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rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 1 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 2 00 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 3 REMERCIEMENTS Le secrétariat de l’Observatoire Africain de la Science, la Technologie et l’Innovation (OASTI), en soumettant et en diffusant le rapport de la Première Réunion Intergouvernementale OASTI, tient à saluer et à remercier toutes les personnes et les organisations ayant contribué au succès de cette rencontre et qui ont également soutenu l’OASTI depuis sa création, en particulier : - le pays hôte pour la mise à disposition des infrastructures, l’organisation conjointe de la réunion et le financement initial; - le coordonnateur national de l’OASTI, représentant du Président de la République de Guinée Equatoriale et Conseiller du Président au moment de la tenue de la réunion (actuel Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération); - la Commission de l’Union Africaine (CUA), en particulier le Commissaire et le Directeur en charge des ressources humaines et de la science et technologie; - les représentants des gouvernements africains, pour leur rôle déterminant et leur soutien; - les experts en Science, Technologie et Innovation (STI), venant notamment d’Amérique Latine et d’Europe, pour leur contribution; - les personnes ressources de l’OASTI pour leurs contributions aux diverses activités préparatoires; - les Services du Développement des Capacités (CAPDEV) pour les modalités d’organisation de la réunion, les mesures de facilitation, la préparation et la compilation des documents et des rapports. Les conclusions et les recommandations de la Première Réunion Intergouvernementale ont été soumises à la CUA et présentées à la réunion du bureau de AMCOST tenue en mai 2012. Dr Philippe Mawoko, Directeur a.i. , OASTI 03 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 4 SOMMAIRE REMERCIEMENTS ------------------------------------------------------------------------------------------------------- 3 ABREVIATIONS ET ACRONYMES ------------------------------------------------------------------------------------- 5 PREMIERE PARTIE I. INTRODUCTION ---------------------------------------------------------------------------------------------------- 6 II. OBJECTIFS DE LA REUNION ------------------------------------------------------------------------------------- 7 III. SOMMAIRE DES DISCUSSIONS ET DES PRINCIPAUX MESSAGES ---------------------------------------- 7 A. OUVERTURE --------------------------------------------------------------------------------------------------- 7 B. CONTENU DES DELIBERATIONS ET DES CONCLUSIONS --------------------------------------------- 8 C. EXAMEN ET DEFINITION DES STATUTS DE L’OASTI --------------------------------------------------- 9 D. PRINCIPAUX EXPOSES TECHNIQUES --------------------------------------------------------------------- 10 E. PROGRAMME DE TRAVAIL DE L’OASTI ------------------------------------------------------------------ 14 IV. DIALOGUE SUR LES POLITIQUES DE STI AVEC DES EXPERTS D’AMERIQUE LATINE ET DES CARAIBES ------------------------------------------------------------------------------------------------- 17 DEUXIEME PARTIE V. CONCLUSIONS ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 20 VI. RECOMMANDATIONS -------------------------------------------------------------------------------------------- 21 TROISIEME PARTIE : ANNEXES -------------------------------------------------------------------------------------- 23 04 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 5 ABREVIATIONS ET ACRONYMES ACODE Coalition d’Activistes pour le Développement et l’Environnement CAPDEV Services de Développement des Capacités CCR Centre Commun de Recherche CMAST Conférence Ministérielle Africaine sur la Science et la Technologie ASTII CBPRD CER Initiative Africaine sur les Indicateurs de la Science, la Technologie et l’Innovation Crédits Budgétaires Publics de la recherche et le développement Communauté Economique Régionale CONACYT Consejo Nacional de Ciencia y Technologia (Conseil National pour la Science et la Technologie), CUA Mexique Commission de l’Union Africaine EER Espace Européen de la Recherche ESC École Supérieure de Commerce IPTS Institut de Prospective Technologique EFN GET Equipe Focale Nationale Groupe d’Experts Techniques LAC Amérique Latine et Caraïbes NEPAD Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique NACETEM Centre National de Gestion Technologique (Nigeria) NIS Système national d’innovation OSTI Observatoires de la science, de la technologie et de l’innovation OASTI PA Observatoire Africain de la Science, la Technologie et l’Innovation Protocole d’accord PAC Plan d’Action Consolidé RHST Ressources Humaines Science et Technologie PE RICYT Protocole d’entente Red Indicadores de Ciencia y Tecnología, Iberoamericanos e Interamericanos (Réseau des Indicateurs de Science et Technologie – Ibéro-Américain et Interaméricain) R&D Recherche et Développement Expérimental TI Technologies de l’Information STI UE UNESCO Science, Technologie et Innovation Union Européenne Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture 05 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 6 PREMIERE PARTIE I. INTRODUCTION 1. 2. 3. 4. 5. 06 Le présent document est un compte-rendu de la Première Réunion Intergouvernementale sur l’Observatoire Africain pour la Science, la Technologie et l’Innovation (OASTI), qui s’est tenue à Malabo en Guinée Equatoriale, au Centre International de Conférences de Sipopo, du 9 au 11 mai 2012. La Première Réunion Intergouvernementale sur l’OASTI (ci-après désignée «la réunion») a servi de forum au cours duquel les représentants du gouvernement ont discuté et proposé des modalités de mise en œuvre de l’initiative de l’OASTI. La réunion a vu la participation de représentants de gouvernements africains, et de membres d’organisations régionales et internationales, en particulier l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) et la Coalition d’Activistes pour le Développement et l’Environnement (ACODE). Des experts en science, technologie et innovation (STI) venus d’Afrique, d’Europe et d’Amérique Latine ont également participé à la réunion. La liste des participants est fournie dans les annexes. Des documents de travail comprenaient : une note conceptuelle; un ordre du jour; une note d’information; la décision de l’UA sur la création de l’OASTI; les rapports des ateliers précédents de l’OASTI (janvier 2011 et décembre 2011); l’avant-projet du plan de travail de l’OASTI; la note conceptuelle sur la revue du Plan d’Action Consolidé (PAC) de l’Afrique dans le domaine de la Science et de la Technologie ; un avant-projet de Statuts de l’OASTI. Pour diriger les travaux, un Bureau comprenant des représentants des pays suivants : Afrique du Sud (Président); Cameroun (Vice-Président); Kenya (Rapporteur) et Sénégal (Rapporteur Adjoint), a été mis en place. La réunion a permis d’aboutir à des conclusions et de faire des recommandations sur des questions précises et importantes pour le développement des activités de l’OASTI. Le sommaire des conclusions et des recommandations est fourni dans la deuxième partie du présent rapport. rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 7 II. OBJECTIFS DE LA REUNION 6. Les objectifs de la réunion étaient de : (a) échanger des informations sur les progrès réalisés et les différentes approches dans la mise en place de l’OASTI ; en tenant compte des précédents travaux effectués par AMCOST, ASTII et d’autres programmes similaires ; (b) discuter et définir les rôles des différents acteurs aux niveaux national, sous régional et continental dans le cadre de la mission OASTI, et trouver des mécanismes de coordination en vue de lancer des initiatives de partenariat potentielles ; (c) réviser et enrichir l’avant-projet des Statuts de l’OASTI ; (d) identifier les différentes méthodes opérationnelles pour le financement, les ressources humaines, l’information et la communication aussi bien que l’engagement des différentes parties prenantes ; (e) identifier des opportunités de contribution de l’OASTI dans la mise en œuvre des priorités stratégiques de la STI sur le continent ; (f) déterminer et poursuivre conjointement d’autres objectifs considérés comme opportuns pour l’OASTI ; (g) examiner les différentes manières de renforcer le dialogue et la collaboration entre l’Afrique et les autres continents. III. SOMMAIRE DES DISCUSSIONS ET DES PRINCIPAUX MESSAGES 7. 