docuelent - Chambre d`Agriculture de la Haute
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Chambres d’Agriculture d’Auvergne Edition au 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne DISPOSITIFS REGLEMENTAIRES POUR LES ELEVAGES DE POULES PONDEUSES p. 3 o Conditions de vente des œufs p. 3 o Présentation des œufs p. 5 o Normes de transport et d’entreposage p. 9 o Normes d’aménagement et de fonctionnement d’un élevage de poules pondeuses p. 9 o Suivi sanitaire d’un élevage de poules pondeuses p. 12 ANNEXES p. 13 2 Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne DISPOSITIFS REGLEMENTAIRES POUR LES ELEVAGES DE POULES PONDEUSES Critères d’observation Cas des PETITS PRODUCTEURS avec moins de 250 poules sans « centre d’emballage des œufs » Cas des GROS PRODUCTEURS avec 250 poules et plus et des petits producteurs avec « centre d’emballage des œufs » par option Conditions de vente des œufs Circuits de vente possibles. Périmètre de vente. Personnes habilitées à vendre. Exigence de passage des œufs par un centre d’emballage d’œufs - CEO, agréé. La vente est possible uniquement à des consommateurs finaux La vente est possible sur tous les circuits et à toutes les clientèles de la communauté européenne : à la ferme, à des consommateurs finaux : ferme, marchés, PVC, AMAP,… sur des marchés publics locaux, des PVC, des AMAP, des comités d’entreprise, des distributeurs à des intermédiaires : avec remise au consommateur, des automatiques ou par colportage sur un secteur de semi-grossistes ou des grossistes. proximité, c'est-à-dire situés à moins de 80 km du site à vol d’oiseau. Le producteur, un membre de sa famille ou un salarié de l’exploitation en charge des soins des animaux. Si vente en PVC ou en drive, le producteur doit être présent. En AMAP, le producteur doit être présent. Le producteur, un salarié ou un revendeur. En PVC ou en drive, le producteur peut-être absent. En AMAP, les œufs peuvent être vendus par un autre producteur. Sur un marché, la vente peut être confiée à un revendeur autorisé. Le passage des œufs par un centre d’emballage n’est pas Le passage de tous les œufs par un centre d’emballage d’œufs (CEO) obligatoire pour un petit producteur. agréé est obligatoire dès lors que l’élevage compte 250 poules ou plus. Ces petits ateliers sont dits « en dérogation au classement des Il est aussi obligatoire pour un petit producteur qui veut vendre ses œufs ». œufs à des intermédiaires ou à des consommateurs finaux sur des circuits éloignés (plus de 80 km du site à vol d’oiseau). 3 Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne Définition d’un CEO agréé Le centre d’emballage agréé est le seul établissement autorisé à classer les œufs. Pour cela, il dispose d’un matériel adapté comprenant le cas échéant : *1 GPBH Œufs de catégorie A Voir site du Ministère de l’Agriculture, liste des GBPH Une installation pour le mirage (catégorie de qualité) Un dispositif d’appréciation de la hauteur de la chambre à air Un équipement pour le calibrage (catégorie de poids) Des balances homologuées pour le pesage des œufs Un système de marquage Un CEO agréé doit comprendre : Un SAS avec un vestiaire et un lavabo. C’est à cet endroit que l’on fera un premier tri des œufs en retirant de la vente les œufs non conformes : cassés, salis ou fêlés Une salle équipée des matériels ci-dessus et d’un point d’eau Un espace de conditionnement Une salle de stockage *2 Vadémécum sectoriel production d’ovoproduits et d’œufs liquide Voir site du Ministère de l’Agriculture, Domaine de la Sécurité Sanitaire des Aliments, V1 de janvier 2016 ou V suivantes Les étapes de mirage, de calibrage et de marquage peuvent être manuelles, réalisées au minimum avec un mire-œufs et une balance. Les œufs doivent être classés, marqués et emballés dans les 10 jours qui suivent la ponte et 4 jours pour la mention « extra frais ». Tous les CEO doivent disposer d’un agrément sanitaire et satisfaire aux exigences du « paquet hygiène ». Ces ateliers ont l’obligation de répondre aux consignes de sécurité alimentaire en respectant la méthode HACCP de prévention et de gestion des risques et la mise en place d’un PMS, Plan de Maîtrise Sanitaire. Ci-contre les références de deux outils d’aide *1 et 2 Le code attribué au CEO est son numéro d’agrément sanitaire. Il doit être inscrit sur l’emballage des œufs. L’exploitation est inscrite sur la liste des CEO par le Ministère. 