert Ier.
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La Salle Albert Ier
À gauche, dans l’aile Est du Musée, elle accueille l’exposition permanente « La Carrière d’un
Navigateur, ou l’œuvre océanographique d’Albert Ier Prince de Monaco », exposition historique retraçant
l’œuvre océanographique du Prince Savant, elle repose sur un ensemble de documents d’archives, de
photographies, de spécimens et autres instruments scientifiques sélectionnés parmi les collections issues
des campagnes de recherche du Prince. À noter, la présence d’une partie du véritable laboratoire de
l’Hirondelle II, le dernier navire d’Albert Ier de Monaco, avec ses meubles d’origine et instruments
scientifiques. La maquette grandeur nature d’un cachalot rappelle que le mammifère lui permit, à partir de
l’analyse de ses contenus stomacaux, de découvrir des espèces des abysses jamais décrites auparavant.
La Salle de la Baleine
Située dans l’aile Ouest, elle présente un ensemble de squelettes de mammifères marins ainsi que
l’imposant squelette - 20 mètres de longueur - d’un rorqual commun échoué en 1896 sur la côte Ligure
en Méditerranée. En contrebas du mammifère et sur tout le pourtour de la salle, sont présentés spécimens
d’Histoire Naturelle et fossiles de poissons. Sur la mezzanine, l’exposition « Inspirations Marines »
présente 400 oeuvres d’artistes et d’artisans de tous horizons : pintadines gravées, chanks sacrés,
camées, poissons de verre, sculptures inuit, etc.
L’Aquarium
La collection vivante du Musée
L’Aquarium du Musée est l’un des plus anciens au monde. Dès 1903, poissons et invertébrés de
Méditerranée sont maintenus dans des bassins en ciment armé. En 1931, des poissons tropicaux sont
présentés pour la première fois en Europe. Mobilisant des savoir-faire reconnus dans le monde entier en
matière de reconstitution et de présentation d’écosystèmes marins vivants et naturels, l’équipe en charge
des aquariums améliore continuellement l’aspect spectaculaire et éducatif des bassins. Son objectif :
sensibiliser le visiteur à la diversité et la fragilité des écosystèmes marins et inciter à un comportement
responsable. Totalisant 6000 spécimens, regroupée dans 90 bassins, la collection est aujourd’hui riche
de 400 espèces de poissons, de 200 espèces d’invertébrés et d’une centaine d’espèces de coraux élevés
dans la ferme à corail de l’Aquarium.
La Méditerranée : un patrimoine vulnérable
Véritable écrin, la faune des aquariums méditerranéens est considérée comme une collection de
référence. Une centaine des 650 espèces de poissons vivant en Méditerranée et plus de 200 espèces
d’invertébrés sont représentées dans les bassins. De l’herbier de posidonie qui affleure sous la surface
jusqu’au tombant coralligène plongeant vers les profondeurs, toute la secrète et mystérieuse beauté de
cette mer menacée s’offre aux yeux du visiteur. Parmi les espèces remarquables, on peut citer les Anthias
- appelés aussi barbiers -, emblèmes du littoral azuréen ou encore les poissons sangliers et les bécasses de
mer, deux espèces peuplant les grands fonds de plus de 200 mètres. Au détour des bassins, le visiteur
accroît ses connaissances sur la mer et les océans - changement de sexe de certains poissons ;
appartenance de certaines espèces - la grande cigale de mer, très recherchée, le mérou brun ou la grande
nacre - à la catégorie des espèces protégées ; gestion et à l’exploitation de la Méditerranée ; pêche ;
aquaculture marine ; récifs artificiels, etc.
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Les mers tropicales : faune et flore du récif corallien
L’Aquarium a joué un rôle précurseur dans la présentation et la maintenance des coraux bâtisseurs
de récifs. Depuis 1989, grâce à des techniques novatrices faisant appel aux processus biologiques
observés dans le milieu naturel, des portions de récifs coralliens vivant, en tous points fidèles à la réalité,
permettent aux visiteurs d’avoir une vision exacte de ces remarquables écosystèmes.
Dans la « Ferme à corail » située dans les sous-sols du Musée, les techniques de bouturage propres à
l’Aquarium permettent de multiplier les colonies à l’infini. Aujourd’hui, l’Aquarium maîtrise
parfaitement l’élevage de plus de 70 espèces de coraux durs ce qui permet de limiter les opérations de
prélèvement dans le milieu naturel. Au sein des aquariums, de l’algue microscopique au plus grand des
prédateurs, chaque espèce contribue à l’équilibre des écosystèmes. Ainsi, les requins, le poisson clown
évoluant parmi les anémones de mer pour mieux se protéger, le poisson pierre aux aiguillons mortels ou
encore l’hippocampe sont intimement liés.
Le Lagon aux requins, bassin géant de 400 000 litres, constitue le point d’orgue de la visite. Véritable
défi technique avec ses 6 mètres de profondeur et des vitres de 30 centimètres d’épaisseur, il est aussi
un défi biologique. Dans un décor naturel grandeur nature, la diversité du récif s’exprime. Petites espèces
multicolores tels poissons anges et demoiselles côtoient les plus grands prédateurs, requins zèbres, pointes
noires, raie guitare et poisson Napoléon.
La sauvegarde : mission d’un aquarium moderne
L’Aquarium n’est pas seulement un espace de découverte et un outil d’éducation à l’environnement. C’est
également un établissement et une équipe qui s’engagent dans des actions concrètes de conservation des
milieux et des espèces et qui se mobilisent régulièrement pour sauvegarder des animaux marins en
difficulté. Des tortues ou de jeunes mérous sont ainsi recueillis à l’Aquarium afin d’y être soignés puis
relâchés, une fois rétablis, dans leurs biotopes respectifs.
