Le dossier de presse - Recherche

Transcription

Le dossier de presse - Recherche
European
Genomic
Institute
for Diabetes
European
Genomic
Institute
for Diabetes
2e Symposium E.G.I.D.
Les grandes avancées de la recherche en diabétologie : millésime 2012
Date
Mercredi 10 octobre 2012 - 11h à 19h
Jeudi 11 octobre 2012 de 9h à 17h30
Lieu
Conseil Régional Nord-Pas de Calais
151, avenue du Président Hoover
59555 Lille Cedex
www.egid.fr
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Centre Hospitalier Régional
Universitaire de Lille
Cette action est cofinancée par l’Union
européenne.
MINISTÈRE
DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE
European
Genomic
Institute
for Diabetes
Sommaire
• Communiqué de presse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
• Programme du symposium E.G.I.D. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
• Présentation des équipes au sein d’E.G.I.D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
- Génomique et maladies métaboliques - C.N.R.S. UMR 8199
Directeur : Pr Philippe FROGUEL (Université Lille 2 Droit et Santé - CNRS - Institut Pasteur de Lille)
- Biothérapie du diabète - Inserm UMR 859
Directeur : Pr François PATTOU (Université Lille 2 Droit et Santé - C.H.R.U. Lille - Inserm)
- Récepteurs nucléaires,
maladies cardiovasculaires et diabète - Inserm UMR 1011
European
Genomic
Directeur : Pr Bart STAELS
(Université Lille 2 Droit et Santé - Institut Pasteur de Lille - Inserm)
Institute
for Diabetes
Composé d’environ 130
personnes, E.G.I.D. s’agrandit à la rentrée 2012 avec l’accueil de trois nouvelles équipes :
Pr Amar ABDERRAHMANI, Dr Jean-Sébastien ANNICOTTE et Dr Ghislain ROCHELEAU
• Présentation du laboratoire d’excellence projet E.G.I.D . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
• Biographie des 10 spécialistes de renommée internationale qui débattront autour de la question sur « les grandes
avancées de la recherche en diabétologie, le millésime 2012 » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
Joe BASS (Northwestern University)
Andrew HATTERSLEY (Peninsula Medical school)
Christian BOITARD (Hopital Cochin)
Markus STOFFEL (Institut of Molecular Systems Biology)
Matthias TSCHOP (Helmholtz Zentrum)
Susanne MANDRUP (University of Southern Denmark)
Chris NEWGARD (Duke University School of Medecine)
Elaine HOLMES (Imperial College of London)
Ursula GROHMANN (University of Perugia)
Lars SJÖSTRÖM (University of Gothenburg).
• Présentation des partenaires institutionnels et de leur soutien à E.G.I.D. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) Université Lille Nord de France
Université Lille 2 Droit et Santé
LMCU
C.N.R.S.
Illumina
CHRU de Lille
Genfit
Inserm
Genoscreen
Institut Pasteur de Lille
Conseil Régional Nord-Pas de Calais
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Cette action est cofinancée par l’Union
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Lille, le 02/10/2012
L’Institut Européen de Génomique du Diabète (E.G.I.D.)
organise son second symposium et célèbre l’arrivée de
trois nouvelles équipes de recherche.
Deux cent cinquante personnes se réuniront à Lille les 10
et 11 octobre 2012 pour échanger avec 10 spécialistes
de renommée internationale sur les grandes avancées
de la diabétologie. L’Institut Européen de Génomique
du Diabète (E.G.I.D.), au travers de son symposium, a
pour vocation de participer activement à la campagne
de promotion de santé publique dans une région
particulièrement touchée par cette maladie.
Un prix du meilleur poster sera attribué à un jeune
chercheur de moins de 35 ans. Mille euros lui seront remis
par la Fondation « Cœur et Artères ».
E.G.I.D. est le premier institut de recherche dédié
spécifiquement au diabète en France. Lancé en mai 2009,
soutenu par de nombreux partenaires (PRES Université Lille
Nord de France, Université Lille 2 Droit et Santé, CNRS,
CHRU de Lille, Inserm, Institut Pasteur de Lille, l’Europe,
l’Etat, le Conseil Régional Nord-Pas de Calais et LMCU),
il regroupe trois équipes de recherche complémentaires
de renommée mondiale pour comprendre et traiter la
maladie :
• l’Unité Inserm UMR 859 « Biothérapie du
diabète » dirigée par le Pr François Pattou
(Université Lille 2 Droit et Santé - C.H.R.U. Lille
- Inserm) est en charge des essais cliniques ;
• et l’Unité Inserm UMR 1011 « Récepteurs
nucléaires, maladies cardiovasculaires et
athérosclérose » dirigée par le Pr Bart Staels
(Université Lille 2 Droit et Santé - Institut Pasteur
de Lille - Inserm) conçoit les molécules pour le
traitement.
E.G.I.D. est également une structure d’accueil pour les
étudiants préparant des Masters en biologie santé. Au
sein de ces Masters, l’axe « obésité, diabète, maladies
cardiovasculaires » a pour objectif de former de futurs
chercheurs dans ces domaines.
E.G.I.D. a obtenu en mars 2011 le label « laboratoire
d’excellence LABEX » (ANR-10-LABX-46) dans le cadre du
Programme d’Investissement d’Avenir. Doté de 18 millions
d’euros, l’Institut est le premier pôle français de recherche
sur le diabète.
• l’Unité Mixte de Recherche CNRS UMR 8199
« Génomique et maladies métaboliques »
dirigée par le Pr Philippe Froguel (Université
Lille 2 Droit et Santé - CNRS - Institut Pasteur de
Lille) identifie les causes ;
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Composé d’environ 130 personnes, E.G.I.D. s’agrandit
à la rentrée 2012 avec l’accueil de trois nouvelles
équipes, preuve de l’attractivité du Nord-Pas de Calais :
• le Pr Amar Abderrahmani et son équipe
arrivent de Lausanne
• le Dr Jean Sébastien Annicotte et la sienne,
de Montpellier
• et le Dr Ghislain Rocheleau, de Montréal.
Toutes les équipes se regrouperont sur un
seul et même site au CHRU de Lille, dans un
nouveau bâtiment, en 2015.
Fort de son engagement en recherche publique et dans
une perspective de valorisation industrielle, E.G.I.D.
reçoit le soutien de partenaires privés tels Illumina, Genfit
et Genoscreen à l’occasion de ce symposium placé
sous le parrainage de la SFD (Société Francophone
du Diabète) et la NSFA (Nouvelle Société Française
d’Athérosclérose).
Symposium
Date
Mercredi 10 octobre 2012 de 11h à 19h
Jeudi 11 octobre 2012 de 9h à 17h30 Lieu
Hôtel de Région
151 avenue du Président Hoover
59555 Lille Cedex (FRANCE)
Le site internet d’E.G.I.D.
«European Genomic Institute for Diabetes»
http://www.egid.fr
Contacts presse
Contact presse
Université Lille 2 Droit et Santé
Virginie Lapierre
Responsable communication
Tél. : 03 20 96 43 35
Fax : 03 20 96 45 95
Courriel : [email protected]
Inserm Délégation Régionale Nord Ouest
Aurélie Deléglise
Chargée de communication
Tél. : 03.20.29.86.72
Portable : 06.77.05.07.76
Fax : 03.20.49.01.38
Courriel : [email protected]
Vincent Voisin
Chargé de communication et des médias
Tél. : 03 20 96 52 66
Fax : 03 20 96 52 23
Courriel : [email protected]
www.nord-ouest.inserm.fr
www.univ-lille2.fr
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Thèmes abordés :
Lors de ce second symposium E.G.I.D., millésime 2012,
dix spécialistes de renommée internationale se déplacent
les 10 et 11 octobre 2012 de toute l’Europe et des EtatsUnis pour débattre autour de la question des grandes
avancées de la recherche en diabétologie.
Ils nous montreront à quel point les grandes avancées
technologiques d’aujourd’hui permettent à la recherche
scientifique de progresser considérablement. En effet, lors
de ce symposium nous pourrons apprécier les progrès
European
fabuleux que connaît la génétique
moléculaire. Nous
Genomic
Institute
pourrons constater que l’amélioration
des méthodes de
for Diabetes
séquençage permet aujourd’hui de « scanner » l’ensemble
du génome (appelée études pangénomiques), permettant
d’identifier et de cartographier les gènes impliqués dans
le diabète, et ce dans le but d’identifier de nouvelles
cibles thérapeutiques et de nouveaux tests de diagnostic
toujours plus précoces, voire néonatal.
Nous pourrons également apprécier les améliorations
que connaît aujourd’hui les outils d’analyse du
métabolisme (spectrométrie de masse, RMN) permettant
d’établir des profils métaboliques (métabolomique) pour
une meilleure compréhension des mécanismes sousjacents les maladies métaboliques humaines.
Pour la première fois, le symposium fera le point sur des
découvertes récentes sur les modifications épigénétiques
d’origine environnementale et leurs conséquences sur le
diabète.
De plus, les progrès de la génomique fonctionnelle
(connaissance du rôle des gènes en relation avec leurs
fonctions dans le vivant) permettent aujourd’hui de mieux
comprendre les mécanismes physio (patho)logiques
impliqués dans la maladie et ouvrent de nouvelles pistes
pharmacologiques pour le traitement du diabète et ses
complications.
Pour illustrer ce lien étroit qui existe entre le gène et la
fonction, il nous sera présenté comment le dérèglement
des rythmes de la vie de tous les jours (prise des repas,
rythme de sommeil) appelés rythmes circadiens influent
sur notre équilibre énergétique.
L’auto-immunité sera également au cœur de ce symposium.
En effet, de nouvelles clés nous seront présentées pour
mieux comprendre les mécanismes impliqués dans la
destruction auto-immune de la cellule bêta pancréatique
(sécrétrice de l’insuline) conduisant au diabète de type 1.
Enfin, des études à grande échelle sur la population
suédoise apportent enfin la preuve solide que la chirurgie
bariatrique (technique du Bypass, court-circuit gastrique
qui consiste à réduire le volume de l’estomac) permet
la rémission du diabète et réduit considérablement les
risques cardio-vasculaires sur le long terme.
Par :
Joe BASS (Northwestern University), Andrew HATTERSLEY
(Peninsula Medical school), Christian BOITARD (Hôpital
Cochin), Markus STOFFEL (Institut of Molecular Systems
Biology), Matthias TSCHÖP (Helmholtz Zentrum),
Susanne MANDRUP (University of Southern Denmark),
Chris NEWGARD (Duke University School of Medecine),
Elaine HOLMES (Imperial College of London), Ursula
GROHMANN (University of Perugia), Lars SJÖSTRÖM
(University of Gothenburg).
(voir programme détaillé ci-après)
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Programme du 2e Symposium E.G.I.D
« Les grandes avancées de la diabétologie : millésime 2012 »
10 Octobre 2012
11h00
Inscriptions : Réception des participants et
affichage des posters
12h00Déjeuner
12h45
Workshop – Illumina
Les technologies d’Illumina et leurs
applications dans la recherche sur le diabète
14h00
Discours de bienvenue et introduction
14h45
Présentations European
orales de 4 posters
Genomic
présélectionnésInstitute
for Diabetes
15h45
Pause café
16h15
Keynote Lecture: L’horloge circadienne et
diabète
Joe BASS (Northwestern University)
17h15
“Cheese&Wine”: session Posters
20h00
Diner des orateurs
11 Octobre 2012
9h00
Inscriptions : Réception des participants et
affichage des posters
9h30Nouvelles approches dans la génétique des
diabètes monogéniques.
Andrew HATTERSLEY (Peninsula Medical
school)
10h00
Contrôle immunitaire de la fonction des
cellules béta.
Christian BOITARD (Hôpital Cochin)
10h30Micro ARN et diabète.
Markus STOFFEL (Institut of Molecular
Systems Biology)
11h00Pause café
11h30Hormones intestinales : L’arme fatale contre
la diabésité.
Matthias TSCHOP (Helmholtz Zentrum)
12h00
Les réseaux transcriptionnels contrôlent la
différenciation et la fonction des adipocytes.
Susanne MANDRUP (University of Southern
Denmark)
12h30Lunch: Sessions Posters et Stands
13h15
Workshop – Genfit
Les désordres associés au diabète et stéatose
hépatique
14h30
La métabolomique pour une meilleure
approche des mécanismes des maladies
métaboliques.
Chris NEWGARD (Duke University School
of Medecine)
15h00
Aspects métaboliques de l’axe cerveau intestin.
Elaine HOLMES (Imperial College of
London)
15h30Régulation immunitaire par le catabolisme du
tryptophane dans le diabète de type 1.
Ursula GROHMANN (University of Perugia)
16h00
Effet de la chirurgie bariatrique sur le diabète
et la mortalité. L’étude SOS (Swedish Obese
Subjects).
Lars SJÖSTRÖM (University of Gothenburg)
16h30
Remise du prix du meilleur poster et
conclusion
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Présentation des équipes d’E.G.I.D
Le diabète représente aujourd’hui une véritable menace pour la santé humaine. Pour comprendre et traiter cette maladie, au sein
d’E.G.I.D. (European Genomic Institute for Diabetes), trois des meilleures équipes mondiales mutualisent leurs compétences :
©DR
Titre :
Génomique et maladies métaboliques
CNRS UMR 8199
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Directeur : Pr. Philippe FROGUEL (Université Lille 2 Droit et Santé - CNRS - Institut Pasteur de Lille)
Résumé :
Créée en 1995 et co-fondatrice de l’Institut de Biologie de Lille, notre équipe a été constamment renouvelée depuis cette date.