4 Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne Critères d’observation Cas des PETITS PRODUCTEURS avec moins de 250 poules sans « centre d’emballage des œufs » Cas des GROS PRODUCTEURS avec 250 poules et plus et des petits producteurs avec « centre d’emballage des œufs » par option Présentation des oeufs Sélection des œufs commercialisables. Les œufs sales et/ou fêlés sont écartés immédiatement de la Les œufs petits, sales et/ou fêlés sont écartés immédiatement de la vente. vente pour être orientés vers une casserie puis une industrie non alimentaire. Seuls les œufs classés en catégorie A sont commercialisables au consommateur final. Préparation. Les œufs doivent toujours être maintenus propres mais ils ne Les œufs doivent toujours être maintenus propres mais ils ne doivent doivent être ni lavés, ni nettoyés avant leur commercialisation être ni lavés, ni nettoyés avant leur commercialisation pour pour préserver leur cuticule protectrice. préserver leur cuticule protectrice. Marquage. Instruction technique du 17/04/2015 DGAL/SDSSA/2015-365 Normes de commercialisation des œufs et leurs contrôles Tous les œufs commercialisés en direct au consommateur final doivent être marqués individuellement lisiblement à l’encre alimentaire du code producteur au départ de l’exploitation. Ce code est attribué seulement par les DD(CS)PP. Ce code « œuf local » se présente sous la forme suivante : n FR dd 1 n : mode d’élevage des animaux soit, 0 = bio ; 1 = en plein air ; 2 = au sol ; 3 = en cage FR : code du pays de production FR = France dd : Département de production 1 : numéro d’ordre attribué par la DD(CS)PP Ce code est attribué après déclaration obligatoire de l’activité de commercialisation d’œufs par le producteur à la DD(CS)PP de son département. Pour la commercialisation des produits, la déclaration d’activité se fait sur le Cerfa n° 13984*03 disponible sur le site http:/mesdemarches.agriculture.gouv.fr/. 5 Tous les œufs commercialisables an alimentation humaine doivent être marqués individuellement du code attribué par l’EDE. Après information à la DD(CS)PP, le code « œuf local » est retiré et l’EDE du département attribue alors un code du type suivant : n FR AAA 01 n : mode d’élevage des animaux soit, 0 = bio ; 1 = en plein air ; 2 = au sol ; 3 = en cage FR : code du pays de production FR = France AAA : numéro de l’exploitation 01 : numéro du bâtiment Par ce code, il faut noter que ce troupeau sera soumis au dépistage officiel de l’infection par Salmonella. Le producteur fait lui-même sa déclaration à l’EDE via une fiche navette « poule pondeuse ». L’activité est déclarée via le Cerfa n° 13984*03 pour la commercialisation des produits. Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne Le marquage individuel des œufs doit être lisible (caractères d’une hauteur de 3 à 4 millimètres). Pour cela, divers procédés sont utilisés : Marquage au feutre à encre alimentaire (pas de couleur réglementaire) Tampon individuel plat Machine, table à encrer, … La détention des animaux se fait sur le Cerfa n° 13 989*03. Les entrées et les sorties de troupeaux sont déclarées via le Cerfa n° 13990*03. Enfin, une adhésion à la charte sanitaire volontaire est possible via le Cerfa n° 13991*03 (cette adhésion permet une indemnisation par l’Etat si contamination par Salmonella). Le marquage individuel des œufs doit être lisible (caractères d’une hauteur de 3 à 4 millimètres). Pour cela, divers procédés sont utilisés : Marquage au feutre à encre alimentaire (pas de couleur réglementaire) Tampon individuel plat Machine, table à encrer, … Classement des œufs. Instruction technique du 17/04/2015 DGAL/SDSSA/2015-365 Normes de commercialisation des œufs et leurs contrôles Pas de classement pour les petits producteurs. Le passage des œufs en CEO agréé permet un classement des œufs. On note trois niveaux de classement par : Catégorie de qualité : A, B ou industriel Appréciation de la hauteur de la chambre à air Catégorie de poids : XL, L, M ou S La qualité est mesurée par la technique du mirage. La qualité A sont des œufs « frais » ou « de consommation » destinés au consommateur final. La qualité B sont les œufs fêlés, sales, mais non cassés. Ils sont orientés vers l’industrie alimentaire ou non alimentaire. Les autres œufs non A ou B sont dits « industriels » et destinés exclusivement à l’industrie non alimentaire. Hauteur