8. A. OUVERTURE Les principaux discours d’ouverture ont été prononcés successivement par le représentant du Président de la République de Guinée Equatoriale, Son Excellence M. Agapito Mba-Mokuy, coordonnateur national de l’OASTI et Conseiller du Président au moment de la tenue de la réunion (actuel Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération); Madame Vera Ngosi (Directeur, AUC-HRST); et Dr Philippe Mawoko (Directeur Intérimaire, OASTI). Apres quelques mots de bienvenue adressés aux participants, les intervenants ont souligné l’importance et l’opportunité de la réunion et le rôle potentiel de l’OASTI. De sincères remerciements ont été également adressés au gouvernement de la Guinée Equatoriale pour avoir accueilli le siège de l’OASTI et soutenu sa création. Le rôle joué par la Commission de l’Union Africaine (CUA) a été aussi souligné et observé avec satisfaction. Au nom de l’OASTI – Dr Philippe K. Mawoko 9. Dr Philippe Mawoko, Directeur Intérimaire de l’OASTI, a remercié les participants qui ont bien voulu accorder leur temps et offert leur expertise à la Première Réunion Intergouvernementale sur l’OASTI. Il a également remercié la CUA pour l’aide apportée ainsi que le service de coordination du pays hôte, dirigé par Son Excellence M. Agapito Mba-Mokuy, auquel il a adressé des remerciements particuliers pour son engagement personnel. Dr Mawoko souhaite établir une collaboration et favoriser l’échange d’expériences et de bonnes pratiques avec d’autres programmes et institutions spécialisées en matière de STI. 07 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 8 Au nom de la CUA – Mme Vera Ngosi 10. Mme Vera Ng‘osi, Directrice du Département «Ressources Humaines, Science et Technologie« (HRST) de la CUA, a remercié le pays hôte pour sa contribution au succès de la réunion de l’OASTI ainsi que les participants pour leur contribution et leur engagement auprès de l’OASTI dès le début. 11. Elle a souligné le rôle prépondérant de la science dans le développement de l’Afrique. L’OASTI devrait à son avis s’efforcer d’harmoniser son travail avec celui des institutions scientifiques engagées dans le développement de l’Afrique. Elle a souligné la nécessité de rendre opérationnel l’Observatoire sur la base de la teneur essentielle de son activité. Elle a énuméré une série d’activités et de programmes phares dans laquelle la CUA est engagée telle que l’Université pan africaine. Au nom du pays hôte – Son Excellence M. Agapito Mba-Mokuy 12. Son Excellence M. Mba-Mokuy a souhaité la bienvenue aux participants au nom de Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo, Président de la République de Guinée Equatoriale. Il a souligné la nécessité de tenir une Première Réunion Intergouvernementale fructueuse et efficace. Il a encouragé les participants à contribuer à la définition de recommandations concrètes sur la marche à suivre concernant les travaux de l’OASTI. Il a également souligné l’engagement du gouvernement de Guinée Equatoriale dans le processus de création de l’OASTI et dans sa transformation en initiative régionale et internationale reconnue et crédible. 13. M. Samuel Nyambi a été le facilitateur général de la réunion de l’OASTI, en soutien du Bureau et du Directeur de l’OASTI. B. CONTENU DES DELIBERATIONS ET DES CONCLUSIONS 14. Le programme de la réunion de l’OASTI a suivi une double approche. 15. En premier lieu, la réunion a été organisée en vue de servir de forum au cours duquel les représentants du gouvernement ont pu discuter et proposer des modalités de mise en œuvre de l’initiative OASTI. 16. En second lieu, la réunion a servi de cadre pour établir un dialogue et échanger des expériences et des informations avec des réseaux d’observatoires et d’experts en matière de STI d’Amérique Latine et d’Europe. 17. La réunion s’est déroulée d’une manière participative. 18. L’ordre du jour prévoyait des sujets relatifs au démarrage et au fonctionnement de l’OASTI, à savoir : (a) le renforcement des capacités en matière de STI en Afrique et le rôle d’un Observatoire Africain pour la STI ; (b) les observatoires de STI et des études de cas de bonnes pratiques ; (c) les expériences africaines en matière de STI ; (d) l’examen de la mise en œuvre du Plan d’Action Consolidé de l’Afrique dans le domaine de la Science et de la Technologie (PAC) ; (e) les domaines programmatiques et thématiques prioritaires de l’OASTI et son développement institutionnel ; (f) le projet de Statuts de l’OASTI ; (g) et l’échange d’expériences en matière de STI avec d’autres régions. 08 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 9 19. Lors des discussions et échanges de points de vue à l’occasion de cette réunion de trois jours, de nombreux points clés ont été relevés et convenus, en particulier l’opportunité et le rôle essentiel de l’OASTI, initiative panafricaine phare pour la promotion de la STI en vue du développement socio-économique du continent; le rôle essentiel des pays africains dans le cadre de leurs activités en matière de STI et des structures apparentées et leur action pour soutenir les grands objectifs stratégiques continentaux de l’OASTI; et le besoin urgent d’une mise en œuvre et l’opérationnalisation complète des activités de l’OASTI. 20. L‘importance pour l’OASTI d’avoir un niveau approprié d’autonomie fonctionnelle et intellectuelle a été soulignée. L’OASTI devrait s’efforcer de devenir un centre africain de référence dans le domaine des indicateurs et analyses de politiques de la STI. 21. La réunion a reconnu les progrès réalisés par certains pays africains dans le domaine de la STI, et au niveau des organisations sous régionales et continentales, ainsi que les réussites du programme ASTII en cours (dont les activités, conformément aux dispositions du PAC, seraient progressivement placées sous le contrôle de l’OASTI). Le partage d’informations par des représentants de divers pays africains présents à la réunion a été particulièrement utile. Les nouvelles informations fournies par ces pays ont permis de mettre en exergue l’état d’avancement des priorités et des activités en cours dans le domaine de la STI, les dispositifs et les rôles institutionnels, et les défis. 