12 h 08 à l`est de Bucarest

Transcription

12 h 08 à l`est de Bucarest
Belgique-Belgïe
P.P.
4000 Liège x
9/32
journal bureau de dépôt liège x
périodique les inédits
cinémas
des
du c i n é m a · pa r a î t
le parc et
churchill
toutes les 6 semaines
s auf aoû t · c e n t r e
du 29 décembre 2006
au 1er février 2007 n° 162
www.grignoux.be
culturel les grignoux
asbl · 9 rue sœurs de
hasque 40 0 0 l ièg e
Vendredi 19
janvier à 20 h
15 au PARC
emière icale
avant-pr
ion mus
met & animat
+ rencontre
Olivier Gour
Mercredi 17 ja
nvier à 20 h 15
au PARC
emière
avant-prérmie & Yannick Renier
+ rencontre
avec Jé
un film de Corneliu Porumboiu
Caméra d’Or Cannes 2006
12 h 08 à l’est de Bucarest
Nue propriété
un film de Joachim Lafosse
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162 › éditorial
L’Iran ne se distingue pas seulement par
son programme nucléaire et les invectives
haineuses de son président. Il continue de
nous fournir le meilleur de son cinéma avec
le dernier film de Jafar Panahi, Hors-jeu.
Le cinéaste nous entraîne dans les abords
d’un stade de football à Téhéran. Mais,
plutôt que de s’intéresser aux exploits des
Zidane locaux, il va questionner la condition des femmes iraniennes qui ne sont pas
autorisées à pénétrer dans le stade. Thriller,
travestissement et confusion des sexes, burlesque inquiétant dans un univers plombé,
cette œuvre atypique dénonce l’absurdité
et les frustrations engendrées par le poids
de la tradition religieuse.
Avec Libero, premier long métrage signé
par l’acteur Kim Rossi Stuart (Romanzo
criminale), on retrouve toute la grâce et la
fraîcheur de la comédie sociale italienne.
L’évocation d’une existence familiale cabossée par la vie et ses turpitudes affectives n’a
rien d’original en soi. Mais quand c’est le
jeune Tommi qui enregistre les dérapages
de la mère et la bonne volonté crispée du
père, on pénètre sur la pointe des pieds
dans un film sur l’enfance cruel, émouvant
et pudique. Grâce à la justesse des plans et
le jeu des acteurs, la recherche désespérée
d’un équilibre familial ne sombre jamais
dans le pathétique larmoyant.
Et Patrice Leconte dans tout ça ? Que
vient faire le réalisateur des Bronzés dans ce
contexte cinéphile ? On a tout simplement
craqué pour sa dernière comédie Mon
meilleur ami. Sans doute, Patrice Leconte
n’est pas près de conquérir la direction des
Cahiers du cinéma, mais cet « auteur » a
de multiples facettes. Il sait insuffler une
étonnante fluidité à certaines de ses comédies et ses acteurs ont la liberté de briser le
carcan d’un scénario qui aurait pu être trop
prévisible. Et c’est le cas de Mon meilleur
ami qui repose sur la rencontre improbable
entre un brave taximan (Dany Boon) et
un antiquaire aigri et misanthrope (Daniel
Auteuil).
Les attentes citoyennes sont multiples et
impénétrables. Certains iront saluer avec
enthousiasme le départ du Paris-Dakar à
Francorchamps (sans doute un gage d’une
bonne gouvernance wallonne et d’un
vrai dialogue Nord-Sud). D’autres sont
émerveillés par la récente décontraction
du prince Philippe face aux médias. Les
nouvelles générations passionnées de jeux
vidéo frétillent à l’idée de pouvoir exercer
leur art sur les grands écrans du Kinepolis
(XL Gaming).
Aux Grignoux, on aura la réjouissance
modeste et sans doute plus terre à terre.
Pour la première fois depuis 1988 (!), nous
aurons la chance d’avoir un Échevin de
la culture à Liège (voilà certainement un
soulagement pour le bourgmestre !).
Nous allons, comme d’autres acteurs
culturels, laisser nos amers regrets et regarder résolument vers le futur. Qu’on se
comprenne bien. On ne lui demande pas
de déplacer des montagnes mais d’être à
l’écoute, de suivre les dossiers, d’être un
relais vers la Communauté française des
aspirations culturelles des mouvements
associatifs, de s’engager dans une politique pour les citoyens en évitant les sirènes
événementielles pour VIP. Nous attendons
donc un échevin de la culture qui existe
et qui ne dort pas (cf. Le Soir). Un échevin qui vit, respire et pulse. Un échevin
qui décloisonne et qui impulse des actions
transversales (enseignement, urbanisme,
interculturalité…).
Monsieur Jean-Pierre Hupkens, nous
sommes transportés par des larmes de
joie. Ne vous découragez pas devant le vide
laissé par votre prédécesseur : les acteurs
culturels sont là et c’est votre base.
Et surtout une bonne année à tous.
Nos évènements
Lundi 8 janvier à 20 h au Churchill > p. 5
Les Classiques du Churchill :
Indiscrétions de George Cukor
§ § § §
L
Mardi 9 janvier à 20 h au Parc > p. 6
Projection
de Une vérité qui dérange + débat
Vendredi 12 janvier à 20 h 30
au Café du Parc > p. 15
Mona Murray en concert
Mercredi 17 janvier à 20 h 15 au Parc > p. 16
Avant-première de Nue propriété
de Joachim Fafosse + rencontre
Vendredi 19 janvier à 20 h 15 au Parc > p. 3
Avant-première
de Congorama de Philippe Falardeau
+ rencontre + animation musicale
par Jarby McCoy au Café du Parc
Lundi 22 janvier à 20 h au Churchill > p. 5
Les Classiques du Churchill :
La vie d’Oharu, femme galante
de Kenji Mizoguchi
§ §
’année prochaine, si tout va bien, il
y aura 25 ans que nous développons
notre projet cinématographique. Plus
précisément, c’est le 17 septembre 1982
qu’a eu lieu notre première séance au Parc
avec le film Neige de Juliet Bertho. Ce film
avait obtenu le Prix du cinéma contemporain à Cannes en 1981. Et on n’était pas
peu fier de présenter aux Liégeois ce polar
urbain, cette œuvre libre et audacieuse
qui collait à la peau de ses personnages,
des marginaux de tout poil saisis dans les
turbulences du commerce et de la consommation d’héroïne.
Si on évoque ce quart de siècle écoulé,
ce n’est pas pour inaugurer un quelconque
cycle consacré à la commémoration des
Grignoux ou réclamer la médaille du plus
grand mérite culturel au m2. On tient seulement à vous dire que notre enthousiasme
n’a pas pris une ride. Après 25 ans, on a
toujours la fringale pour d’un cinéma qui
nous surprend dans le choix de ses sujets et
la manière de les mettre en scène.
Pour ce début 2007, on est heureux de
vous proposer au moins cinq coups de
cœur.
§
Vendredi 26 janvier à 20 h
au Café du Parc > p. 15
Musica dAl ViVo en concert
§
Vendredi 9 février à 20 h 30
au cinéma Le Parc > voir ci-dessous
Deborah Brown en concert
+ film Hommage à Ella Fitzgerald
On ne tournera pas autour du pot pour
vous dire que nous avons été sidérés par
Nue propriété de Joachim Lafosse, une
œuvre majeure de notre cinéma qui n’a rien
à envier aux films des frères Dardenne ou
de Lucas Belvaux. Dans ce troisième long
métrage, notre compatriote installe une
géométrie affective originale entre deux
frères jumeaux et leur mère qui a décidé de
couper le cordon ombilical. La presse qui
lorgne irrésistiblement sur le people s’est
réjouie de voir la divine Isabelle Huppert
côtoyer nos valeurs du terroir. Mais ce
serait une erreur d’ignorer la manière dont
Joachim Lafosse a canalisé des torrents
d’émotion à travers des plans séquences
finement composés. Et on retiendra également la complicité animale qui lie les deux
frères Yannick et Jérémie Renier.
Sur cette lancée un tantinet chauvine,
on signalera la sortie d’une coproduction belgo-canadienne : Congorama. Ce
film décalé aborde des sujets aussi hétéroclites que l’Exposition universelle de
58, nos liens de sang avec le Congo mais
aussi avec nos cousins du Québec, l’argent sale du trafic des diamants, l’avenir
des technologies douces et innovantes en
Wallonie. Et pour harmoniser, donner sens
et émotion à ce joyeux bordel, on peut
compter sur un Olivier Gourmet impérial
qui évolue comme un poisson dans l’eau
entre Outremeuse et les bords du SaintLaurent.
Cette année, les frères Dardenne présidaient le jury de la Caméra d’Or de Cannes
2006 et ils ont récompensé 12 h o8 à l’est de
Bucarest du Roumain Corneliu Porumboiu.
Ils ont été conquis par une œuvre finement
burlesque et profondément politique qui
interroge le geste révolutionnaire et le souvenir qu’il peut laisser dans les esprits.
L’Inédit, le journal des membres des cinémas Le Parc & Churchill gérés par le centre culturel « Les
Grignoux » asbl 9 rue Sœurs de Hasque 4000 Liège · Tél. 04 222 27 78 Fax 04 222 31 78 ■ Programmation
et infos : http://www.grignoux.be ■ Programmation quotidienne sur répondeur : 04 343 24 67 ·
courriel : [email protected] ■ Les inédits du cinéma n° 162 du 29 décembre au 1er février 2007 ■
Tirage : 57 000 ex. ■ Equipe de rédaction : Michel Condé · Dany Habran · Michaël Ismeni · Jean-Pierre
Pécasse · Anne Vervier ■ Illustrateurs : Pierre Kroll · Jean-Claude Salémi ■ Graphisme : Yves Schamp ■
Impression : Masset sa ■ Contact publicité : Les Grignoux · Christine Legros · christine.legros@grignoux.
be ■ Editeur responsable : J.M. Hermand · 5 rue G. Rem 4000 Liège ■ Cinéma Le Parc · 22 rue Carpay
Liège/Droixhe ■ Cinéma Churchill · 20 rue du Mouton Blanc Liège ■ Avec l’aide du Ministère de la Com­
munauté française, du Ministère de la Région Wallonne, de la Ville de Liège et le soutien d’Europa Cinemas
media · programme of the european union
Cinéma Sauvenière : Il y un imbroglio. Il y a un funambule. Il y a du doigté.
© Alain Janssens – http://www.alainjanssens.be/
D’autres photos sont également visibles sur notre site internet
www.grignoux.be.
Deborah Brown
en concert
Suivi de la projection de Hommage à Ella Fitzgerald d’André Halimi
Soirée
hom m age
Vendredi 9 février à 20 h 30
a u C i n é m a Le Pa r c
Préventes (Parc, Churchill, Fnac, Belle-Ile) : 11 ¤
Le jour même : 13 ¤
© binstock
Nue propriété
Décentralisation du
21e Festival du Film Gay et Lesbien
de Bruxelles au Parc > p. 12
>Dimanche 21 janvier à 20 h
Le bal des chattes sauvages
de Veronika Minder
>Mercredi 24 janvier à 20 h 30
Amnésie, l’énigme James Brighton
de Denis Langlois
+ courts métrages inédits
>Vendredi 26 janvier à 22 h 15
Shortbus de John Cameron Mitchell
aux
grandes
c ha nt euses
d e ja z z
Deborah Brown
Hommage à Ella Fitzgerald
d’André Halimi, France, 1993, 52 mn
Dans cette émission hommage, André Halimi réunit la plupart
des grands succès d’Ella Fitzgerald, chanteuse à la renommée
internationale : The Man I Love, Tenderly, I don’t Mean a Thing,
Body and Soul, I Can’t Give You Anything but Love, Night in Tunisia,
Just One of Those Things, etc, ainsi que la plupart de ses interviews significatives. L’émission nous rappelle qu’elle a joué
avec les plus grands : Louis Armstrong, Duke Ellington, Oscar
Peterson, Charlie Parker et bien d’autres. Elle a été l’une des
premières à improviser, ce qu’on appelle le scat, repris par la
suite par de nombreux chanteurs de jazz.
Avec l’aide des Affaires culturelles de la Province de Liège
et l’aide spontanée du Centre Culturel d’Ans
Née en 1956 à Kansas City, Deborah Brown grandit
dans un milieu musical et commence, très jeune, à se
produire sur scène. Grande voyageuse, elle parcourt
les États-Unis de long en large, mais aussi une quarantaine de pays à travers le monde. Elle a collaboré avec
des géants comme Clark Terry, Slide Hampton, Johnny
Griffin, Toots Thielemans ou Roy Hargrove.
Dans les années 80, elle décide, comme tant d’autres
jazzmen, de se fixer en Europe et est aujourd’hui considérée comme une des plus grandes vocalistes noires.
Dans la tradition des grandes chanteuses de jazz, elle
vous séduira par sa voix exceptionnelle et la maîtrise
rythmique de son swing.
Pour ce concert, elle sera accompagnée par le New-look
Trio de notre Roger Van Haverbeke national, avec Luc
Vanden Bosch (drums) et l’excellent pianiste hollandais
Johan Clement.
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Congorama
Libero
Agréable surprise que cette première coproduction entre le Québec et la Belgique,
assurément l’un des plus surprenants et des plus intelligents films de ce début
d’année
Un père soucieux de perfection, un fils assoiffé d’harmonie. Le portait magistral
et délicat d’une famille déchirée. Toute la saveur d’un cinéma italien retrouvé :
gorgé d’humour, d’intelligence sociale et d’émotion. Prix des cinémas d’art et
essai (CICAE), Cannes 2006
M
ichel, inventeur belge, fils d’un écrivain, marié
à une réfugiée congolaise et père d’un futur
champion de tennis, apprend à l’âge de 42 ans
qu’il a été adopté et qu’il est né dans une grange du petit
village de Sainte-Cécile, au Québec. Il décide de partir
au Canada à la recherche de ses parents biologiques.
Là-bas, il rencontre Louis au volant d’une voiture à
moteur hybride. Sur la route qui les ramène à Montréal,
un accident de la route changera leur vie…
Vendredi 19 janvier
à 20 h 15 au Parc
Avant-première
· Anche libero va bene
suivie d’une rencontre avec Olivier
Gourmet et d’une animation musicale
au Café du Parc par Jarby McCoy,
compositeur de la musique du film
Préventes : 4,70 ¤ (Parc, Churchill, Café du Parc)
S
Congorama enchante par sa structure narrative
judicieusement éclatée, par sa galerie de personnages fragiles et par sa douce utopie. Mais là où
cette comédie douce-amère excelle vraiment, c’est
dans le profond respect dont elle fait preuve pour les
deux cultures, belge et québécoise – trois cultures,
en fait, en ajoutant la congolaise. À la différence
d’autres œuvres dont il vaut mieux taire ici les titres,
le film de Philippe Falardeau ne tombe jamais dans
le folklorique grivois, dans la condescendance, ou la
facilité du cliché – et s’il le fait parfois, c’est avec une
tendresse qui confine à l’amour. Avec Congorama,
on ne risque assurément pas l’indigestion de frites ou
de sirop d’érable !
Grâce à une pirouette de réalisation qui bouscule
en cours de film notre point de vue, en parlant de
nos différences respectives, en évoquant nos histoires
et nos passés singuliers, Congorama évoque finalement tout ce qui nous rapproche, Québécois et Belges
et Africains (et cela est bien évidemment justifié
par l’intrigue). Et peu de réalisateurs auraient eu la
grandeur d’âme de Falardeau de le faire avec autant
de respect, de sensibilité et d’émotion. Son film nous
prouve une nouvelle fois que la mise en scène, le
point de vue cinématographique, est affaire morale.
Un dernier mot sur le couple d’acteurs qui porte
magistralement le film : Olivier Gourmet et Paul
Ahmarani composent un duo inoubliable d’écorchés de la vie, pas assez forts pour la traverser sans
dégâts, trop pudiques pour tomber dans les bras
l’un de l’autre, mais d’une justesse et d’une finesse
qui toucheront plus d’un frère. (Michaël Ismeni, Les
Grignoux)
de Philippe Falardeau, Canada/Belgique, 2006, 1 h 45.
Avec Olivier Gourmet, Paul Ahmarani, Jean-Pierre Cassel,
Claudia Tagbo, Arnaud Mouithys. www.congorama.fr/ Parc/
Churchill
on père le voit champion de natation ;
Tommi, le jeune héros de Libero, rêve
de faire du football. Ce résumé du premier film de Kim Rossi Stuart éclaire le titre,
et par là même sa philosophie générale. Au
souhait paternel de voir son fils à l’aise dans la
vie comme un poisson dans l’eau et d’accéder
à la plus haute marche du podium, s’oppose le
choix du gamin de rester anonyme et de pratiquer son sport pour des raisons ludiques plutôt
que par esprit de compétition. Tommi est prêt
à tout accepter pour taper dans le ballon et
appartenir à un collectif harmonieux, y compris
à occuper un poste moins honorifique ; celui de
« libero », défenseur central, dernier rempart
derrière tous les autres, investi du rôle ingrat
de colmater les brèches et d’empêcher les attaquants adverses de vous mettre en échec.
Tommi, lui n’est ni dans une optique d’attaque ni
dans une stratégie d’organisation. Il subit. Les querelles conjugales de ses parents l’ont rendu adulte
avant l’âge, mais son extrême sensibilité, son caractère introverti l’amènent à un repli silencieux, une
sagesse fataliste.