Nous constituons actuellement une Unité Mixte de Recherche (UMR) du CNRS et de l’Université Lille Nord de France bénéficiant
aussi du soutien de l’Institut Pasteur de Lille, située sur le campus Calmette Pasteurien. Notre unité comporte 37 personnes,
chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs et étudiants et notre unité a publié 238 articles scientifiques depuis 10 ans
(qui ont été cités 21 000 fois).
Nos recherches portent essentiellement sur l’élucidation des bases génétiques du diabète et de l’obésité, maladies multifactorielles
liées à la pression d’un environnement moderne « obésogène » sur des personnes vulnérables car porteuses d’une prédisposition
familiale aux maladies métaboliques. Grâce à notre plateforme de génomique humaine à haut débit, unique en France, et à
notre expertise génétique, notre groupe a été le premier à établir la carte génétique du diabète de type 2 et de l’obésité sévère.
Ces découvertes ont permis de jeter un regard neuf sur ces maladies et d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques. Elles
ouvrent aussi la voie à une meilleure prédiction des risques de diabète et à une médecine préventive et curative personnalisée.
L’UMR 8199 collabore activement avec les groupes lillois des Professeurs Bart Staels et François Pattou, co-fondateurs d’E.G.I.D.
La création d’E.G.I.D. permet de renforcer le pole lillois de génomique des maladies métaboliques, déjà considéré comme
un des meilleurs au monde, et d’attirer de nouvelles équipes qui positionneront Lille comme un des hauts lieux de la recherche
fondamentale et clinique du diabète, de l’obésité et de leurs complications cardiovasculaires.
La Région Nord - Pas de Calais est la région française qui comporte le plus d’obèses et de diabétiques (environ 6% des
adultes sont diabétiques avec une progression de 5% par an). Si rien n’est fait pour contrôler ce phénomène (et en particulier si
l’épidémie d’obésité de l’enfant n’est pas maîtrisée), le nombre de diabétiques augmentera donc de 50% dans les prochaines
années et l’espérance de vie baissera pour la première fois
Contact :
Génomique et maladies métaboliques - CNRS UMR 8199
Mélanie Hocquet - Assistante du Pr. Philippe FROGUEL
Institut de Biologie de Lille - Institut Pasteur de Lille
Tél. : +33 (0)3 20 87 79 54
Courriel : [email protected]
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©DR
Titre :
Biothérapie du diabète
Inserm U 859
Directeur : Pr François Pattou (Université Lille 2 Droit et Santé, CHRU Lille, Inserm)
European
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Institute
for Diabetes
Résumé :
Créée en 2001 (ERIT-M), notre équipe a été labellisée par l’Inserm comme UNIT-M en 2007 (UMR 859). Depuis plus de 10
ans, nos recherches portent sur la restauration de l’insulino-sécrétion chez les patients diabétiques, notamment par la thérapie
cellulaire. Depuis 2004, deux essais cliniques d’allogreffe d’îlots nous ont déjà permis de démontrer le rôle primordial de la
fonction initiale des cellules bêta humaines sur leur survie au long cours. Nos travaux expérimentaux menés in vitro et in vivo
chez la souris immunodéficience ou le porc visent à maîtriser la production de cellules insulino-sécrétrices humaines primaires
et à optimiser leur fonction avant et après la greffe (prolifération et/ou différenciation de cellules précurseurs, prévention de
l’inflammation non spécifique, évaluation de nouvelles cibles susceptibles d’augmenter la sécrétion d’insuline).
Ces études ont fait l’objet depuis 4 ans de 30 publications dont 14 dans des revues à impact factor > 5 (Nature Genetics,
PNAS, Diabetes, Gastroenterology, Diabetologia, Endocrinology, JCEM), et une cinquantaine de communications dans des
congrès internationaux, dont 15 conférences sur invitation. Ces travaux ont également permis la délivrance d’un brevet US et
le dépôt de deux autres brevets et fait l’objet de nombreux contrats de recherche dans le cadre des appels d’offres nationaux
(PHRC, ACI, ANVAR), européens (FEDER 6e PCRD) ou auprès de partenaires industriels (Servier, Fournier, Sanofi-Aventis, Genfit,
Macopharma).
Sur le plan humain, l’équipe s’est enrichie depuis sa création d’un enseignant-chercheur et compte aujourd’hui 17 équivalents
temps plein. Sur le plan de la formation, nous participons à l’enseignement de deux écoles doctorales (Université Lille Nord de
France et Paris 11) et avons accueilli, depuis 2004, 10 étudiants dont 4 ont obtenu une thèse d’Université.
Le projet de l’UNIT-M au cours du prochain contrat quadriennal s’inscrit dans la continuité des travaux antérieurs. Sur le plan
clinique, nous évaluerons l’intérêt de la prévention de l’inflammation et de la coagulation par l’antithrombine lors de la greffe
intraportale sur la fonction initiale des îlots. Nous comptons également développer l’étude de la restauration de la sécrétion
d’insuline induite par la chirurgie métabolique chez les patients obèses et diabétiques de type 2.
Afin d’optimiser la fonction des cellules bêta implantées, nous explorerons dans notre modèle porcin un site de greffe alternatif,
intramusculaire. In vitro, nous étudierons notamment l’influence du zinc et de la modulation de son transporteur ZnT8 sur la
fonction des cellules bêta humaines, ainsi que les conditions favorisant la différenciation endocrine du tissu exocrine humain.
Parallèlement à ces travaux, nous compléterons une vaste collection biologique de tissus humains dédiée à l’étude du métabolisme
glucidique chez l’homme et mise à la disposition d’autres équipes françaises et européennes. La faisabilité de ce projet tant dans
son versant clinique qu’expérimental est garantie par la maîtrise de l’ensemble des techniques utilisées, la mise à disposition des
plateaux techniques de l’IFR 114 IMPRT (Plateformes de Biothérapies, de Ressources Expérimentales, d’Imagerie Cellulaire), un
large accès aux tissus humains et l’important recrutement des membres cliniciens de l’équipe.
Contact :
Biothérapie du diabète - Inserm U 859
Secrétariat du Professeur PATTOU
Service de Chirurgie Générale et Endocrinienne
Hôpital Huriez - C.H.R.U. de Lille
Tél. : +33 (0)3.20.44.42.73
Courriel : [email protected]
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Titre :
Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète
Inserm U 1011
©DR
Directeur : Pr Bart Staels (Université Lille 2 Droit et Santé, Institut Pasteur de Lille, Inserm)
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Résumé :
L’unité mixte 1011 est installée sur le Pôle Recherche de l’Université Lille Nord de France et sur le Campus de l’Institut Pasteur de
Lille. Recréée en 2010, l’unité 1011 a obtenu la plus haute note (A+) par la commission nationale d’évaluation Aeres. L’Unité
est composée de 72 personnes : chercheurs, ingénieurs, techniciens, administratifs et étudiants.
Sa recherche est orientée sur la pharmacologie moléculaire du diabète et ses complications cardio-vasculaires. Nous étudions
en particulier les récepteurs nucléaires afin d’en éclaircir le rôle dans le contrôle de l’inflammation, du métabolisme des lipides
et de l’homéostasie du glucose ainsi que les mécanismes de transcription impliqués dans ces processus biologiques. En utilisant
des techniques de génomique fonctionnelle et de pharmacologie moléculaire, nous avons identifié le rôle crucial du récepteur
nucléaire PPARα dans le contrôle des lipoprotéines et du métabolisme du glucose ainsi que sa fonction cardiovasculaire chez
l’homme. Nous avons élucidé le mécanisme d’actions de différentes classes de médicaments actuellement utilisés dans le
traitement des dyslipidémies et du diabète, nous avons aussi identifié de nouvelles cibles thérapeutiques pour le traitement du
diabète, de la dyslipidémie et des complications cardio-vasculaires. Nos travaux ont contribué au développement de plusieurs
nouveaux composés thérapeutiques qui sont actuellement à différents stades de développement clinique.
L’Unité 1011 a acquis une notoriété internationale, son directeur est membre de plusieurs sociétés savantes telles que la Société
Européenne d’Athérosclérose (EAS), la Société Internationale d’Athérosclérose (IAS), l’Alfediam, l’American Heart Association,
l’American Diabetes Association, la Nouvelle Société Française d’Athérosclérose. De plus, le Professeur Bart Staels a été nommé
lauréat du prix scientifique « Jean-Paul BINET » 2011 par la Fondation pour la Recherche Médicale, en récompense de ses
travaux orientés sur les pathologies cardiovasculaires. La même année, il a été nommé membre senior de l’Institut universitaire
de France (IUF) à compter du 1er octobre 2011, pour une durée de 5 ans par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de
la Recherche. La recherche effectuée par l’unité a constitué la base scientifique de la création de l’entreprise de biotechnologie
Genfit SA. Depuis 2005, l’unité a publié plus de 230 articles scientifiques et articles de synthèse, et a contribué à l’élaboration
de plusieurs chapitres de livre. Le nombre total de citations des articles de l’unité s’élève a plus de 21 000.
Sur la base du dossier établi par l’Institut Necker en 2007, Bart Staels fait également partie des 35 chercheurs français avec
le nombre de publications le plus élevé sur la période 2000-2005. L’unité est très souvent représentée par ses membres en tant
que conférenciers invités lors de congrès internationaux. L’unité 1011 collabore activement avec divers groupes lillois, dont ceux
animés par les Professeurs Philippe Froguel et François Pattou, co-fondateurs d’E.G.I.D.
La création d’E.G.I.D. permet de renforcer le pôle lillois de génomique des maladies métaboliques, par :
- la création des plateformes techniques dédiées à la recherche sur le diabète,
- la création et l’animation de nouveaux consortia et projets d’envergure européenne,
- le rassemblement d’une masse critique intellectuelle,
- le développement d’une recherche translationnelle et clinique,
- l’accueil de nouvelles équipes.
E.G.I.D. permet d’augmenter la qualité et de diversifier la recherche dans le domaine du diabète dans la région et, ainsi, créer
un environnement propice au traitement du diabète et de ses complications aboutissant à la valorisation de la recherche clinique
et fondamentale en faveur du patient.
Contact :
Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète - Inserm U 1011
Isabelle Besin - Assistante du Pr. Bart Staels
Institut Pasteur de Lille
Tél. : +33 (0)3 20 87 78 25 / 77 52 - Courriel : [email protected]
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Composé d’environ 130 personnes, E.G.I.D. s’agrandit à la rentrée 2012 avec l’accueil de trois nouvelles équipes.
Pr Amar ABDERRAHMANI
Contact : [email protected]
European
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Amar Abderrahmani est biochimiste. Il a effectué ses études à l’Université Lille 1 et a complété sa formation par un certificat de
chimie pharmaceutique délivré par l’Université Lille 2. En 1994, grâce au programme Erasmus, il part en Espagne à l’Université
de Valence dans un laboratoire de biologie moléculaire. De retour en France, il effectue son DEA en cancérologie puis sa thèse
chez le Pr. Philippe Froguel entre 1996 et 1999. Puis en 1999, il part à Lausanne (Suisse) où il reste cinq ans en tant que post
doctorant. En 2004, il devient directeur de laboratoire et privat-docent de l’université de Lausanne. De retour dans le Nord
en 2010, il obtient une chaire d’excellence de l’ANR et des subventions de l’Europe, puis le titre de professeur de l’Université
Lille 2. En 2011, il intègre E.G.I.D, le premier institut labellisé sur le diabète en France pour renforcer la recherche sur la maladie
et déterminer les causes du diabète de type 2. Aujourd’hui, ses travaux s’oriente selon deux axes de recherche : l’étude des
mécanismes de protection de la cellule bêta pancréatique, qui secrète l’insuline et dont le dysfonctionnement conduit au diabète
de type 2 et le blocage des mécanismes responsables de sa dégénérescence. Or, il existe peu de traitements pour soigner cette
cellule quand elle est déficiente à produire de l’insuline.
Distinctions (majeures) : Prix « Gabriel Baud » de l’Université de Lausanne en 2002, Prix jeune Chercheur par la société
ALFEDIAM française en 2003, Prix annuel SERVIER par la SSED (Swiss Society of Endocrinology and Diabetologia) en 2004
et en 2006, la bourse Jeune chercheur de la SSED.
Dr Jean-Sébastien ANNICOTTE
Contact : [email protected]
Jeune chercheur âgé de 36 ans, Jean-Sébastien Annicotte a obtenu sa thèse de Sciences à Strasbourg à l’IGBMC sous la
direction du Professeur Johan Auwerx. Il est arrivé à Montpellier en mars 2004, en tant que chercheur post-doctorant dans
l’équipe du Dr Lluis Fajas, puis recruté à l’INSERM en 2005 dans ce même laboratoire. Après avoir travaillé à l’Institut de
Génétique Moléculaire de Montpellier sur le diabète, l’obésité et le cancer, il a décidé de rejoindre, cette année, E.G.I.D. où
il dirige aujourd’hui sa propre équipe de recherche.
Ses recherches se focalisent sur la compréhension des facteurs et des mécanismes responsables du maintien de l’intégrité des
cellules bêta pancréatiques qui contrôlent la sécrétion d’insuline et dont le dysfonctionnement conduit au diabète. Un de ces
facteurs jouant un rôle dans ce mécanisme est un régulateur de la prolifération cellulaire, E2F1. Les projets du laboratoire de
Jean-Sébastien Annicotte, ont pour but d’élucider le rôle de E2F1 et de ses régulateurs de la cellule bêta normale et diabétique,
et d’analyser leurs implications dans le développement du diabète. Ce projet permettra d’envisager de nouvelles cibles pour le
traitement du diabète et d’avoir un impact majeur en santé publique.
Distinctions (majeures) : Prix de l’AREDIC, Bourse d’étude de l’Association pour la Recherche sur le Diabète, Lauréat du Programme
National de Recherche sur le Diabète, Lauréat du programme Chercheur d’Avenir de la région Languedoc-Roussillon.