de la chambre à air Cette mesure permet d’apprécier l’état de fraîcheur de l’œuf. En catégorie A, cette hauteur ne doit pas dépasser 6 mm. Le poids des œufs est mesuré par calibrage. XL = très gros soit un poids supérieur à 73 g L = gros soit un poids compris entre 63 et 73 g M = moyen soit un poids compris entre 53 et 63 g S = petit soit un poids inférieur à 53 g 6 Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne Critères d’observation Cas des PETITS PRODUCTEURS avec moins de 250 poules sans « centre d’emballage des œufs » Modes de vente. La vente peut se faire en vrac, sur un plateau ou en boîte non fermée. Seule la vente des œufs non emballés est autorisée. Indications à fournir au client. Instruction technique du 17/04/2015 DGAL/SDSSA/2015-365 Normes de commercialisation des œufs et leurs contrôles Au-delà du marquage des œufs, le producteur doit indiquer au consommateur final à minima la date ou la période de ponte et le mode d’élevage mais aussi son nom et son adresse à l’aide d’une affiche ou tout autre moyen approprié. Voir modèle en annexe 5 de l’instruction technique en référence. Cas des GROS PRODUCTEURS avec 250 poules et plus et des petits producteurs avec « centre d’emballage des œufs » par option La vente peut se faire en vrac, sur un plateau ou avec un emballage. Les mentions obligatoires 7 1. Pour une vente en vrac depuis un centre d’emballage qui a procédé au classement, les mentions à fournir au consommateur sont les suivantes : Catégorie de qualité Catégorie de poids Indication du mode d’élevage Date de durabilité minimale (DDM) ou ex DLUO Une explication relative à la signification du code producteur 2. Pour les œufs emballés de catégorie « A », les mentions obligatoires sur l’étiquetage sont les suivantes : Code du centre d’emballage (= n°d’agrément du CEO) Catégorie de qualité « A » ou lettre « A » Catégorie de poids Date de durabilité minimale Indication recommandant aux consommateurs de conserver les œufs réfrigérés après achat Indication du mode d’élevage Signification du code producteur sur la face extérieure ou intérieure de l’emballage 3. Pour les œufs emballés de catégorie « B », ces mentions sont réduites : Code du centre d’emballage Catégorie « B » ou lettre « B » Date d’emballage Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne Décret N° 2015-1031 du 19 août 2015, version consolidée au 05 juillet 2016 relatif aux conditions d’utilisation des mentions valorisantes « fermier », « produit de la ferme » ou « produit à la ferme » pour les œufs de poules pondeuses. Les mentions facultatives D’autres mentions peuvent également être indiquées comme : La mention « extra » ou « extra frais » *(1) Le mode d’alimentation des poules pondeuses *(2) La mention valorisante « fermier » *(3) Les valeurs nutritionnelles *(4) *( 1) La mention « extra » s’applique aux œufs remis au consommateur dans un délai maximum de 9 jours après la ponte. Le délai d’emballage pour le CEO est ramené à 4 jours. *(2) La mention de céréale n’est autorisée que : si elle constitue au moins 60% en poids de la formule d’alimentation utilisée, dont au maximum 15% de sous-produits de céréales. la mise en exergue d’une céréale particulière est possible si elle constitue au moins 30% de la formule utilisée. s’il est fait mention de plusieurs céréales, chacune d’entre elles doit constituer au minimum 5% de la formule utilisée. *(3) La mention valorisante « Fermier »,… Voir décret du 19 août 2015 ci-joint. A compté du 1er janvier 2016, pour bénéficier de ces mentions, l’exploitant doit répondre aux caractéristiques suivantes : Etre propriétaire des poules pondeuses assurant la production des œufs et responsable de la conduite d’élevage ; Produire des céréales utilisées pour l’alimentation des poules pondeuses ou s’approvisionner auprès d’exploitations agricoles situées dans le département ou les départements limitrophes ; Avoir une autre source de revenu que la production d’œufs ; Ramasser et trier manuellement et quotidiennement les œufs, soit directement dans les pondoires, soit après leur évacuation directe des pondoires jusqu’à une table de tri. *(4) Les valeurs nutritionnelles Les produits non transformés avec un seul ingrédient n’ont pas à préciser les valeurs nutritionnelles. La date de durabilité minimale - DDM La date de vente recommandée - DVR La DDM est définie comme la date jusqu’à laquelle les œufs de consommation conservent leurs caractéristiques spécifiques. Elle est fixée à 28 jours après la ponte. C’est l’ex DLUO. Cette disposition s’impose à l’ensemble des professionnels de la filière « œufs de consommation », y compris le commerce de détail. La DVR est fixée à 21 jours, le délai maximum suivant le jour de ponte pendant lequel les œufs peuvent être livrés au consommateur final. S’il y a mélange d’œufs de différents jours de ponte, il faut retenir la date de ponte la plus ancienne. 