L’Aquarium est aussi un espace de recherche où sont menés de nombreux travaux visant à mieux
connaître la biologie des espèces marines, notamment les mécanismes de reproduction. Aujourd’hui,
grâce à des techniques avancées issues de l’aquaculture marine, ce sont plus de 30 espèces de poissons et
d’invertébrés qui naissent en captivité. De nombreux spécimens sont d’ailleurs envoyés vers
d’autres aquariums publics du monde entier. Le travail en réseau avec des partenaires de tous horizons
et l’échange permanent d’informations permettent à l’Aquarium d’accomplir plus efficacement ses
missions d’éducation, de recherche et de conservation. Ainsi, de meilleures conditions de vies sont
offertes aux animaux et le visiteur, mieux informé sur le milieu marin, est encouragé à se comporter en
citoyen responsable envers les écosystèmes et les espèces qui les peuplent.
Dialogue, convivialité, interactivité.
Trois mots d’ordre pour décrire la rencontre public/professionnel.
En prise directe avec le grand public, les animations développées au sein du Musée démontrent une
volonté forte, de la part de l’établissement, de mieux connaître les attentes des visiteurs et d’y
répondre. Les pôles d’animations créés dans les différents espaces d’exposition offrent un autre regard
sur le milieu marin. Clés de lecture du contenu du Musée, ils dévoilent l’envers du décor en faisant
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partager au visiteur le travail quotidien du personnel. Salle de Conférences, Salle Albert Ier, Aquarium,
les animations donnent vie au Musée : elles sont proposées aux visiteurs lors de chaque période de
vacances scolaires.
Le Micro-Aquarium, vision insoupçonnée des êtres sous-marins
Cette animation permet d’observer en direct et dans le moindre détail des organismes marins de très petite
taille (de 0,5 à 10 millimètres). Un animateur scientifique manipule le système en commentant en direct.
Entre science et vulgarisation, l’outil exceptionnel dévoile un monde inconnu et invisible à l’œil nu.
Visite de la Pouponnière ou la face cachée de l’Aquarium au grand jour
Retransmise en direct dans la Salle de Conférences, la visite guidée est réalisée par un technicien et une
animatrice de la Pouponnière. Elle permet la découverte de différents élevages de poissons et de coraux.
L’équipe de l’Aquarium contribue à mieux connaître les espèces et à diminuer les prélèvements en milieu
naturel. Des oeufs et larves d’organismes marins vivants sont simultanément mis sous la loupe du microaquarium pour mille détails d’images inédites.
Autour du lagon de l’Aquarium : à la découverte des récifs coralliens et d’un métier passionnant
L’animation est construite sous forme d’histoire itinérante autour du Lagon aux requins. Grâce au
système de sonorisation, un dialogue est ici aussi créé entre le visiteur et les techniciens
aquariologistes qui veillent quotidiennement sur cet écosystème de 400 000 litres et ses habitants.
Nourrissage, nettoyage, traitements particuliers, modifications du décor, l’animation révèle les diverses
facettes d’un métier rare et passionnant, alliant rigueur scientifique, approche naturaliste, créativité.
Géants des mers : zoom sur les populations méditerranéennes de cétacés
Les cétacés furent, pour le Prince Albert Ier de Monaco, de précieux spécimens d'études. L’animation
se déroule dans la Salle de la Baleine. Elle permet de mieux connaître les mammifères marins, leur
biologie, leurs comportements mais aussi l'actualité des Seigneurs du « Grand Bleu » et les mesures
mises en place au sein du sanctuaire marin en Mer Ligure pour les protéger.
Des abysses aux étoiles, à la découverte de la vie et de l’œuvre du Prince Albert Ier
Au cours de l’animation, le visiteur est invité à embarquer à bord de l’Hirondelle II, le troisième navire
du Prince, pour prendre part à une campagne océanographique et découvrir de façon originale toute la
richesse de l’exposition « La Carrière d'un Navigateur » présentée dans cette salle.
Le Bassin tactile pour les enfants en famille
L'animateur scientifique accueille petits et grands dans la salle pédagogique du Musée pour une demiheure de découvertes uniques où le public touche les habitants du Bassin, étoile de mer, oursin,
bernard-l'ermite, crabe, etc.
Un programme de films, entre découverte et exploration
En lien avec l’actualité du Musée, les films projetés en Salle de Conférences sont un attrait
supplémentaire pour le visiteur. Les productions réalisées par le Musée « L’aventure du corail au Musée
océanographique de Monaco », « Baleines et dauphins de Méditerranée », « Albert Ier, Prince
océanographe » permettent d’approfondir l’histoire et d’apprendre également que le Musée s’engage sur
le terrain en faveur de la conservation et de la gestion durable des espèces et des milieux naturels.
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La Salle est un parfait complément aux expositions, notamment grâce à ses collaborations avec le Festival
Mondial de l’Image Sous-marine d’Antibes.
Les activités pédagogiques
Le Service Éducatif et Animations du Musée, créé en 1990, s’adresse à tous ceux qui souhaitent apporter
à leur visite un caractère particulier : scolaires, clubs de plongée, clubs aquariophiles, associations de
naturalistes, comités d’entreprise, centres aérés, colonies de vacances, universités du temps libre. Une
équipe d’animateurs scientifiques se met à la disposition des enseignants, personnels d’encadrement
ou organisateurs afin de répondre à leur demande, de faire précéder leur venue au Musée d’une réflexion
préalable et approfondir avec eux certains thèmes en fonction de leurs objectifs. Sur place, tout est mis en
oeuvre pour les aider à concrétiser leurs projets. Une gamme complète de prestations s’adressant à tous
les publics et à tous les âges est proposée. Une vingtaine d’ateliers met en oeuvre des moyens techniques
modernes et des parcours de visite guidée adaptés permettant de répondre aux demandes des différentes
catégories de visiteurs.