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Dr Ghislain ROCHELEAU
Contact : [email protected]
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Ghislain Rocheleau s’est joint à l’unité de recherche du Professeur Philippe Froguel en 2011 et est titulaire d’un poste de Maître
des conférences avec une chaire d’excellence en biostatistique de l’Université de Lille 2. Il détient un doctorat en statistique de
l’Université de Montréal (Canada) avec spécialisation en génétique des populations. En 2007, en tant qu’associé de recherche
et chercheur post-doctoral dans le Diabetes Gene Discovery Group basé à l’Université McGill (Canada), il a travaillé activement
à la première étude d’association sur le génome entier sur le diabète de type 2 et co-signé un article dans la prestigieuse
revue Nature, lequel rapportait la découverte de quatre nouvelles régions chromosomiques de prédisposition au diabète de
type 2. La deuxième phase de cette étude d’association a mené ensuite à l’identification d’un variant situé près du gène IRS1,
associé à la fois au diabète de type 2 et à une insulino-résistance accrue dans la population générale. Il a également initié
une exploration approfondie des données génétiques de cette étude, ce qui a mené à la découverte d’un autre variant, à
l’intérieur du gène G6PC2, associé à la régulation du taux de sucre dans le sang. Son programme de recherche s’oriente vers
le développement de méthodes statistiques spécifiques à l’analyse de données génétiques, principalement celles provenant des
études d’association sur le génome. Il est également membre de consortia internationaux, tels que MAGIC (Meta-Analyses of
Glucose and Insulin related traits Consortium) et de DIAGRAM (DIAbetes Genetics Replication And Meta-analysis) et collabore
étroitement avec les chercheurs regroupés au sein d’E.G.I.D.
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Biographie des 10 spécialistes de renommée internationale
« Les grandes avancées de la recherche en diabétologie, le millésime 2012 »
Dix spécialistes de renommée internationale se déplacent les 10 et 11 octobre 2012 de toute l’Europe et des Etats-Unis pour
débattre autour de la question des grandes avancées de la recherche en diabétologie, le millésime 2012 lors du second
symposium d’E.G.I.D. à Lille.
Joe BASS (Northwestern University)
The Circadian Clock and Diabetes
L’horloge circadienne et Diabètes.
European
Genomic
Andrew HATTERSLEY (Peninsula
Medical school)
Institute
for Diabetes
New Insights in the Genetics
of Monogenic Diabetes
Nouvelles approches dans la génétique des diabètes
monogéniques.
Christian BOITARD (Hopital Cochin)
Immune Control of Beta Cell Function
Contrôle immunitaire de la fonction des cellules bêta.
Markus STOFFEL (Institut of Molecular Systems
Biology)
Micro RNA And Diabetes
Micro ARN et Diabètes.
Matthias TSCHOP (Helmholtz Zentrum)
Gut Hormones : The Lethal Weapon Against Diabesity
Hormones intestinales : L’arme fatale contre la diabésité.
Susanne MANDRUP (University of Southern
Denmark)
Diabetes associated disorders and metabolic fatty liver
disease
Désordres associés au diabète et Stéatose hépatique.
Chris NEWGARD (Duke University School of
Medecine)
Metabolomics for gaining insights into metabolic disease
mechanisms
La métabolomique pour une meilleure approche des
mécanismes des maladies métaboliques.
Elaine HOLMES (Imperial College of London)
Metabolomic aspects of the gut-brain axis
Aspects métabolomiques de l’axe cerveau - intestin.
Ursula GROHMANN (University of Perugia)
Immune regulation by tryptophan catabolism in type 1
diabetes
Régulation immunitaire par le catabolisme du tryptophane
dans le diabète de type 1.
Lars SJÖSTRÖM (University of Gothenburg).
Surgical weight loss, diabetes and cardiovascular
mortality. The SOS (Swedish Obese Subjects) study
Perte de poids chirurgicale, diabète et mortalité cardiovasculaire. L’étude SOS.
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Joe BASS (Northwestern University)
The Circadian Clock and Diabetes
L’horloge circadienne et Diabètes
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Joseph Bass est professeur associé et responsable de la division « Endocrinology, metabolism and molecular medecine », l’une
des divisions de recherche les plus importantes du département de médecine de la Northwestern University dans l’Illinois,
englobant à la fois des programmes cliniques et précliniques. Il dirige également un programme de recherche sur l’obésité,
le diabète et les maladies lipidiques. Le Pr. Joe Bass focalise ses recherches sur la signalisation de l’insuline et la régulation
neuroendocrinale de l’équilibre énergétique et s’intéresse particulièrement au rôle joué par les rythmes circadiens.
Résumé
Les systèmes circadiens sont programmés par une boucle rétroactive de transcription-traduction qui génère des cycles quotidiens
de stockage/déstockage d’énergie, synchronisés avec le cycle solaire. Chez les mammifères, les neurones « pacemakers »
situés dans le noyau suprachiasmatique (NSC) sont activés à la lumière, entraînant à leur tour l’activation des neurones extraNCS ainsi que la quasi-totalité des tissus périphériques, comprenant ceux impliqués dans le métabolisme glucidique et lipidique.
Au cours des phases d’éveil et de repas, l’horloge moléculaire active la sécrétion d’insuline stimulée par le glucose dans les
cellules bêta des îlots de Langerhans. L’ablation limitée de l’horloge du pancréas conduit au diabète hypo insulinémique,
indiquant l’importance des horloges périphériques dans l’homéostasie du glucose. En revanche, l’ablation de l’horloge du foie
altère le métabolisme oxydatif, ce qui indique que les horloges des tissus périphériques exercent des effets opposés en périodes
de repas et de jeûne. Au niveau moléculaire, la perturbation de l’horloge provoque la réduction de la biosynthèse de NAD+ et
conduit à des modifications de la fonction des ribosylases NAD+-dépendantes (PARPs) et des déacétylases (sirtuines) impliquées
dans le métabolisme oxydatif. Les systèmes circadiens contribuent ainsi à l’homéostasie sur le long terme de l’énergie et du
glucose à travers l’alternance des phases sommeil/éveil et de l’état nutritionnel (repas/jeûne).
Contact :
Department of Neurobiology and Physiology and Feinberg School of Medicine,
Northwestern University, Chicago, Illinois, US
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Andrew HATTERSLEY (Peninsula Medical school)
New Insights in the Genetics of Monogenic Diabetes
Nouvelles approches dans la génétique des diabètes monogéniques.
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for Diabetes
Le professeur Andrew Hattersley (Peninsula Medical School) a été élu membre de la Royal Society, l’équivalent de l’Académie des
sciences en France, au même titre que certaines grandes figures historiques telles que Isaac Newton, Christopher Wren ou encore
Charles Darwin. Andrew Hattersley est venu à Exeter en 1995 en tant que consultant NHS sur le diabète. Avec le professeur Sian
Ellard, il crée un laboratoire de génétique dans le Royal Devon and Exeter hospital. Le succès de leur recherche et leur équipe de
recherche sans cesse grandissante l’amène à passer progressivement plus de temps à Exeter, mais tout en continuant à travailler
comme médecin dans le MacLeod Diabetes and Endocrine centre et comme enseignant-chercheur à la Peninsula Medical School.
Le Professeur Hattersley et son équipe de recherche travaillent sur la compréhension des mutations génétiques qui causent le
diabète chez les patients et ont constaté que cela peut avoir une grande importance sur le type de traitement requis. Le laboratoire
fournit des tests génétiques pour les patients à travers le monde et reçoit des échantillons venus plus de 60 pays. Leur dernier
travail a été centré sur les enfants diagnostiqués diabétiques au cours des six premiers mois de vie. L’équipe d’Exeter a découvert
quatre nouvelles causes génétiques de ce type de diabète et, surtout, plus de 50% de ces enfants peuvent échanger leurs injections
d’insuline contre des comprimés sulfamides hypoglycémiants et obtiennent un meilleur contrôle de leur glycémie.
Résumé
Le professeur Andrew Hattersley propose à travers le monde des pré-tests pour diagnostiquer les patients diabétiques avant
leur 6e mois de vie. Ceci, combiné avec les progrès de la génétique moléculaire et les méthodes de séquençage, a permis
une baisse rapide de l’étiologie génétique de la maladie. Chez les patients dont les parents ne sont pas liés génétiquement,
on trouve principalement des mutations hétérozygotes sur Kir6.2, SUR1 et INS. Alors que dans les familles où les parents sont
cousins germains ou cousins issus de germains, la majorité des patients présentent des mutations homozygotes principalement
sur X, Glucokinase, INS et Pancreatic transcription factors (PTF). Cela a permis d’être en mesure de comparer les patients
ayant des défauts génétiques avec des rongeurs KO. Les patients atteints de mutations homozygotes dans PDX1, PTF1a
NEUROGENIN3, NEUROD1, MKX2.2 et Y montrent tous des phénotypes similaires entre l’homme et la souris à la fois dans
le phénotype pancréatique que non-pancréatique. En revanche, chez l’homme il y a des phénotypes clairement associés à des
mutations hétérozygotes dans HNF1A, HNF4A, HNF1B et GATA6, toutes impliquant une haplo-insuffisance (allèle non muté
produisant une protéine normale mais en quantité insuffisante pour assurer la fonction physiologique). En revanche, les souris
présentant une région codante KO hétérozygote sur ces mêmes gènes ne présentent pas de phénotype particulier. Ce qui frappe
le plus pour GATA6, la cause la plus fréquente d’aplasie pancréatique chez l’homme, c’est qu’une mutation hétérozygote induit
une haplo-insuffisance, alors que les souris KO hétérozygotes ne présentent même pas d’intolérance au glucose. L’amélioration
de la technologie de séquençage a pour effet de diagnostiquer 30% des cas de diabète néonatal dont l’étiologie génétique
n’est pas connue. Le patient offre ainsi des informations cruciales sur la cellule bêta humaine, son fonctionnement et son
développement. L’observation combinée des modèles animaux et des cas de diabète monogénique chez l’homme est donc
essentielle pour nous aider à comprendre.
Pour plus d’informations sur le diabète néonatal et la recherche d’Andrew Hattersley, visionnez cette vidéo :
http://youtube/pjvgOTMiAXg).
Contact :
Department of Experimental Medicine and Biochemical Sciences,
University of Perugia, Italia
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Christian BOITARD (Hôpital Cochin)
Immune Control of Beta Cell Function
Contrôle immunitaire de la fonction des cellules bêta.
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Professeur de médecine et chercheur spécialisé en immunologie, Christian Boitard est directeur de l’Institut Thématique Multiorganismes « Circulation, métabolisme, nutrition » depuis sa création en avril 2008. Au cours de sa carrière hospitalo-universitaire,
le Pr. Christian Boitard a été successivement chef du service d’Immunologie clinique à l’Hôpital Necker-Enfants malades et chef
du service d’Immunologie clinique à l’Hôpital Cochin/Saint Vincent de Paul. Depuis 2006, il est à la direction du service de
diabétologie et d’immunologie clinique de l’Hôtel Dieu. Il s’est également investi dans la formation universitaire. Il a dirigé, de
1998 à 2007, l’École doctorale G2iD et présidé, de 1999 à 2007, la commission de 3e cycle de l’université Paris Descartes.
Christian Boitard mène en parallèle des activités de chercheur et dirige depuis 2002 le laboratoire «Immunologie, génétique et
traitement des maladies métaboliques et du diabète» (Inserm U561/Université Paris Descartes/Cochin/Saint Vincent de Paul).
Ses recherches ont donné lieu à de nombreuses publications et à l’attribution de plusieurs prix (Prix de Médecine, Académie de
Médecine en 1982, Prix Jean-Daniel Beauperthuy, Académie des Sciences en 1987, Research Grant Award, Juvenile Diabetes
Foundation en 1987, Prix René Fauvert en 1988, Prix Halpern en 1989, Prix Apollinaire Bouchardat en 1990, et Minkowski
Award, European Association for the Study of Diabetes, Dublin en 1991).
Résumé
Le Diabète de Type 1 résulte de la destruction auto-immune des cellules bêta du pancréas. Il s’agit d’une maladie multifactorielle
dans laquelle les facteurs environnementaux associés à un fond de sensibilité hautement multigénique contribuent à la réduction
progressive de la tolérance immunitaire aux cellules bêta.
La tolérance immunitaire résulte en un lien permanent entre les tissus périphériques (les cellules bêta dans le cas diabète
de type 1), et les cellules impliquées dans les fonctions immunitaires. Savoir si l’activation de l’auto-immunité provient d’une
dérégulation immunitaire intrinsèque nécessitant la présence des cellules bêta, n’est plus une énigme. Contre toute attente, la
recherche de « l’auto-antigène du diabète » a donné lieu à une longue liste de candidats ayant des critères d’identification
assez vagues. Plusieurs auto-antigènes bien connus sont des protéines exprimées par les cellules bêta et non pas comme des
antigènes spécifiques des cellules bêta.
En effet, les preuves accumulées indiquent que les lymphocytes B et T reconnaissent un grand nombre, plutôt qu’un seul, d’autoantigènes tout au long du développement de la maladie. Le diabète de type 1 serait donc une maladie « bêta-cellulaire » plutôt
que d’une maladie immunitaire antigène-spécifique. Parmi la longue liste des candidats auto-antigènes, les preuves pointent
l’insuline comme un auto-antigène bêta-cellulaire important. L’insuline n’est donc pas seulement l’hormone produite par les
cellules bêta du pancréas, mais est aussi un antigène cible jouant un rôle clé dans la destruction auto-immune des îlots. Son
expression dans le thymus commande la sélection de cellules T autoréactives, détectées en périphérie.
