dossier de presse - Urbaser environnement

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DOSSIER DE PRESSE
Urbaser Environnement, un nouvel acteur
du traitement des déchets ménagers en France.
Février 2007
1
SOMMAIRE
Urbaser Environnement
__________________________________________________________________________
1. Communiqué de presse
page 4
« Varennes-Jarcy, Calais, Valence et Marseille : Urbaser Environnement
se positionne comme un nouvel acteur du traitement des déchets en France. »
2. Les chiffres clés d’Urbaser Environnement et du Groupe Urbaser
page 5
3. Les principales références d’usines du Groupe Urbaser en Espagne
page 7
EveRé : le centre multi-filières de traitement des déchets ménagers de Marseille
Provence Métropole
__________________________________________________________________________
1. Trois unités distinctes pour valoriser 90% des déchets arrivant sur le site
page 10
2. Des contrôles stricts et réguliers ; des techniques ultra-performantes
page 12
3. Un centre intégré au cœur d’un site industriel
page 14
4. Calendrier et chiffres clés
page 15
2
Urbaser Environnement
3
1. Communiqué de Presse
Février 2007
Varennes-Jarcy, Calais, Valence et Marseille : Urbaser Environnement se positionne
comme un nouvel acteur du traitement des déchets en France.
Filiale française du Groupe espagnol Urbaser, URBASER ENVIRONNEMENT SAS a été
créée en octobre 2005 pour développer les activités et métiers du Groupe, principalement
sur le territoire français mais également à l’international.
Implantée à Montpellier, Urbaser Environnement emploie, avec l’ensemble des filiales du
Groupe en France, près de 100 collaborateurs et a réalisé, en 2006, avec ses filiales, un
chiffre d’affaires global de 80 millions d’euros.
Pour mener une politique active de développement, elle bénéficie de l’expérience d’Urbaser,
reconnu mondialement depuis plus de 15 ans dans les domaines de la construction et de
l’exploitation d’installations de tri, de traitement et de valorisation des déchets ménagers et
autres déchets urbains.
Ce qui a permis à Urbaser Environnement de se positionner sur quatre projets d’envergure.
Aujourd’hui, la société exploite le centre de traitement des déchets par méthanisation et
compostage de Varennes-Jarcy (inauguré le 24 octobre 2006) et le centre de
méthanisation des biodéchets du Calaisis (Calais et les communes associées) (inauguré
le 8 décembre 2006).
Par ailleurs, Urbaser Environnement réalise actuellement trois centres de tri et de
compostage des déchets ménagers pour le SYTRAD de Valence (Drôme) avec une
livraison prévue fin 2007, ainsi que d’EveRé, l’ensemble multi-filières de traitement des
déchets ménagers de la Communauté Urbaine Marseille Provence Métropole (à Fossur-Mer) dont l’exploitation lui sera confiée pour une durée de 20 ans.
Cet équipement, qui alliera sur un même site trois unités de traitement complémentaires (tri,
méthanisation et incinération), fait d’EveRé un centre multi-filières unique en Europe.
Il propose une nouvelle approche en adaptant au mieux le traitement des différentes
fractions contenues dans les déchets et en permettant ainsi une valorisation optimale.
Grâce à un large éventail de technologies qui lui permet de proposer à ses clients des
solutions adaptées, modulables et complémentaires, Urbaser Environnement a pour objectif
de multiplier ses réalisations en France et à l’international et d’asseoir ainsi sa légitimité.