La Bibliothèque du Musée
Sa création est liée à la carrière scientifique du Prince Savant. En 1903, alors que la construction du
Musée est en cours, la bibliothèque est déjà fonctionnelle. Elle est une des plus anciennes bibliothèques
océanographiques d'Europe. Le noyau de ses collections a pour origine les documents réunis à partir de
1870 et légués en 1922 par le Prince Albert Ier ainsi que le legs de la bibliothèque scientifique du Dr.
Richard, premier directeur du Musée. Elle compte aujourd’hui plus de 29 000 ouvrages, 3 500 séries
de périodiques dont 450 sont reçues régulièrement, des rapports d'expéditions océanographiques et des
milliers de tirés à part. Destinée essentiellement aux chercheurs et aux différents services du Musée océanographie biologique, biologie marine, systématique et taxinomie des organismes marins,
ichthyologie, aquariologie, histoire de l'océanographie, aquaculture et la mer Méditerranée -, la
bibliothèque est pour autant ouverte à tous. Sur demande préalable, l’ensemble des collections peut être
consulté sur place
À ce jour, plus de 45 millions de visiteurs ont franchi les portes de l’établissement…
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Albert Ier / Albert II, expéditions croisées
« De ces fils rouges qui traversent la vie d’Albert Ier – l’ouverture au monde, le souci de
l’environnement, l’engagement aux côtés des scientifiques et son grand humanisme –
je me sens évidemment très proche. Dans un siècle différent, siècle de dangers sans précédent mais
aussi de moyens inouïs, je tâche à ma manière de m’en faire l’héritier ».
Le Prince Albert II de Monaco, D’Albert I
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à Albert II
En 1898, le Prince Albert Ier entreprenait un voyage jusqu’au Spitzberg. Au travers de Ses
explorations polaires en 2006 et 2009, S.A.S. le Prince Albert II lui rend hommage.
Le Prince Savant tirait sa renommée de la portée de son œuvre scientifique et de son message, si
contemporain, relatif à la prise de conscience nécessaire des dangers impactant sur les océans et plus
généralement, sur la nature. Au cours de ses quatre expéditions, effectuées à une époque où ces
sites demeuraient largement inexplorés, il procède à de nombreux sondages, mesures de
température, prélèvements d'échantillons d'eau et de sédiments, relevés topographiques,
hydrographiques, géographiques et météorologiques. Les résultats obtenus permettent l'établissement
d'une carte maritime du secteur, relevant précisément l'emplacement du front de plusieurs glaciers.
En écho à ces campagnes arctiques innovantes, le Prince Souverain a souhaité mesurer par Luimême les effets de l'évolution du climat et de la pollution sur les étendues glaciaires. C'est
pourquoi Il a réglé Ses pas sur ceux de Son ancêtre en juillet 2005 puis avril 2006, en Se rendant sur
les lieux qu’il avait foulés pour y effectuer les mêmes mesures. Similitude équivoque, le Prince
Albert II prend rigoureusement la même photographie que le Prince Albert Ier, face au glacier
Lillihoök.
Son trisaïeul n’avait pu à l’époque atteindre le Pôle Nord géographique. Le Prince Albert II s'y rend
pourtant, pour y nourrir Sa réflexion et prendre la mesure de la situation environnementale
globale.
L'action du Prince Souverain pérennise aujourd’hui la volonté du Prince Albert Ier il y a cent ans. Le
Prince Savant établit la Fondation Albert Ier, Prince de Monaco dans le but d'augmenter et diffuser le
savoir au bénéfice des générations futures, érigeant parallèlement le Musée océanographique pour en
faire un lieu d'échanges et d’ouverture. Honorant l'héritage de Son Aïeul, S.A.S. le Prince
Albert II crée en juin 2006 la Fondation Albert II qui se fixe pour objectif d'accélérer des projets
prioritaires dans le domaine du changement climatique, de la biodiversité et de l'eau. La gageure de
la Fondation est d’obtenir à un niveau planétaire des résultats tangibles en faveur d'une gestion
durable, équitable et éthique des ressources naturelles.
Centenaire cette année, l’imposant bâtiment invite à la connaissance et à l’étonnement, tissant des
liens entre Arts, Science et Humanité. Car l’Homme, qu'il soit chercheur, politique, entrepreneur,
gouvernant ou citoyen, a toutes les cartes en main pour faire de demain un exemple en termes de
protection de l’environnement.
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De prestigieux directeurs gèrent le Musée océanographique depuis 100 ans
« Et dans la circonstance qui nous réunit aujourd’hui, (…) à l’heure où tous les hommes
qui ont réalisé avec moi cette œuvre de grandeur intellectuelle se donnent ici la main,
devant l’âge qui peut bientôt arrêter mes efforts, j’exprime ma confiance dans l’honneur
et la science des uns et des autres pour continuer après moi et dans le même esprit,
la tache à laquelle j’ai donné ma confiance et ma vie ».
Discours du Prince Albert Ier le 29 mars 1910, jour de l’inauguration du Musée océanographique.
Jules RICHARD : compagnon de route et collaborateur fidèle du Prince Albert Ier - il est
notamment spécialisé dans les travaux de laboratoire -, il est le premier directeur du Musée
océanographique, de 1900 à 1945. Au cours de sa longue carrière dédiée à l’étude de la mer et
jusqu’à sa disparition, Jules Richard est en relation avec de nombreux savants du monde entier.
Aujourd’hui, la bourse Richard est une récompense. Octroyée pour la toute première fois en 1955,
elle est attribuée à un jeune chercheur par l’Académie des Sciences afin de soutenir des recherches
innovantes sur des thématiques s’adressant au milieu marin (physique, chimie, biologie marine et
applications, etc.), conduites dans le cadre du Musée océanographique de Monaco ou d’autres
laboratoires français.
