Les Agrifolies ce week-end à Laissac, l`agriculture en folie !

Transcription

Les Agrifolies ce week-end à Laissac, l`agriculture en folie !
Calamités agricoles
FDSEA-JA organisent des réunions d’information
Page 3
L’hebdomadaire
d’information
agricole et rurale
de l’Aveyron
N° 2722
er
1 SEpTEmbRE 2011
1,92 €
L’Essentiel
Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98
www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected]
Les Agrifolies ce week-end à Laissac
L’agriculture en folie !
Foncier agricole
Le prix ne faiblit
pas
Page 2
Ravageurs des prairies
Ce que donne les
observations en
août
Page 7
Gibier
Une diversification
atypique
Page 12
Formation
La rentrée des BTS
à l’ADPSA
Page 14
Le coup d’envoi des Agrifolies a été donné ce vendredi 2 septembre à Laissac. Après une journée professionnelle autour des trois
viandes, les JA 12 proposent un week-end riche en animations. Concours d’animaux, de labour, course de moiss’batt, cet événement se
veut un lieu de rencontre entre les agriculteurs et le grand public. Il en sera de même le samedi lors de l’agri-dating.
Pages 10 & 11
Edito
L
’endettement de la plupart
des Etats occidentaux
serait à l’origine du
deuxième séisme que vient de
connaître la sphère financière
mondiale, avant même que
n’aient été tirées toutes les
leçons de la première secousse,
la crise des sub-primes il y a
deux ans.
Emploi, pouvoir d’achat,
accès au crédit, tour de vis généralisé sur les finances publiques
de l’Etat comme des collectivités territoriales,... cette nouvelle
crise aura des conséquences
directes ou induites pour les
ménages, les entreprises et pour
l’agriculture. On notera au passage que l’Europe donne malgré
les lourdeurs de son fonctionnement, un cadre finalement plus
L’Etat en perte de crédit
stable à la politique agricole.
L’Union européenne ne fait pas
de déficit, elle dépense à l’euro
près son budget.
Si les largesses de l’Etat providence ont contribué à creuser les
déficits au fil du temps, on ne
pourra pas laisser sans réponse
pour l’avenir, une autre dérive de
l’économie moderne : la rémunération des capitaux à capter
une part excessive de la richesse
issue de l’activité. On est passé
du financement de l’investissement à une logique spéculative
qui nuit finalement à l’activité
réelle. La seule politique économique efficace face au poids de
la dette aura pour priorité la
création de valeur par l’activité.
L’agriculture et l’élevage plus
spécialement, ont déjà large-
ment payé le prix - la rançon des embardées spéculatives de
ces dernières années. Mais c’est
un fait, l’Etat a et aura moins de
moyens. On voit bien les ministres plus souvent occupés à mettre en scène leur pouvoir qu’à
l’exercer. Ceux qui systématiquement attendront après l’Etat
pour résoudre leur problème,
auront le sort des naufragés qui
s’accrochent à des bouées percées. Sans exclure des moyens
publics, mais forcément plus
ciblés et plus mesurés, c’est
d’abord l’organisation collective, l’intelligence collective qui
donneront à l’agriculture la
sécurité pour se développer à
nouveau.
Dominique Fayel,
président de la FDSEA
Ce numéro comporte un encart
publicitaire pour le compte de
COMAÏ.
Vallée du Tarn
Les mirabelles sinistrées
La centaine d’arboriculteurs de la vallée
du Tarn, livrant à la
Sica Valfruit et à la
coopérative fruitière
de La Cresse, ont vu
leur production de
mirabelles réduite de
95 % en raison de la
sécheresse. Une mission d’enquête va évaluer les dégâts lundi
12 septembre.
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Actualité
nationale
Avenir de la filière laitière
Le projet des JA
Dans la perspective de la fin
des quotas laitiers, les JA proposent la création d’une interprofession européenne et se
prononcent pour la mise en
place d’OP par bassin et non
par entreprise.
«Notre projet est d’installer
des agriculteurs et d’avoir des
prix rémunérateurs» insiste
Christophe Chambon, secrétaire
général des Jeunes Agriculteurs.
Alors que la fin des quotas laitiers est programmée pour 2015,
les JA se préparent à l’après.
Après avoir fait le tour de France
des régions, consultés les entreprises privées et coopératives, les
organisations professionnelles de
la filière (FNPL, FNCL, Fnil) et
même les organisations minoritaires, les Jeunes ont élaboré une
série de propositions sur la gouvernance et l’organisation de la
filière, une fois que le régime des
quotas sera abandonné. Leurs
propositions sont à trois niveaux,
européen, national et bassin de
production. Au niveau européen,
les JA ont convaincu leurs homologues du Conseil européen des
agriculteurs de créer une interprofession européenne. Même si
des réticences subsistent chez les
plus libéraux d’entre eux, notamment dans le nord de l’Europe. A
cette interprofession européenne
seraient confiées la maîtrise de la
production et la gestion des
crises. Elle serait dotée d’un
observatoire de la production et
des marchés et de mécanismes
d’intervention et de stockage
«rénovés et réactifs». Au niveau
national, le rôle de l’interprofession serait renforcé. Celle-ci
serait chargée de maîtriser les
volumes en distinguant ce qui
relève du marché intérieur de
l’export. «Notre priorité reste le
marché intérieur pour obtenir
des prix plus sûrs et plus rémunérateurs» explique Christophe
Chambon.
Cellule export et CVO
Mais les Jeunes ne ferment pas
la porte à l’export de produits
industriels de masse, beurre et
poudre. Aussi plaident-ils pour la
création d’une «cellule export»
au sein de l’interprofession «qui
puisse identifier les débouchés
sécurisés à l’international».
Cette cellule devra alors envoyer
des signaux aux OP de bassin et
permettre aux producteurs d’accroître leur production, s’ils le
souhaitent. Sur ces volumes
exportés serait prélevée une cotisation volontaire obligatoire
(CVO). «Cette CVO alimentera
une caisse qui permettra de mettre en place des politiques d’ac-
compagnement des producteurs
et des entreprises, de financer
des projets sur des territoires
dans les zones défavorisées.
Voire de créer une plate-forme
commerciale commune pour
répondre aux débouchés. Cette
CVO alimenterait aussi une
caisse de sécurisation pour les
producteurs afin de faire face aux
fluctuations du marché» explique
Christophe Chambon.
Enfin au sein des bassins, les
JA plaident pour la mise en place
d’OP de bassin et non pas d’entreprise. «Car ce ne sont pas aux
entreprises de choisir où on va
installer des jeunes» indique
Rachël Guiquerro. «Ni de décider où elles vont concentrer la
production» en laissant des zones
de déprise laitière. Ce que les
Jeunes ne veulent absolument
pas. Surtout, ce sont ces OP de
bassin qui seront chargées de
négocier les contrats avec les
entreprises.
Reste à convaincre, les entreprises, les pouvoirs publics, les
organisations professionnelles de
la pertinence de ces propositions.
Aussi les JA ont d’ores et déjà
programmé une journée laitière à
la fin de l’année, réunissant les
différents interlocuteurs de la
filière pour faire avancer ce projet.
Production porcine
Les industriels s’organisent
Les filières européennes du
porc s'adaptent avec de nouveaux schémas d'organisation
face à de fortes modifications
de la production porcine et des
prix mondiaux. Une étude de
FranceAgriMer, intitulée La
filière porcine européenne face
à la volatilité des prix du porc
et des matières premières,
datée de juin, revient sur cette
adaptation des entreprises
dans un contexte international
très fluctuant depuis près de 5
ans.
L'Office constate que si, durant
les années 90, l'Europe affichait
presque 60% des exportations
mondiales, au début des années
2000, «le Brésil et les Etat-Unis
ont pris position sur le marché
mondial [...]. Aujourd'hui, leurs
ventes représentent respectivement 30% et 11% du commerce
international. Ils sont devenus en
l'espace d'une dizaine d'années
de sérieux concurrents pour
l'Union européenne sur nos marchés traditionnels (Chine, Corée
du Sud, Japon, Russie…)». De
plus, les cycles de prix du porc
européen et nord-américain,
autrefois indépendants et en
opposition de phase, se sont synchronisés à partir de 1996, à la
suite d'une épidémie de peste
porcine conduisant à la perte de
4% de la production européenne.
Cette situation de complémentarité avait «concouru à une présence de l'Union européenne et
des Etat-Unis marquée, mais
alternée, sur le marché international», selon FranceAgriMer.
2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
Le cycle du porc remis en
question
Actuellement, ce cycle des
prix, bien connu des économistes, est même remis en question, particulièrement en France.
Vers une disparition du cycle du
marché du porc ?, s’interrogeait
ainsi une publication d'Agreste
de juin 2010. Un an après, c'est
l'Institut du porc (Ifip) qui s'interroge : «où en est le cycle ?».
FranceAgriMer note également
une cassure entre une période de
relative stabilité du ratio prix du
porc/prix de l'aliment (19902005) et la période de l'après
2006 où ce ratio se dégrade aussi
bien aux Etats-Unis qu'en
Europe.
L'année 2010-2011 a été un
magnifique exemple de ce phénomène, avec un prix du porc bas
tandis que les coûts d'alimentation (55 à 65% du coût de production) ont explosé. Depuis
2006, année d'une déconnection
entre les cours du porc et de l'alimentation, la situation «a conduit
à une perte de repères des
acteurs de l'amont de la production», alors que durant la période
précédente, la progression simultanée du prix du porc et du prix
de l'aliment avait «assuré une
certaine visibilité aux éleveurs»,
explique FranceAgrimer.
Apparition de grands
groupes industriels
nationaux
«Face à cette instabilité des
prix sur le marché du porc et pro-
SEPTEMBRE 2011
bablement pour d'autres raisons,
de grands groupes nationaux se
sont constitués pour tenter de
bénéficier des économies
d'échelle et de capter de la valeur
ajoutée aux stades de la filière
les concernant», analyse FranceAgriMer. Ainsi de grands
groupes d'abattage-découpe ont
vu le jour ces dix dernières
années comme Vion aux PaysBas (55% des abattages nationaux) ou Danish Crown au Danemark (84%). Des groupes
espagnols font aussi leur apparition dans le lot «des principaux
outils européens».
Certains groupes fusionnent au
sein de l'Europe et d'autres visent
même l'international comme
Smithfield Foods, originaire des
Etats-Unis,
qui
détient
aujourd'hui plusieurs entreprises
en France. «Une présence sur
plusieurs zones géographiques
permet [...] de tirer profit des différentiels de change et d'avoir
une meilleure maîtrise du risque
sanitaire», avance FranceAgriMer.
D'autres groupes industriels
ont «eu une double stratégie» :
«atteindre une taille critique
pour le maillon abattagedécoupe» et «conforter leur relation avec le ou les maillons en
amont ou en aval du métier d'origine». Ainsi, en Amérique du
nord, des groupes possèdent «en
propre au moins un quart du
cheptel de truies et plus de 90%
de la production de porc à l'engraissement est détenu en propre
ou contractualisé avec des éle-
Le comité de l’assurance agricole
s’est réuni le 25 août
Treize nouveaux
départements reconnus
Treize nouveaux départements
en totalité ou en partie ont été
déclarés sinistrés par le Comité
national de l’assurance agricole
du 25 août. Ce qui porte à 65 le
nombre de départements éligibles au Fonds national des calamités agricoles, au titre de la sécheresse du printemps 2011.
Le Comité national de l’assurance agricole (CNAA) qui s’est
réuni le 25 août, a reconnu l’état
de calamités agricoles dans 13
nouveaux départements pour la
totalité ou certaines zones de leur
territoire. Il s’agit du Finistère, de
l’Ille-et-Vilaine, de la HauteMarne, du Territoire de Belfort,
de la Seine-Maritime, de l’Hérault, du Pas-de-Calais, de la
Loire-Atlantique, du Maine-etLoire, de la Mayenne, de la
Somme, des Hautes-Alpes et du
Vaucluse. Quatre autres départements, le Cantal, la Haute-Loire,
la Lozère et l’Aveyron ont bénéficié d’une extension des zones
déjà reconnues. Le 28 juillet, 15
départements avaient été déclarés
sinistrés et 41 le 12 juillet. Ce qui
porte à 65 le nombre de départements dans lesquels les agriculteurs pourront bénéficier des
aides du Fonds national de gestion des risques en agriculture. A
condition bien entendu de justifier d’une perte d’au moins 30 %
de leur production fourragère
vue
Point de
Jean-Paul Chabbert.
Président du Comité technique
aveyronnais de la SAFALT.
Producteur laitier à Anglars
Saint-Félix.
Agreste, organisme en
charge de la statistique, l’évaluation et de la perspective
agricole, vient de publier un
rapport sur la valeur vénale
moyenne des terres labourables et des prairies naturelles,
entre 1997 et 2010, pour les
terres agricoles d’au moins 70
ares, libres à la vente (1).
L’Aveyron enregistre «statistiquement» une baisse
moyenne de 4 % du prix/ha.
Une tendance qu’il convient
de relativiser.
- Le prix des terres est-il
donc en baisse en Aveyron ?
«Ce rapport nous surprend.
J’ai lu en effet qu’un hectare de
terre du Ségala valait près de
7 000 euros en moyenne. Mais
il y a 20 ans, il valait le même
prix ! Le ressenti sur le terrain
n’est pas à la baisse, même si
l’on observe de la déprise sur
certains secteurs où l’offre est
supérieure à la demande. Cela
peut donc influencer la statis-
pour être éligible.
Au Conseil des ministres du 24
août, Bruno Le Maire a confirmé
que le Fonds sera doté de 200
millions d’euros. Mi-juillet, il
s’était déclaré prêt à apporter une
rallonge si l’enveloppe s’avérait
insuffisante : «s’il faut davantage, nous serons présents au
rendez-vous et les trésoreries
seront abondées comme elles
doivent l’être pour soutenir les
éleveurs». En déplacement en
Loire-Atlantique, dans un département qui vient d’être reconnu
sinistré, le président de la
FNSEA, Xavier Beulin a estimé
entre 700 et 800 millions d’euros
le montant des indemnités à verser pour compenser les pertes de
la sécheresse.
Le ministre de l’Agriculture a
également renouvelé sa promesse
d’un versement d’un acompte
pour le 15 septembre, pour les
éleveurs qui ont déjà déposé leur
dossier d’indemnisation. Le
montant définitif des indemnisations sera connu une fois que
l’évaluation des pertes sera réalisée à la fin de l’année, indique le
ministère de l’Agriculture.
La prochaine réunion du
Comité national de l’Assurance
agricole est prévue pour le 12
octobre, au cours de laquelle des
ajustements pourront être apportés aux départements et zones
déclarés sinistrés.
Le prix du foncier
agricole
ne faiblit pas
tique qui n’est pas toujours le
réel reflet du terrain. Je précise
que la SAFALT constate, et
qu’en tant que professionnel, je
ne me satisfais pas de la hausse
du foncier dans certains secteurs.
- Le marché foncier est-il
toujours dynamique en Aveyron ?
Tout à fait, et il se redresse
sur l’ensemble de l’Aveyron
malgré une année 2010 qui a
enregistré une diminution de
6 % des transactions, mais une
hausse des surfaces de 4 %
comparable à l’année 2009. La
pression foncière ne se relâche
pas comme le confirme la tendance du premier semestre
2011.
- Quelle est cette tendance ?
Pour les six premiers mois de
cette année 2011, les transactions sont en hausse de 16 %,
avec des surfaces qui augmentent de 35 %, soit 700 ha de
plus comparé à 2010. La valeur
financière (foncier plus bâti)
reste stable. Nous pouvons
donc retrouver en 2011 le
même niveau de surfaces que
celui de 2005 qui fut une bonne
année, si la tendance se maintient pour ce second semestre
2011».
Recueilli par Didier BOUVILLE
(1) Résultat complet sur le site :
www.agreste.agriculture.gouv.fr
Actualité
départementale
Dispositif calamités agricoles
Le dossier aveyronnais validé
Le dossier complémentaire
«calamité agricole» déposé par
le département de l'Aveyron et
concernant 163 communes vient
d'être accepté par le Comité national de l’assurance en agriculture qui s'est tenu ce 25 août.
Cette reconnaissance complémentaire concerne des pertes de
récoltes sur cultures fourragères
sur une zone sinistrée qui couvre
trois régions agricoles : Ségala,
Vallée du Lot-Rougier de Marcillac- Viadène et Aubrac.
Le 28 juillet, 132 communes de
l'Aveyron ont été reconnues
sinistrées au titre des dommages
subis par les agriculteurs de
l’Aveyron, dus à la sécheresse de
l’été 2011. Ainsi, la quasi totalité
du département de l'Aveyron
bénéficie d'une reconnaissance à
l'exception des communes appartenant à la région des Monts de
Lacaune (9 communes) pour lesquelles une mission d'enquête a
été réalisée le 12 août en vue d'un
nouveau dossier complémentaire.
Le déficit fourrager moyen en
unités fourragères (UF) par équivalent vache laitière (EVL) est
fixé de façon provisoire à 900
UF/EVL (Unité Fourragère par
Équivalent Vache Laitière), soit
un taux de déficit fourrager égal à
30 %. Chaque exploitation agri-
cole remplissant les conditions
d'éligibilité, pourra bénéficier
d'un premier versement dans le
courant du quatrième trimestre
2011.
Le taux de perte définitif des
différentes cultures fourragères
sera déterminé en fin de campagne au cours de l'automne
2011.
Les 4 900 agriculteurs concernés par la reconnaissance complémentaire recevront à leur
domicile le dossier de demande
d'indemnisation pré-rempli en
tout début de semaine prochaine.
Ils devront être renvoyés complets à la DDT dans les meilleurs
délais et au plus tard pour le jeudi
15 septembre.
Les agriculteurs non assurés en
2011, contre les risques incendie
des bâtiments ou contre la grêle
ne peuvent prétendre à cette
indemnisation.
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez vous
adresser à la Direction Départementale des Territoires - 9, Rue
de Bruxelles - BP 3370 - 12033
Rodez Cedex 9 de préférence les
lundi et mardi de 9 h à 12 h au
05.65.73.51.50.
295 communes sinistrées
• Région Ségala
Anglars St Felix, Arvieu,
Asprières, Auriac Lagast, Auzits,
Réseau FDSEA - JA
Des réunions pour remplir
les dossiers calamités
mercredi 7 septembre à 21 h
Les adhérents des réseaux FDSEA et JA sont invités à participer
aux réunions cantonales ou communales qui se tiendront mercredi 7
septembre à 21 h (sauf Vallée du Lot - Calmont, Ste Juliette).
L’objectif est de faire le point sur la mise en œuvre du dispositif
exceptionnel calamités agricoles sécheresse 2011 et sur le remplissage des dossiers.
Région Vallon
Communes de Luc-La Primaube, Olemps, le Monastère, et
Druelle : à la salle d’animation de Luc
Communes de Balsac, Clairvaux, Conques, Grand Vabre, Marcillac, Mouret, Nauviale, Noailhac, Pruines, Sénergues, Saint Christophe, St Cyprien et Valady : salle de la mairie de St Christophe
Région Vallée du Lot
Cantons de St Geniez et Espalion : la réunion aura lieu jeudi 8
septembre à 10 h au CDANA à Espalion.
Cantons d’Estaing et Entraygues : la réunion aura lieu lundi 5 septembre à 21 h à la salle des fêtes d’Estaing
Région nord Aveyron
Canton de Saint Amans des Côts : salle de la mairie à Saint Amans
Canton de Laguiole : Crédit Agricole de Laguiole
Canton de Sainte Geneviève : mairie de Vitrac
Canton de Mur de Barrez : salle des Fêtes de Taussac
Canton de Saint Chély d’Aubrac : mairie de St Chély
Région Saint Affrique
Communes de Brasc, Coupiac, Montclar, Ayssènes, Brousse le
Château, le Truel, Les Costes Gozons, Lestrades et Thouels : au lieu
habituel des réunions.
• Région Rougier de Camarès
Arnac sur Dourdou, Belmont
sur Rance, Brusques, Calmels et
le Viala, Camarès, Combret,
Fayet, Gissac, Martrin, Mélagues, Montagnol, Montlaur,
Mounes Prohencoux, Peux et
Couffouleux, Rebourguil, Saint
Affrique, Saint Félix de Sorgues,
Saint Izaire, Saint Juéry, La
Serre, Sylvanès, Tauriac de
Camarès, Vabres l'Abbaye.