Compte tenu du rôle clé des lymphocytes T et de l’insuline comme auto-antigène dans le processus de diabète de type 1, nous
nous sommes concentrés au cours de ces cinq dernières années dans la construction d’une cartographie des peptides dérivés
de préproinsuline qui sont présentés aux lymphocytes T CD8 + et T CD4 +. La caractérisation des épitopes préproinsuline
tout au long des phases successives de la réponse auto-immune aux cellules bêta est déterminante pour définir les nouveaux
biomarqueurs de diagnostic et pour concevoir une immunothérapie antigène-spécifique adaptée au diabète de type 1.
Contact :
INSERM U986,
Paris, France.
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Markus STOFFEL ( Institut of Molecular Systems Biology)
Micro RNA And Diabetes
Micro ARN et Diabètes
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Markus Stoffel est professeur titulaire à l’ Institute of Molecular Systems Biology à l’École Polytechnique de Zurich depuis Juillet
2006. Ses travaux de recherche sont axés sur la compréhension des mécanismes moléculaires impliqués dans la régulation
des facteurs detranscription et de petits ARN non codants dans les processus de régulation des gènes impliqués dans le
métabolisme du glucose et des lipides et des maladies métaboliques. Les contributions majeures du professeur Stoffel ont été
l’identification et la caractérisation des gènes responsables des formes génétiques de l’apparition précoce du diabète de
type 2, la caractérisation des réseaux transcriptionnels responsables des switchs moléculaires entre le métabolisme à jeun et
post-prandiale et la découverte et la caractérisation de micro-ARN dans le contrôle de la sécrétion d’insuline ainsi que dans le
métabolisme du cholestérol.
Markus Stoffel a reçu plusieurs distinctions pour son travail, y compris le Prix Irma T. Hirschl Career Scientist Award (1996),
le Pew Scholar Award en sciences biomédicales (1996), le Career Development Award de l’American Diabetes Association
(1997), le Bristol Myers Squibb Unrestricted Grant Award ( Métabolisme) (2002), Ernst Klenk Award (2002), le Dorothy
Hodgkin Award (Diabetes UK, 2005), et le Oustanding Scientific Research Award de l’American Diabetes Association (2006),
le Minkovski Award (2007), le Wieland Prize (2008) et le JDRF Gerold & Kayla Grodsky Award (2010).
En 2006, il est élu membre de l’académie allemande des sciences Leopoldina et en 2008 il devient membre de l’European
Molecular Biology Organization (EMBO). En 2009, il a reçu un ERC Advanced Grant et en 2012, la médaille d’or Morgagni
Principales publications :
1. PoyM et al. (2004) Nature 432:226. 2. Wolfrum et al. (2004) Nature432:1027. 3. Kruetzfeldt et al. (2005) Nature
438:685. 4. PoyM et al. (2009) Proc. Natl. Acad. Sci. U.S.A. 106:5813. 5. Krützfeldt J et al (2005)Nature 438:685. 6. Yi R
et al. (2008) Nature 452:225. 7. Esterházy Det al (2011)Cell Metab.14:365. 8. TrajkovskiM et al. (2011) Nature474:649.
Contact :
Institute of Molecular Systems Biology
ETH, Zurich, Switzerland
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Matthias TSCHOP (Helmholtz Zentrum)
Gut Hormones : The Lethal Weapon Against Diabesity
Hormones intestinales : L’arme fatale contre la diabésité.
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Matthias H. Tschop est le premier et unique médecin allemand à recevoir le prestigieux poste de professeur Alexander von
Humboldt, la plus haute distinction de la recherche en Allemagne. Depuis Octobre 2011, il a également été nommé directeur
de l’Institute of Diabetes and Obesity Research au German Center for Environment and Health à Munich, en Allemagne et
fait partie intégrante du German National Diabetes Center (DZD). Il est également titulaire de la Chaire du département sur
maladies métaboliques à la Technische Universität de Munich (TUM). Jusqu’à l’été 2011, il était titulaire de la chaire Arthur
Russell Morgan de médecine, où il exerçait le poste de professeur permanent en endocrinologie et diabétologie à l’Université de
Cincinnati ainsi que celui de directeur de recherche du Metabolism Center of Excellence for Diabetes and Obesity à l’Université
de Cincinnati.
Pendant la dernière décennie, Matthias H. Tschop prend la tête des opérations de recherches translationnelles sur le diabète
et l’obésité (à l’Université de Cincinnati et au département de pharmacologie de Institute of Human Nutrition (DIfE) à Potsdam,
Allemagne). Une partie de ses recherches se concentre sur la communication entre le cerveau et l’intestin qu’il considère
comme un circuit clé régulant l’adiposité, l’apport alimentaire, l’homéostasie du glucose et le métabolisme énergétique. Il
s’intéresse particulièrement à la voie afférente (remontée du signal vers le système nerveux central) qu’il entrevoit comme une
cible thérapeutique potentielle pour le traitement de l’obésité et du diabète. Il s’intéresse également à l’interface moléculaire
qui existe entre l’inflammation et les maladies métaboliques, une nouvelle voie de signalisation dans le contrôle métabolique
du métabolisme énergétique cellulaire, ainsi qu’au contrôle par le système nerveux central du métabolisme systémique des
nutriments.
Matthias Tschop a reçu son doctorat en médecine de l’Université Ludwig-Maximilians de Munich en 1994. Il a ensuite passé
quatre ans en médecine interne et en tant que chercheur en neuro-endocrinologie à l’Hôpital Universitaire de Munich avant
d’accepter une invitation pour un stage postdoctoral aux Eli Lilly Research Laboratories. Au cours des trois années suivantes, il
découvre le rôle de la ghréline dans le contrôle de la prise alimentaire, du métabolisme et de la prise de poids. La publication
de ses travaux dans le très prestigieux journal Nature est depuis devenu l’un des articles les plus cités dans la recherche
moderne sur le métabolisme. Il commence alors ses travaux de recherche au DIfE à Potsdam en 2002 et à Cincinnati en 2003
(parallèlement). Il publie alors plus de 220 articles reconnus par ses pairs dans des revues renommées comme Nature, Science,
Nature Medicine, Nature Neuroscience, Nature Chemical Biology, Nature Biotechnology, Nature Methods, Journal of Clinical
Investigation, PNAS, la revue Cell Metabolism, Neuron ou The Lancet. Il devient également l’éditeur américain de l’European
Journal of Endocrinology et éditeur consultant du Journal of Clinical Investigation.
Il a reçu de nombreux prix, dont le Prix d’excellence scientifique de l’Obesity Society en 2007, le Prix André Mayer de
l’International Association for the Study of Obesity (IASO) en 2010, le Prix du 60e anniversaire du NIH / NIDDK et plus
récemment le prix Outstanding Scientific Achievement Award of the American Diabetes Association (OSAA ADA 2011) et le
Prix Werner Creutzfeldt de la German Diabetes Association (DDG). Il a également reçu le prix Schoeller-Junkmann en 2001
(Outstanding Scientific Achievement Award of the German Endocrine Society), le Prix du président Lilly Research Laboratories
en 2000, le Prix Lilly Endocrine Research Award en 2000, le prix European Neuroendocrine Associations Young Investigators
Award en 2002 et le prix Christina Barz en 2007 (German Societies for Psychiatry and Neurology). En 2009, il a été élu à
l’American Society for Clinical Investigation (ASCI). Pour l’année académique 2009/10, il a reçu la chaire Pfizer en tant que
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European
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for Diabetes
professeur visiteur pour ses recherches sur l’obésité à l’Université de Virginie (nommé par le professeur Michael Thorner).
Matthias Tschop participe également à de nombreux comités d’expertise comme celui du NIH/NIDDK, de l’ADA, de l’Obesity
Society et de l’Union européenne. Il est régulièrement sollicité par les revues scientifiques, en tant que reviewer, dont Cell,
Nature, Science, Nature Medicine, Nature Neuroscience, Cell Metabolism review, J Clin Invest ou PNAS, The Lancet et le New
England Journal of Medicine. Il est également rédacteur consultant pour Diabetes and J Clin Invest et rédacteur en chef pour le
nouveau journal Molecular Metabolism.
Il a une grande expérience collaborative avec des partenaires en biotechnologie et en industrie pharmaceutique. Il est actuellement
conseiller scientifique pour plusieurs entreprises, mais aussi pour les institutions académiques telles que le Pennington Biomedical
Research. Matthias Tschop est un conférencier très recherché et est très régulièrement invité à des réunions scientifiques et
prononce de grandes conférences à la Harvard Medical School, à l’université de Columbia, de la Yale Medical School ou
encore à l’université de Cambridge (GB). Il a présidé de nombreuses sessions et réunions et était l’organisateur de la conférence
internationale EMBO de 2012 sur le diabète et l’obésité à Heidelberg (Allemagne) ainsi que du Keystone Meeting sur le
contrôle neuronal dans le diabète et l’obésité. Plus récemment, il a reçu une subvention de la German Helmholtz Association,
pour les 5 prochaines années, où il sera chargé de coordonner les efforts de plus de 30 centres de recherche allemands et un
fonds de recherche de 30 millions d’euros pour étudier les interactions entre le cerveau et l’environnement dans le contrôle du
métabolisme.
Contact :
Institute for Diabetes and Obesity
Helmholtz Zentrum,
Munich, Germany
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Susanne MANDRUP (University of Southern Denmark)
Diabetes associated disorders and metabolic fatty liver disease
Désordres associés au diabète et Stéatose hépatique
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Susanne Mandrup a obtenu son doctorat de biochimie de l’Université d’Odense en 1992. Elle a travaillé comme postdoctorante au Département de Biologie Moléculaire à l’Université d’Odense de 1992-1995 et de 1995-1996 dans le groupe
du Pr. Daniel Lane au département de chimie biologique de l’Université Johns Hopkins à Baltimore. En 1996, elle a été nommée
professeur-adjointe et en 1999 professeur agrégée au département de Biologie Moléculaire à l’Université d’Odense. Depuis
2008, elle est professeur au département de biochimie et de biologie moléculaire à l’Université du Danemark du Sud. Elle est
également co-fondatrice et membre du conseil d’administration de l’école doctorale danoise de métabolisme moléculaire depuis
2003, membre de l’Agence danoise des sciences naturelles du Conseil de recherches (2005-2010) et membre du Comité des
sciences médicales et naturelles de la Fondation Novo Nordisk depuis 2009. Elle a participé à un grand nombre de consortia
de recherche internationaux et a été coordinatrice de 2005-2009 de l’Union européenne FP6 projet X-TRA-NET.
La recherche dans le groupe Mandrup se concentre sur la compréhension des interactions moléculaires entre la régulation
transcriptionnelle et le métabolisme dans les cellules de mammifères, en particulier dans les adipocytes et les cellules bêta du
pancréas. Son groupe combine des études pangénomiques sur les facteurs de transcription, les marques épigénétiques et la
structure de la chromatine. Le groupe est particulièrement intéressé par la fonction, la régulation et le mécanisme d’action des
PPARs (peroxisome proliferator activated receptors) et par le réseau transcriptionnel contrôlant la différenciation adipocytaire.
Résumé :
La différenciation adipocytaire est régulée par une cascade complexe de signaux qui contrôlent la reprogrammation
transcriptionnelle des précurseurs fibroblastiques. Les analyses pangénomiques de l’accessibilité de la chromatine et de
la liaison des facteurs de transcription adipogéniques permettent de révéler des « snapshots », des réseaux de facteurs de
transcription fonctionnant à des moments précis durant l’adipogénèse. En utilisant ces « snapshots », l’équipe a pu démontrer
qu’un remodelage spectaculaire de la chromatine se produit dans les premières heures après la stimulation adipogénique et que
bon nombre des facteurs de transcription précoces se lie d’une manière coopérative aux hotspots des facteurs de transcription.
Ces hotspots sont susceptibles de représenter les nœuds clés de la chromatine, où de nombreuses voies de signalisation
adipogéniques convergent pour conduire la reprogrammation transcriptionnelle adipogénique. Certains de ces hotspots sont
«amorcés» par des marques épigénétiques et des facteurs de transcription déjà présents dans les pré-adipocytes, tandis que
d’autres hotspots semblent se développer de novo par l’action concertée des différents facteurs de transcription dans les
hotspots. Le groupe étudie actuellement l’organisation de ces hotspots adipogéniques précoces. Dans l’adipocyte mature, il y a
aussi une interaction complexe entre les différents facteurs de transcription et l’équipe prédit que les hotspots sont aussi présents
à ce stade. Ils ont constaté que les principaux facteurs de transcription adipogéniques PPARy et C/EBPα coopèrent directement
avec la chromatine, alors que d’autres facteurs de transcription influencent négativement les activateurs adipogéniques.
Contact :
Department of Biochemistry and Molecular Biology, University of Southern Denmark, Odense, Denmark
(http://www.sdu.dk/bmb/research/mandrupgroup)
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Chris NEWGARD (Duke University School of Medecine)
Metabolomics for gaining insights into metabolic disease mechanisms
La métabolomique pour une meilleure approche des mécanismes des maladies métaboliques
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Christopher B. Newgard, PhD est le directeur du Sarah W. Stedman Nutrition and Metabolism Center et professeur émérite
W. David and Sarah W. Stedman de pharmacologie et de biologie du cancer au Duke University Medical Center. Avant de
venir à Duke en 2002, Christopher Newgard était le Professeur émérite Gifford O. Touchstone Jr. et Randolph G. Touchstone au
département de biochimie, et co-directeur du Centre Touchstone de recherche sur le diabète à l’Université du Texas à Dallas. Dr
Newgard est l’auteur de plus de 230 articles de revue, et a été le récipiendaire de plusieurs prix, dont le Prix Kayla Grodsky
(1999), le prix Outstanding Scientific Achievement (Lilly) de l’American Diabetes Association (2001), un prix d’excellence du
NIH (2001), le prix Solomon Berson de l’American Physiological Society (2003), et le prix Freedom to Discover in Metabolic
Research du Bristol-Meyers Squibb (2006).
