Les Agrifolies ce week-end à Laissac, l`agriculture en folie !
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Les Agrifolies ce week-end à Laissac, l`agriculture en folie !
Calamités agricoles FDSEA-JA organisent des réunions d’information Page 3 L’hebdomadaire d’information agricole et rurale de l’Aveyron N° 2722 er 1 SEpTEmbRE 2011 1,92 € L’Essentiel Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 - Tél. 05 65 73 77 98 www.volontepaysanne12.fr - E.mail : [email protected] Les Agrifolies ce week-end à Laissac L’agriculture en folie ! Foncier agricole Le prix ne faiblit pas Page 2 Ravageurs des prairies Ce que donne les observations en août Page 7 Gibier Une diversification atypique Page 12 Formation La rentrée des BTS à l’ADPSA Page 14 Le coup d’envoi des Agrifolies a été donné ce vendredi 2 septembre à Laissac. Après une journée professionnelle autour des trois viandes, les JA 12 proposent un week-end riche en animations. Concours d’animaux, de labour, course de moiss’batt, cet événement se veut un lieu de rencontre entre les agriculteurs et le grand public. Il en sera de même le samedi lors de l’agri-dating. Pages 10 & 11 Edito L ’endettement de la plupart des Etats occidentaux serait à l’origine du deuxième séisme que vient de connaître la sphère financière mondiale, avant même que n’aient été tirées toutes les leçons de la première secousse, la crise des sub-primes il y a deux ans. Emploi, pouvoir d’achat, accès au crédit, tour de vis généralisé sur les finances publiques de l’Etat comme des collectivités territoriales,... cette nouvelle crise aura des conséquences directes ou induites pour les ménages, les entreprises et pour l’agriculture. On notera au passage que l’Europe donne malgré les lourdeurs de son fonctionnement, un cadre finalement plus L’Etat en perte de crédit stable à la politique agricole. L’Union européenne ne fait pas de déficit, elle dépense à l’euro près son budget. Si les largesses de l’Etat providence ont contribué à creuser les déficits au fil du temps, on ne pourra pas laisser sans réponse pour l’avenir, une autre dérive de l’économie moderne : la rémunération des capitaux à capter une part excessive de la richesse issue de l’activité. On est passé du financement de l’investissement à une logique spéculative qui nuit finalement à l’activité réelle. La seule politique économique efficace face au poids de la dette aura pour priorité la création de valeur par l’activité. L’agriculture et l’élevage plus spécialement, ont déjà large- ment payé le prix - la rançon des embardées spéculatives de ces dernières années. Mais c’est un fait, l’Etat a et aura moins de moyens. On voit bien les ministres plus souvent occupés à mettre en scène leur pouvoir qu’à l’exercer. Ceux qui systématiquement attendront après l’Etat pour résoudre leur problème, auront le sort des naufragés qui s’accrochent à des bouées percées. Sans exclure des moyens publics, mais forcément plus ciblés et plus mesurés, c’est d’abord l’organisation collective, l’intelligence collective qui donneront à l’agriculture la sécurité pour se développer à nouveau. Dominique Fayel, président de la FDSEA Ce numéro comporte un encart publicitaire pour le compte de COMAÏ. Vallée du Tarn Les mirabelles sinistrées La centaine d’arboriculteurs de la vallée du Tarn, livrant à la Sica Valfruit et à la coopérative fruitière de La Cresse, ont vu leur production de mirabelles réduite de 95 % en raison de la sécheresse. Une mission d’enquête va évaluer les dégâts lundi 12 septembre. Page 8 Actualité nationale Avenir de la filière laitière Le projet des JA Dans la perspective de la fin des quotas laitiers, les JA proposent la création d’une interprofession européenne et se prononcent pour la mise en place d’OP par bassin et non par entreprise. «Notre projet est d’installer des agriculteurs et d’avoir des prix rémunérateurs» insiste Christophe Chambon, secrétaire général des Jeunes Agriculteurs. Alors que la fin des quotas laitiers est programmée pour 2015, les JA se préparent à l’après. Après avoir fait le tour de France des régions, consultés les entreprises privées et coopératives, les organisations professionnelles de la filière (FNPL, FNCL, Fnil) et même les organisations minoritaires, les Jeunes ont élaboré une série de propositions sur la gouvernance et l’organisation de la filière, une fois que le régime des quotas sera abandonné. Leurs propositions sont à trois niveaux, européen, national et bassin de production. Au niveau européen, les JA ont convaincu leurs homologues du Conseil européen des agriculteurs de créer une interprofession européenne. Même si des réticences subsistent chez les plus libéraux d’entre eux, notamment dans le nord de l’Europe. A cette interprofession européenne seraient confiées la maîtrise de la production et la gestion des crises. Elle serait dotée d’un observatoire de la production et des marchés et de mécanismes d’intervention et de stockage «rénovés et réactifs». Au niveau national, le rôle de l’interprofession serait renforcé. Celle-ci serait chargée de maîtriser les volumes en distinguant ce qui relève du marché intérieur de l’export. «Notre priorité reste le marché intérieur pour obtenir des prix plus sûrs et plus rémunérateurs» explique Christophe Chambon. Cellule export et CVO Mais les Jeunes ne ferment pas la porte à l’export de produits industriels de masse, beurre et poudre. Aussi plaident-ils pour la création d’une «cellule export» au sein de l’interprofession «qui puisse identifier les débouchés sécurisés à l’international». Cette cellule devra alors envoyer des signaux aux OP de bassin et permettre aux producteurs d’accroître leur production, s’ils le souhaitent. Sur ces volumes exportés serait prélevée une cotisation volontaire obligatoire (CVO). «Cette CVO alimentera une caisse qui permettra de mettre en place des politiques d’ac- compagnement des producteurs et des entreprises, de financer des projets sur des territoires dans les zones défavorisées. Voire de créer une plate-forme commerciale commune pour répondre aux débouchés. Cette CVO alimenterait aussi une caisse de sécurisation pour les producteurs afin de faire face aux fluctuations du marché» explique Christophe Chambon. Enfin au sein des bassins, les JA plaident pour la mise en place d’OP de bassin et non pas d’entreprise. «Car ce ne sont pas aux entreprises de choisir où on va installer des jeunes» indique Rachël Guiquerro. «Ni de décider où elles vont concentrer la production» en laissant des zones de déprise laitière. Ce que les Jeunes ne veulent absolument pas. Surtout, ce sont ces OP de bassin qui seront chargées de négocier les contrats avec les entreprises. Reste à convaincre, les entreprises, les pouvoirs publics, les organisations professionnelles de la pertinence de ces propositions. Aussi les JA ont d’ores et déjà programmé une journée laitière à la fin de l’année, réunissant les différents interlocuteurs de la filière pour faire avancer ce projet. Production porcine Les industriels s’organisent Les filières européennes du porc s'adaptent avec de nouveaux schémas d'organisation face à de fortes modifications de la production porcine et des prix mondiaux. Une étude de FranceAgriMer, intitulée La filière porcine européenne face à la volatilité des prix du porc et des matières premières, datée de juin, revient sur cette adaptation des entreprises dans un contexte international très fluctuant depuis près de 5 ans. L'Office constate que si, durant les années 90, l'Europe affichait presque 60% des exportations mondiales, au début des années 2000, «le Brésil et les Etat-Unis ont pris position sur le marché mondial [...]. Aujourd'hui, leurs ventes représentent respectivement 30% et 11% du commerce international. Ils sont devenus en l'espace d'une dizaine d'années de sérieux concurrents pour l'Union européenne sur nos marchés traditionnels (Chine, Corée du Sud, Japon, Russie…)». De plus, les cycles de prix du porc européen et nord-américain, autrefois indépendants et en opposition de phase, se sont synchronisés à partir de 1996, à la suite d'une épidémie de peste porcine conduisant à la perte de 4% de la production européenne. Cette situation de complémentarité avait «concouru à une présence de l'Union européenne et des Etat-Unis marquée, mais alternée, sur le marché international», selon FranceAgriMer. 2 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er Le cycle du porc remis en question Actuellement, ce cycle des prix, bien connu des économistes, est même remis en question, particulièrement en France. Vers une disparition du cycle du marché du porc ?, s’interrogeait ainsi une publication d'Agreste de juin 2010. Un an après, c'est l'Institut du porc (Ifip) qui s'interroge : «où en est le cycle ?». FranceAgriMer note également une cassure entre une période de relative stabilité du ratio prix du porc/prix de l'aliment (19902005) et la période de l'après 2006 où ce ratio se dégrade aussi bien aux Etats-Unis qu'en Europe. L'année 2010-2011 a été un magnifique exemple de ce phénomène, avec un prix du porc bas tandis que les coûts d'alimentation (55 à 65% du coût de production) ont explosé. Depuis 2006, année d'une déconnection entre les cours du porc et de l'alimentation, la situation «a conduit à une perte de repères des acteurs de l'amont de la production», alors que durant la période précédente, la progression simultanée du prix du porc et du prix de l'aliment avait «assuré une certaine visibilité aux éleveurs», explique FranceAgrimer. Apparition de grands groupes industriels nationaux «Face à cette instabilité des prix sur le marché du porc et pro- SEPTEMBRE 2011 bablement pour d'autres raisons, de grands groupes nationaux se sont constitués pour tenter de bénéficier des économies d'échelle et de capter de la valeur ajoutée aux stades de la filière les concernant», analyse FranceAgriMer. Ainsi de grands groupes d'abattage-découpe ont vu le jour ces dix dernières années comme Vion aux PaysBas (55% des abattages nationaux) ou Danish Crown au Danemark (84%). Des groupes espagnols font aussi leur apparition dans le lot «des principaux outils européens». Certains groupes fusionnent au sein de l'Europe et d'autres visent même l'international comme Smithfield Foods, originaire des Etats-Unis, qui détient aujourd'hui plusieurs entreprises en France. «Une présence sur plusieurs zones géographiques permet [...] de tirer profit des différentiels de change et d'avoir une meilleure maîtrise du risque sanitaire», avance FranceAgriMer. D'autres groupes industriels ont «eu une double stratégie» : «atteindre une taille critique pour le maillon abattagedécoupe» et «conforter leur relation avec le ou les maillons en amont ou en aval du métier d'origine». Ainsi, en Amérique du nord, des groupes possèdent «en propre au moins un quart du cheptel de truies et plus de 90% de la production de porc à l'engraissement est détenu en propre ou contractualisé avec des éle- Le comité de l’assurance agricole s’est réuni le 25 août Treize nouveaux départements reconnus Treize nouveaux départements en totalité ou en partie ont été déclarés sinistrés par le Comité national de l’assurance agricole du 25 août. Ce qui porte à 65 le nombre de départements éligibles au Fonds national des calamités agricoles, au titre de la sécheresse du printemps 2011. Le Comité national de l’assurance agricole (CNAA) qui s’est réuni le 25 août, a reconnu l’état de calamités agricoles dans 13 nouveaux départements pour la totalité ou certaines zones de leur territoire. Il s’agit du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine, de la HauteMarne, du Territoire de Belfort, de la Seine-Maritime, de l’Hérault, du Pas-de-Calais, de la Loire-Atlantique, du Maine-etLoire, de la Mayenne, de la Somme, des Hautes-Alpes et du Vaucluse. Quatre autres départements, le Cantal, la Haute-Loire, la Lozère et l’Aveyron ont bénéficié d’une extension des zones déjà reconnues. Le 28 juillet, 15 départements avaient été déclarés sinistrés et 41 le 12 juillet. Ce qui porte à 65 le nombre de départements dans lesquels les agriculteurs pourront bénéficier des aides du Fonds national de gestion des risques en agriculture. A condition bien entendu de justifier d’une perte d’au moins 30 % de leur production fourragère vue Point de Jean-Paul Chabbert. Président du Comité technique aveyronnais de la SAFALT. Producteur laitier à Anglars Saint-Félix. Agreste, organisme en charge de la statistique, l’évaluation et de la perspective agricole, vient de publier un rapport sur la valeur vénale moyenne des terres labourables et des prairies naturelles, entre 1997 et 2010, pour les terres agricoles d’au moins 70 ares, libres à la vente (1). L’Aveyron enregistre «statistiquement» une baisse moyenne de 4 % du prix/ha. Une tendance qu’il convient de relativiser. - Le prix des terres est-il donc en baisse en Aveyron ? «Ce rapport nous surprend. J’ai lu en effet qu’un hectare de terre du Ségala valait près de 7 000 euros en moyenne. Mais il y a 20 ans, il valait le même prix ! Le ressenti sur le terrain n’est pas à la baisse, même si l’on observe de la déprise sur certains secteurs où l’offre est supérieure à la demande. Cela peut donc influencer la statis- pour être éligible. Au Conseil des ministres du 24 août, Bruno Le Maire a confirmé que le Fonds sera doté de 200 millions d’euros. Mi-juillet, il s’était déclaré prêt à apporter une rallonge si l’enveloppe s’avérait insuffisante : «s’il faut davantage, nous serons présents au rendez-vous et les trésoreries seront abondées comme elles doivent l’être pour soutenir les éleveurs». En déplacement en Loire-Atlantique, dans un département qui vient d’être reconnu sinistré, le président de la FNSEA, Xavier Beulin a estimé entre 700 et 800 millions d’euros le montant des indemnités à verser pour compenser les pertes de la sécheresse. Le ministre de l’Agriculture a également renouvelé sa promesse d’un versement d’un acompte pour le 15 septembre, pour les éleveurs qui ont déjà déposé leur dossier d’indemnisation. Le montant définitif des indemnisations sera connu une fois que l’évaluation des pertes sera réalisée à la fin de l’année, indique le ministère de l’Agriculture. La prochaine réunion du Comité national de l’Assurance agricole est prévue pour le 12 octobre, au cours de laquelle des ajustements pourront être apportés aux départements et zones déclarés sinistrés. Le prix du foncier agricole ne faiblit pas tique qui n’est pas toujours le réel reflet du terrain. Je précise que la SAFALT constate, et qu’en tant que professionnel, je ne me satisfais pas de la hausse du foncier dans certains secteurs. - Le marché foncier est-il toujours dynamique en Aveyron ? Tout à fait, et il se redresse sur l’ensemble de l’Aveyron malgré une année 2010 qui a enregistré une diminution de 6 % des transactions, mais une hausse des surfaces de 4 % comparable à l’année 2009. La pression foncière ne se relâche pas comme le confirme la tendance du premier semestre 2011. - Quelle est cette tendance ? Pour les six premiers mois de cette année 2011, les transactions sont en hausse de 16 %, avec des surfaces qui augmentent de 35 %, soit 700 ha de plus comparé à 2010. La valeur financière (foncier plus bâti) reste stable. Nous pouvons donc retrouver en 2011 le même niveau de surfaces que celui de 2005 qui fut une bonne année, si la tendance se maintient pour ce second semestre 2011». Recueilli par Didier BOUVILLE (1) Résultat complet sur le site : www.agreste.agriculture.gouv.fr Actualité départementale Dispositif calamités agricoles Le dossier aveyronnais validé Le dossier complémentaire «calamité agricole» déposé par le département de l'Aveyron et concernant 163 communes vient d'être accepté par le Comité national de l’assurance en agriculture qui s'est tenu ce 25 août. Cette reconnaissance complémentaire concerne des pertes de récoltes sur cultures fourragères sur une zone sinistrée qui couvre trois régions agricoles : Ségala, Vallée du Lot-Rougier de Marcillac- Viadène et Aubrac. Le 28 juillet, 132 communes de l'Aveyron ont été reconnues sinistrées au titre des dommages subis par les agriculteurs de l’Aveyron, dus à la sécheresse de l’été 2011. Ainsi, la quasi totalité du département de l'Aveyron bénéficie d'une reconnaissance à l'exception des communes appartenant à la région des Monts de Lacaune (9 communes) pour lesquelles une mission d'enquête a été réalisée le 12 août en vue d'un nouveau dossier complémentaire. Le déficit fourrager moyen en unités fourragères (UF) par équivalent vache laitière (EVL) est fixé de façon provisoire à 900 UF/EVL (Unité Fourragère par Équivalent Vache Laitière), soit un taux de déficit fourrager égal à 30 %. Chaque exploitation agri- cole remplissant les conditions d'éligibilité, pourra bénéficier d'un premier versement dans le courant du quatrième trimestre 2011. Le taux de perte définitif des différentes cultures fourragères sera déterminé en fin de campagne au cours de l'automne 2011. Les 4 900 agriculteurs concernés par la reconnaissance complémentaire recevront à leur domicile le dossier de demande d'indemnisation pré-rempli en tout début de semaine prochaine. Ils devront être renvoyés complets à la DDT dans les meilleurs délais et au plus tard pour le jeudi 15 septembre. Les agriculteurs non assurés en 2011, contre les risques incendie des bâtiments ou contre la grêle ne peuvent prétendre à cette indemnisation. Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez vous adresser à la Direction Départementale des Territoires - 9, Rue de Bruxelles - BP 3370 - 12033 Rodez Cedex 9 de préférence les lundi et mardi de 9 h à 12 h au 05.65.73.51.50. 