Ayssènes, Baraqueville, Belcastel, Bor et Bar, Bouillac, Bournazel, Boussac, Brandonnet, Brasc,
Broquiès, Brousse le Château,
Cabanès, Calmont, Camboulazet,
Camjac, Cassagnes Bégonhes,
Castanet, Castelmary, Centrès,
Colombiès, Compolibat, Comps
la Grand Ville, Connac, Coupiac,
Crespin, Druelle, Drulhe,
Durenque, Escandolières, Galgan, Goutrens, Gramond, La
Bastide l'Evêque, La Capelle
Bleys, La Fouillade, La Salvetat
Peyrales, La Selve, Lanuéjouls,
Le Monastère, Le Truel,
Lédergues, Les Albres, Les
Costes Gozon, Lescure Jaoul,
Lestrade et Thouels, Luc la Primaube, Lugan, Lunac, Maleville,
Manhac, Mayran, Meljac, Montbazens, Montclar, Morlhon le
Haut, Moyrazes, Najac, Naucelle, Olemps, Peyrusse le Roc,
Pradinas, Prévinquières, Privezac, Quins, Réquista, Rieupeyroux, Rignac, Rodez, Roussennac, Rullac St Cirq, Salmiech,
Sanvensa, Sauveterre de Rouergue, Sonnac, St André de Najac,
St Jean Delnous, St Just sur
Viaur, St Salvadou, St Victor et
Melvieu, Ste Juliette sur Viaur,
Tauriac de Naucelle, Tayrac,
Vabre Tizac, Valzergues, Vaureilles.
• Région Rougier de Marcillac Viadène Vallée du Lot
Almont les Junies, Aubin, Balsac, Bessuéjouls, Boisse Penchot, Campouriez, Campuac,
Castelnau de Mandailles, Clairvaux d'Aveyron, Conques, Cou-
bisou, Cransac, Decazeville,
Entraygues sur Truyère, Espalion, Espeyrac, Estaing, Firmi,
Flagnac, Florentin la Capelle,
Golinhac, Grand Vabre, Lassouts, Le Fel, Le Nayrac, Livinhac le Haut, Marcillac Vallon,
Montézic, Mouret, Nauviale,
Noailhac, Pomayrols, Pruines,
Sébrazac, Sénergues, St Christophe Vallon, St Côme d'Olt, St
Cyprien sur Dourdou, St Félix de
Lunel, St Geniez d'Olt, St Hippolyte, St Parthem, St Santin, SteEulalie d'Olt, Valady, Villecomtal, Viviez.
•Région Aubrac
Alpuech, Aurelle Verlac,
Brommat, Cantoin, Cassuéjouls,
Le Cayrol, Condom d'Aubrac,
Curières, Graissac, Huparlac,
Lacalm, Lacroix Barrez,
Laguiole, Montpeyroux, Mur de
Barrez, Murols, Prades d'Aubrac,
St Amans des Côts, St Chély
d'Aubrac, Ste Geneviève sur
Argence, St Symphorien de Thénières, Soulages Bonneval, Taussac, La Terrisse, Thérondels,
Vitrac en Viadène
• Région Bas Quercy
Ambeyrac, Balaguier d'Olt,
Capdenac Gare, La Capelle Balaguier, Causse et Diège, Foissac,
Martiel, Monteils, Montsales,
Naussac, Ols et Rinhodes, Rouquette, Sainte Croix, Saint Igest,
Saint Rémy, Salles Courbatiers,
Salvagnac Cajarc, Saujac, Savignac, Toulonjac, Vailhourles, Villefranche de Rouergue, Villeneuve.
• Région Lévézou
Agen d'Aveyron, Alrance,
Arques, Canet de Salars, Curan,
Flavin, Pont de Salars, Prades de
Salars, Saint Laurent de Lévézou, Salles Curan, Ségur, Trémouilles, Vezins de Lévézou, Le
Vibal, Villefranche de Panat.
• Région Grands Causses
Aguessac, La Bastide Pradines, Bertholène, Bozouls,
Buzeins, Campagnac, La Capelle
Bonance, Castelnau-Pégayrols,
La Cavalerie, Le Clapier, Compeyre, Comprégnac, Cornus,
Coussergues, La Couvertoirade,
Creissels, La Cresse, Cruéjouls,
Fondamente, Gabriac, Gaillac
d'Aveyron, L’Hospitalet du Larzac, Laissac, Lapanouse, Lapanouse de Cernon, Lavernhe, La
Loubière, Marnhagues et Latour,
Millau, Montjaux, Montrozier,
Mostuéjouls, Muret le Château,
Nant, Onet le Chateau, Palmas,
Paulhe, Peyreleau, Pierrefiche,
Recoules Previnquieres, Rivière
sur Tarn, Rodelle, Roquefort sur
Soulzon, La Roque Sainte Marguerite, Saint André de Vezines,
Saint Beaulize, Saint Beauzély,
Sainte Eulalie de Cernon, Sainte
Radegonde, Saint Georges de
Luzençon, Saint Jean d'Alcapies,
Saint Jean du Bruel, Saint Jean et
Saint Paul, Saint Laurent d'Olt,
Saint Léons, Saint Martin de
Lenne, Saint Rome de Cernon
Saint Rome de Tarn, Saint Saturnin de Lenne, Salles la Source,
Sauclières, Sébazac Concoures,
Sévérac le Château, Sévéracl'Eglise, Tournemire, Verrières,
Versols et Lapeyre, Veyreau,
Viala du Pas de Jaux, Viala du
Tarn, Vimenet.
Communiqué DDT
Tél. 05 65 67 16 12
[email protected]
12850 ONET LE CHATEAU RODEZ
Triage à façon de vos céréales
Blé - Orge - Triticale - Avoine et Pois
Trieur rotatif haut rendement avec enrobage régulier
Déplacement sur votre exploitation
Traitements : Vitavax - Trio 50 (ex Austral) - Celest Net- Latitude - Férial (orge)
Région Ségala
Communes de Calmont, Ste Juliette sur Viaur : mardi 6 septembre à 20h30 à la salle des fêtes de Milhac.
Canton de Naucelle : salle des fêtes de Tayac
Canton de Baraqueville : Crédit Agricole à Baraqueville
Canton de Réquista : à la Maison pour Tous à Réquista
Communes d’Arvieu, Auriac, Cassagnes : salle des fêtes d’Arvieu
1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3
Agenda
à retenir
JOURNÉES TECHNIQUES
Réunion et permanences «bâtiments»
Les comités de développement de la Chambre d'agriculture organisent à tour de rôle des réunions et permanences «bâtiments».
Une réunion d'information «PMBE» aura lieu vendredi 9 septembre en matinée, au CDASA à Vabres l'Abbaye (tel. 05 65 98 16
00).
L'accueil en permanence, sur rendez-vous préalable, aura lieu :
- mardi 6 septembre, de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h pour les agriculteurs de Rodez nord et du nord Aveyron au CDANA à Espalion tel. 05 65 51 10 50.
- vendredi 9 septembre, de 14 h à 16 h pour les agriculteurs du
sud Aveyron, de la vallée de l'Aveyron et du Lévézou au CDASA à
Naucelle
Festibœuf : inscriptions
jusqu’au 10 septembre
Samedi 8 et dimanche 9 octobre, Naucelle organise le 6ème Festibœuf. Tous les éleveurs peuvent s’inscrire auprès du Comité Foire en
appelant au 05 65 72 00 49 ou sur le site : comitefoire.naucelle.free.fr
jusqu’au 10 septembre. Cette édition accueillera les génisses et
vaches nées après le 8 octobre 2002, de races à viande : Aubrac, Charolaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines, Salers et Croisées issues
de Midi-Pyrénées, du Cantal, de la Lozère et de l’Hérault.
Laissac
Concours bœufs de Noël
L’association du Marché aux
Bestiaux de Laissac organise un
concours-vente d’animaux de
boucherie vendredi 9 décembre
au foirail de Laissac.
Il concerne les animaux de
races à viande ou de croisements
issus de ces races nés après le 10
décembre 2001.
Inscriptions du 15 septembre
au 15 octobre, limitées à 150
bêtes (bulletins d’inscription à
retirer au péage bovin le mardi
matin ou à la mairie de Laissac
(05 65 69 60 45).
Cantons de Pont de Salars,
Salles-Curan et Vezins
Voyage féminin dans
l’Hérault jeudi 15 septembre
6h45 : Départ de Pont de Salars
7h45 : Petit déjeuner au Caylar
9h30 : Visite du temple bouddhiste à Roqueredonde
11h30 : Découverte de Joncels
13h : Pique-nique
14h30 : Visite guidée de la pisciculture du Moulin de Napoléon à
Mons la Trivalle
17h : Visite guidée d’une Fonderie de cloches à Hérépian
18h : Quartier libre à Bédarieux
20h30 : Repas au restaurant «La
Forge» à Bédarieux
23h30 environ : Retour
Le petit-déjeuner et le repas du
soir sont prévus collectivement et
compris dans le coût du voyage.
Le pique-nique de midi sera à
prévoir par chacune.
Les frais du voyage devraient
se situer, tout compris, aux alentours de 52 €/personne. Ils sont
susceptibles de varier en fonction
du nombre d’inscriptions.
Date limite d’inscription :
lundi 5 septembre auprès de :
Myriam Fabié : 05 65 46 01 44
Annie Salgua : 05 65 69 65 50
Yolande Guitard : 05 65 69 67 94
Marie-Christine Colin : 05 65 70
69 07
Permanences ADASEA
Septembre 2011
ADASEA : 12 sites de permanences décentralisés
pour vous accompagner dans vos projets :
• Transfert de droits, DPU
• Installation en agriculture
• Autorisation d’exploiter, bail...
• Cessation d’activité
• Transmission d’exploitation
Decazeville, mardi 13/09 - au Crédit Agricole de 9h à 12h
Espalion, vendredi 2/09 - CDANA 43 av. de Calmont de 9 h à 12 h
Laissac, mardi 6/09 - Chambre d’Agriculture de 9 h à 12 h
Laguiole, jeudi 15/09 - Les Haras 12 chemin de Lavergne, de 9h à 12h
Millau, vendredi 2/09 - Maison de l’Agr. Cap du Grès de 9h à 12h
Mur-de-Barrez, jeudi 29/09 - 8 rue de La Parro (1er étage) de 9 h à 12h
Réquista, jeudi 8/09 - Château rue Ferral de 9 h à 12 h
Rieupeyroux, mercredi 21/09 - au Crédit Agricole de 9 h à 12 h
Rignac, lundi 12/09 - au foirail espace Jarlan de 9h à 12 h
Vabres l’Abbaye, mardis 13 et 27/09 - ZA du Bourguet, de 9 h 30 à 12 h 30,
l’après-midi sur rendez-vous
Villefranche de Rouergue, jeudis 8, 22 et 29/09 de 9h à 12h, l’après-midi sur
rendez-vous. Chambre d’Agriculture - Site de Bernussou.
Des informations sur : www.adasea12.net
4 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
SEPTEMBRE 2011
LAGUIOLE
Exposition de peintures
Gaston Romieu, artiste laguiolais, expose ses peintures à l'huile
et à l'aquarelle, à l'office de tourisme de Laguiole jusqu'au 4
septembre.
MONTBAZENS
Réunion méthanisation
Le projet de méthanisation territorial sur le plateau de Montbazens avance. Il va s'engager dans
une phase plus opérationnelle.
Pour cela une société a été retenue pour co-développer le projet.
Cela aboutira à la concrétisation
de celui-ci dans quelques mois.
Aussi afin de présenter les nouvelles étapes à venir, l'association
EVAM invite les agriculteurs
intéressés par ce projet à assister
à une réunion mardi 6 septembre à 21 h, salle de spectacle à
Montbazens. Ordre du jour :
- Présentation du co-développeur : ENERIA REN
- Présentation générale du projet
et des premières orientations
retenues
- Etapes et calendrier de développement
- Montage juridique et financier
NORD AVEYRON
Permanences Chambre
d'agriculture
Pour toutes questions concernant le Centre de Formalité des
Entreprises (CFE), les projets
d'adaptation - développement des
exploitations, pour des informations et conseils divers, pour les
autorisations préalables d'exploiter..., les prochaines permanences
des conseillers de la Chambre
d'agriculture auront lieu :
- à Espalion, les vendredis 2,
9, 16, 23 et 30 septembre, de
8h30 à 12h au CDANA, 43 av. de
Calmont Tel. 05 65 5110 50.
- à Mur de Barrez, les lundis
5 et 19 septembre, de 10h à 12h,
au magasin Unicor à Taussac.
Tel. 05 65 66 01 49.
Renseignements au secrétariat
du CDANA au 05 65 51 10 50.
Aînés ruraux
Marche sur le chemin
de Compostelle
Dans le cadre de l'opération
nationale Ensemble vers les chemins de Compostelle, les Aînés
ruraux de l'Aveyron organisent
une grande journée de marche
samedi 24 septembre sur le GR
65. Ils donnent rendez-vous aux
amoureux de nature, aux marcheurs chevronnés ou débutants
autour de deux parcours (de Fonteilles à Livinhac le Haut 13 à 14
km ou de Decazeville à Livinhac
le Haut 5 km). Accueil des participants de 8h à 10h sur le parking
du giratoire de la Vitarelle à
Decazeville (en face du restaurant Foulquier), cheminement en
bus jusqu'au point de départ, à
13h : repas tiré du sac ou plateaurepas réservé à l'avance (10 €), à
14h : conférence sur la rivière
Lot en Aveyron puis spectacle de
danses flamenco et sévillanes. Ce
rassemblement est aussi une opération de solidarité en faveur des
habitants de Madagascar.
Inscriptions auprès de tous les
clubs Aînés ruraux de l'Aveyron
ou du secrétariat de la Fédération
départementale : 05 65 75 39 02
(participation 5 euros).
Cantons de la vallée de l’Aveyron
Voyage féminin dans
l’Hérault mardi 20 septembre
Programme retenu :
6h30 : départ de Laissac (parking du centre social)
7h : départ de Sévérac (parking
de la gare)
8h : petit-déjeuner au Caylar
9h15 : visite chez un apiculteur
à Paulhan
11h30 : visite guidée de St
Guilhem le Désert
13h : pique-nique à St Guilhem
14h15 : visite d’une usine de
fabrication d’huile d’olive à St
André de Sangonis
16h30 : visite d’une exploitation de spiruline à Villecun
18h30 : visite de la «boutique à
travers champ» à Lodève
20h : repas à l’auberge du Père
Roussel à La Couvertoirade
22h45 : arrivée à Sévérac
23h15 : arrivée à Laissac
Le petit-déjeuner et le repas du
soir sont prévus collectivement et
compris dans le coût du voyage
(55 euros), le pique-nique sera
prévu par chacune.
Date limite d’inscription :
jeudi 15 septembre auprès de
Chantal Nespoulous ou Yvette
Vioulac au 05 65 42 30 30 ou 05
65 70 47 67.
Le nombre de place étant
limité, la réservation de votre
place sera fonction de votre date
d’inscription.
Canton de Naucelle
Voyage découverte
vendredi 23 septembre
Cette année, le voyage découverte du canton de Naucelle se
déroulera vendredi 23 septembre à Toulouse et dans le Tarn
sur le thème de l’aval de la production agricole.
Le programme est le suivant :
6h30 : rendez-vous à Naucelle
8h : Visite du MIN (Marché
d’Intérêt National) de Toulouse :
le marché de Rungis Toulousain.
Mme Dupuy fera découvrir ce
marché de gros en fleurs, fruits et
légumes… grâce à une visite guidée
12h : pique-nique en bord de la
Garonne
14h : visite de la maison de la
violette. Nous monterons sur une
péniche pour découvrir l’histoire
de la violette de Toulouse et de
ses produits dérivés.
15h30 : visite de la Ferme Les
vergers de Notre Dame à Buzet
sur Tarn. M. Calleja fera découvrir la production de pommes et
leur transformation à la ferme.
19h30 : repas à la ferme
auberge La cabane à St Julien
Gaulène. Mme Saysset accueillera les participantes dans sa
ferme où elle produit des
agneaux et volailles qu’elle prépare et sert à la ferme.
Vers 22h : retour à Naucelle
Ce voyage est ouvert à toute
personne intéressée. Le coût du
voyage est estimé à 50 €/personne (sous condition d’une cinquantaine de participants) qui
sera à régler le jour du voyage.
S’inscrire avant le 15 septembre auprès de Mme Bou au 05 65
46 77 84 ou Mme Lacombe au 05
65 46 79 97.
St Beauzély et St Rome de Tarn
Festenal de la Musa
La cinquième édition du Festenal de la Musa a lieu du 4 septembre au 8 octobre. Ce festival
a pour but de maintenir la langue
et la culture occitane vivante en
milieu rural à travers différents
spectacles. L’association organisatrice propose six animations,
sur six communes des cantons de
St Beauzély et de St Rome de
Tarn. Tout commence, dimanche
4 septembre de 9h à 19h, avec La
Dimenjada à Castelnau Pégayrols. Il s'agit de spectacles gratuits : passejada à la découverte
des châtaigneraies «e de sas castanhas», à 10h30 : célébration
religieuse en occitan, repas pris
sur place auprès des producteurs
qui participent au marché, «al
son dels bodegaires Avaironès», à
14h30 : «seconda passejada», sur
les moulins de Castelnau, 16h :
chorale d'enfants des écoles des
cantons de «St Bausèli et St
Roma de Tarn», 16h30 :
musiques et danses traditionnelles avec «Venta Civada»,
accordéon diatonique, banjo, guitare, vielle à roue, percussions,
chants, cabrette, pipo et animation à la danse. Et toute la journée : sensibilisation des enfants à
la langue occitane au travers de
jeux, vente de livres, CD, DVD,
drapeaux, vêtements..., rencontres avec des auteurs occitans et
diverses associations de défense
et de promotion de l'occitan,
démonstration de quilles de 8,
marché de producteurs locaux.
Et pour les autres dates du Festival : la Balaguèra, polyphonies
béarnaises, samedi 10 septembre
à 20h30 au prieuré de Comberoumal à St Beauzély, Fintadas,
spectacle humoristique samedi
17 septembre à 20h30 à Marzials,
commune de Montjaux, randonnée à l’encontre dels camèls
dimanche 25 septembre à 10h à
Verrières, La pacha del Fantasti,
théâtre pour enfants et adultes,
dimanche 2 octobre à 16h30 à St
Rome de Tarn et Christian
Almerge et le groupe Test,
concert, samedi 8 octobre à
20h30 au Viala du Tarn.
Contact : 05 65 58 19 82 ou
www.patrimoni.fr..
Vie locale
et des régions
Bertholène
Association Sécheresse 2011
Les Porcheries des Bourines
vont être restaurées
Les Aveyronnais
remercient les Audois
L’association Les Bourines
en Rouergue vient de signer
une convention de mise à disposition des Porcheries du
domaine des Bourines avec les
propriétaires du site. La rénovation de ce lieu unique en
France peut donc se poursuivre.
A l’origine, cinq associations
communales de restauration du
patrimoine local sur le canton de
Laissac ont décidé de mutualiser
leurs savoir-faire et leurs bénévoles pour constituer Les Bourines en Rouergue. Cette association fondée en décembre 2010 a
pour objectif de participer à la
restauration et à l’entretien d’une
partie du domaine des Bourines.
Leur activité concerne les Porcheries ainsi que tout ce qui les
entoure et qui peut être restauré
par des bénévoles.
L’association vient de signer
une convention de mise à disposition des Porcheries avec les
propriétaires, Roger Naudan et
Françoise Brégou. «Les Porcheries seront rénovées en trois
tranches de travaux, la première
ayant déjà été réalisée», expliquent les co-présidents des Bourines en Rouergue, Christine
Presne et Didier Combret. «Les
travaux sont réalisés par des
artisans locaux. Ils concernent la
maçonnerie, la charpente et la
couverture», poursuivent-ils.
L’association a donc plusieurs
missions suite à la signature de
cette convention. «Nous sommes
chargés de partir à la recherche
de financements», précise Christine Presne. «Lors de la signature de la convention, vendredi
26 août, les élus locaux (mairies
de Bertholène, de Laissac, Communauté de communes, Conseil
général) étaient présents pour
nous renouveler leur soutien»,
tient à noter Didier Combret. «Le
député Yves Censi nous a, à cette
occasion, assuré de son appui
financier», poursuit-il. De
Preuve de l’engagement local autour de la rénovation des
Porcheries du domaine des Bourines, les visiteurs étaient
nombreux à la signature de la convention, en présence
des élus (photo OT Laissac).
même, Jean-Claude Luche, président du Conseil général était
présent pour appuyer l’action des
bénévoles des Bourines en
Rouergue.