Jules ROUCH : météorologue, explorateur, Officier de marine, capitaine de vaisseau et professeur
à l'Institut Océanographique de Paris, il prend le relais de Jules Richard et dirige le Musée
océanographique de 1945 à 1957. Jules Rouch participe à l’une des expéditions polaires françaises
en Antarctique, de 1908 à 1910 à bord du Pourquoi pas ? Ses explorations le mèneront, entre
autres, au Sénégal et en Nouvelle-Guinée.
Jacques-Yves COUSTEAU : alias « Le Pacha ». Il est officier de la Marine française et
océanographe, internationalement connu comme commandant de la Calypso. Inventeur de la
plongée sous-marine moderne, il quitte en 1950 la Marine pour fonder les Campagnes
océanographiques françaises (COF). Il sera l’un des rares étrangers admis à la National Academy
of Sciences. Il reçoit le prix des Nations-Unies pour l'environnement en 1977 et huit ans plus tard,
la médaille présidentielle de la liberté (Presidential Medal of Freedom) lui est décernée, remise par
Ronald Reagan. Il sera directeur du Musée de 1957 à 1988, soit pendant 32 ans.
François DOUMENGE : géographe français, il est spécialiste de géographie maritime et de
l'insularité. Ses travaux, plus que jamais remis au goût du jour, portent sur l’océanographie et la
socio-économie des pêches thonières, la pêche et l'aquaculture japonaise, ainsi que l'évolution des
archipels de Mélanésie, Polynésie et Micronésie. Directeur du Musée océanographique de 1989 à
2001, il est également, au cours de cette période, président de la commission de l'écologie à
l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Michèle DUFRENNE : spécialiste en biologie marine (thésarde, elle avait suivi le périple des
tortues géantes dans l'Atlantique, par satellite), d’octobre 2001 à avril 2004, elle est la toute
première femme à occuper ce poste prestigieux de directeur du Musée océanographique.
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Jean JAUBERT : biologiste marin, Docteur en océanographie et Docteur ès Sciences, il pratique
toutes les techniques de plongée. Il fonde en 1992 l'Observatoire océanologique européen dont les
laboratoires sont installés au sein de locaux mis à sa disposition par le Musée océanographique. En
2004, il en devient le directeur, jusqu’en 2007. En 2005, il accompagnera S.A.S. le Prince Albert II
au Spitzberg. Deux événements récents ont couronné sa carrière scientifique : sa promotion au
grade de Chevalier dans l’Ordre de la Légion d'honneur et la publication d'un "Profile" de deux
pages dans le magazine américain « Science ».
Jean-Louis ÉTIENNE : médecin et explorateur français, il est reconnu pour ses expéditions
arctiques et antarctiques dont Transantarctica, réalisée durant les sept mois de l'été austral 19891990, au cours de laquelle il traverse intégralement les 6300 km du continent antarctique, via le
pôle Sud géographique. De 1991 à 1996, à bord de la goélette Antarctica, il mène des expéditions
scientifiques en Antarctique puis au Spitzberg. Enfin, dans le cadre de la Mission Banquise, il
étudie en avril 2002 le réchauffement climatique au Pôle Nord à bord du Polar Observer. Il est
directeur général de l’Institut Océanographique de 2007 à 2008.
Robert CALCAGNO : polytechnicien et diplômé de l’École des Ponts et Chaussées, il affiche une
solide expérience internationale en matière d’ingénierie et de financement. Entre 2006 et 2009, il
est Conseiller au Cabinet de S.A.S. le Prince Albert II puis Conseiller de Gouvernement pour
l’Équipement, l’Environnement et l’Urbanisme en Principauté. Il est depuis 2009 le directeur
général de l’Institut Océanographique.
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INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE,
Fondation Albert Ier Prince de Monaco
CONSEIL D’ADMINISTRATION, PRÉSIDENTS
Prince Albert Ier de Monaco
Emile LOUBET
Paul DISLERE
Alfred LACROIX
Pierre CAILLAUX
Maurice RECLUS
Jean DELORME
Edouard BONNEFOUS
Alice SAUNIER-SEITÉ
Jacques RUFFIÉ
Jean CHAPON
Michel PETIT
1906 - 1922
1922 - 1923
1923 - 1928
1928 - 1948
1948 - 1952
1952 - 1961
1961 - 1991
1991 - 1996
1996 - 1998
1998 - 1999
1999 - 2006
Depuis 2006
DIRECTEURS DU MUSÉE
OCÉANOGRAPHIQUE
Jules RICHARD
Jules ROUCH
Jacques-Yves COUSTEAU
François DOUMENGE
Michèle DUFRENNE
Jean JAUBERT
1900 - 1945
1945 - 1957
1957 - 1988
1989 - 2001
2001 - 2004
2004 - 2007
DIRECTEURS GÉNÉRAUX
DE L'INSTITUT OCÉANOGRAPHIQUE
Ont également qualité de directeur du Musée océanographique
Jean-Louis ETIENNE
Robert CALCAGNO
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2007 - 2008
Depuis 2009
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Un programme de rénovation ambitieux qui livre ses premiers trésors
« Il me plaît encore d’adresser un témoignage d’affectueuse estime au groupe d’ouvriers
qui représente ici les constructeurs de cet édifice. (…) C’est pourquoi je veux associer aujourd’hui
(…) le mérite qui revient à leurs énergies et le sentiment que nous éprouvons
devant la grandeur morale de l’œuvre accomplie ».
Discours du Prince Albert Ier le 29 mars 1910, jour de l’inauguration du Musée océanographique.