295 communes sinistrées • Région Ségala Anglars St Felix, Arvieu, Asprières, Auriac Lagast, Auzits, Réseau FDSEA - JA Des réunions pour remplir les dossiers calamités mercredi 7 septembre à 21 h Les adhérents des réseaux FDSEA et JA sont invités à participer aux réunions cantonales ou communales qui se tiendront mercredi 7 septembre à 21 h (sauf Vallée du Lot - Calmont, Ste Juliette). L’objectif est de faire le point sur la mise en œuvre du dispositif exceptionnel calamités agricoles sécheresse 2011 et sur le remplissage des dossiers. Région Vallon Communes de Luc-La Primaube, Olemps, le Monastère, et Druelle : à la salle d’animation de Luc Communes de Balsac, Clairvaux, Conques, Grand Vabre, Marcillac, Mouret, Nauviale, Noailhac, Pruines, Sénergues, Saint Christophe, St Cyprien et Valady : salle de la mairie de St Christophe Région Vallée du Lot Cantons de St Geniez et Espalion : la réunion aura lieu jeudi 8 septembre à 10 h au CDANA à Espalion. Cantons d’Estaing et Entraygues : la réunion aura lieu lundi 5 septembre à 21 h à la salle des fêtes d’Estaing Région nord Aveyron Canton de Saint Amans des Côts : salle de la mairie à Saint Amans Canton de Laguiole : Crédit Agricole de Laguiole Canton de Sainte Geneviève : mairie de Vitrac Canton de Mur de Barrez : salle des Fêtes de Taussac Canton de Saint Chély d’Aubrac : mairie de St Chély Région Saint Affrique Communes de Brasc, Coupiac, Montclar, Ayssènes, Brousse le Château, le Truel, Les Costes Gozons, Lestrades et Thouels : au lieu habituel des réunions. • Région Rougier de Camarès Arnac sur Dourdou, Belmont sur Rance, Brusques, Calmels et le Viala, Camarès, Combret, Fayet, Gissac, Martrin, Mélagues, Montagnol, Montlaur, Mounes Prohencoux, Peux et Couffouleux, Rebourguil, Saint Affrique, Saint Félix de Sorgues, Saint Izaire, Saint Juéry, La Serre, Sylvanès, Tauriac de Camarès, Vabres l'Abbaye. Ayssènes, Baraqueville, Belcastel, Bor et Bar, Bouillac, Bournazel, Boussac, Brandonnet, Brasc, Broquiès, Brousse le Château, Cabanès, Calmont, Camboulazet, Camjac, Cassagnes Bégonhes, Castanet, Castelmary, Centrès, Colombiès, Compolibat, Comps la Grand Ville, Connac, Coupiac, Crespin, Druelle, Drulhe, Durenque, Escandolières, Galgan, Goutrens, Gramond, La Bastide l'Evêque, La Capelle Bleys, La Fouillade, La Salvetat Peyrales, La Selve, Lanuéjouls, Le Monastère, Le Truel, Lédergues, Les Albres, Les Costes Gozon, Lescure Jaoul, Lestrade et Thouels, Luc la Primaube, Lugan, Lunac, Maleville, Manhac, Mayran, Meljac, Montbazens, Montclar, Morlhon le Haut, Moyrazes, Najac, Naucelle, Olemps, Peyrusse le Roc, Pradinas, Prévinquières, Privezac, Quins, Réquista, Rieupeyroux, Rignac, Rodez, Roussennac, Rullac St Cirq, Salmiech, Sanvensa, Sauveterre de Rouergue, Sonnac, St André de Najac, St Jean Delnous, St Just sur Viaur, St Salvadou, St Victor et Melvieu, Ste Juliette sur Viaur, Tauriac de Naucelle, Tayrac, Vabre Tizac, Valzergues, Vaureilles. • Région Rougier de Marcillac Viadène Vallée du Lot Almont les Junies, Aubin, Balsac, Bessuéjouls, Boisse Penchot, Campouriez, Campuac, Castelnau de Mandailles, Clairvaux d'Aveyron, Conques, Cou- bisou, Cransac, Decazeville, Entraygues sur Truyère, Espalion, Espeyrac, Estaing, Firmi, Flagnac, Florentin la Capelle, Golinhac, Grand Vabre, Lassouts, Le Fel, Le Nayrac, Livinhac le Haut, Marcillac Vallon, Montézic, Mouret, Nauviale, Noailhac, Pomayrols, Pruines, Sébrazac, Sénergues, St Christophe Vallon, St Côme d'Olt, St Cyprien sur Dourdou, St Félix de Lunel, St Geniez d'Olt, St Hippolyte, St Parthem, St Santin, SteEulalie d'Olt, Valady, Villecomtal, Viviez. •Région Aubrac Alpuech, Aurelle Verlac, Brommat, Cantoin, Cassuéjouls, Le Cayrol, Condom d'Aubrac, Curières, Graissac, Huparlac, Lacalm, Lacroix Barrez, Laguiole, Montpeyroux, Mur de Barrez, Murols, Prades d'Aubrac, St Amans des Côts, St Chély d'Aubrac, Ste Geneviève sur Argence, St Symphorien de Thénières, Soulages Bonneval, Taussac, La Terrisse, Thérondels, Vitrac en Viadène • Région Bas Quercy Ambeyrac, Balaguier d'Olt, Capdenac Gare, La Capelle Balaguier, Causse et Diège, Foissac, Martiel, Monteils, Montsales, Naussac, Ols et Rinhodes, Rouquette, Sainte Croix, Saint Igest, Saint Rémy, Salles Courbatiers, Salvagnac Cajarc, Saujac, Savignac, Toulonjac, Vailhourles, Villefranche de Rouergue, Villeneuve. • Région Lévézou Agen d'Aveyron, Alrance, Arques, Canet de Salars, Curan, Flavin, Pont de Salars, Prades de Salars, Saint Laurent de Lévézou, Salles Curan, Ségur, Trémouilles, Vezins de Lévézou, Le Vibal, Villefranche de Panat. • Région Grands Causses Aguessac, La Bastide Pradines, Bertholène, Bozouls, Buzeins, Campagnac, La Capelle Bonance, Castelnau-Pégayrols, La Cavalerie, Le Clapier, Compeyre, Comprégnac, Cornus, Coussergues, La Couvertoirade, Creissels, La Cresse, Cruéjouls, Fondamente, Gabriac, Gaillac d'Aveyron, L’Hospitalet du Larzac, Laissac, Lapanouse, Lapanouse de Cernon, Lavernhe, La Loubière, Marnhagues et Latour, Millau, Montjaux, Montrozier, Mostuéjouls, Muret le Château, Nant, Onet le Chateau, Palmas, Paulhe, Peyreleau, Pierrefiche, Recoules Previnquieres, Rivière sur Tarn, Rodelle, Roquefort sur Soulzon, La Roque Sainte Marguerite, Saint André de Vezines, Saint Beaulize, Saint Beauzély, Sainte Eulalie de Cernon, Sainte Radegonde, Saint Georges de Luzençon, Saint Jean d'Alcapies, Saint Jean du Bruel, Saint Jean et Saint Paul, Saint Laurent d'Olt, Saint Léons, Saint Martin de Lenne, Saint Rome de Cernon Saint Rome de Tarn, Saint Saturnin de Lenne, Salles la Source, Sauclières, Sébazac Concoures, Sévérac le Château, Sévéracl'Eglise, Tournemire, Verrières, Versols et Lapeyre, Veyreau, Viala du Pas de Jaux, Viala du Tarn, Vimenet. Communiqué DDT Tél. 05 65 67 16 12 [email protected] 12850 ONET LE CHATEAU RODEZ Triage à façon de vos céréales Blé - Orge - Triticale - Avoine et Pois Trieur rotatif haut rendement avec enrobage régulier Déplacement sur votre exploitation Traitements : Vitavax - Trio 50 (ex Austral) - Celest Net- Latitude - Férial (orge) Région Ségala Communes de Calmont, Ste Juliette sur Viaur : mardi 6 septembre à 20h30 à la salle des fêtes de Milhac. Canton de Naucelle : salle des fêtes de Tayac Canton de Baraqueville : Crédit Agricole à Baraqueville Canton de Réquista : à la Maison pour Tous à Réquista Communes d’Arvieu, Auriac, Cassagnes : salle des fêtes d’Arvieu 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 3 Agenda à retenir JOURNÉES TECHNIQUES Réunion et permanences «bâtiments» Les comités de développement de la Chambre d'agriculture organisent à tour de rôle des réunions et permanences «bâtiments». Une réunion d'information «PMBE» aura lieu vendredi 9 septembre en matinée, au CDASA à Vabres l'Abbaye (tel. 05 65 98 16 00). L'accueil en permanence, sur rendez-vous préalable, aura lieu : - mardi 6 septembre, de 9 h à 11 h et de 14 h à 16 h pour les agriculteurs de Rodez nord et du nord Aveyron au CDANA à Espalion tel. 05 65 51 10 50. - vendredi 9 septembre, de 14 h à 16 h pour les agriculteurs du sud Aveyron, de la vallée de l'Aveyron et du Lévézou au CDASA à Naucelle Festibœuf : inscriptions jusqu’au 10 septembre Samedi 8 et dimanche 9 octobre, Naucelle organise le 6ème Festibœuf. Tous les éleveurs peuvent s’inscrire auprès du Comité Foire en appelant au 05 65 72 00 49 ou sur le site : comitefoire.naucelle.free.fr jusqu’au 10 septembre. Cette édition accueillera les génisses et vaches nées après le 8 octobre 2002, de races à viande : Aubrac, Charolaises, Blondes d’Aquitaine, Limousines, Salers et Croisées issues de Midi-Pyrénées, du Cantal, de la Lozère et de l’Hérault. Laissac Concours bœufs de Noël L’association du Marché aux Bestiaux de Laissac organise un concours-vente d’animaux de boucherie vendredi 9 décembre au foirail de Laissac. Il concerne les animaux de races à viande ou de croisements issus de ces races nés après le 10 décembre 2001. Inscriptions du 15 septembre au 15 octobre, limitées à 150 bêtes (bulletins d’inscription à retirer au péage bovin le mardi matin ou à la mairie de Laissac (05 65 69 60 45). Cantons de Pont de Salars, Salles-Curan et Vezins Voyage féminin dans l’Hérault jeudi 15 septembre 6h45 : Départ de Pont de Salars 7h45 : Petit déjeuner au Caylar 9h30 : Visite du temple bouddhiste à Roqueredonde 11h30 : Découverte de Joncels 13h : Pique-nique 14h30 : Visite guidée de la pisciculture du Moulin de Napoléon à Mons la Trivalle 17h : Visite guidée d’une Fonderie de cloches à Hérépian 18h : Quartier libre à Bédarieux 20h30 : Repas au restaurant «La Forge» à Bédarieux 23h30 environ : Retour Le petit-déjeuner et le repas du soir sont prévus collectivement et compris dans le coût du voyage. Le pique-nique de midi sera à prévoir par chacune. Les frais du voyage devraient se situer, tout compris, aux alentours de 52 €/personne. Ils sont susceptibles de varier en fonction du nombre d’inscriptions. Date limite d’inscription : lundi 5 septembre auprès de : Myriam Fabié : 05 65 46 01 44 Annie Salgua : 05 65 69 65 50 Yolande Guitard : 05 65 69 67 94 Marie-Christine Colin : 05 65 70 69 07 Permanences ADASEA Septembre 2011 ADASEA : 12 sites de permanences décentralisés pour vous accompagner dans vos projets : • Transfert de droits, DPU • Installation en agriculture • Autorisation d’exploiter, bail... • Cessation d’activité • Transmission d’exploitation Decazeville, mardi 13/09 - au Crédit Agricole de 9h à 12h Espalion, vendredi 2/09 - CDANA 43 av. de Calmont de 9 h à 12 h Laissac, mardi 6/09 - Chambre d’Agriculture de 9 h à 12 h Laguiole, jeudi 15/09 - Les Haras 12 chemin de Lavergne, de 9h à 12h Millau, vendredi 2/09 - Maison de l’Agr. Cap du Grès de 9h à 12h Mur-de-Barrez, jeudi 29/09 - 8 rue de La Parro (1er étage) de 9 h à 12h Réquista, jeudi 8/09 - Château rue Ferral de 9 h à 12 h Rieupeyroux, mercredi 21/09 - au Crédit Agricole de 9 h à 12 h Rignac, lundi 12/09 - au foirail espace Jarlan de 9h à 12 h Vabres l’Abbaye, mardis 13 et 27/09 - ZA du Bourguet, de 9 h 30 à 12 h 30, l’après-midi sur rendez-vous Villefranche de Rouergue, jeudis 8, 22 et 29/09 de 9h à 12h, l’après-midi sur rendez-vous. Chambre d’Agriculture - Site de Bernussou. Des informations sur : www.adasea12.net 4 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er SEPTEMBRE 2011 LAGUIOLE Exposition de peintures Gaston Romieu, artiste laguiolais, expose ses peintures à l'huile et à l'aquarelle, à l'office de tourisme de Laguiole jusqu'au 4 septembre. MONTBAZENS Réunion méthanisation Le projet de méthanisation territorial sur le plateau de Montbazens avance. Il va s'engager dans une phase plus opérationnelle. Pour cela une société a été retenue pour co-développer le projet. Cela aboutira à la concrétisation de celui-ci dans quelques mois. Aussi afin de présenter les nouvelles étapes à venir, l'association EVAM invite les agriculteurs intéressés par ce projet à assister à une réunion mardi 6 septembre à 21 h, salle de spectacle à Montbazens. Ordre du jour : - Présentation du co-développeur : ENERIA REN - Présentation générale du projet et des premières orientations retenues - Etapes et calendrier de développement - Montage juridique et financier NORD AVEYRON Permanences Chambre d'agriculture Pour toutes questions concernant le Centre de Formalité des Entreprises (CFE), les projets d'adaptation - développement des exploitations, pour des informations et conseils divers, pour les autorisations préalables d'exploiter..., les prochaines permanences des conseillers de la Chambre d'agriculture auront lieu : - à Espalion, les vendredis 2, 9, 16, 23 et 30 septembre, de 8h30 à 12h au CDANA, 43 av. de Calmont Tel. 05 65 5110 50. - à Mur de Barrez, les lundis 5 et 19 septembre, de 10h à 12h, au magasin Unicor à Taussac. Tel. 05 65 66 01 49. Renseignements au secrétariat du CDANA au 05 65 51 10 50. Aînés ruraux Marche sur le chemin de Compostelle Dans le cadre de l'opération nationale Ensemble vers les chemins de Compostelle, les Aînés ruraux de l'Aveyron organisent une grande journée de marche samedi 24 septembre sur le GR 65. Ils donnent rendez-vous aux amoureux de nature, aux marcheurs chevronnés ou débutants autour de deux parcours (de Fonteilles à Livinhac le Haut 13 à 14 km ou de Decazeville à Livinhac le Haut 5 km). Accueil des participants de 8h à 10h sur le parking du giratoire de la Vitarelle à Decazeville (en face du restaurant Foulquier), cheminement en bus jusqu'au point de départ, à 13h : repas tiré du sac ou plateaurepas réservé à l'avance (10 €), à 14h : conférence sur la rivière Lot en Aveyron puis spectacle de danses flamenco et sévillanes. Ce rassemblement est aussi une opération de solidarité en faveur des habitants de Madagascar. Inscriptions auprès de tous les clubs Aînés ruraux de l'Aveyron ou du secrétariat de la Fédération départementale : 05 65 75 39 02 (participation 5 euros). Cantons de la vallée de l’Aveyron Voyage féminin dans l’Hérault mardi 20 septembre Programme retenu : 6h30 : départ de Laissac (parking du centre social) 7h : départ de Sévérac (parking de la gare) 8h : petit-déjeuner au Caylar 9h15 : visite chez un apiculteur à Paulhan 11h30 : visite guidée de St Guilhem le Désert 13h : pique-nique à St Guilhem 14h15 : visite d’une usine de fabrication d’huile d’olive à St André de Sangonis 16h30 : visite d’une exploitation de spiruline à Villecun 18h30 : visite de la «boutique à travers champ» à Lodève 20h : repas à l’auberge du Père Roussel à La Couvertoirade 22h45 : arrivée à Sévérac 23h15 : arrivée à Laissac Le petit-déjeuner et le repas du soir sont prévus collectivement et compris dans le coût du voyage (55 euros), le pique-nique sera prévu par chacune. Date limite d’inscription : jeudi 15 septembre auprès de Chantal Nespoulous ou Yvette Vioulac au 05 65 42 30 30 ou 05 65 70 47 67. Le nombre de place étant limité, la réservation de votre place sera fonction de votre date d’inscription. Canton de Naucelle Voyage découverte vendredi 23 septembre Cette année, le voyage découverte du canton de Naucelle se déroulera vendredi 23 septembre à Toulouse et dans le Tarn sur le thème de l’aval de la production agricole. Le programme est le suivant : 6h30 : rendez-vous à Naucelle 8h : Visite du MIN (Marché d’Intérêt National) de Toulouse : le marché de Rungis Toulousain. Mme Dupuy fera découvrir ce marché de gros en fleurs, fruits et légumes… grâce à une visite guidée 12h : pique-nique en bord de la Garonne 14h : visite de la maison de la violette. Nous monterons sur une péniche pour découvrir l’histoire de la violette de Toulouse et de ses produits dérivés. 15h30 : visite de la Ferme Les vergers de Notre Dame à Buzet sur Tarn. M. Calleja fera découvrir la production de pommes et leur transformation à la ferme. 19h30 : repas à la ferme auberge La cabane à St Julien Gaulène. Mme Saysset accueillera les participantes dans sa ferme où elle produit des agneaux et volailles qu’elle prépare et sert à la ferme. Vers 22h : retour à Naucelle Ce voyage est ouvert à toute personne intéressée. Le coût du voyage est estimé à 50 €/personne (sous condition d’une cinquantaine de participants) qui sera à régler le jour du voyage. S’inscrire avant le 15 septembre auprès de Mme Bou au 05 65 46 77 84 ou Mme Lacombe au 05 65 46 79 97. St Beauzély et St Rome de Tarn Festenal de la Musa La cinquième édition du Festenal de la Musa a lieu du 4 septembre au 8 octobre. Ce festival a pour but de maintenir la langue et la culture occitane vivante en milieu rural à travers différents spectacles. L’association organisatrice propose six animations, sur six communes des cantons de St Beauzély et de St Rome de Tarn. Tout commence, dimanche 4 septembre de 9h à 19h, avec La Dimenjada à Castelnau Pégayrols. Il s'agit de spectacles gratuits : passejada à la découverte des châtaigneraies «e de sas castanhas», à 10h30 : célébration religieuse en occitan, repas pris sur place auprès des producteurs qui participent au marché, «al son dels bodegaires Avaironès», à 14h30 : «seconda passejada», sur les moulins de Castelnau, 16h : chorale d'enfants des écoles des cantons de «St Bausèli et St Roma de Tarn», 16h30 : musiques et danses traditionnelles avec «Venta Civada», accordéon diatonique, banjo, guitare, vielle à roue, percussions, chants, cabrette, pipo et animation à la danse. Et toute la journée : sensibilisation des enfants à la langue occitane au travers de jeux, vente de livres, CD, DVD, drapeaux, vêtements..., rencontres avec des auteurs occitans et diverses associations de défense et de promotion de l'occitan, démonstration de quilles de 8, marché de producteurs locaux. Et pour les autres dates du Festival : la Balaguèra, polyphonies béarnaises, samedi 10 septembre à 20h30 au prieuré de Comberoumal à St Beauzély, Fintadas, spectacle humoristique samedi 17 septembre à 20h30 à Marzials, commune de Montjaux, randonnée à l’encontre dels camèls dimanche 25 septembre à 10h à Verrières, La pacha del Fantasti, théâtre pour enfants et adultes, dimanche 2 octobre à 16h30 à St Rome de Tarn et Christian Almerge et le groupe Test, concert, samedi 8 octobre à 20h30 au Viala du Tarn. Contact : 05 65 58 19 82 ou www.patrimoni.fr.. Vie locale et des régions Bertholène Association Sécheresse 2011 Les Porcheries des Bourines vont être restaurées Les Aveyronnais remercient les Audois L’association Les Bourines en Rouergue vient de signer une convention de mise à disposition des Porcheries du domaine des Bourines avec les propriétaires du site. La rénovation de ce lieu unique en France peut donc se poursuivre. A l’origine, cinq associations communales de restauration du patrimoine local sur le canton de Laissac ont décidé de mutualiser leurs savoir-faire et leurs bénévoles pour constituer Les Bourines en Rouergue. Cette association fondée en décembre 2010 a pour objectif de participer à la restauration et à l’entretien d’une partie du domaine des Bourines. Leur activité concerne les Porcheries ainsi que tout ce qui les entoure et qui peut être restauré par des bénévoles. L’association vient de signer une convention de mise à disposition des Porcheries avec les propriétaires, Roger Naudan et Françoise Brégou. «Les Porcheries seront rénovées en trois tranches de travaux, la première ayant déjà été réalisée», expliquent les co-présidents des Bourines en Rouergue, Christine Presne et Didier Combret. «Les travaux sont réalisés par des artisans locaux. Ils concernent la maçonnerie, la charpente et la couverture», poursuivent-ils. L’association a donc plusieurs missions suite à la signature de cette convention. «Nous sommes chargés de partir à la recherche de financements», précise Christine Presne. «Lors