Des bénévoles nombreux
et fidèles
Selon les financements obtenus, les responsables de l’association estiment entre 60 000 et
70 000 euros le montant des travaux, la restauration pourrait être
terminée d’ici quatre ans, voire
plus tôt, espèrent-ils. D’ici là les
bénévoles continuent de restaurer les entourages des Porcheries
et du Château, toujours en suivant les conseils de M. Causse
des Bâtiments de France. «Nous
nous occupons des murs de clotûre, des abreuvoirs à bovins,...»,
détaille Didier Combret.
D’ailleurs, ils sont une trentaine de bénévoles à se retrouver
une fois par mois, le samedi
matin, pour effectuer des travaux
de restauration et d’entretien.
Car l’association Les Bourines
en Rouergue s’est également
engagée dans le cadre de la
convention à assurer l’entretien
du site, le temps de la restauration et une fois celle-ci terminée.
Autre volonté de l’association :
pouvoir organiser des animations
culturelles sur le site une fois
rénové.
«Nous avons envie de proposer
des événements culturels. Ces
Porcheries sont un site unique en
France, de par leur architecture.
Elles sont une vitrine du patrimoine de notre canton et du
département que nous souhaitons mettre en valeur auprès des
habitants mais aussi des touristes», expliquent Didier Combret et Christine Presne, par ailleurs présidente de l’Office de
tourisme du Laissagais.
D’ailleurs, chaque mardi
après-midi de l’été, des visites
conjointes du Château des Bourines et du chantier des Porcheries étaient proposées au public.
Les deux sites seront d’ailleurs
ouverts à la visite lors des prochaines Journées du Patrimoine,
les 17 et 18 septembre.
Environ 450 personnes ont
participé lundi soir à Castelnaudary (Aude) à une soirée
réunissant des céréaliers
audois et des éleveurs FDSEAJA de l’Aveyron, mais aussi du
Lot et de la Lozère, alors que
l’opération paille est en passe
de se terminer dans cette
région.
C’est en effet dans l’Aude que
les éleveurs touchés par la sécheresse de printemps ont heureusement trouvé, en partie, leur salut
dans le cadre de la mobilisation
départementale aveyronnaise
portée par l’association Sécheresse 2011 animée par la
FDSEA, les JA et la FD CUMA.
Pas moins de 600 camions transportant plus de 10 000 tonnes de
paille, sur les 28 000 tonnes
commandées auprès de l’association, ont effectué depuis juin
des rotations entre la région de
Castelnaudary et le Rouergue.
«Ame syndicale audoise»
Les Aveyronnais présents
lundi soir étaient emmenés par
Dominique Fayel, président de la
FDSEA, Valérie Imbert, présidente de l’association Sécheresse
2011, les délégués régionaux
Thierry Contastin (Lévézou) et
Roland Carrié (Nord-Aveyron),
aux côtés des délégués cantonaux Marie-Pierre Lanne (SteGeneviève), Daniel Gasq (StChély d’Aubrac), Michel Viguié
(Belmont sur Rance), Valérie
Serin (Salles Curan), Pascal Collin (Vezins) et de nombreux
représentants locaux de la
FDSEA impliqués par les commandes et les livraisons de paille
des régions Vallon, Lévézou,
Nord-Aveyron, St-Affrique,
Montbazens...
Dominique Fayel a chaleureusement remercié les responsables
audois pour leur engagement et
leur implication sans faille.
«C’est un département qui a une
âme syndicale importante» a t-il
déclaré. Les Aveyronnais avaient
préparé un aligot-saucisses géant
pour les nombreux convives dans
une ambiance conviviale.
Retrouvez la vidéo de la soirée
sur www.fdsea12.fr.
Eva DZ
Rignac, vendredi 19 août
Grand succès au concours
de chevaux de trait
Le traditionnel concours
annuel de chevaux de trait s’est
déroulé au lycée agricole de
Rignac sous la présidence de
Claude Mouysset et de deux éleveurs lotois.
Pouliches de 1 an :
- Breton : 1ere Azalée de la Bonaurie, Bernard Rey - 2ème Abelle,
Jean-Louis Latieule - 3ème : Alizée de Bans, Raymond Alaux.
- Comtois : 1ere Armony 2, Guy
Barbance - Ambre 19, Michel
Tinel - Aurore de Genève, Scea
du Moulin de Genève.
Pouliches de 2 ans :
- Breton : 1ere Vanille de l’Aurial, Gaec de l’Aureillet - 2 ème
Vodka de la Bonaurie, Bernard
Rey.
Comtois : 1ere Vulcane du Passet, Roger Gladin - 2ème Vanille
de Mercuret, Roger Gladin - 3ème
Vinaigrette Coudenas, Alain
Lacombe.
Pouliche de 3 ans
- Breton : 1ere Uranie 24, Alain
Bournhounesque
Poulinières suitées Breton
moins de 9 ans :
1 e r e Sirella des Amouroux,
Jean-Guy Rataboul - 2ème Roulette du Gaec, Gaec de l’Aureillet
- 3ème Quinette du Gaec, André
Benaben.
Poulinières suitées Breton
plus de 9 ans :
1ere Orée des Amouroux, Christian Foulquier - 2ème Mélodie 57,
Jean Guy Ratagoul - 3ème Ondine
du Kayrel, Bernard Rey.
Poulinières suitées Comtois :
1 ere Mirtille 43, Earl Lacaze
Astorg - 2ème Soraaya 8, Guy Barbance - 3ème Nuage 9, Gaec de
l’Erable.
1er prix du meilleur poulain
Breton : Jean-Guy Rataboul
1er prix du meilleur poulain
Comtois : Fernand Lombard
1er prix de la meilleure présentation Breton : Christian
Foulquier
1er prix de la meilleure présentation Comtois : Earl Lacaze
Astorg.
Un grand merci aux éleveurs,
au jury, au lycée agricole, à la
municipalité de Rignac et aux
différents sponsors.
1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 5
Conseils et technique
CONSEILS DE SAISON
en collaboration avec
la Chambre d’agriculture
CULTURES
Prairies
Nous sommes dans la bonne
période pour semer les prairies avec des espèces à installation rapide comme les raygrass italiens ou hybrides avec
ou sans trèfle violet par exemple.
Pour les espèces longue
durée (dactyle, ray-grass
anglais, fétuque avec ou sans
légumineuses), nous sommes
également dans la bonne
période en zones basses. Soyez
réactifs par rapport à la météo :
annonce d’un épisode orageux
ou pluvieux par exemple.
Pour les zones hautes (où les
froids peuvent être plus précoces et l’hiver plus difficile),
leur installation étant plus
lente, les semis devraient être
déjà réalisés ou reportés au
printemps prochain.
Pour les prairies semées du
printemps ou des prairies un
peu plus âgées, il est possible à
ce jour de diagnostiquer leur
état et de savoir quelle décision
prendre pour leur devenir. Un
article très complet est paru
dans la Volonté Paysanne du 18
août à ce sujet.
Si vous optez pour le sursemis, sa réussite passe plus par
la limitation de la concurrence
avec le couvert en place que par
l’itinéraire qui va être adopté
(semis direct ou passage de
herse puis semis par exemple).
Quelle que soit la technique, le
couvert doit être ras, les trous
non envahis par des espèces
indésirables, le semis doit se
faire à 1 cm de profondeur. Pas-
ser le cultipacker après les
semis.
Espèces utilisables : celles à
capacité d’implantation rapide
comme les ray-grass italiens ou
hybrides avec ou sans trèfle
violet (pour la fauche), ou les
ray-grass anglais / hybride avec
trèfle blanc pour la pâture.
En ce début septembre faites
avec votre technicien un bilan
fourrager. Avant de mettre les
animaux au pâturage, attention
à l’état des prairies : si vous
sortez les animaux laissez-leur
plus de surface à disposition
pour qu’ils ne les dégradent
quand elles sont fragilisées.
de saison
Modification des seuils ICPE
en bovins
Le décret n° 2011-842 du 15 juillet 2011 modifie la nomenclature des installations classées
N°
2101
Bovins (activité d'élevage, transit, vente, etc.)
1. Elevage de veaux de boucherie et/ou bovins à l'engraissement ; transit et
vente de bovins lorsque leur présence simultanée est supérieure à 24
heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels :
Muriel SIX,
Conseillère agronomie
a) Plus de 400 animaux
A
b) De 201 à 400 animaux
DC
c) De 50 à 200 animaux
D
1
2. Elevage de vaches laitières (c'est-à-dire dont le lait est, au moins en partie, destiné à la consommation humaine) :
Maïs
Selon les régions naturelles,
les dates de semis et les variétés
utilisées, les stades sont très
étalés : certains sont à grains
pâteux, d’autres n’ont été à floraison femelle qu’au 15 août.
Les ensilages vont donc aussi
être très étalés. Si des conditions « normales » se maintiennent, ils commenceront probablement vers le 20-25
septembre pour aller jusqu’au
15 octobre.
Un épisode pluvieux la
semaine dernière a permis
d’apporter entre 7 et 35 mm
d’eau selon les secteurs. Pour
tous les maïs, la phase la plus
critique de sensibilité au stress
hydrique est dépassée et les
besoins en eau commencent
maintenant à diminuer.
A, D, S RAYON
(1)
(2)
DÉSIGNATION DE LA RUBRIQUE
a) Plus de 200 vaches
A
b) De 151 à 200 vaches
E
c) De 101 à 150 vaches
DC
d) De 50 à 100 vaches
D
1
3. Elevage de vaches allaitantes (c'est-à-dire dont le lait est exclusivement
destiné à l'alimentation des veaux) :
à partir de 100 vaches
D
4. Transit et vente de bovins, y compris les marchés et centres d'allotement,
lorsque la présence des animaux est inférieure ou égale à 24 heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels :
capacité égale ou supérieure à 50 places
D
(1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration
(2) Rayon d'affichage en kilomètres.
Toute référence au seuil de
300 000 kg de lait utilisé précédemment pour le classement des
élevages de vaches mixtes, ne
s’applique plus. Le nouveau
libellé de la rubrique «élevages
de vaches laitières» (c’est-à-dire
dont le lait est, au moins en par-
tie, destiné à la consommation
humaine), indique clairement
que les effectifs relevant de la
rubrique 2101-2 et ceux relevant
de la rubrique 2101-3 (vaches
allaitantes) ne doivent pas être
additionnés pour la détermination du régime de l’élevage.
Les travaux sur les prescriptions techniques sont en cours,
les arrêtés devraient paraître dès
cet automne ainsi que le décret
sur les contrôles périodiques.
Service Aménagement et bâtiments
Chambre d’agriculture
Agneau Presto
Une nouvelle consommation
Parce que les modes de
consommation ont évolué, les
trois filières ovines française,
britannique et irlandaise ont
créé un nouveau concept :
Agneau Presto. Tout l’été des
Presto Mobile ont sillonné les
plages à la rencontre des
consommateurs.
Haché, émincé, dés, steak ou
mini-rôti, l’agneau sous ses nouvelles formes a fait le tour de la
France cet été. Depuis plus de
trois ans, des actions de sensibilisation aux nouvelles découpes de
l’agneau à griller en moins de 10
minutes ou à rôtir en moins de 30
minutes, ont été mises en place.
Une équipe de bouchers formateurs part à la rencontre des
enseignes, grossistes et bouchers
traditionnels pour faire connaître
ce nouveau concept.
Aujourd’hui, 586 professionnels ont été conquis à la
démarche Agneau Presto. Plus de
330 magasins en France sont porteurs de cette offre. Distributeurs
et opérateurs ont ainsi été formés
aux nouvelles découpes de
l’agneau façon Presto et aux
6 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
outils de marketing et de vente
associés pour valoriser ce mode
de consommation auprès des
clients.
France, depuis Fréjus jusqu’au Touquet. Les chefs proposaient une cuisine
en direct avec dégustation
d’agneau
façon Presto à
l’heure du déjeuner
et de l’apéritif.
Et les résultats sont probants
puisque les enseignes pilotes qui
ont mis en place une gamme
Agneau Presto constatent six
mois après, une augmentation
des ventes de plus de 50 % ! De
nouveaux consommateurs effectuent des achats d’agneau, les
morceaux classiques sont mieux
vendus, la gamme Agneau Presto
se pérennise et la consommation
d’agneau augmente hors weekend.
Des idées
inédites
Pour promouvoir plus encore
cette nouvelle démarche, les initiateurs se sont entourés de chefs
cuisiniers. Ils sont partis à la rencontre du public, d’abord dans
quatre grandes villes de France
au printemps, à Paris, Lyon, Marseille et Lille. Aux guidons de
leur Presto Mobile, ils proposent
des recettes inventives réunies
dans une Presto Box prêtes à être
emportées et dégustées.
Et pendant les mois de juillet et
août, ils ont sillonné les plages de
SEPTEMBRE 2011
Crédit photo Agneau Presto.
Pour prolonger des
saveurs de l’été, plusieurs recettes sont
encore d’actualité !
Carpaccio
d’agneau au basilic
et citron vert
Préparation : 10
min
Pas de cuisson
Pour 4 personnes :
1 mini rôti d’agneau
de 400 g environ, 1
citron vert, 1 gousse
d’ail, 1 bouquet de
basilic frais, 1 cuil. à
soupe de poudre
d’amandes, quelques
copeaux d’Ossauiraty ou de parme-
san, 1 bon filet d’huile d’olive,
sel et poivre
Mettre la viande quelques
minutes au congélateur pour la
durcir.
Pendant ce temps : presser le
jus du citron. Mixer les feuilles
de basilic avec l’ail, l’huile
d’olive et la poudre d’amandes.
Couper la viande en très fines
tranches.
Disposer le carpaccio d’agneau
en rosace sur les assiettes, saler,
poivrer, arroser de jus de citron et
réserver au frais.
Au moment de servir, badigeonner le carpaccio d’huile aux
amandes et au basilic.
Servir le carpaccio d’agneau
décoré de copeaux d’Ossau-iraty
ou de parmesan et accompagné
d’un tartare de tomates.
Astuces : Vous pouvez remplacer la poudre d’amandes par
des noisettes hachées sans les
mixer.
Si vos tranches de viande ne
sont pas assez fines, disposez-les
entre deux feuilles de film transparent et aplatissez-les à l’aide
d’un rouleau à pâtisserie ou
d’une bouteille.
Technique
et économie
Ravageurs des prairies
Résultat des observations d’août
Suite aux averses tombées fin
juillet, un certain nombre
d’agriculteurs impliqués dans
le réseau de surveillance du
campagnol terrestre et de la
taupe ont signalé un regain
d'activité des ennemis des cultures. Une observation exceptionnelle a donc été effectuée en
août. En voici les résultats.
Taupes
Rats taupiers
Même si cette observation a été
rendue difficile, à cause notamment de parcelles non fauchées
ou d’une pousse de regain exceptionnelle, elle s'est avérée utile
car elle a permis de révéler certains secteurs géographiques où
les pullulations sont importantes.
Taupes : présence encore
importante
Comme nous l’avions vu ce
printemps, le niveau d’infestation par les taupes est encore
élevé, voire parfois critique, sur
certains secteurs.
- Sur le Lévézou, des foyers
particulièrement actifs sont identifiés sur Salles-Curan et Vezins
de Lévézou.
- Dans le Marcillacois, la situation est toujours aussi hétérogène, avec des infestations très
importantes sur la commune de
Pruines, l’observateur ayant
même noté une augmentation
générale sur la commune.
- Sur le nord Aveyron nous
relevons des niveaux élevés sur
les communes d’Alpuech, La
Terrisse, Lacalm et Condom
d’Aubrac. Dans d’autres comme
Laguiole, Curières et St Chély
d’Aubrac, quelques lieux seule-
ment présentent une forte
concentration de taupes.
Même si la lutte contre les
taupes en automne n'est pas habituelle, il ne faut pas oublier que
lutter aujourd’hui peut permettre
de limiter les dégâts des ennemis
des cultures pour la saison de
pâture et de fauche prochaine.
Campagnols : attention
sur certaines zones
Les résultats issus du terrain
montrent une présence plutôt fai-
ble des rats sur l’ensemble des
zones observées, cependant certaines communes sont réellement
infestées. On retrouve ainsi des
foyers actifs sur toute la commune de Lacroix Barrez et
notamment dans les lieux-dits
Cayrac, Vilherols et Campounac.
Une présence commence a être
notée dans les parcelles sur les
plateaux de Mur de Barrez, la
commune voisine.
Des foyers actifs sont toujours
existants sur les communes d’Alpuech, Curières, Montpeyroux et
Aurelle Verlac.
Sur le Lévézou, on note une
présence très faible voire nulle
sur toutes les communes.
Rappelons que la lutte contre
le campagnol terrestre n’est
jamais aussi efficace qu’en basse
densité de population. Aussi l’anticipation et la prévention sontelles des éléments de réussite. Un
article paru dans la Volonté Paysanne du 4 août rappelle les
moyens de lutte contre ces ravageurs.
Hervé Poudevigne,
Chambre d'agriculture,
pour la FDGDEC
Le pilotage de la lutte contre les
ravageurs a été confiée à la
FDGDEC (Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Ennemis des Cultures) avec le soutien direct de la
Chambre d’agriculture, le concours
du FICA (Fonds d’Intervention
Conjoncturel Agricole réunissant
le Conseil général, la FODSA,
Groupama, le Crédit Agricole et
la Chambre d’agriculture), et la
contribution financière du compte
d’affectation spécial «développement agricole et rural» (Casdar Ministère de l’Agriculture).
«Comptoir Paysan»
Insolite
La Communauté de communes
Millau-Grands Causses
est maître d’ouvrage
Des cigognes noires à Laguiole
Suite à notre article du 4 août
consacré au «Comptoir Paysan»
à Compeyre, Gérard Prètre, viceprésident chargé du développement économique de la Communauté de communes MillauGrands Causses, tient à apporter
la précision suivante :
«Cet atelier-relais a pour maître d’ouvrage la Communauté de
Communes Millau-Grands
Causses. L'idée du Comptoir
paysan a été présentée par la cave
coopérative d'Aguessac et la coopérative fruitière de La Cresse
aux élus de la Communauté de
communes. S’agissant d'un lieu
de promotion de la vigne, la
cerise et la mirabelle, nous dirons
que cette rencontre a porté ses
fruits. La Communauté, compétente tant pour le tourisme que
pour l'économie, a rendu possible
ce projet. En achetant un terrain
de 13 672 m2 au Mas de Compeyre, puis en assurant la maîtrise d'ouvrage de l'atelier-relais
et de l'espace découverte du territoire de la vallée du Tarn (aire
d'accueil, verger conservatoire,
scénographie). La Communauté
de communes Millau-Grands
Causses finance la réalisation du
Comptoir Paysan pour près de
310 000 €. Comme le mentionne Alain Montrozier, il y a
quatorze ans maintenant que les
viticulteurs et arboriculteurs souhaitaient un lieu de production et
de commercialisation de leurs
produits. Il revient à la Communauté de Communes MillauGrands Causses d’avoir concrétisé ce projet. Nous tenons à le
souligner».
Retrouvez La Volonté Paysanne sur Internet
www.volontepaysanne12.fr
Une quinzaine de cigognes
noires ont fait halte à Laguiole
jeudi 11 août de 7h à 10h !
Parmi les nombreux touristes
de passage au village de
Laguiole un groupe d'individus
un peu curieux a choisi pour
étape la cité du couteau ! En effet
une quinzaine de cigognes noires
ont surpris au petit déjeuner des
Laguiolais. Ils ont fait une pause
de plus de deux heures avant de
reprendre leur envol pour leur
migration.
La cigogne noire est moins
connue que sa cousine blanche
qui niche sur les cheminées alsaciennes. Elle migre et traverse
chaque année l'Europe du sud et
l'Afrique pour passer les mois
d'hiver au chaud. Elle mesure,
posée, de 95 à 100 cm pour une
envergure en vol de 145 à 155
cm. Elle pèse environ 3 kg.