22. La réunion a réitéré l’exigence d’adopter des mesures urgentes pour mettre en œuvre et assurer des financements appropriés (ainsi que des initiatives de mobilisation des ressources) pour développer l’activité de l’OASTI. A cet égard, la réunion a souligné l’engagement et le financement initial du pays hôte, la Guinée Equatoriale, et a exprimé sa satisfaction pour ce soutien. L’importance du renforcement des capacités et du développement institutionnel opportun de l’OASTI a été également soulignée, ainsi que l’importance des partenariats et d’une collaboration avec des réseaux de STI. 23. Les délibérations et conclusions apportées sur un certain nombre de sujets majeurs abordés au cours de la réunion sont présentées dans les paragraphes suivants. C. EXAMEN ET DEFINITION DES STATUTS DE L’OASTI 24. Un projet de Statuts, préparé à l’occasion de précédents ateliers d’experts, a été examiné en plénière au cours de laquelle des représentants du gouvernement ont souligné l’urgence d’établir des statuts pour l’OASTI. Suite à un échange de vues fructueux et efficace, la réunion a approuvé l’ensemble du document, en fournissant des idées constructives et en suggérant une amélioration du préambule, une vision d’ensemble, une mission et des objectifs, des méthodes de gestion et des accords financiers. 25. La réunion a établi que la vision devrait mettre en évidence ce que l’Observatoire se propose d’atteindre, alors que la mission devrait concentrer son attention sur la manière d’atteindre cette vision. Les objectifs devraient prévoir les tâches importantes que l’Observatoire doit entreprendre aux fins de la réalisation de sa vision et de sa mission. 26. En ce qui concerne les mécanismes de gouvernance, la réunion a délibéré que l’OASTI a besoin d’un conseil d’administration, de groupes consultatifs techniques et d’un secrétariat exécutif. Il a été suggéré que le conseil d’administration soit composé de 13 membres, à savoir : le président d’AMCOST comme membre d’office, cinq membres du Comité Directeur d’AMCOST, un membre du pays hôte, et six membres désignés par le Président de la CUA. 27. Les groupes consultatifs techniques seraient composés d’experts de haut niveau dans les domaines de compétence de l’OASTI, en tenant compte de l’équilibre du genre et de la répartition géographique. 28. Le secrétariat exécutif devrait être dirigé par un haut fonctionnaire, désigné par le président de la CUA, sous le titre fonctionnel de Secrétaire Exécutif de l’OASTI. Il a aussi été recommandé que tout soit mis en œuvre pour apporter à l’OASTI les ressources humaines et techniques appropriées. 09 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 10 29. En ce qui concerne les financements et la mobilisation des ressources, la réunion a suggéré de considérer différentes sources capables de garantir les financements nécessaires à l’activité de l’OASTI. La réunion a recommandé aux autorités et aux institutions compétentes, considérant l’importance de la question des financements, de considérer au plus tôt la possibilité de conclure des ententes de financements. Elle a aussi fortement encouragé l’OASTI et les organes dont il relève de mettre en œuvre les mesures qui s’imposent pour la mobilisation des ressources, pour le développement de mécanismes créatifs et d’accords de partenariat en matière de financements. 30. Des débats constructifs sur ce sujet majeur se sont terminés par un accord sur le contenu du projet de statuts recommandés pour l’Observatoire Africain de la Science, la Technologie et l’Innovation”. D. PRINCIPAUX EXPOSES TECHNIQUES 31. Considérant le caractère spécial de la réunion , dont l’objectif était d’encourager le partage des connaissances techniques majeures, quinze (15) exposés techniques ont été prévus à l’ordre du jour. 32. Les principaux exposés sont résumés ci-après (et les versions intégrales sont disponibles sur demande) : (a) Renforcement des capacités pour la science, la technologie et l’innovation : le rôle d’un Observatoire Africain pour la STI, par le Prof. Michael Kahn du Centre de Recherche et d’Innovation, Afrique du Sud. Le Prof. Kahn a ouvert le débat en déclarant: “La STI ne peut être utilisée comme levier d’une transformation structurelle que lorsqu‘elle est mise en œuvre dans un contexte de planification visant à modifier des structures héritées du passé. En retour cela ne peut être réalisé qu’à travers la reconnaissance des caractéristiques historiques et structurelles formant la base du concept des systèmes nationaux d’innovations” (African Innovation Outlook, 2010: 19). Il a ensuite raconté l’histoire de l’innovation et du développement, et défini la société contemporaine comme une «ère d’incertitude», et a exposé le cas du pays imaginaire ‘Transutopia’. Il a mentionné un certain nombre de bonnes pratiques réalisées par des observatoires de STI, et a suggéré de considérer certains points concernant le rôle de l’OASTI comme observatoire continental africain. Il a réaffirmé l’importance de l’innovation comme pierre angulaire du développement national, et a attiré l’attention sur les systèmes de connaissance locaux ; le rôle que l’Etat devrait exercer pour soutenir l’innovation; et l’attention requise pour éviter toutes conséquences imprévues. Il a également attiré l’attention sur les travaux de l’Institut de Statistiques de l’Unesco (UIS) pour l’évaluation de la R&D dans les pays en voie de développement. L’évaluation est essentielle pour favoriser l’apprentissage sur les faits et la bonne gouvernance, ainsi que la gestion et le développement global du système d’information de la STI. (b) Les observatoires de STI : études de cas de bonnes pratiques, par le Prof. Hatem M’Henni de ESCTunis, Tunisie. Il a commencé son exposé en décrivant les activités d’un observatoire STI (STIO) : “qui fournit des informations sur le niveau d’évolution de la STI, analyse les données disponibles, mesure l’impact de la R&D et des politiques et stratégies d’innovation et fournit des prévisions et des recommandations sur les manières d’améliorer le système.” Le Prof. M’Henni a présenté les objectifs généraux de quelques STIO et les expériences des STIO nationaux dans divers pays d’Asie du Sud-est, d’Amérique Latine, d’Europe, d’Asie Occidentale, d’Amérique du Nord et d’Afrique. Il a également observé que le STIO n’avait aucun schéma directeur mais avec quelques conditions, qu’il a présentées pendant la réunion. 10 Il a expliqué certains points, en particulier : - les rôles majeurs de nombreux observatoires dépassant la simple collecte d’indicateurs ; - la production de prévisions et d’études de politiques ; - les structures d’un STIO (finance publique, structures hybrides, degrés d’autonomie) ; - le besoin de compétences pour l’analyse scientifique ; - l‘état de préparation pour répondre aux exigences d’information en matière de STI du gouvernement et des autres acteurs pour la prise de décision ; - l‘importance d’un soutien politique et d’une mission stratégique claire ; rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 11 - l‘importance d’un modèle de financement compatible avec la mission et le programme de travail de l’observatoire ; le besoin de développer un bon portefeuille de produits ; le besoin d’avoir des capacités d’apprentissage intégrées, et un bon réseau coopératif et de partenariats. Il a également souligné le rôle particulier de l’OASTI consistant à promouvoir en Afrique des systèmes d’innovation au niveau national et à d’autres niveaux. (c) Expérience de l’Institut EU de Prospective Technologique, par le Dr Ramón Compañó du Centre de Recherche, Institut de Prospective Technologique (IPTS) de la Commission Européenne. Il a présenté un bref historique de l’IPTS, ses priorités thématiques et les principaux secteurs d’activité de l’institut. Il a aussi introduit le concept de plateformes d’intelligence et l’exemple d’ERAWATCH, le système d’information en ligne de la Commission