L`association BAD - Mairie de Dammarie-Les-Lys
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L`association BAD - Mairie de Dammarie-Les-Lys
INITIATIVES CINÉMA L’association B.A.D., le reflet d’une aventure humaine L’association dammarienne B.A.D. présentera son long-métrage « Cobayes » le 5 avril au cinéma Pathé. La double histoire de plusieurs jeunes qui partagent une aventure hors du commun. Le cœur à l’ouvrage Avec une cinquantaine de personnes, l’association B.A.D. a tourné « Cobayes », dont des scènes se déroulent dans le Vercors et à Dammarie-lès-Lys. C « obayes raconte l’histoire de cinq adolescents livrés à eux-mêmes en pleine nature. Ils ne savent pas pourquoi ils sont là, ni qui les a réunis », explique Thomas Amblard, président de B.A.D.*, association dammarienne de production et de réalisation de courts et longs métrages. Ce film de 82 minutes oscille entre fiction et réalité. En quête de civilisation, les personnages tentent de survivre mais sont aussi à la recherche de la vérité. Adrien P. Rouyer, monteur, décrit le film comme « une aventure sociale. Les personnages ont entre 13 et 21 ans et sont le reflet de différentes personnalités. Il y a un conflit de génération, c’est ce qui est intéressant. » On trouve ainsi Céline, la plus jeune du groupe, qui vit encore au crochet de ses parents. Gaëlle est un peu plus âgée. Elle est rebelle, se soucie beaucoup de son apparence, mais est avant tout une personne entière. Quant à Lizon, elle représente la jeune femme mature, maline et en quête d’émancipation. Il y a également Jules, un adolescent renfermé et obstiné, et enfin Tom, qui est à l’image du jeune homme protecteur et réfléchi, soucieux du bien-être des autres. Ensemble, ils vont vivre une aventure qu’ils ne sont pas prêts d’oublier… Comme les personnages de « Cobayes », Thomas, Emma et Otterley, les co-fondateurs de B.A.D. partagent une grande aventure qui a débuté au lycée, bien avant la création de l’association en 2010. La jeune femme, passionnée de cinéma, rêve de faire un court-métrage, un souhait qui va vite devenir celui des deux garçons. Ils feront un premier essai. « Nos proches ont apprécié le résultat. Pour notre part, c’était surtout pour se faire plaisir et voir jusqu’où on était capables d’aller. On a été déçus par notre technique mais ça nous a rapprochés. » Après avoir entamé des études dans le monde du cinéma, les trois amis se retrouvent quelques années après pour créer l’association B.A.D. « Nous sommes actuellement 19 membres actifs dont la moitié d’entre nous est plus ou moins issue d’une formation dans l'audiovisuel. Les autres affichent un intérêt et une culture très large du cinéma », précise Adrien P. Rouyer. Au fur et à mesure, d’autres personnes se joignent à leur aventure. Ils seront plus de 50 à contribuer à la réalisation de « Cobayes ». Les amis, les proches mais aussi des personnes conquises par l’enthousiasme des jeunes et le projet comme le comédien, Michel Falicon, qui est le premier personnage qu’on aperçoit dans le film. Chacun a donc apporté sa pierre à l’édifice tout comme Kévin qui a intégré l’association en tant que trésorier: « il apporte une qualité supplémentaire à la réflexion qui nous a aidés à achever la construction de notre idée sur ce film », conclut Thomas Amblard. « La moitié d’entre nous est plus ou moins issue d’une formation dans l'audiovisuel. » ZOOM SUR * B.A.D. pour Emma Brones, Thomas Amblard et Otterley Dormeau, en référence aux trois membres fondateurs de l’association. Avant-première de « Cobayes », le vendredi 5 avril à 20 h 30 au cinéma Pathé de la Cartonnerie. Informations sur: www.associationbad.org LA NAISSANCE DE « COBAyES » Thomas, Emma et Otterley, trois amis de lycée, décident de faire de leur rêve d’adolescents une réalité : réaliser un film par le biais de leur association B.A.D. Après concertation avec les membres de l’association sur plusieurs scénarios, c’est celui de « Cobayes » de Thomas Amblard qui a été retenu : « je m’étais lancé dans l’écriture depuis deux ans déjà. L’idée a germé lors de vacances dans le Vercors lorsqu’avec des amis, on s’est retrouvé bloqués pour traverser une rivière. » Face à des situations cocasses, les suggestions et les agissements de chacun révèlent davantage la multiplicité de caractères… un sujet qui s’est retrouvé au cœur de ce long-métrage. lys’mag A V R I L 2 0 1 3 13