de la signature de la convention, vendredi 26 août, les élus locaux (mairies de Bertholène, de Laissac, Communauté de communes, Conseil général) étaient présents pour nous renouveler leur soutien», tient à noter Didier Combret. «Le député Yves Censi nous a, à cette occasion, assuré de son appui financier», poursuit-il. De Preuve de l’engagement local autour de la rénovation des Porcheries du domaine des Bourines, les visiteurs étaient nombreux à la signature de la convention, en présence des élus (photo OT Laissac). même, Jean-Claude Luche, président du Conseil général était présent pour appuyer l’action des bénévoles des Bourines en Rouergue. Des bénévoles nombreux et fidèles Selon les financements obtenus, les responsables de l’association estiment entre 60 000 et 70 000 euros le montant des travaux, la restauration pourrait être terminée d’ici quatre ans, voire plus tôt, espèrent-ils. D’ici là les bénévoles continuent de restaurer les entourages des Porcheries et du Château, toujours en suivant les conseils de M. Causse des Bâtiments de France. «Nous nous occupons des murs de clotûre, des abreuvoirs à bovins,...», détaille Didier Combret. D’ailleurs, ils sont une trentaine de bénévoles à se retrouver une fois par mois, le samedi matin, pour effectuer des travaux de restauration et d’entretien. Car l’association Les Bourines en Rouergue s’est également engagée dans le cadre de la convention à assurer l’entretien du site, le temps de la restauration et une fois celle-ci terminée. Autre volonté de l’association : pouvoir organiser des animations culturelles sur le site une fois rénové. «Nous avons envie de proposer des événements culturels. Ces Porcheries sont un site unique en France, de par leur architecture. Elles sont une vitrine du patrimoine de notre canton et du département que nous souhaitons mettre en valeur auprès des habitants mais aussi des touristes», expliquent Didier Combret et Christine Presne, par ailleurs présidente de l’Office de tourisme du Laissagais. D’ailleurs, chaque mardi après-midi de l’été, des visites conjointes du Château des Bourines et du chantier des Porcheries étaient proposées au public. Les deux sites seront d’ailleurs ouverts à la visite lors des prochaines Journées du Patrimoine, les 17 et 18 septembre. Environ 450 personnes ont participé lundi soir à Castelnaudary (Aude) à une soirée réunissant des céréaliers audois et des éleveurs FDSEAJA de l’Aveyron, mais aussi du Lot et de la Lozère, alors que l’opération paille est en passe de se terminer dans cette région. C’est en effet dans l’Aude que les éleveurs touchés par la sécheresse de printemps ont heureusement trouvé, en partie, leur salut dans le cadre de la mobilisation départementale aveyronnaise portée par l’association Sécheresse 2011 animée par la FDSEA, les JA et la FD CUMA. Pas moins de 600 camions transportant plus de 10 000 tonnes de paille, sur les 28 000 tonnes commandées auprès de l’association, ont effectué depuis juin des rotations entre la région de Castelnaudary et le Rouergue. «Ame syndicale audoise» Les Aveyronnais présents lundi soir étaient emmenés par Dominique Fayel, président de la FDSEA, Valérie Imbert, présidente de l’association Sécheresse 2011, les délégués régionaux Thierry Contastin (Lévézou) et Roland Carrié (Nord-Aveyron), aux côtés des délégués cantonaux Marie-Pierre Lanne (SteGeneviève), Daniel Gasq (StChély d’Aubrac), Michel Viguié (Belmont sur Rance), Valérie Serin (Salles Curan), Pascal Collin (Vezins) et de nombreux représentants locaux de la FDSEA impliqués par les commandes et les livraisons de paille des régions Vallon, Lévézou, Nord-Aveyron, St-Affrique, Montbazens... Dominique Fayel a chaleureusement remercié les responsables audois pour leur engagement et leur implication sans faille. «C’est un département qui a une âme syndicale importante» a t-il déclaré. Les Aveyronnais avaient préparé un aligot-saucisses géant pour les nombreux convives dans une ambiance conviviale. Retrouvez la vidéo de la soirée sur www.fdsea12.fr. Eva DZ Rignac, vendredi 19 août Grand succès au concours de chevaux de trait Le traditionnel concours annuel de chevaux de trait s’est déroulé au lycée agricole de Rignac sous la présidence de Claude Mouysset et de deux éleveurs lotois. Pouliches de 1 an : - Breton : 1ere Azalée de la Bonaurie, Bernard Rey - 2ème Abelle, Jean-Louis Latieule - 3ème : Alizée de Bans, Raymond Alaux. - Comtois : 1ere Armony 2, Guy Barbance - Ambre 19, Michel Tinel - Aurore de Genève, Scea du Moulin de Genève. Pouliches de 2 ans : - Breton : 1ere Vanille de l’Aurial, Gaec de l’Aureillet - 2 ème Vodka de la Bonaurie, Bernard Rey. Comtois : 1ere Vulcane du Passet, Roger Gladin - 2ème Vanille de Mercuret, Roger Gladin - 3ème Vinaigrette Coudenas, Alain Lacombe. Pouliche de 3 ans - Breton : 1ere Uranie 24, Alain Bournhounesque Poulinières suitées Breton moins de 9 ans : 1 e r e Sirella des Amouroux, Jean-Guy Rataboul - 2ème Roulette du Gaec, Gaec de l’Aureillet - 3ème Quinette du Gaec, André Benaben. Poulinières suitées Breton plus de 9 ans : 1ere Orée des Amouroux, Christian Foulquier - 2ème Mélodie 57, Jean Guy Ratagoul - 3ème Ondine du Kayrel, Bernard Rey. Poulinières suitées Comtois : 1 ere Mirtille 43, Earl Lacaze Astorg - 2ème Soraaya 8, Guy Barbance - 3ème Nuage 9, Gaec de l’Erable. 1er prix du meilleur poulain Breton : Jean-Guy Rataboul 1er prix du meilleur poulain Comtois : Fernand Lombard 1er prix de la meilleure présentation Breton : Christian Foulquier 1er prix de la meilleure présentation Comtois : Earl Lacaze Astorg. Un grand merci aux éleveurs, au jury, au lycée agricole, à la municipalité de Rignac et aux différents sponsors. 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 5 Conseils et technique CONSEILS DE SAISON en collaboration avec la Chambre d’agriculture CULTURES Prairies Nous sommes dans la bonne période pour semer les prairies avec des espèces à installation rapide comme les raygrass italiens ou hybrides avec ou sans trèfle violet par exemple. Pour les espèces longue durée (dactyle, ray-grass anglais, fétuque avec ou sans légumineuses), nous sommes également dans la bonne période en zones basses. Soyez réactifs par rapport à la météo : annonce d’un épisode orageux ou pluvieux par exemple. Pour les zones hautes (où les froids peuvent être plus précoces et l’hiver plus difficile), leur installation étant plus lente, les semis devraient être déjà réalisés ou reportés au printemps prochain. Pour les prairies semées du printemps ou des prairies un peu plus âgées, il est possible à ce jour de diagnostiquer leur état et de savoir quelle décision prendre pour leur devenir. Un article très complet est paru dans la Volonté Paysanne du 18 août à ce sujet. Si vous optez pour le sursemis, sa réussite passe plus par la limitation de la concurrence avec le couvert en place que par l’itinéraire qui va être adopté (semis direct ou passage de herse puis semis par exemple). Quelle que soit la technique, le couvert doit être ras, les trous non envahis par des espèces indésirables, le semis doit se faire à 1 cm de profondeur. Pas- ser le cultipacker après les semis. Espèces utilisables : celles à capacité d’implantation rapide comme les ray-grass italiens ou hybrides avec ou sans trèfle violet (pour la fauche), ou les ray-grass anglais / hybride avec trèfle blanc pour la pâture. En ce début septembre faites avec votre technicien un bilan fourrager. Avant de mettre les animaux au pâturage, attention à l’état des prairies : si vous sortez les animaux laissez-leur plus de surface à disposition pour qu’ils ne les dégradent quand elles sont fragilisées. de saison Modification des seuils ICPE en bovins Le décret n° 2011-842 du 15 juillet 2011 modifie la nomenclature des installations classées N° 2101 Bovins (activité d'élevage, transit, vente, etc.) 1. Elevage de veaux de boucherie et/ou bovins à l'engraissement ; transit et vente de bovins lorsque leur présence simultanée est supérieure à 24 heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels : Muriel SIX, Conseillère agronomie a) Plus de 400 animaux A b) De 201 à 400 animaux DC c) De 50 à 200 animaux D 1 2. Elevage de vaches laitières (c'est-à-dire dont le lait est, au moins en partie, destiné à la consommation humaine) : Maïs Selon les régions naturelles, les dates de semis et les variétés utilisées, les stades sont très étalés : certains sont à grains pâteux, d’autres n’ont été à floraison femelle qu’au 15 août. Les ensilages vont donc aussi être très étalés. Si des conditions « normales » se maintiennent, ils commenceront probablement vers le 20-25 septembre pour aller jusqu’au 15 octobre. Un épisode pluvieux la semaine dernière a permis d’apporter entre 7 et 35 mm d’eau selon les secteurs. Pour tous les maïs, la phase la plus critique de sensibilité au stress hydrique est dépassée et les besoins en eau commencent maintenant à diminuer. A, D, S RAYON (1) (2) DÉSIGNATION DE LA RUBRIQUE a) Plus de 200 vaches A b) De 151 à 200 vaches E c) De 101 à 150 vaches DC d) De 50 à 100 vaches D 1 3. Elevage de vaches allaitantes (c'est-à-dire dont le lait est exclusivement destiné à l'alimentation des veaux) : à partir de 100 vaches D 4. Transit et vente de bovins, y compris les marchés et centres d'allotement, lorsque la présence des animaux est inférieure ou égale à 24 heures, à l'exclusion des rassemblements occasionnels : capacité égale ou supérieure à 50 places D (1) A : autorisation, E : enregistrement, D : déclaration (2) Rayon d'affichage en kilomètres. Toute référence au seuil de 300 000 kg de lait utilisé précédemment pour le classement des élevages de vaches mixtes, ne s’applique plus. Le nouveau libellé de la rubrique «élevages de vaches laitières» (c’est-à-dire dont le lait est, au moins en par- tie, destiné à la consommation humaine), indique clairement que les effectifs relevant de la rubrique 2101-2 et ceux relevant de la rubrique 2101-3 (vaches allaitantes) ne doivent pas être additionnés pour la détermination du régime de l’élevage. Les travaux sur les prescriptions techniques sont en cours, les arrêtés devraient paraître dès cet automne ainsi que le décret sur les contrôles périodiques. Service Aménagement et bâtiments Chambre d’agriculture Agneau Presto Une nouvelle consommation Parce que les modes de consommation ont évolué, les trois filières ovines française, britannique et irlandaise ont créé un nouveau concept : Agneau Presto. Tout l’été des Presto Mobile ont sillonné les plages à la rencontre des consommateurs. Haché, émincé, dés, steak ou mini-rôti, l’agneau sous ses nouvelles formes a fait le tour de la France cet été. Depuis plus de trois ans, des actions de sensibilisation aux nouvelles découpes de l’agneau à griller en moins de 10 minutes ou à rôtir en moins de 30 minutes, ont été mises en place. Une équipe de bouchers formateurs part à la rencontre des enseignes, grossistes et bouchers traditionnels pour faire connaître ce nouveau concept. Aujourd’hui, 586 professionnels ont été conquis à la démarche Agneau Presto. Plus de 330 magasins en France sont porteurs de cette offre. Distributeurs et opérateurs ont ainsi été formés aux nouvelles découpes de l’agneau façon Presto et aux 6 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er outils de marketing et de vente associés pour valoriser ce mode de consommation auprès des clients. France, depuis Fréjus jusqu’au Touquet. Les chefs proposaient une cuisine en direct avec dégustation d’agneau façon Presto à l’heure du déjeuner et de l’apéritif. Et les résultats sont probants puisque les enseignes pilotes qui ont mis en place une gamme Agneau Presto constatent six mois après, une augmentation des ventes de plus de 50 % ! De nouveaux consommateurs effectuent des achats d’agneau, les morceaux classiques sont mieux vendus, la gamme Agneau Presto se pérennise et la consommation d’agneau augmente hors weekend. Des idées inédites Pour promouvoir plus encore cette nouvelle démarche, les initiateurs se sont entourés de chefs cuisiniers. Ils sont partis à la rencontre du public, d’abord dans quatre grandes villes de France au printemps, à Paris, Lyon, Marseille et Lille. Aux guidons de leur Presto Mobile, ils proposent des recettes inventives réunies dans une Presto Box prêtes à être emportées et dégustées. Et pendant les mois de juillet et août, ils ont sillonné les plages de SEPTEMBRE 2011 Crédit photo Agneau Presto. Pour prolonger des saveurs de l’été, plusieurs recettes sont encore d’actualité ! Carpaccio d’agneau au basilic et citron vert Préparation : 10 min Pas de cuisson Pour 4 personnes : 1 mini rôti d’agneau de 400 g environ, 1 citron vert, 1 gousse d’ail, 1 bouquet de basilic frais, 1 cuil. à soupe de poudre d’amandes, quelques copeaux d’Ossauiraty ou de parme- san, 1 bon filet d’huile d’olive, sel et poivre Mettre la viande quelques minutes au congélateur pour la durcir. Pendant ce temps : presser le jus du citron. Mixer les feuilles de basilic avec l’ail, l’huile d’olive et la poudre d’amandes. Couper la viande en très fines tranches. Disposer le carpaccio d’agneau en rosace sur les assiettes, saler, poivrer, arroser de jus de citron et réserver au frais. Au moment de servir, badigeonner le carpaccio d’huile aux amandes et au basilic. Servir le carpaccio d’agneau décoré de copeaux d’Ossau-iraty ou de parmesan et accompagné d’un tartare de tomates. Astuces : Vous pouvez remplacer la poudre d’amandes par des noisettes hachées sans les mixer. Si vos tranches de viande ne sont pas assez fines, disposez-les entre deux feuilles de film transparent et aplatissez-les à l’aide d’un rouleau à pâtisserie ou d’une bouteille. Technique et économie Ravageurs des prairies Résultat des observations d’août Suite aux averses tombées fin juillet, un certain nombre d’agriculteurs impliqués dans le réseau de surveillance du campagnol terrestre et de la taupe ont signalé un regain d'activité des ennemis des cultures. Une observation exceptionnelle a donc été effectuée en août. En voici les résultats. Taupes Rats taupiers Même si cette observation a été rendue difficile, à cause notamment de parcelles non fauchées ou d’une pousse de regain exceptionnelle, elle s'est avérée utile car elle a permis de révéler certains secteurs géographiques où les pullulations sont importantes. Taupes : présence encore importante Comme nous l’avions vu ce printemps, le niveau d’infestation par les taupes est encore élevé, voire parfois critique, sur certains secteurs. - Sur le Lévézou, des foyers particulièrement actifs sont identifiés sur Salles-Curan et Vezins de Lévézou. - Dans le Marcillacois, la situation est toujours aussi hétérogène, avec des infestations très importantes sur la commune de Pruines, l’observateur ayant même noté une augmentation générale sur la commune. - Sur le nord Aveyron nous relevons des niveaux élevés sur les communes d’Alpuech, La Terrisse, Lacalm et Condom d’Aubrac. Dans d’autres comme Laguiole, Curières et St Chély d’Aubrac, quelques lieux seule- ment présentent une forte concentration de taupes. Même si la lutte contre les taupes en automne n'est pas habituelle, il ne faut pas oublier que lutter aujourd’hui peut permettre de limiter les dégâts des ennemis des cultures pour la saison de pâture et de fauche prochaine. Campagnols : attention sur certaines zones Les résultats issus du terrain montrent une présence plutôt fai- ble des rats sur l’ensemble des zones observées, cependant certaines communes sont réellement infestées. On retrouve ainsi des foyers actifs sur toute la commune de Lacroix Barrez et notamment dans les lieux-dits Cayrac, Vilherols et Campounac. Une présence commence a être notée dans les parcelles sur les plateaux de Mur de Barrez, la commune voisine. Des foyers actifs sont toujours existants sur les communes d’Alpuech, Curières, Montpeyroux et Aurelle Verlac. Sur le Lévézou, on note une présence très faible voire nulle sur toutes les communes. Rappelons que la lutte contre le campagnol terrestre n’est jamais aussi efficace qu’en basse densité de population. Aussi l’anticipation et la prévention sontelles des éléments de réussite. Un article paru dans la Volonté Paysanne du 4 août rappelle les moyens de lutte contre ces ravageurs. Hervé Poudevigne, Chambre d'agriculture, pour la FDGDEC Le pilotage de la lutte contre les ravageurs a été confiée à la FDGDEC (Fédération Départementale des Groupements de Défense contre les Ennemis des Cultures) avec le soutien direct de la Chambre d’agriculture, le concours du FICA (Fonds d’Intervention Conjoncturel Agricole réunissant le Conseil général, la FODSA, Groupama, le Crédit Agricole et la Chambre d’agriculture), et la contribution financière du compte d’affectation spécial «développement agricole et rural» (Casdar Ministère de l’Agriculture). «Comptoir Paysan» Insolite La Communauté de communes Millau-Grands Causses est maître d’ouvrage Des cigognes noires à Laguiole Suite à notre article du 4 août consacré au «Comptoir Paysan» à Compeyre, Gérard Prètre, viceprésident chargé du développement économique de la Communauté de communes MillauGrands Causses, tient à apporter la précision suivante : «Cet atelier-relais a pour maître d’ouvrage la Communauté de Communes Millau-Grands Causses. L'idée du Comptoir paysan a été présentée par la cave coopérative d'Aguessac et la coopérative fruitière de La Cresse aux élus de la Communauté de communes. S’agissant d'un lieu de promotion de la vigne, la cerise et la mirabelle, nous dirons que cette rencontre a porté ses fruits. La Communauté, compétente tant pour le tourisme que pour l'économie, a rendu possible ce projet. En achetant un terrain de 13 672 m2 au Mas de Compeyre, puis en assurant la maîtrise d'ouvrage de l'atelier-relais et de l'espace découverte du territoire de la vallée du Tarn (aire d'accueil, verger conservatoire, scénographie). La Communauté de communes Millau-Grands Causses finance la réalisation du Comptoir Paysan pour près de 310 000 €. Comme le mentionne Alain Montrozier, il y a quatorze ans maintenant que les viticulteurs et arboriculteurs souhaitaient un lieu de production et de commercialisation de leurs produits. Il revient à la Communauté de Communes MillauGrands Causses d’avoir concrétisé ce projet. Nous tenons à le souligner». Retrouvez La Volonté Paysanne sur Internet www.volontepaysanne12.fr Une quinzaine de cigognes noires ont fait halte à Laguiole jeudi 11 août de 7h à 10h ! Parmi les nombreux touristes de passage au village de Laguiole un groupe d'individus un peu curieux a choisi pour étape la cité du couteau ! En effet une quinzaine de cigognes noires ont surpris au petit déjeuner des Laguiolais. Ils ont fait une pause de plus de deux heures avant de reprendre leur envol pour leur migration. La cigogne noire est moins connue que sa cousine blanche qui niche sur les cheminées alsaciennes. Elle migre et traverse chaque année l'Europe du sud et l'Afrique pour passer les mois d'hiver au chaud. Elle mesure, posée, de 95 à 100 cm pour une envergure en vol de 145 à 155 cm. Elle pèse environ 3 kg. 