Européenne sur les politiques de recherche nationales et régionales, les acteurs et les programmes de l’UE et au-delà. ERAWATCH soutient les politiques fondées sur des éléments concrets en Europe et contribue à la réalisation de l’Espace Européen de la Recherche (EER). Considérant que la demande d’indicateurs STI pour l’élaboration de politiques peut être sousestimée en Afrique, Dr Compañó a souligné qu’il est nécessaire que les décideurs prennent conscience que les indicateurs STI sont nécessaires à une prise de décision fondée sur les faits. Il a rappelé les efforts à long terme produits pour établir et consolider un observatoire reconnu (dans le cas de l’IPTS, de nombreuses années de travail) et l’importance pour un observatoire de définir un programme d’activités de base. En termes d’approches pertinentes, il a suggéré de commencer par identifier un nombre limité de politiques clés exigeant des informations fondées sur les faits pour la prise de décision, c’est-à-dire de définir la question politique, et d’évaluer la stratégie de la fourniture de données avant de s’engager dans la collecte de données, plutôt que de collecter des données disponibles et d’essayer ensuite de comprendre ce que l’on peut obtenir de ces informations. Il a terminé son exposé en déclarant : “Les décideurs politiques ont de plus en plus besoin d’instruments pour élaborer et justifier les initiatives politiques et ensuite pour évaluer. Ils recherchent un service fiable indépendant, impartial, confidentiel, scientifiquement transparent et solide.” (d) Le programme de travail initial de l’OASTI : les domaines prioritaires programmatiques et thématiques, par le Dr Almamy Konte de l’OASTI, Guinée Equatoriale. L’exposé du Dr Konte a porté sur le développement institutionnel et organisationnel de l’OASTI, et ses domaines programmatiques de travail. Il a cité les objectifs du programme, les stratégies et les mécanismes de mise en œuvre, et a proposé un programme pour la période 2013–2017. Il a observé que le programme prévoit la mise en œuvre d’initiatives spécifiques ainsi qu’une importante concertation avec les divers acteurs en Afrique et ailleurs. Dr Konte a énuméré des projets qui sont actuellement des projets à court terme, mais qui devraient ensuite générer des programmes spécifiques à long terme pour l’OASTI, à savoir : - le renforcement des capacités pour la STI ; la prévision et la prospection technologique ; le développement et la gestion des indicateurs de STI ; le renforcement des systèmes nationaux d’innovation ; l’élaboration des politiques ; la sensibilisation et le plaidoyer en politique de la STI. Dr Konte a terminé son exposé en présentant les prochaines étapes pour l’OASTI, notamment la mise à jour du plan de travail, l’identification des sources de financement, le suivi et l’évaluation, et la durabilité. 11 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 12 (e) La capacité d’élaboration des politiques en matière de STI en Afrique exige une évaluation, par le Prof. John Mugabe de Science and Innovation Policy Graduate School of Technology Management, Université de Pretoria, Afrique du Sud. Son exposé a porté sur les objectifs de l’évaluation des capacités d’élaboration des politiques en matière de STI. L‘un de ces objectifs étant d’élaborer une vaste base d’informations et de comprendre les compétences des pays africains en vue de leur participation à l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi, l’évaluation et l’ajustement des politiques en matière de STI. (f) Le Prof. Mugabe a aussi abordé les questions conceptuelles, notamment les questions relatives aux politiques et aux capacités en matière de STI. Il a cité certains éléments relatifs au développement des capacités pour la STI et a présenté une vue d’ensemble des besoins en matière de capacité d’élaboration des politiques des STI, y compris la conception d’instruments politiques, la formation, le développement infrastructurel et autres secteurs connexes. Il a souligné la nécessité d’identifier les rôles à valeur ajoutée pour l’OASTI et de renforcer les capacités et les structures politiques des STI pour les différents pays. Domaines de travail et développement institutionnel de l’OASTI, par M. Samuel Nyambi des Services Capacité et Développement (CAPDEV), Afrique du Sud. Il a présenté le contexte des rôles institutionnels de l’OASTI et les éléments clés de ces rôles. Il a aussi mis en relief les grands domaines de travail pour le développement institutionnel de l’OASTI à partir de 2012, y compris l’organisation de l’OASTI, le développement des capacités, la mise en œuvre d’une éventuelle gouvernance et des activités de contrôle, et le développement et l’établissement des modalités de fonctionnement. M. Nyambi a mis en relief certains points relatifs à l’activité de l’OASTI, comme les nouvelles mesures de financement et la mobilisation des ressources; la concordance symbiotique de l’ASTII et de l’OASTI; un programme solide de la STI; et les mécanismes institutionnels de l’OASTI aux niveaux national et sous régional. (g) Mise en œuvre en Afrique du Plan d’Action Consolidé (PAC) en Science et en Technologie (CPA) et processus de révision du PAC, par le Prof. Aggrey Ambali de la Direction Cohésion Politique et Développement du Programme, Agence NEPAD. Il a mis en relief les composants du PAC (programmes phares R&D, et programmes pour la politique, la gouvernance et le financement) ainsi que le processus de révision du PAC et les résultats attendus. Il a parlé de la mise en œuvre du PAC et a cité les programmes phares R&D regroupés en cinq groupes thématiques couvrant un large éventail de sujets. Prof. Ambali a continué son exposé en parlant des programmes de AUC-HRST, et en particulier de la popularisation de la STI et de la promotion de la participation du public (notamment avec la Journée de la Renaissance de la Science en Afrique, célébrée chaque année le 30 juin dans toute l’Afrique). (h) Expérience du NEPAD dans la mesure des activités de STI : Projet 1 – Initiative sur les Indicateurs de la Science, Technologie et Innovation (ASTII), par M. Lukovi Seke de l’Agence AU-NEPAD de Planification et de Coordination. M. Seke a décrit l’objectif général du projet qui est d’améliorer aux niveaux national, régional et continental la qualité des politiques de STI fondées sur les faits des indicateurs de R&D et d’innovation. Il a parlé de la coordination par l’Agence NEPAD de la mise en œuvre de l’initiative ASTII dans les pays membres de l’UA, des réalisations de la première phase (2007–2010) du Projet 1, et des défis rencontrés, et comment relier les indicateurs aux résultats et aux impacts, méthodologie, collecte des données, et comment tirer parti des indicateurs sensibles au contexte africain. Il a terminé son exposé en observant que l’engagement de la Guinée Equatoriale à accueillir l’OASTI est un signal fort et positif sur la mise en œuvre de l’ASTII, et sa durabilité, par des experts africains, en particulier des ministères responsables de la science et de la technologie. ` 12 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 13 (i) (j) Interface des indicateurs de STI avec les plans de développement nationaux, par M. Godfrey Mashamba du Ministère de la Science et de la Technologie, Afrique du Sud. Il a exposé l’évolution des politiques en matière de STI en Afrique du Sud et a souligné l’importance d’une planification et d’une révision des politiques comme principaux objectifs de la collecte d’indicateurs STI. Il a présenté les conclusions des études