4
Contact Presse : Agence Accès Presse - Tél : 04 91 85 59 61 – [email protected]
Anne Kramel (06 25 45 01 00) - Claire Fiori (06 25 45 87 57)
2. Les chiffres clés d’Urbaser Environnement et du Groupe Urbaser.
Urbaser Environnement, dont le siège est basé à Montpellier, intervient sur le marché en
son nom ou au travers de différentes filiales du Groupe :
-
EveRé SAS : Délégation de Service Public pour la construction, le financement et
l’exploitation d’un centre multi-filières de traitement des déchets ménagers de
Marseille Provence Métropole ;
-
Urbasys SAS : Délégation de Service Public pour la réalisation des travaux et
l’exploitation du Centre de traitement des déchets de la Vallée de l’Yerres et des
Sénarts ;
-
Octéva SAS : Délégation de Service Public pour l’exploitation du centre par
biométhanisation des déchets du Calaisis ;
-
Valorga International SAS : Ingénierie et construction d’installations de déchets
ménagers ;
-
Tecmed Environnement SA : Collecte et le traitement des déchets hospitaliers.
Quatre réalisations sont actuellement exploitées ou en cours de réalisation par Urbaser
Environnement ou ses filiales :
•
Le centre de traitement des déchets par méthanisation et compostage de
Varennes-Jarcy d’une capacité de 70.000 t/an de déchets ménagers bruts et 30.000
t/an de bio-déchets par la société Urbasys.
•
Le centre de méthanisation des biodéchets du Calaisis (Calais et les communes
associées) d’une capacité de 27 000 t/an de biodéchets et 1 000 t/an de graisses par
la société Octéva.
•
Les trois centres de tri compostage des déchets ménagers du SYTRAD de
Valence d’une capacité totale de traitement 150.000 t/an de déchets ménagers bruts.
•
L’ensemble multi-filières (tri, méthanisation, valorisation énergétique) de
traitement des déchets ménagers de la Communauté de Communes Marseille
Provence Métropole (Fos sur Mer), d’une capacité totale de 410.000 t/an de
déchets ménagers par la société EveRé.
Au-delà de la construction d’installations et de leur exploitation, Urbaser Environnement peut
intervenir –au travers de sa maison mère- dans les secteurs de la propreté urbaine, de la
collecte des déchets ménagers ou assimilés, de la collecte des déchets industriels ou
hospitaliers mais également dans l’entretien des parcs et jardins, dans la valorisation des
énergies renouvelables et dans la gestion de l’eau.
5
Le Groupe Urbaser –lui-même filiale du groupe espagnol ACS (Actividades de
Construccion y Servicios), 3ème entreprise européenne dans l’activité de construction et
services avec un chiffre d’affaires de plus de 14 milliards d’euros en 2006– est le principal
opérateur du secteur environnemental en Espagne et un des plus présents sur le marché
international, avec notamment :
•
48 installations de tri compostage
•
9 installations de biométhanisation
•
6 unités de valorisation énergétique
•
59 centres d’enfouissement technique de classe 2
•
13 centres d’enfouissement technique de classe 3
•
45 centres de transfert
•
72 déchetteries
•
9,4 millions d’habitants en Espagne desservis par la collecte des déchets
ménagers et la propreté urbaine
Au total, Urbaser gère 14,7 millions de tonnes de déchets solides urbains (collecte et
traitement) pour le compte de près de 30 millions d’habitants.
Urbaser est également spécialiste de :
•
la gestion des déchets urbains hospitaliers et industriels (4.500.000 t/an de
déchets en Espagne et 5.840.000 t/an à l’étranger)
•
la gestion des eaux (approvisionnement en eau potable et réseaux
d’assainissement et d’épuration d’eaux résiduaires) : 80 millions de m3 d’eau en
Espagne et 40 millions à l’étranger.