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 7 Actualité de la semaine Arboriculture sinistrée dans la vallée du Tarn En bref Les mirabelles victimes de la sécheresse Viandes : vigilance face au développement des multinationales, selon FranceAgriMer «Les gouvernements sont désormais très vigilants sur la situation de position dominante» de ces grands groupes comme Tyson Food, Smithfield foods, Marfrig, Vion, JBS…, «qui peuvent acquérir en un court laps de temps plusieurs entreprises d'importance», observe FranceAgriMer. Dans une étude publiée fin août, l'organisme constate que «plus globalement, à l'échelle du monde, par leurs acquisitions successives sur différents continents, ces grands groupes disposent d'un pouvoir important dans l'expansion locale des productions animales et leur transformation. Ils peuvent, de façon plus ou moins consciente, être des acteurs de l'évolution par grande zone du globe des équilibres offre/demande». FranceAgriMer divise ces grands groupes en deux catégories : «ceux qui se sont constitués autour d'une production animale prédominante» et «ceux qui traitent plusieurs viandes, parfois produisent des produits élaborés frais ou transformés cuits». Actuellement, les dix plus importants groupes des filières viandes assurent la commercialisation d'environ 15% de la production mondiale de viande. À noter également, «l'apparition de grands groupes chinois» (porcs), ces dix dernières années. Lait : prix de référence de 356,2 euros/1 000 litres en Bretagne et Pays de la Loire pour septembre Le prix du lait de référence en Bretagne et Pays de la Loire pour le mois de septembre s'élève à 356,2 euros/1000 litres selon Cilouest (interprofession laitière de l'Ouest). C'est ce qui ressort des indices publiés par le Cniel (interprofession nationale). Les indicateurs économiques, reflets de la conjoncture européenne et mondiale affiche une hausse de 26,1 euros/1000 litres en septembre contre 22,7 euros/1000 litres en août. L'indice de saisonnalité est de + 30 euros/1000 litres en septembre, comme en août et juillet. Cilouest rappelle que «la conjoncture européenne et mondiale permet donc la poursuite de l'augmentation du prix du lait payé aux producteurs confrontés à une hausse de charges de production». La production de mirabelles de la vallée du Tarn a extrêmement souffert de la sécheresse avec une collecte réduite de 95 %, comparée à l’an dernier ! Un coup très dur pour la centaine d’arboriculteurs de la SICA Valfruits et de la coopérative fruitière de La Cresse. La fin de printemps trop sèche suivie d’un mois de juillet humide et frais ont cette année réduit à néant la production de mirabelles (1) de la vallée du Tarn où les arboriculteurs de la région produisent traditionnellement de la cerise, et de la mirabelle depuis une vingtaine d’année. La SICA Valfruits installée à Rivière sur Tarn, réunit 60 arboriculteurs qui ont collecté cette saison 250 tonnes de cerises, comme l’an dernier, mais seulement 10 tonnes de mirabelles contre 200 tonnes en 2010. «Si la sécheresse a somme toute profité aux cerises» lâche Frédéric Julien, président de la Sica Valfruits, installé sur la commune de Paulhe au lieu-dit Carbassas, «personne ne s’attendait à une telle catastrophe pour les mirabelles». «Rupture de sève» Le printemps avait pourtant bien fleuri les vergers, les cerisiers comme les mirabelliers, laissant augurer une production correcte dans l’ensemble. Cela s’est avéré juste pour les cerises récoltées en juin. Mais pas pour les mirabelles. Dès la mi-juillet, les arbres étaient épuisés par un phénomène de «stress physiologique, puis d’une rupture de sève», quand les températures on chuté le matin à 6 degrés. Le mirabellier ne s’occupait alors plus de ses fruits. «Les mirabelles sont devenues flétries, sèches et ont fini par tomber au fur et à mesure» rapporte l’arboriculteur de Carbassas. «Début juillet, rien ne laissait entrevoir une telle issue, tout semblait évoluer naturellement, avec des fruits de bon calibre» continue Frédéric Julien. «Nous pensions même récolter vers le 8 août et non après le 15 août comme d’habitude. Nous avions connu des dégâts avec la séche- «Les mirabelles sont devenues flétries, sèches et ont fini par tomber au fur et à mesure». resse en 2009, puis une récolte 2010 correcte, mais personne n’avait encore rencontré une sécheresse de printemps comme cette année, conjuguée à un mois de juillet froid et humide qui ont totalement épuisé les mirabelliers». «C’est une catastrophe» Même son de cloche à la coopérative fruitière de La Cresse (35 adhérents) : «C’est une catastrophe provoquée par la sécheresse de printemps» confirme son président Yvan Froment, «le mirabellier s’est cru en automne à la mi-juillet, les fruits ne sont donc jamais arrivés à maturation». Conséquence, il n’a récolté chez lui que 2 tonnes de mirabelles, contre 18 tonnes en 2010. «Pour la coopérative, nous n’avons recueilli que 15 tonnes au lieu des 115 tonnes habituelles, soit un préjudice d’environ 200 000 euros pour la structure». Chez Frédéric Julien, le résultat est du même acabit : «Je n’ai ramassé que 3 tonnes de mirabelles alors que mon potentiel est d’une trentaine de tonnes. J’ai passé trois mois cet hiver à tailler les arbres pour rien ! Mon préjudice est évalué à 60 000 euros. Il approche les 450 000 euros pour la SICA Valfruits». Les deux présidents confirment l’état exceptionnel de la situation, «c’est une catastrophe pour l’ensemble des producteurs de la vallée du Tarn. Chez certains, la mirabelle représente 50 % de leur production de fruits». Sur cette région, la mirabelle tend à se développer plus que les cerises ces dernières années. Cette production exige des tailles plus longues en temps mais nécessite un temps de collecte plus court sur deux semaines au lieu d’un mois et demi pour les cerises, et couronnée par des prix mieux valorisés. La Sica Valfruits vend les trois quart de sa production de mirabelles de table au marché de gros de Rungis, le reste à Montauban et en Normandie. A la coopérative de La Cresse, la majorité de ses mirabelles de table est vendue à des grossistes du Sud-Ouest. FDSEA, résume la situation : «nous sommes à 95 % de pertes de production de mirabelles sur la vallée, à cause de la sécheresse. Et les quelques mirabelles séchées encore accrochées aux branches peuvent compromettre la récolte de l’an prochain... Je fais de la mirabelle depuis 1989, je n’ai jamais vu cela !». La FDSEA a participé à une première réunion à la DDT ce mardi matin à Rodez. Une mission d’enquête sera dépêchée sur le terrain lundi 12 septembre afin d’évaluer les dégâts dans les vergers de mirabelliers de la vallée du Tarn. Suite à cette mission d’enquête, un dossier sera éventuellement déposé au Comité national de l’assurance en agriculture du 12 octobre. Par ailleurs, la même mission d’enquête du 12 septembre fera une évaluation de la situation du secteur apicole de cette région. Une mission d’enquête le 12 septembre (1) La mirabelle est le fruit du mirabellier, une variété de prunier. Elle est très répandue en Lorraine, région qui fournirait environ 80 % de la production mondiale (15 000 tonnes/an). Philippe Garlenq, installé à Boyne sur la commune de Rivière sur Tarn, responsable La rentrée du bœuf sur les écrans L’interprofession bétail et viandes lance une nouvelle campagne de communication sur le bœuf. Le coup d’envoi est programmé pour le 26 août à la télévision, sur internet et sur les lieux de vente. Sur le thème «le bœuf, le goût d’être ensemble», cette campagne vise «à repositionner la viande au cœur de la consommation des Français, pour rappeler qu’elle a toujours été dans notre histoire un élément qui caractérise la vie en société» a déclaré Jean-Pierre Fleury, le président de la Commission communication de la section gros bovins d’Interbev. 8 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er Les mirabelles ne sont pas parvenues à maturité ou bien ont séché sur les branches. SEPTEMBRE 2011 Didier BOUVILLE Actualité de la semaine L’occitan au collège En bref Le patrimoine naturel et historique vu par les collégiens Des élèves du collège Louis Denayrouze d’Espalion, dans le cadre de leur cours optionnel d’occitan et du cours de science de la vie et de la terre (SVT), participent à l’élaboration de fiches d’identification de 11 plantes de l’Aubrac, en partenariat avec le jardin botanique de l’Aubrac. Sur les 280 élèves du collège Louis Denayrouze d’Espalion, entre 90 et 110 ont choisi l’option occitan. Depuis juin 2009, ils travaillent sur un projet pédagogique interdisciplinaire autour de la découverte de la diversité de la flore de l’Aubrac et de la richesse de son patrimoine naturel et historique en relation avec l’Occitanie, à travers un échange inter-générationnel, en partenariat avec le jardin botanique de l’Aubrac à Aubrac. Eliane Moisset, professeur de français et d’occitan et Sandrine Roujon-Cailleau, professeur de SVT, au collège Louis Denayrouze les encadrent dans cette étude. «Nous travaillons en relation avec le projet Collegi’ENS développé par le Conseil général et qui vise à intéresser les jeunes aux Espaces naturels sensibles», explique l’enseignante. «Jusqu’à présent, nous avions mené notre action au mini-arboretum du centre d’hébergement et d’accueil à Espalion et sur un petit sentier botanique puis nous nous sommes rapprochés du jardin botanique de l’Aubrac à Aubrac qui regorge de bioversité dans son nouveau site», poursuiventelles. Les collégiens ont ainsi mis la main à la pâte pour transférer les plantes de l’ancien jardin dans son nouvel emplacement au pied de la Maison de l’Aubrac. Le jardin botanique de l’Aubrac accueille en effet de nombreuses plantes emblématiques du territoire, utilisées et connues. «Nous sommes partis sur l’étude de 11 plantes dans un premier temps», explique Eliane Moisset. Parmi les 11 plantes, on retrouve : l’aconit tue loup (plante toxique), le thé d’Aubrac, le hêtre, le genêt à balais (qui sert à fabriquer des balais ou des clôtures tressées. On le plaçait aussi à l’entrée du four pour détermi- La tourbière, source d’une grande biodiversité, est un objet d’étude pour les collégiens de Louis Denayrouze (photo Jean Moisset). ner la bonne température pour la cuisson du pain ou de la fouace), le drosera à feuilles rondes (plante protégée), le narcisse des poètes cueilli pour les parfumeries, la tanaisie commune (plante vétérinaire), la pensée sauvage, le Silène enflé, la grande gentiane (plante alimentaire) et la reine des prés (usage médicinal ancien). Les objectifs de ce projet pédagogique interdisciplinaire sont multiples : identifier la plante d’un point de vue scientifique, trouver le nom occitan le plus usité et ses anciennes utilisations vétérinaires, médicinales, culinaires,... ses légendes, son histoire. Le cours d’occitan se partage en effet entre l’apprentissage de la langue et la découverte de la civilisation. «On retrouve dans les noms des plantes ou des lieux, l’histoire d’un paysage, sa géologie. Je prends l’exemple du genêt que l’on retrouve dans de nombreux noms de famille ou de lieux : Gineste, Ginestet, Ginisty,... La nature est à la base de tout dans le passé», note Eliane Moisset. «Les interférences entre l’ac- Les élèves ont participé à la plantation du thé d’Aubrac dans le jardin botanique de l’Aubrac (photo Jean Moisset). tion humaine et la nature sont multiples. Avec les élèves nous déroulons le fil du temps autour d’une maxime bien connue : savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va». Les élèves ont aussi réalisé plusieurs enquêtes auprès des résidents des maisons de retraite de l’Aubrac afin d’en savoir un peu plus sur les utilisations des plantes identitaires du plateau. «Notre projet se veut inter-générationnel», explique Eliane Moisset. «Les élèves ont ainsi participé à la plantation du thé d’Aubrac dans le jardin botanique avec les résidents de la maison de retraite de St Chély d’Aubrac», poursuit-elle. Panneaux d’information, diaporama et quizz De nombreuses matières scolaires sont également sollicitées pour compléter les travaux. «Nous travaillons en relation avec le professeur de biologie sur la dénomination des végétaux usités en occitan et sur l’identification (fleurs, feuilles, fruits,...) et le suivi des onze plantes grâce à une fiche de terrain ainsi qu’avec le professeur de technologie-informatique pour la réalisation des panneaux, diaporamas, photos, films et quizz. Ce projet permet aux élèves de s’interroger sur la langue et sur l’histoire. Nous travaillons également les relations entre français et occitan dont les origines sont parfois communes», appuie l’enseignante. De même des connexions sont réalisées en cours d’histoire géographie pour évoquer l’activité économique du plateau et l’incidence de l’élevage d’hier et d’aujourd’hui sur la biodiversité. La production finale de ces élèves réside en la rédaction de fiches réunies dans un livret. Une fiche par plante dont un volet scientifique et un volet concernant l’occitan (langue, histoire et tradition) et une fiche comparative avec d’autres plantes proches comme la gentiane et le vêratre, le thé d’Aubrac et le faux thé,... «Les groupes qui ont travaillé pourront présenter à d’autres élèves leurs travaux via un quizz sur les 11 plantes», détaille Eliane Moisset. Les élèves vont également réaliser un petit panneau avec le nom occitan de chaque plante pour le jardin botanique, ainsi qu’un diaporama. Tout devrait être finalisé pour le 1er juin 2012. Pour l’heure, 30 collégiens occitanistes des classes de 5ème, 4ème et 3ème sont concernés par ce projet. Et dès cette rentrée, tous les élèves de 6ème participeront au cours d’initiation d’occitan et travailleront sur le jardin botanique et la grande prairie d’Aubrac dans le cadre des cours de SVT, EPS, histoire, occitan, anglais, latin,... «Il est important de sensibiliser les enfants dès leur entrée au collège, au patrimoine et à la tradition orale parce que bientôt, il sera trop tard. Peu d’enfants ont en effet entendu parler l’occitan, cette langue identitaire se perd déjà», note Eliane Moisset. Mais les élèves viennent encore facilement en 5ème à cette option, selon l’enseignante. «L’envie d’en savoir un peu plus sur cette langue et de garder le fil avec l’histoire est encore très prégnante dans le nord Aveyron», commente-t-elle. «Les élèves et leur famille prennent conscience que l’apprentissage de l’occitan peut permettre de mieux comprendre l’histoire et donc le contexte actuel dans lequel ils évoluent. Autrefois tout se transmettait à l’oral par la langue d’Oc, beaucoup d’éléments ont donc été perdus», argumente-telle. Les élèves du collège Louis Denayrouze tentent d’y remédier ! Eva DZ La FNSEA plaide pour la TVA sociale Alors que les chiffres du chômage sont mauvais pour le troisième mois consécutif, la FNSEA plaide pour la mise en place d’une TVA sociale également appelée TVA anti-délocalisation. L’agriculture et l’agroalimentaire, notamment le secteur des fruits et légumes, les viandes, la viticulture et l’horticulture constituent de «vrais gisements d’emplois», estime la FNSEA. Mais ils sont très sensibles aussi au coût du travail et notamment aux distorsions qu’ils subissent vis-à-vis de nos partenaires européens. En transférant une partie des charges sociales sur la TVA et donc sur la consommation, il serait donné «des signes ouvrant de vraies perspectives d’avenir» pour «renforcer notre compétitivité sur des marchés de plus en plus concurrentiels» indique la FNSEA dans un communiqué. Ainsi seraient allégées les charges sociales pour les employés et les employeurs «tout en veillant au respect des équilibres des régimes sociaux», ajoute-t-elle. Lactalis ferme une usine de fromages dans les Vosges Le groupe Lactalis a annoncé devant le comité d'entreprise de son usine de Xertigny (Vosges) qu'il allait fermer cette unité de production «au plus tard au premier trimestre 2012», a indiqué un responsable syndical. Cette fromagerie, qui produit 8 000 tonnes annuelles de munster, de brie et de petit brie, emploie 162 salariés. «Seuls 34 emplois devraient être conservés pour la collecte de lait, la seule activité qui doit être maintenue», a-t-il expliqué. Soixante-six salariés doivent être reclassés dans une autre usine de Lactalis, à Corcieux (Vosges), distante d'une soixantaine de kilomètres, a annoncé le groupe. États-Unis : dégradation des cultures de blé de printemps, maïs et soja Dans son rapport du 29 août, le département américain à l'agriculture (USDA) a fait état d'une nouvelle dégradation de la qualité du blé, du maïs et du soja cette semaine. Des conditions sèches dans le Texas et l'Oklahoma empêchent les producteurs de semer les blés d'hiver et dégradent l'état des cultures. En revanche, c'est une humidité excessive qui freine les récoltes de blé de printemps en dégradant la qualité dans les plaines du nord des États-Unis. Ainsi, à la date du 28 août, 54 % du maïs, 57 % du soja et 61 % du blé de printemps sont classés «bons» à «excellents», contre respectivement 57 %, 59 % et 62 % la semaine passée. Enfin, la récolte de blé d'hiver, réalisée à 97 %, a rattrapé son retard par rapport à l'an dernier. Elle reste en retard de deux points cependant par rapport à la moyenne quinquennale (99 %). La récolte du blé de printemps effectuée à 50 % accuse toujours un grand retard par rapport à l'an passé (66 %) et à la moyenne quinquennale (71 %). 