comparatives internationales et a informé de la connaissance actuelle en Afrique du Sud des limites concernant l’utilisation des résultats de la recherche et sa commercialisation. M. Mashamba a partagé ses idées sur la stratégie à adopter pour augmenter l’investissement en R&D afin de soutenir la croissance et le développement. Intégration des indicateurs dans le développement national : leçons du Nigeria, par le Dr Williams O. Siyanbola du Centre National de Gestion de la Technologie (NACETEM), Ministère Fédéral de la Science et de la Technologie, Nigeria. Le Dr Siyanbola a mis en relief le rôle de la STI dans le développement et l’importance des indicateurs de STI dans l’élaboration des politiques. Il a observé que : “Aujourd’hui ce qui donne à une nation un avantage compétitif ce n’est pas seulement ses ressources naturelles mais le niveau de connaissances qu’elle possède en matière de STI, comment elle utilise ces connaissances, et à quel rythme elle peut acquérir de nouvelles connaissances.” Dr Siyanbola a fourni un compte-rendu détaillé sur l’expérience nigériane, sur l’élaboration des politiques de STI, le processus de révision des politiques de STI, les principales innovations concernant le rôle de la NACETEM, en intégrant des indicateurs de STI dans la politique, et des expériences du Nigeria. (k) Mesure des activités de STI et construction des indicateurs au Mexique, par M. Ricardo Daniel Blanco du Consejo Nacional de Ciencia y Technologia (CONACYT), Mexique. Il a fourni des informations concernant la définition d’indicateurs et les sources d’information au Mexique pour le suivi des indicateurs, comme les enquêtes. Il a partagé des informations concernant certaines enquêtes menées au Mexique au cours de ces dernières années. M. Blanco a également fourni un rapport général sur la place de la science et de la technologie au Mexique. (l) Construction de réseaux régionaux pour favoriser la STI : l’expérience du RICYT, par le Dr Lucas Luchilo du Red Indicadores de Ciencia y Tecnología, Iberoamericanos e Interamericanos (RICYT). Il a présenté les objectifs du RICYT et les institutions qui le soutiennent, ainsi que celles qui en sont membres. Les principales activités du RICYT comprennent l’élaboration annuelle du profilage de la STI, les publications et les programmes de formation. Les domaines d’intérêt du RICYT sont la standardisation, la recherche et l’analyse, la production d’informations statistiques, la formation et la diffusion d’informations. Les facteurs qui ont contribué au succès du RICYT incluent entre autres la vision, la stratégie et le leadership. Il a terminé son exposé en observant que même si les financements sont parfois faibles et que les années peuvent être bonnes ou mauvaises, la consistance est extrêmement importante. (m) Expérience de l’OASTI et nouveaux horizons, par Dr Philippe Mawoko, Directeur Intérimaire de l’OASTI, Guinée Equatoriale. Dr Mawoko a expliqué les efforts fournis par l’AUC-NEPAD dans les mesures des activités de la STI dans les pays africains et de quelle manière l’OASTI a été créé. Il a poursuivi son exposé en décrivant le programme de travail de l’OASTI, sujet déjà abordé par le Dr Konte dans son exposé. Dr Mawoko a rappelé la mission de l’OASTI, qui inclue la promotion et la gestion des processus et des mesures pour collecter, traiter, analyser et diffuser des informations statistiques sur la STI pour soutenir l’élaboration de politiques fondées sur les faits dans les pays de l’UA et par les parties intéressées. Il a souligné le rôle de l’OASTI dans la collecte et la révision des politiques de STI dans les pays membres afin de sensibiliser sur les éventuelles politiques envisageables, les moyens de mettre en œuvre ces politiques et les manières d’évaluer leur impact. 13 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 14 (n) Coopération Sud-Sud dans le cadre des politiques et des indicateurs de STI: défis et opportunités pour l’Afrique, l’Amérique Latine et les Caraïbes (LAC) par M. Ernesto Fernández Polcuch du Bureau Régional de l’UNESCO pour la région LAC, Argentine. Il a fourni des informations détaillées sur la Plateforme d’Informations Scientifique et Politique (SPIN), comprenant un groupe de bases de données d’outils graphiques et analytiques innovants accessibles au plus grand nombre. Il a souligné l’importance des indicateurs de politiques de STI, ainsi que des indicateurs relatifs à l’eau, la biodiversité, les sciences de la terre, le développement durable, la science, l’éducation et le renforcement des capacités. Il a rappelé l’importance d’une mobilisation générale pour la coopération Sud-Sud, en particulier entre l’Afrique et la région LAC. (o) Développement et utilisation des indicateurs d’innovation : l’expérience canadienne, par le Dr Namatié Traoré de la Division Analyse Economique et Industrielle, Direction de la Recherche, AgriFood, Canada. Il a souligné l’engagement du gouvernement canadien en faveur du développement des indicateurs de STI à travers un cadre institutionnel solide et un partenariat étroit entre les secteurs public et privé. Dr Traoré a observé que les meilleurs indicateurs de STI sont ceux qui influent sur la prise de décision, et sont imbriqués dans des concepts et des définitions claires. Il a parlé de l’utilisation effective des indicateurs de STI pour le développement des politiques qui dépend de la capacité d’absorption du soutien des fonctionnaires. Il a indiqué qu’une approche systémique dans un environnement d’innovation ouverte permettrait de favoriser le succès du développement des indicateurs de STI en Afrique. E. PROGRAMME DE TRAVAIL DE L’OASTI 33. Les grands domaines de programme ci-dessous pour les activités de démarrage de l’OASTI ont été présentés et débattus : (a) Renforcement des capacités pour la STI, en particulier des cours de formation sur les enquêtes STI et révisions des systèmes d’innovation nationaux; soutien aux infrastructures des principaux lieux ou observatoires de STI au niveau national; et cours de formation sur l’élaboration des politiques de STI, le suivi, l’évaluation et la mise en œuvre ; (b) Prévision et prospection technologique, en particulier suivi des tendances globales, développement des bases de données d’information technologique ; élaboration de feuilles de route sur les technologies ; et soutien aux missions de prospection technologique ; (c) Développement et gestion des indicateurs de STI, en particulier génération d’indicateurs de STI et production de rapports prospectifs africains sur la STI; production d’indicateurs de R&D et innovation par secteur économique; production de données sur les crédits budgétaires publics pour la recherche et le développement (CBPRD); et utilisation de micro-données dans la modélisation économétrique ; (d) Renforcement des systèmes nationaux d’innovation (SNI), en particulier soutien pour la révision des SNI; études comparatives des SNI; promotion de l’échange d’informations sur les SNI; et soutien au développement des politiques d’innovation ; (e) Etudes des politiques, en particulier soutien aux études thématiques sur des sujets spécifiques de la STI; études d’évaluation de la technologie ; et études de cas sur l’innovation ; (f) 14 Sensibilisation et plaidoyer en politique de la STI, en particulier production et diffusion de mémoires et de lettres d’information; consultations régionales et ateliers techniques ; et conférence annuelle de l’OASTI. rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 15 De plus, le programme de travail de l’OASTI comprend les domaines programmatiques et thématiques prioritaires, ainsi que le développement institutionnel et organisationnel de l’Observatoire. Ces domaines sont abordés ci-dessous. DOMAINES PROGRAMMATIQUES ET THEMATIQUES PRIORITAIRES 34. Ce programme sera basé sur le processus de mise en œuvre de projets et initiatives spécifiques ainsi que sur une large consultation avec divers acteurs en Afrique et en dehors. Les projets prévoient : (a) Evaluation des capacités nationales pour entreprendre des études sur la STI, et élaboration et mise en œuvre des politiques de STI ; (b) Développement d’un cadre approprié pour la révision des systèmes nationaux d’innovation en Afrique ; (c) Production d’une étude bibliométrique globale de la productivité scientifique des pays africains ; (d) Révision de la R&D en matière d’énergie et des activités d’innovation en Afrique ; (e) Développement des indicateurs de R&D en matière de biotechnologie et des activités d’innovation en Afrique. 