Kim Rossi Stuart montre des scènes de la vie quotidienne, filme les poussées d’adrénaline d’un père
qui manifeste son amour et son idéalisme avec
raideur. La grande qualité de Libero est à la fois
dans son refus délibéré des scènes d’explications
et dans la pudeur avec laquelle il suggère le nondit, le désarroi d’un couple déchiré et le mutisme
déchirant du garçon.
Jean-Luc Douin, Le Monde
de Kim Rossi Stuart, Italie, 2006, 1 h 48, VO. Avec Kim Rossi Stuart,
Alessandro Morace, Barbara Bobula, Marta Nobili. www.liberolefilm.com/ Parc/Churchill
Sur le terrain social et familial, les règles du
jeu sont aussi divergentes. Contraint d’assumer
la gestion matérielle et affective de la petite
cellule qu’il forme avec ses deux enfants depuis
que sa femme est partie mener la grande vie
avec un amant (et ce dans une Italie en crise, en
mal d’emplois), Renato, le père, vise un comportement d’excellence, pour lui comme pour
les mômes. Au four et au moulin, à la cuisine
comme au repassage, il tente de se conformer
à une image idéale, celle du papa poule sans
déficit d’autorité, du mâle prodigue en câlins
mais ferme sur les principes, déterminé à se
faire respecter.
Vacances de Noël
Séances à 10 h
au Churchill
Tarif réduit : 3,70 ¤
du lundi au vendredi
sauf férié
Séances
de midi
au Churchill
Tarif réduit : 3,70 ¤
Atelier Déco
Nathalie Zeimes
• Confection de stores, tentures
• Tissus d’ameublement
• Garnissage
• Lampes
• Canapés
Bruno Foguenne
• Création de mobilier classique
et contemporain
• Objets déco
1 rue H. Vieuxtemps 4000 Liège / 04 226 29 29 www.atelierdéco.be / show-room ouvert les vendredis et samedis de 11 à 18 h
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162 › Prolongations
Je vais bien, ne t’en fais pas
Les lumières du faubourg
◗ Comme elle rentre de vacances, Lili, 19 ans,
apprend par ses parents que Loïc, son frère jumeau,
a quitté la maison suite à une violente dispute avec
son père. Loïc ne lui donnant pas de nouvelles, Lili
finit par se persuader qu’il lui est arrivé quelque
chose. Rongée par l’inquiétude, elle cesse de s’alimenter et dépérit dangereusement. On l’hospitalise, mais rien n’y fait, elle se laisse glisser. Quand
une lettre de Loïc arrive enfin. Il s’y excuse de
l’avoir laissée sans nouvelle, y dit aller de ville en
ville, vivre de petits boulots, et y fustige son père
qu’il tient pour responsable de leur petite vie étriquée qu’il a décidé de fuir à jamais. Lili se rétablit,
sort de l’hôpital et part à la recherche de son frère.
Ce qu’elle va découvrir dépasse l’entendement.
Tout est écrit, mais avec une très fine économie de
dialogues, un sens consommé du sous-entendu. Et
réussir un portrait de jeune fille qui « fasse vrai », sans
caricature ni détails surécrits, est plus subtil qu’il n’y
paraît. (Aurélien Ferenczi, Télérama)
Laitakaupungin valot
◗ Les lumières du faubourg clôt la trilogie commencée avec Au loin s’en vont les nuages et L’homme sans
passé. Les lumières du faubourg traite de la solitude.
Koistinen arpente le pavé à la recherche d’une petite
place au soleil, mais l’indifférence générale et la
mécanique sans visage de la société s’acharnent à
briser ses modestes espoirs les uns après les autres.
Un groupe de bandits exploite sa soif d’amour et
son poste de veilleur de nuit avec l’aide de la femme
la plus calculatrice dans l’histoire du cinéma depuis
Ève de Joseph L. Mankiewicz, en organisant un cambriolage dont Koistinen est rendu seul responsable.
Et voilà Koistinen privé de son travail, de sa liberté,
et de ses rêves. Heureusement pour lui, l’auteur
du film a la réputation d’être un vieil homme au
cœur tendre, on peut donc espérer qu’une étincelle
d’espoir illuminera la scène finale.
Paris, je t’aime
Bamako
◗ Raconter en cinq minutes l’histoire d’une rencontre amoureuse dans un quartier de Paris. Tel est
le défi qu’ont accepté de relever une vingtaine de
réalisateurs venus du monde entier. « Paris j’aime
ta diversité » pourrait être le véritable titre de ce
projet où l’on croise, au gré des films, un assemblage hétéroclite de milieux sociaux, d’ambiances,
de générations et de cultures. Pour imaginer leurs
différentes œuvres, les réalisateurs se sont emparés de la réalité de la ville sans perdre leur regard
amoureux sur elle. Ils livrent un film d’amour,
dans lequel, à chaque instant, on peut entendre
des cœurs qui battent. Tendrement. Violemment.
Passionnément.
◗ Dans la cour d’une maison partagée par plusieurs
familles, un tribunal a été installé. Des représentants de la société civile ont engagé une procédure
judiciaire contre la Banque Mondiale et le FMI
qu’ils jugent responsables du drame qui secoue
l’Afrique.
En donnant voix au chapitre à ses plaideurs désireux d’évoquer les tragédies qu’ils connaissent et
subissent au quotidien, Bamako humanise les revendications d’un continent trop souvent contraint au
silence. D’autant que dans la maison où s’est installé
le tribunal, la vie continue… Avec ce film instructif,
Abderrahmane Sissako veut en effet ramener le débat
politique au cœur de la vie même. […] Le rôle de
l’artiste et du citoyen consiste, selon Sissako, à restaurer l’imagination pour mettre en valeur les voix qui
normalement ne sont pas écoutées. (Frédéric Rivière,
Trois couleurs)
de Philippe Lioret, France, 2006, 1 h 40. Avec Mélanie Laurent,
Kad Merad, Isabelle Renaud. Churchill
d’Aki Kaurismäki, Finlande, 2006, 1 h 20, VO. Avec Janne
Hyytiäinen, Maria Järvenhelmi, Ilkka Koivula, Maria Heiskanen.
Churchill
d’Olivier Assayas, Frédéric Auburtin & Gérard Depardieu,
Sylvain Chomet, Joël & Ethan Coen, Isabel Coixet, Wes
Craven, Alfonso Cuarón, Christopher Doyle, Richard
Lagravenese, Raphaël Nadjari, Vincenzo Natali, Alexander
Payne, Bruno Podalydès, Walter Salles, Oliver Schmitz,
Nouhiro Suwa, Tom Tykwer & Gus Van Sant, France, 2006. Avec
Fanny Ardant, Juliette Binoche, Steve Buscemi, Natalie Portman,
Gena Rowland, Yolande Moreau, Ludivine Sagnier, Elijah Wood,
Willem Dafoe. Churchill
Little Miss Sunshine
Transylvania
Cœurs
Scoop
◗ Rencontrez la famille Hoover. Le père, Richard,
tente désespérément de vendre son « Parcours
vers le succès en 9 étapes ». La mère, Sheryl, tente
de dissimuler les travers de son frère, spécialiste
suicidaire de Proust fraîchement sorti de l’hôpital
après avoir été congédié par son amant. La fille
de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis
que son frère Dwayne a fait vœu de silence jusqu’à
son entrée à l’Air Force Academy. Quand Olive
décroche une invitation à concourir pour le titre
très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie,
toute la famille décide de faire corps derrière elle.
Ils mettent le cap vers l’Ouest et entament un
voyage tragi-comique…
Tour à tour acide, tendre, cruelle, rocambolesque,
c’est une traversée très chaotique d’une Amérique
toujours en quête de réussite mais définitivement
paumée, en perte de repères à l’image de ses antihéros.
(Emmanuèle Frois, Le Figaroscope)
◗ Zingarina arrive en Transylvanie, au cœur de
la Roumanie, à la recherche de l’homme qu’elle
aime. Elle l’a connu en France, mais il l’a quittée précipitamment, sans un mot d’explication…
Accompagnée de son amie Marie, qui veille jalousement sur elle, Zingarina se jette à corps perdu
dans sa quête amoureuse et se laisse happer par un
pays qui la fascine. Mais quand elle retrouve son
ancien amant en pleine fête païenne, il la repousse
brutalement. Folle de douleur, elle abandonne
alors Marie, qui lui rappelle son passé, pour se
fondre toute entière dans cette terre nouvelle, la
Transylvanie… Pour ceux qui n’ont pas encore eu
la chance de voir un film de Tony Gatlif, c’est le
moment ou jamais de venir découvrir son univers.
Quant à ceux qui connaissent le cinéma flamboyant de ce cinéaste hors norme, ils vont adorer
cette invitation au voyage (les étranges et envoûtants paysages de Roumanie) et à la musique (les
mélodies tziganes déchirantes et endiablées).
◗ Thierry, qui est agent immobilier, se donne beaucoup de mal pour trouver un appartement à Nicole
et Dan, un couple de clients difficiles. À l’agence,
Charlotte, sa collaboratrice lui prête la cassette d’une
émission de télévision qu’elle adore, un programme
de variétés religieuses dont la vision troublera fortement Thierry. La sœur cadette de Thierry, Gaëlle,
recherche secrètement l’amour, allant même jusqu’à
recourir aux petites annonces. Dan, militaire de
carrière récemment expulsé de l’armée, passe ses
journées dans le bar d’un hôtel où il confie à Lionel,
le barman, ses mésaventures professionnelles et
sentimentales avec Nicole. Pour assurer son service
du soir, Lionel fait appel à une assistante à domicile
bénévole pour s’occuper de son père, Arthur, un
vieil homme malade et colérique. C’est Charlotte
qui se présente. Et ainsi, le mouvement d’un personnage peut bouleverser le destin d’un autre sans pour
autant le connaître voire même le rencontrer.
◗ À l’annonce de son retour devant la caméra en
compagnie d’une jeune et belle comédienne, on
craignait un peu le retour du Woody Allen libidineux. Mais non, on est face à celui qui a retrouvé
la forme, celui de Match Point, même si l’opus
précédent était hanté par le pessimisme, alors
que Scoop est une pure œuvre burlesque. Bien sûr,
cette histoire de jeune journaliste à qui le fantôme
d’un journaliste d’investigation livre un scoop sur
un meurtrier, puis qui se lie à l’homme qu’elle
soupçonne, ne tient pas debout. Mais on s’en fiche
un peu. On sait bien qu’on va voir un film du
maître new-yorkais pour les dialogues et pour
l’atmosphère, pas pour le scénario, toujours un peu
décousu. Scarlett Johansson a beau endosser des
fripes trouvées au marché et chausser des lunettes
de myope, elle reste charmante. Woody Allen, lui,
fait du Woody Allen, mais on l’aime comme ça.
de Jonathan Dayton & Valerie Faris, USA, 2006, 1 h 40, VO. Avec
Toni Colette, Greg Kinnear, Alan Arkin, Steve Carell, Abigail Breslin.
www.littlemisssunshine-lefilm.com/ Parc/Churchill
de Tony Gatlif, France/Roumanie, 2006, 1 h 43. Avec Asia Argento,
Amira Casar, Birol Unel, Alexandra Beaujard, Marco Castoldi.
Churchill
d’Alain Resnais, France, 2006, 2 h 05. Avec Sabine Azéma,
Isabelle Carré, Laura Morante, Pierre Arditi, André Dussollier,
Lambert Wilson. Churchill
de Woody Allen, USA, 2006, 1 h 36, VO. Avec Woody
Allen, Scarlett Johansson, Hugh Jackman, Ian McShane.
www.scoopmovie.net Churchill
L’immeuble Yacoubian
Je pense à vous
Le héros de la famille
Babel
◗ L’immeuble Yacoubian raconte l’histoire d’un
immeuble mythique du Caire et l’évolution politique de la société égyptienne de ces cinquante dernières années, entre la fin du règne du roi Farouk
et l’arrivée des Frères Musulmans au pouvoir. Il
fustige certains travers de la société égyptienne.
En toile de fond, la question du « comment eston passé d’une société dite moderne et ouverte
d’esprit à une société souvent décrite comme intolérante ? ».
◗ Un matin, Diane découvre que l’homme qu’elle
aime, Herman, l’éditeur bien connu, va publier
un livre de Worms, l’écrivain bien connu, dont
elle a autrefois partagé la vie, et que ce livre parle
d’elle. Un autre matin, Herman rencontre son
ancienne amie Anne, qu’il a jadis quittée pour
Diane. Worms, qui se trouve là, surprend et photographie sur son portable la rencontre, dont il
envoie l’image à Diane. Crise… La même nuit,
Anne débarque chez Herman, tandis que Diane
rend visite à Antoine, l’ancien médecin d’Anne
devenu le mari de celle-ci.
◗ À Nice, le temps d’un héritage dont l’enjeu est le
« Perroquet bleu », un cabaret aux nuits magiques,
les membres d’une famille éclatée se retrouvent
malgré eux. C’est l’heure des explications, des
règlements de compte, des aveux, des alliances
insolites, des tiroirs secrets que l’on ouvre sans
savoir qu’on va y trouver un peu de son histoire…
Dans cet univers d’apparences et de portes dérobées, où il est parfois plus facile de s’inventer un
personnage que d’assumer ce que l’on est, connaîton vraiment ses parents, ses anciennes amours, ses
enfants, ses amis ? Pour son second long métrage,
Thierry Klifa (Une vie à t’attendre) signe une comédie glamour et mystérieuse qui jongle avec la
confusion des sentiments et le mélange des genres
– et se paie pour l’occasion un casting de rêve !
◗ En plein désert marocain, un coup de feu
retentit soudain. Il va déclencher toute une série
d’événements qui impliqueront un couple de
touristes américains au bord du naufrage, deux
jeunes Marocains auteurs d’un crime accidentel,
une nourrice qui voyage illégalement avec deux
enfants américains, et une adolescente japonaise
rebelle dont le père est recherché par la police à
Tokyo. Séparés par leurs cultures et leurs modes
de vie, chacun de ces quatre groupes de personnes va cependant connaître une même destinée
d’isolement et de douleur… Alejandro Gonzáles
Iñárritu (Amours chiennes, 21 grammes) nous offre
un magnifique instantané de l’Humanité de ce
début mouvementé de siècle. Un film ample
et baroque qui est aussi un constat politique et
humain d’une grande lucidité. Prix de la mise en
scène, Cannes 2006.
de Thierry Klifa, France, 2006, 1 h 40. Avec Emmanuelle Béart,
Gérard Lanvin, Catherine Deneuve, Miou-Miou, Géraldine Pailhas,
Michaël Cohen, Valérie Lemercier, Claude Brasseur, Mathilde
Seigner. www.leherosdelafamille-lefilm.com/ Churchill
d’Alejandro Gonzáles Iñárritu, Mexique/USA, 2006, 2 h 23,
VO anglaise/espagnole/japonaise/arabe. Avec Brad Pitt, Cate
Blanchett, Gael Garcia Bernal, Kôji Yakusho, Adriana Barraza, Rinko
Kikuchi, Said Tarchani, Boubker Ait El Caid. Parc/Churchill
Omaret Yacoubian
Marwan Hamed, dont c’est le premier long métrage,
réussit une comédie profonde et humaine, traversée
par une multitude de personnages hauts en couleur.
Tout en abordant des sujets tabous en Égypte comme
la montée de l’islamisme, la corruption des élites et de
l’État ou l’homosexualité, ce film conserve tout au long
son caractère divertissant. (Sophie Benamon, Studio)
de Marwan Hamed, Egypte, 2005, 2 h 52, VO. Avec Adel Iman,
Yousra, Nour El Sharif, Issad Younis, Ahmed Bedeir, Hend Sabrye.
Churchill
Gagnez des places
de cinéma
avec le magazine
Solidaris
d’après Aki Kaurismäki
En revisitant le vaudeville, Pascal Bonitzer sera
particulièrement attentif à la puissance des mots
qui peuvent être doux ou particulièrement meurtriers. En ajoutant quelques notes tragiques à son
marivaudage, il nous rappelle qu’on ne badine pas
impunément avec l’amour.
de Pascal Bonitzer, France, 2006, 1 h 22. Avec Edouard Baer,
Géraldine Pailhas, Charles Berling, Hippolyte Girardot, Marina
de Van. Churchill
Le programme du Parc-Churchill
se trouve chaque semaine
dans le Passe-partout
Les programmes du
Parc/Churchill sont diffusés
quotidiennement sur le
télétexte de RTC Liège
d’Abderrahmane Sissako, Mali, 2006, 1 h 58, VO. Avec Aïssa
Maïga, William Bourdon, Tiécoura Traore, Hélène Diarra, Habib
Dembel. www.bamako-film.com/ Churchill
Béatrice Toulon, Studio
L'Inédit
est disponible
à la Fnac
L'Inédit est
disponible
au Stand Info
de Belle-Île
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Les Classiques du Churchill
Que du beau monde ! Orson Welles, Federico Fellini, Ernst Lubitsch,
Ingmar Bergman, John Huston, Yasujiro Ozu, Tod Browning, Erich
Von Stroheim, André Delvaux, George Cukor, Kenji Mizoguchi ou
Victor Flemming s’inviteront, entre autres, à cette nouvelle saison
des Classiques du Churchill. Grâce à cette programmation de grande
qualité, la défense et la découverte du patrimoine cinématographique
trouvent à Liège une place privilégiée. Et les cinéphiles ardents de rencontrer leur
bonheur sur grand écran, en pellicule et en version originale sous-titrée en français.