Les recherches du Dr Newgard se concentrent sur l’application d’une approche interdisciplinaire pour la compréhension des
mécanismes du diabète et l’obésité impliquant la découverte de gènes, de l’ingénierie métabolique, et des outils d’analyse
métabolique («métabolomique») telles que le profilage métabolique par la spectrométrie de masse et l’analyse de flux métabolique
par RMN.
Résumé :
L’équipe Newgard cherche à appliquer des outils d’analyse du métabolisme (parfois appelée «métabolomique») pour la
compréhension des mécanismes sous-jacents des maladies chroniques de l’homme telles que le diabète, l’obésité et les maladies
cardiovasculaires. Ces outils ont été utilisés pour étudier le mécanisme de la sécrétion d’insuline stimulée par le glucose et de son
insuffisance sur le diabète de type 2. Ils ont également été utilisés pour définir des mécanismes sous-jacents du développement
de la résistance à l’insuline chez les animaux et les humains. Par exemple, l’équipe a récemment identifié des perturbations du
catabolisme de l’acide aminé à chaîne ramifiée (BCAA) dans les cohortes multiples de patients insulino-résistants par rapport aux
témoins et a appliqué ces résultats à des modèles de rongeurs pour démontrer la contribution de BCAA dans le développement
de la résistance à l’insuline qui est indépendante du poids corporel. Ces outils ont également permis de définir des signatures
métaboliques qui permettent de prédire les conséquences de la maladie dans des cohortes de sujets obèses, résistants à l’insuline
et chez des sujets présentant un risque cardiovasculaire élevé. Enfin, ils sont intégrés les analyses génomiques, transcriptomiques
et métabolomiques pour identifier les variations dans l’architecture génétique qui prédisposent aux variations métaboliques chez
l’homme et dans des modèles animaux. Ces exemples servent à illustrer le potentiel des méthodes de profilage métabolique
pour un meilleur aperçu des mécanismes des maladies métaboliques.
Contact :
Sarah W. Stedman Nutrition and Metabolism Center & Department of Pharmacology & Cancer Biology. Duke University
Medical Center, Durham NC, US
www.stedman.mc.duke.edu
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Elaine HOLMES (Imperial College of London)
Metabolomic aspects of the gut-brain axis
Aspects métabolomiques de l’axe cerveau - intestin.
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for Diabetes
Elaine Holmes (PhD) est professeur de biochimie à l’Imperial College et directeur de médecine biomoléculaire. Son principal
domaine de recherche se concentre sur le profilage métabolique et la modélisation informatique des liquides biologiques et les tissus
pour comprendre les processus pathologiques et physiologiques des maladies. Elle recherche également de nouvelles méthodes
d’intégration des données métabolomiques avec les données protéomiques et transcriptomiques, afin d’obtenir un aperçu global
des processus pathologiques. Elle a un intérêt particulier pour l’identification de biomarqueurs de maladies métaboliques et de
l’obésité et une grande partie de son travail actuel se concentre sur le rôle de la flore microbienne dans la promotion de l’obésité.
Elle est directrice fondatrice de Metabometrix, une compagnie menant des travaux issus de l’Imperial College. À ce jour, elle a
publié plus de 150 articles expertisés par des pairs et a édité et co-écrit plusieurs livres sur la métabolomique. Elle a diplômé
avec succès 11 doctorants en chimie ces 9 dernières. Elle est professeur invité au Wuhan Institute of Physics and Mathematics de
l’Académie des Sciences chinoise ainsi qu’à l’Université des Sciences de Philadelphie. Elle est également membre de plusieurs
comités de rédaction, dont celui de Chemical Research in Toxicology, Journal of Proteome Sciences et de Toxicological Sciences.
Résumé :
Le profilage métabolique propose de nouvelles pistes pour la compréhension de l’étiologie du diabète et ses comorbidités, et
contribue à la connaissance des deux déterminants génétiques et environnementaux. Cette approche offre un moyen de sonder les
facteurs nutritionnels et de la flore intestinale en tant que moteurs d’effets indésirables ou protecteurs du diabète et d’autres maladies.
Des techniques spectroscopiques à haute résolution, soit par résonance magnétique nucléaire (RMN) soit par spectrométrie de
masse, sont été utilisées pour générer des profils complets de fluides biologiques, de tissus ou de cellules, qui peuvent ensuite être
modélisées et interprétées à l’aide de méthodes statistiques multivariées. Ces tendances dans les données, qui renseignent de la
présence ou de l’état de la maladie, peuvent être extraites et permettent de mettre en évidence des biomarqueurs candidats qui
peuvent aider à la découverte de nouvelles cibles médicamenteuses. Plusieurs modèles de rongeurs de diabète et de résistance
à l’insuline ont été métaboliquement phénotypés en utilisant des stratégies de profilage métabolique. Des efforts importants sont
actuellement entrepris lors d’études sur les populations humaines, en utilisant des approches d’association sur le métabolome
entier dans le but d’identifier les facteurs de risque pour le diabète et d’évaluer les interventions nutritionnelles et thérapeutiques.
Accroître la conscience que la co-évolution a influé le microbiome des mammifères, et que le microbiote intestinal joue un rôle
dans l’étiologie et/ou le développement de l’insulino-résistance, a été alimentée par des études marquantes sur des modèles
animaux et sur l’homme et montrent que les personnes obèses, maigres et les personnes insulino-résistantes présentent des
différences dans la composition microbienne de l’intestin. Des différences nettes dans la composition des métabolites microbiens
ont été mises en évidence dans les profils urinaires, fécales et plasmatiques d’individus obèses tels que l’hippurate (glycine
conjugué à l’acide benzoïque) et phénylacétylglutamine, par rapport à des phénotypes plus maigres chez certains animaux et
chez l’homme. En outre, il est connu que le microbiote est capable de produire de nombreux composés chimiques neuroactifs
et que l’axe cerveau-intestin est important dans la régulation de l’appétit. Cette conférence explorera le phénotype métabolique
du diabète de type 2 et discutera des conséquences des interventions comme le régime alimentaire faible en grasse, de la
thérapeutique et de la chirurgie bariatrique sur l’axe intestin-cerveau et de son rôle potentiel dans la résolution du diabète.
Contact :
Imperial College of London,
London, United Kingdom
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Ursula GROHMANN (University of Perugia, Italy)
Immune regulation by tryptophan catabolism in type 1 diabetes
Régulation immunitaire par le catabolisme du tryptophane dans le diabète de type 1
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Ursula Grohmann est professeur de pharmacologie à l’Université de Pérouse, en Italie. Sa thèse de doctorat a été centrée sur les
mécanismes par lesquels les médicaments induisent des changements antigéniques dans les cellules cancéreuses. Elle a effectué
ses recherches post-doctorales à l’Institut National de la Santé sous la supervision des Drs Ettore Appella, et Michael G. Mage,
la plupart traitant des aspects moléculaires de la présentation de l’antigène. Cela la conduit à s’intéresser à la modulation de
l’inflammation et l’auto-immunité, en particulier dans le cas du diabète de type 1, qui est actuellement au centre de son groupe
de recherche. Ursula Grohmann a rédigé plus de 100 articles publiés in extenso figurant dans la base de données du National
Center for Biotechnology Information (USA). Les 44 derniers articles comprennent : 1 papier dans Nature, 2 dans la revue
Nature Medicine, 3 dans Nature Immunology, et 3 dans le Journal of Experimental Medicine, tous dédiés à l’IDO (Indoleamine
2,3-dioxygenase) et à l’immunosuppression.
Résumé :
L’Indoleamine 2,3-dioxygénase (IDO) catalyse la première étape limitante de la dégradation du tryptophane, acide aminé
essentiel, par la voie kynurénine (cascade d’étapes enzymatiques produisant plusieurs molécules biologiquement actives,
collectivement connues sous le nom kynurenines (Kyns)). IDO est reconnue comme un authentique régulateur de l’immunité
dans plusieurs conditions physiopathologiques, comprenant l’auto-immunité, l’allergie, l’inflammation chronique, les infections
virales, la transplantation et les néoplasies. La plus forte expression de l’IDO est détectée dans les cellules dendritiques,
cellules présentatrices d’antigène professionnelles capables d’activer l’immunité adaptative, mais aussi d’induire une tolérance
immunitaire. IDO ne se limite pas à dégrader le tryptophane et à produire des Kyns immunorégulateurs, mais agit également
en tant que molécule de transduction du signal, une fonction qui dépend de la présence de motifs phosphorylables distants
du site catalytique et inductible par la cytokine immunosuppressive TGF-β (Transforming Growth Factor-β). Cette activité de
signalisation de l’IDO se déclenche et maintient une boucle rétroactive positive qui conduit à la production autocrine de TGF-β
et à l’expression à long terme de l’IDO. L’expression de l’IDO et le catabolisme du tryptophane sont défectueux dans les
cellules dendritiques de souris diabétiques non obèses (DNO), le prototype du diabète de type 1 humain (DT1). Les résultats
préliminaires indiquent qu’une administration unique de L-kynurénine (L-kyn), le principal produit de l’IDO, à des souris DNO
femelles avec un diabète manifeste contrecarre la maladie en induisant l’apparition de petits îlots produisant de l’insuline avec
des signes minimes d’insulitis et une glycémie réduite. La normoglycémie, observée dans 40% des souris, est maintenue après
un an de traitement à la L-kyn dont l’efficacité peut encore être optimisée (60% des répondants) lorsqu’il est combiné avec CpG
ODN (CpG-oligodeoxynucleotide), un agoniste des TLR9 (Toll-like receptor 9). De plus, l’équipe a obtenu des preuves que
l’expression et l’activité de l’IDO sont défectueuses dans les cellules monocytaires de patients diabétiques DT1 par rapport au
groupe contrôle non diabétique.
Dans l’ensemble, ces résultats peuvent mener à la preuve que le catabolisme du tryptophane peut non seulement être présenté
comme un biomarqueur critique, mais aussi comme une nouvelle approche thérapeutique efficace pour la guérison du diabète
de type 1.
Contact :
Department of Experimental Medicine and Biochemical Sciences,
University of Perugia, Italia
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Lars SJÖSTRÖM (University of Gothenburg)
Surgical weight loss, diabetes and cardiovascular mortality. The SOS (Swedish Obese Subjects) study
Perte de poids chirurgicale, diabète et mortalité cardio-vasculaire. L’étude SOS.
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Lars Sjöström est un spécialiste en médecine interne et en cardiologie. Il était le médecin en chef du département de Médecine
interne à l’hôpital universitaire Sahlgrenska à Göteborg en Suède, entre 1975 et 2005 et professeur à l’Institut de médecine
(Académie de Sahlgrenska) à l’Université de Göteborg, entre 1991 et 2005. Après sa retraite en 2005, Sjöström est à
nouveau employé en tant que professeur principal à l’Université de Göteborg et est également professeur adjoint au Pennington
Biomedical Research Center à Bâton Rouge en Louisiane depuis 2001. Les recherches de Sjöström ont été axées sur l’obésité
et maladies associées. Il a également été le chercheur principal dans de grandes études nationales : SOS (Swedish Obese
Subjects ), XENDOS (XENical in the prevention of Diabetes in Obese Subjects) et RIO-lipids (obesity treatment of hyperlipidemics
with rimonabant). Il est l’auteur et co-auteur d’environ 300 ouvrages scientifiques traitant largement de sujets liés à l’obésité dont
plusieurs à New Engl J Med, Nature, The Lancet et JAMA. Il a reçu plusieurs prix dont le prix Willendorf (IASO) en 2002, le
Prix Stunkard’s Lifetime Achievement (NAASO) en 2007 et le prix du Jubilé de l’Association suédoise des médecins en 2008.
Résumé :
Contexte : L’obésité est un facteur de risque pour le diabète, les maladies cardio-vasculaires, le cancer et la mortalité en général.
La perte de poids peut protéger contre ces événements, mais des preuves solides font défaut. L’étude SOS (Swedish Obese
Subjects) est la première étude prospective à long terme, permettant une meilleure évaluation des effets de la chirurgie bariatrique.
Méthodes : SOS a impliqué 2010 patients obèses ayant subis une chirurgie bariatrique et 2037 témoins obèses appariés
simultanément recevant les soins habituels. L’âge des patients était de 37-60 ans et l’IMC était ≥ 34 kg/m2 chez les hommes et ≥
38 kg/m2 pour les femmes. Des études de prévention du diabète ont été réalisées sur 1658 patients opérés et 1771 contrôles
non diabétiques à l’inclusion. L’examen de la rémission du diabète a été entrepris chez 345 patients opérés et 266 contrôles
atteints de diabète à l’inclusion. Nous avons utilisé la microalbuminurie et l’incidence des maladies cardiovasculaires comme proxy
pour les maladies micro et macrovasculaires, respectivement. Les périodes de suivi ont varié entre 10 à 20 ans selon l’observation.
Résultats : Les variations moyennes du poids corporel au bout de 2, 10, 15 et 20 ans étaient de -23%, -17%, -16% et -18% dans
le groupe ayant subi une chirurgie et de 0%, 1%, -1% et -1% dans le groupe témoin. Par rapport aux soins habituels, la chirurgie
bariatrique a été associée à une incidence moindre du diabète à plus de 15 ans [adj. HR = 0,17, p <0,001)] (NEJM 2012). La
proportion de patients initialement diabétiques en rémission à 2 ans étaient de 72% chez les patients opérés et de 21% chez les
témoins (NEJM 2004). Ces proportions étaient respectivement de 36% et 13% à dix ans (NEJM 2004) et 30% et 8% à 15 ans
(non publié). La différence de rémission entre les patients témoins et les patients opérés restée très importante au cours de la période
d’observation (2 ans [adj. OR = 13,0, p <0,001), 10 ans [adj. OR = 5,2, p <0,001] et 15 ans [adj. HR = 5,3, p <0,001]).
