The Impossible

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The Impossible
DOSSIER DE PRESSE
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SUMMIT ENTERTAINMENT et MEDIASET ESPANA Présentent une production APACHES ENTERTAINMENT et TELECINCO
CINEMA en association avec LA TRINI CANAL + ICAA IVAC et GENERALITAT VALENCIANA
NAOMI WATTS
EWAN MCGREGOR
THE IMPOSSIBLE
REALISE PAR JUAN ANTONIO BAYONA
Durée: 1h47min
Dossier de presse et photos téléchargeables sur www.snd-films.com
SORTIE NATIONALE LE 21 NOVEMBRE 2012
DISTRIBUTION
PRESSE
SND
Delphine Olivier
89 avenue Charles de Gaulle
24 Tour d’Aygosi
92575 Neuilly sur Seine cedex
67, Cours Gambetta
Tél : 01 41 92 66 66
13100 Aix-en-Provence
Tel : 06 89 09 57 95 ; 04 42 59 19 15
[email protected]
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SYNOPSIS
L’histoire d’une famille prise dans une des plus terribles catastrophes naturelles
récentes.
THE IMPOSSIBLE raconte comment un couple et leurs enfants en vacances en
Thaïlande sont séparés par le Tsunami du 26 décembre 2004. Au milieu de
centaines de milliers d’autres personnes, ils vont tenter de survivre et de se
retrouver. D’après une histoire vraie.
NOTES DE PRODUCTION
En 2004, au lendemain de Noël, la mer s'est déchaînée et a submergé la côte Ouest
de la Thaïlande – marquant la plus grande catastrophe naturelle qu'ait jamais connue
le pays. Les vagues du raz-de-marée, qui se sont abattues sur les villages côtiers à
intervalles de dix minutes, ont provoqué plus de 5 000 morts, 2 800 disparus, et
1 480 orphelins dans ce pays seulement.
Une famille – Henry, sa femme Maria et leur trois fils Lucas, Simon et Thomas –,
venue passer les vacances de Noël en Thaïlande, est prise au piège dans l'enfer du
tsunami. Séparés les uns des autres en quelques secondes, et grièvement blessés,
ils luttent pour survivre et se retrouver. Une incroyable histoire vraie qui parle de
détermination, d'amour, et de foi inébranlable en l'autre, mais aussi dans les milliers
de victimes anonymes de la catastrophe.
THE IMPOSSIBLE est le premier film réalisé par Juan Antonio Bayona depuis son
grand succès, le film d'horreur L'ORPHELINAT. Ce dernier a été présenté au festival
de Cannes 2007 et a représenté l'Espagne à la 80e cérémonie des Oscars.
Le film a obtenu de nombreuses récompenses au niveau national (7 Goya
notamment) et international, et s'est imposé comme le film hispanophone ayant
engrangé le plus de recettes dans son pays, et comme l'un des films espagnols les
plus rentables à l'étranger. Bien que L'ORPHELINAT soit une pure fiction, Bayona l'a
abordé, a-t-il déclaré au New York Times, "comme un drame relevant de la vraie vie.
Les aspects horrifiques étaient simplement des ingrédients". On pourrait en dire de
même avec THE IMPOSSIBLE, mais bien plus encore puisque les "aspects
horrifiques" sont des faits réels.
THE IMPOSSIBLE s'inspire de l'histoire vraie d'une famille qui affronte un des plus
grands cataclysmes de notre histoire récente. Sa détermination et son amour
inconditionnel, sur fond de circonstances tragiques, ont fasciné Bayona.
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"On n'a pas juste affaire à un film de survie", dit-il. "Il soulève aussi la question de
savoir pour qui on veut survivre et de quelle manière. Il y a là quelque chose de
vraiment puissant qui va au-delà du tragique et qui a trait à la condition humaine,
quelque chose qui touche les gens intimement quand ils entendent parler de cette
histoire".
Retracer leur expérience à l'écran n'a pas été simple. La dimension technique était
un vrai défi, sans parler de ce délicat équilibre entre l'horreur réelle et le triomphe de
la volonté humaine, ou encore de la difficulté de conserver le suspense d'une histoire
dont la fin est déjà connue. "C'était un projet incroyable sur le plan personnel, mais
nous n'étions pas certains qu'il aboutisse", se souvient le réalisateur. Néanmoins,
Bayona et son équipe ont persévéré. Selon le producteur Belén Atienza, "D'une
manière ou d'une autre, ce projet a toujours comporté une part de folie : nous étions
persuadés depuis le début que nous le ferions, même si au départ on n'avait pas la
moindre idée de la façon dont on allait s'y prendre".
Bien que THE IMPOSSIBLE s'inspire de l'histoire hallucinante de la survie d'une
famille, les Alvarez Belon, ces derniers sont espagnols et non anglais comme dans le
film. Pourtant, leurs doubles à l'écran, incarnés par Naomi Watts et Ewan McGregor
dans les rôles des parents Henry et Maria, et leurs trois garçons (joués par Tom
Holland, Oaklee Pendergast et Simon Joslin) sont de vrais citoyens du monde. Tout
en parlant en anglais (usant de son accent écossais), le personnage de Mc Gregor,
qui s'exprime avec un accent écossais, travaille au Japon, tandis que le personnage
de Naomi Watts est un médecin qui a mis sa carrière entre parenthèses afin de
pouvoir voyager avec son époux.
Il n'a pas été facile pour les Alvarez Belon d'accorder leur confiance à quelqu'un pour
dépeindre leur vie à l'écran, mais comme le dit Maria Belon, ils ont compris que leur
histoire était tellement extraordinaire qu'elle dépassait leur seul parcours individuel,
et que la raconter servirait de catharsis à leur famille. L'équipe du film a fait son
possible pour solliciter les Alvarez Belon à chaque étape du film et a fini par les
séduire…
"Je ne sais pas comment ils se sont sentis lors de notre premier rendez-vous, mais
moi, j'étais très nerveuse", admet Maria Belon. "Ils ne le savaient pas, mais j'avais
besoin de raconter cette histoire, même si j'étais incapable de le faire par moi-même.
Et juste avant d'aller à ce rendez-vous, avant qu'ils n'arrivent, je me suis dit 'Maria, il
faut se décider aujourd'hui'. On a discuté pendant trois bonnes heures et j'ai compris
qu'ils DEVAIENT le faire, et que leur vision du film correspondait plus ou moins à ce
qui s'est passé. D'une certaine manière, ce que j'ai vécu pendant le tournage est à
peu près ce que j'ai vécu pendant le tsunami. J'ai cru qu'on n'allait pas survivre mais
on a réussi et c'est fantastique !"