•
les nettoyages d’intérieurs et de jardins
Avec 27 000 collaborateurs, le Groupe Urbaser a réalisé en 2006 un chiffre d’affaires
de 1,2 milliard d’euros et développe ses activités dans de nombreux pays : Espagne,
Argentine, Colombie, Chili, Egypte, France, Grèce, Royaume-Uni…
6
3. Les principales références d’usines du Groupe Urbaser en Espagne
•
•
USINES DE COMPOSTAGE (quelques exemples)
-
Centre de recyclage, de compostage et transfert des déchets ménagers de la
province de Zamora
Capacité de traitement : 100.000 tonnes par an
Population desservie : 205.000 personnes
-
Centre de traitement des déchets ménagers de « Las Dehesas » (Madrid)
Population desservie : 3.000.000 personnes
-
Parc technologique environnemental de Mallorque
-
Usine de compostage de déchets ménagers de Arico (Tenerife)
-
Usine intégrale de recyclage et de compostage en Cantabria
-
Usine de recyclage et de compostage de Madrid Valdemingomez
USINES DE METHANISATION
-
Parc des technologies environnementales de Majorque
-
Installations de traitement intégré des déchets ménagers et assimilés d’Ibiza
et Formentara (incluant une usine de tri, une usine de méthanisation et une usine
de compostage des substrats issus de méthanisation)
-
Usine de méthanisation du centre de traitement des déchets urbains des
communes situées au nord de la Sierra de Gredos
7
•
-
Usine de biométhanisation de l’Ecoparc n°1 de Barcelone
-
Gestion du centre métropolitain de traitement intégral des ordures
ménagères (Ecoparc n°2 de Barcelone)
-
Usine de tri, méthanisation et transfert des déchets ménagers de Sant-Abria
de Besos (Ecoparc n°3 de Barcelone)
-
Usine de méthanisation et de compostage de Pinto (Madrid)
USINES D’INCINERATION
-
Usine d’incinération du complexe intégral des déchets de Cantabria
-
Usine d’incinération du complexe de traitement multi-filières des déchets de
Galice
-
Usine d’incinération avec valorisation énergétique de Tir-Madrid
-
Usine d’incinération avec valorisation énergétique de Mallorca
-
Usine d’incinération de Akei en Guipuzcoa
-
Usine d’incinération avec valorisation énergétique de Kidderminster (GrandeBretagne)
8
EveRé : le centre multi-filières de
traitement des déchets ménagers
de Marseille Provence Métropole
9
1. Trois unités distinctes pour un traitement spécifique des déchets et valoriser
90% des déchets arrivant sur le site
Associant différentes unités de tri, méthanisation et valorisation énergétique par traitement
thermique, EveRé valorisera plus de 90% des déchets arrivant sur le site : ordures
ménagères, FFOM issues de la collecte sélective, déchets d’activités commerciales, boues
résiduelles issues de stations d’épuration et refus issus de centres de tri de collecte sélective
multimatériaux.
Les 9 % de déchets « ultimes » qui ne peuvent pas être traités par ces différentes unités
seront envoyés dans des centres d’enfouissement technique (de classe 1 pour les REFIOM
(Résidus d’épuration des fumées d’Incinération des ordures ménagères) et de classe 2 pour
les inertes, limitant ainsi la mise en centre de stockage (CSD).
En début de chaîne, l’unité de tri d’EveRé orientera les différents types de déchets vers le
traitement le plus approprié. La totalité de la matière organique issue de ce tri (110 000
tonnes par an) sera soumise au processus de méthanisation et générera 13.000 MWh
d’électricité par an.
L’unité de valorisation énergétique permettra, quant à elle, de traiter 300.000 tonnes de
déchets par an et de produire ainsi 213.500 MWH d’électricité revendus à EDF. Grâce à ce
mode de traitement des déchets, 500.000 tonnes de gaz à effet de serre seront
économisées chaque année (en équivalent CO2).
Les niveaux de performance seront plus stricts encore que ceux imposés par l’arrêté
du 20 septembre 2002 relatif aux installations d’incinération et co-incinération qui fixe les
nouvelles normes européennes. De plus, un prélèvement continu des rejets gazeux et
une analyse mensuelle (alors que la loi n’exige que deux analyses par an) sont prévus.