1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7
Actualité
de la semaine
Arboriculture sinistrée dans la vallée du Tarn
En bref
Les mirabelles victimes
de la sécheresse
Viandes : vigilance face au
développement des
multinationales, selon
FranceAgriMer
«Les gouvernements sont désormais très vigilants sur la
situation de position dominante»
de ces grands groupes comme
Tyson Food, Smithfield foods,
Marfrig, Vion, JBS…, «qui peuvent acquérir en un court laps de
temps plusieurs entreprises d'importance», observe FranceAgriMer. Dans une étude publiée fin
août, l'organisme constate que
«plus globalement, à l'échelle du
monde, par leurs acquisitions
successives sur différents continents, ces grands groupes disposent d'un pouvoir important dans
l'expansion locale des productions animales et leur transformation. Ils peuvent, de façon plus
ou moins consciente, être des
acteurs de l'évolution par grande
zone du globe des équilibres
offre/demande». FranceAgriMer
divise ces grands groupes en
deux catégories : «ceux qui se
sont constitués autour d'une production animale prédominante»
et «ceux qui traitent plusieurs
viandes, parfois produisent des
produits élaborés frais ou transformés cuits». Actuellement, les
dix plus importants groupes des
filières viandes assurent la commercialisation d'environ 15% de
la production mondiale de
viande. À noter également, «l'apparition de grands groupes chinois» (porcs), ces dix dernières
années.
Lait : prix de référence de
356,2 euros/1 000 litres en
Bretagne et Pays de la Loire
pour septembre
Le prix du lait de référence en
Bretagne et Pays de la Loire pour
le mois de septembre s'élève à
356,2 euros/1000 litres selon
Cilouest (interprofession laitière
de l'Ouest). C'est ce qui ressort
des indices publiés par le Cniel
(interprofession nationale). Les
indicateurs économiques, reflets
de la conjoncture européenne et
mondiale affiche une hausse de
26,1 euros/1000 litres en septembre contre 22,7 euros/1000 litres
en août. L'indice de saisonnalité
est de + 30 euros/1000 litres en
septembre, comme en août et
juillet. Cilouest rappelle que «la
conjoncture européenne et mondiale permet donc la poursuite de
l'augmentation du prix du lait
payé aux producteurs confrontés
à une hausse de charges de production».
La production de mirabelles
de la vallée du Tarn a extrêmement souffert de la sécheresse
avec une collecte réduite de
95 %, comparée à l’an dernier ! Un coup très dur pour la
centaine d’arboriculteurs de la
SICA Valfruits et de la coopérative fruitière de La Cresse.
La fin de printemps trop sèche
suivie d’un mois de juillet
humide et frais ont cette année
réduit à néant la production de
mirabelles (1) de la vallée du
Tarn où les arboriculteurs de la
région produisent traditionnellement de la cerise, et de la mirabelle depuis une vingtaine d’année. La SICA Valfruits installée
à Rivière sur Tarn, réunit 60
arboriculteurs qui ont collecté
cette saison 250 tonnes de
cerises, comme l’an dernier, mais
seulement 10 tonnes de mirabelles contre 200 tonnes en 2010.
«Si la sécheresse a somme toute
profité aux cerises» lâche Frédéric Julien, président de la Sica
Valfruits, installé sur la commune de Paulhe au lieu-dit Carbassas, «personne ne s’attendait
à une telle catastrophe pour les
mirabelles».
«Rupture de sève»
Le printemps avait pourtant
bien fleuri les vergers, les cerisiers comme les mirabelliers,
laissant augurer une production
correcte dans l’ensemble. Cela
s’est avéré juste pour les cerises
récoltées en juin. Mais pas pour
les mirabelles. Dès la mi-juillet,
les arbres étaient épuisés par un
phénomène de «stress physiologique, puis d’une rupture de
sève», quand les températures on
chuté le matin à 6 degrés. Le
mirabellier ne s’occupait alors
plus de ses fruits. «Les mirabelles sont devenues flétries,
sèches et ont fini par tomber au
fur et à mesure» rapporte l’arboriculteur de Carbassas.
«Début juillet, rien ne laissait
entrevoir une telle issue, tout
semblait évoluer naturellement,
avec des fruits de bon calibre»
continue Frédéric Julien. «Nous
pensions même récolter vers le 8
août et non après le 15 août
comme d’habitude. Nous avions
connu des dégâts avec la séche-
«Les mirabelles sont devenues flétries, sèches et ont fini par tomber au fur et à mesure».
resse en 2009, puis une récolte
2010 correcte, mais personne
n’avait encore rencontré une
sécheresse de printemps comme
cette année, conjuguée à un mois
de juillet froid et humide qui ont
totalement épuisé les mirabelliers».
«C’est une catastrophe»
Même son de cloche à la coopérative fruitière de La Cresse
(35 adhérents) : «C’est une
catastrophe provoquée par la
sécheresse de printemps»
confirme son président Yvan Froment, «le mirabellier s’est cru en
automne à la mi-juillet, les fruits
ne sont donc jamais arrivés à
maturation». Conséquence, il n’a
récolté chez lui que 2 tonnes de
mirabelles, contre 18 tonnes en
2010. «Pour la coopérative, nous
n’avons recueilli que 15 tonnes
au lieu des 115 tonnes habituelles, soit un préjudice d’environ 200 000 euros pour la structure».
Chez Frédéric Julien, le résultat est du même acabit : «Je n’ai
ramassé que 3 tonnes de mirabelles alors que mon potentiel est
d’une trentaine de tonnes. J’ai
passé trois mois cet hiver à tailler les arbres pour rien ! Mon
préjudice est évalué à 60 000
euros. Il approche les 450 000
euros pour la SICA Valfruits».
Les deux présidents confirment
l’état exceptionnel de la situation, «c’est une catastrophe pour
l’ensemble des producteurs de la
vallée du Tarn. Chez certains, la
mirabelle représente 50 % de
leur production de fruits».
Sur cette région, la mirabelle
tend à se développer plus que les
cerises ces dernières années.
Cette production exige des tailles
plus longues en temps mais
nécessite un temps de collecte
plus court sur deux semaines au
lieu d’un mois et demi pour les
cerises, et couronnée par des prix
mieux valorisés. La Sica Valfruits vend les trois quart de sa
production de mirabelles de table
au marché de gros de Rungis, le
reste à Montauban et en Normandie. A la coopérative de La
Cresse, la majorité de ses mirabelles de table est vendue à des
grossistes du Sud-Ouest.
FDSEA, résume la situation :
«nous sommes à 95 % de pertes
de production de mirabelles sur
la vallée, à cause de la sécheresse. Et les quelques mirabelles
séchées encore accrochées aux
branches peuvent compromettre
la récolte de l’an prochain... Je
fais de la mirabelle depuis 1989,
je n’ai jamais vu cela !».
La FDSEA a participé à une
première réunion à la DDT ce
mardi matin à Rodez. Une mission d’enquête sera dépêchée sur
le terrain lundi 12 septembre afin
d’évaluer les dégâts dans les vergers de mirabelliers de la vallée
du Tarn. Suite à cette mission
d’enquête, un dossier sera éventuellement déposé au Comité
national de l’assurance en agriculture du 12 octobre.
Par ailleurs, la même mission
d’enquête du 12 septembre fera
une évaluation de la situation du
secteur apicole de cette région.
Une mission d’enquête le
12 septembre
(1) La mirabelle est le fruit du
mirabellier, une variété de prunier. Elle est très répandue en
Lorraine, région qui fournirait
environ 80 % de la production
mondiale (15 000 tonnes/an).
Philippe Garlenq, installé à
Boyne sur la commune de
Rivière sur Tarn, responsable
La rentrée du bœuf sur les
écrans
L’interprofession bétail et
viandes lance une nouvelle campagne de communication sur le
bœuf. Le coup d’envoi est programmé pour le 26 août à la télévision, sur internet et sur les lieux
de vente. Sur le thème «le bœuf,
le goût d’être ensemble», cette
campagne vise «à repositionner
la viande au cœur de la consommation des Français, pour rappeler qu’elle a toujours été dans
notre histoire un élément qui
caractérise la vie en société» a
déclaré Jean-Pierre Fleury, le
président de la Commission communication de la section gros
bovins d’Interbev.
8 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
Les mirabelles ne sont pas parvenues à maturité ou bien ont séché sur les branches.
SEPTEMBRE 2011
Didier BOUVILLE
Actualité
de la semaine
L’occitan au collège
En bref
Le patrimoine naturel et historique
vu par les collégiens
Des élèves du collège Louis
Denayrouze d’Espalion, dans
le cadre de leur cours optionnel
d’occitan et du cours de science
de la vie et de la terre (SVT),
participent à l’élaboration de
fiches d’identification de 11
plantes de l’Aubrac, en partenariat avec le jardin botanique
de l’Aubrac.
Sur les 280 élèves du collège
Louis Denayrouze d’Espalion,
entre 90 et 110 ont choisi l’option occitan. Depuis juin 2009,
ils travaillent sur un projet pédagogique interdisciplinaire autour
de la découverte de la diversité
de la flore de l’Aubrac et de la
richesse de son patrimoine naturel et historique en relation avec
l’Occitanie, à travers un échange
inter-générationnel, en partenariat avec le jardin botanique de
l’Aubrac à Aubrac.
Eliane Moisset, professeur de
français et d’occitan et Sandrine
Roujon-Cailleau, professeur de
SVT, au collège Louis Denayrouze les encadrent dans cette
étude. «Nous travaillons en relation avec le projet Collegi’ENS
développé par le Conseil général
et qui vise à intéresser les jeunes
aux Espaces naturels sensibles»,
explique l’enseignante. «Jusqu’à
présent, nous avions mené notre
action au mini-arboretum du
centre d’hébergement et d’accueil à Espalion et sur un petit
sentier botanique puis nous nous
sommes rapprochés du jardin
botanique de l’Aubrac à Aubrac
qui regorge de bioversité dans
son nouveau site», poursuiventelles. Les collégiens ont ainsi mis
la main à la pâte pour transférer
les plantes de l’ancien jardin
dans son nouvel emplacement au
pied de la Maison de l’Aubrac.
Le jardin botanique de l’Aubrac accueille en effet de nombreuses plantes emblématiques
du territoire, utilisées et connues.
«Nous sommes partis sur l’étude
de 11 plantes dans un premier
temps», explique Eliane Moisset.
Parmi les 11 plantes, on retrouve : l’aconit tue loup (plante
toxique), le thé d’Aubrac, le
hêtre, le genêt à balais (qui sert à
fabriquer des balais ou des clôtures tressées. On le plaçait aussi
à l’entrée du four pour détermi-
La tourbière, source d’une grande biodiversité, est un objet d’étude pour les collégiens
de Louis Denayrouze (photo Jean Moisset).
ner la bonne température pour la
cuisson du pain ou de la fouace),
le drosera à feuilles rondes
(plante protégée), le narcisse des
poètes cueilli pour les parfumeries, la tanaisie commune (plante
vétérinaire), la pensée sauvage,
le Silène enflé, la grande gentiane (plante alimentaire) et la
reine des prés (usage médicinal
ancien).
Les objectifs de ce projet pédagogique interdisciplinaire sont
multiples : identifier la plante
d’un point de vue scientifique,
trouver le nom occitan le plus
usité et ses anciennes utilisations
vétérinaires, médicinales, culinaires,... ses légendes, son histoire. Le cours d’occitan se partage en effet entre l’apprentissage de la langue et la découverte
de la civilisation. «On retrouve
dans les noms des plantes ou des
lieux, l’histoire d’un paysage, sa
géologie. Je prends l’exemple du
genêt que l’on retrouve dans de
nombreux noms de famille ou de
lieux : Gineste, Ginestet, Ginisty,... La nature est à la base de
tout dans le passé», note Eliane
Moisset.
«Les interférences entre l’ac-
Les élèves ont participé à la plantation du thé d’Aubrac
dans le jardin botanique de l’Aubrac (photo Jean Moisset).
tion humaine et la nature sont
multiples. Avec les élèves nous
déroulons le fil du temps autour
d’une maxime bien connue :
savoir d’où l’on vient pour
savoir où l’on va». Les élèves ont
aussi réalisé plusieurs enquêtes
auprès des résidents des maisons
de retraite de l’Aubrac afin d’en
savoir un peu plus sur les utilisations des plantes identitaires du
plateau. «Notre projet se veut
inter-générationnel», explique
Eliane Moisset. «Les élèves ont
ainsi participé à la plantation du
thé d’Aubrac dans le jardin botanique avec les résidents de la
maison de retraite de St Chély
d’Aubrac», poursuit-elle.
Panneaux d’information,
diaporama et quizz
De nombreuses matières scolaires sont également sollicitées
pour compléter les travaux.
«Nous travaillons en relation
avec le professeur de biologie
sur la dénomination des végétaux usités en occitan et sur
l’identification (fleurs, feuilles,
fruits,...) et le suivi des onze
plantes grâce à une fiche de terrain ainsi qu’avec le professeur
de technologie-informatique
pour la réalisation des panneaux, diaporamas, photos, films
et quizz. Ce projet permet aux
élèves de s’interroger sur la
langue et sur l’histoire. Nous travaillons également les relations
entre français et occitan dont les
origines sont parfois communes», appuie l’enseignante.
De même des connexions sont
réalisées en cours d’histoire géographie pour évoquer l’activité économique du plateau et
l’incidence de l’élevage d’hier et
d’aujourd’hui sur la biodiversité.
La production finale de ces
élèves réside en la rédaction de
fiches réunies dans un livret.
Une fiche par plante dont un
volet scientifique et un volet
concernant l’occitan (langue,
histoire et tradition) et une fiche
comparative avec d’autres
plantes proches comme la gentiane et le vêratre, le thé d’Aubrac et le faux thé,... «Les
groupes qui ont travaillé pourront présenter à d’autres élèves
leurs travaux via un quizz sur les
11 plantes», détaille Eliane
Moisset. Les élèves vont également réaliser un petit panneau
avec le nom occitan de chaque
plante pour le jardin botanique,
ainsi qu’un diaporama. Tout
devrait être finalisé pour le 1er
juin 2012.
Pour l’heure, 30 collégiens
occitanistes des classes de 5ème,
4ème et 3ème sont concernés par ce
projet. Et dès cette rentrée, tous
les élèves de 6ème participeront au
cours d’initiation d’occitan et
travailleront sur le jardin botanique et la grande prairie d’Aubrac dans le cadre des cours de
SVT, EPS, histoire, occitan,
anglais, latin,...
«Il est important de sensibiliser les enfants dès leur entrée au
collège, au patrimoine et à la
tradition orale parce que bientôt,
il sera trop tard. Peu d’enfants
ont en effet entendu parler l’occitan, cette langue identitaire se
perd déjà», note Eliane Moisset.
Mais les élèves viennent encore
facilement en 5ème à cette option,
selon l’enseignante. «L’envie
d’en savoir un peu plus sur cette
langue et de garder le fil avec
l’histoire est encore très prégnante dans le nord Aveyron»,
commente-t-elle. «Les élèves et
leur famille prennent conscience
que l’apprentissage de l’occitan
peut permettre de mieux comprendre l’histoire et donc le
contexte actuel dans lequel ils
évoluent. Autrefois tout se transmettait à l’oral par la langue
d’Oc, beaucoup d’éléments ont
donc été perdus», argumente-telle. Les élèves du collège Louis
Denayrouze tentent d’y remédier !
Eva DZ
La FNSEA plaide pour la TVA
sociale
Alors que les chiffres du chômage sont mauvais pour le troisième mois consécutif, la
FNSEA plaide pour la mise en
place d’une TVA sociale également appelée TVA anti-délocalisation. L’agriculture et l’agroalimentaire, notamment le secteur
des fruits et légumes, les viandes,
la viticulture et l’horticulture
constituent de «vrais gisements
d’emplois», estime la FNSEA.
Mais ils sont très sensibles aussi
au coût du travail et notamment
aux distorsions qu’ils subissent
vis-à-vis de nos partenaires européens. En transférant une partie
des charges sociales sur la TVA
et donc sur la consommation, il
serait donné «des signes ouvrant
de vraies perspectives d’avenir»
pour «renforcer notre compétitivité sur des marchés de plus en
plus concurrentiels» indique la
FNSEA dans un communiqué.
Ainsi seraient allégées les
charges sociales pour les
employés et les employeurs «tout
en veillant au respect des équilibres des régimes sociaux»,
ajoute-t-elle.
Lactalis ferme une usine de
fromages dans les Vosges
Le groupe Lactalis a annoncé
devant le comité d'entreprise de
son usine de Xertigny (Vosges)
qu'il allait fermer cette unité de
production «au plus tard au premier trimestre 2012», a indiqué
un responsable syndical. Cette
fromagerie, qui produit 8 000
tonnes annuelles de munster, de
brie et de petit brie, emploie 162
salariés. «Seuls 34 emplois
devraient être conservés pour la
collecte de lait, la seule activité
qui doit être maintenue», a-t-il
expliqué. Soixante-six salariés
doivent être reclassés dans une
autre usine de Lactalis, à Corcieux (Vosges), distante d'une
soixantaine de kilomètres, a
annoncé le groupe.
États-Unis : dégradation des
cultures de blé de printemps,
maïs et soja
Dans son rapport du 29 août, le
département américain à l'agriculture (USDA) a fait état d'une
nouvelle dégradation de la qualité du blé, du maïs et du soja
cette semaine. Des conditions
sèches dans le Texas et l'Oklahoma empêchent les producteurs
de semer les blés d'hiver et dégradent l'état des cultures. En
revanche, c'est une humidité
excessive qui freine les récoltes
de blé de printemps en dégradant
la qualité dans les plaines du nord
des États-Unis. Ainsi, à la date du
28 août, 54 % du maïs, 57 % du
soja et 61 % du blé de printemps
sont classés «bons» à «excellents», contre respectivement
57 %, 59 % et 62 % la semaine
passée. Enfin, la récolte de blé
d'hiver, réalisée à 97 %, a rattrapé
son retard par rapport à l'an dernier. Elle reste en retard de deux
points cependant par rapport à la
moyenne quinquennale (99 %).
La récolte du blé de printemps
effectuée à 50 % accuse toujours
un grand retard par rapport à l'an
passé (66 %) et à la moyenne
quinquennale (71 %).
1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9
LaissaC 2
Les Jeunes Agricult
Depuis plusieurs mois, les JA
de l’Aveyron réfléchissent à la
réalité du célibat en agriculture.
Pour engager les échanges sur
cette problématique, ils invitent
tous les acteurs du milieu rural
à se retrouver samedi 3 septembre dans le cadre des Agrifolies
à 15h au centre administratif de
Laissac (programme ci-dessous).
C’est un constat, le célibat
augmente en agriculture. Dans
les années 80, un agriculteur sur
cinq était célibataire, la proportion est de un sur trois
aujourd’hui. Mais parfois c’est
un choix de vie. «Au-delà de la
problématique même du célibat,
il y a celle de l’isolement», expliquent les JA. «Les exploitations
sont de plus en plus grandes en
surfaces, les agriculteurs de
moins en moins nombreux, les
voisins sont plus éloignés. Et ce
sujet reste encore tabou», poursuivent-ils. Seules les émissions
de télé-réalité abordent cette thématique et elle n’est pas toujours
très réaliste.
De fait, les JA 12 se sont penchés sur le problème parce que
«nous ne sommes pas désespérés !». «Nous nous sommes
documentés, nous avons rencontré des sociologues, des professionnels qui travaillent dans le
domaine de la rencontre». Selon
les JA, pour lutter contre les
causes du célibat des agriculteurs, il faut d’abord briser les a
priori négatifs qui persistent
aujourd’hui encore sur le métier
et sur le mode de vie des agriculteurs. Il faut aussi maintenir la
population actuelle dans les campagnes et en accueillir de nouvelles. «Tous les acteurs du
milieu rural doivent être associés
à notre réflexion», expliquent les
JA. «Cette problématique met en
jeu l’avenir démographique des
milieux ruraux et leur aménagement. S’il n’y a pas de services,
ni d’emplois dans les campagnes, il n’y aura pas non plus
d’agriculture», argumentent-ils.
D’autant qu’aujourd’hui les deux
tiers des conjoint(e)s d’exploitants travaillent à l’extérieur.
«Nous sommes devant un véritable challenge syndical. Notre
département doit pouvoir continuer d’installer 150 jeunes
comme nous le faisons depuis
une vingtaine d’années»,
concluent les JA.
Eva DZ
Pour l’agri-dating, le samedi,
une centaine de jeunes célibataires de tous milieux et de toute
la France se sont inscrits. Ils
seront suivis par de nombreux
médias nationaux, presse écrite,
radio et télévision dont TF 1 et
M6.
Samedi 3 septembre à 15h
- Intervention de Christophe Giraud, sociologue à l’université
Paris Descartes
- Table-ronde avec des élus du Conseil général, du Conseil régional, de l’association départementale des maires et des acteurs économiques du territoire (Chambre interconsulaire) ainsi que des représentants de la profession agricole et des professionnels de la
rencontre (site internet vachement.fr et agence matrimoniale Idylle).