Children of Men
· Les fils de l’homme
La réussite de cet excellent film d’anticipation tient en plusieurs
ingrédients : un propos politique très contemporain, un suspense
bien géré, une mise en scène impressionnante, un rythme soutenu
et un scénario aux multiples surprises. À la réalisation de cette
adaptation d’un roman de P.D. James, le Mexicain Alfonso Cuarón
(Y tu mama tambien, Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban)
2
027 : l’Humanité a épuisé toutes les ressources de la Terre et
la dernière naissance remonte à
près de 20 ans. Un climat de violence,
d’anarchie et de nihilisme a envahi
la planète. Seule la Grande-Bretagne
a réussi à éviter cette descente aux
enfers, mais à quel prix. Régime totalitaire, elle est devenue le seul espoir
de milliers de réfugiés, capturés dès
leur arrivée et parqués dans de vastes
camps, lieux de non-droit.
Theo, ancien militant, s’est résigné
à cette situation. Mais au moment
où l’assassinat du plus jeune humain
plonge la communauté internationale
dans le désarroi, le passé politique de
Theo va le rattraper. Une cellule clandestine de défense des droits des réfugiés, dirigée par son ex-femme, va lui
demander d’emmener Kee, une jeune
réfugiée hors de Grande-Bretagne.
Theo accepte sans savoir que Kee,
enceinte de huit mois, porte le dernier
espoir de l’Humanité.
Qu’est-ce qu’on attend aujourd’hui
d’un thriller ? La reconduite de quelques
schémas ténébreux (un homme en cavale,
une femme à protéger, guettés par des
menaces, forces de l’ordre, agents doubles,
rebelles dissidents) et la modernisation de
la recette. La jouissance d’un renouveau
dans le déjà-vu. Sur ce plan, Cuarón remplit son contrat haut la main. Ancré dans
les affres politico-sociales contemporaines
(le casse-tête du partages des richesses et
de l’immigration), son film haletant allie
spectacle (infernale course-poursuite),
humanisme, clins d’œil et archétypes.
Caméra à l’épaule, il saute d’un stupéfiant guet-apens en forêt au refuge
d’un hippie sosie de John Lennon, puis
nous entraîne dans un déluge de feu où
se mitraillent militaires et gens venus de
partout, pays musulmans, contrées de
l’Est. Et orchestre au comble de la guerre
civile l’irruption d’une nativité à Mostar,
ou tout comme. Les environs de Londres
se sont transformés en chemins en décalque de Balkans. Claire-Hope Ashitey, qui
joue la mère du sauveur, a été révélée
dans un film où elle incarnait une écolière tutsie. Tout un programme. (JeanLuc Douin, Le Monde)
Tous les films sont restaurés et /ou conser vés par la Cinémathèque Royale et présentés avec l’aide du Service de Culture
Cinématographique. Chaque projection sera précédée d’une conversation autour du film avec Dick Tomasovic (chercheur FNRS,
Service cinéma de l’ULg). Présentation du film à 20 h (l’accès à la salle n’est pas possible durant la présentation ; réouverture des portes
à l’issue de la présentation). Projection du film à 20 h 30 (sauf Fanny et Alexandre, le 2 avril 2007 : présentation à 19 h 30 et film à 20 h).
Les films sont rediffusés le lendemain vers 14 h au Churchill. Prix d’entrée habituels. Possibilité de séances en matinée scolaire : réservation
indispensable au 04 222 27 78.
Lundi 8 janvier – seconde projection le mardi 9 janvier
Indiscrétions
· The Philadelphia Story
USA, 1940/de George Cukor/avec Katharine Hepburn, Cary Grant, James Stewart/noir & blanc/112 mn
Un journaliste tient à tout prix à empêcher le mariage de son
ex-femme. Il fait donc appel à son ami Mike pour propager entre
les deux familles les ragots nécessaires qui feront échouer cette
union. Les événements prendront toutefois une tournure qu’il
n’avait pas prévue… Une comédie savoureuse à consommer sans
modération, avec Katharine Hepburn — qui avait déjà interprété
le même personnage au théâtre — aux côtés de deux autres
géants du cinéma hollywoodien, Cary Grant et James Stewart
qui obtint, en 1940, l’Oscar du meilleur acteur pour son rôle
dans ce film.
Connu pour ses talents de directeur d’actrices (iI vient de tourner
Femmes, un film sans homme), [George Cukor] est aussi renommé
pour sa remarquable maîtrise des scènes dialoguées. Sous son regard,
Katharine Hepburn explose. Physiquement d’abord : débarrassée
de ses tics et de son maquillage pâteux, l’actrice affiche une maturité sereine dans des scènes de baignade d’une grande sensualité.
Verbalement ensuite : son art du double langage atteint un summum. Derrière chacune de ses tirades, piquantes et incroyablement
modernes, Katharine Hepburn dénonce la mascarade de la parole.
Qu’elle demande inlassablement l’orthographe du mot « omelette »,
qu’elle minaude dans un parfait français, ou qu’elle se laisse aller à une
logorrhée éthylique, la riche héroïne d’lndiscrétions ne sait employer
les mots que pour mieux révéler ce qu’elle veut cacher.
Marine Landrot, Télérama, 13 décembre 1995
Lundi 22 janvier – seconde projection le mardi 23 janvier
La vie d’Oharu, femme galante
Saikaku Ichidai Onna
Japon, 1952/de Kenji Mizoguchi/avec Toshiro Mifune, Kinuyo Tanaka, Tsukie Matsura, Ichirô Sugai/
noir & blanc/136 mn
Servi par une esthétique soignée, un destin de femme – comme
Mizoguchi se plaisait à les filmer – dans le Japon médiéval du
xviie siècle, de la noblesse du Palais Impérial à la prostitution.
Inspiré d’un roman populaire de la littérature japonaise, le film
obtint le Lion d’argent au Festival International de Venise en 1952
— ex aequo avec The Quiet Man (L’homme Tranquille) de John Ford
— et propulsa la carrière de Mizoguchi en Europe tout comme
l’avait fait Rashomon de Kurozawa, un an auparavant…
d’Alfonso Cuarón, Grande-Bretagne, 2006,
1 h 49, VO. Avec Clive Owen, Julianne Moore,
Michael Caine, Chiwetel Ejiofor, Claire-Hope
Ashitey. www.uipfrance.com/sites/filsdelhomme/
Parc/Churchill
La compassion, Saint Augustin l’a dit, ne va pas sans la passion ; or
la plénitude de leur réalisation visible, l’exact déroulement de leur
spectaculaire font des chutes dans les films de Mizoguchi un objet
totalement extérieur à nous, incapable de nous affecter directement.
Assurément, le projet artistique touche ici l’indécence, mais ce n’est
pas sans l’aveu des personnages. Bien loin de se laisser surprendre par
leur écroulement, les femmes semblent en effet s’y accomplir, non dans
une perspective sadienne, encore que les lecteurs de Justine puissent
trouver allusivement leur bonheur tout au long de La vie d’Oharu,
mais parce qu’il constitue leur figure définitive. Rien ne leur est plus
propre que cette manière de tomber, rien ne signifie moins qu’elle tout
autre chose que leur personne : au moment où tout l’abat, l’héroïne de
Mizoguchi ne se raidit pas, puisque l’ampleur et la grâce de sa chute
doivent incarner, encore ou enfin, son essence et sa liberté.
Alain Masson, Positif
Inscrivez-vous
à notre newsletter Grignoux
◗ Dès le début de cette année 2007, nous vous proposerons de découvrir
notre nouvelle lettre d’information. Lien naturel entre l’Inédit et notre site
Internet, elle permettra de mettre mieux encore en lumière les différentes
activités proposées au Parc et au Churchill.
Inscrivez-vous dès à présent sur la page événements de notre site :
www.grignoux.be
Le Dahlia noir
· The Black Dahlia
Deux f lics coriaces tentent d ’ élucider un meur tre
particulièrement crapuleux. Ce polar monstre de James Ellroy
prend vie devant la caméra virtuose de Brian de Palma
P
rojet de longue date de David Fincher (Seven), Le Dahlia noir s’inspire
d’un fait divers survenu à Los Angeles en 1947 et du best-seller qu’en
a tiré James Ellroy. Quand Fincher jette l’éponge, Brian de Palma
(Carrie, Scarface) hérite du sanglant bébé. Pas vraiment étonnant de la part
du cinéaste du crime parfait, du trauma, obsédé par le voyeurisme et sa
représentation à l’écran. À l’origine, un meurtre sauvage, celui d’Elisabeth
Short, surnommée le Dahlia noir, apprentie comédienne que l’on découvrit
le visage ouvert d’un coup de couteau, le corps dénudé, coupé en deux
à la hauteur de la taille, totalement éviscéré. De ce crime légendaire qui
suscita des centaines de confessions, James Ellroy (L.A. Confidential) a tiré
un de ses meilleurs romans, qui servit également d’exutoire au meurtre
de sa propre mère. De Palma, quant à lui, garde le matériau d’origine (le
supplice abominable, le duo de flics durs à cuire, les méchants inquiétants…), revisite le polar des années 40, l’expressionnisme allemand, et
greffe quelques-unes de ses obsessions : le viol de l’intimité, le dédoublement, le mal tapi au fond de chacun d’entre nous, la frontière floue entre
fiction et réalité. Et Ellroy de déclarer sa flamme pour le cinéma de Brian
De Palma en affirmant que « son roman référence était devenu un film
d’exception ».
de Brian De Palma, USA, 2006, 2 h, VO. Avec Josh Hartnett, Scarlett Johansson, Aaron Eckhart,
Hilary Swank. www.ledahlianoir-lefilm.com/ Parc/Churchill
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Hors-jeu
12 h 08 à l’est de Bucarest
· Offside
Le cinéaste iranien Jafar Panahi utilise l’engouement du football et la Coupe du monde
à des fins politiques et dénonce, encore une fois après Le cercle, les conditions de vie
des femmes iraniennes. Ours d’argent Festival de Berlin 2006
F
idèle à son regard documentaire, le cinéaste
a planté sa caméra dans le grand stade de
Téhéran le jour où l’Iran joue sa qualification
en Coupe du monde contre l’Émirat de Bahreïn.
Arrivée massive de cars de supporteurs enflammés,
vente de billets au marché noir, fouille intensive
au contrôle.
La foule est exclusivement mâle, à ceci près que
s’y cache une fille déguisée en garçon. Là encore,
Panahi ne viole pas le réel. Si, en Iran, l’entrée dans
un stade de foot est interdite aux femmes (entre
autres parce que s’y profèrent des jurons), le flot
de supporteuses en robe et tchador n’a cessé de
grandir depuis que l’Iran s’était déjà qualifiée pour
la compétition suprême en battant l’Australie en
1998. Ce jour-là, près de 5 000 femmes, dit-on,
passèrent au-dessus de la loi. […]
C’est donc au nez et à la barbe de la censure
que Jafar Panahi a filmé Hors-jeu, menacé par les
militaires d’interrompre son tournage cinq jours
avant la fin. Les prises sur le vif octroient à l’image
une authenticité qui échappe trop souvent aux
œuvres censées restituer l’ambiance d’un match. Le
reste est affaire de symboles, qui apparaissent tout
naturellement dans cette histoire simple.
Outré par le rôle dictatorial des pères en Iran
dans Le ballon blanc (1995), attentif à la condition
des femmes dans Le cercle (2000), dénonciateur des
inégalités sociales et d’une société totalitaire dans
le fameux Sang et or (2003), Panahi signe ici un
film peut-être moins puissant, moins inventif, mais
d’une force et d’une limpidité indéniables.
On y voit plusieurs adolescentes travesties (des
comédiennes), saisies par une fièvre émancipatrice,
A Fost sau n-a fost ?
Finement burlesque et profondément politique, ce premier film d’un jeune réalisateur
roumain s’interroge sur la révolution qui a précipité la chute de Ceauscescu.
Un art de la dérision et de la mise en scène qui a séduit les frères Dardenne, présidents
de la Caméra d’Or à Cannes 2006
2
culpabilisées de souiller la réputation de leur
père, et parquées dans un enclos gardé par des
soldats avant d’être emmenées par la brigade
des mœurs. Les militaires (de jeunes appelés)
oscillent entre le discours intégriste, l’obligation
de faire respecter la loi, la peur d’être sanctionnés, le doute quant au bien-fondé des diktats
qu’on leur demande d’appliquer. Conditionné
par une idéologie politique et religieuse, le
pouvoir mâle stigmatisé dans Hors-jeu est celui
d’une génération, d’une minorité qui impose
des interdits d’un autre âge.
Autorisée à aller se soulager aux toilettes,
l’une des gamines doit se masquer le visage
avec un poster à la gloire d’un footballeur, tandis que son geôlier tente vainement de bloquer
l’entrée des w.-c. à une horde de supporteurs
soumis au même besoin. Saynète qui illustre le
talent de Panahi à transformer la rue en théâtre
et afficher les ridicules d’une hypocrisie.
Jean-Luc Douin, Le Monde
de Jafar Panahi, Iran, 2006, 1 h 28, VO. Avec Sima Mobarak
Shahi, Safar Samandar, Shayesteh Irani. Parc/Churchill
Une vérité
qui dérange
An Inconvenient Truth
P
our exposer les conséquences dramatiques du
réchauffement climatique, Al Gore va de ville en ville
avec une conférence dans ses bagages. Il ne s’agit
pas toutefois d’une lecture classique mais d’une sorte de
spectacle audiovisuel aux ambitions très pédagogiques. Il
serait illusoire de vouloir résumer en quelques paragraphes
cet exposé rigoureux et dense, soutenu efficacement par
des photos, des infographies, des images sans oublier la
tchatche d’Al Gore. En guise de respiration, de pauses, le
réalisateur Davis Guggenheim raconte en parallèle le trajet
d’Al Gore lui-même, de sa prise de conscience jusqu’à cette
longue marche – désintéressée électoralement semble-t-il
– pour convaincre une personne après l’autre de l’urgence
de la réaction.
d’après Fernand Denis, La Libre Belgique
de Davis Guggenheim, USA, 2006, 1 h 38, VO. www.criseclimatique.fr/
Parc/Churchill
Mardi 9 janvier à 20 h au Parc
Projection
suivie d’un débat : « Le réchauffement
climatique : l’heure du réveil a sonné ! »
Avec la participation de Pierre Ozer, docteur
en géographie spécialiste des problèmes liés à
la désertification, aux catastrophes naturelles
et à leur gestion, ainsi qu’aux aléas climatiques,
attaché au Département des Sciences et Gestion
de l’Environnement de l’ULg ; de Dominique
Perrin, docteur en environnement, chercheur
à la FUSAGx et négociateur dans le cadre du
protocole de Kyoto ; et de Mikaël Angé pour Inter
Environnement Wallonie.
Préventes (Parc, Churchill) : 4,50 ¤
Réservation groupes : 04 222 27 78
Une organisation de la Régionale Ecolo de Liège
et du Centre d’études et d’éducation permanente
ETOPIA.
2 décembre 2005, dans une petite ville de
province de Roumanie. Père Noël occasionnel, Piscoci est un vieil homme à la retraite
qui vit seul depuis la mort de sa femme. Manescu
est professeur d’histoire et grand amateur d’alcool qui collectionne les dettes comme d’autres les
papillons. Jderescu est propriétaire d’une chaîne de
télévision et présentateur d’un show télévisé. À l’occasion de l’anniversaire de la chute de Ceauscescu,
il décide de faire une émission spéciale. Piscoci et
Manescu en sont les invités témoins.
Que reste-il de la révolution roumaine seize ans
après ? Si l’on en croit le film de Corneliu Porumboiu,
pas grand-chose. Manescu appartient à ces gens qui
n’ont pas changé leur existence d’un iota depuis les
événements de 1989. Il est toujours professeur et il boit
toujours autant, il a refusé toute chance de changement. Jderescu a, lui, décidé de saisir cette opportunité
de prendre un nouveau départ et d’entrer, si possible, dans l’histoire par la même occasion. D’ingénieur
textile, il est devenu producteur et présentateur à la
télévision, et espère bien qu’ainsi la postérité retiendra
son nom. Quant à Piscoci, il a une idée bien précise
de la révolution : pour lui, elle est comme l’éclairage
municipal. Elle commence dans un endroit et se répand
petit à petit dans tout le pays.
Le film rappelle, pour son humour ravageur, Le
chêne de Lucian Pintile, découvert il y a quelques
années à Cannes. Une façon d’interroger l’Histoire dans
une petite ville roumaine et d’enregistrer la persistance d’affreux réflexes issus de l’ère communiste.
À la faveur d’une longue et hilarante séquence où
trois personnages participent à une émission de
télévision, quelque chose passe du désarroi présent,
de la délation instituée en norme (permanence
des réflexes communistes), du contrôle des gens les
uns envers les autres. Pas un hasard si Laurel et
Hardy sont plusieurs fois cités par un personnage.
Le burlesque à la fois cinglant et un peu triste de
Porumboiu n’est pas si éloigné de l’idée de saynète
(du muet mais aussi de la télévision actuelle),
un burlesque légèrement dépressif, sans tartes à
la crème, sans acrobaties, mais avec une science
des gestes et des postures. (d’après Carine Filloux,
filmdeculte.com et Jean-Sébastien Chauvin, chronicart.com)
de Corneliu Porumboiu, Roumanie, 2006, 1 h 29, VO.