Chez les sujets sans microalbuminurie au départ, la chirurgie bariatrique réduit l’incidence de microalbuminurie de 60% à plus de
15 ans, tant chez les patients diabétiques et non diabétiques à l’inclusion (non publié). Sur l’ensemble de l’étude SOS (diabétiques
+ non diabétiques), la chirurgie bariatrique a été associée à une incidence réduite de l’infarctus du myocarde [adj. HR = 0,71,
p = 0,02] et des accidents vasculaires cérébraux (adj. HR = 0,66, p = 0,008] (JAMA 2012). Chez les patients diabétiques
à l’inclusion, la chirurgie bariatrique a été associée à une réduction de l’incidence des infarctus du myocarde (adj. RH = 0,56,
p = 0,025) (Diabetes Care 2012). Conclusions : Les données SOS suggèrent que la chirurgie bariatrique a des effets profonds
non seulement sur la prévention du diabète et la rémission mais aussi à long terme des maladies micro et macrovasculaires.Dans
l’ensemble, ces résultats peuvent mener à la preuve que le catabolisme du tryptophane peut non seulement être présenté comme
un biomarqueur critique, mais aussi comme une nouvelle approche thérapeutique efficace pour la guérison du diabète de type 1.
Contact :
SOS secretariat, Institute of Medicine, Sahlgrenska Academy, University of Gothenburg, Gothenburg, Sweden
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Présentation des partenaires institutionnels et
de leur soutien à E.G.I.D.
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• l’Université Lille 2
• l’Université d’Artois
• l’Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis
• l’Ecole des Mines de Douai
• l’ENSAM de Lille
• l’ENSCL (Ecole Supérieure de Chimie de Lille),
•L’Université Catholique de Lille
• L’IEP (Institut d’Etudes Politiques) de Lille
• l’INSERM
• le Centre Oscar Lambret de Lille
• l’IFREMER
• l’INRIA (Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique),
• LMCU (Lille Métropole Communauté Urbaine)
• Le Syndicat Mixte de la Côte d’Opale
• Le CROUS de Lille
- une ingénierie commune de projets en réponse aux appels d’offre, nationaux ou européens
C’est dans ce cadre qu’il a été porteur du Laboratoire d’Excellence EGID, lauréat de la première
vague de l’appel à projets lancé dans le cadre du Plan Investissements d’Avenir.
- une politique d’acquisition et de maintenance d’équipements lourds partagés,
- la mise en place d’une documentation scientifique commune,
- une stratégie de projets et de coopération permettant une synergie autour de thématiques capables de fédérer les établissements
Le PRES est l’un des principaux actionnaires de la SATT «Nord de France Valo» créée en juillet 2012.
Il a donc mis donc en place, au service de ses membres, des dispositifs de mutualisation parmi lesquels :
Les actions du PRES Université Lille Nord de France visent à accroître le potentiel scientifique en région avec,
pour corollaires, une meilleure visibilité et une plus grande attractivité internationales.
Porteur du LabEX EGID
•l’Université Lille 1
• l’Université Lille 3
• l’Université du Littoral Côte d’Opale
• l’Ecole Centrale de Lille
• l’ENSAIT (Ecole Supérieure Arts et Industries Textiles de Roubaix),
• l’ENSAPL (Ecole Nationale Supérieure d’Architecture et de Paysage de Lille),
• l’ESJ (Ecole Supérieure de Journalisme de Lille),
• Skema Business School
• Télecom Lille 1
• le CHRU de Lille,
• l’Institut Pasteur de Lille,
• l’IFSSTAR (ex-Institut National de Recherche sur les Transports et la Sécurité),
• le Conseil Régional Nord-Pas de Calais
• La Communauté Urbaine d’Arras
• Valenciennes Métropole
L’Université Lille Nord de France rassemble autour d’une même ambition 30 membres :
Créée en 2009, l’Université Lille Nord de France renforce la visibilité et l’attractivité de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans le Nord-Pas-de Calais par la mutualisation de moyens et d’activités.Ses grands
domaines d’activité portent sur la Formation et la Recherche. Le PRES contribue au développement et au
rayonnement du territoire en lien avec le monde économique et les Pôles de compétitivité.
L’Université Lille 2 Droit et Santé fait partie des grandes universités européennes.
Associée aux grands organismes de recherche nationaux, l’Université dispose de
chercheurs et de laboratoires de renommée mondiale. Grâce à une politique scientifique et une stratégie de recherche affirmée, l’Université réalise des opérations structurantes ambitieuses avec les organismes de recherche et le CHU de Lille. Elle est
également membre du Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur Université
Lille Nord de France. Plus que jamais, ces atouts offrent à l’Université Lille 2 l’opportunité d’occuper une place de choix sur la scène internationale.
Lille 2 : une Université à l’écoute et ouverte sur le monde
Elle propose une offre de formation cohérente avec 20 licences généralistes et
68 Masters dans les domaines du Droit, de la Santé, de la Gestion et du Sport. D’autre
part, elle offre un panel de 20 Licences professionnelles et de plusieurs doctorats
organisés par les 2 écoles doctorales régionales. Toutes ces formations bénéficient
d’un excellent rayonnement national et européen.
Chiffres clés
8 Unités de Formation et de Recherche
6 Instituts
dont 1 Institut Universitaire de Technologie
1 Institut d’Etudes Politiques
27 760 étudiants
Un pôle scientifique de haut niveau
La recherche est une mission essentielle de l’Université Lille 2, fortement associée à celle des grands organismes comme le CNRS (Centre
National de la Recherche Scientifique), l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale), l’Institut Pasteur de Lille et en
partenariat privilégié, dans le domaine de la santé, avec le CHRU de Lille, premier hôpital du Nord de l’Europe.
•48équipesderechercherassemblent1200enseignantsetenseignants-chercheurset924personnelsimpliquésdanslarecherche
•2institutsfédératifsderecherche:IFR114(InstitutdeMédecinePrédictiveetdeRechercheThérapeutique)etIFR142(Médecine
cellulaire et moléculaire)
•3centresderecherche:CentreJean-PierreAubertdédiéàlaluttecontrelecanceretauxneurosciences(centremixtederecherche
Université Lille 2 - Inserm) ; Centre d’Infection et d’Immunité de Lille (centre mixte de recherche Université Lille 2 - Inserm - CNRS InstitutPasteurdeLille-UniversitéLille1);CentreDroitsetperspectivesdudroit
•4grandsdomainesderecherche:sciencesdelavieetdelasanté,sciencesjuridiques,politiquesetsociales,sciencesdegestion
et sciences du sport
Après avoir obtenu 2 équipements d’excellence (LiganMP et Imaginex BioMED) avec d’autres partenaires locaux, l’Université Lille 2 se réjouit de voir que le projet
de Labex E.G.I.D. a été retenu par le jury d’experts réuni
dans le cadre du Plan d’Investissements d’Avenir.
Axé sur un problème de santé majeur, le Laboratoire
d’excellence E.G.I.D propose des stratégies innovantes
dans la recherche médicale sur le diabète et ouvre des
pistes pour une prise en charge nettement améliorée
des patients dans les 10 prochaines années.
La reconnaissance du Labex E.G.I.D permettra la poursuite au meilleur niveau des travaux sur le diabète de
nombreux enseignants-chercheurs de l’Université Lille 2,
dont les co-fondateurs d’E.G.I.D. (Pr Froguel, Pr Pattou et
Pr Staels).
Des thématiques de recherche d’excellence
Les axes principaux de recherche : Epidémiologie - Diabète,
Maladiescardiovasculairesetmétaboliques(E.G.I.D.:European
Genomic Institute for Diabetes) - Cancer - Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin - Neurosciences - Infection immunité - Médicament - Finance - Droit, science politique et histoire
du droit
Les axes transversaux:Nouvellestechnologiesensanté-Santé
publique - Droit, Economie et Santé - Activités physiques, sport
et santé
Plateformes techniques au service de l’excellence
De nombreuses plateformes techniques et services communs
viennent en appui de cette recherche de pointe : génomique
structurale et fonctionnelle, animalerie de haute technologie, imagerie du vivant, imagerie cellulaire, thérapie cellulaire,
banques de tissus et de cellules, analyses physico-chimiques
(RMN, spectrométrie de masse et spectrométrie d’absorption
atomique), essais cliniques, criblage à haut débit…
Uneparticipationactiveàtroispôlesdecompétitivité:NutritionSanté-Longévité ; Up-tex (textiles innovants) ; Industries du commerce.
Un soutien à la première fondation française reconnue d’utilité
publique entièrement consacrée à la recherche sur les maladies
digestivesetlanutrition:Digestscience.
www.univ-lille2.fr
Page 27
Organisme de recherche de référence en Europe et dans le monde, le CNRS a pour
mission première l’accroissement des connaissances, en s’appuyant sur toutes ses
disciplines et sur sa capacité à les fédérer.
Un établissement pluridisciplinaire
Le CNRS mène des recherches dans l'ensemble des domaines
scientifiques, technologiques et sociétaux. Il couvre la totalité
des champs scientifiques, qu'il s'agisse des mathématiques, de
la physique, des sciences et technologies de l'information et
de la communication, de la physique nucléaire et des hautes
énergies, des sciences de la planète et de l'Univers, de la
chimie, des sciences du vivant, des sciences humaines et
sociales, des sciences de l'environnement ou des sciences de
l'ingénierie.
Chiffres-clefs
Plus de 34 000 personnes
Plus de 1100 unités de
recherche regroupées en 10
grands instituts
Budget primitif 2012 : 3,3
milliards d’euros
90% de ses unités de recherche travaillent en partenariat avec près de 120 établissements d’enseignement
supérieur et de recherche, et autres organismes nationaux et internationaux.
Stratégie Nationale de Recherche et d’Innovation (SNRI)
Sur la base d’une large concertation avec la communauté scientifique et le monde socio-économique, le
gouvernement a défini en 2009 la Stratégie Nationale de Recherche et d’Innovation (SNRI) de la France
pour 4 ans, avec 3 axes de recherche prioritaires, dont la santé et les biotechnologies. Ces orientations se
sont concrétisées par la création, la même année, d’alliances de coordination inter-organismes, en
particulier AVIESAN, alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé. Le CNRS est membre
fondateur de cette alliance, aux côtés de l’INSERM et de l’Institut Pasteur notamment.
E.G.I.D. au sein du CNRS
Le CNRS, en lien avec l’Université Lille 2, l’INSERM, l’Institut Pasteur
Nord-Pas de Calais
de Lille, le CHRU et le Conseil Régional Nord-Pas de Calais, a
Picardie
contribué à la conception et la formalisation d’un projet
structurant consistant à créer le premier centre européen de
recherche sur le diabète. Ce projet innovant présente la
Plus de 1000 personnes
caractéristique d’associer la recherche fondamentale, la
60 structures de recherche
recherche translationnelle et la recherche clinique, ce qui
Secteur Biologie Santé : 5 Unités
permettra d’assurer une application plus rapide des avancées
Mixtes (UMR), 3 Instituts Fédératifs
scientifiques
vers les malades. Aujourd'hui E.G.I.D. est une
de Recherche (IFR), 1 Unité de
Fédération
de
Recherche CNRS mais également
un
Service et de Recherche (USR), 1
laboratoire d'excellence dont le CNRS est partenaire.
Groupement de Recherche (GDR), 1
Groupement de Service (GDS)
o
Les autres ambitions d’E.G.I.D. :
o dispenser des formations initiales (Master, Erasmus Mundus)
et continues (Médecin et infirmière)
o valoriser les résultats de la recherche par des partenariats stratégiques
avec les grands groupes pharmaceutiques.
promouvoir des actions de santé publique.
Un bâtiment dédié à E.G.I.D. regroupera les trois laboratoires fondateurs, ainsi qu’un Hôtel à Projets
permettant d’enrichir et de conforter les compétences existantes.
Les retombées attendues :
o amélioration de la santé publique en matière de diabète et d’obésité notamment en Nord-Pas de
Calais
o développement de la médecine prédictive au CHRU (centre international de dépistage et
d’accompagnement des patients porteurs de facteurs de prédisposition)
o développement de spécialités nouvelles (bio-statistiques, nutrition, etc.)
o une attractivité de la région vis-à-vis des meilleurs chercheurs et étudiants français et étrangers
dans le domaine, générant une image d’excellence scientifique et médicale de la région
o des partenariats fructueux avec les firmes pharmaceutiques régionales
o accentuation du renom des établissements partenaires
o retombées économiques significatives en termes d’emploi pour le Nord-Pas de Calais.
Page 28
Le CHRU de Lille soutient EGID
Le CHRU de Lille figure parmi les plus importants établissements
hospitalo-universitaires au Nord de l’Europe. En lien avec l’Université
Lille 2 Droit et Santé et les Facultés de médecine, d’odontologie et des
sciences pharmaceutiques et biologiques, le CHRU de Lille forme les futurs
praticiens, développe de nombreux axes de recherche, propose des prises
en charge innovantes et diffuse son expertise au sein des territoires de
santé.
L’activité du CHRU de Lille représente chaque année plus de 100 000
patients accueillis aux urgences, plus de 200 patients greffés, près de 94
000 patients hospitalisés, près d’1 million de consultations, 5 200
naissances, 1 000 publications en 2009 dans les revues scientifiques, et
l’encadrement de 1 000 étudiants hospitaliers.
L’expertise des équipes pluridisciplinaires du CHRU de Lille, reconnue,
notamment, par la labellisation des centres de référence et des centres de
compétences, s’appuie sur un plateau médico-technique et des
hébergements sans cesse modernisés grâce à une politique
d’investissement soutenu : l’établissement investit chaque année près de 50
millions d’euros.