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 9 LaissaC 2 Les Jeunes Agricult Depuis plusieurs mois, les JA de l’Aveyron réfléchissent à la réalité du célibat en agriculture. Pour engager les échanges sur cette problématique, ils invitent tous les acteurs du milieu rural à se retrouver samedi 3 septembre dans le cadre des Agrifolies à 15h au centre administratif de Laissac (programme ci-dessous). C’est un constat, le célibat augmente en agriculture. Dans les années 80, un agriculteur sur cinq était célibataire, la proportion est de un sur trois aujourd’hui. Mais parfois c’est un choix de vie. «Au-delà de la problématique même du célibat, il y a celle de l’isolement», expliquent les JA. «Les exploitations sont de plus en plus grandes en surfaces, les agriculteurs de moins en moins nombreux, les voisins sont plus éloignés. Et ce sujet reste encore tabou», poursuivent-ils. Seules les émissions de télé-réalité abordent cette thématique et elle n’est pas toujours très réaliste. De fait, les JA 12 se sont penchés sur le problème parce que «nous ne sommes pas désespérés !». «Nous nous sommes documentés, nous avons rencontré des sociologues, des professionnels qui travaillent dans le domaine de la rencontre». Selon les JA, pour lutter contre les causes du célibat des agriculteurs, il faut d’abord briser les a priori négatifs qui persistent aujourd’hui encore sur le métier et sur le mode de vie des agriculteurs. Il faut aussi maintenir la population actuelle dans les campagnes et en accueillir de nouvelles. «Tous les acteurs du milieu rural doivent être associés à notre réflexion», expliquent les JA. «Cette problématique met en jeu l’avenir démographique des milieux ruraux et leur aménagement. S’il n’y a pas de services, ni d’emplois dans les campagnes, il n’y aura pas non plus d’agriculture», argumentent-ils. D’autant qu’aujourd’hui les deux tiers des conjoint(e)s d’exploitants travaillent à l’extérieur. «Nous sommes devant un véritable challenge syndical. Notre département doit pouvoir continuer d’installer 150 jeunes comme nous le faisons depuis une vingtaine d’années», concluent les JA. Eva DZ Pour l’agri-dating, le samedi, une centaine de jeunes célibataires de tous milieux et de toute la France se sont inscrits. Ils seront suivis par de nombreux médias nationaux, presse écrite, radio et télévision dont TF 1 et M6. Samedi 3 septembre à 15h - Intervention de Christophe Giraud, sociologue à l’université Paris Descartes - Table-ronde avec des élus du Conseil général, du Conseil régional, de l’association départementale des maires et des acteurs économiques du territoire (Chambre interconsulaire) ainsi que des représentants de la profession agricole et des professionnels de la rencontre (site internet vachement.fr et agence matrimoniale Idylle). - Echange entre les participants et avec la salle. Conférence gratuite et ouverte à tous. 10 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er SEPTEMBRE 2011 «Après tous les messages d’encouragement que nous avons reçus suite aux précédentes Agrifolies, nous ne pouvions pas passer à côté d’un nouveau rendez-vous», les JA de l’Aveyron ont renouvelé cette grande fête de la ruralité. Avec l’ensemble des filières agricoles aveyronnaises et des syndicats de races bovines, ils investissent le village de Laissac depuis ce vendredi 2 septembre et jusqu’à dimanche. «C’est un grand plaisir de vous accueillir à Laissac, de vous faire profiter de nos infrastructures notamment le foirail», a déclaré le maire, Claude Salles. En effet, déjà très mobilisés pour leur congrès national en juin à Rodez, les JA de l’Aveyron ont tout de même renouvelé le rendez-vous des Agrifolies. «Nous avons choisi Laissac car la commune nous met gentiment à disposition ses infrastructures (foirails bovins et ovins, gymnase, salle, parkings,...), capables d’accueillir des concours d’animaux et ce type de manifestation», a ainsi expliqué Bruno Montourcy, président des JA 12. «Nous sommes heureux aussi de pouvoir bénéficier de l’appui des services techniques de la mairie», tient-il à préciser. «Nous remercions aussi Marc Fabry, agriculteur qui met à disposition de la fête une de ses parcelles pour le concours de labour et les fameuses courses de Moiss’Batt’Cross. Il a dû ensiler un peu plus tôt son maïs pour les Agrifolies». Le principe même de cette fête est bien le rassemblement des filières agricoles et de leurs acteurs autour d’un moment de convivialité. «Toutes les filières agricoles sont associées aux Agrifolies», argumente Jean-Paul Boulet, président des JA du nord Aveyron, co-organisateur des Agrifolies de Laissac. Avec Sté- phanie Burguière, administratrice des JA 12 et agricultrice à Sévérac l’Eglise, ils ont constitué une belle équipe de bénévoles sur le canton. «C’est un gros défi pour nous car nous n’avons pas d’équipe locale de JA», explique la jeune exploitante. «Nos réunions de préparation depuis plusieurs mois et les jours précédant la fête ont rassemblé de nouveaux jeunes et moins jeunes autour de nous !». Une trentaine de participants étaient ainsi présents pour la mise en place de la fête. «Nous aurons aussi besoin d’environ 150 bénévoles pour le bon déroulement des trois journées des Agrifolies. Agriculteurs ou non sont invités à nous rejoindre !», interpellent les JA. Beaucoup de personnes non agriculteurs ont ainsi fait part de leur envie de venir épauler les JA, comme ils l’avaient fait l’année dernière en nombre à St Côme d’Olt. Une fête territoriale et rurale Les Agrifolies se veulent en effet l’occasion de fédérer la profession agricole départementale, de mettre en avant les valeurs de solidarité et de mutualisme qui animent l’agriculture aveyronnaise. Les JA 12 ont ainsi choisi de reverser une partie des recettes à l’association Tout le monde chante contre le cancer, qui soutient les enfants malades. Ils étaient d’ailleurs partenaires de l’événement organisé pour cette cause au début de l’été à Villefranche de Rouergue. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’ils ont rencontré Emma Daumas, qui sera la marraine des Agrifolies 2011. Elle animera une partie de la soirée du samedi et sera présente toute la journée de dimanche sur le site pour découvrir l’agriculture aveyronnaise. «Ces rencontres permettent de remettre au goût du jour l’image de l’agriculture qui souffre encore beaucoup d’a priori», souffle Bruno Montourcy. Les Agrifolies permettent ainsi de faire découvrir au plus grand nombre les richesses de l’agriculture, à travers des rencontres avec les professionnels agricoles, des animations pédagogiques, des dégustations de produits de qualité,... Valoriser les missions économiques, sociales et territoriales de l’agriculture est aussi un objectif pour les JA 12. L’ouverture de l’agriculture est une orientation forte chez JA 12. «Les Agrifolies sont une fête territoriale qui veut montrer la réalité de l’agriculture mais aussi du monde rural. Nous avons besoin les uns des autres pour faire vivre notre territoire et lui assurer un avenir. Au-delà de l’aspect festif et convivial, les Agrifolies portent le message de l’ouverture du milieu rural», expliquent les responsables JA du département. Comme l’année dernière, ils espèrent accueillir plus de 15 000 visiteurs. Le programme a été bâti pour répondre aux attentes de tous : une journée professionnelle autour des trois viandes (bovine, ovine et porcine) le vendredi, des concours de races bovines allaitantes et des présentations de races bovines laitières le samedi, les démonstrations de matériel actuel et ancien, le concours départemental des chevaux de trait le dimanche, le traditionnel concours de labour et les tant attendues courses de Moiss’Batt’Cross avec la représentante aveyronnaise Dudule ! (lire le programme complet en page suivante). Ainsi qu’une conférence grand public pour lever les tabous sur le métier d’agriculteur (lire ci-contre). Tous les ingrédients sont donc réunis pour faire de cette nouvelle édition des Agrifolies, la dernière de Bruno Montourcy à la tête des JA, une belle réussite, comme à Baraqueville et à St Côme d’Olt. Eva DZ 2, 3, 4 S E P T E M B R E teurs de l’Aveyron fêtent la ruralité Animations Tout le week-end Courses de «Moiss’Batt Cross» Animations pour toute la famille Plus de 300 animaux en exposition : vaches, chevaux, brebis,... Animations pour enfants : châteaux gonflables, tracteurs à pédales, mini ferme Démonstrations de battage à l’ancienne Exposition de véhicules anciens par les Vieilles bielles Promenades en calèche et en dromadaires Exposition et démonstration de matériel agricole par la FD CUMA et les entrepreneurs des territoires Repas de terroir préparés avec des produits locaux Samedi A partir de 10 h : Concours départementaux de races bovines : Charolaise, Limousine A partir de 14 h : Concours départemental Aubrac et interdépartemental Blonde d’Aquitaine Le concours de labour est à l’origine des Agrifolies. Samedi soir Apéro-repas à partir de 19 h Concert d’Emma Daumas avec O’KAZOO, groupe local rock, en première partie Soirée «vis et boulons» animée par Digital Power Dimanche A partir de 9h : remise des prix des concours de races bovines 11 h : inauguration A partir de 13 h 30 : Concours départemental de labour A partir de 14 h : Concours départemental de chevaux de trait Comtois et Bretons A partir de 14 h 30 et toutes les demi-heures : course de moiss’batt cross Présentation des races laitières bovines A partir de 17 h : remise des prix du concours des chevaux de trait A partir de 17 h 30 : remise des prix du concours de labour Repas de terroir concocté par les JA les samedi midi et soir et dimanche midi (12 euros) Les JA prépareront et serviront les repas du samedi et du dimanche midi à partir des produits du terroir. Coopérative d’Insémination Ovine Centre d’insémination : La Glène - 12780 ST LEONS Tél. : 05 65 61 86 22 - Fax : 05 65 58 80 69 [email protected] Une quarantaine d’animaux de races Breton et Comtois participeront au concours départemental des chevaux de trait SELECTION OVIN LAIT ET VIANDE • Insémination ovine • Synchronisation des chaleurs (éponges) • Vente de reproducteurs mâles et femelles • Constats de gestation par échographie UNOTEC Union Ovine Technique Les Balquières - 12850 ONET LE CHATEAU Tél. : 05 65 67 89 40 - Fax : 05 65 67 89 48 [email protected] - Contrôle de performance lait et viande : 800 éleveurs - Appui technico-économique : • Alimentation, • Qualité du lait • Diagnostic technico-économique, - Prestation pour OVI-TEST et OPTITRAITE 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 11 Actualité départementale Coubisou Elevage de gibiers, une diversification atypique Quelques semaines avant l’ouverture de la chasse, les éleveurs de gibiers préparent les perdreaux, faisans,... qui approvisionneront les sociétés locales. Alain et Isabelle Batut ont démarré cette activité en octobre 1987. Ils sont peu nombreux en Aveyron à élever du gibier. Alain et Isabelle Batut, installés à Coubisou se sont lancés dans l’aventure. Alain a d’abord repris, en 1983, l’exploitation familiale où ses parents élevaient des vaches Aubrac et des porcs. L’élevage porcin de petite taille avec un débouché très local nécessitant des investissements, Alain a cherché une autre production. «Nous nous sommes renseignés auprès de la Chambre d’agriculture qui nous a dit qu’une entreprise de Figeac cherchait des producteurs d’œufs de perdrix. Nous nous sommes donc lancés en octobre 1987», explique l’éleveur. S’en sont suivies les campagnes 1988, 1989 et 1990. «Nous avons ensuite décidé d’élever nos propres perdreaux pour renouveler nos reproducteurs. Notre production s’est vite développée et nous avons commencé à vendre nos animaux à d’autres éleveurs et à des sociétés locales de chasse», poursuit Alain. C’est à partir de là que l’élevage d’Alain et Isabelle a démarré son envol ! En 1991, certaines sociétés de chasse ont ouvert la possibilité d’acheter des faisans. «Pourquoi pas !» ont répondu Alain et Isabelle. Ils ont démarré cette production avec 300 faisans. Il y a 5 ou 6 ans, ils ont arrêté l’activité de ponte qui sollicitait plus de temps de travail. «Cette diversification se veut complémentaire de notre atelier vaches allaitantes, nous devons penser à l’organisation de notre temps de travail», a Alain et Isabelle Batut commercialisent chaque année 4 500 perdreaux... précisé Isabelle, installée en EARL avec Alain depuis 1996. De plus, le prix de l’œuf avait alors fort baissé, diminuant la rentabilité de cette activité. De fait aujourd’hui, le couple achète les faisans à l’âge de 10 semaines et les perdreaux à l’âge d’un jour, auprès d’éleveurs. Chaque année, ils commercialisent 4 500 perdreaux et 7 000 faisans, exclusivement auprès des sociétés communales de chasse du nord Aveyron, de l’Aveyron et un peu en Lozère. «Comme nous livrons toutes nos pièces, nous veillons à ne pas nous déplacer trop loin», ajoute Alain. «Au fil des années, nous nous sommes faits connaître mais ce milieu est un peu en vase clos, il faut du temps pour gagner la confiance des clients», précise l’éleveur, qui apprécie le contact. «Nous rencontrons des personnes de tous horizons», témoigne-t-il. L’élevage participe notamment à l’exposition de la Ferme en Vallée d’Olt sur la foire d’Espalion au printemps chaque année. Sur cette production, Alain et Isabelle ont «tout appris» : «Nous nous sommes d’abord lancés à titre expérimental car il n’existe aucune référence dans ce type d’élevage, nous nous sommes formés au fil des saisons», expliquent-ils. Ces productions ne sont d’ailleurs pas évidentes. «Les années ne se ressemblent pas, la météo influe beaucoup sur l’évolution des animaux. Le perdreau est notamment un oiseau très délicat à élever», notent-ils. Ils insistent ainsi sur la nécessaire surveillance journalière notamment dans les premières semaines. «L’observation du comportement des oiseaux est également importante chaque jour». Une liberté d’entreprendre Dès leur arrivée sur l’exploitation, perdreaux et faisans sont bien séparés. «Nous avons mis en place des cabanes chauffées pour accueillir les petits. A partir de 5 semaines, nous les laissons sortir dans les volières», détaille Isabelle. Pour ce type d’élevage, les investissements ne sont pas très importants. «Nous avons simplement acheté les poussinières et les grillages et filets pour les volières», précise Alain qui ajoute que le plus gros travail ...et 7 000 faisans. reste l’entretien des filets pour protéger les oiseaux des attaques de prédateurs et leur remise en état après l’hiver et la neige. «Nous avons beaucoup de travail à la mise en route juste avant l’arrivée des oiseaux, pour installer les circuits d’eau et alimentaire». Justement pour ce qui est de l’alimentation, l’élevage s’approvisionne en aliment spécial gibier auprès de RAGT puis de céréales produites sur l’exploitation. Alain et Isabelle réalisent deux lots de perdreaux, l’un à partir d’avril, l’autre en juin. Les oiseaux doivent être prêts pour le repeuplement à partir de l’été et jusqu’à Noël. Les perdreaux sont ainsi commercialisés à partir de 14 semaines et les faisans à partir de 22 semaines. «Nous sommes attachés à proposer des animaux de qualité», précise Isabelle. Les faisans sont issus de plusieurs souches ou races pour offrir un meilleur choix aux clients entre le faisan commun, croisé ou obscur. «Nous adaptons notre production à la demande de la clientèle», affirment-ils. Pour les perdreaux, ils ne travaillent qu’avec des oiseaux certifiés pure race, conseillés par la fédération départementale des chasseurs. Des analyses sont réalisées pour obtenir un certificat d’authenticité. Les prix que ce soit pour les perdreaux comme pour les faisans sont fixés par les éleveurs. «Nous pratiquons un prix unitaire à la pièce de gibier, quels que soient son poids, sa taille,...», explique le couple. «C’est une bonne diversification très différente d’une agriculture traditionnelle avec un bon côté relationnel que ce soit avec les éleveurs fournisseurs ou les clients. Nous maîtrisons notre produit jusqu’à sa commercialisation. C’est un vrai plus qui nous permet de conforter notre exploitation et qui a permis aussi à Isabelle de trouver sa place sur la ferme», expliquent-ils, réellement satisfaits de s’être lancés dans cette production atypique. «Aujourd’hui nous avons atteint un rythme de croisière et une certaine liberté d’entreprendre très plaisante, il faut l’avouer !», concluent-ils. Eva DZ Lecture Partage de savoirs entre éleveurs, vétérinaires et chercheurs L’ouvrage Elevage et partage des savoirs Larzac - Millau grands Causses met en avant le partenariat entre les éleveurs, les vétérinaires et les chercheurs. Ce livre est consacré à l’association vétérinaires éleveurs du Millavois (AVEM) qui, depuis plus de 30 ans, met en place une approche globale de la santé des troupeaux basée sur la prévention et la formation mutuelle. L’AVEM, association vétérinaires éleveurs du Millavois est née de la volonté commune des éleveurs et des vétérinaires de travailler ensemble. André Robi- 12 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er net, qui a longtemps travaillé à l’administration territoriale et au développement local à Millau consacre un ouvrage à l’histoire de cette association mais aussi à ces actions d’aujourd’hui. Elevage et partage des savoirs Larzac - Millau - grands Causses dans la collection graveurs de mémoire aux éditions L’Harmattan, racontent les défis qu’ont relevés dans les années 1970/1980, un groupe de paysans du Larzac et quelques vétérinaires et techniciens agricoles. «Tous sentaient que pour progresser dans leur métier, ils avaient besoin d’armes immatérielles», explique André Robinet, SEPTEMBRE 2011 Un partenariat historique entre éleveurs, vétérinaires et chercheurs. citant ainsi les connaissances zootechniques et