Avec Mircea Andreescu, Teo Corban, Ion Sapdaru.
Churchill
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Borat
Jeudi 25 janvier à 20 h 15
au Churchill
première churchill
Leçons culturelles sur l’Amérique pour profit
glorieuse nation Kazakhstan de Borat
Tous les spectateurs seront invités
après la projection au Soundstation.
café pour une consommation gratuite
(soirée 7to1)
Borat, Cultural Learnings of America for Make Benefit Glorious
Nation of Kazakstan
Le dernier complot terroriste menaçant durablement les ÉtatsUnis a pour nom de code Borat. Il ne s’agit heureusement que de
« terrorisme burlesque ». Mais personne ne mesure encore très
bien l’exact potentiel de dérision massive de ce redoutable et
hilarant road-movie documentaire
O
ù s’arrêteront en effet les aventures de son personnage principal,
Borat Sagdiyev, une sorte de Michael Kael (le reporter-looser Benoît
Delépine de Groland) en version kazakhe ? Créé et incarné ici par
le comique britannique Sacha Baron Cohen, il occasionne autant de dégâts
comiques que symboliques sur le modèle chrétien humaniste américain. Car
Borat peut déjà se targuer d’avoir provoqué en octobre les fulminations officielles du Kazakhstan, qui s’estime offensé par la représentation du pays dans
le film (une contrée arriérée où les voitures sont tirées par des ânes), et celles
de plusieurs protagonistes du film, tous se sentant piégés et ridiculisés.
Sacha Baron Cohen a pris le risque insensé, en plein choc moral des civilisations, de sortir le grand jeu burlesque et transgressif. Sacha Baron Cohen
s’était illustré sur Channel Four et au cinéma avec la satire d’un rappeur d’origine pakistanaise (Ali G Indahouse). Cette fois, il endosse sans aucune limite
PC (politiquement correct) le costume cravate d’un journaliste moustachu et
musulman, homophobe et antisémite, misogyne et érotomane, que sa chaîne
kazakhe envoie spécialement aux États-Unis pour comprendre ce qui s’y passe.
Assorti à l’image d’un Quasimodo de producteur (le vrai, Jay Roach, a réalisé
les Austin Powers), ce grand échalas tout de raideur et de laideur comique,
naïf et arriéré, croise sur son chemin d’authentiques Américains. Il les filme
en situation, « en vrai ». Un vendeur de bagnoles pourri se retrouve obligé
d’expliquer en quoi un modèle peut idéalement renverser des Tziganes. Des
étudiants bourrés prennent Borat en stop en plein spring break, lorsque ce
dernier décide de partir à la recherche de Pamela Anderson. Un coach en bonnes manières très « Connecticut, oh my god ! » tente de lui apprendre à parler
un anglais châtié et à réprimer en public ses envies de déféquer à table, etc.
De son côté, Borat se présente toujours face à ses interlocuteurs comme un
journaliste kazakh. Il les soumet à des interviews, sans jamais oublier de présenter son pays comme le berceau du traditionnel « lâcher de juifs » annuel,
ou de la boisson nationale à base d’urine de cheval fermentée. Bref, Borat est
un film aussi moralement inqualifiable que formellement insituable, et qui ne
respecte aucun des codes délimitant documentaire et fiction, imposteurs et
protagonistes réels, scénario et improvisation, show télévisé et long métrage
de cinéma, vidéo gag et commedia dell’arte, défoulement acrylique et parodie
à vocation politique. Thèse implicite : les Américains, et par extension les
Occidentaux, sont en fait les barbares archaïques qu’ils prétendent dominer
et émanciper.
Borat est un idiot lâché dans le village global, dans la plus grande tradition
anglo-saxonne.
d’après Emmanuel Poncet, Libération
de Larry Charles, USA/Grande-Bretagne, 2006, 1 h 30, VO. Avec Sacha Baron Cohen, Ken Davitian,
Pamela Anderson. www.borat-lefilm.com/ Parc/Churchill
Le parfum : histoire d’un meurtrier
Das Parfum — Die Geschichte eines Mörders
Après la défection de cinéastes tels que Martin Scorsese, Milos Forman ou encore Tim Burton, le
réalisateur allemand Tom Tykwer (Cours, Lola, cours) s’est lancé dans l’adaptation du célèbre roman de
Patrick Süskind. Et le monde de Grenouille de surgir et prendre vie sous nos yeux ébahis !
C
’est au cœur de Paris, en 1744, que Jean-Baptiste
Grenouille (Ben Whishaw) est abandonné à la naissance, sur les pavés d’un marché populaire. Élevé dans
la misère, il mène une enfance et une adolescence solitaires,
et doit sa survie à un don unique, et à sa seule passion : son
odorat. Embauché comme apprenti chez un embaumeur de
la capitale, Giuseppe Baldini (Dustin Hoffman), il découvre
les secrets et les techniques de fabrication des parfums. Le
voilà bientôt convaincu qu’une fragrance idéale lui permettrait de séduire instantanément tous ceux qui croiseraient
son sillage. Seul obstacle à sa quête : il lui faudra s’emparer
du parfum naturel des jeunes filles…
Il fera tout pour leur voler leur odeur… Génie monstrueux,
meurtrier hermétique aux valeurs du monde, Grenouille
sème la peur dans son périple à travers le pays, et ceux qu’il
croise sont maudits. Son parfum absolu est désormais son
obsession. Rien ne l’arrêtera dans sa quête d’un pouvoir à
nul autre pareil…
Des aventures de ce malheureux Jean-Baptiste Grenouille,
Tykwer tire la quintessence et ébauche une fresque décomplexée qui privilégie la sensualité, exactement à l’instar du
roman initial. Sa caméra balaie en de vastes mouvements
des cortèges de matières odoriférantes, des poisons louches
des quais d’un Paris crasseux jusqu’aux étoffes poudrées des
lavandières de Grasse. En évitant les pièges du film à costumes par la grâce d’une mise en scène ultra-contemporaine,
il se sort comme un chef des écueils d’une adaptation d’un
roman foisonnant. Mais la véritable perle de ce film, c’est
Ben Whishaw, incarnation saisissante de ce monstrueux
Grenouille.
d’après CinéLive
de Tom Tykwer, Allemagne/France/Espagne, 2006, 2 h 27, VO anglaise.
Avec Ben Whishaw, Dustin Hoffman, Alan Rickman, Rachel Hurd-Wood, Karoline
Herfurth, David Cadler. www.leparfum-le-film.com/ Parc/Churchill
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Du vendredi 29 décembre 2006 au jeudi 4 janvier 2007
P a r c vendredi 29 décembre
C h u r c h i l l
Séances à 10 h au Churchill. Tarif réduit : 3,70 € (heure de la séance = début du film)
Du vendredi 5 janvier au jeudi 11 janvier
P a r c vendredi 5 janvier
C h u r c h i l l
Séances à 10 h au Churchill. Tarif réduit : 3,70 € (heure de la séance = début du film)
10:00 Arthur et les Minimoys
10:10 Souris City
10:30 L’enfant au grelot
10:10 Souris City
10:15 Franklin et le trésor du lac
10:00 Azur et Asmar
12:00 Little Miss Sunshine
12:10 Babel
12:15 Cœurs
12:00 Cœurs
12:05 Paris, je t’aime
12:10 Le héros de la famille
14:00 Le bonhomme de neige
14:00 Arthur et les Minimoys
15:00 Souris City
14:30 Paris, je t’aime
14:30 Arthur et les Minimoys
14:15 Azur et Asmar
14:15 Le bonhomme de neige
14:00 Bamako
15:00 Franklin et le trésor du lac
16:00 Le héros de la famille
16:30 Le parfum
16:15 Mon meilleur ami
15:30 Cœurs
16:15 Le héros de la famille
16:45 Le parfum
17:00 Bamako
17:00 Une vérité qui dérange
19:45 Libero
18:15 Mon meilleur ami
18:00 Cœurs
18:15 Je vais bien, ne t’en fais pas
22:00 Little Miss Sunshine
20:15 Mon meilleur ami
20:30 Le héros de la famille
20:30 Je pense à vous
22:15 Les lumières du faubourg
22:30 Babel
22:15 Children of Men
20:00 Mon meilleur ami
20:30 Le héros de la famille
20:00 Little Miss Sunshine
19:45 Paris, je t’aime
22:00 Children of Men
22:30 Le héros de la famille
22:00 Scoop
22:00 Transylvania
samedi 30 décembre
programmation › 04 343 24 67 › www.grignoux.be
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:15 Franz et le chef d’orchestre
14:00 Souris City
15:45 Mon meilleur ami
15:30 Arthur et les Minimoys
16:00 Little Miss Sunshine
17:45 Le parfum
18:00 Scoop
18:00 Je pense à vous
20:35 Mon meilleur ami
20:00 Le héros de la famille
22:00 Le héros de la famille
14:00 L’ immeuble Yacoubian
samedi 6 janvier
programmation › 04 343 24 67 › www.grignoux.be
14:00 Arthur et les Minimoys
14:15 Souris City
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:00 Franz et le chef d’orchestre
16:00 Une vérité qui dérange
16:15 Mon meilleur ami
15:45 Le héros de la famille
15:15 Je vais bien, ne t’en fais pas
17:15 Babel
18:00 Libero
18:15 Mon meilleur ami
17:45 Cœurs
17:15 Bamako
19:45 Cœurs
20:00 Paris, je t’aime
20:15 Little Miss Sunshine
20:15 Mon meilleur ami
20:15 Le héros de la famille
19:45 Paris, je t’aime
22:15 Little Miss Sunshine
22:15 Les lumières du faubourg
22:15 Le parfum
22:15 Mon meilleur ami
22:15 Le héros de la famille
22:00 Scoop
dimanche 31 décembre
dimanche 7 janvier
14:00 Le bonhomme de neige
14:00 Arthur et les Minimoys
14:15 Souris City
14:00 L’enfant au grelot
14:00 Arthur et les Minimoys
14:00 Azur et Asmar
14:00 L’enfant au grelot
14:15 Le héros de la famille
15:00 Azur et Asmar
16:00 Arthur et les Minimoys
16:00 Little Miss Sunshine
15:15 Cœurs
16:00 Libero
16:15 Mon meilleur ami
15:15 Franklin et le trésor du lac
16:30 Paris, je t’aime
17:00 Le parfum
18:00 Le héros de la famille
18:00 Je vais bien, ne t’en fais pas
17:40 Paris, je t’aime
18:15 Little Miss Sunshine
18:15 Bamako
17:00 Babel
20:00 Mon meilleur ami
20:15 Le héros de la famille
20:00 Babel
20:15 Little Miss Sunshine
20:15 Le parfum
20:30 Mon meilleur ami
19:45 Cœurs
19:00 Je pense à vous
22:30 Mon meilleur ami
22:15 Le héros de la famille
20:45 L’ immeuble Yacoubian
12:10 Mon meilleur ami
12:15 Babel
12:05 Children of Men
lundi 1er janvier
lundi 8 janvier
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:15 Arthur et les Minimoys
14:00 Le bonhomme de neige
14:00 Franz et le chef d’orchestre
15:45 Mon meilleur ami
16:15 Le héros de la famille
15:15 Souris City
15:15 Little Miss Sunshine
17:45 Children of Men
18:15 Arthur et les Minimoys
17:15 Cœurs
17:30 Paris, je t’aime
17:00 Little Miss Sunshine
17:00 Mon meilleur ami
17:00 Cœurs
17:15 Scoop
20:00 Le parfum
20:15 Le héros de la famille
19:45 Bamako
20:00 Je pense à vous
19:00 Libero
20:00 Indiscrétions (Classiques)
19:45 Le héros de la famille
19:30 Bamako
21:05 Le parfummardi 9 janvier
22:30 Les lumières du faubourg
21:45 Le héros de la famille
21:45 Babel
mardi 2 janvier
22:15 Le héros de la famille
22:00 Scoop
21:45 Les lumières du faubourg
Séances à 10 h au Churchill. Tarif réduit : 3,70 € (heure de la séance = début du film)
14:00 Azur et Asmar
14:00 Mon meilleur ami
14:30 Paris, je t’aime
15:00 Le héros de la famille
10:00 Arthur et les Minimoys
10:10 Souris City
10:30 Le bonhomme de neige
12:15 Je pense à vous
12:10 Scoop
12:05 Cœurs
12:10 Le héros de la famille
12:05 Little Miss Sunshine
12:00 Je vais bien, ne t’en fais pas
15:30 Une vérité qui dérange
14:00 Indiscrétions
14:00 Le héros de la famille
14:30 Bamako
14:15 Arthur et les Minimoys
14:00 Souris City
14:15 L’enfant au grelot
17:30 Libero
16:15 Mon meilleur ami
16:00 Les lumières du faubourg
18:15 Mon meilleur ami
17:45 Le héros de la famille
17:00 Babel
20:15 Mon meilleur ami
19:45 Cœurs
19:45 Paris, je t’aime
22:15 Mon meilleur ami
22:15 Le héros de la famille
22:00 Transylvania
12:00 Cœurs
12:10 Le héros de la famille
12:05 Bamako
14:15 Souris City
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:15 Transylvania
16:00 Franklin et le trésor du lac
16:00 Le héros de la famille
15:30 Une vérité qui dérange
20:00 Une vérité qui dérange
17:45 Children of Men
17:00 Cœurs
18:00 Scoop
17:30 Transylvania
20:00 Mon meilleur ami
19:45 Babel
20:00 Little Miss Sunshine
19:45 Paris, je t’aime
mercredi 3 janvier
22:30 Je pense à vous
22:00 Le héros de la famille
22:00 Cœurs
Séances à 10 h au Churchill. Tarif réduit : 3,70 € (heure de la séance = début du film)
+ débat
mercredi 10 janvier
10:00 Arthur et les Minimoys
10:10 Souris City
10:30 L’enfant au grelot
12:05 Une vérité qui dérange
12:00 Cœurs
12:10 Les lumières du faubourg
15:00 Arthur et les Minimoys
16:15 Mon meilleur ami
15:45 Une vérité qui dérange
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:00 Arthur et les Minimoys
14:15 Souris City
14:00 Le bonhomme de neige
17:00 Little Miss Sunshine
18:15 Mon meilleur ami
17:45 Cœurs
17:00 Babel
16:00 Mon meilleur ami
16:00 Arthur et les Minimoys
16:15 Little Miss Sunshine
15:00 Paris, je t’aime
19:00 Libero
20:15 Mon meilleur ami
20:15 Les lumières du faubourg
19:45 Paris, je t’aime
18:00 Children of Men
18:00 Le héros de la famille
18:15 Je pense à vous
17:30 Babel
21:15 Little Miss Sunshine
22:15 Mon meilleur ami
22:00 Le héros de la famille
22:00 Je pense à vous
20:15 Mon meilleur ami
20:15 Le héros de la famille
20:00 Cœurs
20:15 L’ immeuble Yacoubian
jeudi 11 janvier
22:15 Une vérité qui dérange
22:20 Scoop
Séances à 10 h au Churchill. Tarif réduit : 3,70 € (heure de la séance = début du film)
12:05 Transylvania
12:00 Le héros de la famille
12:10 Je vais bien, ne t’en fais pas
jeudi 4 janvier
14:15 Bamako
14:00 Le héros de la famille
14:15 Mon meilleur ami
10:00 Arthur et les Minimoys
10:15 Franz et le chef d’orchestre
10:30 Le bonhomme de neige
15:15 Le parfum18:00
Little Miss Sunshine
20:15 Libero
12:05 Je pense à vous
12:10 Little Miss Sunshine
12:15 Bamako
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:00 L’enfant au grelot
14:00 Souris City
14:30 L’ immeuble Yacoubian
16:00 Azur et Asmar
15:30 Arthur et les Minimoys
16:00 Scoop
18:00 Mon meilleur ami
17:30 Le héros de la famille
18:00 Little Miss Sunshine
18:00 Paris, je t’aime
20:00 Le parfum
19:30 Une vérité qui dérange
20:00 Bamako
20:30 Les lumières du faubourg
21:30 Babel
22:15 Little Miss Sunshine
22:15 Je vais bien, ne t’en fais pas
16:00 Cœurs
17:00 L’ immeuble Yacoubian
18:30 Le héros de la famille
17:00 Mon meilleur ami
20:15 Children of Men
20:30 Je pense à vous
19:30 Babel
22:30 Mon meilleur ami
22:15 Le héros de la famille
22:15 Paris, je t’aime
Le Gandhi
Typical Fresh Indian Dishes
Le calendrier 2007
de la Galerie Le Parc
En vente aux caisses des cinémas
et au café du Parc
Quick Lunch
Reasonable Prices
110 rue Grétry 4020 Liège • 04 344 18 28 · www.gbs-gandhi.be
ouvert de 12 à 15 h et de 18 à 23 h · Fermé le mardi
Offert à tout acheteur d’un abonnement 10 séances
(au Parc uniquement)