Pour permettre au Musée d’entrer dans le XXIe siècle avec l’éclat voulu par son fondateur, un
exceptionnel programme pluriannuel de travaux a été envisagé grâce à l’aide du Gouvernement de
Monaco. Une première phase de restauration a été entreprise pour les célébrations du centenaire avec
un objectif : restaurer des collections, des objets exceptionnels et plusieurs espaces principaux du
Musée pour redonner l’éclat d’origine tout en les dotant des équipements les plus modernes. Les
nombreux visiteurs attendus seront émerveillés par la découverte de cet écrin.
Le Musée retrouve des couleurs …y compris celles d’origine:
Des trésors qui ne se cachent plus : C'est une porte remise à neuf qui accueille désormais les
visiteurs, révélant des motifs oubliés de longue date. En effet, les éléments de décoration de la grille
d'entrée avaient été dissimulés durant la Seconde Guerre Mondiale afin d'échapper aux réquisitions
des métaux précieux destinés à être fondus. Depuis lors, et 70 années durant, chaque opération
d'entretien refaisait à neuf la peinture noire recouvrant les ferronneries. Décapés, nettoyés, vernis et
cuits au four par l'orfèvrerie niçoise Baudino, le blason et la pieuvre de cuivre rouge ainsi que les
méduses de laiton, qui ont toujours discrètement orné la grille d'entrée, ont retrouvé le lustre
étincelant de leurs premiers jours.
La redécouverte de ce Temple dans ses couleurs d’origine : les murs et plafonds du grand Hall
d'entrée et du Salon d'Honneur, où se tenaient les cérémonies importantes du règne d'Albert Ier, ont
repris leur couleur d'origine. La teinte vert-bleu laisse la place à une nuance chaleureuse de rouge
foncé, retrouvée dans la loggia du Salon, dominant la mer et désormais réouverte. Accompagné des
dorures à la feuille dont le plafond se pare à nouveau, le rouge majestueux rend tout son sens à
l'appellation "Palais de la Mer" que l'on donne au Musée.
Des sols exceptionnels dévoilés
Au sol du Hall d'entrée, la mosaïque, véritable œuvre d’art, a été traitée avec les mêmes égards
que celles de l'Antiquité romaine. Koba, mosaïste installée à Châteauneuf-Villevielle (AlpesMaritimes), a su gommer cent ans de percements, installations et autres mauvais traitements subis
par l'œuvre représentant « Princesse Alice », deuxième navire océanographique du Prince Albert Ier.
Après une restauration minutieuse carreau par carreau, elle a pu recréer la patine d'un sol qui aura vu
passer 50 millions de visiteurs.
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Des matériaux nobles mis à jour : Les travaux réservent souvent des surprises. Ainsi, la dépose de
la moquette de la Salle de Conférences a dévoilé un parquet en excellent état. Il semblerait même,
selon les anciens du Musée qui l'ont entendu durant leurs jeunes années, que les bois choisis pour le
sol étaient déjà centenaires : le parquet aurait donc deux cents ans !
Des animaux plus vrais que nature
Deux hôtes bien connus de ces mêmes murs gagnent une nouvelle jeunesse grâce à l'entreprise
Physalus (Roquevaire) : les reproductions grandeur nature de céphalopodes du Pacifique, la pieuvre
géante et surtout le calmar géant, qui retrouve enfin les deux tentacules de neuf mètres dont il a été
malencontreusement amputé au fil des ans.
Que la Lumière entre
Objet de bien des attentions, la Salle de Conférences voit également ses vitraux remis en plomb par
l'entreprise Monaco Miroiterie : un siècle d'embruns salés y avait laissé des traces.
Rénovés aussi, les luminaires. Deux lampadaires et six œuvres de la maison Baguès : deux lanternes
du hall d'entrée et six lustres de la Salle de Conférences. Cet artisan de renommée mondiale a réalisé
les lustres du Château de Versailles, de la Banque de France, du Washington State Department et du
Palais Royal de Bucarest. En plus du travail des orfèvres, les équipes du Musée les ont adaptés aux
normes modernes sur la basse consommation en énergie.
Ces mêmes équipes ont intégralement nettoyé et ravivé les somptueux lustres du premier étage,
créés quant à eux en 1910 par la célèbre maison Baccarat.
Un musée à la pointe de la technologie
Le Musée océanographique est un lieu de médiation, d’échange et de communication entre le public,
les entrepreneurs, les acteurs politiques, les artistes… Il lui est donc indispensable de se doter
d’outils de communication et de diffusion de pointe. De ce fait, la Salle de Conférences se voit
équipée d’un matériel de projection Haute Définition, d’une sonorisation numérique, d’un accès
sans fil à internet haut débit, d’une solution de visio-conférence, etc. Elle pourra ainsi accueillir
aussi bien des colloques scientifiques, des projections cinématographiques, concerts, que des dîners
privés ou des opérations d’incentive.
Cette première étape concerne bien d'autres pièces des collections et œuvres d'Art. Ce programme et
s'inscrit dans la volonté de S.A.S. le Prince Albert II, Président d'Honneur de l'Institut
Océanographique, Fondation Albert Ier Prince de Monaco, de valoriser le patrimoine du Musée pour
accroître son rayonnement et conquérir de nouveaux publics afin de mieux connaître, aimer et
protéger les océans.
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La Monaco Blue Initiative - MBI Préserver les océans
Monaco Blue Initiative, 31 mars - 1er avril 2010
L’inquiétude face à la dramatique situation environnementale est croissante et générale. A fortiori
lorsque cela touche les mers et océans. La préoccupation des États, ONG et institutions scientifiques à
cet égard est grandissante.
Quels sont les moteurs, les leviers permettant de déclencher chez le citoyen comme chez le
décideur politique des actions viables de développement et de protection pour la planète ?