L’unité de tri
Elle accueillera 410.000 tonnes d’ordures ménagères produites chaque année par les
981.000 habitants de la Communauté urbaine Marseille Provence Métropole et les
refus de centres de tri sélectif. Elle permettra de valoriser les différentes fractions
contenues dans les déchets vers le traitement le plus approprié :
-
Les fractions valorisables tels que les polyéthylènes de basse densité, les bricks
(tétra bricks), les emballages en aluminium, le verre et certains métaux seront mis
en balles et valorisés vers les différentes filières.
-
La fraction non organique triée sera orientée vers l’unité de valorisation énergétique
où viendront s’ajouter les boues de stations d’épuration.
-
La fraction organique biodégradable sera dirigée vers l’unité de méthanisation.
-
Les volumineux non récupérables (électroménagers et produits en général), non
combustibles (armatures métalliques, restes de sommiers, etc.…), non recyclables,
seront mis en centre de stockage.
10
L’unité de tri- méthanisation
Définition
La méthanisation est un procédé biologique de dégradation des déchets, basé sur une
fermentation anaérobie (sans présence d’air) : la matière organique est « digérée » et
transformée en compost (valorisation organique).
Cette fermentation produit un gaz combustible à haute teneur en méthane, le biogaz. Ce
biogaz sera valorisé sous forme d’électricité (revendue à EDF) et transformé en chaleur,
réutilisée dans le processus de méthanisation au niveau du séchage.
Cette cogénération permet une valorisation optimale et une économie d’énergie
100 % de la matière organique issue du tri sera soumise au processus de
méthanisation.
L’unité de tri-méthanisation traitera 110.000 tonnes de déchets par an :
- 106.000 tonnes de bio-déchets issus du tri des ordures ménagères domestiques.
- 4.000 tonnes de Déchets des activités commerciales (DAC) et de bio-déchets
(FFOM) issus du tri sélectif.
La méthanisation permettra, grâce à la cogénération biogaz / électricité, de fournir :
- 7.300.000 Nm3 par an de biogaz (soit 160 Nm3 par tonne) valorisés sous forme de
13.000 MWh par an d’électricité.
L’unité de valorisation énergétique (UVE)
Définition
Le principe de la valorisation énergétique par traitement thermique est simple : brûler les
déchets dans une unité de combustion, transformer la chaleur produite par la combustion en
énergie et traiter les effluents. C’est donc le même principe que celui d’une centrale
thermique : l’énergie contenue dans les déchets est récupérée et transformée en électricité
et en vapeur.
L’unité de valorisation permettra de valoriser 300.000 tonnes de déchets par an, dont
22.000 tonnes de boues de station d’épuration.
Grâce à la valorisation électrique de cette UVE, l’énergie produite à partir des déchets
s’élèvera à 213.500 MWh par an, soit l’équivalent d’une année de consommation électrique
d’une commune de 40.000 habitants.
Le traitement des mâchefers
Les mâchefers, matériaux incombustibles collectés en fin de traitement (67.340 tonnes par
an), constituent la majeure partie des résidus solides issus de l’UVE. Après que les métaux
ont été retirés (pour recyclage), les mâchefers sont soumis à un traitement permettant de
garantir une parfaite stabilité du produit dans l’environnement. Ils sont stockés le temps
nécessaire à leur stabilisation (environ 3 mois). Ils seront ensuite valorisés soit en
cimenteries soit en sous-couches routières.
11
2. Des contrôles stricts et réguliers ; des techniques ultra performantes
Evaluation du risque sanitaire : une situation inférieure à tout risque significatif
Une évaluation du risque sanitaire a été réalisée par le cabinet URS France, conformément à
la méthodologie nationale de l’INERIS et de l’INVS. Cette étude – qui a pris en compte des
hypothèses majorantes en termes d’émissions (émissions à la limite alors que les valeurs
attendues seront plus faibles), en termes d’exposition par inhalation (24h/24, 365 j/an,
pendant 20 ans) ou par ingestion (produits alimentaires végétaux ou animaux exclusivement
locaux) –, indique une situation inférieure à tout risque significatif.