r e s t a u r a n t
9 place du marché
4000 liège
en face de l'hôtel de ville
04 223 28 13
ouvert du lundi au vendredi midi et soir
et le samedi soir
le vin… la cuisine
fermé le dimanche et les jours fériés
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Du vendredi 12 janvier au jeudi 18 janvier
P a r c Mona Murray en concert
Café du Parc 20 h 30
INSTITUT
DES LANGUES
MODERNES
C h u r c h i l l
vendredi 12 janvier
programmation › 04 343 24 67 › www.grignoux.be
12:10 Little Miss Sunshine
12:00 Cœurs
12:05 Le héros de la famille
14:00 Mon meilleur ami
14:15 Paris, je t’aime
14:00 Libero
15:30 Babel
16:00 Une vérité qui dérange
18:15 Hors-jeu
18:00 Mon meilleur ami
17:00 Little Miss Sunshine
18:00 Le héros de la famille
20:15 Le dahlia noir
20:00 12 h 08 à l’est de Bucarest
19:45 Cœurs
20:00 Libero
21:45 Bamako
22:15 Little Miss Sunshine
22:15 Mon meilleur ami
14:30 Le bonhomme de neige
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:00 L’enfant au grelot
14:15 Azur et Asmar
15:30 Arthur et les Minimoys
15:45 Mon meilleur ami
15:15 Le parfum
16:15 Les lumières du faubourg
17:30 Hors-jeu
17:45 Paris, je t’aime
18:15 Libero
18:00 Une vérité qui dérange
19:30 Babel
20:15 Mon meilleur ami
20:30 Le héros de la famille
20:15 Little Miss Sunshine
22:15 Le dahlia noir
22:15 Mon meilleur ami
22:30 12 h 08 à l’est de Bucarest
22:15 Je pense à vous
14:00 Arthur et les Minimoys
14:15 Franklin et le trésor du lac
14:00 Souris City
14:00 L’enfant au grelot
16:00 Babel
16:00 Mon meilleur ami
16:00 Little Miss Sunshine
15:15 Le héros de la famille
18:45 Hors-jeu
18:00 Libero
18:00 Cœurs
17:15 Bamako
20:30 Le dahlia noir
20:15 Mon meilleur ami
20:30 12 h 08 à l’est de Bucarest
19:45 Paris, je t’aime
22:15 Les lumières du faubourg
22:15 Little Miss Sunshine
16:15 Je pense à vous
22:00 Le héros de la famille
12:05 Paris, je t’aime
12:10 Little Miss Sunshine
12:15 Les lumières du faubourg
14:15 Mon meilleur ami
14:00 Le héros de la famille
14:00 Libero
samedi 13 janvier
Enseignement
de Promotion sociale
2 rue Hazinelle 4000 LIEGE
Tél. 04 223 34 22
Fax 04 221 31 72
Mail : [email protected]
http://www.institutdeslanguesmodernes.com
dimanche 14 janvier
lundi 15 janvier
15:30 Hors-jeu
16:15 Les lumières du faubourg
ALLEMAND · ANGLAIS · ARABE · ESPAGNOL
ITALIEN · NEERLANDAIS · CHINOIS · RUSSE
17:30 Babel
17:00 Cœurs
17:00 L’ immeuble Yacoubian
18:00 Je pense à vous
20:15 Le dahlia noir
19:45 Mon meilleur ami
20:15 Little Miss Sunshine
20:00 Le héros de la famille
21:45 Bamako
22:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
22:00 Children of Men
GREC MODERNE · TURC
12:20 12 h 08 à l’est de Bucarest
12:00 Little Miss Sunshine
12:05 Bamako
14:00 Une vérité qui dérange
14:00 Le héros de la famille
14:30 Libero
ANGLAIS COURANT ET PROFESSIONNEL
16:00 Mon meilleur ami
16:00 Little Miss Sunshine
ANGLAIS POUR LE TOURISME
mardi 16 janvier
16:15 Babel
18:00 Une vérité qui dérange
18:00 Je pense à vous
17:15 Libero
19:00 Le dahlia noir
20:00 Paris, je t’aime
20:00 Le héros de la famille
19:45 L’ immeuble Yacoubian
21:15 Hors-jeu
22:15 Mon meilleur ami
22:00 Une vérité qui dérange
mercredi 17 janvier
12:05 Paris, je t’aime
12:10 Cœurs
12:00 Children of Men
14:00 Arthur et les Minimoys
14:15 Franklin et le trésor du lac
14:30 Azur et Asmar
14:00 L’enfant au grelot
16:00 Hors-jeu
16:00 Mon meilleur ami
17:45 Le dahlia noir
18:00 Une vérité qui dérange
17:00 Le parfum
17:30 12 h 08 à l’est de Bucarest
20:15 Nue propriété
20:00 Mon meilleur ami
20:00 Little Miss Sunshine
19:45 Bamako
+ rencontre
jeudi 18 janvier
22:00 Paris, je t’aime
22:00 Le héros de la famille
22:15 Les lumières du faubourg
12:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
12:10 Le héros de la famille
12:05 Je pense à vous
14:00 Mon meilleur ami
14:15 Une vérité qui dérange
14:00 Little Miss Sunshine
POLONAIS · LANGUE DES SIGNES
BUREAUTIQUE
GRADUAT EN SECRETARIAT
15:15 Libero
15:45 Le dahlia noir
16:00 Le héros de la famille
18:00 Hors-jeu
18:00 Mon meilleur ami
17:00 Bamako
18:15 Je pense à vous
20:00 Babel
20:00 Cœurs
19:45 Little Miss Sunshine
20:00 Libero
22:30 Mon meilleur ami
21:45 Paris, je t’aime
22:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
16:00 Children of Men
Du vendredi 19 janvier au jeudi 25 janvier
P a r c C h u r c h i l l
vendredi 19 janvier
16:00 Prête-moi ta main
programmation › 04 343 24 67 › www.grignoux.be
12:15 Cœurs
12:10 Libero
12:05 Paris, je t’aime
14:30 L’ immeuble Yacoubian
14:15 Le parfum
14:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
18:00 Little Miss Sunshine
20:15 Congorama
Du vendredi 26 janvier au jeudi 1er février
P a r c C h u r c h i l l
vendredi 26 janvier
Musica dAl ViVo en concert
Café du Parc 20 h
16:00 Hors-jeu
16:00 Borat
programmation › 04 343 24 67 › www.grignoux.be
12:15 Cœurs
12:05 Mon meilleur ami
12:10 12 h 08 à l’est de Bucarest
14:30 Paris, je t’aime
14:00 Little Miss Sunshine
14:00 Le parfum
16:00 Congorama
18:00 Mon meilleur ami
+ rencontre Olivier Gourmet 20:00 Libero
22:15 Mon meilleur ami
+ Jarby McCoy au Café
samedi 20 janvier
17:15 Babel
18:00 Le héros de la famille
18:00 Pars vite et reviens tard
17:00 Mon meilleur ami
18:00 Le héros de la famille
17:15 Bamako
20:15 Le dahlia noir
20:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
20:15 Nue propriété
20:00 Libero
20:15 Congorama
20:00 Hors-jeu
22:30 Les lumières du faubourg
22:00 Children of Men
22:15 Shortbus festival gay et lesbien 22:15 Prête-moi ta main
22:15 Les lumières du faubourg
21:45 Le dahlia noir
14:15 Franklin et le trésor du lac
14:00 Arthur et les Minimoys
14:00 Souris City
14:15 Le bonhomme de neige
14:00 L’incomparable melle C.
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:15 Mon meilleur ami
14:00 Arthur et les Minimoys
16:00 Une vérité qui dérange
16:00 Mon meilleur ami
15:45 Le héros de la famille
15:15 Bamako
16:00 Pars vite et reviens tard
15:45 Congorama
16:15 Hors-jeu
16:00 Bamako
18:00 Congorama
18:00 12 h 08 à l’est de Bucarest
17:45 Cœurs
17:30 Libero
18:15 Nue propriété
18:00 Libero
18:15 Little Miss Sunshine
18:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
20:15 Prête-moi ta main
20:00 Mon meilleur ami
20:15 Le héros de la famille
20:00 Paris, je t’aime
20:15 Pars vite et reviens tard
20:15 Mon meilleur ami
20:30 Le héros de la famille
20:15 Congorama
22:00 Little Miss Sunshine
22:00 Babel
22:15 Le dahlia noir
22:15 Hors-jeu
22:30 Borat
22:15 Cœurs
22:30 Shortbus
22:15 Children of Men
samedi 27 janvier
dimanche 21 janvier
dimanche 28 janvier
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:15 Arthur et les Minimoys
14:00 L’enfant au grelot
14:00 Paris, je t’aime
14:00 Azur et Asmar
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:00 Souris City
14:15 Arthur et les Minimoys
16:00 Little Miss Sunshine
16:15 Mon meilleur ami
15:15 Azur et Asmar
16:30 Babel
16:00 Borat
15:45 Paris, je t’aime
16:00 Congorama
16:15 Little Miss Sunshine
18:00 Prête-moi ta main
18:15 Libero
17:15 Cœurs
18:00 Pars vite et reviens tard
18:15 Mon meilleur ami
18:15 Le héros de la famille
18:30 Prête-moi ta main
20:00 Le bal des chattes sauvages
festival du film gay et lesbien
20:30 Mon meilleur ami
19:45 Hors-jeu
19:30 Le dahlia noir
20:15 Nue propriété
20:15 Libero
20:15 Le dahlia noir
20:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
22:30 Les lumières du faubourg
21:30 Le parfum
21:45 Je pense à vous
22:30 Mon meilleur ami
22:30 Hors-jeu
22:00 Congorama
lundi 22 janvier
lundi 29 janvier
12:15 Mon meilleur ami
12:10 Le héros de la famille
12:20 12 h 08 à l’est de Bucarest
12:15 Libero
12:10 Le héros de la famille
12:00 Little Miss Sunshine
14:15 Le parfum
14:00 Babel
14:00 Paris, je t’aime
14:15 Congorama
14:00 Prête-moi ta main
14:00 Une vérité qui dérange
15:45 Le héros de la famille
16:00 Mon meilleur ami
16:45 Congorama
16:30 Je pense à vous
15:30 Borat
17:30 Libero
17:00 Cœurs
18:30 Hors-jeu
17:30 Nue propriété
17:15 Paris, je t’aime
17:45 Shortbus
18:00 Bamako
19:00 Prête-moi ta main
20:00 La vie d’Oharu,
19:45 Le héros de la famille
20:30 L’ immeuble Yacoubian
19:15 Borat
20:00 Congorama
19:45 Cœurs
20:15 Little Miss Sunshine
21:00 Little Miss Sunshine
21:05 Pars vite et reviens tard
22:00 Shortbus
22:15 Mon meilleur ami
22:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
femme galante (Classique)
21:45 Le dahlia noir
mardi 23 janvier
mardi 30 janvier
12:05 Paris, je t’aime
12:20 Les lumières du faubourg
12:05 Bamako
12:10 Le parfum
12:15 Hors-jeu
12:05 Bamako
14:15 La vie d’Oharu, femme…
14:00 Cœurs
14:15 Le héros de la famille
15:00 Cœurs
14:00 Little Miss Sunshine
14:15 Congorama
16:00 Une vérité qui dérange
16:15 Mon meilleur ami
16:00 Borat
16:00 Mon meilleur ami
18:00 Little Miss Sunshine
17:00 Le parfum
17:00 Libero
18:15 Les lumières du faubourg
18:00 Pars vite et reviens tard
17:30 Prête-moi ta main
18:00 Congorama
17:00 L’ immeuble Yacoubian
20:15 Congorama
20:00 Mon meilleur ami
19:45 Cœurs
20:00 12 h 08 à l’est de Bucarest
20:15 Nue propriété
20:00 Paris, je t’aime
20:15 Le héros de la famille
20:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
22:00 Le héros de la famille
22:15 Hors-jeu
21:45 Children of Men
22:15 Mon meilleur ami
22:15 Libero
22:00 Congorama
mercredi 24 janvier
mercredi 31 janvier
12:15 Cœurs
12:00 Libero
12:05 Le dahlia noir
12:15 Mon meilleur ami
12:05 Shortbus
12:00 Congorama
14:15 Franklin et le trésor du lac
14:30 Arthur et les Minimoys
14:00 Souris City
14:15 Le bonhomme de neige
14:00 L’incomparable melle C.
14:00 Franklin et le trésor du lac
14:00 Souris City
14:15 Arthur et les Minimoys
16:00 Une vérité qui dérange
16:30 L’ immeuble Yacoubian
16:00 Hors-jeu
15:15 Mon meilleur ami
16:00 Pars vite et reviens tard
15:45 Libero
15:45 Cœurs
16:30 Babel
17:45 Le dahlia noir
17:15 Cœurs
18:15 Borat
18:00 Paris, je t’aime
18:15 Le héros de la famille
20:00 Mon meilleur ami
20:15 Le héros de la famille
19:45 12 h 08 à l’est de Bucarest
20:15 Nue propriété
20:30 Mon meilleur ami
20:15 Hors-jeu
19:45 Congorama
22:00 Libero
22:15 Children of Men
21:30 Paris, je t’aime
22:00 Pars vite et reviens tard
22:30 Shortbus
22:00 Le dahlia noir
21:45 Children of Men
12:05 Mon meilleur ami
12:15 Babel
12:10 Cœurs
12:05 Une vérité qui dérange
14:00 Cœurs
15:00 Congorama
14:30 Prête-moi ta main
14:00 Une vérité qui dérange
16:30 Paris, je t’aime
16:00 Libero
18:00 Congorama
20:30 Amnésie, l’énigme J. Brighton
festival du film gay et lesbien
jeudi 25 janvier
jeudi 1er février
12:15 Hors-jeu
12:10 Babel
14:00 Le parfum
16:00 Une vérité qui dérange
15:00 Libero
15:30 Nue propriété
17:00 Le héros de la famille
17:15 Paris, je t’aime
17:00 Mon meilleur ami
17:15 Borat
17:15 Bamako
19:00 Little Miss Sunshine
20:15 Borat
19:45 Le dahlia noir
19:45 Je pense à vous
19:15 Nue propriété
20:15 Mon meilleur ami
19:00 L’ immeuble Yacoubian
18:15 Little Miss Sunshine
20:15 Hors-jeu
21:00 Congorama
22:15 Le héros de la famille
22:00 Paris, je t’aime
21:30 Bamako
21:00 Pars vite et reviens tard
22:15 Les lumières du faubourg
22:15 12 h 08 à l’est de Bucarest
22:00 Le héros de la famille
10
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Mon meilleur ami
n 12 h 08 à l’est de Bucarest
de C. Porumboiu, Roumanie, 2006, 1 h 29, VO
p. 6
du vendredi 12 janvier
au jeudi 1er février
Churchill
n Amnésie – L’énigme james Brighton p. 12
de D. Langlois, Canada, 2005, 1 h 30, VO anglaise/française
Mer 24 janvier à 20 h 30
n Arthur et les Minimoys
de L. Besson, France, 2005, 1 h 35, version française
du vendredi 29 décembre
au jeudi 4 janvier du vendredi 5 janvier
au mercredi 17 janvier du samedi 20 janvier
au mercredi 31 janvier n Azur et Asmar
de M. Ocelot, France, 2006, 1 h 40
Dimanche 31 décembre à 15 h 00
Mardi 2 janvier à 14 h 00
Jeudi 4 janvier à 16 h 00
du vendredi 5 janvier
au dimanche 21 janvier Dimanche 28 janvier à 14 h 00
n Babel
de A.G. Inarritu, Mexique/USA, 2006, 2 h 23, VO
du vendredi 29 décembre
au jeudi 11 janvier du vendredi 12 janvier
au jeudi 18 janvier du vendredi 19 janvier
au jeudi 1er février n Le bal des chattes sauvages
de V. Minder, Suisse, 2006, 1 h 27, VO
Churchill
Parc
Churchill
p. 14
Parc
Parc
Parc
Churchill
Parc
p. 4
Churchill
Parc
Churchill
p. 12
Parc
p. 4
d’A. Sissako, Mali, 2006, 1 h 58, VO
de D. Jackson, Grande-Bretagne, 1982, 40 mn
Vendredi 29 décembre à 14 h 00
Dimanche 31 décembre à 14 h 00
du lundi 1er janvier
au vendredi 5 janvier Sam 13 janvier à 14 h 30
Samedi 20 janvier à 14 h 15
Mercredi 24 janvier à 14 h 15
n Borat
de L. Charles, USA, 2006, 1 h 34, VO
Jeudi 25 janvier du vendredi 26 janvier
au jeudi 1er février n Children of Men
Churchill
p. 14
Parc
Parc
Churchill
Parc
Churchill
Churchill
p. 7
Churchill
d’A. Cuaron, USA/Grande-Bretagne, 2005, 1 h 50, VO
du vendredi 29 décembre
au mercredi 3 janvier du vendredi 5 janvier
du mercredi 31 janvier
n Cœurs
d’A. Resnais, France, 2006, 2 h 05
du vendredi 29 décembre
au jeudi 1er février n Congorama
de P. Falardeau, Belgique/Canada, 2006, 1 h 45
Parc
p. 5
Parc
Churchill
p. 4
Churchill
p. 3
du vendredi 19 janvier
au jeudi 25 janvier du vendredi 26 janvier
au jeudi 1er février n Le dahlia noir
Churchill
p. 5
du vendredi 12 janvier
au jeudi 18 janvier Parc
de B. de Palma, USA, 2006, 2 h 00, VO
Congorama
Churchill
p. 14
du vendredi 29 décembre
au dimanche 21 janvier n Franklin et le trésor du lac
Churchill
p. 14
de J.-R. Girerd, France, 1997, 51 mn
de D. Monfery, France, 2006, 1 h 20
du vendredi 29 décembre
au jeudi 4 janvier du vendredi 5 janvier
au mercredi 17 janvier Samedi 20 janvier à 14 h 15
Dimanche 21 janvier à 14 h 00
Mercredi 24 janvier à 14 h 15
Samedi 27 janvier à 14 h 00
Dimanche 28 janvier à 14 h 00
Mercredi 31 janvier à 14 h 00
n Franz et le chef d’orchestre
d’Uzi & Lotta Geffenblad, Suède, 2005, 46 mn,
version française
Parc
Parc
Churchill
Parc
Parc
Parc
Churchill
Churchill
Churchill
p. 14
du samedi 30 décembre
au samedi 6 janvier n Le héros de la famille
Churchill
p. 4
du vendredi 29 décembre
au jeudi 1er février n Hors- jeu
Churchill
p. 6
de T. Klifa, France, 2006, 1 h 40
Dimanche 21 janvier à 20 h 00
n Bamako
du vendredi 29 décembre