Un pôle de recherche reconnu
Concernant la recherche, le CHRU de Lille figure en 4ème position des
CHU français en termes de qualité et de nombre de publications
scientifiques et au 3ème rang en termes d’essais cliniques.
Constamment en recherche d’amélioration de sa performance dans les
offres de soins, dans les prises en charge, dans les équipements et dans les
organisations, le CHRU de Lille est investit en 2011 dans l’actualisation de
son Projet d’Etablissement 2011-2015, centrée notamment le
développement d’une médecine personnalisée. S’appuyant sur une
méthodologie participative, il s’agit de mener une réflexion stratégique
favorisant une approche intégrée du projet médical, de recherche et
d’organisations médico-soignantes, pour aboutir à un projet à dimension
institutionnelle favorisant cohésion du corps social et homogénéité des
pratiques professionnelles.
Page 14
1
CHRU de Lille – 2 avenue Oscar Lambret 59037 Lille cedex
Tél : 03 20 44 59 62 – www.chru-lille.fr
Page
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29
Le projet EGID
La mission principale d’EGID est d’identifier les facteurs de risques des
diabètes et de comprendre les mécanismes d’apparition de ses
complications, afin de prévenir la survenue de cette maladie et de mieux
traiter les malades.
L’une des missions du CHRU de Lille est de développer la recherche
Clinique et translationnelle afin de transférer les acquis scientifiques de la
recherche fondamentale dans les pratiques de soins, de santé publique et
de formation au lit du malade.
La fiabilité de ces études cliniques repose sur des méthodes scientifiques
rigoureuses et éprouvées.
La réalisation rigoureuse de ces études scientifiques,
impose une
organisation et des structures très spécialisées et des professionnels
spécifiquement formés.
Parce que la recherche médicale n’a de véritable intérêt que lorsqu’elle
bénéficie directement à l’amélioration de la qualité des soins que le CHRU
de Lille est très impliqué dans le projet EGID avec notamment pour
vocation la mise en œuvre opérationnelle, des modèles préventifs, prédictifs
et thérapeutiques de la médecine de demain appliquée au diabète.
Par ailleurs, le CHRU de Lille soutient depuis de très nombreuses années,
les recherches menées par l’équipe dirigée par le Pr. François PATTOU,
notamment sur la restauration de l’Insulino-sécrésion chez les patients
diabétiques, ainsi que les travaux expérimentaux menés in vitro et in vivo
chez la souris immunodéficience ou chez le porc.
Le CHRU de Lille s’est porté promoteur de toutes les études cliniques
organisées par cette équipe de recherche afin de valider sur le plan clinique
les résultats obtenus au niveau expérimental.
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2
CHRU de Lille – 2 avenue Oscar Lambret 59037 Lille cedex
Tél : 03 20 44 59 62 – www.chru-lille.fr
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Les sciences de la vie
au service de la santé humaine
L’Inserm, Institut national de la santé et de la recherche médicale, est depuis plus de 40 ans le seul organisme
public français dédié à la recherche biologique, médicale et en santé des populations. Multidisplinaires, ses équipes
mènent des recherches sur la plupart des maladies, y compris les plus rares. Scientifiques ou médecins, ses
chercheurs assurent une recherche translationnelle, dans un va-et-vient constant entre le laboratoire et le lit du
patient. L’Inserm est acteur de la valorisation des connaissances issues de ses travaux. Les résultats de la recherche
fondamentale peuvent ainsi faire l’objet d’études dans la cinquantaine de centres d’investigation clinique créés
en partenariat avec l’Hôpital. Sa filiale privée, Inserm Transfert, aide les chercheurs à établir la preuve de concept de
leur innovation, et intervient pour le dépôt des brevets et la recherche de partenaires industriels. L’Inserm est membre
fondateur d’Aviesan*, l’Alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé créée en 2009. Chargée de
l’analyse stratégique et de la programmation nationale de la recherche dans le domaine biologique et médical,
Aviesan est organisée autour de dix instituts thématiques multiorganismes :
Bases moléculaires et structurales du vivant
Biologie cellulaire, développement et évolution
Génétique, génomique et bioinformatique
Cancer
Circulation, métabolisme, nutrition
Immunologie, hématologie, pneumologie
Microbiologie et maladies infectieuses
Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie
Santé publique
Technologies pour la santé
Les objectifs d’EGID s’inscrivent pleinement dans les orientations prioritaires définies dans le Plan
Stratégique de l’Institut thématique en charge du diabète. Un des axes prioritaires à développer est de
« favoriser une recherche translationnelle pertinente appuyée sur des départements cliniques structurés et d’identifier
de nouveaux biomarqueurs en favorisant les projets de transfert chez l’homme des données générées chez le
rongeur ». Un des défis technologiques et organisationnels relevé dans ce Plan Stratégique est de « mettre en place
de nouvelles équipes AVENIR-ATIP fléchées diabète » et de « faire émerger des regroupements assurant une masse
critique significative dans la recherche diabétologique et favorisant les interactions multidisciplinaires (génétique,
développement, immunologie, métabolisme), par exemple par la création d’un ou deux centres de recherche dédiés
au diabète au contact de services cliniques ». Ce à quoi EGID répond parfaitement.
Les unités Inserm 859 et 1011, dirigées par les Professeurs François Pattou et Bart Staëls (cofondateurs
d’EGID), collaborent activement avec l’unité UMR 8199 du Professeur Philippe Froguel (3e co-fondateur d’EGID)
depuis de nombreuses années.
La création du Labex EGID permettra de renforcer le pôle lillois de génomique des maladies métaboliques,
déjà considéré comme un des meilleurs au monde, par :
la création des plateformes techniques dédiées à la recherche diabète,
la création et l’animation de nouveaux consortia et projets d’envergure Européenne,
le rassemblement d’une masse critique intellectuelle,
le développement d’une recherche translationnelle et clinique,
l’accueil de nouvelles équipes qui positionneront Lille comme un des hauts lieux de la recherche
fondamentale et clinique du diabète, de l’obésité et de leurs complications cardio-vasculaires.
Le Labex EGID permettra d’augmenter la qualité et de diversifier la recherche dans le domaine du diabète dans la
région et, ainsi créer un environnement propice au traitement du diabète et de ses complications aboutissant à la
valorisation de la recherche clinique et fondamentale en faveur du patient.
L’ INSTITUT P ASTEUR DE L ILLE
LʼInstitut Pasteur de Lille, né il y a plus de 100 ans dʼune souscription publique,
est une fondation privée à but non lucratif, reconnue dʼutilité publique, dédiée à
la recherche biomédicale.
Aujourdʼhui, le campus de cette fondation unique en France compte plus de 1 000
personnes qui se consacrent, chaque jour, par leurs travaux de recherche, leur réseau
dʼexpertises et les formations quʼelles dispensent, à lʼamélioration de la santé de
lʼhomme et de son environnement. Cʼest la seule fondation de renommée internationale
non basée à Paris.
UNE RECHERCHE DʼEXCELLENCE
Plus de 600 chercheurs, ingénieurs et techniciens travaillent sur les grandes maladies de notre siècle :
- Maladies cardiovasculaires
- Maladies métaboliques (diabète, obésité)
- Cancers
- Maladies neurodégénératives (maladie dʼAlzheimer, démences)
- Maladies inflammatoires (du tube digestif, des voies respiratoires, asthme, allergies)
- Maladies infectieuses et parasitaires
Au-delà de sa tradition séculaire dʼétude des maladies infectieuses, lʼInstitut Pasteur de Lille a choisi de
renforcer son excellence scientifique en développant des thèmes de recherche de haut niveau sur les
processus impliqués dans les maladies de civilisation, au premier rang desquelles apparaissent le diabète et
lʼobésité. Cette recherche sʼinscrit dans la continuité de la démarche lilloise autour du risque métabolique : une
expertise reconnue dans le domaine de la nutrition, une recherche dʼexcellence sur le diabète, des équipes de
pointe sur les maladies cardiovasculaires
LʼInstitut Pasteur de Lille continue aujourdʼhui à soutenir deux des équipes fondatrices dʼEGID présentes sur le
campus :
- lʼUnité Mixte de Recherche 8199 « Génomique et maladies métaboliques »
dirigée par le Pr Philippe FROGUEL (Université Lille 2 – CNRS - Institut Pasteur de Lille)
- lʼUnité 1011 « Récepteurs nucléaires, maladies cardiovasculaires et diabète »
dirigée par le Pr Bart STAELS (Université Lille 2 – Institut Pasteur de Lille – INSERM)
DES FORMATIONS DE HAUT NIVEAU
Plus de 140 étudiants poursuivent leur master ou leur doctorat au sein des équipes de recherche. Chaque
année, lʼInstitut Pasteur de Lille accueille plus de 3 000 stagiaires dans les domaines suivants : sécurité
alimentaire, nutrition, tabagisme et alcoolisme, outils scientifiques, gestion des risques.
UNE MISSION DE SANTE PUBLIQUE
Depuis sa création, la prévention et lʼéducation pour la santé constituent lʼune des missions fondamentales de
lʼInstitut Pasteur de Lille : plus de 18 000 bilans de santé, des programmes de prévention et dʼéducation
personnalisés, des ateliers santé sur l'alimentation, la mémoire ou lʼactivité physique, ainsi que des
consultations pour arrêter de fumer, mieux gérer sa consommation d'alcool. LʼInstitut Pasteur de Lille est aussi
un centre international de vaccination agréé par l'Organisation Mondiale de la Santé : plus de 40 000
vaccinations chaque année.
DEVELOPPEMENT, EXPERTISES, INNOVATION : UN MODELE DʼEXCEPTION
LʼInstitut Pasteur de Lille propose une expertise reconnue et labellisée dans des secteurs spécialisés où il
est aujourdʼhui une référence : nutrition, toxicologie, sécurité microbiologique, biologie médicale.
UN INSTITUT ANCRE DANS LA REGION NORD-PAS-DE-CALAIS, OUVERT SUR LE MONDE
De notoriété internationale, lʼInstitut Pasteur de Lille développe depuis toujours une politique volontariste de
partenariats tant en recherche quʼen formation aux niveaux régional, national et international. En région, il est
membre du Conseil dʼAdministration du Pôle de Recherche et dʼEnseignement Supérieur – Université Lille
Nord de France (PRES) et participe activement à lʼun des 6 pôles de compétitivité du Nord - Pas-de-Calais : le
pôle Nutrition Santé Longévité en tant que membre fondateur.
Marie-José Hermant, responsable communication / 03 20 87 78 08 / 06 71 23 55 52
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COMMUNIQUE DE PRESSE
La Région Nord-Pas de Calais soutient EGID
et la lutte contre le diabète et l’obésité
Le Conseil régional Nord-Pas de Calais accueille ces 10 et 11 octobre l’institut du diabète EGID (European
Genomic Institute for Diabetes). EGID organise son second grand symposium autour des « grandes avancées
en diabétologie, au Siège de Région, partenaire de l’institut.
La Région Nord-Pas de Calais soutient EGID
La situation de la région Nord-Pas de Calais avance en matière de lutte contre l’obésité et le diabète.
L’association de facteurs génétiques, sociaux et environnementaux liés aux modes de vie entraîne des risques
significativement supérieurs à la moyenne nationale. La situation régionale continue donc d’interpeller.
Le bien être de la population appelle la responsabilité de tous les acteurs publics.
La forte implication du Conseil régional Nord-Pas de Calais dans le projet EGID ou
« European Genomic Institute for Diabetes » depuis sa naissance est une preuve de
l’engagement durable de la collectivité à la fois, pour la santé des habitants, et pour
la reconnaissance de la région sur la scène internationale : une région dynamique au
cœur des enjeux sanitaires de notre société.
Dans son domaine, cet institut de recherche est le premier en France. Il se constitue
autour de trois équipes dirigées par des chercheurs reconnus parmi les meilleurs du
monde : les Pr Philippe Froguel, François Pattou et Bart Staels.
En accueillant et en favorisant la création de cet institut de recherche et soutenant
aujourd’hui son activité, le Conseil régional Nord-Pas de Calais envoie un message
d’espoir aux chercheurs et aux malades. Les habitants de la région seront alors les
premiers bénéficiaires des avancées médicales en la matière.
Le Conseil régional s’engage pour la recherche
Développer une recherche reconnue dans nos laboratoires, soutenir nos chercheurs, en attirer de nouveaux,
mieux comprendre les nouveaux défis de la recherche en biologie santé pour mieux les accompagner, c’est
l’ambition du Conseil régional.
30 années d’expérience au service de la Recherche scientifique et technologique. La Région Nord-Pas de
Calais a été l’une des premières, dès 1974, à développer une stratégie de soutien à la recherche en
reconnaissant cette activité comme à part entière et qui contribue pleinement à l’identité culturelle du
territoire, à son développement économique et universitaire, et à son attractivité.
Contacts presse :
[email protected] / 03 28 82 53 03 - 06 75 93 38 28
[email protected] / 03 28 82 53 82
[email protected] / 03 28 82 53 12
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Quelles actions en matière de recherche ?
Le Conseil régional a donc adopté une stratégie dynamique pour faire du Nord-Pas de Calais une grande
région de recherche. La Région s’engage notamment à :
> Financer des équipements scientifiques lourds pour équiper les laboratoires régionaux,
> Encourager les projets de recherches sur des thématiques prioritaires,
> Fédérer des équipes de recherche sur tout le territoire régional (Maison des chercheurs),
> Favoriser le rayonnement des universités dans leur lien étroit avec la recherche et le développement des
pôles de compétitivité.