Des installations étroitement contrôlées
Le centre mesurera en continu les principaux polluants.
Des ordinateurs de contrôle-commande traiteront instantanément les données issues de ces
mesures, les enregistreront et alerteront immédiatement l’opérateur en cas d’anomalie
éventuelle de fonctionnement.
Les services de l’Etat compétents assureront également leurs propres contrôles de façon
régulière mais également inopinée.
Les conteneurs de déchets seront systématiquement pesés et contrôlés à l’entrée du
complexe.
La création d’une Commission locale d’information et de surveillance (CLIS) a été demandée
par Marseille Provence Métropole. Placée sous l’autorité du Préfet, elle constituera un
organe de contrôle et d’information réunissant régulièrement l’exploitant, les représentants
des collectivités concernées, le milieu associatif et l’Etat. La CLIS garantit une transparence
totale auprès de la population.
La préservation de la qualité de l’air
EveRé est conforme – voire plus exigeant sur différents points – à l’arrêté du 20 septembre
2002 relatif aux installations d’incinération et co-incinération de déchets non dangereux, qui
fixe de nouvelles normes européennes.
Particulièrement soucieuse de l’environnement, Marseille Provence Métropole a exigé la
mise en place d’une unité catalytique en fin de traitement, sans que la réglementation ne
l’y contraigne pour réduire les émissions de NOx en deçà de 80mg/m3 alors que l’arrêté du
20 septembre 2002 impose une limite à 200 mg/m3. Cette unité catalytique permet aussi la
réduction des émissions de dioxines en deçà de la norme en vigueur (0,1 ng/m3).
12
Emissions atmosphériques actuelles et prévisionnelles sur la zone de Fos-sur-Mer
Contrôle et surveillance : AIRFOBEP (SO2, NOx, ozone, particules, benzène)
Mesures de limitation des rejets en SO2 : Dispositif préfectoral « STERNE » (Système
temporaire d’encadrement réglementaire normatif des émissions soufrées)
PRQA, PPA.
Tonnes
Emissions actuelles-2005
(Fos/Berre/Gardanne)
Réduction prévue
2006-2010
Réduction réalisée
2001-2005
Emission EveRé
SO2
+ 68.250 t/an
- 35.000 t
- 8.300 t
+ 180 t/an
COV (Ozone)
+ 12.863 t/an
- 8.000 t
- 2.000 t
+ 33 t/an
Nox
+ 29.193 t/an (2004)
- 2.000 t
- 10.000 t
+ 250 t/an
La préservation de la qualité de l’eau
L’ensemble des eaux résiduelles du pôle de traitement – eaux de pluie, eaux sanitaires,
eaux industrielles servant au traitement des déchets - seront drainées et récupérées grâce à
un système de lagunage industriel. Elles seront contrôlées, traitées et filtrées avant d’être
réutilisées sur place, sans aucun rejet dans le milieu naturel.
Une économie de matières premières et d’énergie
L’utilisation en interne du biogaz et de la chaleur fournie par l’unité de méthanisation, ainsi
que d’une partie de l’électricité fournie par l’UVE, permettront une importante production
autonome d’énergie.
L’excédent d’énergie électrique fournie par les deux unités sera revendu à EDF. Cette
production d’énergie générera des économies considérables en terme d’émissions
atmosphériques et d’utilisation des ressources naturelles fossiles liées à la production
d’énergie traditionnelle.
Plus de 500.000 tonnes de gaz à effet de serre économisées chaque année
Dans une décharge, les gaz à effet de serre sont en partie brûlés, mais un volume
substantiel d’émissions diffuses de méthane s’échappe dans l’atmosphère. La technologie
d’EveRé permet de canaliser l’ensemble des gaz, et en particulier le méthane, à fort pouvoir
de réchauffement, pour produire des énergies propres - électricité et vapeur.