35.Chaque projet sera mis en œuvre en vertu de mandats spécifiques, et l’OASTI fera appel à une organisation ou individus compétents pour exécuter des tâches spécifiques et entreprendre des actions pour atteindre les objectifs du projet. 36. Les projets mentionnés ci-dessus sont des projets à court-terme et visent à générer des programmes OASTI à long terme. On prévoit que chaque projet constitue un programme de travail cohérent dans lequel l’OASTI investira entre 2013 et 2017. 37. La mise en œuvre des projets et la conception du programme de travail à long terme seront guidées par les principes suivants : (a) Tenir compte des progrès accomplis par les programmes et institutions africaines actuels ; (b) Ajouter de la valeur aux efforts déjà déployés ; (c) Transparence : les organisations et/ou individus qui devront s’occuper des projets seront sélectionnés à travers des appels d’offres ouverts ou des mécanismes transparents ; (d) Leadership africain : chaque projet sera mis en œuvre sous le leadership d’une institution africaine ou d’experts africains afin de favoriser le renforcement des capacités en Afrique ; (e) Propriété africaine : des informations sur la mise en œuvre des projets seront largement diffusées à travers le site web de l’OASTI et des lettres d’information, et les acteurs africains seront encouragés à participer aux différents projets. DOMAINES DE TRAVAIL PRIORITAIRES POUR LE DEVELOPPEMENT INSTITUTIONNEL ET ORGANISATIONNEL 38. Ce chapitre porte sur les activités souhaitées relatives au fonctionnement institutionnel et organisationnel de l’OASTI : (a) Organisation des bureaux et du secrétariat exécutif de l’OASTI : - - - Instituer des dispositions fonctionnelles et des systèmes de communication pour les bureaux de l’OASTI, et créer un site web ; S’assurer que les ressources humaines sont en place, recrutement du personnel, programme de formation, détachements et autres dispositions pour renforcer la capacité générale de démarrage de l’OASTI ; Assurer le fonctionnement progressif du secrétariat exécutif de l’OASTI comme siège d’un observatoire continental africain de STI ; Définir des conditions de travail et des contacts efficaces avec les pays africains et les communautés économiques régionales (CER). 15 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:45 Page 16 (b) Développement et mise en place des modalités de travail pour : - Programmes de fond ; Processus administratif, financier et opérationnel. (c) Préparation et gestion d’un programme annuel des principaux ateliers, réunions d’experts en STI et autres manifestations liées à la STI. (d) Mise en place des mécanismes de l’OASTI au niveau national (et dispositions mineures au niveau sous régional et dans le cadre des CER) : - - - Promouvoir la transformation des points focaux du programme ASTII en équipes focales nationales de l’OASTI (NFT) ; Créer et renforcer les conditions de travail et l’appropriation au niveau national d’une manière progressive ; Etablir des priorités de travail sous régionales et conclure des accords avec les CER Organiser et soutenir le renforcement des capacités des équipes focales nationales. (e) Opérationnalisation de la gouvernance, mécanismes de contrôle et de soutien : - (f) Négocier et assurer le fonctionnement complet ou guidé du conseil d’administration et des groupes techniques. Mobilisation des ressources : - - Définir un programme de collecte de fonds et entreprendre une mobilisation des ressources pour certaines initiatives et des consultations préliminaires ; Identifier et négocier avec des partenaires de financement, y compris avec le secteur privé et des pays africains ; et développer des modalités de financement innovantes pour l’OASTI ; (g) Développement d’un système IT et de gestion des données performant pour l’OASTI : - - - Préparer un document de concept pour le système IT et de gestion des données de l’OASTI destiné à l’observatoire continental de STI ; Commencer, guider et progressivement élaborer le système et développer des liens avec les niveaux nationaux et sous régionaux S’assurer que des systèmes IT et de gestion des données performantes sont en place pour leur mise à l’essai. (h) Information et communication : 16 - Développer des directives et une stratégie en matière d’information et de communication ; Développer et distribuer le matériel promotionnel de l’OASTI pour le plaidoyer de la STI ; Créer des voies de plaidoyer et des accords. - Préparer une note de travail pour le développement de partenariats et entreprendre des partenariats sélectifs (à travers des protocoles d’accord et des déclarations d’intention) avec des institutions partenaires intra-africaines, Sud-Sud et Nord-Sud. (i) Principaux partenariats OASTI établis à partir de 2012 : (j) Développement d’un plan stratégique à moyen terme pour l’OASTI : - Organiser et démarrer les travaux pour la préparation d’un plan stratégique pour l’OASTI. rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 17 IV. DIALOGUE SUR LES POLITIQUES DE STI AVEC DES EXPERTS D’AMERIQUE LATINE ET DES CARAIBES 39. La réunion a été animée par Dr Erika Kraemer-Mbula et Dr Watu Wamae. Une discussion fructueuse et des échanges d’informations et d’idées ont eu lieu entre des experts africains en politiques de STI et des experts d’Amérique Latine du Red Iberoamericana de Indicadores de Ciencia y Tecnología (RICYT), du Consejo Nacional de Ciencia y Technologia (CONACYT) et du Bureau Régional pour l’Amérique Latine de l’UNESCO. La réunion a également considéré la possibilité d’une collaboration plus étroite entre l’OASTI et les institutions d’Amérique Latine dans un contexte de coopération Sud-Sud, conformément aux documents de l’UA. Les participants se sont mis d’accord sur une coopération plus étroite dans toute une série de domaines, en particulier : (a) Résultats attendus à long-terme : la possibilité de créer une plateforme pour le partage d’expériences et de bonnes pratiques, renforcement des capacités pour la collecte et l’analyse des données en matière de STI, et échange d’informations sur les activités et les politiques de STI. (b) Activités à court et à moyen terme : • Réseaux de coopération entre des experts en politiques de STI d'Amérique Latine et d'Afrique pour le partage d'idées sur les statistiques relatives à la STI et l'analyse des indicateurs : - - - • • Renforcement des liens entre des groupes d’experts et des institutions actives dans le domaine des indicateurs et des politiques de STI dans les deux régions à travers des visites, des échanges et des ateliers thématiques, en particulier à