au jeudi 1er février n Le bonhomme de neige
Parc
p. 14
du vendredi 19 janvier
au mercredi 31 janvier
n L’enfant au grelot
de J. Panahi, Iran, 2006, 1 h 28, VO
du vendredi 12 janvier
au jeudi 18 janvier du vendredi 19 janvier
au jeudi 1er février n L’ immeuble Yacoubian
de M. Hamed, Egypte, 2005, 2 h 52, VO
Parc
Churchill
p. 4
du samedi 30 décembre
au jeudi 1er février à 19 h 00
Churchill
n L’incomparable mademoiselle C. p. 14
de R. Ciupka, Québec, 2004, 1 h 43
Samedi 27 janvier à 14 h 00
Mercredi 31 janvier à 14 h 00
n Indiscrétions
de G. Cukor, USA, 1940, 1 h 52, VO
Parc
Parc
p. 5
n Les lumières du faubourg
d’A. Kaurismäki, Finlande, 2006, 1 h 20, VO
du samedi 30 décembre
au jeudi 1er février
n Mon meilleur ami
de P. Leconte, France, 2006, 1 h 34
du vendredi 29 décembre
au jeudi 4 janvier du vendredi 5 janvier
au jeudi 1er février
n Nue propriété
de J. Lafosse, Belgique, 2006, 1 h 30
p. 4
Churchill
p. 16
Parc
Churchill
p. 16
du mercredi 17 janvier
au jeudi 1er février Parc
n Le parfum : histoire d’un meurtrier p. 7
de T. Tykwer, Allemagne/France/Espagne, 2006, 2 h 27,
VO anglaise
du vendredi 29 décembre
au jeudi 11 janvier du samedi 13 janvier
au mardi 30 janvier n Paris, je t’aime
Churchill
p. 4
du vendredi 29 décembre
au jeudi 1er février n Pars vite et reviens tard
Churchill
p. 11
Film collectif, France, 2006, 2 h 00
de R. Wargnier, France, 2006, 1 h 55
du vendredi 26 janvier
au jeudi 1er février n Prête-moi ta main
d’E. Lartigau, France, 2006, 1 h 30
Parc
Parc
p. 11
du vendredi 19 janvier
au lundi 22 janvier du vendredi 26 janvier
au jeudi 1er février n Scoop
Churchill
p. 4
du vendredi 29 décembre
au mardi 9 janvier n Shortbus
Churchill
p. 12
de W. Allen, USA, 2006, 1 h 36, VO
de J. Cameron Mitchell, USA, 2006, 1 h 42, VO
Parc
Vendredi 26 janvier à 22 h 15
du samedi 27 janvier
au mercredi 31 janvier n Souris City
Parc
Churchill
p. 14
Lundi 8 janvier à 20 h 00
Mardi 9 janvier à 14 h 00
n Je pense à vous
Churchill
Churchill
p. 4
du samedi 30 décembre
au jeudi 25 janvier n Je vais bien, ne t’en fais pas
Churchill
p. 4
du vendredi 29 décembre
au mercredi 31 janvier n Transylvania
Churchill
p. 4
du dimanche 31 décembre
au jeudi 11 janvier n Libero
Churchill
p. 3
du vendredi 29 décembre
au jeudi 11 janvier n Une vérité qui dérange
Churchill
p. 6
de P. Bonitzer, France, 2006, 1 h 22
de P. Lioret, France, 2006, 1 h 37
de K. Rossi Stuart, Italie, 2006, 1 h 48, VO
du vendredi 5 janvier
au jeudi 11 janvier du vendredi 12 janvier
au jeudi 1er février
n Little Miss Sunshine
de J. Dayton et V. Faris, USA, 2006, 1 h 40, VO
du vendredi 29 décembre
au jeudi 4 janvier du vendredi 5 janvier
au jeudi 11 janvier du vendredi 12 janvier
au jeudi 18 janvier du vendredi 19 janvier
au jeudi 25 janvier du vendredi 26 janvier
au jeudi 1er février Parc
Churchill
p. 4
Churchill
Parc
Churchill
Parc
Churchill
de D. Bowers, S. Fell, Grande-Bretagne/USA, 2006, 1 h 30,
version française
de T. Gatlif, France, 2005, 1 h 43
de D. Guggenheim, USA, 2006, 1 h 38, VO
du vendredi 29 décembre
au jeudi 4 janvier Samedi 6 janvier à 16 h 00
Mardi 9 janvier à 15 h 30
Mardi 9 janvier à 20 h 00
du mercredi 10 janvier
au jeudi 18 janvier du samedi 20 janvier
au jeudi 25 janvier Lundi 29 janvier à 14 h 00
Jeudi 1er février à 12 h 05
Jeudi 1er février à 14 h 00
n La vie d’Oharu, femme galante
de K. Mizoguchi, Japon, 1952, 2 h 16, VO
Lundi 22 janvier à 20 h 00
Mardi 23 janvier à 14 h 15
Churchill
Parc
Parc
Parc
Churchill
Parc
Churchill
Churchill
Churchill
p. 5
Churchill
Churchill
L’exercice physique, au bout d’un
certain temps, procure du plaisir…
Biogym, à votre santé !
Fitness, cuisses-abdos, stretching, step, sauna
Tél. 04 224 13 73 \ www.biogym.be
91-93 rue Général Collyns 4000 Liège
(quartier St-Walburge - Citadelle)
asbl
Votre
bien-être
passe
par
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Pars vite et reviens tard
11
Le nouveau film de Régis Wargnier (Indochine) et adapté du roman homonyme de Fred Vergas, romancière de
talent qui a donné un souffle nouveau au polar hexagonal. Avec José Garcia qui nous offre toute sa densité
de comédien tragique et nos compatriotes Marie Gillain, Olivier Gourmet et Lucas Belvaux
L
e commissaire Jean-Baptiste Adamsberg n’aime
pas le printemps. Il se méfie des montées de sève,
des désirs d’évasion, du déferlement des pulsions,
tous ces signaux qui sonnent le retour des beaux jours.
Et il a raison Adamsberg… Sa fiancée, Camille, prend
du recul, et son absence coupe les ailes du commissaire,
au moment où il en aurait le plus besoin : quelque chose
vient de tomber sur la capitale, une énigme porteuse de
malédiction, qui pourrait bien virer au malheur, si on ne
le résout pas fissa. D’étranges signaux se répandent sur
les portes des immeubles de Paris, et des mots inquiétants, mystérieux sont lâchés à la criée sur les marchés.
Et puis arrive ce qu’Adamsberg redoutait : un premier
mort, le corps noirci, le visage figé dans une grimace de
terreur, les signes de la peste… et c’était ça qu’annonçait
l’énigme, le retour du terrible fléau, mais avec une sacrée
variante : il semble que quelqu’un contrôle la maladie
et la porte où il veut.
Et puis on découvre un deuxième mort, et un
troisième…
Fan de Vargas, je m’étais fait ma propre idée de son héros,
cet attachant commissaire Adamsberg. J’aurais d’ailleurs
été bien incapable de trouver un acteur qui ait le visage
et la personnalité que je lui avais imaginés. J’étais donc
d’autant plus intrigué par le choix de José Garcia par Régis
Wargnier. Il ne m’a pas fallu longtemps – juste le temps de
la séquence d’ouverture – pour être convaincu. Et séduit.
Dès les premières images, on retrouve ce côté homme bourru
des Pyrénées, brun et trapu, dont le regard se perd parfois,
et surtout ce poids d’une humanité à la fois compassionnelle et blessée
qui est la marque d’Adamsberg. Il y a longtemps que je sais que José
Garcia est un acteur exceptionnel, dont on est loin de connaître toutes
les possibilités.
Ce film en est une nouvelle preuve, dans un registre – noir et grave
– qu’il n’a quasiment jamais exploré et où l’on ne sait ce qui l’emporte,
de la maîtrise ou de l’abandon. Ce qui est magnifique, c’est qu’on n’a pas
le sentiment d’assister à une performance éblouissante, ni à un brillant
contre-emploi. C’est juste comme s’il avait fait glisser son masque et laissé
apparaître nu le visage du clown. (Jean-Pierre Lavoignat, Studio)
de Régis Wargnier, France, 2006, 1 h 55. Avec José Garcia, Marie Gillain, Lucas Belvaux,
Olivier Gourmet, Michel Serrault, Linh Dan Phan. www.parsviteetrevienstard-lefilm.
com/ Parc
Prête-moi ta main
Afin que sa mère et ses sœurs cessent de le harceler pour qu’il se marie, Luis décide d’engager
quelqu’un pour jouer la fiancée. Un duo de choc entre Charlotte Gainsbourg et Alain Chabat
L
Les ateliers de dessin de
Véronique Boseret
Adolescents • Adultes
Modèle vivant • Portrait
Nature silencieuse • Paysage
crayon
• fusain • pastel • huile • acrylique
Tél. 04 223 64 32
26 rue Forgeur 4000 Liège
Nouveau cycle : jeudi 4 janvier 2007
a vie est facile pour Luis, 43 ans,
célibataire heureux, épanoui
dans son métier de Nez vedette
chez un créateur de parfums, couvé
par sa mère et ses cinq sœurs. Cela
aurait pu durer toute une vie mais…
Lassées de le materner et de l’assister,
sa mère et ses sœurs décident qu’il est
temps pour lui de se marier, et le plus
vite possible ! Cerné, harcelé par sa
famille qui ne pense plus qu’à ça, il
élabore un plan imparable : trouver
la femme parfaite qui se fera passer
pour sa fiancée auprès de sa famille et
qui, le jour du mariage, va lâchement
l’abandonner. Après ça, c’est sûr, plus
personne n’osera même prononcer le
mot mariage devant lui. Mais comment trouver cette perle rare ? Luis ne
voit qu’une solution : la louer !
D’une histoire limite gnangnan,
Eric Lartigau et Alain Chabat (exCanal+ tous les deux) font une véritable course à l’échec sentimental qui se
nourrit d’un côté d’un portrait de famille
abondant (à sa tête : Bernadette Laffont,
extraordinaire en PDG de la famille), et
de l’autre d’une histoire beaucoup moins
limitée qu’il n’y paraît.
Si l’épilogue ne fait aucun doute, le
tandem Gainsbourg-Chabat s’applique
à fausser les pistes, tant est que Charlotte
Gainsbourg surprendra plus d’une fois
par ses répliques percutantes. Investie
d’un instinct maternel et d’une féminité
qui lui vont à ravir, et ne laissant rien
transparaître de la crise qui ronge son
personnage, elle oscille parfaitement entre
retenue et dévergondage.
Les aficionados des Nuls seront comblés
en revoyant Alain Chabat, certes vieilli
mais toujours apte à la bouffonnerie et les
dialogues signés de sa patte convaincront.
Eric Lartigau aux commandes de cette
« romance facturée », nous permet enfin
d’entrevoir un espoir dans la comédie
française, en signant un divertissement
jouissif au rythme bien maîtrisé. (Julien
Leconte, lequotidienducinema.com)
d’Eric Lartigau, France, 2006, 1 h 30. Avec Alain
Chabat, Charlotte Gainsbourg, Bernadette Laffont.
www.pretemoitamain.com/ Parc/Churchill
12
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Amnésie, l’énigme James Brighton
Inspiré d’un fait divers, ce film raconte l’histoire d’un Américain trouvé nu et amnésique dans un stationnement
désaffecté du Vieux Montréal en 1998. Ce fait divers nébuleux est à l’origine d’un film fascinant qui explore les
concepts de mémoire, d’identité et de désir
I
l croit s’appeler James Brighton, mais la seule chose dont il est
certain, c’est d’être gay. Après trois mois de couverture médiatique
suscitée par l’organisme S.O.S. Gay qui l’héberge, James sombre
dans la mélancolie. Jusqu’à ce que, soudain, il soit arrêté et accusé
d’usurpation d’identité, après que son frère, ministre pentecôtiste du
Tennessee, l’ait identifié suite à un reportage. James est-il un imposteur ? Qu’est-il arrivé à ce jeune Américain en quête de liberté ? C’est
ce que Sylvie, une étudiante en criminologie fascinée par l’histoire de
l’amnésique essaie de découvrir un an plus tard, tout en questionnant
sa propre identité.
de Denis Langlois, Canada, 2005, 1 h 30, VO française/anglaise. Avec Dusan Dukic,
Karyne Lemieux, Norman Helms. Meilleur long métrage canadien au Festival Inside Out
de Toronto. http://www.amnesielefilm.com/ Parc
Le fait divers
21 Festival
du Film Gay
et Lesbien
de Bruxelles
e
Comme chaque année à pareille époque,
nous accueillons le Festival du film Gay et
Lesbien de Bruxelles. Amnésie…, un film
de f iction canadien tiré d’un fait réel
(précédé de courts métrages inédits) et un
documentaire suisse sur l’émancipation
lesbienne constituent la moelle épinière de
notre décentralisation. Nous en profitons pour
programmer en avant-première le dernier et
sulfureux film de John Cameron Mitchell,
Shortbus, plongée tragi-comique dans le
New York du sexe débridé. Sortez couverts !
Le programme
Dimanche 21 janvier à 20 h au Parc
Projection unique
du Bal des chattes sauvages de Veronika Minder
Mercredi 24 janvier à 20 h 30 au Parc
Projection unique
d’Amnésie de Denis Langlois, précédée de courts métrages
Vendredi 26 janvier à 22 h 15 au Parc
Avant-première
de Shortbus de James Cameron Mitchell
Dans le cadre du Festival du Film Gay et Lesbien de Bruxelles
et en partenariat avec le ciné-club Imago
Imago, le ciné-club du CHEL et d’Alliàge (en collaboration avec
le cinéma Le Parc), souhaite offrir au public le plus large un choix
d’œuvres traitant de l’homosexualité de manière explicite ou
latente.
Le CHEL (Jeunes Homos Liégeois) offre un espace de rencontre
destiné aux jeunes homosexuel (le) s jusque 30 ans qui désirent
vivre sereinement leur orientation et briser leur isolement selon
un esprit d’ouverture, de discrétion et de liberté.
CHEL — 9, rue Sœurs de Hasque 4000 Liège (SIPS)
Tél. 04 222 33 76 — Fax : 04 223 24 69 — [email protected]
Tous les jeudis, accueil de 17 h 30 à 19 h 30 et activité dès 20 h
www.chel.be
Alliàge est une association liégeoise de gays, lesbiennes et
sympathisants qui veut offrir un espace d’accueil, de parole
et de convivialité, promouvoir et défendre les droits des
homosexuel(le)s, offrir différents services (bibliothèque,
information…) et organiser des activités culturelles ou récréatives.
Alliàge asbl – La maison Arc-en-ciel, rue Hors-Château 7, 4000
Liège – Tél. & fax 04 223 65 89 — Permanence tous les vendredis du
mois de 19 à 22 h – Permanence filles les troisièmes samedis du mois
de 18 h 30 — www.alliage.be
Le 12 octobre 1998, au matin, un homme se réveille nu dans une ruelle
du Vieux Montréal, non loin du Palais des Congrès où se déroulait cette
nuit-là une rave gay, le Black & Blue. L’homme n’a aucune notion de qui
il est ni de comment il a abouti là. Examiné par les médecins, il ne semble
pas avoir été drogué ni souffrir de schizophrénie ou autre trouble de
comportement. Il est diagnostiqué comme souffrant « d’amnésie dissociative » par les médecins du Montreal General Hospital. Son amnésie est
totale, mis à part le fait qu’il croit être un Américain d’origine britannique
et pense peut-être s’appeler James Edward Brighton. D’autre part, la
seule chose dont il est certain, c’est d’être gay. Des bénévoles de Gay
Line le prennent en charge. Ils suscitent une vaste campagne médiatique et font des pressions pour que l’enquête policière soit relancée.
Mais trois mois et demi plus tard, les recherches aux États-Unis et
ailleurs ne donnent toujours rien… Jusqu’à la découverte de sa famille,
suite à un topo passé à l’émission sensationnaliste Hard Copy…
Le bal des chattes sauvages
· Katzen Ball
Les femmes attirées par les femmes existaient déjà bien avant qu’on en parle. Cinq femmes suisses de différentes
générations partagent leur vécu pour retracer l’histoire d’une minorité pour le moins discrète. Regard singulier sur
le fait d’être différente et de réaliser sa vie avec bonheur, ce film offre un voyage divertissant à travers cent ans
d’histoire et de culture. Prix du meilleur documentaire, Berlin 2005
L
e film Le bal des chattes sauvages affiche pour son titre le nom
d’un club de rencontres entre femmes des années 80 en Suisse.