l’évaluation régulière des données sanitaires des troupeaux. Etudiants et professeurs cherchaient de leur côté à s’insérer dans la réalité professionnelle et économique des élevages. L’AVEM est née de la rencontre entre éleveurs, vétérinaires et chercheurs, qui cherchaient à renouveler l’esprit mutualiste. Ensemble ils se sont formés sur la prévention des risques sanitaires et ont mis en place une véritable solidarité en cas de difficulté. Au-delà des enjeux techniques, c’est une aventure humaine aussi vivante que dis- crète selon l’auteur. Ce livre est en effet le récit de cette expérience qui allie histoire, portraits et questions techniques. L’AVEM s’est en effet interrogée sur l’alimentation, les conditions d’élevage, l’économie, le lien sol - troupeau,... Elle y travaille encore aujourd’hui au quotidien avec les éleveurs, les vétérinaires et les chercheurs. Elevage et partage des savoirs d’André Robinet - collection graveur de mémoire aux éditions L’Harmattan - 274 pages - 24 euros, disponible en librairie ou sur commande sur le site http://www.editions-harmattan.fr Actualité de la semaine SPACE du 13 au 16 septembre à Rennes Une 25 ème Depuis une dizaine d’années, le SPACE se maintient à un haut niveau d’offre tant en quantité qu’en qualité. Il est devenu l’un des salons mondiaux de référence pour les professionnels des productions animales. Il se déroulera du 13 au 16 septembre au Parc-Expo de Rennes. La 25 ème édition du SPACE s’annonce de haut niveau. Les exposants seront une nouvelle fois bien présents, leur nombre dépassant largement le millier, retrouvant ainsi le niveau record de 2009. L’équipement pour les exploitations laitières est un domaine largement représenté notamment autour du matériel de traite, des tubulaires, des machines de récolte et de distribution des fourrages,... Parmi les entreprises présentes, un grand nombre vient de l’étranger ou sont toutes nouvelles, prouvant la capacité du SPACE à attirer de nouveaux annonceurs. Agriculture écologiquement intensive Même constat du côté de la fréquentation. Le salon flirte sur une bonne vague puisque la satisfaction des visiteurs en 2010 a dépassé les 7,3 sur 10 en moyenne ! Le SPACE est ainsi considéré comme un salon de édition tout en innovations grande qualité par 97% des visiteurs français et 99% des visiteurs étrangers. Toujours dans la perspective de nouer de nouveaux contacts, le SPACE propose un programme des plus riches. Concours et présentations animales, visites d’élevages, conférences, innovations,... sont ainsi proposés. A noter en particulier, la plate forme recherche et développement qui présentera l’intérêt du concept d’agriculture écologiquement intensive et un nouveau service de rencontres express en faveur de l’emploi dans les filières animales. Festival Charolais Plus de 800 bovins seront présentés au SPACE, devenu un salon de référence mondial en terme de génétique bovine. Concours, présentations de descendances et ventes aux enchères vont se succéder sur le grand ring. Cette année, la race charolaise sera à l'honneur autour d’un Festival de la génétique mardi 13 septembre, de 15h à 18h30. Les présentations animales se poursuivront pendant les 4 jours dans le hall 1. Ainsi un concours Prim’Holstein Atlantique se déroulera mercredi 14 septembre dans l’après-midi et les prix de championnat le jeudi 15 septembre ainsi qu’une vente aux et l'actualité ovine, un rendezvous incontournable des professionnels ovins, des enseignants et étudiants et des futurs éleveurs. Des conférences Chaque année, le nombre de visiteurs au SPACE est en augmentation. enchères à 17h15. Le salon génétique normand aura lieu mardi 13 septembre. La présentation de la race Montbéliarde se déroulera mercredi 14 septembre. Un Festival des races bovins viande est proposé vendredi 16 septembre autour de concours inter-régionaux Limousin, Blond d’Aquitaine, Salers, Rouge des Prés. Tous les animaux primés défileront à 15h. Des rendez-vous ovins De même dix races ovines et caprines sont engagées. Au hall 1 bis, des brebis et béliers de races différentes seront exposés. La première journée est consacrée au concours Ile de France. Les jours suivants présenteront de nombreux aspects techniques ou d'actualité comme le logiciel de gestion et d'identification électronique, la traçabilité individuelle, GBPO, le programme Reconquête ovine. Les éleveurs pourront trouver des élements de réponse sur l’alimentation des troupeaux cet hiver suite au manque de fourrage, la limite de l'impact du coût des aliments, la génétique, les travaux sur la génomique, les ovinpiades,... Les organisateurs veulent faire de ce temps fort sur la production Parmi les rendez-vous, plusieurs conférences peuvent être retenues : les rencontres de l’IFIP autour de l’actualité technique et économique de la filière porcine mardi 13 septembre ou mercredi 14 septembre ou jeudi 15 septembre ou vendredi 16 septembre à 9h15, la sélection génomique, situation et perspectives au plan français, européen et international avec l’Institut de l’Elevage mardi 13 septembre à 14h, les réseaux sociaux peuvent-ils être un outil efficace pour communiquer vers les agriculteurs mercredi 14 septembre à 10h, l’élevage avicole une filière en développement mercredi 14 septembre à 15h, veaux de boucherie des références pour avancer, mercredi 14 septembre à 14h, une production laitière française en turbulences avec l’Insitut de l’Elevage, jeudi 15 septembre à 10h, PAC 2013 - contractualisation - conjoncture fluctuante : quelle stratégie pour mon exploitation ? avec CER France jeudi 15 septembre à 14h30 et maîtrise des consommations énergétiques en élevages bovins vendredi 16 septembre à 10h. Sommet de l’Elevage du 5 au 7 octobre Les 20 ans du Sommet Plus d’exposants, plus d’animaux, plus de conférences, plus de visites d’élevages et de centres techniques, plus d’exposants étrangers, le Sommet de l’Elevage n’a pas lésiné sur la préparation de sa 20ème édition ! Que de chemin parcouru depuis la première édition en 1992. Le Sommet de l’Elevage s’est mis en place en même temps que les quotas laitiers. Il se voulait force de propositions pour valoriser les races à viande du Massif Central. Aujourd’hui, les organisateurs ont réussi leur pari puisque ce salon, de dimension internationale, permet aux éleveurs, exposants et visiteurs, de s’informer, d’échanger sur les évolutions du monde agricole. Le Sommet de l’Elevage est aussi reconnu pour rassembler le top de la génétique animale française, il propose une offre complète pour toutes les filières de l’élevage, tous les principaux acteurs français ou étrangers du secteur. Alors qu’il recevait 300 animaux, 132 exposants et 12 000 visiteurs à ses débuts, le Salon installé autour de la grande halle d’Auvergne, accueille aujourd’hui 2000 animaux, 1250 exposants et 75 000 visiteurs ! Cette année, plus de 2000 m² de sur- faces couvertes d’exposition supplémentaires ont été aménagées agrandissant notamment les halls bovins viande et lait et ovins. L’espace dédié aux énergies sera lui aussi plus spacieux pour accueillir notamment le domaine de la méthanisation. Concours national limousin Après le Charolais en 2010, la race limousine sera à l’honneur cette année. Elle a été la première race à organiser son concours national au Sommet de l’Elevage en 2004. Plus de 450 animaux seront présentés pendant les trois jours de concours. Et une vente aux enchères clôturera l’événement jeudi 6 octobre à 19h30. France Limousin Sélection affiche une nouveauté pour ce rendez-vous : un prix de section est créé. Un prix inter-régional permettra de récompenser les meilleurs lots issus des régions françaises. Le concours national limousin se déroulera les mercredi 5, jeudi 6 et vendredi 7 octobre. L’Eurobrune Tous les deux ans, le Sommet de l’Elevage accueille le concours européen de la race brune. L’Allemagne, l’Autriche, l’Italie, la Suisse et bien sûr la Le concours Eurobrune a lieu tous les deux ans au Sommet de l’élevage (ici en 2009). France y participent. Cet événement est devenu majeur pour la race qui connaît par ailleurs un beau développement dans la région. Au total 20 génisses et 50 vaches laitières seront exposées issues de toutes les régions de France. Le concours ainsi que la vente aux enchères Optibrune (environ 10 génisses) se dérouleront vendredi 7 octobre à partir de 9h30. Concours inter-régional Montbéliard Comme en 2009, la race Montbéliarde organise un concours inter-régional proposé par la fédération montbéliarde du Massif Central. Ce rendez-vous est ouvert aux autres grandes régions Franche-Comté, Bourgogne et Rhône-Alpes. Au Sommet, 144 des meilleurs spécimens démontreront toutes les qualités de la deuxième race laitière en France, jeudi 4 octobre de 12h à 18h30. Seront également en concours au Sommet, les races Charolaise, Blonde d’Aquitaine, Salers, Gasconne, Aubrac, Prim’Holstein, Simmental, Normande,... Des conférences Le Sommet de l’Elevage est également réputé pour ses conférences qui jalonnent les trois journées. A retenir d’ores et déjà : mercredi 5 octobre à 15h par l’Institut de l’Elevage et les Chambres d’agriculture du Massif Central : efficacité économique des élevages bovins allaitants du Massif Central, à 14h par l’association des producteurs de lait montagne (COPAMAC SIDAM) : une marque montagne portée par les producteurs de lait, jeudi 6 octobre à 9h30 par l’INRA : la génomique bovine, à 14h par le CNIEL : la production laitière en montagne et vendredi 7 octobre à 10h par l’Institut de l’Elevage : Où va le bœuf ? Panorama des circuits de commercialisation des viandes bovines françaises et importées, à 14h par l’Institut de l’Elevage et l’INRA : prairies permanentes, de nouvelles références pour valoriser leur diversité. Sans oublier le traditionnel colloque d’Interbev sur l’impact de l’augmentation et de la volatilité des coûts des matières premières sur les activités de naissage et d’engraissement. Pour ses 20 ans, le Sommet de l’Elevage, reconnu pour sa convivialité, invite ses exposants, éleveurs, visiteurs et l’ensemble de ses partenaires à sa soirée anniversaire mercredi 5 octobre. Un film historique précèdera un buffet animé de musique et de bonne humeur ! Eva DZ 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 13 Actualité formation ADPSA Les BTS ACSE sont bien rentrés ! Les étudiants de BTS ACSE par apprentissage première année et les BTS ACSE en un an. Les élèves de BTS ACSE inscrits à l’ADPSA ont effectué leur rentrée. Ils sont 10 en apprentissage en deuxième année, 16 en première année et pour l’instant 4 en un an en formation continue. Avec des taux de réussite frôlant l’excellence (90% en 2011 et 100% les années précédentes), le BTS ACSE par apprentissage ou en un an à l’ADPSA est bien reconnu auprès des jeunes et de leur famille. La nouvelle promotion vient de faire sa rentrée. Les dix apprentis arrivés en août 2010 entament leur deuxième année. Et seize nouvelles têtes ont démarré leur première année de BTS. Encore des places en BTS ACSE en un an Quant à la formation en un an, ils sont pour l’instant quatre. L’ADPSA est à la recherche de nouveaux candidats pour ce BTS ACSE en un an. «Nous avons rempli nos objectifs d’effectifs quant au BTS par apprentissage. Les maîtres d’apprentissage répondent bien présents pour assurer la formation de ces jeunes», explique Catherine Labarbarie, formatrice à l’ADPSA, responsable des BTS ACSE. Toutes les productions traditionnelles sont représentées dans les choix des étudiants qui ont trouvé par eux-mêmes leur maître d’apprentissage. Le profil des 16 apprentis de première année est classique, tous sortent soit d’un Bac pro CGEA soit d’un Bac STAV. Ils viennent des quatre coins de l’Aveyron depuis les lycées de La Roque, François Marty à Monteils, Beauregard à Villefranche, La Cazotte à St Les étudiants de BTS ACSE par apprentissage deuxième année et les BTS ACSE en un an. Affrique ou encore Rignac. «Quasiment tous ont dans l’idée de s’installer ou de travailler comme salarié sur une exploitation», avance Catherine Labarbarie. Tous des passionnés «Même si tous ne sont pas issus du milieu agricole, c’est le cas pour la moitié d’entre eux, tous sont passionnés par la production agricole. Seule une étudiante souhaite s’orienter vers le para-agricole», commente-telle. Sur les 16 apprentis, deux sont des filles, c’est le cas aussi pour les étudiants en deuxième année. Le BTS ACSE sur deux ans par apprentissage propose une trentaine de semaines de pratique sur une exploitation par an. Cette formation est essentiellement basée sur les techniques comptables et la gestion. Les cours axés sur la gestion, l’enseignement général, la politique agricole, le développement local,... doivent permettre aux étudiants d’avoir une approche globale de l’exploitation et de sa gestion. «L’objectif est que les élèves soient aptes en sortant de leur BTS, à conduire une exploitation», assure Catherine Labarbarie. De plus, le BTS ACSE par apprentissage permet aux jeunes d’acquérir une expérience pratique certaine. «Cette formation leur apporte une qualification professionnelle, elle facilite l’insertion professionnelle». Enfin, l’apprenti a un statut de salarié avec un contrat de travail de deux ans qui lui apporte une rémunération tous les mois par l’entreprise qui l’emploie, en fonction de son âge. De son côté le maître d’apprentissage bénéficie d’aides à la formation pour accueillir un ou une apprenti(e) sur son exploita- tion. «Les étudiants qui choisissent cette voie sont des passionnés d’agriculture, qui adorent être sur le terrain. Mais leur rythme de travail en alternance avec les cours, est élevé, leur motivation est donc décuplée !», avance Catherine Labarbarie. Les quatre étudiants de BTS ACSE en un an sont tous en reconversion professionnelle. Tous ont déjà exercé une activité salariée auparavant, pas forcément dans le milieu agricole. Certains souhaitent s’installer quand d’autres projettent de travailler dans le para-agricole. Pour assurer ce BTS ACSE, l’ADPSA travaille en partenariat avec le lycée La Roque, François Marty formation continue et le pôle de fomation de Bernussou. Eva DZ Nouveautés Enseignement agricole Deux bac pro et un BEPA en 2013 Alternance : l’apprentissage possible avant 15 ans Deux nouvelles spécialités du baccalauréat professionnel ont été créées par deux arrêtés du 19 juillet, parus au JO du 5 août. L’une s’intitule «conduite et gestion d’une entreprise du secteur canin et félin» et relève du champ professionnel productions animales. L’autre concerne la forêt et relève du champ professionnel «nature jardin paysage forêt». Ces spécialités sont préparées dans les établissements relevant du ministère de l’Agriculture ou de l’Education nationale. Leur cycle d’étude est de trois ans. Pour le bac «conduite et gestion d’une entreprise du secteur canin et félin», l’accès à la classe de première professionnelle est ouvert en priorité aux candidats issus de la seconde professionnelle «productions animales» ainsi qu’aux titulaires d’un diplôme ou titre en cohérence 14 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er avec la spécialité. Pour le bac «forêt», une partie de la formation est imposée en milieu professionnel pour les élèves relevant de la formation initiale scolaire soit 6 semaines (dont trois prises sur la scolarité) au cours de la première année du cursus et de 14 à 16 semaines (dont 12 prises sur la scolarité) au cours du cycle terminal. La première session de ces baccalauréats aura lieu en 2013. Par ailleurs, un brevet d’études professionnel agricole (BEPA) «cavalier soigneur», option «activités hippiques», relevant du champ professionnel productions animales, a été créé par arrêté du 7 juillet paru au JO du 8 août. Ce diplôme, accessible à compter de la session d’examen 2013, est rattaché à la spécialité «conduite et gestion de l’entreprise hippique» du bac professionnel. SEPTEMBRE 2011 Les jeunes pourront entrer en apprentissage avant l’âge de 15 ans, selon la loi sur le développement de l’alternance publiée le 29 juillet au JO. Il pourra être pratiqué pour les activités saisonnières. La loi sur «le développement de l’alternance et la sécurisation des parcours professionnels» en entreprise, publiée le 29 juillet au JO, abaisse l’âge des jeunes entrant en apprentissage. Jusqu’à présent, la loi imposait d’avoir au moins 15 ans pour entrer en apprentissage et d’avoir fini les études au collège. Désormais, «les jeunes âgés d’au moins quinze ans au cours de l’année civile» peuvent s’y engouffrer, toujours à condition d’avoir terminé leur collège. Le texte répond aux vœux du gou- vernement qui vise les 800 000 alternants d’ici à 2015, contre 600 000 aujourd’hui. Travail temporaire et activités saisonnières La loi du 28 juillet 2011 ouvre par ailleurs l’apprentissage au travail temporaire et aux activités saisonnières, avec la possibilité pour deux employeurs de se partager un apprenti pour des activités saisonnières. Elle crée un portail internet gratuit pour rapprocher offre et demande, ainsi qu’une carte d’«étudiant des métiers» apportant aux alternants les mêmes avantages qu’aux étudiants. Dans un passage consacré à l’encadrement des stages, le texte reprend une disposition sur laquelle syndicats et patronat s’étaient mis d’accord début juin dans le cadre des négociations sur l’emploi des jeunes et la «moralisation» des stages : instaurer un délai de carence entre l’accueil de deux stagiaires sur un même poste pour éviter le recrutement de stagiaires sur un vrai poste de travail. Le texte précise d’ailleurs que les stages, intégrés à un cursus pédagogique, ne peuvent avoir pour objet l’exécution d’une tâche régulière correspondant à un poste de travail permanent de l’entreprise. Une des principales dispositions du texte initial a été votée dans le projet de loi de finances rectificative : l’obligation, pour les entreprises de plus de 250 salariés, de porter de 3 à 4% le quota des «alternants». Cotations Vie pratique Le temps des mirabelles Tarte aux mirabelles et au chèvre 1 pâte brisée 150 g de chèvre frais 150 g de brousse 10/12 