travers l’expérience de l’UNESCO ; Renforcement des liens en réseau entre les organisations concernées par les politiques et la recherche en matière de STI dans les deux régions ; Organisation de conférences et d’un dialogue, notamment à travers des vidéoconférences, des courriers électroniques et des sites web régulièrement mis à jour. Renforcement des interactions entre le RICYT et l'OASTI : - Partage des enseignements tirés de la mise en œuvre des réseaux régionaux (apprentissage institutionnel) à travers des visites et des ateliers ; - Echange d’informations sur les opportunités internationales (financements, prix, donations, etc.) ; - Participation à des réseaux internationaux. Coopération dans la recherche et le renforcement des capacités : - Programmes de formation sur des thèmes spécifiques (domaines transversaux, conception des politiques, évaluation des politiques, etc.) ; - Echange d’idées sur des méthodologies de développement des indicateurs d’importance capitale pour les deux régions (pauvreté, inégalité, impact social de l’innovation, et domaines transversaux, comme la biotechnologie ou la nanotechnologie) ; - Coordination des efforts afin d’identifier des domaines d’intérêt commun où les indicateurs n’existent pas ; - Définition en commun de directives pour le suivi et l’évaluation des systèmes d’innovation et des politiques d’innovation ; construction et renforcement des capacités d’analyse. 40. Les institutions ci-dessous ont également partagé leurs expériences : (a) RICYT (Red Indicadores de Ciencia y Tecnología, Iberoamericanos e interamericanos) est un réseau qui intervient sur les indicateurs de la science et de la technologie pour les pays d’Amérique Latine. Le réseau a été établi en Amérique Latine ainsi qu’en Espagne et au Portugal pour promouvoir le développement d’instruments de mesure et d’analyse de la science et de la technologie dans les pays Ibéro-Américains, dans le cadre d’une coopération internationale, afin d’acquérir une meilleure connaissance de ces instruments pour leur utilisation optimale dans la prise de décision. Le RICYT est un très bon exemple de collaboration régionale réussie ; 17 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 18 (b) L’Institut des Etudes de Prospective Technologique (IPTS) est l’un des sept instituts scientifiques du Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission Européenne, à Séville, Espagne. Depuis sa création en 1994, l’IPTS a favorisé et permis une meilleure compréhension des liens qui existent entre la technologie, l’économie et la société en fournissant un soutien orienté vers le client aux processus d’élaboration des politiques de l’Union Européenne en développant des réponses scientifiques aux défis politiques à travers des mesures socio-économiques, scientifiques et technologiques ; (c) D’après l’expérience du Ministère de l’Agriculture et Agrifood au Canada, l’accroissement de la visibilité et de l’influence du secteur de l’éducation et de la sensibilisation du public aux sciences et technologies a permis de promouvoir une collaboration et une mise en réseau du public et des institutions du secteur privé (notamment les structures gouvernementales, les écoles, les corporations et les opérateurs du secteur de la science) impliquées dans le développement et l’utilisation d’indicateurs d’innovation. 18 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 19 DEUXIEME PARTIE Cette partie du rapport de la première réunion intergouvernementale sur l’OASTI présente, sous forme de résumé analytique, le contenu complet des conclusions et des recommandations élaborées et diffusées immédiatement après la réunion. V. CONCLUSIONS 41. L’Observatoire Africain de la Science, la Technologie et l’Innovation (OASTI) a été fondé par l’Assemblée de l’Union Africaine en vertu d’une Décision/AU/Dec 232 (XII) de février 2009. En juillet 2010, un accord de siège a été signé entre la Commission de l’Union Africaine (CUA) et la République de Guinée Equatoriale. C’est dans ce contexte que la première réunion intergouvernementale sur l’OASTI s’est tenue du 9 au 11 mai 2012 à Malabo, en Guinée Equatoriale. 42. La réunion a rassemblé des représentants des ministères en charge de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) dans les pays africains, la CUA, l’Agence de Planification et de Coordination du NEPAD, des experts en politiques de STI venus d’Afrique et la Diaspora Africaine, des partenaires d’Amérique Latine, des réseaux STI et l’UE. 43. Un Bureau a été constitué pour diriger les travaux de la Première Réunion Intergouvernementale et assurer le suivi des recommandations en collaboration avec le secrétariat de l’OASTI. Ce bureau comprend des représentants des pays suivants : Afrique du Sud (Président); Cameroun (Vice-Président); Kenya (Rapporteur) et Sénégal (Rapporteur Adjoint). Progrès réalisés avec l’OASTI 44. La réunion a cité un certain nombre de résultats obtenus par la CUA (en particulier à travers les RHST), le pays hôte et le Directeur Intérimaire de l’Observatoire, parmi lesquels diverses dispositions prises par la CUA, comme la désignation du Directeur Intérimaire ; et plusieurs mesures et dispositions pratiques prises par le pays hôte, comme l’attribution de bureaux provisoires équipés pour l’Observatoire et des financements initiaux. Il a également été observé que l’OASTI, à travers le Directeur Intérimaire, avait déjà organisé des ateliers d’experts utiles pour réfléchir et développer des idées sur les priorités programmatiques possibles, les aspects de développement institutionnel, et des éléments sur l’élaboration de Statuts pour l’OASTI; outre un certain nombre d’études commissionnées et développées. Délibérations de la Première Réunion Intergouvernementale 45. Sur la base des informations fournies aux paragraphes précédents, la Première Réunion Intergouvernementale a délibéré sur une série de sujets importants relatifs au lancement et au fonctionnement de l’OASTI. La participation active et les contributions de tous les participants ont été appréciées. L’importance du cofinancement et du soutien général du pays hôte a été reconnue, et les orientations et le soutien de la CUA ont été observés. 46. Les exposés et les discussions ont porté sur les sujets suivants : (a) (b) (c) (d) (e) (f) (g) (h) Renforcement des capacités en Afrique pour la Science, la technologie et l’innovation : le rôle d’un Observatoire Africain pour la STI ; Observatoires STI : études de cas de bonnes pratiques ; Leçons tirées du programme ASTII sur la collecte de données sur la STI ; Echange d’expériences des pays africains en matière de STI ; Mise en œuvre du Plan d’Action Consolidé (PAC) de l’Afrique dans le domaine de la Science et de la Technologie et processus de révision du PAC ; Dialogue sur la STI avec des experts d’Amérique Latine ; Evaluation des besoins et des capacités dans la STI ; Expérience de l’Institut EU de prospective technologique ; 19 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 20 (i) (J) (k) (l) Interface des indicateurs de la STI avec des plans de développement national ; Intégration des indicateurs dans le plan de développement national : leçons du Nigéria ; Evaluation des activités dans le domaine de la STI et élaboration des indicateurs au Mexique ; Construction de réseaux régionaux pour développer la STI: expérience du Red Indicadores de Ciencia y Tecnología (RICYT) ; (m) Coopération Sud-Sud pour développer la STI et les indicateurs : défis et opportunités pour l’Afrique, l’Amérique Latine et les Caraïbes (LAC) ; (n) Développement et utilisation d’indicateurs d’innovation: l’expérience canadienne. 