- Echange entre les participants et avec la salle.
Conférence gratuite et ouverte à tous.
10 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
SEPTEMBRE 2011
«Après tous les messages
d’encouragement que nous
avons reçus suite aux précédentes Agrifolies, nous ne pouvions pas passer à côté d’un
nouveau rendez-vous», les JA
de l’Aveyron ont renouvelé
cette grande fête de la ruralité.
Avec l’ensemble des filières
agricoles aveyronnaises et des
syndicats de races bovines, ils
investissent le village de Laissac depuis ce vendredi 2 septembre et jusqu’à dimanche.
«C’est un grand plaisir de
vous accueillir à Laissac, de
vous faire profiter de nos infrastructures notamment le foirail»,
a déclaré le maire, Claude Salles.
En effet, déjà très mobilisés pour
leur congrès national en juin à
Rodez, les JA de l’Aveyron ont
tout de même renouvelé le rendez-vous des Agrifolies.
«Nous avons choisi Laissac
car la commune nous met gentiment à disposition ses infrastructures (foirails bovins et ovins,
gymnase, salle, parkings,...),
capables d’accueillir des
concours d’animaux et ce type de
manifestation», a ainsi expliqué
Bruno Montourcy, président des
JA 12. «Nous sommes heureux
aussi de pouvoir bénéficier de
l’appui des services techniques
de la mairie», tient-il à préciser.
«Nous remercions aussi Marc
Fabry, agriculteur qui met à disposition de la fête une de ses parcelles pour le concours de labour
et les fameuses courses de
Moiss’Batt’Cross. Il a dû ensiler
un peu plus tôt son maïs pour les
Agrifolies».
Le principe même de cette fête
est bien le rassemblement des
filières agricoles et de leurs
acteurs autour d’un moment de
convivialité. «Toutes les filières
agricoles sont associées aux
Agrifolies», argumente Jean-Paul
Boulet, président des JA du nord
Aveyron, co-organisateur des
Agrifolies de Laissac. Avec Sté-
phanie Burguière, administratrice des JA 12 et agricultrice à
Sévérac l’Eglise, ils ont constitué
une belle équipe de bénévoles sur
le canton. «C’est un gros défi
pour nous car nous n’avons pas
d’équipe locale de JA», explique
la jeune exploitante. «Nos réunions de préparation depuis plusieurs mois et les jours précédant
la fête ont rassemblé de nouveaux jeunes et moins jeunes
autour de nous !». Une trentaine
de participants étaient ainsi présents pour la mise en place de la
fête. «Nous aurons aussi besoin
d’environ 150 bénévoles pour le
bon déroulement des trois journées des Agrifolies. Agriculteurs
ou non sont invités à nous rejoindre !», interpellent les JA. Beaucoup de personnes non agriculteurs ont ainsi fait part de leur
envie de venir épauler les JA,
comme ils l’avaient fait l’année
dernière en nombre à St Côme
d’Olt.
Une fête territoriale et
rurale
Les Agrifolies se veulent en
effet l’occasion de fédérer la profession agricole départementale,
de mettre en avant les valeurs de
solidarité et de mutualisme qui
animent l’agriculture aveyronnaise. Les JA 12 ont ainsi choisi
de reverser une partie des
recettes à l’association Tout le
monde chante contre le cancer,
qui soutient les enfants malades.
Ils étaient d’ailleurs partenaires
de l’événement organisé pour
cette cause au début de l’été à
Villefranche de Rouergue.
C’est d’ailleurs à cette occasion qu’ils ont rencontré Emma
Daumas, qui sera la marraine des
Agrifolies 2011. Elle animera
une partie de la soirée du samedi
et sera présente toute la journée
de dimanche sur le site pour
découvrir l’agriculture aveyronnaise.
«Ces rencontres permettent de
remettre au goût du jour l’image
de l’agriculture qui souffre
encore beaucoup d’a priori»,
souffle Bruno Montourcy. Les
Agrifolies permettent ainsi de
faire découvrir au plus grand
nombre les richesses de l’agriculture, à travers des rencontres
avec les professionnels agricoles,
des animations pédagogiques,
des dégustations de produits de
qualité,... Valoriser les missions
économiques, sociales et territoriales de l’agriculture est aussi un
objectif pour les JA 12.
L’ouverture de l’agriculture est
une orientation forte chez JA 12.
«Les Agrifolies sont une fête territoriale qui veut montrer la réalité de l’agriculture mais aussi
du monde rural. Nous avons
besoin les uns des autres pour
faire vivre notre territoire et lui
assurer un avenir. Au-delà de
l’aspect festif et convivial, les
Agrifolies portent le message de
l’ouverture du milieu rural»,
expliquent les responsables JA
du département. Comme l’année
dernière, ils espèrent accueillir
plus de 15 000 visiteurs.
Le programme a été bâti pour
répondre aux attentes de tous :
une journée professionnelle
autour des trois viandes (bovine,
ovine et porcine) le vendredi, des
concours de races bovines allaitantes et des présentations de
races bovines laitières le samedi,
les démonstrations de matériel
actuel et ancien, le concours
départemental des chevaux de
trait le dimanche, le traditionnel
concours de labour et les tant
attendues
courses
de
Moiss’Batt’Cross avec la représentante aveyronnaise Dudule !
(lire le programme complet en
page suivante). Ainsi qu’une
conférence grand public pour
lever les tabous sur le métier
d’agriculteur (lire ci-contre).
Tous les ingrédients sont donc
réunis pour faire de cette nouvelle édition des Agrifolies, la
dernière de Bruno Montourcy à
la tête des JA, une belle réussite,
comme à Baraqueville et à St
Côme d’Olt.
Eva DZ
2, 3, 4 S E P T E M B R E
teurs de l’Aveyron fêtent la ruralité
Animations
Tout le week-end
Courses de «Moiss’Batt Cross»
Animations pour toute la famille
Plus de 300 animaux en exposition : vaches,
chevaux, brebis,...
Animations pour enfants : châteaux gonflables,
tracteurs à pédales, mini ferme
Démonstrations de battage à l’ancienne
Exposition de véhicules anciens par les Vieilles
bielles
Promenades en calèche et en dromadaires
Exposition et démonstration de matériel agricole
par la FD CUMA et les entrepreneurs des territoires
Repas de terroir préparés avec des produits locaux
Samedi
A partir de 10 h : Concours départementaux de
races bovines : Charolaise, Limousine
A partir de 14 h : Concours départemental Aubrac
et interdépartemental Blonde d’Aquitaine
Le concours de labour est à l’origine des
Agrifolies.
Samedi soir
Apéro-repas à partir de 19 h
Concert d’Emma Daumas avec O’KAZOO,
groupe local rock, en première partie
Soirée «vis et boulons» animée par Digital Power
Dimanche
A partir de 9h : remise des prix des concours de
races bovines
11 h : inauguration
A partir de 13 h 30 : Concours départemental de
labour
A partir de 14 h : Concours départemental de chevaux de trait Comtois et Bretons
A partir de 14 h 30 et toutes les demi-heures :
course de moiss’batt cross
Présentation des races laitières bovines
A partir de 17 h : remise des prix du concours des
chevaux de trait
A partir de 17 h 30 : remise des prix du concours
de labour
Repas de terroir concocté par les JA les samedi
midi et soir et dimanche midi (12 euros)
Les JA prépareront et serviront les
repas du samedi et du dimanche midi à
partir des produits du terroir.
Coopérative
d’Insémination Ovine
Centre d’insémination : La Glène - 12780 ST LEONS
Tél. : 05 65 61 86 22 - Fax : 05 65 58 80 69
[email protected]
Une quarantaine d’animaux de races Breton et Comtois
participeront au concours départemental des chevaux de
trait
SELECTION OVIN LAIT ET VIANDE
• Insémination ovine
• Synchronisation des chaleurs (éponges)
• Vente de reproducteurs mâles et femelles
• Constats de gestation par échographie
UNOTEC
Union Ovine Technique
Les Balquières - 12850 ONET LE CHATEAU
Tél. : 05 65 67 89 40 - Fax : 05 65 67 89 48
[email protected]
- Contrôle de performance lait et viande : 800 éleveurs
- Appui technico-économique :
• Alimentation,
• Qualité du lait
• Diagnostic technico-économique,
- Prestation pour OVI-TEST et OPTITRAITE
1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 11
Actualité
départementale
Coubisou
Elevage de gibiers, une diversification atypique
Quelques semaines avant
l’ouverture de la chasse, les éleveurs de gibiers préparent les
perdreaux, faisans,... qui
approvisionneront les sociétés
locales. Alain et Isabelle Batut
ont démarré cette activité en
octobre 1987.
Ils sont peu nombreux en
Aveyron à élever du gibier. Alain
et Isabelle Batut, installés à Coubisou se sont lancés dans l’aventure. Alain a d’abord repris, en
1983, l’exploitation familiale où
ses parents élevaient des vaches
Aubrac et des porcs. L’élevage
porcin de petite taille avec un
débouché très local nécessitant
des investissements, Alain a
cherché une autre production.
«Nous nous sommes renseignés
auprès de la Chambre d’agriculture qui nous a dit qu’une entreprise de Figeac cherchait des
producteurs d’œufs de perdrix.
Nous nous sommes donc lancés
en octobre 1987», explique l’éleveur. S’en sont suivies les campagnes 1988, 1989 et 1990.
«Nous avons ensuite décidé
d’élever nos propres perdreaux
pour renouveler nos reproducteurs. Notre production s’est vite
développée et nous avons commencé à vendre nos animaux à
d’autres éleveurs et à des sociétés locales de chasse», poursuit
Alain. C’est à partir de là que
l’élevage d’Alain et Isabelle a
démarré son envol !
En 1991, certaines sociétés de
chasse ont ouvert la possibilité
d’acheter des faisans. «Pourquoi
pas !» ont répondu Alain et Isabelle. Ils ont démarré cette production avec 300 faisans. Il y a 5
ou 6 ans, ils ont arrêté l’activité
de ponte qui sollicitait plus de
temps de travail. «Cette diversification se veut complémentaire de
notre atelier vaches allaitantes,
nous devons penser à l’organisation de notre temps de travail», a
Alain et Isabelle Batut commercialisent chaque année
4 500 perdreaux...
précisé Isabelle, installée en
EARL avec Alain depuis 1996.
De plus, le prix de l’œuf avait
alors fort baissé, diminuant la
rentabilité de cette activité.
De fait aujourd’hui, le couple
achète les faisans à l’âge de 10
semaines et les perdreaux à l’âge
d’un jour, auprès d’éleveurs.
Chaque année, ils commercialisent 4 500 perdreaux et 7 000 faisans, exclusivement auprès des
sociétés communales de chasse
du nord Aveyron, de l’Aveyron et
un peu en Lozère. «Comme nous
livrons toutes nos pièces, nous
veillons à ne pas nous déplacer
trop loin», ajoute Alain. «Au fil
des années, nous nous sommes
faits connaître mais ce milieu est
un peu en vase clos, il faut du
temps pour gagner la confiance
des clients», précise l’éleveur,
qui apprécie le contact. «Nous
rencontrons des personnes de
tous horizons», témoigne-t-il.
L’élevage participe notamment à
l’exposition de la Ferme en Vallée d’Olt sur la foire d’Espalion
au printemps chaque année.
Sur cette production, Alain et
Isabelle ont «tout appris» :
«Nous nous sommes d’abord lancés à titre expérimental car il
n’existe aucune référence dans
ce type d’élevage, nous nous
sommes formés au fil des saisons», expliquent-ils. Ces productions ne sont d’ailleurs pas
évidentes. «Les années ne se ressemblent pas, la météo influe
beaucoup sur l’évolution des
animaux. Le perdreau est notamment un oiseau très délicat à élever», notent-ils. Ils insistent ainsi
sur la nécessaire surveillance
journalière notamment dans les
premières semaines. «L’observation du comportement des
oiseaux est également importante chaque jour».
Une liberté
d’entreprendre
Dès leur arrivée sur l’exploitation, perdreaux et faisans sont
bien séparés. «Nous avons mis en
place des cabanes chauffées
pour accueillir les petits. A partir
de 5 semaines, nous les laissons
sortir dans les volières», détaille
Isabelle.
Pour ce type d’élevage, les
investissements ne sont pas très
importants. «Nous avons simplement acheté les poussinières et
les grillages et filets pour les
volières», précise Alain qui
ajoute que le plus gros travail
...et 7 000 faisans.
reste l’entretien des filets pour
protéger les oiseaux des attaques
de prédateurs et leur remise en
état après l’hiver et la neige.
«Nous avons beaucoup de travail
à la mise en route juste avant
l’arrivée des oiseaux, pour installer les circuits d’eau et alimentaire». Justement pour ce qui
est de l’alimentation, l’élevage
s’approvisionne en aliment spécial gibier auprès de RAGT puis
de céréales produites sur l’exploitation.
Alain et Isabelle réalisent deux
lots de perdreaux, l’un à partir
d’avril, l’autre en juin. Les
oiseaux doivent être prêts pour le
repeuplement à partir de l’été et
jusqu’à Noël. Les perdreaux sont
ainsi commercialisés à partir de
14 semaines et les faisans à partir
de 22 semaines. «Nous sommes
attachés à proposer des animaux
de qualité», précise Isabelle. Les
faisans sont issus de plusieurs
souches ou races pour offrir un
meilleur choix aux clients entre
le faisan commun, croisé ou obscur. «Nous adaptons notre production à la demande de la clientèle», affirment-ils. Pour les
perdreaux, ils ne travaillent
qu’avec des oiseaux certifiés
pure race, conseillés par la fédération départementale des chasseurs. Des analyses sont réalisées
pour obtenir un certificat d’authenticité. Les prix que ce soit
pour les perdreaux comme pour
les faisans sont fixés par les éleveurs. «Nous pratiquons un prix
unitaire à la pièce de gibier,
quels que soient son poids, sa
taille,...», explique le couple.
«C’est une bonne diversification
très différente d’une agriculture
traditionnelle avec un bon côté
relationnel que ce soit avec les
éleveurs fournisseurs ou les
clients. Nous maîtrisons notre
produit jusqu’à sa commercialisation. C’est un vrai plus qui
nous permet de conforter notre
exploitation et qui a permis aussi
à Isabelle de trouver sa place sur
la ferme», expliquent-ils, réellement satisfaits de s’être lancés
dans cette production atypique.
«Aujourd’hui nous avons atteint
un rythme de croisière et une certaine liberté d’entreprendre très
plaisante, il faut l’avouer !»,
concluent-ils.
Eva DZ
Lecture
Partage de savoirs entre éleveurs,
vétérinaires et chercheurs
L’ouvrage Elevage et partage
des savoirs Larzac - Millau grands Causses met en avant le
partenariat entre les éleveurs,
les vétérinaires et les chercheurs. Ce livre est consacré à
l’association vétérinaires éleveurs du Millavois (AVEM)
qui, depuis plus de 30 ans, met
en place une approche globale
de la santé des troupeaux basée
sur la prévention et la formation mutuelle.
L’AVEM, association vétérinaires éleveurs du Millavois est
née de la volonté commune des
éleveurs et des vétérinaires de
travailler ensemble. André Robi-
12 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
net, qui a longtemps travaillé à
l’administration territoriale et au
développement local à Millau
consacre un ouvrage à l’histoire
de cette association mais aussi à
ces actions d’aujourd’hui.
Elevage et partage des savoirs
Larzac - Millau - grands Causses
dans la collection graveurs de
mémoire aux éditions L’Harmattan, racontent les défis qu’ont
relevés dans les années
1970/1980, un groupe de paysans
du Larzac et quelques vétérinaires et techniciens agricoles.
«Tous sentaient que pour progresser dans leur métier, ils
avaient besoin d’armes immatérielles», explique André Robinet,
SEPTEMBRE 2011
Un partenariat historique
entre éleveurs, vétérinaires
et chercheurs.
citant ainsi les connaissances
zootechniques et l’évaluation
régulière des données sanitaires
des troupeaux. Etudiants et professeurs cherchaient de leur côté
à s’insérer dans la réalité professionnelle et économique des élevages.
L’AVEM est née de la rencontre entre éleveurs, vétérinaires et
chercheurs, qui cherchaient à
renouveler l’esprit mutualiste.
Ensemble ils se sont formés sur
la prévention des risques sanitaires et ont mis en place une
véritable solidarité en cas de difficulté. Au-delà des enjeux techniques, c’est une aventure
humaine aussi vivante que dis-
crète selon l’auteur. Ce livre est
en effet le récit de cette expérience qui allie histoire, portraits
et questions techniques.
L’AVEM s’est en effet interrogée
sur l’alimentation, les conditions
d’élevage, l’économie, le lien sol
- troupeau,... Elle y travaille
encore aujourd’hui au quotidien
avec les éleveurs, les vétérinaires
et les chercheurs.
Elevage et partage des
savoirs d’André Robinet - collection graveur de mémoire
aux éditions L’Harmattan - 274
pages - 24 euros, disponible en
librairie ou sur commande sur
le site http://www.editions-harmattan.fr
Actualité
de la semaine
SPACE du 13 au 16 septembre à Rennes
Une 25
ème
Depuis une dizaine d’années,
le SPACE se maintient à un
haut niveau d’offre tant en
quantité qu’en qualité. Il est
devenu l’un des salons mondiaux de référence pour les
professionnels des productions
animales. Il se déroulera du 13
au 16 septembre au Parc-Expo
de Rennes.
La 25 ème édition du SPACE
s’annonce de haut niveau. Les
exposants seront une nouvelle
fois bien présents, leur nombre
dépassant largement le millier,
retrouvant ainsi le niveau record
de 2009. L’équipement pour les
exploitations laitières est un
domaine largement représenté
notamment autour du matériel de
traite, des tubulaires, des
machines de récolte et de distribution des fourrages,... Parmi les
entreprises présentes, un grand
nombre vient de l’étranger ou
sont toutes nouvelles, prouvant la
capacité du SPACE à attirer de
nouveaux annonceurs.
Agriculture
écologiquement intensive
Même constat du côté de la fréquentation. Le salon flirte sur
une bonne vague puisque la satisfaction des visiteurs en 2010 a
dépassé les 7,3 sur 10 en
moyenne ! Le SPACE est ainsi
considéré comme un salon de
édition tout en innovations
grande qualité par 97% des visiteurs français et 99% des visiteurs étrangers.
Toujours dans la perspective de
nouer de nouveaux contacts, le
SPACE propose un programme
des plus riches. Concours et présentations animales, visites
d’élevages, conférences, innovations,... sont ainsi proposés. A
noter en particulier, la plate
forme recherche et développement qui présentera l’intérêt du
concept d’agriculture écologiquement intensive et un nouveau
service de rencontres express en
faveur de l’emploi dans les
filières animales.
Festival Charolais
Plus de 800 bovins seront présentés au SPACE, devenu un
salon de référence mondial en
terme de génétique bovine.
Concours, présentations de descendances et ventes aux enchères
vont se succéder sur le grand
ring.
Cette année, la race charolaise
sera à l'honneur autour d’un Festival de la génétique mardi 13
septembre, de 15h à 18h30.
Les présentations animales se
poursuivront pendant les 4 jours
dans le hall 1. Ainsi un concours
Prim’Holstein Atlantique se
déroulera mercredi 14 septembre
dans l’après-midi et les prix de
championnat le jeudi 15 septembre ainsi qu’une vente aux
et l'actualité ovine, un rendezvous incontournable des professionnels ovins, des enseignants et
étudiants et des futurs éleveurs.
Des conférences
Chaque année, le nombre de visiteurs au SPACE est en
augmentation.
enchères à 17h15.
Le salon génétique normand
aura lieu mardi 13 septembre. La
présentation de la race Montbéliarde se déroulera mercredi 14
septembre.
Un Festival des races bovins
viande est proposé vendredi 16
septembre autour de concours
inter-régionaux Limousin, Blond
d’Aquitaine, Salers, Rouge des
Prés. Tous les animaux primés
défileront à 15h.
Des rendez-vous ovins
De même dix races ovines et
caprines sont engagées. Au hall 1
bis, des brebis et béliers de races
différentes seront exposés. La
première journée est consacrée
au concours Ile de France. Les
jours suivants présenteront de
nombreux aspects techniques ou
d'actualité comme le logiciel de
gestion et d'identification électronique, la traçabilité individuelle, GBPO, le programme
Reconquête ovine. Les éleveurs
pourront trouver des élements de
réponse sur l’alimentation des
troupeaux cet hiver suite au
manque de fourrage, la limite de
l'impact du coût des aliments, la
génétique, les travaux sur la
génomique, les ovinpiades,...