Tout a commencé quand Atienza, le producteur, a entendu l'histoire de cette famille
à la radio. Le scénariste Sergio Sánchez se souvient que "[Belén] est arrivé dans
mon bureau en larmes et nous a raconté ça. Juan Antonio a dit immédiatement qu'il
fallait en faire un film ! C'est une histoire fascinante et émouvante. Le film commence
par cet épisode qui bouleverse la vie de cette famille à tout jamais, en quelques
secondes, mais à partir de ce moment-là, le film est un voyage, une fuite en avant.
Nous avons tous assisté à la catastrophe du tsunami à la télévision et sur Internet,
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quasiment en temps réel. Ce que THE IMPOSSIBLE explore, c'est l'histoire
touchante, poignante et très humaine, vécue par ceux qui ont survécu. Et c'est on ne
peut plus éloigné de tout ce qu'on a pu entendre aux informations".
Sanchez, qui a écrit L'ORPHELINAT, ajoute que trouver le juste ton était difficile.
THE IMPOSSIBLE est aussi effrayant qu'un film d'horreur, mais c'est aussi un
hommage à la volonté humaine. Il s'agit d'une histoire vraie dans laquelle les Alvarez
Belon ont eu beaucoup de chance.
"Ce qui m'effrayait le plus, c'était de raconter l'histoire de cinq survivants dans un
contexte où presque 250 000 personnes ont péri", explique Sanchez. "J'étais sur
mes gardes. Le plus important pour moi était de trouver un moyen de raconter avec
respect cette histoire tragique qui allait toucher le public profondément – raconter
une histoire vraie qui puisse faire en sorte que les gens se sentent proches de cette
famille et qui puisse parler aussi à tous ceux qui ont perdu un être cher – que ce soit
dans le tsunami ou par ailleurs. Ensuite, on devait avoir la bonne structure, et c'est
ce qui a été le plus difficile car nous avons cinq personnages qui partagent une
histoire et on sait qu'ils vont s'en sortir à la fin du film. Néanmoins, ils sont séparés et
ils éprouvent tous douleur et chagrin car ils pensent qu'une bonne partie de leur
famille est morte. La difficulté était de réussir à raconter l'histoire de ces personnes,
mais aussi de maintenir la tension qu'ils ont vécue afin que ceux qui ne connaissent
pas leur histoire se cramponnent à leur fauteuil".
Heureusement, Sanchez a eu l'opportunité de travailler directement avec la famille,
et particulièrement avec Maria Belon, ce qui a été pour tous une expérience des plus
enrichissantes.
"Sergio est vraiment quelqu'un de rare", se souvient Maria. "Nous sommes devenus
très amis et j'ai beaucoup appris à ses côtés. Il a une éthique très forte, il se bat pour
ses idées. Je me souviens de la première fois où Sergio a raconté mon histoire :
j'étais vraiment impressionnée. Il y a plongé sans hésiter et a pu raconter des choses
que je ne pouvais pas dire".
Et en effet, d'une certaine manière, Sanchez a aidé cette famille à se remémorer
certains de ces moments terribles car, comme c'est souvent le cas chez les
personnes atteintes de stress post-traumatique, ils ne se souvenaient pas de tout ou
réinventaient certaines choses…
"C'était assez facile de se documenter, puisque les cinq personnages étaient tout le
temps disponibles au bout du fil et qu'ils nous ont autorisés à les contacter à tout
moment", explique Sanchez. "C'était intéressant parce que ça nous a permis de voir
à quel point la mémoire nous joue des tours, surtout quand on a vécu un événement
traumatisant. Parfois, chaque membre de la famille avait une version différente de ce
qui s'était passé. Nous avons donc retracé les événements avec toute la famille et on
leur a montré des vidéos et des articles de presse".
L'opportunité de pouvoir travailler avec Bayona et Sanchez a ensuite séduit Ewan
McGregor : "J'ai beaucoup aimé ce scénario", souligne l'acteur écossais. "Il y avait là
une sincérité, une justesse et une simplicité évidente qui m'ont frappé. J'avais
beaucoup aimé L'ORPHELINAT et j'avais envie de travailler avec Bayona. J'ai déjà
tourné un film avec Naomi il y a quelques années et c'est toujours très agréable de
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retravailler avec quelqu'un avec qui on a déjà partagé l'affiche. Malheureusement,
nous n'avons pas beaucoup de scènes ensemble, mais ça reste une expérience
formidable, parce qu'on se connaît et qu'on est à l'aise ensemble, et j'espère que ça
se voit à l'écran. Nous sommes tous deux parents, et nous avons essayé de faire en
sorte que ce couple ait l'air réel, et ne fasse pas penser à une famille fictive de
cinéma".
L'histoire de cette famille a aussi touché Mc Gregor de façon très personnelle : "Dès
le scénario, quand Henry voit enfin ses enfants à l'hôpital, et qu'il retrouve sa famille,
j'ai pleuré", raconte-t-il. "C'est un moment profondément émouvant. Aujourd'hui, j'ai
quatre enfants, et je n'ai jamais vraiment joué un père au cinéma auparavant. J'ai
senti que je devais faire en sorte qu'Henry me ressemble davantage. Je pouvais le
jouer comme un personnage, mais je voulais explorer la réalité de ce que représente
le fait d'être parent au cours d'une catastrophe aussi terrible. J'ai pensé que le
moyen le plus efficace d'y parvenir était de le jouer comme s'il s'agissait de moi".
McGregor a cherché à rencontrer son double espagnol avant le début du tournage,
mais les deux hommes n'ont pas réussi à faire concorder leurs emplois du temps
respectifs. Malgré cela, en lisant le scénario, Mc Gregor a pu sentir qui étaient les
Alvarez Belon : "Il y a un moment entre Maria et son fils aîné Lucas qui m'a
beaucoup ému. Quand il découvre la gravité de ses blessures, il dit quelque chose
du genre 'Oh maman, je ne supporte pas de te voir pas comme ça'. J'ai trouvé qu'il y
avait dans cette réplique quelque chose d'incroyablement sincère : un enfant qui voit
sa mère blessée et qui ne supporte pas de la voir souffrir. Je ne pense pas que je
savais à l'époque qu'il s'agissait d'une histoire vraie, mais cela semblait parfaitement
juste et évoquait pour moi à merveille le ton du film".
De son côté, Naomi Watts a passé beaucoup de temps avec la vraie Maria, avant et
pendant le tournage : "Quand j'ai lu le scénario pour la première fois, je me suis dit
'ça a l'air totalement réaliste, et pas comme si l'auteur voulait se servir du tsunami
comme d'effroyables circonstances pour raconter l'histoire d'une famille'", explique
l'actrice. "J'ai découvert plus tard que presque tout s'inspirait de l'histoire d'Henry et
Maria, de leur témoignage et de leur expérience. Ça a été incroyable de la rencontrer
et de pouvoir en parler avec elle. Elle a été très généreuse, et m'a beaucoup aidée.