Veronika Minder signe là un documentaire intéressant pas
seulement sur les difficultés de vivre en tant que lesbienne mais aussi
avant tout sur la liberté des femmes.
La réalisatrice est allée à la rencontre de plusieurs femmes de tout
âge qui aiment les femmes. Parfois la chose était niée et ne pouvait
exister, ailleurs c’était une perversion pas convenable. Cinq femmes
racontent non sans émotion comment elles vivent leurs amours.
C’est à 40 ans que Johanna tombe amoureuse d’une autre femme
plus âgée. Heidi est une militante engagée dans des associations.
Samira avait 23 ans quand elle a réalisé un court métrage sur le plaisir
féminin… Elles abordent la difficulté de révéler leur préférence dans
un entourage qui conditionne à se marier et à avoir un enfant. Elles
ressentent une pression de la société qui les rend marginales.
Le film mêle photos personnelles, séquences d’émissions de télévision et scènes de films d’époque aux scènes filmées des cinq femmes.
La force du film vient de la cohérence entre les extraits des films et ce
que racontent ces femmes dans leurs témoignages. Le documentaire
est d’autant plus vivant du fait que ces petites histoires personnelles
sont mises en perspective avec la grande Histoire : déportation durant
la guerre, Mouvement de Libération de la Femme, revendication pour
le droit au mariage… On apprend ainsi que l’homosexualité n’est
plus un délit illégal en 1942 en Suisse (1982 en France), mais que
cela ne concernait que les relations entre hommes : rien pour ce qui
est des rapports entre femmes dont la sexualité est ignorée. Le bal
des chattes sauvages parle beaucoup de la Suisse, dont est originaire
la réalisatrice Veronika Minder, mais le parallèle se fait facilement
avec les autres pays.
d’après Christophe Maulavé, commeaucinema.com
de Veronika Minder, Suisse, 2005, 1 h 27, VO. Parc
Shortbus
Choc du dernier Festival de Cannes, Shortbus évoque sur un mode tragi-comique les aventures sexuelles et
sentimentales d’une poignée de New-Yorkais. Derrière ses allures de « joyeux foutoir » parcouru de pénétrations
variées, le film offre une réflexion sincère sur l’amour et la recherche de l’épanouissement sexuel
R
arement un film traitant d’un sujet aussi délicat aura-t-il
dégagé autant de… délicatesse. Pour être précis : de franchise,
de simplicité et d’humour.
Shortbus […] conte les tribulations de New-Yorkais confrontés
aux soucis affectifs et sexuels. Sofia ne connaît pas l’orgasme ; pour
une sexologue, c’est flippant. James et Jamie souhaitent ouvrir leur
relation à un troisième larron. Quant à Séverine la dominatrice, sous
son latex, elle aimerait juste découvrir l’amour…
Entre les ateliers préparatoires, les séances d’impro et la chasse
aux dollars, il aura fallu à John Cameron Mitchell deux ans et demi
pour boucler ce projet hors normes. Le réalisateur n’a, ceci dit, pas
eu à remotiver ses troupes. « Nous y avons cru jusqu’au bout car
c’est un honneur que de jouer dans un film parlant de dialogue et de
meilleure communication entre les gens », insiste PJ DeBoy, Jamie
à l’écran. Autre motif de satisfaction pour cet acteur nouveau venu :
Shortbus est un film américain… « Aux États-Unis, le sexe est un sujet
qui nous a été confisqué. Il était temps de changer la donne, que les
gens ouvrent un peu les yeux. »
C’est aussi de cela qu’il s’agit : ouvrir les yeux sur le sexe, ne pas
traiter ce thème en termes de bien ou mal. Le genre de préjugés
courants, sous l’actuelle administration américaine… « Notamment
en matière d’homosexualité, intervient Paul Dawson, alias James.
Pouvoir brosser le portrait de ce couple gay a été cathartique, et une
vraie source d’inspiration personnelle. »
Bien sûr, Shortbus ne traite pas que de la relation entre Jamie et
James. Si ce film est emballant, c’est aussi parce qu’il nous met tous
dans le même panier : gays et hétéros, femmes et hommes. Le sexe
comme grand égalisateur ?
Didier Stiers, Le Soir
de John Cameron Mitchell, USA, 2006, 1 h 42, VO. Avec Sook-Yin Lee, Paul Dawson,
Lindsay Beamish, PJ DeBoy. /www.shortbus-lefilm.com/ Parc/Churchill
La réussite de John Cameron Mitchell (Hedwig
and the Angry Inch) est d’avoir traité le sexe
(et ses multiples façons de le pratiquer) avec
une légitimité, une franchise et une urgence
en complète adéquation avec la quête quasi
romantique de ses personnages (qui ont mis
leurs propres expériences sexuelo-sentimentales dans le scénario). Dans ce New
York de carton-pâte post-11-Septembre,
métaphoriquement plongé dans les ténèbres
à la suite d’une panne d’électricité, le sexe
et les corps ne sont que des véhicules pour
atteindre – attention, gros mots ! – l’amour et
la vérité des émotions. Shortbus est un film (dé)
culotté, une expérience de vie, un happening
artistique, une tragi-comédie de la vie dans
laquelle on vous propose chaudement… de
grimper. (Michel Rebichon, Studio)
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Pour le maternel
13
Loulou et autres loups…
◗ Le grand méchant loup fait toujours peur aux petits
enfants… Heureusement, les cinq courts métrages qui
composent ce programme destiné aux enfants à partir
de quatre ans environ ont pris le parti de l’humour et
de la dérision : on retiendra en particulier le dernier
et le plus long où un jeune louveteau pas trop sûr de
lui demande conseil auprès d’un lapin farceur sur la
manière de se comporter et de s’alimenter ! Ce conte
humoristique est servi par une animation graphique
remarquable, directement inspirée de l’œuvre de l’illustrateur pour enfants Grégoire Solotareff. Un dessin
animé à ne pas manquer !
Loulou et autres loups…
Pour le primaire
La planète blanche
◗ Le continent arctique fascine par la beauté de ses
paysages, mais il constitue également un écosystème
complexe et fragile : on y trouve des animaux célèbres
– l’ours blanc – et d’autres moins connus – comme le
narval ou le bélouga – qui ont dû s’adapter aux conditions extrêmes de cette région et y trouver notamment
de la nourriture. La planète blanche ne se limite donc pas
à des images souvent superbes et propose aux jeunes
spectateurs une réflexion sur cet écosystème fragile et
aujourd’hui menacé.
L’incomparable mademoiselle C
En pratique
Comment faire ?
◗ Les séances d’écran large sur tableau noir
sont ouvertes à tous les groupes scolaires
accompagnés par leur enseignant : il n’y a
pas de minimum fixé.
Une réservation par téléphone au 04 222
27 78 est cependant indispensable : elle nous
permet de limiter le nombre de spectateurs
par salle et d’assurer un accueil du public scolaire dans les meilleures conditions possibles.
Une confirmation écrite sera envoyée par la
poste et rappellera la date, l’heure, le lieu de
la séance ainsi que le titre du film choisi.
Il suffit ensuite de se rendre avec le groupe
au cinéma Le Parc ou Churchill à la date
fixée : le paiement se fait généralement à ce
moment-là.
Accompagnement
pédagogique
◗ L’initiation des jeunes spectateurs aux
médias audiovisuels est aujourd’hui une
nécessité reconnue par tous et est reprise
dans les recommandations officielles des
programmes scolaires. C’est dans une telle
perspective qu’écran large sur tableau noir
propose un choix de films de qualité susceptibles d’ouvrir aux jeunes spectateurs de
nouveaux horizons cinématographiques mais
aussi culturels, sociaux ou historiques.
Chaque film du programme d’écran large
sur tableau noir est accompagné d’un dossier
pédagogique qui est remis gratuitement aux
enseignants qui assistent aux matinées scolaires. Ils y trouveront de nombreuses pistes
d’exploitation qui pourront être mises en
œuvre dans la classe après la projection. En
outre, ces dossiers contiennent généralement
La planète blanche
L’incomparable mademoiselle C.
une fiche de présentation ainsi que des consignes d’observation qui pourront être remises
aux élèves avant la projection.
Des animations sont également prévues
à la suite de la plupart des films destinés à
l’enseignement fondamental.
Les prix
◗ Les prix sont volontairement modérés afin
de faciliter la participation la plus large des
élèves.
◗ Enseignement fondamental : 2,50 ¤ par
élève.
◗ Enseignement secondaire et supérieur :
3 ¤.
◗ Gratuit pour les enseignants accompagnants.
D’autres séances
◗ Si les dates proposées dans la brochure ne
vous convenaient pas, il est généralement
possible d’organiser une séance à la demande
en nous contactant au 04 222 27 78.
Il est également possible d’organiser une
projection en matinée scolaire d’un film qui
n’est pas à l’affiche du programme Écran large
sur tableau noir pour autant qu’un minimum
d’élèves soit réuni. Vous pouvez nous contacter à ce propos au 04 222 27 78.
Enfin, tous les films projetés au Parc et
au Churchill (dont l’agenda est repris dans
les pages centrales de ce journal) peuvent
être vus par des groupes d’élèves d’au
moins dix personnes, accompagnés d’un
professeur en séances normales d’aprèsmidi en semaine, au tarif préférentiel de
3,50 ¤ (gratuit pour les professeurs accompagnants). Une réservation par téléphone
(04 222 27 78) est indispensable.
Animations
◗ Des animations sont proposées aux enseignants intéressés après la projection de plusieurs
films à destination du primaire et/ou du maternel.
Aux mois de janvier et de février, ces animations concerneront les films suivants :
Loulou et autres loups…, L’incomparable mademoiselle C., Oliver Twist.
Si vous êtes intéressé, vous pouvez contacter les Grignoux au 04 222 27 78 (Clara Beelen,
Hugues Croibien ou Laurence Gales)
◗ Les jeunes spectateurs ont pu découvrir l’année passée l’étonnante mademoiselle Charlotte : la revoilà dans de
nouvelles aventures qui vont lui permettre de jouer le rôle de factrice et d’apporter ainsi un peu de « spling » et
d’étincelle dans une vie moderne bien morose. Cette fois, elle va se trouver aux prises avec un vilain propriétaire de
casinos qui a plein de méchants projets immobiliers en tête. Mademoiselle Charlotte va ainsi entraîner ses nouveaux
jeunes amis dans des aventures où l’amitié, la solidarité et les rêves sont mis en avant. Par la même occasion, la dame
aux bottines bleues nous apprendra cette fois à apprécier différentes expressions artistiques comme le théâtre, la
danse ou la musique.
Oliver Twist
◗ Adapté du célèbre roman de Dickens, Oliver Twist porte la marque du grand cinéaste qu’est Roman Polanski.
Resserrant l’intrigue, il dynamise toutes les aventures du jeune Oliver, orphelin perdu dans la grande métropole
londonienne au milieu des voleurs qui veulent abuser de sa naïveté. Mais il n’oublie pas son sens de l’humour et on
retrouve sa marque ironique dans bien des images du film. En même temps, il réussit une description réaliste des
conditions de vie misérables du peuple londonien à l’aube de la révolution industrielle.
Pour le secondaire
Joyeux Noël
◗ Le film aurait pu s’appeler « Guerre et paix »… puisqu’il
met en scène un épisode de fraternisation entre les armées
ennemies sur le front pendant la Première Guerre mondiale, le soir de Noël 1914. Ce soir-là, malgré la guerre,
malgré la barrière des langues, malgré la différence des
cultures, des hommes ont pu se rencontrer, se connaître
et s’apprécier, mais pendant quelques heures seulement,
car les autorités militaires ont bien sûr mis fin à cette fraternisation.
Un film important qui pose la question de la légitimité
de la guerre et de la violence, tout en retraçant un épisode
qui préfigure paradoxalement l’Europe future.
Congo River
◗ La Belgique ne peut pas oublier les liens qui l’unissent
au Congo, et Thierry Michel a choisi une nouvelle fois de
visiter ce pays qu’il connaît bien. Il ne s’agit pas pour lui de
faire un simple reportage avec des images-chocs mais de
faire percevoir la complexité de cet immense pays qu’on ne
peut réduire à quelques clichés, ni roses ni noirs. Le fleuve
Congo sera pour lui le fil conducteur qui lui permettra
d’aller à la rencontre du peuple qui vit tout autour.
Million Dollar Baby
◗ Million Dollar Baby n’est pas un film à « thèmes », même
s’il « parle » de sujets aussi essentiels que la violence physique, la boxe et son exploitation spectaculaire, l’accomplissement de soi ou même l’euthanasie. Non, c’est juste un
film sur le sens qu’une jeune femme veut donner à sa vie et
sur le prix qu’elle est prête à payer pour cela. Et cette question-là nous interpelle au plus intime de nous-mêmes. Avec
ce film, avec ce rôle magnifique donné à l’actrice Hilary
Swank, Clint Eastwood a réalisé un film d’une étonnante
sensibilité sur le sport le plus violent qui soit, la boxe.
Joyeux Noël
Babel
◗ L’originalité du film d’Iñárritu, la richesse de sa
thématique ont déjà assuré son succès auprès du
public. Il sera à l’affiche en séances scolaires au mois
de janvier et février. Des séances supplémentaires
seront ouvertes en fonction des demandes.
Fast Food Nation
◗ Un cadre dans une société de restauration rapide
est chargé de découvrir l’origine d’une contamination
du hamburger vedette de la firme. Ce sera l’occasion
pour lui de découvrir l’envers de l’univers commercial
qui est le sien, celui des abattoirs et des employés
immigrés clandestins qu’on y emploie. À travers la
fiction, le cinéaste Richard Linklater s’interroge ainsi
sur nos modes de consommation ainsi que sur leurs
effets sociaux et écologiques.
La sortie de ce film a été postposée : à l’heure
où nous bouclons ce journal, nous ne savons pas
si nous pourrons disposer d’une copie. Nous
demandons donc aux enseignants intéressés de
bien vouloir entrer en contact avec nous par téléphone pour toute réservation éventuelle.
Agenda
au Parc
au Churchill
La planète blanche
mardi 9 janvier à 10 h 00
jeudi 11 janvier à 13 h 30
mardi 16 janvier à 10 h 00
mercredi 17 janvier à 10 h 00
Joyeux Noël
mardi 9 janvier à 13 h 30
mardi 16 janvier à 9 h 30
mercredi 17 janvier à 9 h 30
Loulou et autres loups…
mardi 16 janvier à 10 h 00
mercredi 17 janvier à 10 h 00
lundi 22 janvier à 10 h 00
mardi 23 janvier à 10 h 00
Congo River
jeudi 18 janvier à 9 h 00
lundi 22 janvier à 9 h 30
mardi 23 janvier à 9 h 00
L’incomparable mademoiselle C.
mardi 23 janvier à 13 h 30
mercredi 24 janvier à 10 h 00
mardi 30 janvier à 10 h 00
mercredi 31 janvier à 10 h 00
Million Dollar Baby
lundi 22 janvier à 13 h 15
mardi 23 janvier à 9 h 30
mardi 30 janvier à 9 h 30
mercredi 31 janvier à 9 h 30
Oliver Twist
mardi 30 janvier à 9 h 30
jeudi 1er février à 13 h 15
mardi 6 février à 9 h 30
jeudi 8 février à 9 h 30
Fast Food Nation
Veuillez prendre contact par téléphone (aux Grignoux : 04 222 27 78)
pour une confirmation des séances éventuelles.
14
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Samedi 27 janvier à 14 h
et mercredi 31 janvier à 14 h au Parc
Avant-premières
Arthur
et les Minimoys
version
française
C
omme tous les enfants de son âge, Arthur est fasciné par les histoires que lui raconte sa grand-mère pour l’endormir : ses rêves
sont peuplés de tribus africaines et d’inventions incroyables, tirées
d’un vieux grimoire, souvenir de son grand-père mystérieusement disparu
depuis quatre ans.
En observant de plus près le précieux grimoire, Arthur s’aperçoit que
son grand-père y a laissé de nombreux indices suggérant qu’un trésor est
caché dans le jardin de la maison. Plus incroyable encore, il semblerait
qu’un monde invisible à l’œil nu se cache sous terre, un monde peuplé
d’êtres minuscules, appelés Minimoys.
Du haut de ses six ans, Arthur est bien décidé à suivre les traces de
son grand-père pour passer dans l’autre monde, celui des Minimoys, et
découvrir les sept terres qui constituent leur royaume. Mais pour rejoindre
ces territoires, il n’y a guère qu’une seule solution : rétrécir, et devenir
lui-même un Minimoy…
de Luc Besson, France, 2006, 1 h 35, version française. www.arthuretlesminimoys.com/ À partir
de 6 ans. parc/Churchill
Franklin
et le trésor du lac
F
ranklin est en vacances et se réjouit de la venue exceptionnelle
de sa Tante Lucie, une exploratrice dont la spécialité est de
retrouver des trésors archéologiques : sa présence promet des
aventures passionnantes !
Ces retrouvailles sont l’occasion pour la Mamie de Franklin de
se remémorer sa propre enfance, remplie de souvenirs joyeux mais
aussi de plus tristes, comme ce jour où ses parents ont disparu dans
l’incendie de la forêt.
