Newsletter - Interibat

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AOUT 2012
Newsletter
THEME DU MOIS
«Attention aux dangers du recrutement par Internet!»
T
homas Deburggraeve et Lucile Séchaud, respectivement directeur régional et responsable de l’unité «Banque
& Finance» chez Interiman Group à Genève, s’appuient sur une équipe issue du secteur bancaire et un vivier de
candidats triés sur le volet pour répondre aux besoins des sociétés de gérants indépendants.
Pourquoi une entreprise ferait-elle
appel à vos services alors qu’elle
peut recruter ses collaborateurs ellemême via Internet?
Lucile Séchaud: Le recrutement via
Internet est un pari risqué pour une société. Certes, la crise pousse les opérateurs à réduire leurs coûts, mais le
fait de passer par Internet ne permet
pas toujours de trouver le meilleur collaborateur. Le principal problème est
lié à la pertinence des informations
mises à disposition par les candidats,
dont personne ne peut vérifier l’exactitude. Comment s’assurer qu’une
personne est bilingue, par exemple,
quand on ne l’a même pas rencontrée? A l’inverse, Interiman Group
travaille avec un vivier de candidats
que nous avons tous personnellement
rencontrés, et dont nous avons pu
évaluer les compétences.
Quelle est la plus-value d’une enseigne comme Interiman?
Thomas Deburggraeve: Notre unité
«Banque & Finance» s’appuie sur une
équipe constituée de spécialistes
métier. Lucile Séchaud, notre responsable d’unité, a travaillé une quinzaine d’années dans la banque et la
finance avant de nous rejoindre. Elle
s’est notamment spécialisée dans les
hedge funds, traitant avec une clientèle variée issue de toutes les cultures
et de tous les pays. De par son expérience au front office, elle bénéficie
également d’une vision globale des
différents métiers de la banque et de
la finance.
En quoi ce parcours est-il utile dans
votre travail quotidien?
Lucile Séchaud: Mon expérience me
permet d’une part de comprendre les
attentes et les besoins de nos clients,
dont je connais parfaitement l’envi-
Thomas Deburggraeve et Lucile Séchaud, respectivement directeur régional et responsable de l’unité «Banque & Finance» chez Interiman Group à Genève.
ronnement. D’autre part, elle m’est
utile au moment où je rencontre les
candidats. Etant moi-même issue du
domaine, je suis en mesure de poser
les bonnes questions, afin de m’assurer que la personne en face de moi
maîtrise son sujet comme elle le prétend.
Quel est le profil type de vos clients?
Thomas Deburggraeve: Les établissements qui requièrent nos services ont
deux motivations principales. Soit ils à
la recherche d’un profil ultra-spécialisé, soit ils ont besoin d’un collaborateur dans un délai très bref, pour le
lendemain par exemple.
Dans quel contexte évolue votre unité
spécialisée?
Thomas Deburggraeve: Le marché
s’est fortement contracté ces derniers mois. Les établissements bancaires restructurent leurs activités,
procèdent à des licenciements, ou,
dans le meilleur des cas, optent pour
un gel des postes. Certains contrats
fixes sont devenus temporaires, et
certaines missions temporaires ont été
supprimées.
Votre priorité pour le second semestre?
Lucile Séchaud: Nos activités vont
notamment se focaliser sur les petites
structures, comme les sociétés de gérants indépendants, qui recèlent un
potentiel de croissance, et à qui nous
sommes en mesure de proposer des
services sur mesure, sans pour autant
oublier les grandes structures.
FOCUS DU MOIS
Résidences secondaires: le soulagement
A
près l’acceptation par le peuple
de l’initiative sur les résidences secondaires, tout le monde attendait
avec impatience la prise de position
du Conseil fédéral. Ce dernier vient
de publier son ordonnance, qui ravit
les professionnels de la construction
et les représentants des cantons romands les plus concernés.
A PROPOS D’INTERIMAN
Interiman Group est spécialisé dans le recrutement et la sélection de candidats pour des postes
stables et des missons temporaires. Sa devise –
«La passion de votre réussite» – se traduit par un
service personnalisé qui se base sur des valeurs
humaines authentiques plutôt que sur un label ou
un système. Le groupe dispose d’une trentaine
de filiales en Suisse romande et alémanique et
emploie une centaine de conseillers. Davantage
d’informations sur: www.interiman-group.ch
Dans notre édition de juin dernier,
Thierry Jacquier, membre de la direction de Interiman Group et directeur
de la filiale Interibat, spécialisée dans le
bâtiment, évoquait les deux menaces
qui planent actuellement sur le secteur
de la construction: d’un côté la révision de la Loi sur l’aménagement du
territoire (LAT) qui risque de raréfier et
renchérir les terrains à bâtir; de l’autre,
l’initiative limitant les résidences secondaires acceptée le printemps dernier
par le peuple suisse, et dont la mise en
application devrait selon une étude
provoquer une augmentation de 2,4%
du taux de chômage en Valais. Si plusieurs incertitudes planent encore au
sujet de la LAT, les choses se précisent
concernant l’initiative Weber. S’inspirant du projet élaboré par le groupe
de travail ad hoc, le gouvernement
a en effet choisi de privilégier l’intérêt
des régions en fixant au 1er janvier
2013 l’entrée en vigueur de l’ordonnance sur les résidences secondaires.
De fait, les communes pourront délivrer
des permis de construire jusqu’à fin
2012.
Si le comité référendaire Helvetia Nostra parle de «déni de démocratie», la
plupart des acteurs se disent soulagés.
Conseiller d’Etat valaisan, Jean-Michel
Cina estime que l’ordonnance est
«une base appropriée pour une période transitoire», même si la définition
du concept de résidence secondaire
n’est à ses yeux pas encore très claire.
Dans le canton de Vaud, Philippe
Gmür, chef du Service du développement territorial, est lui aussi d’avis que
la décision du Conseil fédéral va dans
la bonne direction. Au sein de la Société Suisse des Entrepreneurs (SSE), enfin,
on qualifie de raisonnable la décision
du gouvernement, l’ordonnance permettant pour le moins d’atténuer «les
graves préjudices économiques que
subissent les régions touristiques et de
montagne suite à l’acceptation de
l’initiative Weber en votation populaire». La SSE salue également le fait
que le changement d’affectation de
logements en relation avec une succession demeure autorisé, de même
que la transformation de rustici et de
mayens ou d’autres constructions destinée au maintien d’un centre d’une
localité.