Et en plus, elle devait revivre tout ça à chaque fois ! Elle est d'une grande force et
d'un beau courage".
Elle a été également émue par les scènes entre Lucas et Maria. Le tsunami emporte
tout sur son passage, tel un train fou lancé à toute allure, mais heureusement mère
et fils arrivent à se retrouver dans la mer déchaînée et à s'aider mutuellement. C'est
pourquoi Naomi Watts a partagé plusieurs scènes avec Tom Holland, qui incarne
Lucas.
"J'adore la relation qui se noue, au cours du film, entre cette mère et son fils, et Tom
est un acteur très doué", poursuit Naomi Watts. "Il a un talent fou et ça a été facile et
stimulant de travailler avec lui. À ses côtés, on joue mieux parce qu'il ne peut pas
faire autrement que dire la vérité. Et nous avons plongé tête la première dans la
terrible réalité du tsunami peu de temps après le début du tournage. On n'avait pas
beaucoup de scènes à jouer en réalité : on était balloté et frappé par les vagues et
les débris, comme si la vague nous dictait nos émotions et comme cela a dû se
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produire dans la vraie vie. On ne pouvait pas vraiment parler. Tout ce qu'on pouvait
faire, c'était éprouver et ressentir des émotions. Mais Tom et moi avons eu quelques
instants où nous nous sommes rapprochés et j'ai pu voir à quel point il est
talentueux. Le plus important pour moi a été de pouvoir nouer une amitié avec Tom,
à l'écran et dans la vie, et de pouvoir explorer cette magnifique relation entre mère et
fils".
Même si Holland a une grande expérience de la scène grâce à son rôle dans "Billy
Elliott" au Victoria Palace Theatre de Londres, il fait là ses débuts au cinéma. Il décrit
THE IMPOSSIBLE comme "une histoire d'amour autour d'une famille". Le fait qu'elle
soit vraie était encore plus irrésistible. "Je n'avais jamais entendu parler de cette
histoire extraordinaire et de cette tragédie qui leur est arrivée, à eux, mais aussi aux
milliers de personne qui étaient là. Je me suis dit que ce film serait un moyen de faire
connaître leur histoire au monde entier, et de faire en sorte que tout le monde sache
ce qui s'est passé", raconte le jeune acteur.
Le parcours émotionnel, autant que physique, de Lucas a convaincu Holland, et plus
encore l'évolution de sa relation avec sa mère. "Au début du film, il n'est pas très
proche d'elle ni du reste de sa famille", précise-t-il encore. "Quand la vague déferle
sur la côte et les sépare, Lucas doit devenir adulte car sa mère est vraiment blessée.
Il doit être fort pour elle parce que s'il se met à pleurer, elle pleurera aussi et il n'y a
rien de pire que de voir ses parents pleurer. Il doit donc prendre la place de l'adulte
et faire en sorte que Maria se sente en sécurité. Il mûrit beaucoup au cours du film.
C'est une aventure incroyable pour lui, mais à la fin du film, le lien entre Maria et
Lucas est bien plus fort qu'au début". Et tandis que la mère se repose sur son fils
dans le film, c'est l'inverse qui s'est produit lorsque Holland a travaillé avec Naomi
Watts.
"Travailler avec Naomi a été fantastique", dit-il. "J'ai énormément appris auprès
d'elle, en termes de jeu. Elle est vraiment généreuse en tant qu'actrice, et même
quand elle ne tourne pas, elle donne le meilleur d'elle-même pour vous aider".
L'acteur a deux frères dans le film : Simon, joué par Oaklee Pendergast, et Thomas,
incarné par Samuel Joslin. Le trio est devenu soudé, comme dans une fratrie, et
Holland a su exploiter ce qu'il avait appris auprès de Naomi Watts et le partager à
son tour avec ses deux jeunes partenaires.
"C'était formidable de pouvoir les aider et leur donner certains des conseils que
Naomi m'avait donnés", raconte Holland. "Ils sont tous deux très drôles et
intelligents, et concentrés sur leurs personnages. Ils sont devenus de très bons amis,
comme des frères même".
À l'instar de Naomi Watts, Holland a passé du temps auprès du vrai Lucas. "Il est
vraiment cool, on a parlé pendant au moins trois heures", se souvient-il. "On a
discuté de tout ce qu'il a vécu, de toutes ses émotions, et de la manière dont le
tsunami l'a obligé à grandir. Il m'a dit qu'il avait beaucoup compté sur son instinct
pour survivre au raz-de-marée".
Les trois garçons ont également impressionné Ewan McGregor, tant sur le plan
professionnel que personnel. "J'ai beaucoup aimé nos garçons, Tom, Oaklee et
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Samuel", confie-t-il. "Je pense qu'ils sont vraiment formidables. C'était merveilleux de
voir Tom, qui n'avait jamais travaillé devant une caméra auparavant, s'y habituer et
évoluer dans son jeu d'acteur au fur et à mesure du tournage. Il est très talentueux et
poli envers tout le monde. C'est très facile pour les enfants acteurs de perdre les
pédales, mais lui est absolument sur la bonne voie et il est déjà un formidable acteur.
Quant aux autres gamins, Samuel et Oaklee, ils sont super, eux aussi. Oaklee était
très jeune, mais totalement investi dans la scène qu'on tournait. Il savait qu'il ne
s'agissait pas d'une pièce de théâtre pour son école, mais d'un film, et il a été
vraiment pro".
Mais les garçons étant ce qu'ils sont, juste avant le tsunami, ils se prélassaient dans
un magnifique club de vacances, au bord d'une piscine… "Au bout du compte,
Oaklee et Samuel sont deux jeunes enfants qui aiment s'amuser et nous avons
tourné des scènes dans cette piscine juste avant la séquence du raz-de-marée",
rapporte McGregor. "Et tout ce qu'ils voulaient, c'était nager car ce ne sont que des
enfants. Juste avant le clap de la caméra, j'étais celui qui disait toujours 'Allez, allez,
on se concentre. Souviens-toi, tu es en colère, tu ne verras jamais plus ta maman,
tout le monde va mourir'. Il y a un moment où je me suis dit 'Mais qu'est-ce-que tu es
en train de faire à ces pauvres gamins ?'"