La voici qui évoque une boîte remplie de trésors qu’elle avait alors
cachée et enterrée. Franklin est bien sûr intrigué. La chasse au trésor
devient une mission de première importance lorsque Mamie tombe
malade et que Tante Lucie se souvient d’un remède qui pourrait
exister dans la fameuse boîte…
Franklin décide aussitôt de partir à la recherche de ce talisman qui
pourrait sauver sa grand-mère.
de Dominique Monfery, France, 2006, 1 h 20. À partir de 3 ans. parc/Churchill
version
française
L’incomparable
mademoiselle C.
Voici les nouvelles aventures de Mademoiselle
Charlotte ! Cette fois, notre pétillante
Québécoise défend les habitant s d’un
quartier populaire contre les ambitions peu
scrupuleuses d’un promoteur immobilier
sans vergogne
L
Azur et Asmar
Souris City
zur et Asmar sont frères de lait. L’un est blond aux yeux bleus,
l’autre est brun aux yeux noirs. Séparés dans l’enfance, ils se
retrouveront à l’âge adulte, au pays « de l’autre côté de la mer »
pour y délivrer la fée des djinns. Voici le nouveau film de Michel Ocelot,
l’auteur de Kirikou et de Princes et princesses : un bijou très coloré qui
va faire briller les yeux des petits et des grands ! Des clés magiques, des
animaux fabuleux, un vilain compagnon un peu grossier mais tellement
drôle, des bandits malfaisants, Azur et Asmar a tous les attraits d’un grand
film d’aventures. Mais ce n’est pas tout ! D’abord, on est ébloui par les
décors et le graphisme. Ensuite, toutes ces qualités visuelles sont au
service d’une histoire excellente. Et puis, les deux frères se trouvent tous
les deux dans la condition d’étranger à l’une ou l’autre époque de leur
vie et il se dégage alors de leur histoire un plaidoyer subtil en faveur de
la tolérance et de l’ouverture à l’Autre.
oddy est un rat des beaux quartiers, qui habite une luxueuse
résidence et bénéficie des services de deux hamsters zélés,
Gilbert et Sullivan. Lorsque Syd, un vulgaire rat d’égout,
remonte par l’évier et prétend s’incruster dans son paradis, Roddy
tente de l’évacuer en l’attirant dans les WC. Mais Syd n’est pas si
bête, et c’est Roddy que le tourbillon de la chasse aspire et expulse
dans les égouts ! Débouchant dans un univers haut en couleurs,
Roddy fait la connaissance de Rita, une dynamique fouille-poubelle
qui sillonne nuit et jour les tunnels à bord de son « Jammy doguer ».
Pressé de regagner ses appartements, Roddy requiert ses services,
mais Rita insiste pour être payée d’avance, mais notre héros n’en
a pas les moyens. Ses ennuis ne font d’ailleurs que commencer car
l’infâme Crapaud, qui hait tous les rongeurs, a chargé ses « rats de
main », Spike et Whitey, de le refroidir, ainsi que sa nouvelle amie.
de Michel Ocelot, France, 2006, 1 h 39. À partir de 5-6 ans. www.azuretasmar-lefilm.com/
parc/Churchill
de David Bowers & Sam Fell, Grande-Bretagne/USA, 2006, 1 h 30, version française. www.
flushedaway.com. À partir de 6 ans. Churchill
A
R
· Flushed Away
a petite semeuse de soleil et de poésie, l’incomparable Mademoiselle Charlotte fait un merveilleux retour au cinéma en ce début d’année.
Celle qui avait charmé le cœur des enfants en maîtresse
d’école farfelue
(La mystérieuse
mademoiselle C.)
atterrit cette fois
à Saint-Gérard,
une petite ville
morose coincée
sous une autoroute. Devenue
factrice, notre fabuleuse demoiselle a désormais pour
mission de répandre le « spling » : capacité à s’émerveiller, à mordre dans la vie. Accompagnée de Gertrude,
sa « roche » (en québécois dans le texte), de sa jeune
amie Léonie et d’une myriade d’enfants au naturel hors
pair, notre bonne fée au chapeau abat-jour entreprend
de redonner un peu de joie de vivre aux habitants de
Saint-Gérard, menacée par les projets du véreux « Roi
du casino », Maurice Moron. Aventures, humour et…
amour sont au rendez-vous de ce film, adapté de deux
romans de Dominique Demers.
de Richard Ciupka, Québec, 2004, 1 h 43. Avec Marie-Chantal Perron,
Pierre Lebeau, Isabel Richer, Mylène St-Sauveur. www.christalfilms.
com/officialsites/incomparablemllec/ À partir de 7-8 ans. Parc
Film court, prix court : 4 ¤
version
L’enfant
au grelot
◗ Après une tempête de neige, un
bébé abandonné est retrouvé par
un facteur. Il tient dans sa main
un curieux grelot. L’enfant grandit dans un orphelinat et essaie
de percer le mystère de ses origines. Quelques jours avant Noël,
Charlie accompagne le facteur
pour apporter les lettres des
enfants au Père Noël.
Voici un dessin animé idéal
pour faire découvrir le cinéma aux
plus petits : de courte durée, il les
séduira par son histoire simple et
touchante, ainsi que par l’originalité de son graphisme, proche de
l’aquarelle.
Le film est accompagné de trois
courts métrages : Dîner intime, Le
chat d’appartement et La grande
migration.
de Jacques-Rémy Girerd, France, 1997,
27 mn. Durée totale du programme : 50 mn.
À partir de 3 ans. Churchill
française
Franz
Le bonhomme
et le chef
de neige
◗ C’est l’hiver. Un petit garçon façonne un bond’orchestre
homme de neige. La nuit, l’enfant descend l’es◗ Franz est un petit garçon qui attend
avec impatience de perdre ses dents de
lait pour avoir le droit de jouer du cor
dans l’orchestre que dirige son papa.
Le père et le fils se livrent une petite
guerre loufoque, le premier cherchant
à calmer son ouaille turbulente, et le
second à attirer l’attention de son géniteur. Ils habitent une caravane posée
au milieu d’un champ de chardons,
que les musiciens bravent quotidiennement pour participer aux répétitions.
Dans ce film, pas d’animaux bavards,
pas d’objets animés, mais des humains,
avec des défauts et des qualités, et surtout des têtes pas croyables. Il y a des
gros, des petits, des chauves et des
babas chevelus, des mélomanes et des
rockeurs… Pas du « joli » monde dans
le sens classique du terme, mais du
beau monde parce que bigarré, singulier, exceptionnel…
de Uzi & Lotta Geffenblad, Suède, 2005,
46 mn, version française. À partir de 4-5 ans.
Churchill
calier sur la pointe des pieds, sort et découvre
que son bonhomme a pris vie. Le garçon lui fait
visiter sa maison. Curieux de tout, son nouvel
ami de neige est émerveillé et s’amuse avec les
objets qui croisent son chemin : un dentier,
une cravate, et même une panoplie de fruits
et légumes qui lui feront autant de nez différents ! Ensuite, les deux amis s’offriront une
folle équipée en moto, avant de s’envoler pour
un féerique voyage au Pôle Nord, le royaume
des bonshommes de neige…
Ce superbe conte parle d’amitié, de rêve, d’humanité et de magie. Il permet aux petits spectateurs d’ouvrir leur imaginaire à tous les possibles.
C’est beau comme une nuit de Noël, venue de
la nuit des songes de l’enfance. C’est comme un
flocon de neige que l’on tient dans le creux de la
main et qui fond sous la chaleur de la paume.
[…] La rondeur des traits et la douceur des tons
accentuent la grande humanité de cette simple
leçon de vie qui évoque le droit à la différence
et la possibilité d’une amitié idéale. (Fabienne
Bradfer, Le Soir)
de Dianne Jackson, Grande-Bretagne, 1982, 35 mn sans paroles.
En avant-programme : Big Bang (5 mn). À partir 3 ans.
parc/Churchill
L’association
des écoles de devoirs
en Province de Liège
recherche marraines et/ou répétiteurs bénévoles
pour aide scolaire
dans le primaire et/ou le secondaire
7 rue Stéphany 4000 Liège 04 223 69 07
Nos activités, nos coups de cœur,
nos sélections…
Sur notre site
www.laparenthese.be
heures d’ouverture :
lundi : de 12 h 30 à 18 h
du mardi au samedi : de 10 à 18 h
11 rue des Carmes Liège ou au 04 222 42 66
[email protected]
N o s e x p o s i t i o n s
15
N
© j. vanhoute
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
o
Mona Murray
s
en concert
e
x
p
s
i
t
s
Musica dal Vivo
n
s
jusqu’au 26 janvier 2007
n
Denis GREGOIRE
& Christelle VANWOLLEGHEM
o
Pastels ou crayons !
Au fil de la vie, mes yeux s’émerveillent
Ma main raconte
du 17 janvier au 19 février 2007
La Galerie Périscope
20 rue du Mouton Blanc 4000 Liège
dans le cinéma Churchill présente
i
Véronique Boseret
Bercée depuis toujours par les musiques soca,
calypso et steel band, Mona Murray se découvre
très tôt une passion pour la soul, le rythm’n’blues, les
divas de la pop et du jazz. Elle a parcouru mille et une
scènes en Angleterre avant de s’installer définitivement à
Liège. Elle nous proposera une soirée de reprises jazz, blues et
pop, accompagnée par le «pétillant» pianiste Dominique Thonar (du café Chez
Bouldou). Quand Mona chante, le monde s’arrête et écoute, subjugué par cette
voix de feu venue des Caraïbes et par sa présence scénique exceptionnelle.
Vendredi 26 janvier à 20 h
au Café du Parc Entrée : 7 ¤
x
p
o
s
© f. paquay
i
t
i
o
La Marque Jaune
s
o
N
Mycose Comix Show
avec B. Monti, Bosley, G. Angeli, F. Defourny,
L. Impeduglia et Ptit Marc
du 21 décembre 2006 au 20 janvier 2007
vernissage le 21 décembre dès 18 h
Org. : Centre Liégeois d’Action Interculturelle
Infos : 0496 42 89 96
Au cinéma Churchill du 21/12/’06 au 20/01/’07
Infos : La Marque Jaune — 04 223 55 01
N o s e x p o s i t i o n s
e
Galerie du Café du Parc 16 rue Carpay (Droixhe)
Avec l’aide des Affaires culturelles de la Province de Liège
o
La Galerie de Wégimont présente
au cinéma Churchill
Vendredi 12 janvier à 20 h 30
au Café du Parc Entrée : 6 ¤
en concert
Musica dal Vivo c’est à la
fois le nom du groupe et des
deux albums du trio, composé de Charly d’Inverno
(guitare), Pirly Zurstrassen
(accordéon) et Kurt Budé
(clarinette). Musica dal Vivo
a décidé de mélanger le jazz
à toutes sortes de musiques populaires : alterner
du musette et une pièce
populaire roumaine, du
Boris Vian et du Nino Rota.
Cela respire l’Italie sans
pour autant que ce nouvel
objet en soit originaire.
Une expérience musicale
enthousiasmante, où l’on
est séduit par le talent des
musiciens, les ondes positives et l’énergie exposée.
www.musicadalvivo.be
Avec l’aide des Affaires culturelles de la Province de Liège
16
29 décembre 2006 › 1 er février 2007 › inédit 162
Nue propriété
Mon meilleur ami
Le plus beau film belge depuis L’enfant des frères Dardenne. Quand le trio formé par
Isabelle Huppert et les deux frères Renier distille une géométrie à fleur de peau digne
de Pialat ou Cassavetes. On boit du petit-lait… un immense cinéaste est né
Comment se faire des amis ? Aux stratégies crapoteuses éditées par les psychologues
de chez Cora, le cinéaste nous oppose une comédie touchante et jubilatoire, un
conte moral gorgé de tendresse et d’humanité. Avec Daniel Auteuil, Dany Boon et
un splendide vase grec rempli de larmes…
T
ourné non loin de Grez-Doiceau, en Brabant
wallon, où Lafosse a laissé quelques souvenirs
d’enfance, Nue propriété s’ouvre sur un trio inédit.
Une femme (Isabelle Huppert) vit avec en guise de fils
jumeaux deux espèces de Tanguy. De grands dadais, qui
n’ont d’adultes que l’apparence physique. Pour le reste,
ces deux-là ont 12 à 13 ans d’âge mental.
Prennent leur bain ensemble. Passent des heures
sur des jeux vidéo. Et, surtout, chambrent cette jeune
maman qui rêve d’un peu d’oxygène. Qui voit en
cachette un « Flamoutche » attentionné (Kris Cuppens).
Et à qui vient un jour l’idée de prendre le large… et de
vendre la maison familiale.
Et là, le film bascule pour les assistés vers une angoisse
obsessionnelle : la maison, c’est la prolongation de l’enfance. C’est le refuge dressé contre les responsabilités,
d’autant que le père (Patrick Descamps) a refait sa vie
ailleurs depuis longtemps. Et c’est l’idée scandaleuse
que, tout à coup, le cordon ombilical pourrait être irrémédiablement coupé.
On n’en dira pas plus.
Le parti pris esthétique du film (des plans séquences
fixes) impose une colonne vertébrale qui contraste avec
la fébrilité des deux frères.
Dans le rôle des jumeaux, on serait tenté de dire que
Jérémie (le fils rebelle) et Yannick (l’introverti) Renier
sont criants de vérité et d’infantilisme. Mais ce sont
dans la vie aussi deux frères, réunis ici pour la première
fois devant la caméra, et le talentueux vampire qui
sommeille en Joachim Lafosse (qui a lui-même un frère
jumeau) est en vérité parvenu à tirer le meilleur de ces
complices de sang, qui feraient presque de l’ombre à la
grande Huppert.
d’après Nicolas Crousse, Le Soir
Mercredi 17 janvier
à 20 h 15 au Parc
Avant-première
suivie d’une rencontre
avec Jérémie et Yannick Renier,
le réalisateur Joachim Lafosse et
l’équipe du film
Préventes : 4,50 ¤ (Parc, Churchill, Café du Parc)
de Joachim Lafosse, Belgique, 2006, 1 h 30. Avec
Isabelle Huppert, Jérémie Renier, Yannick Renier, Kris
Cuppens, Patrick Descamps. Parc
F
rançois (Daniel Auteuil) est antiquaire et
affiche une indifférence abyssale à tout son
entourage. Antiquaire sans état d’âme, il
accumule les objets d’art et maîtrise parfaitement leur valeur marchande. Pour cet homme
d’affaires avisé, la matière humaine est une toile
de fond sans importance. Par contre Bruno (Dany
Boon), chauffeur de taxi, a l’empathie vissée à
son volant et la bonhomie irrésistible. Bruno
sera donc le parfait dindon de la sinistre farce à
laquelle François s’est plié par défi : se dégoter un
meilleur ami, si ce n’est pour la vie, au moins le
temps d’un pari.
Inutile de préciser que le duo Daniel Auteuil/Dany
Boon fonctionne parfaitement. Une grande complicité se dégage de toutes les scènes où apparaissent les
deux acteurs. Ils trouvent ici leurs marques dans ce
mano à mano finalement beaucoup plus émouvant
que drôle à proprement parler. Toute l’intelligence
de Patrice Leconte réside dans son refus de foncer
dans la direction attendue et presque espérée par
la majorité.
Ainsi, plutôt que de jouer la facilité en utilisant
Dany Boon comme simple vecteur de gags, le réalisateur s’arrange pour que les situations burlesques
viennent autant, si ce n’est plus, de Daniel Auteuil.
Café-Restaurant
La Mariouche
Spécialités marocaines :
couscous, tagines, grillades…
Plats à emporter
Fermé le samedi midi et le dimanche toute la journée
23 rue Souverain-Pont ∙ 4000 Liège ∙ 04 222 14 88
Sur présentation de ce bon, un thé à la menthe vous sera offert
R estaurant
R estaurant
Reliure-dorure \ Plats à emporter
78 rue sur la Fontaine 4000 Liège \ Marie et Etienne Pichault
04 223 65 86 \ www.amourmaracasetsalami.com
Ouvert à midi : du lundi au vendredi – Le soir : le vendredi
Bières aux fûts ou en bouteilles
Jus bios, vins
Petite restauration
Plats du jour
Café et pâtisserie
concerts, expositions
et bonnes musiques…
Au Café du Parc
16 rue Carpay (tous les jours dès 15 h)
Les deux personnages sont mis sur un plan d’égalité,
celui d’Auteuil ne prenant pas l’ascendant sur Dany
Boon comme on pouvait s’y attendre. L’un cherche à
se faire aimer, l’autre ne sait pas aimer.
Le film alterne avec bonheur comédie et drame,
presque sans le faire exprès. La comédie était clairement l’idée de départ mais Leconte dévie judicieusement vers une dramatisation en cours de route.
Leconte se laisse porter par ses personnages, ce qui
semble insuffler une grande liberté à l’histoire. La
mise en scène renforce cette impression de liberté,
mais le réalisateur ne fait pas pour autant n’importe
quoi. Aucun mouvement de caméra n’est superflu
et Patrice Leconte conserve une certaine humilité
qui éradique tout nombrilisme. Les images sont au
service de l’histoire et non l’inverse.
Drôle mais surtout touchant, pertinent mais surtout émouvant, Mon meilleur ami ne recherche
pas l’efficacité à tout prix de la comédie populaire
basique. Patrice Leconte effectue ici son retour à un
cinéma plus intimiste, bien que destiné au grand
public. (d’après Laurent Tity, dvdrama.com)
de Patrice Leconte, France, 2006, 1 h 34. Avec Daniel Auteuil,
Dany Boon, Julie Gayet. www.monmeilleurami-lefilm.com/
Parc/Churchill