L’étude d’impact montre que plus de 500.000 tonnes d’équivalent CO2 seront ainsi
économisées chaque année.
13
3. Un centre intégré au cœur d’un site industriel.
Une implantation sur le site du Caban Sud
La zone industrielle du Caban Sud, située sur le site industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer
(Bouches-du-Rhône), loin de toute habitation, est adaptée pour un équipement tel qu’EveRé.
Le centre sera implanté sur 18 hectares, intégré dans le paysage industriel environnant le
traitement architectural et paysager du complexe lui assurera une apparence extérieure
moderne et végétalisée (plantation d’arbres, 52.300 m² de toitures couverts par de grands
espaces verts…).
Accès : priorité au rail
EveRé bénéficiera d’accès variés, mais 90% des déchets seront acheminés par voie
ferrée et 46% des produits sortants seront également évacués par le train, limitant
d’autant la circulation de camions.
Le projet prévoit la création d’un faisceau d’échanges comprenant quatre voies implantées à
l’intérieur de la parcelle du Caban sud ; il permettra une grande flexibilité dans la réception et
la gestion des convois.
-
La première voie, orientée d’Ouest en Est, sera dédiée à la charge et l’évacuation
des mâchefers.
La deuxième voie sera utilisée pour la circulation des convois et leurs manœuvres.
La troisième et la quatrième voie seront consacrées à la réception des ordures.
Ces voies seront desservies par des ponts roulants afin de décharger les ordures
ménagères brutes ainsi que les refus de tri des collectes sélectives.
Un complexe ouvert au public
EveRé se veut un complexe transparent. Des visites du complexe seront organisées, à
destination de différents publics : spécialistes, scientifiques, associations, journalistes,
scolaires…
Outre des actions pédagogiques en collaboration avec les écoles de la région, une classe
environnementale pilote sera créée sur le site.
Particulièrement destiné aux plus jeunes, un espace permettra en outre d’impliquer au plus
tôt les générations futures et de les sensibiliser au problème du traitement des déchets dans
une optique de développement durable.
Durant toute la durée des travaux, et tout au long de l’exploitation du site, de nombreux outils
seront mis à disposition du public : documents d’information, films, expositions, lettres
régulières d’information, site Internet, etc.
14
4. Calendrier et chiffres clés
PLANNING DE REALISATION
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Enquête Publique :
Comité Départemental d’Hygiène :
Obtention de l’arrêté préfectoral / DAE :
Obtention du Permis de construire :
Début des fondations :
Début du gros œuvre / génie civil :
Livraison des équipements :
Mise en service :
Construction :
Capacité :
du 19 septembre au 3 novembre 2005
22 décembre 2005
12 janvier 2006
20 mars 2006
novembre 2006
fin mars - début avril 2007
juillet 2007
fin 2008
28 mois, dont 6 mois de mise en
service industrielle
410.000 tonnes de déchets ménagers et assimilés seront traités
chaque année
Autorité délégante : Communauté urbaine Marseille Provence Métropole
Délégataire :
EveRé SAS (80% Urbaser, 20% Valorga International)
Architectes :
S’Pace SA - Architecture et Environnement,
Atelier Bruno Miranda
Budget :
280 millions d’euros
• 46,4 millions d’euros pour l’unité de méthanisation
• 233,6 millions d’euros pour l’unité de valorisation
énergétique
Unité de tri-méthanisation :
• Capacité 110.000 tonnes de déchets traités par an.
• Production énergétique 160 Nm3/tonne de biogaz par an,
soit 13.000 MWh électriques par an.
Unité de valorisation énergétique :
• Capacité : 300.000 tonnes de déchets valorisés par an
• Production énergétique : 213.500 MWh électriques exportés
par an (possibilité de 300.000 MWh thermique par an).
Personnel :
85 emplois permanents
Délégation d’exploitation : 23 ans (construction incluse)
15

dossier de presse - Urbaser environnement

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