L'acteur écossais partage la majorité des scènes avec Pendergast et Joslin et ce
sont pour lui les meilleurs moments du film. "Ce que j'ai préféré dans ce projet, c'est
de pouvoir tourner avec ces deux petits", déclare-t-il encore. "L'évolution de ma
relation avec ces deux garçons a été fantastique. Au début, ils étaient assez
intimidés mais au bout d'un mois, c'était complètement différent. Ils étaient toujours
là, ils venaient dans ma caravane entre les prises, et ça me plaisait vraiment. Avoir
pu travailler avec eux restera mon meilleur souvenir de ce film".
La préparation de THE IMPOSSIBLE a duré presque deux ans et le tournage s'est
déroulé sur 25 jours, entre l'Espagne et la Thaïlande, dans plus de 60 sites
différents, dont bon nombre sont les lieux réels de la catastrophe. Et comme le film
parle de personnes réelles qui ont connu l'horreur la plus inimaginable, Bayona tenait
à une rigoureuse authenticité pour dépeindre les événements, afin de rendre
hommage aux victimes.
Alors que les premières scènes évoquent un film d'horreur, où l'océan jouerait le rôle
du monstre, THE IMPOSSIBLE s'affirme rapidement comme un récit d'une grande
justesse autour des valeurs de courage et de rédemption. "Un film tiré de faits réels
est à la fois plus facile et plus difficile à interpréter", précise Naomi Watts. "Plus facile
dans le sens où on peut s'appuyer sur la réalité, mais plus difficile aussi car on
ressent une grande pression lorsque des gens ont vraiment vécu de tels
événements. C'était notre responsabilité de leur rendre hommage avec le plus
d'authenticité possible, et d'essayer de restituer aussi sincèrement que possible ce
qui s'est vraiment passé à l'époque".
McGregor ajoute que l'équipe a essayé de rendre hommage non seulement à leurs
personnages, mais à tous ceux qui ont souffert du tsunami.
"Quand vous racontez une histoire vraie, vous avez une responsabilité envers les
gens que vous incarnez dans le film, mais, plus que jamais auparavant, j'ai ressenti
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une responsabilité envers tous ceux qui ont été touchés par le tsunami", explique
McGregor. "Cela concerne les gens qui sont morts dans la catastrophe, les
rescapés, le peuple thaïlandais lui-même, car énormément de gens ont été affectés
par le tsunami. Si nous l'avions exploité comme arrière-plan dramatique, j'aurais
vraiment été en colère. Mais ce n'est pas ce que nous avons essayé de faire".
Bayona a insisté pour tourner sur les lieux réels du drame subi par les Alvarez Belon,
et a recruté des figurants qui ont vécu les affres du tsunami. La production a
notamment tourné à l'Orchid Resort, emplacement exact où la famille passait ses
vacances. Maria Belon a rejoint l'équipe du tournage sur place, pour la première fois
depuis la catastrophe.
"Je me suis retrouvée non seulement à l'Orchid, mais assise exactement au même
endroit où je me trouvais lorsque la vague est arrivée…", raconte-t-elle. "Il y avait les
bruits du petit-déjeuner, la relaxation des touristes, la certitude que l'hôtel est en
parfait état de fonctionnement, quelques clients faisant des plans pour la journée… la
situation était exactement la même dans le film qu'elle l'était dans la réalité. C'était
une belle matinée pendant nos vacances, puis notre vie a basculé du tout au tout en
l'espace de quelques minutes. Je suis passée par tellement de sentiments
différents : on appelle ça la culpabilité du survivant, je crois. Mais pendant les jours
que j'ai passés à l'Orchid, j'ai pu en parler avec certains des habitants qui ont
survécu... C'était une expérience profondément traumatisante, et je me suis dit que
Juan Antonio avait fait un travail formidable en décrivant si bien mes sentiments dans
le film".
Naomi Watts a été impressionnée par le courage de Maria, qui a accepté de revenir
dans un endroit marqué par des souvenirs épouvantables. "Pour moi, rien qu'en
atterrissant à l'aéroport de Phuket, sachant que la famille avait été là et ce qu'elle
avait vécu, j'ai ressenti de l'émotion et de la tristesse", affirme la comédienne. "Du
coup, le fait que Maria revienne ici avec sa famille et revive tout ça, après avoir été
frappée de façon aussi imprévisible, c'était comme retourner sur une scène de crime.
Mais c'était aussi un moyen pour eux de dépasser tout ça et de se sentir à nouveau
en sécurité".
Afin de reconstituer le tsunami, la production a travaillé avec six sociétés
spécialisées dans les effets spéciaux. Il aura fallu un an pour créer l'impressionnante
et terrifiante séquence de 10 minutes pendant laquelle le premier raz-de-marée
submerge la côte. Félix Bergés et Pau Costa, spécialistes d'effets spéciaux et visuels
plusieurs fois primés, ont eu pour mission d'imaginer le personnage le plus important
du film : le tsunami lui-même. Pour Bergés, la seule hypothèse envisageable était
d'utiliser de l'eau. "L'eau numérique n'a pas été envisagée très longtemps, car elle
n'est pas assez réaliste", précise-t-il.
Cette décision a obligé l'équipe à relever des défis redoutables comme, par exemple,
le fait de déplacer chaque jour plus de 130 000 litres d'eau afin de recréer l'effet de la
vague géante.
L'équipe de Bergés a eu recours à des tests très coûteux afin de mettre au point le
déluge le plus réaliste et violent possible sans pour autant… noyer les acteurs.
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"L'idée était de créer un chenal d'environ 60 mètres", souligne Bergés. "Mais nous
avons vu qu'il n'était possible de créer qu'un chenal de 10 à 15 mètres pour que les
acteurs soient en sécurité, et que nous puissions les guider sans aucun problème
quand nous allions utiliser des éléments comme des arbres, des débris ou d'autres
choses. Il s'agit d'une séquence qui, dès le début, allait durer environ 8 minutes et
comporterait une centaine de plans, et il nous fallait donc faire preuve d'imagination".
La production a tourné les scènes dans lesquelles la famille est balayée par les flots,
et en particulier les plans resserrés où Maria est engloutie par l'eau, dans un
réservoir en Espagne, et ce pendant un mois et demi. Une expérience que Bergés
qualifie de "cauchemar".
"On a filmé le raz-de-marée avec deux équipes et les scènes sous l'eau étaient très
techniques et complexes", se rappelle-t-il. "Le réservoir faisait 100 m x 80 m avec un
fond bleu clair en arrière-plan. Nous ne pouvions pas utiliser de fond vert parce que
nous avions déjà trop d'éléments verts, et un fond bleu traditionnel aurait été trop
foncé, alors nous l'avons peint nous-mêmes. Ce qui a été difficile lorsqu'il a fallu
filmer le raz-de-marée, c'est que l'eau bouge à une vitesse phénoménale. TOUT
bouge. Chaque changement nécessitait donc qu'une grue énorme soit utilisée pour
soulever l'équivalent de 4 tonnes".