L’insuffisance d’échanges fructueux entre les différentes communautés - scientifique, sociétale,
industrielle - fait défaut et est en partie cause du problème. La Monaco Blue Initiative (MBI)-, lancée
par l’Institut Océanographique et la Fondation Albert II de Monaco à la demande et sous la tutelle de
S.A.S. le Prince Albert II, cherche, en associant brainstorm et initiatives concrètes, à obtenir de
meilleurs résultats dans ces champs d’action.
Trente des intervenants les plus pertinents dans le cadre des thématiques marines participeront le
1er avril 2010 à un « atelier d’un jour » en Principauté. La MBI encouragera des discussions entre les
différentes familles ayant trait à l’océan, incluant leaders scientifiques internationaux, responsables
administratifs, de la société civile ou du monde des affaires. L’atelier MBI amènera des solutions
innovantes pour concrétiser des actions durables au plan mondial.
Le guide des principes :
1)
2)
Inscrire les océans sur l’agenda mondial,
Travailler de concert pour s’assurer d’une amélioration au plan de l’environnement
maritime,
Promouvoir une meilleure gouvernance maritime globale et régionale,
Identifier et renforcer les leaders et initiatives maritimes émergeants,
Mettre en lumière les avancées en science maritime,
Encourager les entreprises responsables au plan de l’environnement marin.
3)
4)
5)
6)
Session d’ouverture : quel est le point d’orgue de la MBI ?
L’Homme et l’océan, un équilibre précaire
L’océan est source de vie et de biodiversité. La vie apparaît dans cet environnement, lieu de
diversification des espèces. Avec l’année universelle de la biodiversité, l’érosion incroyable des
espèces vivantes apparaît évident. Maintenir aujourd’hui un équilibre viable entre l’Homme et l’océan
est une gageure majeure pour demain. La population mondiale et les besoins en nourriture augmentent
sans cesse et dans le même temps continue de diminuer le potentiel des ressources d’exploitation
halieutique. À quoi s’ajoutent encore les effets du double impact du réchauffement climatique et de
l’acidification des océans qui accroissent le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Cette
pression constante, compilée à l’accumulation déjà pesante de ces impacts affectent l’équilibre naturel.
Elle soulève des interrogations relatives aux intérêts économiques majeurs et représentent une menace
grossissante pour la sécurité alimentaire, notamment auprès de régions qui dépendent fortement de
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protéines issues de la mer. Près de 60 % de la population mondiale vit aujourd’hui au niveau de
zones côtières et est donc impliquée. Les ressources océaniques offrent néanmoins d’énormes
potentiels pour la nourriture et la science. Cette immense richesse peut fournir les éléments vitaux au
plan de la santé et pour le futur de l’humanité. Mais elle ne peut jouer ce rôle qu’à la seule condition
que l’Homme soit capable de protéger cette diversité, en dépit des contraintes d’exploitation liées à la
démographie et aux besoins de la population humaine. Il est clair aujourd’hui que la productivité
potentielle des écosystèmes dépend de la richesse de la biodiversité. Et c’est pourquoi il est
indispensable d’améliorer notre management des ressources océaniques en préservant leur écosystème,
leurs stocks, leur biodiversité. L’enjeu du maintien de ce fragile équilibre Homme/Océan reste sousestimé voire méconnu. L’un des buts de la MBI est en conséquent de le faire connaître aux décideurs
et de proposer des résultats tangibles.
Session 1 :
La profondeur des océans, une biodiversité nouvelle à protéger
L’Homme en sait plus encore sur la lune que sur les grands fonds. Ces derniers représentent la partie la
plus profonde des océans, située au-delà de 1000m de profondeur, là où peu ou pas de lumière ne
parvient. Jusque vers la fin des années 70, on ne savait pratiquement rien sur les possibilités de vie à ce
niveau en conséquence de quoi les scientifiques pensaient que la vie y était clairsemée. La découverte
de colonies florissantes de crevettes et autres organismes autour des aérations hydrotermales engendra
une petite révolution. De nouvelles techniques d’exploration nous amènent aujourd’hui à réaliser que
ces écosystèmes jouent un rôle considérable - bien que toujours fort peu connu - dans la biodiversité de
notre planète. Les ressources minérales et biologiques des profondeurs offrent un potentiel de richesses
qui pourrait dans une certaine mesure satisfaire les besoins de la société et contribuer au progrès, tout
spécialement dans les domaine de la biotechnologie et de la médecine. En outre, espèces et
écosystèmes des fonds marins sont hypersensibles et de fait extrêmement vulnérables à
l’exploitation intensive. Les grands fonds ne peuvent résister à la pression. Quelles solutions
alternatives existe-t-il alors pour éviter le pire ? Quelles nouvelles transitions durables, quelles
reconversions techniques pourraient être mises en application pour parvenir à renverser l’impact sur
les espèces et écosystèmes des profondeurs ?
Session 2 :
Les grandes espèces marines, clé de voûte de l’écosystème marin
La croissance exponentielle de la population humaine, ces dernières décennies, a conduit à une
surexploitation des ressources marines vivantes parallèle à une demande croissante en nourriture. Or
les techniques modernes pour faciliter la pêche, le transport et le stockage ont accéléré cette tendance.