L’action de la Région en matière de santé
Le Conseil régional, associé à l’Etat, s’est particulièrement engagé dans la mise en œuvre d’un Plan régional
de Lutte contre les Cancers avec pour volonté d’agir pour :
> Le soutien aux équipements facilitant le diagnostic et le traitement des cancers, plaçant le Nord-Pas de
Calais en 2e position en termes d’équipements sanitaires,
> Le soutien aux actions de prévention et de promotion de la santé, en particulier dans la lutte contre
l’obésité et le surpoids à travers un appel à proposions d’actions visant à promouvoir les comportements
favorables à la santé (pratique d'une activité physique suffisante, alimentation équilibrée…).
> Le soutien à une meilleure démographie médicale par l’accompagnement à la création de maisons de
santé pluridisciplinaires et aussi des mesures incitatives pour permettre aux jeunes médecins de réaliser
leur stage pratique dans des hôpitaux locaux.
Contacts presse :
[email protected] / 03 28 82 53 03 - 06 75 93 38 28
[email protected] / 03 28 82 53 82
[email protected] / 03 28 82 53 12
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Lille Métropole aux côtés d’E.G.I.D. dans la lutte contre le diabète
La recherche, la formation et le transfert de technologies sont identifiés dans la stratégie de Lille
Métropole comme facteurs essentiels du développement économique. A travers, sa compétence
«action de développement économique», Lille Métropole a pu initier une politique de soutien à la
recherche privée et à l’innovation via notamment le soutien à l’implantation de centres de
recherche ou l’appui aux pôles de compétitivité.
En élargissant ses compétences au soutien à la recherche, Lille Métropole a décidé de faire évoluer
son pouvoir d’intervention à l’égard des établissements d’enseignement supérieur et de recherche,
des grandes écoles, laboratoires ou toute autre structure impliquée dans la recherche publique.
Le principal enjeu de cet élargissement des compétences communautaires consiste à accompagner
les universités lilloises dans la constitution d’un pôle métropolitain de recherche d’excellence et de
rayonnement international, et son rapprochement étroit avec les entreprises, favorisant ainsi le
développement économique et social de notre territoire à partir d’un potentiel de Recherche et
Développement conforté.
Lille Métropole, dans son plan métropolitain de développement économique (PMDE), a pris le parti
d’intervenir de façon ambitieuse dans le déploiement d’une « politique filières » destinée à
encourager les acteurs d’un même secteur à se fédérer, à favoriser le rapprochement entre
entreprises et laboratoires, et à renforcer l’innovation et le développement d’activités à haute
valeur ajoutée.
Parmi les filières et sites d’excellence prioritaires, la filière biologie – santé – nutrition et son site
d’excellence EURASANTE sont en pleine expansion et bénéficie d’un solide tissu de compétences
économiques et technologiques ainsi qu’un tissu industriel dense, de qualité et avec un fort
potentiel d’innovation. Au cœur de cette filière, l’Institut Européen de Génomique du Diabète
(E.G.I.D.) constitue un dynamisme de recherche remarquable dans la thématique du diabète, fléau
national qui touche tout particulièrement notre région. En effet, cette dernière connaît un taux
significativement supérieur à la moyenne nationale, ce qui rend sa situation particulièrement
préoccupante.
E.G.I.D. rassemble trois des meilleures équipes au monde, celles des Professeurs Philippe Froguel,
Bart Staels et François Pattou qui, grâce à leur complémentarité, collaborent activement dans un
continuum de recherche du laboratoire à la clinique.
L’excellence de ces trois équipes, fondatrices de l’Institut Européen de Génomique du Diabète
(E.G.I.D.), a d’ailleurs été une nouvelle fois reconnue par l’obtention du label « laboratoire
d’excellence (LabEx) » dans le cadre du programme d’investissement d’avenir (PIA).
Pour ces différentes raisons, Lille Métropole soutient activement E.G.I.D. en participant aux
réunions organisées par son comité institutionnel depuis l’initiation du projet et en s’engageant
financièrement dans la construction du futur bâtiment E.G.I.D. sur le site du CHRU. Lille Métropole
est également membre fondateur du fonds de dotation EGID qui permettra de lever des fonds privés
(mécénnats, legs, donations…) destiné à développer et promouvoir la recherche.
Page 35
Genfit est une société biopharmaceutique, qui a pour vocation de développer des solutions thérapeutiques et
diagnostiques pour la prévention et le traitement des maladies cardiométaboliques et de leurs complications.
Parmi les maladies fortement associées au diabète, les NAFLD (Non-Alcoholic Fatty Liver Disease) et en particulier la
NASH (Non-Alcoholic SteatoHepatitis / Hépatite Stéatosique Non Alcoolique) sont des affections hépatiques pouvant
conduire à des cirrhoses voire des cancers du foie et sur lesquelles Genfit s’est engagé fortement. Le GFT505, candidat
médicament le plus avancé de Genfit, participe de ces efforts.
GFT505 possède un large spectre d’action sur les multiples paramètres intervenant dans le développement des pathologies
hépatiques et des complications cardiovasculaires associées au diabète de type 2. En particulier, ses effets bénéfiques
démontrés sur la sensibilité à l’insuline et le métabolisme du glucose, sur les enzymes hépatiques, la dyslipidémie et les
marqueurs de l’inflammation, font du GFT505 le candidat idéal pour le traitement de la NASH. L’efficacité thérapeutique
et la sécurité d’emploi du GFT505 ont été établis dans plusieurs études cliniques de phases I et IIa. Des résultats très
concluants ont été obtenus chez des populations de diabétiques mais également d’intolérants au glucose sur la résistance
à l’insuline et les marqueurs de dysfonction hépatique ; résultats corroborés, en ce qui concerne la NASH, par des études
précliniques spécifiques chez l’animal qui démontrent que GFT505 réduit fortement la stéatose hépatique, l’inflammation
et la fibrose hépatique.
Egalement, GENFIT utilise son savoir-faire dans la biologie et la chimie des récepteurs nucléaires ainsi que ses connaissances
approfondies des maladies cardiométaboliques et inflammatoires, pour faire avancer d’autres programmes propriétaires
ciblant les récepteurs nucléaires. Récemment, Genfit a signé des avancées majeures sur deux récepteurs nucléaires impliqués
dans la régulation des rythmes circadiens et l’inflammation, avec de nouveaux résultats démontrant leur potentiel en tant
que nouvelle voie thérapeutique.
Aujourd’hui, Genfit est fier de travailler en collaboration avec E.G.I.D. Ainsi les différents groupes de l’institut sont-ils
membres du consortium IT-DIAB que Genfit mène depuis 2008. A travers l’étude de modèles précliniques et de cohortes
de patients, le consortium IT-DIAB a pour objectifs d’identifier et de développer de nouvelles stratégies thérapeutiques et
théranostiques du pré-diabète et du diabète. Notamment, le consortium recrute des cohortes de patients pré-diabétiques
qu’il suit jusqu’à ce qu’ils deviennent diabétiques et sur lesquels des prélèvements biologiques sont effectués à intervalles
réguliers, permettant ainsi l’identification de nouvelles cibles thérapeutiques et de biomarqueurs précoces de la maladie.
Page 36
Genoscreen is a biotechnology company that develops and manufactures a broad range of innovative activities
and services in genomics. With 11 years of experience, Genoscreen has developed its expertise locally,
nationally and internationally through numerous scientific collaborations. Thus, Genoscreen is engaged in
various collaborative research programs on major public health issues (Diabetes, neurodegenerative diseases,
cancer, cardiovascular diseases ...)
Genoscreen and UMR 8199 led by Professor Philippe Froguel have maintained strengths links through collaborative
projects for nearly 10 years. Since February 2012, UMR 8199 and Genoscreen are jointly managing a sequencing
platform: the EQUIPEX Ligan PM.
By partnering with the EGID (European Institute for Genomic diabetes) Genoscreen team puts its technological and scientific
knowledge at the disposal of the Institute and of a major public health concern. The partnership between EGID and
Genoscreen pursue a common goal: to join together, to innovate, to develop knowledge and solutions in order to solve
several metabolic pathways involved in diabetes, obesity and associated cardio metabolic diseases. The goal of this
partnership is to contribute to the progress of knowledge concerning the diagnosis and treatment of these types of diseases
that affect nearly 4% of the French population and continue to grow.
Genoscreen est une société de biotechnologie qui développe et réalise une large gamme d’activités innovantes et de
services en génomique. Forte de 11 années d’expérience, Genoscreen valorise ses expertises au niveau local, national
et international au travers de nombreuses collaborations scientifiques. Genoscreen s’est notamment engagé dans différents
programmes de recherches collaboratives sur des grands thèmes de santé publique (Diabète, maladies neuro-dégénératives,
cancer, maladies cardiovasculaires…) Genoscreen et l’UMR 8199, dirigée par le Professeur Philippe Froguel entretiennent
ainsi des liens forts au travers de projets collaboratifs d’envergures depuis prés de 10 ans. Depuis février 2012, l’UMR
8199 et Genoscreen gèrent conjointement une plateforme de séquencage de masse l’EQUIPEX Ligan-PM.
En étant partenaire d’EGID (European Genomic Institue for diabètes), l’équipe Genoscreen met ses connaissances
technologiques et scientifiques au service de l’institut et d’une cause de santé publique dés plus préoccupantes. Le partenariat
EGID-Genoscreen s’inscrit dans un but commun : s’associer, innover, développer des connaissances et des solutions pour
élucider plusieurs voies métaboliques en cause dans le diabète, l’obésité et les maladies cardio-métaboliques associées.
Le but de ce partenariat est de contribuer à l’avancé des connaissances pour le diagnostic et le traitement de ces maladies
qui touchent prés de 4% de la population française et qui ne cessent de progresser.
Page 37
European
Genomic
Institute
for Diabetes
Contacts presse
Université Lille 2 Droit et Santé
Virginie Lapierre - Service Communication
Tél. : +33 (0)3 20 96 43 35
Fax : +33 (0)3 20 96 45 95
Courriel : [email protected]
Vincent Voisin
Tél. : +33 (0)3 20 96 52 66
Fax : +33 (0)3 20 96 52 23
Courriel : [email protected]
Inserm Délégation RégionaleEuropean
Nord-Ouest
Genomic
Institute
for Diabetes
Aurélie Deleglise - Service Communication
Tél. : +33 (0)3 20 29 86 72
Fax : +33 (0)3 20 49 01 38
Courriel : [email protected]
CNRS Délégation Nord - Pas de Calais et Picardie
Muriel Pares - Service Communication
Tél. : +33 (0)3 20 12 28 18
Fax : +33 (0)3 20 63 00 43
Courriel : [email protected]
CHRU de Lille
Sandrine Delaby - Délégation à la communication
Tél. : +33 (0)3 20 44 60 36
Fax : +33 (0)3 20 44 52 71
Courriel : [email protected]
Institut Pasteur de Lille
Marie-José Hermant - Service Communication
Tél. : +33 (0)3 20 87 78 08
Fax : +33 (0)3 20 87 72 05
Courriel : [email protected]
Conseil Régional Nord-Pas de Calais
Franck Vandenberghe - Direction de la Communication
Tél. : +33 (0)3 28 82 53 17
Courriel : [email protected]
Antoine Siemenski
Service de Presse
Tél. : +33 (0)3 28 82 53 12
Courriel : [email protected]
Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES)
Université Lille Nord de France
Jean-Patrick Bonduel - Service Communication
Tél. : +33 (0)3 20 29 86 04
Fax : +33 (0)3 20 29 85 64
Courriel : [email protected]
Illumina
Florence Mazzarese
Tel : + 44 1799 534 220
Courriel : [email protected]
Genfit
Laurent Lannoo - Secrétaire Général
Tel +33(0)3 20 16 40 19
Fax +33(0)3 20 16 40 01
Courriel : [email protected]
Genoscreen
Sarah Cuvelier
Tél. : +33 (0)3 59 31 74 02
Courriel : [email protected]
Le site internet d’E.G.I.D. «European Genomic Institute for Diabetes»
http://egid.fr
Page 38
Centre Hospitalier Régional
Universitaire de Lille
Cette action est cofinancée par l’Union
européenne.
MINISTÈRE
DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE
1 0 th- 1 1 th O c t o b e r 2 0 1 2 i n L i l l e
2nd e.g.i.d. symposium
diabetes research breakthroughs : the vintage 2012
Registration : www.egid.fr - deadline : 15th September 2012
The circadian clock and diabetes
Joe Bass (Northwestern University)
New insights in the genetics of monogenic
diabetes
Andrew Hattersley (Peninsula Medical School)
immune control of beta cell function
Christian Boitard (Hôpital Cochin)
Micro RNA and diabetes
Markus Stoffel (institute of Molecular Systems Biology)
gut hormones : the lethal weapon against
diabesity
Mathias Tschop (Helmholtz Zentrum)
epigenetics and diabetes
Susanne Mandrup (University of Southern denmark)
Metabolomics for gaining insights into metabolic disease mechanisms
Chris Newgard (duke University School of Medicine)
Metabolomic aspects of the gut-brain axis
elaine Holmes (imperial College of London)
immune regulation by tryptophan
catabolism in type 1 diabetes
Ursula grohmann (University of Perugia)
Surgical weight loss, diabetes and
cardiovascular mortality. The SOS study
Lars Sjöström (University of gothenburg)
Under the patronage of
the French-speaking diabetes Society (SFd)
and New French Atherosclerosis Society
th
tract submission : 10 September 2012
line for abs
d
a
e
D
*
e.g.i.d.
Fondation Coeur et Artères
award for the best poster*
Theme : Diabetes - Award : 1 000 €
Registration : www.egid.fr
Centre Hospitalier Régional
Universitaire de Lille
Cette action est cofinancée par l’Union
européenne.
Affiche_Symposium_2012.indd 1
MINISTÈRE
DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE
26/07/12 14:49

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Flyers_Symposium_2012 derniere version Metabolomics for gaining insights into metabolic disease mechanisms Chris Newgard (Duke University School of Medicine)

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