Pendant le tournage, cette masse d'eau bouillonnante était sous contrôle, mais
l'expérience n'en a pas moins été terrifiante, surtout pour Naomi Watts qui a vécu le
pire.
"C'est sans aucun doute le moment le plus difficile du film", rapporte l'actrice. "Je n'ai
pas l'âge de Tom, et ce n'est pas naturel pour quelqu'un comme moi de me retrouver
projetée violemment comme ça. Ça a été dur d'endurer ça pendant un mois. Je me
souviens de Juan Antonio qui me donnait mes répliques et je me disais 'Je ne peux
pas parler, j'ai la bouche pleine d'eau'".
Pour Eugenio Caballero, chef décorateur oscarisé, ce sont les conséquences
dramatiques de la tempête qui ont constitué les plus grandes difficultés logistiques.
"Au départ, le plus complexe semblait être la reconstruction du tsunami", dit-il. "La
grande surprise a été de découvrir que ce n'était rien, comparé à ce qui nous
attendait après"…
Comme Bergés, Caballero a cherché à éviter les effets numériques : au contraire, il a
plutôt "essayé de faire un film à l'ancienne, avec de vrais décors, pour que les
acteurs aient des sensations physiques et se sentent comme leurs personnages en
prenant conscience que cette histoire est réelle. Les outils numériques sont pratiques
pour compléter ce qu'il est difficile de faire sur le plateau, mais nous avons essayé de
nous en passer au maximum", explique-t-il.
Caballero n'a pas ménagé ses efforts pour réunir les circonstances les plus réalistes
pour les acteurs et l'équipe du film, à l'image d'une reconstitution d'un paysage
dévasté qui s'étendait sur huit fois la taille d'un stade de football. Mais la partie du
décor la plus difficile à réaliser a, en fait, été un "simple" arbre qui, pendant la
tempête, devient un refuge pour Maria et Lucas.
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"C'est l'arbre de Maria qui a posé le plus de soucis : un décor très imposant, difficile
à construire, et le premier que nous ayons construit en Thaïlande", raconte
Caballero. "Quand nous sommes arrivés sur place, on a compris que l'espace que
nous avions choisi posait beaucoup de problèmes en termes d'accès. Le niveau
d'eau dans la nappe phréatique était très élevé. Nous avons dû construire une digue
pour contenir l'eau car, avec la marée, tout aurait été inondé et il aurait été
impossible pour nous de travailler là. C'était compliqué d'un point de vue technique et
pour moi, d'un point de vue artistique, car l'arbre est devenu l'épicentre du film. Je
suis sûr que, dans un autre pays, il aurait été vraiment très dur de faire pousser un
tel arbre, mais on a profité du fait qu'en Thaïlande, quand on coupe une branche, des
racines apparaissent et à partir de là, on a un arbre bien vivant. C'était aussi un gros
travail de construction. Une fois qu'on a repéré l'endroit où faire pousser l'arbre et
ses alentours, on a tout d'abord commencé par couler un fossé de béton pour
contrôler l'eau et y maintenir constamment le même niveau, afin qu'elle reste propre
et que les acteurs puissent bouger. Puis, on a vu qu'on ne pouvait pas creuser pour
faire le fossé : on devait partir de plus haut, et on a donc dû ajouter de la terre et
élever le niveau du sol pour arriver à créer une atmosphère de destruction totale…
De là, nous avons construit les fondations de l'arbre de Maria, qui mesurait
approximativement 7 mètres. La branche sur laquelle les acteurs se trouvaient a été
souvent testée afin qu'elle soit confortable et que les comédiens puissent s'y installer,
et qu'à partir de là on puisse raconter l'histoire comme on le souhaitait".
Il ajoute que ce qu'il a le plus apprécié en recréant l'univers de THE IMPOSSIBLE a
été la réaction des habitants en découvrant les éléments du chaos refaire surface,
qu'ils travaillent sur le film ou y apparaissent en tant que figurants.
"La plupart de ceux qui ont travaillé avec nous sont des gens du coin qui ont perdu
des membres de leur famille et ils ont eu des réactions très différentes", indique
Caballero. "Je me souviens d'un chauffeur de taxi qui est arrivé avec un passager à
l'Orchid alors que nous avions déjà reconstitué les lieux comme au moment de leur
destruction. Il a regardé le décor pendant deux minutes, en secouant la tête. Il a
perdu sa femme qui travaillait également dans un hôtel, et pour lui, c'était comme
remonter dans le temps. Ce type de réaction s'est produit sur le plateau et aussi à
l'hôpital : parmi les infirmières et les médecins présents, beaucoup avaient pris soin
des blessés à l'époque". D'ailleurs, l'équipe a tourné dans l'hôpital même où Maria a
été soignée : Caballero et son équipe ont redonné aux lieux leur atmosphère de
confusion et de désarroi liée au traumatisme du tsunami.
"L'hôpital a été un autre décor très important", reprend-il. "Nous avons construit
notre propre hôpital là même où Maria a été soignée. Cela a été difficile pour les
gens qui avaient subi le tsunami à l'époque de revoir tout ça. Nous nous étions
beaucoup documentés et j'espère que nous avons réussi à reproduire ce sentiment
de chaos total qui a caractérisé les premières heures qui ont succédé au tsunami".
Le directeur de la photographie Oscar Fauro a voulu que "le public ressente la
chaleur tropicale de la Thaïlande, l'humidité, la sueur, etc. Les images sont très
évocatrices de l'atmosphère qui règne là-bas ".
Mais pour arriver à un tel résultat, il a fallu faire face à un défi technique constant.
"Les personnages bougent en permanence", souligne Fauro. "Nous avons filmé dans
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l'eau et hors de l'eau, avec des grues, des caméras sous-marines, et nous avons
même tourné des prises de vue aériennes... On avait trois équipes qui travaillaient
simultanément. À un moment donné, le tournage avait lieu sur terre, sous l'eau et
dans les airs en même temps".
Le fait que les acteurs soient constamment en mouvement a d'ailleurs demandé un
gros effort en termes de "cohérence visuelle". Le chef-opérateur poursuit : "J'insiste
toujours pour contrôler le contraste de l'image et la direction de la lumière afin que,
d'un plan à l'autre, l'ensemble reste cohérent, et cela a été mon combat sur ce film.