8 Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne Critères d’observation Cas des PETITS PRODUCTEURS avec moins de 250 poules sans « centre d’emballage des œufs » Cas des GROS PRODUCTEURS avec 250 poules et plus et des petits producteurs avec « centre d’emballage des œufs » par option Normes de transport et d’entreposage Transport et entreposage Dans les locaux du producteur et jusqu’à la vente au consommateur, les œufs doivent être maintenus propres, secs, à l’abri d’odeurs étrangères, efficacement protégés contre les chocs et soustraits à l’action directe du soleil. Dans les locaux du producteur et jusqu’au centre d’emballage, les œufs doivent être maintenus propres, secs, à l’abri d’odeurs étrangères, efficacement protégés contre les chocs et soustraits à l’action directe du soleil. Les œufs sont entreposés et transportés à une température de préférence constante (entre 5 et 18°C) la mieux à même d’assurer une conservation optimale de leurs qualités hygiéniques (il faut éviter toute condensation qui favorise la prolifération des bactéries sur la coquille et leur pénétration dans l’œuf). Les œufs sont entreposés et transportés à une température de préférence constante (entre 5 et 18°) la mieux à même d’assurer une conservation optimale de leurs qualités hygiéniques (il faut éviter toute condensation qui favorise la prolifération des bactéries sur la coquille et leur pénétration dans l’œuf). Cette température ne peut pas être inférieure à 5 °C. Des opérations de nettoyage, désinfection des locaux de Des opérations de nettoyage, désinfection des locaux de stockage, stockage des œufs et des conteneurs de stockage et de des conteneurs de stockage et de transport sont régulièrement transport sont régulièrement réalisées. réalisées. Normes d’aménagement et de fonctionnement d’un élevage de poules pondeuses Source = Annexe 27 des dispositions générales d’hygiène applicables à la production d’œufs. 1 Accès aux bâtiments délimité Les accès à l’établissement sont délimités de façon à interdire la pénétration des personnes étrangères, d’autres animaux, ainsi que celle des véhicules destinés à l’enlèvement des cadavres. Dans le cas d’élevage de volailles avec parcours, la protection à mettre en place ne vise pas les oiseaux sauvages. Dans le cas de volailles en liberté, la délimitation concerne uniquement les véhicules destinés à l’enlèvement des cadavres. 9 Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne 2 Approvisionnements en aliments L’approvisionnement en aliments des troupeaux est conçu pour éviter autant que possible la circulation de véhicules étrangers dans la zone d’élevage. 3 Tenue de travail spécifique Toute personne ayant accès à l’établissement d’élevage revêt une tenue de travail spécifique à l’établissement. L’éleveur et le cas échéant son personnel ont accès à un local, situé sur le site de l’établissement et à proximité des bâtiments d’élevage, pour changer de tenue. Ce local comporte un lave-mains, avec si possible eau chaude, savon liquide, essuie-mains jetable et poubelle. Il doit être maintenu en bon état d’entretien et de propreté. En cas de productions multiples, les poules pondeuses sont isolées des autres espèces animales. 4 Tenue des abords propres Les abords de chaque bâtiment sont maintenus en état de propreté satisfaisant. 5 et 6 Gestion des cadavres de volailles et des déchets. Les cadavres de volailles sont stockés dans des récipients étanches avant enlèvement par l’équarrisseur ou, si leur poids est inférieur à 40 kg, traités conformément à la réglementation en vigueur. Le brûlage à l’air libre des déchets et des cadavres est interdit. Toute mesure est prise pour empêcher la contamination des volailles et des œufs par les dioxines, les polychlorobiphényles (PCB) et les molécules apparentées. 