Les organisateurs veulent faire
de ce temps fort sur la production
Parmi les rendez-vous, plusieurs conférences peuvent être
retenues : les rencontres de l’IFIP
autour de l’actualité technique et
économique de la filière porcine
mardi 13 septembre ou mercredi
14 septembre ou jeudi 15 septembre ou vendredi 16 septembre
à 9h15, la sélection génomique,
situation et perspectives au plan
français, européen et international avec l’Institut de l’Elevage
mardi 13 septembre à 14h, les
réseaux sociaux peuvent-ils être
un outil efficace pour communiquer vers les agriculteurs mercredi 14 septembre à 10h, l’élevage avicole une filière en
développement mercredi 14 septembre à 15h, veaux de boucherie
des références pour avancer, mercredi 14 septembre à 14h, une
production laitière française en
turbulences avec l’Insitut de
l’Elevage, jeudi 15 septembre à
10h, PAC 2013 - contractualisation - conjoncture fluctuante :
quelle stratégie pour mon exploitation ? avec CER France jeudi
15 septembre à 14h30 et maîtrise
des consommations énergétiques
en élevages bovins vendredi 16
septembre à 10h.
Sommet de l’Elevage du 5 au 7 octobre
Les 20 ans du Sommet
Plus d’exposants, plus d’animaux, plus de conférences,
plus de visites d’élevages et de
centres techniques, plus d’exposants étrangers, le Sommet
de l’Elevage n’a pas lésiné sur
la préparation de sa 20ème édition !
Que de chemin parcouru
depuis la première édition en
1992. Le Sommet de l’Elevage
s’est mis en place en même
temps que les quotas laitiers. Il se
voulait force de propositions
pour valoriser les races à viande
du Massif Central. Aujourd’hui,
les organisateurs ont réussi leur
pari puisque ce salon, de dimension internationale, permet aux
éleveurs, exposants et visiteurs,
de s’informer, d’échanger sur les
évolutions du monde agricole.
Le Sommet de l’Elevage est
aussi reconnu pour rassembler le
top de la génétique animale française, il propose une offre complète pour toutes les filières de
l’élevage, tous les principaux
acteurs français ou étrangers du
secteur.
Alors qu’il recevait 300 animaux, 132 exposants et 12 000
visiteurs à ses débuts, le Salon
installé autour de la grande halle
d’Auvergne, accueille aujourd’hui 2000 animaux, 1250 exposants et 75 000 visiteurs ! Cette
année, plus de 2000 m² de sur-
faces couvertes d’exposition supplémentaires ont été aménagées
agrandissant notamment les halls
bovins viande et lait et ovins.
L’espace dédié aux énergies sera
lui aussi plus spacieux pour
accueillir notamment le domaine
de la méthanisation.
Concours national
limousin
Après le Charolais en 2010, la
race limousine sera à l’honneur
cette année. Elle a été la première
race à organiser son concours
national au Sommet de l’Elevage
en 2004. Plus de 450 animaux
seront présentés pendant les trois
jours de concours. Et une vente
aux enchères clôturera l’événement jeudi 6 octobre à 19h30.
France Limousin Sélection
affiche une nouveauté pour ce
rendez-vous : un prix de section
est créé. Un prix inter-régional
permettra de récompenser les
meilleurs lots issus des régions
françaises.
Le concours national limousin
se déroulera les mercredi 5, jeudi
6 et vendredi 7 octobre.
L’Eurobrune
Tous les deux ans, le Sommet
de l’Elevage accueille le
concours européen de la race
brune. L’Allemagne, l’Autriche,
l’Italie, la Suisse et bien sûr la
Le concours Eurobrune a lieu tous les deux ans au Sommet
de l’élevage (ici en 2009).
France y participent. Cet événement est devenu majeur pour la
race qui connaît par ailleurs un
beau développement dans la
région. Au total 20 génisses et 50
vaches laitières seront exposées
issues de toutes les régions de
France. Le concours ainsi que la
vente aux enchères Optibrune
(environ 10 génisses) se dérouleront vendredi 7 octobre à partir
de 9h30.
Concours inter-régional
Montbéliard
Comme en 2009, la race Montbéliarde organise un concours
inter-régional proposé par la
fédération montbéliarde du Massif Central. Ce rendez-vous est
ouvert aux autres grandes régions
Franche-Comté, Bourgogne et
Rhône-Alpes. Au Sommet, 144
des meilleurs spécimens démontreront toutes les qualités de la
deuxième race laitière en France,
jeudi 4 octobre de 12h à 18h30.
Seront également en concours
au Sommet, les races Charolaise,
Blonde d’Aquitaine, Salers, Gasconne, Aubrac, Prim’Holstein,
Simmental, Normande,...
Des conférences
Le Sommet de l’Elevage est
également réputé pour ses conférences qui jalonnent les trois
journées. A retenir d’ores et
déjà : mercredi 5 octobre à 15h
par l’Institut de l’Elevage et les
Chambres d’agriculture du Massif Central : efficacité économique des élevages bovins allaitants du Massif Central, à 14h par
l’association des producteurs de
lait montagne (COPAMAC SIDAM) : une marque montagne
portée par les producteurs de lait,
jeudi 6 octobre à 9h30 par
l’INRA : la génomique bovine, à
14h par le CNIEL : la production
laitière en montagne et vendredi
7 octobre à 10h par l’Institut de
l’Elevage : Où va le bœuf ? Panorama des circuits de commercialisation des viandes bovines françaises et importées, à 14h par
l’Institut de l’Elevage et l’INRA :
prairies permanentes, de nouvelles références pour valoriser
leur diversité. Sans oublier le traditionnel colloque d’Interbev sur
l’impact de l’augmentation et de
la volatilité des coûts des matières premières sur les activités
de naissage et d’engraissement.
Pour ses 20 ans, le Sommet de
l’Elevage, reconnu pour sa
convivialité, invite ses exposants,
éleveurs, visiteurs et l’ensemble
de ses partenaires à sa soirée
anniversaire mercredi 5 octobre.
Un film historique précèdera un
buffet animé de musique et de
bonne humeur !
Eva DZ
1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 13
Actualité
formation
ADPSA
Les BTS ACSE sont bien rentrés !
Les étudiants de BTS ACSE par apprentissage première année et les BTS
ACSE en un an.
Les élèves de BTS ACSE inscrits à l’ADPSA ont effectué
leur rentrée. Ils sont 10 en
apprentissage en deuxième
année, 16 en première année et
pour l’instant 4 en un an en
formation continue.
Avec des taux de réussite frôlant l’excellence (90% en 2011 et
100% les années précédentes), le
BTS ACSE par apprentissage ou
en un an à l’ADPSA est bien
reconnu auprès des jeunes et de
leur famille. La nouvelle promotion vient de faire sa rentrée. Les
dix apprentis arrivés en août
2010 entament leur deuxième
année. Et seize nouvelles têtes
ont démarré leur première année
de BTS.
Encore des places en BTS
ACSE en un an
Quant à la formation en un an,
ils sont pour l’instant quatre.
L’ADPSA est à la recherche de
nouveaux candidats pour ce BTS
ACSE en un an.
«Nous avons rempli nos objectifs d’effectifs quant au BTS par
apprentissage. Les maîtres d’apprentissage répondent bien présents pour assurer la formation
de ces jeunes», explique Catherine Labarbarie, formatrice à
l’ADPSA, responsable des BTS
ACSE.
Toutes les productions traditionnelles sont représentées dans
les choix des étudiants qui ont
trouvé par eux-mêmes leur maître d’apprentissage. Le profil des
16 apprentis de première année
est classique, tous sortent soit
d’un Bac pro CGEA soit d’un
Bac STAV. Ils viennent des quatre coins de l’Aveyron depuis les
lycées de La Roque, François
Marty à Monteils, Beauregard à
Villefranche, La Cazotte à St
Les étudiants de BTS ACSE par apprentissage deuxième année et les BTS
ACSE en un an.
Affrique ou encore Rignac.
«Quasiment tous ont dans l’idée
de s’installer ou de travailler
comme salarié sur une exploitation», avance Catherine Labarbarie.
Tous des passionnés
«Même si tous ne sont pas
issus du milieu agricole, c’est le
cas pour la moitié d’entre eux,
tous sont passionnés par la production agricole. Seule une étudiante souhaite s’orienter vers le
para-agricole», commente-telle. Sur les 16 apprentis, deux
sont des filles, c’est le cas aussi
pour les étudiants en deuxième
année.
Le BTS ACSE sur deux ans par
apprentissage propose une trentaine de semaines de pratique sur
une exploitation par an. Cette
formation est essentiellement
basée sur les techniques comptables et la gestion. Les cours axés
sur la gestion, l’enseignement
général, la politique agricole, le
développement local,... doivent
permettre aux étudiants d’avoir
une approche globale de l’exploitation et de sa gestion. «L’objectif est que les élèves soient aptes
en sortant de leur BTS, à
conduire une exploitation»,
assure Catherine Labarbarie.
De plus, le BTS ACSE par
apprentissage permet aux jeunes
d’acquérir une expérience pratique certaine. «Cette formation
leur apporte une qualification
professionnelle, elle facilite l’insertion professionnelle». Enfin,
l’apprenti a un statut de salarié
avec un contrat de travail de deux
ans qui lui apporte une rémunération tous les mois par l’entreprise
qui l’emploie, en fonction de son
âge. De son côté le maître d’apprentissage bénéficie d’aides à la
formation pour accueillir un ou
une apprenti(e) sur son exploita-
tion. «Les étudiants qui choisissent cette voie sont des passionnés d’agriculture, qui adorent
être sur le terrain. Mais leur
rythme de travail en alternance
avec les cours, est élevé, leur
motivation est donc décuplée !»,
avance Catherine Labarbarie.
Les quatre étudiants de BTS
ACSE en un an sont tous en
reconversion professionnelle.
Tous ont déjà exercé une activité
salariée auparavant, pas forcément dans le milieu agricole.
Certains souhaitent s’installer
quand d’autres projettent de travailler dans le para-agricole.
Pour assurer ce BTS ACSE,
l’ADPSA travaille en partenariat
avec le lycée La Roque, François
Marty formation continue et le
pôle de fomation de Bernussou.
Eva DZ
Nouveautés
Enseignement agricole
Deux bac pro et
un BEPA en 2013
Alternance : l’apprentissage
possible avant 15 ans
Deux nouvelles spécialités du
baccalauréat professionnel ont
été créées par deux arrêtés du 19
juillet, parus au JO du 5 août.
L’une s’intitule «conduite et gestion d’une entreprise du secteur
canin et félin» et relève du champ
professionnel productions animales. L’autre concerne la forêt
et relève du champ professionnel
«nature jardin paysage forêt».
Ces spécialités sont préparées
dans les établissements relevant
du ministère de l’Agriculture ou
de l’Education nationale.
Leur cycle d’étude est de trois
ans. Pour le bac «conduite et gestion d’une entreprise du secteur
canin et félin», l’accès à la classe
de première professionnelle est
ouvert en priorité aux candidats
issus de la seconde professionnelle «productions animales»
ainsi qu’aux titulaires d’un
diplôme ou titre en cohérence
14 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
avec la spécialité. Pour le bac
«forêt», une partie de la formation est imposée en milieu professionnel pour les élèves relevant de la formation initiale
scolaire soit 6 semaines (dont
trois prises sur la scolarité) au
cours de la première année du
cursus et de 14 à 16 semaines
(dont 12 prises sur la scolarité) au
cours du cycle terminal. La première session de ces baccalauréats aura lieu en 2013.
Par ailleurs, un brevet d’études
professionnel agricole (BEPA)
«cavalier soigneur», option «activités hippiques», relevant du
champ professionnel productions
animales, a été créé par arrêté du
7 juillet paru au JO du 8 août. Ce
diplôme, accessible à compter de
la session d’examen 2013, est
rattaché à la spécialité «conduite
et gestion de l’entreprise hippique» du bac professionnel.
SEPTEMBRE 2011
Les jeunes pourront entrer en
apprentissage avant l’âge de 15
ans, selon la loi sur le développement de l’alternance publiée
le 29 juillet au JO. Il pourra être
pratiqué pour les activités saisonnières.
La loi sur «le développement
de l’alternance et la sécurisation
des parcours professionnels» en
entreprise, publiée le 29 juillet au
JO, abaisse l’âge des jeunes
entrant en apprentissage.
Jusqu’à présent, la loi imposait
d’avoir au moins 15 ans pour
entrer en apprentissage et d’avoir
fini les études au collège. Désormais, «les jeunes âgés d’au
moins quinze ans au cours de
l’année civile» peuvent s’y
engouffrer, toujours à condition
d’avoir terminé leur collège. Le
texte répond aux vœux du gou-
vernement qui vise les 800 000
alternants d’ici à 2015, contre
600 000 aujourd’hui.
Travail temporaire et
activités saisonnières
La loi du 28 juillet 2011 ouvre
par ailleurs l’apprentissage au
travail temporaire et aux activités
saisonnières, avec la possibilité
pour deux employeurs de se partager un apprenti pour des activités saisonnières. Elle crée un portail internet gratuit pour
rapprocher offre et demande,
ainsi qu’une carte d’«étudiant
des métiers» apportant aux alternants les mêmes avantages
qu’aux étudiants.
Dans un passage consacré à
l’encadrement des stages, le texte
reprend une disposition sur
laquelle syndicats et patronat
s’étaient mis d’accord début juin
dans le cadre des négociations
sur l’emploi des jeunes et la
«moralisation» des stages : instaurer un délai de carence entre
l’accueil de deux stagiaires sur
un même poste pour éviter le
recrutement de stagiaires sur un
vrai poste de travail. Le texte précise d’ailleurs que les stages,
intégrés à un cursus pédagogique, ne peuvent avoir pour
objet l’exécution d’une tâche
régulière correspondant à un
poste de travail permanent de
l’entreprise.
Une des principales dispositions du texte initial a été votée
dans le projet de loi de finances
rectificative : l’obligation, pour
les entreprises de plus de 250
salariés, de porter de 3 à 4% le
quota des «alternants».
Cotations
Vie pratique
Le temps des mirabelles
Tarte aux mirabelles et
au chèvre
1 pâte brisée
150 g de chèvre frais
150 g de brousse
10/12 mirabelles
1 cuil à soupe de miel
2 cuil à soupe d’huile d’olive
sel et poivre du moulin
Préchauffez votre four à 175°
(th 5/6).
Passez les mirabelles sous
l’eau froide, essuyez-les dans un
torchon propre. Coupez les mirabelles en 2 et enlevez les noyaux.
Dans un saladier, écrasez le
fromage de chèvre et la brousse à
la fourchette. Salez, poivrez,
ajoutez le miel et 1 cuil à soupe
d’huile d’olive. Mélangez le tout
délicatement. Abaissez la pâte
brisée dans le moule. Piquez la
pâte à la fourchette. Disposez la
moitié des mirabelles sur la pâte.
Recouvrez-les du mélange chèvre/ brousse et disposez le reste
des mirabelles dessus. Arrosez
avec l’autre cuillère à soupe
d’huile d’olive. Enfournez 40
min. Dégustez frais avec une
petite salade.
Pour le beurre manié
30 g de farine
30 g de beurre
Faire fondre le beurre dans une
cocotte. Déposez les cailles,
faites-les dorer de tous les côtés
sans oublier de les retourner
régulièrement, ajoutez l’échalote
ciselée. Salez et poivrez.
Ajoutez les mirabelles dans la
cocotte. Verser la liqueur de
prune et 100 ml d'eau. Portez à
ébullition, puis laissez mijoter à
feu doux pendant 15 minutes à
couvert.
Préparez le beurre manié en
mélangeant le beurre froid avec
la farine.
Déposez les cailles et les mirabelles dans un plat, réservez à
l’entrée du four.
Mélangez le beurre manié à la
sauce réduite dans la cocotte.
Rectifiez l'assaisonnement.
Filtrez la sauce, nappez-en les
cailles et servez le reste à part
dans une saucière.
Mirabelles en sabayon
Pour 6 personnes :
- 300 g de reines-claudes ou de
mirabelles de Lorraine
- 30 g de beurre
- 5 jaunes d'œufs
- 120 g de sucre en poudre
- 15 cl de vin blanc.
Liqueur de mirabelles
1 kg de mirabelles
250 g sucre semoule
1 l d'alcool pour fruits 45 °
Laver, égoutter, couper en
deux, laisser le noyau. Verser
dans une bassine à confiture.
Verser le sucre et l'alcool sur
les mirabelles et bien mélanger.
Laisser macérer dans la bassine
pendant 4 jours.
Couvrir d'un torchon propre.
Au bout de quatre jours... Le
sucre a fondu, mélanger.
Transvaser dans des bocaux,
boucher et laisser infuser pendant
un mois minimum.
Au bout d'un mois... Filtrer
avec un chinois ou une grande
passoire. Vous pouvez également
filtrer à travers un linge propre au
dessus d'un grand récipient.
Verser dans des bouteilles, bien
boucher et ranger dans un endroit
frais.
Attendre 2 mois avant de
consommer.
Mirabelles à l'eau de vie
Cailles aux mirabelles
Pour 4 personnes
4 belles cailles
20 g de beurre
500 g de mirabelles
10 cl de liqueur de prune
Sel, poivre du moulin
1 échalote longue
1 branche de romarin
jusqu’à former un ruban quand
on soulève le fouet. Retirez du
feu.
Préchauffez le four sur position
gril. Répartissez les fruits dans
un grand plat à gratin ou six
petits plats individuels. Recouvrez-les de sabayon. Enfournez
sur la grille haute et laissez gratiner quelques minutes, porte
entrouverte, jusqu’à ce que le
sabayon prenne une belle couleur
dorée. Servez aussitôt.
Lavez les mirabelles, laissezles entières. Faites ensuite revenir
les fruits au beurre, dans une
poêle. Saupoudrez-les de 1 cuil. à
soupe de sucre et laissez mijoter
quelques minutes. Réservez.
Fouettez les jaunes d’œufs
avec le sucre dans un saladier
jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Placez alors le saladier
au-dessus d’une casserole d’eau
bouillante et, tout en fouettant
avec un batteur électrique, incorporez progressivement le vin
blanc en filet. La préparation doit
doubler de volume et épaissir
1 kg de mirabelles
1 litre d'eau de vie
1 bâton de cannelle
250 g de sucre en morceaux
Piquez chaque fruit de quelques coups d'épingle.
Mettez- les dans un bocal.
Recouvrez d'eau de vie.
Ajoutez un demi bâton de cannelle dans chaque bocal.
Fermez et laissez macérer 1
mois.
Au bout de ce temps, mettez le
sucre en morceaux.
Pendant quelques jours secouez
et laissez reposer les bocaux que
le sucre soit bien dilué.
Fermez à nouveau et laissez
reposer 3 mois dans un endroit
frais à l'abri de la lumière avant
de les déguster.
Jardin familial
La lune modifiera sa course à partir du lundi 5
septembre pour devenir montante.
Les 4 et 5, honneur aux feuilles, mais sans jardiner
le matin du 5 (noeud lunaire ascendant) . Le dimanche
en lune descendante, éclaircissez vos derniers semis
de salades et installez des salades en plants. Commencez à faire blanchir quelques chicorées, céleris
à côtes ou cardons. Lundi après midi, faites des
semis de laitues d'hiver traditionnelles comme «Rougette de Montpellier» ou améliorées comme «Verpia». Semez également des laitues à couper, des
choux de Chine, des épinards et de la mâche à petites
graines cette fois, plus résistante au froid. Dans les
parcelles libérées, semez des engrais verts en associant
une céréale à une légumineuse: seigle et vesce par
exemple.
Du 6 au 8 à 12h38, place aux fruits et aux légumes
fruits: c'est le temps des cueillettes de prunes, de
pommes, de poires ou encore de fraises et framboises
remontantes. Au potager, récoltez les haricots à
grains: écossez ces derniers et mettez les grains au
congélateur pendant quelques jours pour les protéger
de la bruche qui détruit les récoltes.
Le 8 à partir de 12h38, vous n'aurez que l'après
midi pour vous consacrer aux légumes racines: éclaircir les carottes, les navets, les betteraves. Semer
encore des carottes mais à racines courtes, des oignons
en pépinière à repiquer à la saison prochaine, des
radis et en particulier des radis «rosés de Pâques»
(photo).