Les acteurs se déplaçaient en permanence, et on a dû mettre au point différents
systèmes et astuces afin de les suivre pendant qu'ils étaient filmés. Par exemple, on
a envoyé un cadreur avec eux dans l'eau, dans le réservoir. Nous avons donc créé
des wagons spécialement pour leur sécurité, qui les poussaient en avant grâce à des
câbles d'acier. Le cadreur allait dans le wagon qui était à côté des acteurs ou juste
devant eux. On a aussi conçu les lignes du chenal afin qu'elles soient proches du
rivage et qu'elles nous permettent d'utiliser des caméras télécommandées Hot Head
fixées sur des grues et une caméra munie d'une télécommande. On s'est aussi servi
d'une grue télescopique pour pouvoir réaliser des prises de vue aériennes. Nous
avons utilisé des caméras guidées par des câbles, un 'cam caddie' et une tête
télécommandée afin de mettre la caméra au ras de l'eau, pour avoir l'eau quasiment
au niveau du regard. On voulait expliquer la montée des eaux de façon quasi
documentaire, c'est-à-dire sans mouvements brusques ni fioritures. Il est impossible
de recréer un tsunami, mais on pouvait en donner l'illusion à travers les mouvements
d'appareil".
La production a également fait fabriquer un radeau afin que Fauro et son équipe
puissent filmer les scènes les plus difficiles où Naomi Watts est sous l'eau : ce sont
des moments particulièrement périlleux parce qu'elle est au piège d'une mer
tourbillonnante et l'eau n'est pas très claire. L'essentiel de cette scène a été filmé non
pas dans le réservoir mais dans une petite fosse.
"Nous devions être à même de contrôler la densité et l'opacité de l'eau afin qu'elle ait
l'aspect désiré", souligne Fauro. "Elle ne pouvait pas être transparente et on ne
pouvait pas non plus tourner avec de l'eau sale provenant du réservoir car on n'aurait
rien vu. La fosse était plus petite – on n'en voyait même pas les contours. Il fallait
vraiment se hisser au-dessus des acteurs pour voir les détails. On a installé Naomi
dans une chaise en mouvement qu'on a nommé "girattuto", sur laquelle on a fixé la
caméra. Elle pouvait tourner avec la caméra sur elle et nous avons aussi eu recours
à des effets réels pour donner la sensation du mouvement. Plus tard, on a vu que les
bulles nous ont aussi aidés. Pour ce personnage, on voulait vraiment montrer que
son parcours va de la lumière à l'obscurité la plus totale. Il y a une réelle transition
vers l'obscurité, jusqu'au noir complet. Puis, un mur s'effondre et elle arrive à
ressortir de l'autre côté de l'hôtel pour rejoindre l'extérieur. C'était important pour
nous d'évoquer précisément sa trajectoire".
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DEVANT LA CAMÉRA
NAOMI WATTS (Maria) a été nommée à l’Oscar en 2004 pour son rôle dans 21
GRAMMES d’Alejandro Gonzáles Iñárritu, avec Sean Penn et Benicio Del Toro. Pour
ce film, elle a été récompensée par de nombreuses associations de critiques (Los
Angeles Film Critics Association, Southeastern Film Critics Association, Washington,
D.C. Area Film Critics Association et San Diego Film Critics Society), et a été citée
au Screen Actors Guild Award, au BAFTA, au Broadcast Film Critics Association et
au Satellite Award. Naomi Watts a reçu le prix du Public de la meilleure actrice lors
de la présentation de 21 GRAMMES à la Mostra de Venise en 2003. On l'a vue
récemment dans J. EDGAR de Clint Eastwood, avec Leonardo DiCaprio, et on la
retrouvera dans MOVIE 43, avec Liev Schreiber. Elle a récemment achevé le
tournage de PERFECT MOTHERS d'Anne Fontaine, avec Robin Wright, et de
SUNLIGHT JR., avec Matt Dillon. Elle tourne actuellement le très attendu biopic
LADY DI d'Oliver Hirschbiegel, où elle tient le rôle-titre.
On l'a vue récemment dans DREAM HOUSE de Jim Sheridan, avec Daniel Craig et
Rachel Weisz, FAIR GAME de Doug Liman, avec Sean Penn, et dans VOUS ALLEZ
RENCONTRER UN BEL ET SOMBRE INCONNU de Woody Allen, où elle joue aux
côtés de Josh Brolin, Anthony Hopkins, Freida Pinto et Antonio Banderas. Elle a
également tourné dans MOTHER AND CHILD de Rodrigo Garcia avec Annette
Bening et Samuel L. Jackson, et L’ENQUÊTE – THE INTERNATIONAL avec Clive
Owen. Naomi Watts a fait des débuts remarqués dans MULHOLLAND DRIVE de
David Lynch, rôle pour lequel elle a remporté de nombreux prix de la part
d’associations de critiques comme la National Board of Review et la National Society
of Film Critics. Elle a tourné dans le KING KONG de Peter Jackson, WE DON'T LIVE
HERE ANYMORE, qu’elle a également produit, THE ASSASSINATION OF
RICHARD NIXON, avec Sean Penn, ou dans J’ADORE HUCKABEES de David O.
Russell avec Jude Law et Dustin Hoffman, STAY de Marc Forster, avec Ewan
McGregor et Ryan Gosling, LE CERCLE–THE RING de Gore Verbinski et sa suite
LE CERCLE–THE RING TWO réalisé par Hideo Nakata, LE DIVORCE de James
Ivory, avec Kate Hudson, Glenn Close et Stockard Channing, LE VOILE DES
ILLUSIONS de John Curran avec Edward Norton, adapté du roman de Somerset
Maugham ou encore les thrillers LES PROMESSES DE L’OMBRE de David
Cronenberg, avec Viggo Mortensen et FUNNY GAMES US de Michael Haneke.
Née en Angleterre, Naomi Watts a grandi en Australie où elle a étudié l'art
dramatique. Elle a campé son premier rôle important dans FLIRTING de John
Duigan, a produit et interprété ELLIE PARKER, court métrage présenté en
compétition au festival de Sundance 2001, et dont une version longue a été projetée
dans ce même festival en 2005.
Parmi les nombreux prix qui ont jalonné sa carrière, elle a reçu le Montecito Award
du festival international du film de Santa Barbara en 2006 pour son rôle dans KING
KONG et a été récompensée lors du festival international de Palm Springs pour son
rôle dans 21 GRAMMES. Pour MULHOLLAND DRIVE, elle a été nommée "Star de
demain" au ShoWest et a reçu un prix du meilleur espoir féminin au festival du film
de Hollywood en 2002. Enfin, en 2011, le festival du cinéma américain de Deauville
lui a rendu hommage pour l'ensemble de sa carrière.