7 Gestion des rongeurs et des insectes Toutes mesures doivent être prises pour limiter le plus possible l’accès des bâtiments aux rongeurs et aux insectes. Les bâtiments et leurs abords doivent être dératisés et désinsectisés régulièrement. Un enregistrement de ces différentes opéréations doit être effectué. 8 Gestion de l’eau de boisson Dans le cas d’utilisation pour la boisson des animaux d’une eau provenant partiellement ou totalement d’un réseau privé, la qualité bactériologique de l’eau de boisson à son point d’arrivée dans le bâtiment d’élevage doit être contrôlée annuellement vis-à-vis des indicateurs de contamination fécale. Les critères à respecter sont les suivants : Entérocoques : absence dans 100 ml ; Coliformes totaux-E. coli : absence dans 100 ml ; Les entérocoques et les coliformes totaux-E. coli sont respectivement recherchés par les méthodes décrites dans les normes NF EN / ISO 7899-2 (T90-416) et NF / ISO 9308-1 (T90-414). En cas de résultats favorables lors d’un premier contrôle, et sous réserve d’une protection satisfaisante du captage et du réseau de distribution interne à l’établissement, le protocole de surveillance de la qualité bactériologique de l’eau peut être allégé à la recherche des entérocoques à une fréquence bisannuelle suivant le même critère. Tout résultat non satisfaisant fait l’objet de mesures correctives. 10 Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne Critères d’observation Cas des PETITS PRODUCTEURS avec moins de 250 poules sans « centre d’emballage des œufs » Cas des GROS PRODUCTEURS avec 250 poules et plus et des petits producteurs avec « centre d’emballage des œufs » par option 9 Nettoyage et vide sanitaire des bâtiments Des opérations de nettoyage, désinfection et de vide sanitaire des bâtiments d’élevage des volailles et du matériel d’élevage (nids, abreuvoirs, nourrisseurs, etc…) sont réalisées au moins annuellement. La litière doit être retirée du bâtiment avant les opérations de nettoyage et de désinfection. Les tracteurs et autres matériels de manipulation doivent être nettoyés après cette opération. Le stockage, l’épandage des déjections animales et des eaux de nettoyage ne doivent pas constituer une source de contamination de l’établissement. Le nettoyage et la désinfection des locaux d’élevage et de leurs annexes ainsi que du matériel sont effectués selon un protocole écrit et reconnu comme valide, à l’aide d’un désinfectant autorisé. Ce protocole doit également prendre en compte la lutte contre les animaux, les insectes et les acariens indésirables, ainsi que la décontamination des abords. La durée minimales du vide sanitaire après les opérations de nettoyage et de désinfection des locaux ainsi que du matériel d’élevage (nids de ponte, chaînes d’alimentation, silos, abreuvoirs, bacs réservoirs d’eau, tuyauteries, etc…) doit permettre un assèchement le plus complet possible des locaux et du matériel. 10 Tenue de registres d’élevage - Traçabilité 1 - Afin de retracer l’origine des volailles et des œufs qui en sont issus, tout détenteur de volailles doit tenir à jour un registre conformément à l’arrêté du 5 juin 2000. Il doit être conservé pendant une période minimale de 3 ans et présenté à toute demande des agents des services vétérinaires, tels que mentionnés à l’article L.231-2 du code rural et de la pêche maritime. 2 - Sans préjudice du respect des dispositions de l’arrêté du 5 juin 2000 relatif au registre d’élevage, les informations suivantes doivent y être enregistrées soit, Par lot de volailles : La souche de volaille et ses caractères physiques distinctifs ; La provenance des volailles, et notamment l’identification du couvoir et de l’établissement d’élevage de pré-ponte ; Les dates d’entrée et de sortie des volailles dans l’établissement ; Le nombre de volailles entrées et sorties ; Les dates d’entrée en ponte et de fin de ponte, pour chaque cycle de ponte en cas de mue ; La destination des volailles réformées ; Pour l’ensemble des lots de volailles : L’adresse des marchés publics locaux sur lesquels les œufs sont cédés au consommateur final ; La quantité d’œufs produits dans l’établissement présentée en moyenne sur chacun des marchés ; Les autres circuits de remise au consommateur (vente à la ferme, colportage) et notamment les zones de vente par colportage. Les factures d’achat des volailles, des aliments composés, sont conservés en annexe du registre. 