mirabelles 1 cuil à soupe de miel 2 cuil à soupe d’huile d’olive sel et poivre du moulin Préchauffez votre four à 175° (th 5/6). Passez les mirabelles sous l’eau froide, essuyez-les dans un torchon propre. Coupez les mirabelles en 2 et enlevez les noyaux. Dans un saladier, écrasez le fromage de chèvre et la brousse à la fourchette. Salez, poivrez, ajoutez le miel et 1 cuil à soupe d’huile d’olive. Mélangez le tout délicatement. Abaissez la pâte brisée dans le moule. Piquez la pâte à la fourchette. Disposez la moitié des mirabelles sur la pâte. Recouvrez-les du mélange chèvre/ brousse et disposez le reste des mirabelles dessus. Arrosez avec l’autre cuillère à soupe d’huile d’olive. Enfournez 40 min. Dégustez frais avec une petite salade. Pour le beurre manié 30 g de farine 30 g de beurre Faire fondre le beurre dans une cocotte. Déposez les cailles, faites-les dorer de tous les côtés sans oublier de les retourner régulièrement, ajoutez l’échalote ciselée. Salez et poivrez. Ajoutez les mirabelles dans la cocotte. Verser la liqueur de prune et 100 ml d'eau. Portez à ébullition, puis laissez mijoter à feu doux pendant 15 minutes à couvert. Préparez le beurre manié en mélangeant le beurre froid avec la farine. Déposez les cailles et les mirabelles dans un plat, réservez à l’entrée du four. Mélangez le beurre manié à la sauce réduite dans la cocotte. Rectifiez l'assaisonnement. Filtrez la sauce, nappez-en les cailles et servez le reste à part dans une saucière. Mirabelles en sabayon Pour 6 personnes : - 300 g de reines-claudes ou de mirabelles de Lorraine - 30 g de beurre - 5 jaunes d'œufs - 120 g de sucre en poudre - 15 cl de vin blanc. Liqueur de mirabelles 1 kg de mirabelles 250 g sucre semoule 1 l d'alcool pour fruits 45 ° Laver, égoutter, couper en deux, laisser le noyau. Verser dans une bassine à confiture. Verser le sucre et l'alcool sur les mirabelles et bien mélanger. Laisser macérer dans la bassine pendant 4 jours. Couvrir d'un torchon propre. Au bout de quatre jours... Le sucre a fondu, mélanger. Transvaser dans des bocaux, boucher et laisser infuser pendant un mois minimum. Au bout d'un mois... Filtrer avec un chinois ou une grande passoire. Vous pouvez également filtrer à travers un linge propre au dessus d'un grand récipient. Verser dans des bouteilles, bien boucher et ranger dans un endroit frais. Attendre 2 mois avant de consommer. Mirabelles à l'eau de vie Cailles aux mirabelles Pour 4 personnes 4 belles cailles 20 g de beurre 500 g de mirabelles 10 cl de liqueur de prune Sel, poivre du moulin 1 échalote longue 1 branche de romarin jusqu’à former un ruban quand on soulève le fouet. Retirez du feu. Préchauffez le four sur position gril. Répartissez les fruits dans un grand plat à gratin ou six petits plats individuels. Recouvrez-les de sabayon. Enfournez sur la grille haute et laissez gratiner quelques minutes, porte entrouverte, jusqu’à ce que le sabayon prenne une belle couleur dorée. Servez aussitôt. Lavez les mirabelles, laissezles entières. Faites ensuite revenir les fruits au beurre, dans une poêle. Saupoudrez-les de 1 cuil. à soupe de sucre et laissez mijoter quelques minutes. Réservez. Fouettez les jaunes d’œufs avec le sucre dans un saladier jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Placez alors le saladier au-dessus d’une casserole d’eau bouillante et, tout en fouettant avec un batteur électrique, incorporez progressivement le vin blanc en filet. La préparation doit doubler de volume et épaissir 1 kg de mirabelles 1 litre d'eau de vie 1 bâton de cannelle 250 g de sucre en morceaux Piquez chaque fruit de quelques coups d'épingle. Mettez- les dans un bocal. Recouvrez d'eau de vie. Ajoutez un demi bâton de cannelle dans chaque bocal. Fermez et laissez macérer 1 mois. Au bout de ce temps, mettez le sucre en morceaux. Pendant quelques jours secouez et laissez reposer les bocaux que le sucre soit bien dilué. Fermez à nouveau et laissez reposer 3 mois dans un endroit frais à l'abri de la lumière avant de les déguster. Jardin familial La lune modifiera sa course à partir du lundi 5 septembre pour devenir montante. Les 4 et 5, honneur aux feuilles, mais sans jardiner le matin du 5 (noeud lunaire ascendant) . Le dimanche en lune descendante, éclaircissez vos derniers semis de salades et installez des salades en plants. Commencez à faire blanchir quelques chicorées, céleris à côtes ou cardons. Lundi après midi, faites des semis de laitues d'hiver traditionnelles comme «Rougette de Montpellier» ou améliorées comme «Verpia». Semez également des laitues à couper, des choux de Chine, des épinards et de la mâche à petites graines cette fois, plus résistante au froid. Dans les parcelles libérées, semez des engrais verts en associant une céréale à une légumineuse: seigle et vesce par exemple. Du 6 au 8 à 12h38, place aux fruits et aux légumes fruits: c'est le temps des cueillettes de prunes, de pommes, de poires ou encore de fraises et framboises remontantes. Au potager, récoltez les haricots à grains: écossez ces derniers et mettez les grains au congélateur pendant quelques jours pour les protéger de la bruche qui détruit les récoltes. Le 8 à partir de 12h38, vous n'aurez que l'après midi pour vous consacrer aux légumes racines: éclaircir les carottes, les navets, les betteraves. Semer encore des carottes mais à racines courtes, des oignons en pépinière à repiquer à la saison prochaine, des radis et en particulier des radis «rosés de Pâques» (photo). Enfin du 9 au 11 en période fleurs, c'est le moment de greffer des rosiers sur églantier ou sur un rosier déjà en place dans votre jardin , en pratiquant une greffe en écusson. Vous aurez remarqué que les annuelles sèchent en fin d'été et les graines sont alors dispersées sur le sol. Pour certaines, les plus rustiques, la germination démarre aussitôt. Reproduisez ce mécanisme naturel en semant ces annuelles en place dès maintenant : muflier, coquelicot, Nigelle de Damas, bleuet, pied d'alouette, godetia ou encore pavot de Californie. Baraqueville : marché aux petits veaux du 29/08/2011 Amenés : 55 Supérieurs Moyens Frisons mâles Croisés mâles 90 à 120 370 à 440 60 à 90 270 à 360 Inférieurs 40 à 60 140 à 270 Légère baisse Stable Tendance Croisés femelles Montbéliards 300 à 370 200 à 250 210 à 290 150 à 190 80 à 200 80 à 140 Stable Stable Marché calme. Tendance à la baisse pour les Prim’Holstein baissent, cours reconduits pour les autres. FOIRE DE VILLENEUVE DU 29/08/2011 Veaux : présents 207 - vendus 204 - cotés 204 - Prochaine foire : lundi 5 septembre Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen. €/kg €/kg €/kg kg € Veaux légers de moins de 320 kgs 2 2,29 2,77 2,53 312 789,36 Veaux moyens de 320 à 389 kgs 58 2,06 3,51 2,62 364,67 955,44 Veaux lourds de plus de 390 kg 144 1,91 3,32 2,56 455,38 1165,77 Total 204 1,91 3,51 2,58 428,19 1104,73 FOIRE DE BARAQUEVILLE DU 31/08/2011 Veaux : présents 93 - vendus 89 - cotés 89 - Prochaine foire : mercredi 14 septembre Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen. €/kg €/kg €/kg kg € Veaux légers de moins de 320 kgs 3 1,91 2,82 2,44 301,67 736,07 Veaux moyens de 320 à 389 kgs 20 2,13 3,28 2,69 367,25 987,90 Veaux lourds de plus de 390 kg 66 2,13 3,20 2,63 449,71 1182,74 Total 89 1,91 3,28 2,64 426,19 1125,14 FOIRE D’ALBI DU 30/08/2011 Veaux : présents 91 - vendus 87 - cotés 87 - Prochaine foire : mardi 6 septembre Catégorie Effectif Prix mini Prix maxi Prix moy. Poids moy. Val. moyen. €/kg €/kg €/kg kg € Veaux légers de moins de 320 kgs 0 0 0 0 0 0 Veaux moyens de 320 à 389 kgs 13 2,29 3,43 2,77 364,46 1009,55 Veaux lourds de plus de 390 kg 74 2,00 3,08 2,72 435,72 1185,16 Total 87 2,00 3,43 2,73 425,07 1160,44 Albi Nouvelle foire concours mardi 20 septembre Lors de la foire aux veaux d’Albi du mardi 20 septembre, sur le foirail de Jarlard, l’association du «Marché de Jarlard», organise une foire concours au cours de laquelle des veaux feront l’objet d’un jugement. Tous les éleveurs qui le souhaitent sont invités à participer à ce concours. Pour cela, ils peuvent amener leurs veaux à partir de 8 h 30. Le jugement sera fait à partir de 10 h, jusqu’à 10 h 30. 8 veaux seront primés (4 mâles et 4 femelles). Seuls les veaux présents en box à partir de 10 h pourront être jugés (les retardataires ne pourront pas participer !). Les négociations commerciales auront ensuite lieu à partir de 10 h 30. Une plaque sera remise aux éleveurs et aux négociants acheteurs des animaux primés. Pour l’occasion, les éleveurs ont aussi proposé aux concessionnaires voisins du secteur de Jarlard et à tous les commerçants d’approvisionnement et d’équipement dans le domaine agricole de venir s’exposer sur le même site du foirail de Jarlard. Contacts : Didier Fonvieille au 06 85 81 80 11 ou Franck Bèges au 06 10 08 02 93 Le dessin de Z’lex... «Les Aveyronnais sont allés payer la soupe aux Audois pour les remercier suite à l'opération paille» Patrick Péres 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 15 Les cotations de la semaine Commission de cotation des carcasses de gros bovins de Midi-Pyrénées Cotations Sud-Ouest des bovins maigres destinés à l’engraissement Semaine 33 du 16/08 au 19/08/2011 (en €) (Entrée abattoir) Semaine 34 du 22/08 au 26/08/2011 (€/kg vif prix départ ferme) GÉNISSES VACHES E U R + de 360 kg R de 330 à 360 kg R de 300 à 330 kg R - de 300 kg 5,03 4,22 3,72 3,57 3,37 INC U R + de 360 kg R de 330 à 360 kg R de 300 à 330 kg R - de 300 kg O + de 330 kg O de 300 à 330 kg O de 270 à 300 kg O de 240 à 270 kg O - de 240 kg p + de 280 kg p - de 280 kg FAbRICATION 4,20 3,59 3,49 3,33 3,17 3,10 3,04 2,94 2,74 2,67 2,82 2,41 2,02 TAUREAU JEUNE bOVIN moyenne R : 3,61 (+0,01) moyenne R : 3,50 (-0,07) moyenne O : 3,05 (+0,02) moyenne p : 2,65 (+0,02) U : 2,61 R : 2,56 O : 2,53 E : 4,57 U : 3,68 R : 3,43 O : INC Offre très limitée, demande soutenue. Catégorie Apport Type Qualité 329 Euros/kg carcasse T.Bon U2, U3 bon R2, R3 moyen O2, O3 U4, R4, O4 9 h 30 agneaux gris sevrés 0 10 h 30 agnelets 85 10 h brebis réformes 3 10 h chèvres 0 U Prix 2,86 2,71 2,59 2,23 R Prix 2,23 2,18 2,13 1,85 U R Semaine 34 du 22/08 au 26/08/2011 (€/Tonne) Race Sexe Age Poids Aubrac Mâles 6 à 12 mois 300 350 400 U Prix 2,29 2,23 2,23 R Prix 2,06 2,09 2,09 Croisés Mâles Femelles 6 à 12 mois 12-24 mois 270 400 inc inc 300 inc 6 à 12 mois 350 2,69 400 inc 12-24 mois 450 500 inc inc Prix 2,44 2,39 2,39 inc inc 2,00 inc Prix 2,13 2,16 2,16 inc inc 1,75 inc Blonds d’Aquitaine Mâles Femelles 6 à 12 mois 12-24 mois 6-12 mois 6-12 mois 300 350 450 250 300 3,16 2,85 inc 2,79 2,66 Race Sexe Age Poids E Prix 250 3,56 U Prix 2,84 2,61 2,51 inc 2,38 2,27 R Prix 2,00 2,00 inc inc 1,76 1,62 Cotations en € Mini Maxi Moyen Euros/kg vif Euros/kg vif Euros/pièce 10 à 12 kg 12 à 14 kg 14 à 16 kg 16 à 18 kg 18 à 22 kg 4,90 4,40 3,90 5,10 4,60 4,10 5,00 (+0,20) 4,50 (+0,20) 4,00 (+0,20) 1ère qual. 2ème qual. vieil./usées 0,95 0,70 0,40 1,05 0,80 0,50 1,00 (+0,10) 0,75 (+0,05) 0,45 (+0,05) 1ère qualité vieux et usés 90 (=) 50 (=) 1ère qualité vieilles et usées / pORCELETS 8 kgs Cotations régionales Groupements Sud-Ouest Poids 8 kg Prix/tête NC Animaux commercialisés NC Cotations régionales Groupement Sud Ouest (*) Poids 24 kg Prix/kg NC Animaux commercialisés NC (*) Groupements de Midi Pyrénées - Aquitaine - Languedoc Roussillon - Limousin - Auvergne Porcelet départ ferme indexé à 25 kg ................................................ 1,87 (-0,02) Le kg supplémentaire .......................................................................... 0,67 Porcelet 8 kg (F/tête) ........................................................................ 32,00 (-0,31) pORCS CHARCUTIERS Cadran breton - base 56 % de TMP (taux de muscle des pièces) - départ ferme Cours du lundi ................ 1,274 (-0,012) Cours du jeudi ............1,275 (+0,001) VIANDE NETTE - Classe E (prix moyen des porcs classés à plus de 55 points de TMP) Grille communautaire - rendu abattoir Cotation nationale : ........1,45 (-0,01) (Cours pratiqués sur le marché et non dans les bergeries). Agneaux gris : léger mieux. Agnelets : cours en hausse. Brebis réformes : cours en hausse. Cotations régionales : - Bretagne (Rennes) : ....1,45 (-0,01) - Sud-Ouest (Toulouse) : ......... 1,45 (-0,01) mARCHÉ AUX bESTIAUX DE LAISSAC - mardi 30 août 2011 Consultation par minitel 36.16 CODE bEVIF Tél. 05 65 69 60 45 de 7 h 30 à 12 h APPORTS Mardi Ce Mercuriales communiquées par la Commission de Cotation : 4 éleveurs, 4 négociants, -mairie - DDAF Heures Références nationales et communautaires pour les Gros Bovins (OFIVAL) précédent jour 1283 1353 d’ouverture bOVINS 625 679 8 h pour la viande €/kg carcasse Extra : E Très bons : U Bons : R Assez bons : O Passables P 49 39 Races Génisses (doubl. et ters.) 3,50-3,90-3,65 (=) 3,15-3,35-3,25 (=) 2,80-2,90-2,85 (=) 533 589 à viande Vaches 3,35-3,70-3,55 (=) 3,05-3,30-3,20 (=) 2,80-2,90-2,85 (=) 1,95-2,35-2,25 (+0,05) Races vaches FFPN 2,60-2,70-2,65 (+0,05) 1,95-2,35-2,25 (+0,05) laitières vaches Montbéliardes 2,90-3,00-2,95 (=) 2,60-2,70-2,65 (+0,05) 1,95-2,35-2,25 (+0,05) 2,35-2,45-2,40 (=) 2,25-2,35-2,30 (+0,05) 2,25-2,25-2,25 (+0,05) 43 51 Taureaux d’âge (2 ans et plus) 2,55-2,55-2,55 (=) 544 547 8 h 45 mAIGRES - bROUTARDS Culard : E €/kg sur pieds Très bons : U Bons : R Moyens : O CROISÉES 213 267 1ère année : Bourrudes légères (jusq. 280 kg) Femelles Bourrudes lourdes (280 à 380 kg) 2ème année : bourettes LImOUSINES (1ère année : 250-320kg) 1,95-2,10-2,00 (=) 1,90-2,05-1,95 (=) 1,55-1,65-1,60 (=) 1,50-1,60-1,55 (=) 2,20-2,35-2,25 (=) 1,85-1,95-1,90 (=) 2,45-2,60-2,50 (=) 2,25-2,40-2,30 (=) 2,10-2,25-2,15 (=) 2,00-2,10-2,05 (=) 1,80-1,90-1,85 (=) 1,70-1,80-1,75 (=) 1,95-2,10-2,05 (=) 1,85-1,95-1,90 (=) 1,70-1,80-1,75 (=) 1,55-1,65-1,60 (=) Supérieurs Moyens Inférieurs 2,55-2,70-2,60 (=) 2,40-2,55-2,45 (=) 2,20-2,35-2,25 (=) 2,00-2,25-2,05 (=) 390 470 440 (=) 240 330 290 (=) 80 200 160 (=) Femelles Bonnes Moyennes 300 420 360 (=) 150 260 220 (=) CROISÉS 331 114 280 127 Broutards légers jusqu’à 320 kg Broutards - 320 kg et -400 kg Broutards lourds -400-500kg (- de 16 mois) (- de 12 mois) LImOUSINS Mâles Légers (jusqu’à 350 kg) Lourds (de 350 à 400 kg) AUbRACS Légers (jusqu’à 350 kg) Lourds (de 350 à 400 kg) 9 h 20 NOURRISSONS «repoupets» €/Tête Croisés Races à viande Mâles Indications OVINS 9 h 20 9 h 45 10 h 05 Bons R2, R3 6,20 (+0,10) Agneaux €/kg carc. Brebis €/kg vif Agnelets €/kg vif 10 à 14 kgs 4,30 - 4,50 - 4,40 (=) Moyens O2, O3 5,50 (+0,10) 0,90 1,00 0,95 (+0,10) 14 à 18 kgs 4,10 - 4,30 - 4,20 (=) Agneaux : bonne vente. brebis : vente facile. Agnelets : cours stables. 16 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er SEPTEMBRE 2011 Cotations à Lorient oct. 301 € Cotations à Lorient oct. 185 € 3 de nov. 307 € 3 de nov. 192 € Blé Maïs Cotations à Rouen Cotations à Bordeaux 206 € (+4) 124 € au 30/06/2010 203 € (-25) 147 € au 30/06/2010 Races à lait Marché d’Espalion Vendredi 26 août 2011 (en €) Légumes au kg : Ail 2,5 - aubergines 2,5/3 - betteraves rouges crues 2 - blettes 2,8 carottes 2/2,5 la botte - ciboulette/ persil/estragon/basilic 0,80/1 la botte - céleri branche 2,8 - choux 2 - courgettes 2/2,5 - courgettes rondes 2,5 - concombres 3/3,5 cornichons 7,5 - échalottes 4,5 haricots verts 5/6 - haricots plats 5 - haricots coco rouges 4,5 - oignons blanc, jaunes et rouges 2,8 - patisson 2,5 - poireaux 2,5 - poivrons 3,8 pommes de terre 1,5/2,5 - potimarron 2,5 - tomates 2/2,5 - tomates cerises 1,5/2 la barquette. Fruits : Melon 2,5 pièce - poires 2 - prunes d’Agen 3 - rhubarbe 4. Salade : Frisée 3,5 - Batavia 3 le kg ou 1 pièce. Oeufs : 4 la douzaine. Volailles mortes (kg) : Canard et canette 7,5/7,6 - lapin 7,5/9 - pintade 8,1/8,5 - poulet 6,6/7. Produits laitiers de brebis : Pérail 2/2,8 pièce - tome 21 - tomette 16. (Ensemble broutards) Produits laitiers de chèvre : Cabécou 1/3,9 pièce - pavé 5,5/6 pièce - tome 3/3,9 pièce. Mâles Frisons Bonne qualité Moyenne qualité Légers Mâles Bonne qualité Montbéliards Moyenne qualité 105 135 125 (-10) 100 120 110 (-10) 40 90 70 (-10) Autres 5,20 (+0,10) 0,45 0,60 0,55 (+0,10) 18 à 22 kgs incotés *réajustement Produits de l’apiculteur : Miel 9/9,5. Source Bulletin d’Espalion 190 240 220 (-10) 120 200 180 (-10) * Réajustement INDICATIONS : Viande : cours reconduits. - maigres - broutards : cours facilement reconduits. Nourrissons : la baisse s’accentue en races à lait ; cours facilement reconduits en races à viande. 