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EWAN MCGREGOR (Henry) témoigne depuis longtemps de ses qualités d'acteur,
que ce soit lors de ses débuts fracassants dans le rôle du toxicomane Mark Renton
dans TRAINSPOTTING de Danny Boyle, adapté d'Irvine Welsh, ou en interprétant le
légendaire Obi-Wan Kenobi dans STAR WARS : ÉPISODE 1– LA MENACE
FANTÔME, ou encore dans MOULIN ROUGE de Baz Luhrman, primé à l'Oscar et
au BAFTA, dans lequel il interprétait Christian face à Nicole Kidman…
Plus récemment, on a pu le voir dans BEGINNERS avec Christopher Plummer et
Mélanie Laurent, d'après l'histoire personnelle du réalisateur Mike Mills. En 2012, ce
film a été nommé à l'Independant Spirit Award et a été remarqué par l'Académie des
arts et des sciences du cinéma.
McGregor a également interprété DES SAUMONS DANS LE DÉSERT, aux côtés
d'Emily Blunt et Kristin Scott Thomas. Adapté du roman éponyme, ce film raconte
l'histoire d'un expert en pêche (McGregor) à qui une consultante (Blunt) demande de
l'aider à mettre en œuvre le projet d'un cheikh : initier les hommes du désert à l'art de
la pêche à la mouche. Réalisé par Lasse Hallström, DES SAUMONS DANS LE
DÉSERT a été présenté en avant-première au festival de Toronto en 2011.
Parmi la longue filmographie de l'acteur écossais, on peut citer BYE BYE LOVE
(2002) avec Renee Zellweger, et BIG FISH (2003) de Tim Burton avec Albert Finney,
Billy Crudup, Alison Lohman, Jessica Lange et Danny DeVito. McGregor a aussi
incarné le rôle légendaire d'Obi-Wan Kenobi autrefois tenu par Sir Alec Guinness
dans STAR WARS : ÉPISODE 1– LA MENACE FANTÔME, réalisé par George
Lucas qui lui a proposé ensuite de participer aux autre épisodes de la série : STARS
WARS : ÉPISODE II – L'ATTAQUE DES CLONES (2002) et STARS WARS :
ÉPISODE III – LA REVANCHE DES SITH (2005). Il a aussi joué un écrivain chargé
d'écrire les mémoires d'un ancien Premier Ministre britannique (Pierce Brosnan)
dans THE GHOST WRITER de Roman Polanski et a incarné Phillip Morris,
homosexuel qui tombe amoureux de Steven Russell (Jim Carrey), dans I LOVE YOU
PHILLIP MORRIS. Il a également inscrit son nom au générique de STAY de Marc
Forster avec Naomi Watts, THE ISLAND de Michal Bay avec Scarlett Johansson
(2005), ROBOTS de Chris Wedge et VAILLANT, PIGEON DE COMBAT de Gary
Chapman, SCENES OF A SEXUAL NATURE d'Edward Blum, MISS POTTER de
Chris Noonan, Le RÊVE DE CASSANDRE de Woody Allen (2008), INCENDIARY,
THE TOURIST, ANGES ET DÉMONS et AMELIA.
Il a encore tourné dans LA CHUTE DU FAUCON NOIR de Ridley Scott, et partagé
l'affiche avec Peter Mullan et Tilda Swinton dans YOUNG ADAM pour lequel il a été
cité au London Film Critics Circle Awards.
Un an après le succès de TRAINSPOTTING (1996), il est choisi par Danny Boyle
pour jouer dans UNE VIE MOINS ORDINAIRE aux côtés de Cameron Diaz, ce qui lui
vaut de remporter le prix du meilleur acteur pour la troisième fois consécutive lors
des Empire Movie Awards. La même année, il remporte un Emmy pour THE LONG
WAY ROUND, et joue dans le film glam-rock VELVET GOLDMINE et dans TRADER,
portrait du trader Nick Leeson avec Anna Fiel. Il retrouve Mark Herman, réalisateur
des VIRTUOSES, dans LITTLE VOICE, film primé au Golden Globe dans lequel il
joue aux côtés de Jane Horrocks et Michael Caine.
Plus tôt, on avait pu le découvrir dans LE ROUGE ET LE NOIR, production de la
BBC, et dans PETITS MEURTRES ENTRE AMIS de Danny Boyle (nommé au
festival de Dinard en 1994, et récompensé au BAFTA la même année), ainsi que
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dans BLUE JUICE avec Catherine Zeta-Jones, et pour son premier grand rôle dans
THE PILLOW BOOK de Peter Greenaway.
Né à Perth en Écosse, McGregor vit désormais à Los Angeles.
TOM HOLLAND (Lucas) fait ses débuts au cinéma avec THE IMPOSSIBLE. Avant
d'incarner Lucas, il a été Billy Elliott, dans la comédie musicale du même nom, mise
en scène par Stephen Daldry dans le West End à Londres. Plus récemment, il a
prêté sa voix au film d'animation de Hiromasa Yonebayashi ARRIETTY ET LE PETIT
MONDE DES CHAPARDEURS. Il vient de finir le tournage de MAINTENANT C'EST
MA VIE de Kevin Macdonald, adaptation très attendue du livre de Meg Rosoff avec
Saoirse Ronan dans lequel Holland tient un des rôles principaux, celui d'Isaac.
Nommé en 2012 "star de demain" par Screen international, il étudie l'art dramatique
à la prestigieuse école The Brit School.
GERALDINE CHAPLIN (la vieille dame), est la fille aînée de Charlie Chaplin et
Oona O'Neil. Née à en Californie, elle a 8 ans quand sa famille déménage en Suisse.
Après une formation de danse classique, elle étudie avec la Royal Ballet School à
Londres, et fait ses débuts dans "Cendrillon" au Théâtre des Champs-Élysées à
Paris.
En 1964, elle joue dans son premier film, PAR UN BEAU MATIN D'ÉTÉ de Jacques
Deray avec Jean Paul Belmondo. En 1965, elle campe Tonia dans DOCTEUR
JIVAGO de David Lean, et connaît alors un succès international. Deux ans plus tard,
elle s'illustre dans PEPPERMINT FRAPPÉ de Carlos Saura, qui marque les débuts
d'une longue collaboration de huit longs métrages. En 1968, elle se produit à
Broadway dans "The little foxes" mis en scène par Mike Nichols.
Melle Chaplin a joué dans plus d'une centaine de films et productions télévisées : elle
a été citée plusieurs fois au Golden Globe et a été récompensée dans des festivals
comme ceux de Sitges et Paris, et a remporté un Goya en 2004.