Pollution humaine et gaspillage ont un impact direct sur les conditions des populations marines et les
espèces qui incluent les grandes espèces, situées au sommet de la chaîne alimentaire et s’avèrent
particulièrement vulnérables. Un exemple parmi tant d’autres pourrait être le thon rouge (thunnus
thynnus). Grâce à l’engagement de S.A.S. le Prince Albert II pour sa protection, le thon rouge, victime
de la popularité grandissante des sushis et sashimis, est devenu emblématique de ces prédateurs marins
devenus à leur tour des proies humaines… De grandes populations de requins sont victimes de la
surpêche qui vise à satisfaire la demande toujours plus importante d’ailerons, comme de chair, qui
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entrent notamment dans la composition du fameux « fish & chips ». Certaines espèces sont déjà
protégées mais d’autres pourraient disparaître si rien de concret n’est réalisé. Des mammifères marins
« seigneurs des océans » souffrent au quotidien des corollaires de l’activité humaine. La pollution
sonore, les métaux lourds, représentent des risques majeurs pour ces animaux marins. L’Homme
se doit de garder en mémoire que les grande espèces ont un rôle capital pour leur écosystème dans la
mesure où elles contribuent à la régulation et stabilisation des populations de la proie dont elles se
nourrissent. Des « effets-domino » dans les chaînes alimentaires ont été observés, avec l’élimination
des prédateurs situés tout en haut de la chaîne, engendrant des conséquences indirectes à tous les
niveaux de leur écosystème. Les interrogations relatives à ce type d’espèces et à la surexploitation des
ressources posent le problème de mobiliser les acteurs du monde entier. Nous devons dès
maintenant, dans une configuration de coopération internationale, définir des mesures nouvelles pour
la protection, la conservation durable, la régulation et un management adapté à la situation marine
actuelle.
Programme de l’événement, mercredi 31 mars 2010 :
19h30 : Accueil des participants par S.A.S. le Prince Albert II et présentation de l’organisation de la
MBI et des thèmes principaux traités lors de ce premier rassemblement,
20h30 : Réception MBI et dîner de bienvenue Monaco Blue Initiative, en présence du Prince Albert II
Programme de l’événement, jeudi Ier avril 2010 :
09h00 : Ouverture de session, thématique « L’Homme et l’océan, un équilibre précaire »
10h15 : Session 1: « La profondeur des océans, une biodiversité nouvelle à protéger »,
11h45 : Session 2: « Les grandes espèces marines, clé de voûte de l’écosystème marin ».
14h30 : Ouverture au public, news flash : « Que devez-vous savoir sur les océans ? »
15h00 : Animation de Craig Venter sur le sujet : « Science tranchante et entreprenariat »,
15h30 : Conclusion de la session plénière.
16h30 : Interviews individuelles, presse.
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Damien Hirst expose à Monaco
2 avril - 30 septembre 2010
« Je suis ravi de montrer mon travail au Musée océanographique de Monaco
et me réjouis tout particulièrement d’exposer les œuvres de mes séries d’Histoire Naturelle
au sein des magnifiques collections du musée.
C’est une formidable manière de combiner l’art et la science, deux sujets qui me fascinent. »
Damien Hirst
Le Musée océanographique de Monaco est dès sa construction considéré comme le « Temple de la
Mer ». Depuis 100 ans, il est la référence du monde océanographique. Fidèle à la tradition de valoriser
toute forme d’Art en Principauté, S.A.S. le Prince Souverain Albert II a souhaité que Damien Hirst soit
invité à exposer sa vision de l’art contemporain, en ouverture des célébrations du Centenaire.
Le Musée s’ouvre donc pour la première fois à l’art contemporain avec Cornucopia, une exposition
d’œuvres majeures de l’artiste britannique. Rassemblant plus de 60 de ses œuvres, rétrospective de
ces 15 dernières années - spécimens marins et faune sous-marine -, dont ses toutes premières
peintures et sculptures, l’exposition est présentée en collaboration avec le Nouveau Musée National de
Monaco.
Vont se côtoyer Away from the Flock, (Divided) 1995, mouton suspendu dans un cube de verre rempli
de formol, After the Flood, 2008, colombe également suspendue et conservée dans du formol, et The
Forgiveness, 2008, cabinet en acier inoxydable de 9 mètres de long, réunissant 3 409 papillons et
insectes méticuleusement disposés sur une grille. Exposées en parallèle, Art et Science se renforcent
mutuellement. Cornucopia est une conversation entre le passé et le présent, un dialogue entre les
deux disciplines. Leur juxtaposition permet d’appréhender les œuvres de l’artiste, les collections du
Musée et l’aquarium sous un nouvel angle.
Des peintures de plus petites dimensions composées de somptueuses ailes de papillons, The Psalms,
2008, et Butterfly gloss, 2008-2009, aux sculptures monumentales telles que Sensation, 2003, et The
Virgin Mother, 2005, l’exposition révèlera l’extraordinaire créativité de l’artiste au cours de ces quinze
dernières années.
Damien Hirst
Damien Hirst vit et travaille à Londres et à Devon. Chef de file du mouvement Young British Artists
dans les années 1990, l’artiste contemporain multidisciplinaire (peintures, sculptures, dessins,
installations) interpelle le spectateur au travers de son œuvre et le déroute. Le thème essentiel qu’il
développe est celui du rapport à la vie et à la mort. Il pose des questions fondamentales sur le sens de
la vie et la fragilité de l’existence biologique. La démarche de l’Artiste se révèle comparable à la
démarche scientifique du Musée océanographique : une réflexion sur la vie et sa préservation.
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- Ses œuvres les plus emblématiques :
The Physical Impossibility of Death in the Mind of Someone Living (1991),
Pharmacy (1992),
Mother and Child divided (1993)
Virgin Mother (1994)
The Fragile Truth (1997-1998)
Lullaby Spring (2002),
For The Love of God (2007)
The Golden Cal (2008)
- Ses expositions :
Biennale de Venise (1993)
Royal Academy (Londres – 1997)
Rijksmuseum (Amsterdam – 2008)
Musée Maillol (Paris – 2010)
Les galeries
Saatchi Gallery (Londres – 2003)
Serpentine Gallery (Londres –1994)
Les galeries à vocation commerciale
Galerie Gagosian (New York – 1996, 2000 et 2005)
White Cube gallery (Londres – 2007)
- Ses distinctions :
Remporte le « Turner Prize » en 1995
Nommé personnalité la plus influente de l’art contemporain par le magazine « ArtReview » en 2005
Contacts Presse Damien Hirst :
Roya Nasser Communications
Roya Nasser / Joséphine Fichaux
Bureau : 01 42 71 25 46
Portable : 06 24 97 72 29
Email : [email protected]
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2010, centenaire du Musée océanographique
« Et voici la science de la mer qui entre dans ce palais où l’architecte a mis l’empreinte de ces
conceptions géniales quand j’a voulu réunir dans un même éclat
les deux forces directrices de la civilisation : l’Art et la Science ».