484 105 319 60 Tourteau colza Produits laitiers de vache : Cabécou 2,3/2,5 pièce - fourme 11/19 - tome 11. Ces prix s’entendent vendus à la foire et non offerts à l’étable 412 107 286 19 Tourteau soja COTATION DES PORCS Semaine n°34 6,40 (+0,10) 5,90 (+0,10) 5,60 (+0,10) 5,50 (+0,10) pORCELETS 24 kgs 108 10 h béliers 250 3,00 Race Sexe Age Poids E Prix Limousins Mâles Femelles 6 à 12 mois 6 à 12 mois 300 350 270 2,81 2,69 2,35 Marché bien orienté. MARCHÉ DE REQUISTA - lundi 29 août 2011 EFFECTIF TOTAL : 525 Race Sexe Age Poids E Prix Indicateurs nationaux céréales et oléagineux Sevrés 5,50 (+0,10) Vieilles et usées 0,30 0,40 0,35 (+0,10) 22 à 25 kgs incotés Retrouvez La Volonté Paysanne sur Internet www.volontepaysanne12.fr Accédez aux services en ligne des OPA, aux cotations, à la météo, à l’agenda... Les annonces légales En bref de La Volonté Paysanne EARL BEZES Société Civile en liquidation au capital social variable de 11 650,00⇔€ Siège de liquidation : Sermet 12480 BROQUIES R.C.S. RODEZ 434 158 036 GAEC DE LAURET Société Civile en liquidation au capital social variable de 92 597,54 € Siège de liquidation : Lauret 12360 CAMARES R.C.S. RODEZ 380 398 982 CLOTURE DE LIQUIDATION CLOTURE DE LIQUIDATION Aux termes d’un procès-verbal d’assemblée générale extraordinaire en date du 23 août 2011, la collectivité des associés, après avoir entendu la lecture du rapport de Monsieur Christian BEZES, liquidateur, demeurant à Sermet 12480 BROQUIES, a approuvé les comptes de liquidation, donné quitus au liquidateur, l’a déchargé de son mandat et a prononcé la clôture des opérations de liquidation. Les comptes de liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de Commerce de RODEZ. Aux termes d’une délibération en date du 22 août 2011, la collectivité des associés, après avoir entendu la lecture du rapport de Monsieur Denis CROS, liquidateur, demeurant à Lauret 12360 CAMARES, a approuvé les comptes de liquidation, donné quitus au liquidateur et l’a déchargé de son mandat et a prononcé la clôture des opérations de liquidation. Pour avis, Le Liquidateur Pour avis, Le Liquidateur QUERCY BAS ROUERGUE SARL au capital de 7 622.45 € Siège social : Abattoirs ZI 12200 VILLEFRANCHE DE ROUERGUE RCS RODEZ : 395 173 768 L’AGE réunie en date du 31/05/11 a décidé le transfert de siège social à compter du 01/05/11, ce qui rend nécessaire la publication des mentions suivantes : - A compter du 01/05/11 le siège social est fixé à 46 rue Lapeyrade - 12200 VILLEFRANCHE DE ROUERGUE. La gérance. Transmettez vos annonces légales par Internet adresse e.mail : [email protected] Demandes d’autorisation d’exploiter Les dossiers de demandes d’autorisation d’exploiter, qui ont été enregistrés à la Direction départementale des territoires le 26 août 2011 sont les suivants : Communes N° dossier Identité des Propriétaires Surface demandée Auzits Lugan Compolibat Rieupeyroux C 1108234 BRUGEL Roger 22,32 C 1108236 COUZI Daniel MARRE Marie-Christine GARES Anna 49,30 NOMINATION DE GERANT Société : Groupement Agricole d’Exploitation en Commun du SAMONTA ayant son siège social à Le Samonta 12150 SEVERAC LE CHATEAU, agréé le 22/03/1994 sous le numéro 12.94.00.22, immatriculé au registre du commerce et des sociétés de RODEZ sous le numéro 397 703 695. Aux termes du procès-verbal de l’assemblée générale ordinaire du 22/08/2011, les associés sur proposition de la gérance décident de nommer en qualité de cogérante du groupement à compter rétroactivement du 8 septembre 2010 : Mademoiselle NESPOULOUS Emilie, Véronique, Claude, agricultrice, célibataire majeure, demeurant à SEVERAC LE CHATEAU (12150), Le Samonta. Les comptes de liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de Commerce de RODEZ. Pour avis, Me Christian REYNES Abonnez-vous à LA VOLONTE PAYSANNE Nom, prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse ....................................................... ............................................................... Abonnement 1 an . . . . . . . . . . . . 100 € (HT : 97,94 € - TVA 2,10 % : 2,06 €) Abonnement 6 mois . . . . . . . . . 50,76 € (HT : 49,72 € - TVA 2,10 % : 1,04 €) Les demandes concurrentes doivent être déposées en DDT dans un délai de 3 mois à compter de la date d'enregistrement de la demande initiale (26/08/2011). Les références de la publicité ou du dossier initial doivent être impérativement signalées dans le dossier concurrent. Profession . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Bulletin à retourner à La Volonté Paysanne Carrefour de l’Agriculture - 12026 RODEZ CEDEX 9 accompagné du règlement Communiqué de la DDT Votre petite annonce dans 4 départements Deux parutions dans chaque département ! LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE LA VOLONTÉ PAYSANNE Réception jusqu’au MERCREDI 10 H avec le réglement LE PAYSAN TARNAIS LE REVEIL LOZERE L’UNION DU CANTAL 2 DÉPARTEMENTS 3 DÉPARTEMENTS Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement Tarn Lozère Cantal Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement Réception jusqu’au LUNDI 17 H avec le réglement + + + 14 € 18 € 18 € Forfait 3 lignes Forfait 3 lignes Forfait 3 lignes Forfait 3 lignes + 18 € 22 € Forfait 3 lignes + 25 € Forfait 3 lignes La ligne supplémentaire 1,60 € 3,10 € Encadrement : 6,00 € 3,10 € 3,10 € En dépit d'un reflux sur les tout derniers mois jusqu'à juillet, les prix agricoles ont connu une hausse sensible depuis 12 mois. C'est ce que rapporte l’Insee dans sa dernière synthèse concernant le mois de juillet. Mais cette hausse a également marqué les coûts de production. Ainsi, en élevage, la hausse des productions animales sur un an a été de 12,5 % tandis que celle des aliments pour animaux a représenté, à fin juillet, 24,8 %. En productions végétales (hors fruits et légumes), la hausse des prix à la production a été de 18,3 % sur un an mais celle de l'énergie a été de 25,5 %, celle des engrais et amendements de 23,8 % tandis que les prix des produits de protection des cultures ont été stables (-0,7 %). Toujours sur un an, à fin juillet, les prix des fruits sont en diminution de 9,1 % et ceux des légumes frais de 13,3 %. Le nouveau DG de la MSA s'attellera notamment à la gestion des crises agricoles Michel Brault, le nouveau directeur général de la caisse centrale de la MSA (CCMSA), qui prend ses fonctions jeudi 1er septembre, s'attellera notamment à la gestion des crises agricoles, comme celle de la sécheresse et des fruits et légumes, indique la caisse centrale dans un communiqué publié le 31 août. Il est par ailleurs un connaisseur du financement du régime agricole, puisqu'il était directeur délégué chargé de ce secteur à la Caisse centrale depuis 2008. Il a été nommé en mai en remplacement de François Gin, appelé à la direction générale du groupe Agrica, groupe associant plusieurs caisses de retraite complémentaire destinées aux salariés du monde agricole, rappelle la CCMSA. Votre justificatif comptable Carrefour de l’Agriculture 12026 RODEZ Cedex 9 A découper et à conserver Il n’est plus envoyé de facture pour les petites annonces. Pour votre justificatif comptable, il suffit : 1) de compléter ce bon 4,70 € Domiciliation : 3,50 € (Ecrire au journal qui transmettra) 6,30 € Nom - prénom : . . . . . . . . . . . . . . .......................... Site Internet : 2 € Inscrivez votre annonce ci-dessous en laissant une case vide entre chaque mot : Forfait 3 lignes Lignes suppl. Indiquez votre nom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adresse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Mon numéro de carte : Par chèque Je Par carte : règle : Les prix agricoles en hausse sur un an, mais les coûts de production aussi Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Adressez votre petite annonce accompagnée du réglement à : .......................... 1) de coller ci-dessous votre annonce parue dans le journal Carrefour de l’agriculture 12026 RODEZ cedex 9 ou appelez-nous au 05 65 73 77 98 Fax : 05 65 73 78 99 PA parue le : . . . . . . . . . . . . . . Signature : Date d’expiration de la carte : Montant : . . . . . . . . . . . . . . . . (dont TVA 19,6 % sur le TTC) Payée par : . . . . . . . . . . . . . . . (chèque, espèces, carte bancaire) 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 17 Les petites annonces de La Volonté Paysanne 2 parutions - 5 formules au choix : Aveyron - + Lozère - + Tarn + Cantal - 4 départements Emplois 110-Cherche ferme à acheter ou en fermage pour ovins viandes secteur St Affrique Tél 06 17 26 57 04 FAUX-PLAFONDS • ISOLATION Rencontres Concessionnaire Recrute dans le cadre de son développement 123-Veuf 58 ans, recherche relation durable si entente avec dame de la campagne 55/60 ans pour rompre la solitude, pas sérieuse s’abst. 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Commission paritaire : 1013 I 84048 N° ISSN : 0750 1 469 Directeur adjoint : Pierre Maurel - Responsable de la rédaction : Isabelle Sicard - Journalistes : Eva Di Zappalorto - Didier Bouville - Secrétaire de Rédaction : Paulette Gil - Abonnements, petites annonces et légales : Valérie Abadie Roques - Françoise Bros. Composition : Olivier Ferrand. Publicité : PRINTAGRI Carrefour de l’Agriculture 1 2 0 2 6 R o d e z C e d ex 9 Tél. 05 65 73 77 94 Michel Artus Publicité nationale : A.T.C. 15 rue d’Argenteuil 75041 PARIS Imprimerie L’EVEIL de la Haute Loire 43001 Le Puy-en-Velay Tirage utile : 8 693 Abonnement 1 an : 100 € 1er SEPTEMBRE 2011 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 19 Profession France Revenu en berne, sécheresse… Une étude de l’Insee sur l’espace rural et urbain Les éleveurs bovins dans l’impasse L’étalement urbain s’accélère Face à la crise de revenu qui dure depuis 2006 aggravée par la sécheresse cette année, les éleveurs bovins demandent un report des annuités d’emprunt en fin de tableau d’amortissement pour faire face aux achats de fourrages indispensables pour franchir le cap de l’hiver. «Les éleveurs sont sur le point de rupture». Pendant la deuxième quinzaine d’août, la Fédération nationale bovine (FNB) a fait le tour de France des grands bassins de production pour aller à la rencontre des éleveurs qui ne voient pas l’issue de la crise bovine. L’occasion de dresser un état des lieux sur la détérioration du revenu qui s’aggrave depuis cinq ans et sur laquelle s’est greffée cette année la sécheresse. «Les éleveurs sont asphyxiés avec des revenus les plus bas de la profession. La sécheresse accentue cette détresse, avec parfois des pertes de fourrages qui atteignent 70 %», déplore Pierre Chevalier, président de la FNB. Certes les pluies du mois de juillet et août ont été les bienvenues. Grâce à la repousse de l’herbe, les éleveurs ont pu éviter de trop puiser dans les stocks pendant l’été. La question qui est posée, ce sont surtout les stocks d’hiver qui n’ont pas été constitués au printemps. Selon la FNB, les éleveurs vont se trouver devant des factures de 10, 15, 20 000 euros qu’ils ne seront pas en mesure d’acquitter. D’où la première revendication de la Fédération nationale bovine : le report d’annuités en fin de tableau d’amortissement. Ce report permettrait aux éleveurs de couvrir les dépenses liées aux achats de fourrage. Car le vrai souci «ce n’est pas tant de trouver de la paille, mais de la payer». «Cela donnerait un ballon d’oxygène aux éleveurs pour limiter les dépôts de bilan et la décapitalisation des élevages» estime Pierre Chevalier. 50 centimes par kilo Et ce d’autant plus que les prix à la production ne sont pas au rendez-vous. Même si la conjoncture donne aujourd’hui des signes «qui vont dans le bon sens», surtout sur le jeune bovin à l’export. Pierre Chevalier estime à 50 centimes, le retard à rattraper pour faire face aux échéances et «ramener les exploitations à l’équilibre économique». Surtout sur les vaches de réforme allaitantes qui ne suivent pas les vaches de réforme laitières. «Cinquante centimes, cela ne représente, in fine que 11 €/an pour le consommateur et 20 centimes par semaine» si cette hausse était répercutée au détail par les grandes surfaces, toujours très réticentes à faire un geste. C’est pourquoi, les éleveurs comptent beaucoup sur l’export pour redonner un peu de punch au marché. La FNB trouve les opérateurs trop frileux, et aimerait qu’ils se mobilisent davantage. Notamment le numéro un de la viande Bigard qui concentre son activité sur le marché national sans regarder au-delà des frontières. Surtout à un moment où des opportunités se confirment en Turquie et surtout sur le pourtour méditerranéen ainsi qu’en Russie et au Kazakhstan et que la pression des sud Américains, Argentins et Uruguayens en particulier, est moins forte sur les marchés internationaux. L’occasion aussi de rappeler à l’aval que la contractualisation est l’une des voies pour assurer la sécurité de leurs approvisionnements, pour conquérir de nouveaux marchés et pérenniser l’engraissement en France. D’où l’accueil favorable de la FNB au plan de contractualisation de Coop de France, «même si le projet n’est pas encore complètement finalisé». La réforme des cotations en cours Annoncée depuis longtemps la réforme des cotations bovines entrée abattoir devrait voir le jour d’ici la fin de l’année, selon la Fédération nationale bovine. «Nous allons coter des animaux «cœur de gamme», correspondant à un bon segment de poids et d’âge précis pour donner aux éleveurs des références plus fiables et plus représentatives» indique-t-on à la FNB. Et non du tout venant. En outre les dix bassins de cotations actuels seront ramenés à quatre et les données fournies par les abatteurs seront mieux contrôlées par les pouvoirs publics. L’idée est bien entendu d’afficher des prix plus proches de la réalité et que les éleveurs s’y retrouvent mieux. Ce qu’ils déplorent jusqu’à présent. 20 - LA VOLONTÉ PAYSANNE - 1 er SEPTEMBRE 2011 Entre 1999 et 2010, l’espace urbain n’a cessé de s’étendre avec surtout l’arrivée de nouvelles communes qui viennent se rattacher à des agglomérations existantes. Surtout dans les zones littorales de l’Atlantique de la Méditerranée et dans les Alpes. Entre 1999 et 2010, la surface du territoire urbain s’est accrue de 19 % en France, passant de 100 000 à 119 000 km2 , selon l’Insee qui vient de publier une étude sur le découpage des unités urbaines en 2010. Parmi les 36 570 communes de France métropolitaine, 72 227 étaient urbaines en 2010 et, sur la période, 1368 communes qui étaient rurales en 1999 sont devenus urbaines. Alors que seulement 100 communes urbaines de 1999 sont devenues rurales en 2010. Surtout note l’Insee «le rythme de croissance de l’espace urbain entre les recensements de 1999 et 2007 a été plus important que lors des décennies précédentes, et se rapproche de ce que l’on avait connu dans les années 1950-1960». Parmi les 1368 communes qui sont passées de l’espace rural à l’espace urbain, 1137 le sont devenues par intégration à une agglomération. Des constructions nouvelles aux frontières de ces communes ont entraîné le rattachement à une unité urbaine déjà existante. Dans les années 1990, ce phénomène n’avait concerné que 520 communes. Densité en baisse Les autres communes au nombre de 231 qui étaient rurales en 1999 ont atteint le seuil de 2000 habitants et sont donc devenues urbaines. Entre 1990 et 1999, il n’y en avait que 150 qui avaient réalisé ce même mouvement. «Que ce soit par l’agrandissement d’agglomérations existantes ou par l’apparition de nouvelles villes isolées, c’est la superficie des petites unités urbaines (moins de 10 000 habitants) qui a le plus augmenté. A elles seules, elles expliquent plus de la moitié de la croissance de l’espace urbain, alors que seulement 16 % de la population urbaine y vit» note l’Insee. Conclusion : «la croissance du territoire urbain s’observe donc dans la partie la moins dense de l’espace urbain» En effet, les plus grandes unités urbaines, celles des très grandes agglomérations comprises entre 200 0000 et 2 millions d’habitants sont plutôt denses : elles ne couvrent que 13 % du territoire et abritent un tiers de sa population. D’une façon générale d’ailleurs, la densité des territoires urbains diminue : elle était de 600 habitants au km2 au début des années 60, elle n’est plus que de 400 habitants aujourd’hui. Un phénomène qui s’explique par l’étalement urbain, c'est-à-dire l’extension des surfaces urbanisées, souvent sous forme d’un habitat pavillonnaire avec des jardins et qui se matérialise par la construction le long des routes et l’apparition de zones de bâti continu entre communes voisines. Le dynamisme des territoires ruraux Du point de vue géographique, le mouvement d’expansion urbaine est particulièrement fort sur les littoraux atlantique et méditerranéen ainsi que dans les Alpes. Certains départements comme les Côtes-d’Armor, le Morbihan, l’Ille-et-Vilaine, la Loire-Atlantique, la Vendée, mais aussi les Pyrénées orientales, l’Aude, le Gard, le Vaucluse et même l’Ariège qui manifestaient déjà dans les années 90 une forte urbanisation ont depuis confirmé leur dynamisme démographique. Mais d’autres départements sont venus s’y ajouter comme les Alpes-de-Haute-Provence, la Savoie et la HauteSavoie, le Tarn-et-Garonne, l’Ardèche et même la Corrèze. Tous ces départements se caractérisent soit par une forte croissance de la population, soit par une proportion importante de résidences secondaires, note l’Insee. Ceci étant, les zones rurales affichent un réel dynamisme. Entre 1999 et 2007, la population rurale a progressé de 9%, alors que celle de la population urbaine n’a été que de 4,6 % (contre 5,6 % pour la France entière). Et note l’Insee, «il y a plus d’arrivées que de départs (solde migratoire) et désormais plus de naissances que de décès (solde naturel), ce qui n’était pas le cas durant la décennie précédente». Ce dynamisme démographique est également fort dans les petites unités urbaines (moins de 10 000 habitants) et dans l’agglomération parisienne. Ceci contraste avec les années 90 où les très grandes unités urbaines avaient un dynamisme comparable aux petites et supérieur à l’agglomération parisienne. Les territoires urbains et ruraux sont des ensembles de communes. La différence entre les deux repose sur un double critère : la continuité du bâti et le nombre d’habitants. Est considéré comme urbain (ou unité urbaine) un ensemble de communes sur lequel on trouve une zone de bâti continu, c'est-à-dire un espace au sein duquel il n’y a pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions et dans lequel résident au moins 2000 habitants. L’exception parisienne Avec ses 10,3 millions d’habitants répartis sur 412 communes, l’agglomération parisienne reste, et de loin, la plus importante des unités urbaines de France. Entre 1999 et 2010, 30 nouvelles communes ont agrandi leur périmètre. La croissance démographique y est plus importante à 5,8 % contre 5,6 % pour la métropole. Très loin derrière viennent les unités urbaines de Marseille Aix-en-Provence et de Lyon, avec chacune plus de 1,5 million d’habitants. Lille reste la quatrième métropole avec un périmètre et une population stable, 1 million d’habitants. Au total, la France compte 28 unités urbaines de plus 200 000 habitants, un club qui s’est agrandi en 2010 avec l’arrivée du Mans et de Bayonne. La météo à 4 jours La Volonté Paysanne a consulté pour vous la météo départementale gratuite de www.pleinchamp.com Samedi Dimanche Lundi Mardi 16°/25° 15°/20° 10°/19° 10°/18° Fiabilité : 90% Fiabilité : 88% Fiabilité : 66% Fiabilité : 70% Bulletin pour l’Aveyron élaboré le jeudi 01/09/2011 Au delà de la météo départementale, la météo locale Haute Précision : 46 zones climatiques dans l’Aveyron, prévisions à 10 jours, images radar, outils d’aide à la décision. Sur Internet, tapez http://www.pleinchamp.com