Enfin du 9 au 11 en période fleurs, c'est le moment
de greffer des rosiers sur églantier ou sur un rosier
déjà en place dans votre jardin , en pratiquant une
greffe en écusson. Vous aurez remarqué que les annuelles sèchent en fin d'été et les graines sont alors
dispersées sur le
sol. Pour certaines,
les plus rustiques,
la germination démarre aussitôt. Reproduisez ce mécanisme naturel en
semant ces annuelles en place
dès maintenant :
muflier, coquelicot, Nigelle de Damas, bleuet, pied
d'alouette, godetia
ou encore pavot de
Californie.
Baraqueville : marché aux petits veaux du 29/08/2011
Amenés : 55
Supérieurs
Moyens
Frisons mâles
Croisés mâles
90 à 120
370 à 440
60 à 90
270 à 360
Inférieurs
40 à 60
140 à 270
Légère baisse
Stable
Tendance
Croisés femelles
Montbéliards
300 à 370
200 à 250
210 à 290
150 à 190
80 à 200
80 à 140
Stable
Stable
Marché calme. Tendance à la baisse pour les Prim’Holstein baissent, cours reconduits
pour les autres.
FOIRE DE VILLENEUVE DU 29/08/2011
Veaux : présents 207 - vendus 204 - cotés 204 - Prochaine foire : lundi 5 septembre
Catégorie
Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.
€/kg
€/kg
€/kg
kg
€
Veaux légers de moins
de 320 kgs
2
2,29
2,77
2,53
312
789,36
Veaux moyens de 320
à 389 kgs
58
2,06
3,51
2,62
364,67
955,44
Veaux lourds de plus
de 390 kg
144
1,91
3,32
2,56
455,38
1165,77
Total
204
1,91
3,51
2,58
428,19
1104,73
FOIRE DE BARAQUEVILLE DU 31/08/2011
Veaux : présents 93 - vendus 89 - cotés 89 - Prochaine foire : mercredi 14 septembre
Catégorie
Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.
€/kg
€/kg
€/kg
kg
€
Veaux légers de moins
de 320 kgs
3
1,91
2,82
2,44
301,67
736,07
Veaux moyens de 320
à 389 kgs
20
2,13
3,28
2,69
367,25
987,90
Veaux lourds de plus
de 390 kg
66
2,13
3,20
2,63
449,71
1182,74
Total
89
1,91
3,28
2,64
426,19
1125,14
FOIRE D’ALBI DU 30/08/2011
Veaux : présents 91 - vendus 87 - cotés 87 - Prochaine foire : mardi 6 septembre
Catégorie
Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen.
€/kg
€/kg
€/kg
kg
€
Veaux légers de moins
de 320 kgs
0
0
0
0
0
0
Veaux moyens de 320
à 389 kgs
13
2,29
3,43
2,77
364,46
1009,55
Veaux lourds de plus
de 390 kg
74
2,00
3,08
2,72
435,72
1185,16
Total
87
2,00
3,43
2,73
425,07
1160,44
Albi
Nouvelle foire concours
mardi 20 septembre
Lors de la foire aux veaux
d’Albi du mardi 20 septembre,
sur le foirail de Jarlard, l’association du «Marché de Jarlard»,
organise une foire concours au
cours de laquelle des veaux feront
l’objet d’un jugement.
Tous les éleveurs qui le souhaitent sont invités à participer à ce
concours. Pour cela, ils peuvent
amener leurs veaux à partir de
8 h 30. Le jugement sera fait à
partir de 10 h, jusqu’à 10 h 30.
8 veaux seront primés (4 mâles et
4 femelles). Seuls les veaux présents en box à partir de 10 h pourront être jugés (les retardataires
ne pourront pas participer !).
Les négociations commerciales
auront ensuite lieu à partir de
10 h 30. Une plaque sera remise
aux éleveurs et aux négociants
acheteurs des animaux primés.
Pour l’occasion, les éleveurs
ont aussi proposé aux concessionnaires voisins du secteur de
Jarlard et à tous les commerçants
d’approvisionnement et d’équipement dans le domaine agricole
de venir s’exposer sur le même
site du foirail de Jarlard.
Contacts : Didier Fonvieille au
06 85 81 80 11 ou Franck Bèges
au 06 10 08 02 93
Le dessin de Z’lex...
«Les Aveyronnais sont allés payer la soupe aux Audois pour
les remercier suite à l'opération paille»
Patrick Péres
1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 15
Les cotations
de la semaine
Commission de cotation des carcasses
de gros bovins de Midi-Pyrénées
Cotations Sud-Ouest des bovins maigres
destinés à l’engraissement
Semaine 33 du 16/08 au 19/08/2011 (en €) (Entrée abattoir)
Semaine 34 du 22/08 au 26/08/2011 (€/kg vif prix départ ferme)
GÉNISSES
VACHES
E
U
R + de 360 kg
R de 330 à 360 kg
R de 300 à 330 kg
R - de 300 kg
5,03
4,22
3,72
3,57
3,37
INC
U
R + de 360 kg
R de 330 à 360 kg
R de 300 à 330 kg
R - de 300 kg
O + de 330 kg
O de 300 à 330 kg
O de 270 à 300 kg
O de 240 à 270 kg
O - de 240 kg
p + de 280 kg
p - de 280 kg
FAbRICATION
4,20
3,59
3,49
3,33
3,17
3,10
3,04
2,94
2,74
2,67
2,82
2,41
2,02
TAUREAU
JEUNE bOVIN
moyenne R :
3,61 (+0,01)
moyenne R :
3,50 (-0,07)
moyenne O :
3,05 (+0,02)
moyenne p :
2,65 (+0,02)
U : 2,61
R : 2,56
O : 2,53
E : 4,57 U : 3,68
R : 3,43
O : INC
Offre très limitée, demande soutenue.
Catégorie
Apport
Type
Qualité
329
Euros/kg
carcasse
T.Bon U2, U3
bon R2, R3
moyen O2, O3
U4, R4, O4
9 h 30
agneaux
gris
sevrés
0
10 h 30
agnelets
85
10 h
brebis
réformes
3
10 h
chèvres
0
U Prix
2,86
2,71
2,59
2,23
R Prix
2,23
2,18
2,13
1,85
U
R
Semaine 34 du 22/08 au
26/08/2011 (€/Tonne)
Race
Sexe
Age
Poids
Aubrac
Mâles
6 à 12 mois
300
350
400
U
Prix
2,29
2,23
2,23
R
Prix
2,06
2,09
2,09
Croisés
Mâles
Femelles
6 à 12 mois 12-24 mois
270
400
inc
inc
300
inc
6 à 12 mois
350
2,69
400
inc
12-24 mois
450
500
inc
inc
Prix
2,44
2,39
2,39
inc
inc
2,00
inc
Prix
2,13
2,16
2,16
inc
inc
1,75
inc
Blonds d’Aquitaine
Mâles
Femelles
6 à 12 mois
12-24 mois 6-12 mois 6-12 mois
300
350
450
250
300
3,16
2,85
inc
2,79
2,66
Race
Sexe
Age
Poids
E Prix
250
3,56
U
Prix
2,84
2,61
2,51
inc
2,38
2,27
R
Prix
2,00
2,00
inc
inc
1,76
1,62
Cotations en €
Mini
Maxi
Moyen
Euros/kg
vif
Euros/kg
vif
Euros/pièce
10 à 12 kg
12 à 14 kg
14 à 16 kg
16 à 18 kg
18 à 22 kg
4,90
4,40
3,90
5,10
4,60
4,10
5,00 (+0,20)
4,50 (+0,20)
4,00 (+0,20)
1ère qual.
2ème qual.
vieil./usées
0,95
0,70
0,40
1,05
0,80
0,50
1,00 (+0,10)
0,75 (+0,05)
0,45 (+0,05)
1ère qualité
vieux et usés
90 (=)
50 (=)
1ère qualité
vieilles et usées
/
pORCELETS 8 kgs
Cotations régionales
Groupements Sud-Ouest
Poids
8 kg
Prix/tête
NC
Animaux commercialisés
NC
Cotations régionales
Groupement Sud Ouest (*)
Poids
24 kg
Prix/kg
NC
Animaux commercialisés
NC
(*) Groupements de Midi Pyrénées - Aquitaine - Languedoc Roussillon - Limousin - Auvergne
Porcelet départ ferme indexé à 25 kg ................................................ 1,87 (-0,02)
Le kg supplémentaire .......................................................................... 0,67
Porcelet 8 kg (F/tête) ........................................................................ 32,00 (-0,31)
pORCS CHARCUTIERS
Cadran breton - base 56 % de TMP (taux de muscle des pièces) - départ ferme
Cours du lundi ................ 1,274 (-0,012)
Cours du jeudi ............1,275 (+0,001)
VIANDE NETTE - Classe E (prix moyen des porcs classés à plus de 55 points de
TMP) Grille communautaire - rendu abattoir
Cotation nationale : ........1,45 (-0,01)
(Cours pratiqués sur le marché et non dans les bergeries).
Agneaux gris : léger mieux. Agnelets : cours en hausse. Brebis réformes :
cours en hausse.
Cotations régionales :
- Bretagne (Rennes) : ....1,45 (-0,01)
- Sud-Ouest (Toulouse) : ......... 1,45 (-0,01)
mARCHÉ AUX bESTIAUX DE LAISSAC - mardi 30 août 2011
Consultation par minitel
36.16 CODE bEVIF
Tél. 05 65 69 60 45
de 7 h 30 à 12 h
APPORTS
Mardi
Ce
Mercuriales communiquées par la Commission de Cotation : 4 éleveurs, 4 négociants, -mairie - DDAF
Heures
Références nationales et communautaires pour les Gros Bovins (OFIVAL)
précédent jour
1283
1353 d’ouverture
bOVINS
625
679 8 h pour la viande
€/kg carcasse
Extra : E
Très bons : U
Bons : R
Assez bons : O
Passables P
49
39
Races
Génisses (doubl. et ters.)
3,50-3,90-3,65 (=)
3,15-3,35-3,25 (=)
2,80-2,90-2,85 (=)
533
589
à viande
Vaches
3,35-3,70-3,55 (=)
3,05-3,30-3,20 (=)
2,80-2,90-2,85 (=)
1,95-2,35-2,25 (+0,05)
Races vaches
FFPN
2,60-2,70-2,65 (+0,05) 1,95-2,35-2,25 (+0,05)
laitières
vaches Montbéliardes
2,90-3,00-2,95 (=)
2,60-2,70-2,65 (+0,05) 1,95-2,35-2,25 (+0,05)
2,35-2,45-2,40 (=)
2,25-2,35-2,30 (+0,05) 2,25-2,25-2,25 (+0,05)
43
51
Taureaux d’âge (2 ans et plus)
2,55-2,55-2,55 (=)
544
547
8 h 45 mAIGRES - bROUTARDS
Culard : E
€/kg sur pieds
Très bons : U
Bons : R
Moyens : O
CROISÉES
213
267
1ère année :
Bourrudes légères (jusq. 280 kg)
Femelles
Bourrudes lourdes (280 à 380 kg)
2ème année : bourettes
LImOUSINES (1ère année : 250-320kg)
1,95-2,10-2,00 (=)
1,90-2,05-1,95 (=)
1,55-1,65-1,60 (=)
1,50-1,60-1,55 (=)
2,20-2,35-2,25 (=)
1,85-1,95-1,90 (=)
2,45-2,60-2,50 (=)
2,25-2,40-2,30 (=)
2,10-2,25-2,15 (=)
2,00-2,10-2,05 (=)
1,80-1,90-1,85 (=)
1,70-1,80-1,75 (=)
1,95-2,10-2,05 (=)
1,85-1,95-1,90 (=)
1,70-1,80-1,75 (=)
1,55-1,65-1,60 (=)
Supérieurs
Moyens
Inférieurs
2,55-2,70-2,60 (=)
2,40-2,55-2,45 (=)
2,20-2,35-2,25 (=)
2,00-2,25-2,05 (=)
390 470 440 (=)
240 330 290 (=)
80 200 160 (=)
Femelles Bonnes
Moyennes
300 420 360 (=)
150 260 220 (=)
CROISÉS
331
114
280
127
Broutards légers jusqu’à 320 kg
Broutards - 320 kg et -400 kg
Broutards lourds -400-500kg
(- de 16 mois)
(- de 12 mois) LImOUSINS
Mâles
Légers (jusqu’à 350 kg)
Lourds (de 350 à 400 kg)
AUbRACS
Légers (jusqu’à 350 kg)
Lourds (de 350 à 400 kg)
9 h 20
NOURRISSONS
«repoupets»
€/Tête
Croisés
Races à
viande
Mâles
Indications
OVINS
9 h 20
9 h 45
10 h 05
Bons R2, R3
6,20 (+0,10)
Agneaux €/kg carc.
Brebis €/kg vif
Agnelets €/kg vif
10 à 14 kgs
4,30 - 4,50 - 4,40 (=)
Moyens O2, O3
5,50 (+0,10)
0,90 1,00 0,95 (+0,10)
14 à 18 kgs
4,10 - 4,30 - 4,20 (=)
Agneaux : bonne vente. brebis : vente facile. Agnelets : cours stables.
16 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
SEPTEMBRE 2011
Cotations à
Lorient
oct.
301 €
Cotations à
Lorient
oct.
185 €
3 de nov.
307 €
3 de nov.
192 €
Blé
Maïs
Cotations
à Rouen
Cotations
à Bordeaux
206 €
(+4)
124 €
au
30/06/2010
203 €
(-25)
147 €
au
30/06/2010
Races
à lait
Marché d’Espalion
Vendredi 26 août
2011 (en €)
Légumes au kg :
Ail 2,5 - aubergines 2,5/3 - betteraves rouges crues 2 - blettes 2,8 carottes 2/2,5 la botte - ciboulette/
persil/estragon/basilic 0,80/1 la
botte - céleri branche 2,8 - choux
2 - courgettes 2/2,5 - courgettes
rondes 2,5 - concombres 3/3,5 cornichons 7,5 - échalottes 4,5 haricots verts 5/6 - haricots plats 5
- haricots coco rouges 4,5 - oignons
blanc, jaunes et rouges 2,8 - patisson
2,5 - poireaux 2,5 - poivrons 3,8 pommes de terre 1,5/2,5 - potimarron 2,5 - tomates 2/2,5 - tomates
cerises 1,5/2 la barquette.
Fruits :
Melon 2,5 pièce - poires 2 - prunes
d’Agen 3 - rhubarbe 4.
Salade :
Frisée 3,5 - Batavia 3 le kg ou 1
pièce.
Oeufs :
4 la douzaine.
Volailles mortes (kg) :
Canard et canette 7,5/7,6 - lapin
7,5/9 - pintade 8,1/8,5 - poulet 6,6/7.
Produits laitiers de brebis :
Pérail 2/2,8 pièce - tome 21 - tomette
16.
(Ensemble broutards)
Produits laitiers de chèvre :
Cabécou 1/3,9 pièce - pavé 5,5/6
pièce - tome 3/3,9 pièce.
Mâles
Frisons
Bonne qualité
Moyenne qualité
Légers
Mâles
Bonne qualité
Montbéliards Moyenne qualité
105 135 125 (-10)
100 120 110 (-10)
40 90 70 (-10)
Autres
5,20 (+0,10)
0,45 0,60 0,55 (+0,10)
18 à 22 kgs
incotés
*réajustement
Produits de l’apiculteur :
Miel 9/9,5.
Source Bulletin d’Espalion
190 240 220 (-10)
120 200 180 (-10)
* Réajustement
INDICATIONS : Viande : cours reconduits. - maigres - broutards : cours facilement reconduits.
Nourrissons : la baisse s’accentue en races à lait ; cours facilement reconduits en races à viande.
484
105
319
60
Tourteau
colza
Produits laitiers de vache :
Cabécou 2,3/2,5 pièce - fourme
11/19 - tome 11.
Ces prix s’entendent vendus à la foire et non offerts à l’étable
412
107
286
19
Tourteau
soja
COTATION DES PORCS Semaine n°34
6,40 (+0,10)
5,90 (+0,10)
5,60 (+0,10)
5,50 (+0,10)
pORCELETS 24 kgs
108
10 h
béliers
250
3,00
Race
Sexe
Age
Poids
E Prix
Limousins
Mâles
Femelles
6 à 12 mois
6 à 12 mois
300
350
270
2,81
2,69
2,35
Marché bien orienté.
MARCHÉ DE REQUISTA - lundi 29 août 2011
EFFECTIF TOTAL : 525
Race
Sexe
Age
Poids
E Prix
Indicateurs
nationaux céréales
et oléagineux
Sevrés
5,50 (+0,10)
Vieilles et usées 0,30 0,40 0,35 (+0,10)
22 à 25 kgs
incotés
Retrouvez
La Volonté Paysanne
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à l’agenda...
Les annonces légales
En bref
de La Volonté Paysanne
EARL BEZES
Société Civile en liquidation
au capital social variable
de 11 650,00⇔€
Siège de liquidation : Sermet
12480 BROQUIES
R.C.S. RODEZ 434 158 036
GAEC DE LAURET
Société Civile en liquidation
au capital social variable
de 92 597,54 €
Siège de liquidation : Lauret
12360 CAMARES
R.C.S. RODEZ 380 398 982
CLOTURE DE LIQUIDATION
CLOTURE DE LIQUIDATION
Aux termes d’un procès-verbal d’assemblée générale extraordinaire en date du 23
août 2011, la collectivité des associés,
après avoir entendu la lecture du rapport de
Monsieur Christian BEZES, liquidateur,
demeurant à Sermet 12480 BROQUIES, a
approuvé les comptes de liquidation,
donné quitus au liquidateur, l’a déchargé
de son mandat et a prononcé la clôture des
opérations de liquidation.
Les comptes de liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de Commerce de
RODEZ.
Aux termes d’une délibération en date du
22 août 2011, la collectivité des associés,
après avoir entendu la lecture du rapport de
Monsieur Denis CROS, liquidateur,
demeurant à Lauret 12360 CAMARES, a
approuvé les comptes de liquidation,
donné quitus au liquidateur et l’a déchargé
de son mandat et a prononcé la clôture des
opérations de liquidation.
Pour avis,
Le Liquidateur
Pour avis,
Le Liquidateur
QUERCY BAS ROUERGUE
SARL au capital de 7 622.45 €
Siège social : Abattoirs ZI
12200 VILLEFRANCHE DE
ROUERGUE
RCS RODEZ : 395 173 768
L’AGE réunie en date du 31/05/11 a
décidé le transfert de siège social à compter du 01/05/11, ce qui rend nécessaire la
publication des mentions suivantes :
- A compter du 01/05/11 le siège social est
fixé à 46 rue Lapeyrade - 12200 VILLEFRANCHE DE ROUERGUE.
La gérance.
Transmettez
vos annonces
légales
par Internet
adresse e.mail :
[email protected]
Demandes d’autorisation
d’exploiter
Les dossiers de demandes d’autorisation d’exploiter, qui ont été
enregistrés à la Direction départementale des territoires le 26 août
2011 sont les suivants :
Communes
N° dossier
Identité des
Propriétaires
Surface
demandée
Auzits Lugan
Compolibat
Rieupeyroux
C 1108234
BRUGEL Roger
22,32
C 1108236
COUZI Daniel MARRE Marie-Christine GARES Anna
49,30
NOMINATION DE GERANT
Société : Groupement Agricole d’Exploitation en Commun du SAMONTA ayant
son siège social à Le Samonta 12150
SEVERAC LE CHATEAU, agréé le
22/03/1994 sous le numéro 12.94.00.22,
immatriculé au registre du commerce et
des sociétés de RODEZ sous le numéro
397 703 695.
Aux termes du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire du 22/08/2011, les
associés sur proposition de la gérance
décident de nommer en qualité de cogérante du groupement à compter rétroactivement du 8 septembre 2010 :
Mademoiselle NESPOULOUS Emilie,
Véronique, Claude, agricultrice, célibataire majeure, demeurant à SEVERAC LE
CHATEAU (12150), Le Samonta.
Les comptes de liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de Commerce de
RODEZ.
Pour avis,
Me Christian REYNES
Abonnez-vous à
LA VOLONTE PAYSANNE
Nom, prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Adresse
.......................................................
...............................................................