11 Edité le 08 juillet 2016 Chambres d’Agriculture d’Auvergne Suivi sanitaire d’un élevage de poules pondeuses Lutte contre le virus de la grippe aviaire Arrêtés des : 24 janvier 2008 consolidé au 6/11/2015 Elevage de plus de 100 animaux Application du guide des bonnes pratiques pour les élevages de volailles autres que les basses-cours. Voir arrêté du 24 janvier 2008 Article Annexe 5 = Guide des bonnes pratiques sanitaires et l’instruction technique sur les mesures applicables pour le niveau « modéré » à partir du 01 décembre 2014. 27 novembre 2014 Dépister et lutter contre les infections à Salmonella Application de l’arrêté du 26 février 2008 Note de service du 11 février 2010 Elevages de 250 animaux et plus Cet arrêté définit 4 obligations pour les élevages de 250 poules et plus ou dès lors que les œufs passent par un CEO pour une vente emballée à des intermédiaires : 1. Tenir un registre d’élevage (arrêté du 5 juin 2000) 2. Déclaration de l’activité via le Cerfa n° 13984*03. 3. Déclarer chaque mise en place d’un nouveau troupeau et chaque sortie via les Cerfa n° 13989*03 et 13990*03 4. Dépister les infections à Salmonella Ce dépistage se fait par des prélèvements réguliers sous la responsabilité d’un vétérinaire sanitaire désigné par le propriétaire des animaux. Il consiste en la réalisation de prélèvements de fiente et de poussière mis en analyse auprès d’un laboratoire reconnu en vue de rechercher des salmonelles. une première analyse est réalisée 4 semaines après la mise en place des pondeuses puis toutes les 15 semaines lorsque les poules sont en phase de ponte. Une adhésion à la charte sanitaire volontaire est possible via le Cerfa n° 13991*03 (permet une indemnisation par l’Etat si contamination par Salmonella). 12 Edité le 08 juillet 2016 Instruction technique 2015-365 du 17/04/2015 : Normes de commercialisation des œufs et leurs contrôles. https://info.agriculture.gouv.fr/gedei/site/bo-agri/instruction-2015-365 Décret n°2015-1031 du 19/08/2015 : Conditions d’utilisation des mentions valorisantes « fermier », « produit de la ferme » ou « produit à la ferme » pour les œufs de poules pondeuses + version consolidée au 05/07/2016 https://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2015/8/19/AGRT1501634D/jo Cerfa n°13984 * 03 : Déclaration de l’activité + notice Cerfa n°51738 # 01 - (Maj : Novembre 2013) https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/R17520 Cerfa n°15296 * 01 : Déclaration de vente d’œufs directement par le producteur au consommateur final et exemption de classement des œufs par catégorie de qualité et de poids + notice Cerfa n°51958 # 01 - (Maj : Avril 2015) http://mesdemarches.agriculture.gouv.fr/demarches/exploitation-agricole/obtenir-un-droitune-autorisation/article/declaration-de-vente-d-oeufs?id_rubrique=11 Cerfa n°13989 * 04 : Déclaration de l’activité d’un propriétaire de poules pondeuses pour des élevages avec CEO obligatoire - (Maj : Mars 2016) https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/R32892 Cerfa n°13990 * 05 : Déclaration de mise en place ou de sortie d’un troupeau de poules pondeuses pour des élevages avec CEO obligatoire - (Maj : Juin 2016) https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/R32893 Cerfa n°13991 * 03 : Demande d’adhésion à la charte sanitaire d’un établissement hébergeant des poules pondeuses - (Maj : Juin 2013) https://www.service-public.fr/professionnels-entreprises/vosdroits/R32894 Chambres d’Agriculture d’Auvergne VOS CONTACTS : ALLIER PUY DE DOME CANTAL HAUTE-LOIRE Aude GIROU Développement Local. Diversification Monique TOURNADRE Conseiller d'Entreprise Laurence BRUEL Conseillère diversification – Produits fermiers Marie-Agnès PETIT Service diversification – Produits fermiers AGRICULTURES & TERRITOIRES Chambre d'agriculture de l’Allier AGRICULTURES & TERRITOIRES Chambre d'agriculture du Puy-de-Dôme AGRICULTURES & TERRITOIRES Chambre d'agriculture du Cantal AGRICULTURES & TERRITOIRES Chambre d'agriculture de la Haute-Loire 60 Cours Jean Jaurès BP1727 03017 MOULINS Tel. 04 70 48 42 42 Fax 04 70 46 30 69 11 allée Pierre de Fermat 63170 AUBIERE Tel. 04 73 44 45 68 Fax 04 73 44 45 50 26 rue du 139ème Régiment d’Infanterie – BP 239 15002 Aurillac Cedex Tel. 04 71 45 55 16 Fax 04 71 48 97 75 Hôtel interconsulaire 16 Bd Bertrand BP 20343 43012 Le Puy en Velay Cedex Tel. 04 71 07 21 36 http://www.cantal.chambragri.fr http://www.haute-loire.chambagri.fr http://www.allier.chambragri.fr http://www.chambre-agri63.com