Discours du Prince Albert Ier le 29 mars 1910, jour de l’inauguration du Musée océanographique.
1910-2010 : cent ans face à la mer
Dans les années 1900, toute expédition embarque nécessairement des artistes pour retranscrire au
mieux les détails des découvertes. Il n’était en effet pas question de photographies couleur à
l’époque du Prince Albert Ier et conserver les spécimens faisait prendre le risque de les dénaturer.
Peintres et dessinateurs de talent embarquaient donc à bord d’expéditions scientifiques avec un
devoir : reproduire la nature au plus vrai, tissant ainsi déjà des liens entre Science et Art.
L’ambition qu’est la réunion de ces deux forces suffit seule à établir la feuille de route du Musée
océanographique pour les années à venir. Tout semblait déjà tracé à l’origine et le défi des héritiers
du Musée est d'adapter la vision d'Albert Ier aux réalités et aux enjeux de ce nouveau siècle. Sur
cette base naquit l’édifice. Cent ans plus tard, quasiment jour pour jour, Science et Art s’allient à
nouveau, comme en un ultime hommage à ce Prince Savant dont la modernité de la pensée n’a jamais
été si éloquente.
Exposition de photographies
Historique et patrimoniale, une exposition de photographies sera présentée sur les terrasses des prisons
à partir du 29 mars 2010 - date anniversaire - et permettra de découvrir les origines de l’établissement
depuis 1889. "Le Musée océanographique, 100 ans déjà" proposera gratuitement jusqu’au
30 septembre 2010 d'étonnantes images d’archives qui plongeront les visiteurs dans l’atmosphère du
Musée à l’époque de sa construction et de son ouverture au public il y a cent ans. L’idée majeure de
la présentation : mobiliser l’image noir et blanc en immergeant le public dans son passé pendant que
l’exposition Damien Hirst, de son côté, le bouscule vers l’avenir…
Exposition Damien Hirst
L’artiste britannique Damien Hirst exposera ses œuvres en Principauté du 2 avril au 30 septembre
2010. Sa vision de l’art contemporain protéiforme atteindra son acmé avec l’exposition Cornucopia,
présentant 60 de ses œuvres et rétrospective des quinze dernières années de ses créations, dont
certaines n’ont encore jamais été exposées. L’exposition est présentée en partenariat avec le Nouveau
Musée National de Monaco. L’artiste y pose des questions fondamentales sur le sens de la vie et la
fragilité de l’existence biologique, interpellant le spectateur. Une thématique qui s’inscrit en
parfaite cohérence avec l’esprit du Musée tel que l’imaginait le Prince Albert Ier, il y a cent
ans…
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2010, année de la biodiversité
Rappelons enfin que l’Organisation des Nations-Unies a déclaré 2010 « Année internationale de la
biodiversité » avec pour objectif de mobiliser la communauté internationale sur la richesse et la
fragilité de toute forme de vie. Dans ce cadre, et en plus de la célébration de son centenaire, le Musée
proposera à l'occasion de la Fête Nationale monégasque, le 19 novembre, une impressionnante
exposition consacrée à la biodiversité Méditerranéenne.
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Contacts PRESSE
Centre de Presse :
Arielle Barrabino
Attachée de presse
Tel : (+377) 98 98 43 49
[email protected]
Jean-Pierre Doria
Attaché de presse
Tel : (+377) 98 98 22 02
[email protected]
Roya Nasser Communication :
Roya Nasser/Josephine Fichaux
Tel : + 33 (0)1 42 71 25 46
Tel : + 33 (0)6 24 97 72 29
[email protected]
Direction du Tourisme et des Congrès :
Madie Pescarolo
Tel : +33 (0)1 47 05 80 01
Tel : +33 (0)6 07 82 16 14
[email protected]
Musée océanographique de Monaco :
Mauricette Hintzy
Relations Publiques
Tel : (+377) 93 15 36 44
[email protected]
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Mise à disposition technique
Photos et vidéos
PHOTOS :
Centre de Presse :
Charly Gallo
Photographe
Tel : (+377) 98 98 22 24
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NB : Des photos de meilleure résolution peuvent vous être adressées par simple demande auprès de
Monsieur Gallo.
Musée océanographique :
Olivier Maguet
Tel : (+377) 93 15 36 11
[email protected]
*****
VIDEOS, Centre de Presse, Monaco-Info.
Disponibles à compter du lundi 15 mars 2010. Images disponibles 16/9° standard ou HDV, libres de
droit.
- Beauty shots intérieurs /extérieurs du bâtiment,
- Interviews (plus illustrations) :
- Mme Nadia Ounaïs, Directeur Opérationnel, « Le Musée pionnier dans la culture du corail »,
- M. Patrick Piguet, Directeur des Collections, « Présentation des Collections du Musée»,
- M. Pierre Gilles, Responsable des aquariums, « Diversité des aquariums du Musée ».
- Ultérieurement, seront mis à disposition des éléments tournés au moment des cérémonies marquant
l’anniversaire.
- L’ensemble de ces images peut être distribué par serveur FTP, sur cassette DV ou HDV ou sur DVD.
- Les frais techniques (copies, consommables, envoi), sont à la charge du demandeur.
- Demande à formuler auprès de :
Thierry Apparu
Rédacteur en chef
Tel : (+377) 98 98 22 46
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