47. En particulier, la Première Réunion Intergouvernementale a abordé les sujets ci-dessous, sur lesquels des exposés ont été présentés et qui exigent une attention particulière afin de faciliter la mise en œuvre des activités de l’OASTI : (a) (b) (c) Programme de travail de l’OASTI : domaines programmatiques et thématiques prioritaires ; Développement institutionnel de l’OASTI et domaines d’intervention ; Projet de Statuts de l’OASTI. VI. RECOMMENDATIONS 48. La première réunion intergouvernementale s’est terminée par une reconfirmation générale de l’importance du rôle et du mandat de l’OASTI; et de la capacité de cette initiative panafricaine, sous le contrôle de l’Union Africaine, de contribuer au développement socio-économique de l’Afrique. 49. La réunion a également permis de mieux comprendre l’importance stratégique de la STI pour les politiques de développement. 50. Les recommandations suivantes ont été formulées : 1. Sur les statuts de l’OASTI 51. Les participants ont intensément délibéré sur le contenu des Statuts comme cadre de référence du travail de l’OASTI. 52. La réunion a obtenu un consensus sur le contenu de l’avant-projet de Statuts de l’OASTI. Ce document est proposé pour examen, traitement et approbation par la Commission de l’Union Africaine. 53. La réunion recommande également que, malgré et sans préjudice pour les processus d’examen et d‘approbation, l’application de certaines des dispositions identifiées dans le projet de statuts soit examinée, dans la mesure du possible et au profit d’une accélération des mesures urgentes définies dans le programme de travail de l’Observatoire. 2. Sur le programme de travail de l’OASTI 54. La réunion recommande que les domaines prioritaires programmatiques et thématiques identifiés dans le programme de travail de l’OASTI soient examinés et commencés à temps, en fonction des ressources existantes ou à mobiliser. 3. Sur les mécanismes de Gouvernance 55. Aux fins d’assurer une supervision sur le fond du programme de l’OASTI, la Première Réunion Intergouvernementale recommande que les mécanismes de gouvernance ci-dessous soient mis en place : 20 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 21 (a) Conseil d’administrationUn conseil d’administration de 13 membres a été proposé comme suit : - Président de la Conférence Ministérielle Africaine sur la Science et la Technologie (AMCOST), comme membre d’office ; - Cinq membres du Comité Directeur de l’AMCOST (un par région) ; - Un membre du pays hôte (Guinée Equatoriale) ; - Six membres désignés par le Président de la CUA (avec des suggestions de l’Observatoire). (b) Groupes consultatifs techniques Les groupes consultatifs techniques seraient composés d’experts de haut niveau dans les domaines de compétence de l’Observatoire, en tenant compte de l’équilibre entre les sexes et de la répartition géographique. (c) Groupes d’experts Des groupes de travail d’experts opérationnels seraient constitués si nécessaire pour soutenir l’OASTI, en tant que groupe de réflexion, de génération d’idées, de production de documents de travail et de publications, et pour la défense de la STI. 4. Sur le secrétariat exécutif 56. La Première Réunion Intergouvernementale recommande que le secrétariat de l’OASTI soit dirigé par un haut fonctionnaire ayant le titre de Secrétaire Exécutif de l’OASTI. 57. La réunion recommande que le Secrétaire Exécutif soit désigné par le Président de la CUA sur la base du mérite à la suite d’un processus de sélection compétitive conformément aux pratiques standards. 58. La réunion recommande que tout soit mis en œuvre pour fournir à l’OASTI les ressources humaines et techniques appropriées pour mettre en œuvre l’importante mission attendue de cette institution panafricaine. 5. Sur le développement institutionnel 59. La Première Réunion Intergouvernementale recommande que des actions opportunes soient entreprises pour assurer le développement institutionnel de l’OASTI comme nouvelle entité, en particulier le développement d’un plan stratégique, le recrutement du personnel de la direction et les modalités d’organisation, ainsi que les mécanismes de fonctionnement aux niveaux national et sous régional. Mécanismes de fonctionnement au niveau national 60. La réunion recommande que chaque Etat-membre, en tenant compte des suggestions du secrétariat exécutif, détermine une structure ou un mécanisme de points focaux pour accompagner l’OASTI. Mécanismes de fonctionnement au niveau sous régional 61. La réunion recommande que les commissions économiques régionales respectives, avec le secrétariat de l’OASTI, déterminent et établissent des mécanismes régionaux de STI, adaptés à chaque région, pour communiquer avec l’OASTI sur les questions de la STI. Partenariats 62. La réunion reconnait et convient que les travaux de l’OASTI doivent se fonder sur le développement et le maintien de partenariats productifs (en particulier des partenariats intra-africain, Sud-Sud, Sud-Nord, triangulaire ainsi qu’avec des organisations internationales). 21 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 22 6. Sur le financement de l’OASTI 63. Considérant l’importance cruciale de la question du financement, la réunion recommande que des autorités et institutions compétentes examinent ces mécanismes possibles de financement. 64. La réunion encourage fortement l’Observatoire et les organes dont il relève d’entreprendre des actions opportunes pour la mobilisation des ressources, en particulier pour le développement de mécanismes créatifs et d’accords de partenariat en matière de financements. 7. Sur la collaboration en matière de STI avec d’autres régions du monde 64. La réunion approuve le communiqué final préparé par des experts d’Afrique et d’Amérique Latine sur la base du dialogue interrégional sur la STI. Ce communiqué recommande le renforcement de la coopération en matière de STI, en particulier : (a) (b) (c) Création à long terme d’une plateforme de partage des bonnes expériences et des bonnes pratiques ; Développement des interactions entre le RICYT et l’OASTI ; Coopération dans la recherche et le renforcement des capacités. 8. Sur l’importance générale de la mission de l’OASTI 65. La réunion, en exprimant sa reconnaissance à l’UA et aux pays africains pour leur vision qui a conduit à la mise en place de l’OASTI, souligne l’importance et l’opportunité du rôle de OASTI dans l’exploitation et la promotion de la STI pour le développement socio-économique de l’Afrique. 9. Sur l’examen des recommandations dans ce document final 66. La réunion demande que l’OASTI transmette urgemment les recommandations de la réunion à la CUA pour qu’elles soient examinées et que des décisions soient prises pour la mise en œuvre des prochaines étapes. 67. Outre les interventions de tous les participants, la réunion note avec satisfaction les déclarations préliminaires et de clôture ainsi que les interventions au cours de la réunion de la CUA, du pays hôte et du Directeur Intérimaire de l’OASTI. 22 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 23 TROISIEME PARTIE : ANNEXES Annexe-1: Liste des participants à la Première Réunion Intergouvernementale sur l’OASTI (9–11 Mai 2012, Malabo, Guinée Equatoriale) 23 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 24 24 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 25 25 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 26 26 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 27 rapport_AOSTI 07/11/2012 13:46 Page 28