Abonnement 1 an . . . . . . . . . . . . 100 €
(HT : 97,94 € - TVA 2,10 % : 2,06 €)
Abonnement 6 mois
. . . . . . . . . 50,76 €
(HT : 49,72 € - TVA 2,10 % : 1,04 €)
Les demandes concurrentes doivent être déposées en DDT dans un
délai de 3 mois à compter de la date d'enregistrement de la demande
initiale (26/08/2011). Les références de la publicité ou du dossier initial doivent être impérativement signalées dans le dossier concurrent.
Profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Bulletin à retourner à La Volonté Paysanne
Carrefour de l’Agriculture - 12026 RODEZ CEDEX 9
accompagné du règlement
Communiqué de la DDT
Votre petite annonce dans 4 départements
Deux parutions
dans chaque
département !
LA VOLONTÉ
PAYSANNE
LA VOLONTÉ
PAYSANNE
LA VOLONTÉ
PAYSANNE
LA VOLONTÉ
PAYSANNE
LA VOLONTÉ
PAYSANNE
LA VOLONTÉ
PAYSANNE
Réception jusqu’au
MERCREDI 10 H
avec le réglement
LE PAYSAN
TARNAIS
LE REVEIL
LOZERE
L’UNION
DU CANTAL
2
DÉPARTEMENTS
3
DÉPARTEMENTS
Réception jusqu’au
LUNDI 17 H
avec le réglement
Réception jusqu’au
LUNDI 17 H
avec le réglement
Réception jusqu’au
LUNDI 17 H
avec le réglement
Tarn Lozère Cantal
Réception jusqu’au
LUNDI 17 H
avec le réglement
Réception jusqu’au
LUNDI 17 H
avec le réglement
+
+
+
14 €
18 €
18 €
Forfait 3 lignes
Forfait 3 lignes
Forfait 3 lignes
Forfait 3 lignes
+
18 €
22 €
Forfait 3 lignes
+
25 €
Forfait 3 lignes
La ligne supplémentaire
1,60 €
3,10 €
Encadrement : 6,00 € 3,10 €
3,10 €
En dépit d'un reflux sur les tout
derniers mois jusqu'à juillet, les
prix agricoles ont connu une
hausse sensible depuis 12 mois.
C'est ce que rapporte l’Insee dans
sa dernière synthèse concernant le
mois de juillet. Mais cette hausse a
également marqué les coûts de production. Ainsi, en élevage, la
hausse des productions animales
sur un an a été de 12,5 % tandis que
celle des aliments pour animaux a
représenté, à fin juillet, 24,8 %. En
productions végétales (hors fruits
et légumes), la hausse des prix à la
production a été de 18,3 % sur un
an mais celle de l'énergie a été de
25,5 %, celle des engrais et amendements de 23,8 % tandis que les
prix des produits de protection des
cultures ont été stables (-0,7 %).
Toujours sur un an, à fin juillet, les
prix des fruits sont en diminution
de 9,1 % et ceux des légumes frais
de 13,3 %.
Le nouveau DG de la MSA
s'attellera notamment à la
gestion des crises agricoles
Michel Brault, le nouveau directeur général de la caisse centrale de
la MSA (CCMSA), qui prend ses
fonctions jeudi 1er septembre, s'attellera notamment à la gestion des
crises agricoles, comme celle de la
sécheresse et des fruits et légumes,
indique la caisse centrale dans un
communiqué publié le 31 août. Il
est par ailleurs un connaisseur du
financement du régime agricole,
puisqu'il était directeur délégué
chargé de ce secteur à la Caisse
centrale depuis 2008. Il a été
nommé en mai en remplacement
de François Gin, appelé à la direction générale du groupe Agrica,
groupe associant plusieurs caisses
de retraite complémentaire destinées aux salariés du monde agricole, rappelle la CCMSA.
Votre justificatif
comptable
Carrefour de l’Agriculture
12026 RODEZ Cedex 9
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et à conserver
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1) de compléter ce bon
4,70 €
Domiciliation : 3,50 € (Ecrire au journal qui transmettra)
6,30 €
Nom - prénom : . . . . . . . . . . . . . .
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Site Internet : 2 €
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Lignes
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Par chèque
Je
Par carte :
règle :
Les prix agricoles en hausse
sur un an, mais les coûts de
production aussi
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réglement à :
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Carrefour de l’agriculture
12026 RODEZ cedex 9
ou appelez-nous au
05 65 73 77 98
Fax : 05 65 73 78 99
PA parue le : . . . . . . . . . . . . . .
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Date
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de la carte :
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(dont TVA 19,6 % sur le TTC)
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1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 17
Les petites annonces
de
La Volonté Paysanne
2 parutions - 5 formules au choix : Aveyron - + Lozère - + Tarn + Cantal - 4 départements
Emplois
110-Cherche ferme à acheter ou en fermage pour ovins viandes secteur St
Affrique Tél 06 17 26 57 04
FAUX-PLAFONDS • ISOLATION
Rencontres
Concessionnaire
Recrute dans le cadre de son développement
123-Veuf 58 ans, recherche relation
durable si entente avec dame de la campagne 55/60 ans pour rompre la solitude, pas sérieuse s’abst. Tél 06 43 88
10 99
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GRATUIT
20 ANS
D EXP -
AGRICOLE - INDUSTRIEL - COMMERCIAL - PARTICULIER
Parc artisanal de Malan
12510 OLEMPS
1 TECHNICO-COMMERCIAL (Aveyron)
Il aura pour missions essentielles d’assurer la prospection, le développement et le suivi
d’une clientèle dans le domaine du matériel agricole.
• de formation BTS Agroéquipement ou formation équivalente, ou expérience équivalente
• première expérience réussie, exigée en vente de matériel agricole
• sens de l’organisation et des responsabilités, forte autonomie
• bonnes connaissances du réseau et du monde agricole
• maîtrise de l’outil informatique
Formation assurée, Salaire motivant : fixe + prime
Véhicule de service, micro-ordinateur portable, mobile
Envoyer CV + lettre de motivations à :
Groupe UNICOR - Service du Personnel - BP 3220 Onet le Château
12032 RODEZ Cedex 9
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enfants Tél 06 81 17 47 96
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homme maximum 45 ans Pas sérieux
s'abstenir Tél 06 86 27 77 11
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région Lacaune. Tél 05 63 37 07 15 HR
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La Direction au 2 rue Pasteur - 12000 RODEZ
Ou par téléphone au 06 83 88 38 44
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travaux élevage et entretien en porc et
bovin lait Tél 06 84 46 40 48
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06 31 50 98 85
87-Gpt Employeurs laitier cherche
salarié tps plein cdi débutant accepté
Nord Aveyron Tél 06 84 92 00 89
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débroussaillage, clôture. Tél. 06 14 23
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secteur Sud Aveyron de octobre à
décembre Tél 06 10 05 14 30
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pour conduite bétaillère expér. bovins
indispensable CDI Tél 06 80 05 36 05
90-Cherche couple ou célibataire à
l'année pour seconder exploitation
élevage bovin St Chély d' Aubrac
logement assuré Tél 05 65 44 26 00
29-H. expérience en ovin ferait agnelage sur Sud Aveyron Tél 05 65 49 65
60
101-Exploit. bov. viande recherche
salarié agricole motivé tps plein ou tps
partiel pr soins bêtes et conduite matériel agricole CDD puis CDI Tél 06 99
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personne pour assurer pesées de lait
dans élevages bovins, temps partiel.
- Région Ségala : Baraqueville, Colombiès, Castanet, Boussac, Sauveterre de
Rouergue
- Région Lévézou : le Vibal, Trémouilles, Pont de Salars, Salmiech
- Région Vallon : Saint Christophe,
Goutrens, Almont les Junies, Firmi,
Saint Cyprien sur Dourdou.
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enrub. vrac avoine immature TBQ livré
Tél. 04 77 36 74 81 - 06 66 93 88 00
39-Homme cherche emploi pour soins
animaux. Connaissances en ovin-lait et
caprin région Réquita et alentours Tél
06 23 47 44 01
43-UNOTEC cherche technicien troupeau ovin lait pour contrôle laitier,
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réorganisation géographique) basé à
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le 24/08/11 à UNOTEC Les Balquières 12850 Onet-le-Château, Tél :
05 65 67 89 40
18 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
SEPTEMBRE 2011
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et de prairie artificielle BC
06 88 52 70 91
67-V. 19 ha maïs irrigué Saint Jean de
Marcel à 9 km de Tanus. Tél 06 20 81
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74-42-Agri V. maïs ensilage, balles
enrub. vrac avoine immature TBQ livré
Tél. 04 77 36 74 81 - 06 66 93 83 00
ELAGAGE - ABATTAGE DELICAT
DEBROUSSAILLAGE TRAVAUX FORESTIERS
David VALAT Tel. 06 19 86 58 41
41-V. moto 125 Yama DT, 1 cuve 3000
l, cochons de 25 à 120 kg Baraqueville
Tél 06 12 56 72 90
35-V. ensilage maïs vrac ou boules
environ 1 T livré Tél 06 82 32 76 90
38-V. maïs ensilage + round baller 822
MF, TBE Tél 05 65 69 83 12 HR
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intéressant, herse 5 mètres rouleau 2
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84-V. Renault Kangoo express 1.5 DCI
60 année 2005 TBE 119000 km 4500
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125-V. regain 2011, balles rondes,
livraison assurée. Tél 06 31 85 91 60
103-V 22 t foin de fétuque en paccas
210 euros/tonne Tél 06 08 17 24 43
89-V paille foin balles carrées 70 x 120
Tél 05 62 08 20 68 ou 06 11 74 43 88
Etablissement Négoce de bestiaux/
Exploitation bovins viande
Personne motivée, sérieuse
pour alimentation, surveillance,
allottement et tonte des veaux
2nd sur l'exploitaion agricole
Lieu : 82160 Puylagarde
Tél : 05 63 67 04 41 ou envoi CV
107-V. luzerne dactyle ray-gras 1e 2e et
3e coupe TB qualité Tél 06 75 62 70 93
Meljac
116-V. maïs ensilage 12 ha irrigué
Saint Jean de Marcel Tel 06 14 48 75
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1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 19
Profession
France
Revenu en berne, sécheresse…
Une étude de l’Insee sur l’espace rural et urbain
Les éleveurs bovins
dans l’impasse
L’étalement urbain s’accélère
Face à la crise de revenu qui
dure depuis 2006 aggravée par
la sécheresse cette année, les
éleveurs bovins demandent un
report des annuités d’emprunt
en fin de tableau d’amortissement pour faire face aux achats
de fourrages indispensables
pour franchir le cap de l’hiver.
«Les éleveurs sont sur le point
de rupture». Pendant la
deuxième quinzaine d’août, la
Fédération nationale bovine
(FNB) a fait le tour de France des
grands bassins de production
pour aller à la rencontre des éleveurs qui ne voient pas l’issue de
la crise bovine. L’occasion de
dresser un état des lieux sur la
détérioration du revenu qui s’aggrave depuis cinq ans et sur
laquelle s’est greffée cette année
la sécheresse. «Les éleveurs sont
asphyxiés avec des revenus les
plus bas de la profession. La
sécheresse accentue cette
détresse, avec parfois des pertes
de fourrages qui atteignent
70 %», déplore Pierre Chevalier,
président de la FNB.
Certes les pluies du mois de
juillet et août ont été les bienvenues. Grâce à la repousse de
l’herbe, les éleveurs ont pu éviter
de trop puiser dans les stocks
pendant l’été. La question qui est
posée, ce sont surtout les stocks
d’hiver qui n’ont pas été constitués au printemps. Selon la FNB,
les éleveurs vont se trouver
devant des factures de 10, 15,
20 000 euros qu’ils ne seront pas
en mesure d’acquitter. D’où la
première revendication de la
Fédération nationale bovine : le
report d’annuités en fin de
tableau d’amortissement. Ce
report permettrait aux éleveurs de
couvrir les dépenses liées aux
achats de fourrage. Car le vrai
souci «ce n’est pas tant de trouver de la paille, mais de la
payer». «Cela donnerait un ballon d’oxygène aux éleveurs pour
limiter les dépôts de bilan et la
décapitalisation des élevages»
estime Pierre Chevalier.
50 centimes par kilo
Et ce d’autant plus que les prix
à la production ne sont pas au
rendez-vous. Même si la
conjoncture donne aujourd’hui
des signes «qui vont dans le bon
sens», surtout sur le jeune bovin à
l’export. Pierre Chevalier estime
à 50 centimes, le retard à rattraper pour faire face aux échéances
et «ramener les exploitations à
l’équilibre économique». Surtout
sur les vaches de réforme allaitantes qui ne suivent pas les
vaches de réforme laitières.
«Cinquante centimes, cela ne
représente, in fine que 11 €/an
pour le consommateur et 20 centimes par semaine» si cette
hausse était répercutée au détail
par les grandes surfaces, toujours
très réticentes à faire un geste.
C’est pourquoi, les éleveurs
comptent beaucoup sur l’export
pour redonner un peu de punch
au marché. La FNB trouve les
opérateurs trop frileux, et aimerait qu’ils se mobilisent davantage. Notamment le numéro un
de la viande Bigard qui concentre
son activité sur le marché national sans regarder au-delà des
frontières. Surtout à un moment
où des opportunités se confirment en Turquie et surtout sur le
pourtour méditerranéen ainsi
qu’en Russie et au Kazakhstan et
que la pression des sud Américains, Argentins et Uruguayens
en particulier, est moins forte sur
les marchés internationaux.
L’occasion aussi de rappeler à
l’aval que la contractualisation
est l’une des voies pour assurer la
sécurité de leurs approvisionnements, pour conquérir de nouveaux marchés et pérenniser
l’engraissement en France. D’où
l’accueil favorable de la FNB au
plan de contractualisation de
Coop de France, «même si le projet n’est pas encore complètement finalisé».
La réforme des cotations en cours
Annoncée depuis longtemps la réforme des cotations bovines
entrée abattoir devrait voir le jour d’ici la fin de l’année, selon la
Fédération nationale bovine. «Nous allons coter des animaux «cœur
de gamme», correspondant à un bon segment de poids et d’âge précis pour donner aux éleveurs des références plus fiables et plus
représentatives» indique-t-on à la FNB. Et non du tout venant.
En outre les dix bassins de cotations actuels seront ramenés à quatre et les données fournies par les abatteurs seront mieux contrôlées
par les pouvoirs publics. L’idée est bien entendu d’afficher des prix
plus proches de la réalité et que les éleveurs s’y retrouvent mieux. Ce
qu’ils déplorent jusqu’à présent.
20 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1
er
SEPTEMBRE 2011
Entre 1999 et 2010, l’espace
urbain n’a cessé de s’étendre
avec surtout l’arrivée de nouvelles communes qui viennent
se rattacher à des agglomérations existantes. Surtout dans
les zones littorales de l’Atlantique de la Méditerranée et
dans les Alpes.
Entre 1999 et 2010, la surface
du territoire urbain s’est accrue
de 19 % en France, passant de
100 000 à 119 000 km2 , selon
l’Insee qui vient de publier une
étude sur le découpage des unités
urbaines en 2010. Parmi les
36 570 communes de France
métropolitaine, 72 227 étaient
urbaines en 2010 et, sur la
période, 1368 communes qui
étaient rurales en 1999 sont devenus urbaines. Alors que seulement 100 communes urbaines de
1999 sont devenues rurales en
2010. Surtout note l’Insee «le
rythme de croissance de l’espace
urbain entre les recensements de
1999 et 2007 a été plus important
que lors des décennies précédentes, et se rapproche de ce que
l’on avait connu dans les années
1950-1960». Parmi les 1368
communes qui sont passées de
l’espace rural à l’espace urbain,
1137 le sont devenues par intégration à une agglomération. Des
constructions nouvelles aux frontières de ces communes ont
entraîné le rattachement à une
unité urbaine déjà existante.
Dans les années 1990, ce phénomène n’avait concerné que 520
communes.
Densité en baisse
Les autres communes au nombre de 231 qui étaient rurales en
1999 ont atteint le seuil de 2000
habitants et sont donc devenues
urbaines. Entre 1990 et 1999, il
n’y en avait que 150 qui avaient
réalisé ce même mouvement.
«Que ce soit par l’agrandissement d’agglomérations existantes ou par l’apparition de
nouvelles villes isolées, c’est la
superficie des petites unités
urbaines (moins de 10 000 habitants) qui a le plus augmenté. A
elles seules, elles expliquent plus
de la moitié de la croissance de
l’espace urbain, alors que seulement 16 % de la population
urbaine y vit» note l’Insee.
Conclusion : «la croissance du
territoire urbain s’observe donc
dans la partie la moins dense de
l’espace urbain» En effet, les
plus grandes unités urbaines,
celles des très grandes agglomérations comprises entre 200 0000
et 2 millions d’habitants sont plutôt denses : elles ne couvrent que
13 % du territoire et abritent un
tiers de sa population. D’une
façon générale d’ailleurs, la densité des territoires urbains diminue : elle était de 600 habitants
au km2 au début des années 60,
elle n’est plus que de 400 habitants aujourd’hui. Un phénomène
qui s’explique par l’étalement
urbain, c'est-à-dire l’extension
des surfaces urbanisées, souvent
sous forme d’un habitat pavillonnaire avec des jardins et qui se
matérialise par la construction le
long des routes et l’apparition de
zones de bâti continu entre communes voisines.
Le dynamisme des
territoires ruraux
Du point de vue géographique,
le mouvement d’expansion
urbaine est particulièrement fort
sur les littoraux atlantique et
méditerranéen ainsi que dans les
Alpes. Certains départements
comme les Côtes-d’Armor, le
Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la
Loire-Atlantique, la Vendée,
mais aussi les Pyrénées orientales, l’Aude, le Gard, le Vaucluse et même l’Ariège qui manifestaient déjà dans les années 90
une forte urbanisation ont depuis
confirmé leur dynamisme démographique. Mais d’autres départements sont venus s’y ajouter
comme les Alpes-de-Haute-Provence, la Savoie et la HauteSavoie, le Tarn-et-Garonne, l’Ardèche et même la Corrèze. Tous
ces départements se caractérisent
soit par une forte croissance de la
population, soit par une proportion importante de résidences
secondaires, note l’Insee. Ceci
étant, les zones rurales affichent
un réel dynamisme. Entre 1999 et
2007, la population rurale a progressé de 9%, alors que celle de
la population urbaine n’a été que
de 4,6 % (contre 5,6 % pour la
France entière). Et note l’Insee,
«il y a plus d’arrivées que de
départs (solde migratoire) et désormais plus de naissances que
de décès (solde naturel), ce qui
n’était pas le cas durant la
décennie précédente». Ce dynamisme démographique est également fort dans les petites unités
urbaines (moins de 10 000 habitants) et dans l’agglomération
parisienne. Ceci contraste avec
les années 90 où les très grandes
unités urbaines avaient un dynamisme comparable aux petites et
supérieur à l’agglomération parisienne. Les territoires urbains et
ruraux sont des ensembles de
communes. La différence entre
les deux repose sur un double critère : la continuité du bâti et le
nombre d’habitants. Est considéré comme urbain (ou unité
urbaine) un ensemble de communes sur lequel on trouve une
zone de bâti continu, c'est-à-dire
un espace au sein duquel il n’y a
pas de coupure de plus de 200
mètres entre deux constructions
et dans lequel résident au moins
2000 habitants.
L’exception parisienne
Avec ses 10,3 millions d’habitants répartis sur 412 communes,
l’agglomération parisienne reste,
et de loin, la plus importante des
unités urbaines de France. Entre
1999 et 2010, 30 nouvelles communes ont agrandi leur périmètre. La croissance démographique y est plus importante à 5,8
% contre 5,6 % pour la métropole. Très loin derrière viennent
les unités urbaines de Marseille
Aix-en-Provence et de Lyon,
avec chacune plus de 1,5 million
d’habitants. Lille reste la quatrième métropole avec un périmètre et une population stable, 1
million d’habitants. Au total, la
France compte 28 unités urbaines
de plus 200 000 habitants, un
club qui s’est agrandi en 2010
avec l’arrivée du Mans et de
Bayonne.
La météo à 4 jours
La Volonté Paysanne a consulté pour vous la météo départementale gratuite de
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Samedi
Dimanche
Lundi
Mardi
16°/25°
15°/20°
10°/19°
10°/18°
Fiabilité : 90%
Fiabilité : 88%
Fiabilité : 66%
Fiabilité : 70%
Bulletin pour l’Aveyron élaboré le jeudi 01/09/2011
Au delà de la météo départementale, la météo locale Haute
Précision : 46 zones climatiques dans l’Aveyron, prévisions
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