Au cours de sa carrière, elle a travaillé avec des réalisateurs tels qu'Alain Resnais
(deux films), Claude Lelouch, Jacques Rivette (deux films), Michel Deville, James
Ivory, Michael Radford, Robert Altman (trois films), Alan Rudolph (trois films),
Richard Attenborough, Miguel Littin, Richard Lester (trois films), Martin Scorsese,
Jodie Foster, Jorge Sanjinés, Daniel Schmid, Andrei Konchalovsky, Pedro
Almodóvar, Juan Antonio Bayonas, Henning Carlsen, etc…
En 1989, le gouvernement français la nomme "Officier de l'Ordre des Arts et des
Lettres" pour sa contribution au cinéma. En 2004, elle reçoit la Medalla de Oro al
Mérito en las Bellas Artes du roi Juan Carlos d'Espagne et en 2006, la Medalla de
Oro de la Academia de las Artes y Ciencias Cinematográficas de España.
Melle Chaplin a deux enfants, un fils Shane né en 1974 et une fille, Oona, née en
1986. Elle vit en Suisse avec son époux, le directeur de la photographie chilien
Patricio Castilla.
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DERRIÈRE LA CAMÉRA
JUAN ANTONIO BAYONA (Réalisateur) est né en1975 à Barcelone. Le réalisateur
espagnol a notamment travaillé dans la publicité, réalisant des spots pour la
télévision et des clips vidéo. Il est surtout connu pour avoir réalisé le film d'horreur à
succès L'ORPHELINAT.
Fasciné par le cinéma depuis l'enfance, il devient tout d'abord journaliste avant
d'étudier la réalisation à l'ESCAC, l'école de cinéma et d'audiovisuel de Catalogne.
Son diplôme en poche, il commence sa carrière en tournant des publicités et des
clips vidéo pour des groupes espagnols reconnus comme OBK, Hevia, Ella Baila
Sola et Camela.
Bayona a réalisé deux courts métrages, MIS VACACIONES en 1999 et EL HOMBRE
ESPONJA en 2002. C'est en 2004 qu'il rencontre Sergio G. Sánchez qui travaillait
alors sur son propre court 7337 et qui lui propose son scénario pour L'ORPHELINAT.
L'ORPHELINAT a été présenté en avant-première à Cannes en 2007 où il a été
ovationné par le public pendant 10 bonnes minutes. Sorti en Espagne quelques mois
plus tard sur 350 écrans, il a connu un immense succès et a engrangé en 4 jours
plus de 8 millions de dollars. Ce film a été le deuxième plus gros succès commercial
pour un film espagnol lors de sa sortie et la plus grande sortie de l'année 2007,
dépassant à l'international le succès du LABYRINTHE DE PAN. Grâce à
L'ORPHELINAT, Bayona a été récompensé par un Goya du meilleur réalisateur en
2008.
SERGIO G. SANCHEZ (Scénariste) a étudié l'audiovisuel à la Tisch School of the
Arts à New York University. Il a ensuite écrit, réalisé et produit cinq courts métrages
SURPRISE (1996), GONE (1998), ME VOY DE CASA (1999), 7337 (2001) et
TEMPORADA BAJA (2003), obtenant de nombreux prix dans des festivals
internationaux. Il a également réalisé en 2007 le téléfilm LAS MANOS DEL
PIANISTA.
La même année, il fait équipe avec Juan Antonio Bayona pour son premier long
métrage, écrivant le script de L'ORPHELINAT. Outre THE IMPOSSIBLE, son
troisième film, FIN, réalisé par Jorge Torregrossa, est également présenté au festival
international de Toronto cette année.
Il réalise actuellement son premier long métrage, dont il a aussi écrit le scénario.
BELEN ATIENZA et ENRIQUE LOPEZ LAVIGNE (Producteurs) THE IMPOSSIBLE
est une coproduction entre Telecinco Cinema et Apaches Entertainment, société
fondée par Belén Atienza et Enrique López Lavigne. Ensemble et séparément, ils ont
participé aux films espagnols les plus importants de ces dernières années. Parmi les
films auxquels a contribué Altienza, citons LE LABYRINTHE DE PAN (Guillermo del
Toro, 2006), CAPITAINE ALATRISTE (Agustín Díaz Yanes, 2006), le diptyque CHE
– 1° PARTIE : L'ARGENTIN et CH – 2° PARTIE : GUERILLA réalisé par Steven
Soderbergh en 2008 et enfin L'ORPHELINAT (2007).
Lavigne a, quant à lui, produit des films comme LES AMANTS DU CERCLE
POLAIRE (1998), LUCIA ET LE SEXE (2001), tous deux signés Julio Medem, et 28
SEMAINES PLUS TARD de Juan Carlos Fresnadillo, (2007). THE IMPOSSIBLE est
le fruit de la collaboration de ces producteurs pour Apaches Entertainment, société
de production à qui ont doit aussi INTRUDERS (Fresnadillo, 2011) et
EXTRATERRESTRE (Nacho Vigalondo, 2011).
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Les producteurs Álvaro Augustin et Ghislain Barrois, chargés de production pour
Telecinco Cinema, le département cinéma du groupe MEDIASET, ont également une
solide expérience. Barrois a produit THE OTHER SIDE OF THE BED (Emilio
Martínez Lázaro, 2002) et SOCCER DAYS (David Serrano, 2003), qui ont tous deux
été des succès commerciaux en Espagne. Augustin a aussi participé à des projets
plus ambitieux comme AGORA (Alejandro Amenábar, 2009), CELLULE 211 (Daniel
Monzón, 2009) et PAS DE PAIX POUR LES CANAILLES (Enrique Urbizu, 2011).
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LISTE ARTISTIQUE
Maria
Henry
Lucas
Thomas
Simon
Simone
Karl
La vieille dame
Naomi Watts
Ewan McGregor
Tom Holland
Samuel Joslin
Oaklee Pendergast
Marta Etura
Sönke Möhring
Geraldine Chaplin
LISTE TECHNIQUE
Un film de
J.A Bayona
Scénario
Sergio G. Sanchez
D'après l'histoire de
Maria Belon
Producteurs
Belén Atienza
Álvaro Augustin
Enrique Lόpez-Lavigne
Ghislan Barrois
Producteurs exécutifs
Sandra Hermida
Javier Ugarte
Producteur délégué
Jamie Ortiz de Artinano
Image
Oscar Faura
Décors
Eugenio Caballero
Montage
Elena Ruìz
Bernat Vilapana
Musique
Fernando Velázquez
Casting
18
Shaheen Baig
Son
Oriol Tarragό
Mixage son
Peter Glossop
Costumes
Sparka Lee Hall
Anna Bingemann
Mariá Reyes
Maquillage
Alessandro Bertolazzi
Coiffure
Sarah Love
Superviseur effets visuels
Félix Berges
Superviseur effets spéciaux
Pau Costa
Maquillage effets spéciaux
David Martí
Montse Ribé
19

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