Untitled - Raton Lover

Transcription

Untitled - Raton Lover
remerciements
D’abord, un gros merci à France pour ton immense patience et ton audace, merci d’avoir cru en nous dès
le départ ! Merci à La Bonne Maison et à Musicaction d’avoir cofinancé le projet ainsi qu’à Jeunes volontaires
pour son aide financière lors de la création du répertoire. Merci à Éric qui nous a guidés tout au long
du chemin et à toute l’équipe Nomade. Un merci particulier à Ti-Ben et à Jee qui ont tout mis en œuvre
au studio pour nous aider à développer la couleur sonore de l’album. Merci au grand esprit du rock et
à Vic Vice pour ses enseignements !
Merci à Gaële et à Claude Vallières pour votre aide avec les textes et l’interprétation. Merci à MC Grou,
à Stef Godro, à Dylan Page et à Guillaume Laroche pour avoir mis notre musique en images.
Merci à nos familles et amis d’avoir enduré nos moments d’absence, merci pour vos encouragements, on vous
aime !!! Pour finir, on veut remercier nos muses, nos ex et tous ceux qui nous ont inspirés pour les chansons !
Tant pis
J’ai marché les plus beaux vergers
À travers les plus grands pommiers
Aux fruits qui te transpercent l’âme
Et même si je ne suis qu’un homme
Je ne les ai pas goûtées, je ne les ai pas goûtées
Je ne les ai pas goûtées, non
Tant pis pour les belles d’été
Je préfère te garder
J’en ai vu de toutes les couleurs
Des vertes pis des pas mûres
Belles à t’en arracher le cœur
Toutes nues sous leur pelure
Je ne les ai pas cueillies, je ne les ai pas cueillies
Je ne les ai pas goûtées, non
Tant pis pour les belles d’automne
Moi, je garde ma pomme
Et même si j’admire les fleurs au printemps
Je pense à toi tout l’temps
T’es ma lumière, t’es mon tunnel
Moi, je resterai ton échelle
Si tu me montes
Avant que le froid nous appelle
Y’a pas de jeunesse éternelle
Tous les fruits tombent
Au détour de l’hiver
J’irai chauffer ta chair
Feu de paille
Les chiffres parlent, les hommes se taisent
Tout paraît normal, la peur s’apaise
À quoi bon esquiver tous les malaises
juste avant de tomber dans la falaise
La bourse nous encule jusqu’à ce qu’on en crève
J’veux pas péter ta bulle, mais l’party achève
Les véreux, les crédules et ceux qui les servent
Dis-moi qui les endure, qui court à sa perte ?
Feu de paille
Tu fais avancer le train qui déraille dans le ravin
Feu de paille
N’importe quoi pour le foin, si y’a p’us d’paille demain matin
Qu’est-ce qu’on devient, qu’est-ce qu’on devient ?
Feu de paille
Tu fais avancer le train qui déraille dans le ravin
Feu de paille
N’importe quoi pour le foin, si y’a p’us d’paille demain matin
Qu’est-ce qu’on devient, qu’est-ce qu’on devient ?
La conscience se consume au fond de la braise
Plus ça fume, plus ça brûle, plus l’espoir s’affaisse
Et remplies d’amertume, les têtes se baissent
On simule, on stimule et le feu nous baise
Feu de paille
Tu fais avancer le train qui déraille dans le ravin
Feu de paille
N’importe quoi pour le foin, si y’a p’us d’paille demain matin
Qu’est-ce qu’on devient, qu’est-ce qu’on devient ?
Ça y est, tu pars
L’air de novembre ne veut plus nous voir ensemble
et même si ça fait peur
À l’évidence il faut parfois se rendre
Ton ciel va s’ouvrir ailleurs
Le silence a beau ne rien dire
C’est ton cœur qui parle en gestes
On dirait qu’tu veux pas partir
Tu sais ben qu’j’voudrais qu’tu restes
Il se fait tard, trop tard pour les remords
Même si t’as du plomb dans l’aile
La fin d’l’histoire, c’est qu’nos chemins se séparent
pour mieux vivre en parallèle
Le silence a beau ne rien dire
C’est ton cœur qui parle en gestes
On dirait qu’tu veux pas partir
Pis tu sais ben qu’j’voudrais qu’tu restes
Ça y est, tu pars
Enweille avant que j’braille
J’t’en prie, vas-y, pars
J’haïs les au revoir
Le silence a beau ne rien dire
C’est mon cœur qui parle en gestes
Celui qui t’a poussée à partir
C’est lui qui voulait qu’tu restes
Ça y est, tu pars
Enweille avant que j’braille
J’t’en prie, vas-y, pars
J’haïs les au revoir
Marie
Marie, tes yeux brillants
Ils sont pleins d’eau
Quand tout fout l’camp
Marie, ton sourire d’enfant
De tranchants couteaux
Tu mords au sang
J’te supplie, tu t’enfuis, je t’en prie
Je m’enlise, tu m’épuises, je dégrise
Marie, t’es comme un cadran
Pour casser mes rêves
Tu sonnes tout l’temps
Marie, j’ai snoozé pourtant
Mais tu cries sans cesse
Tu perds ton temps
J’te supplie, tu t’enfuis, je t’en prie
Je m’enlise, tu m’épuises, je dégrise
J’vais faire mes valises
Marie, Marie, as-tu compris?
Je prends mes rêves et je m’enfuis
Marie, Marie, as-tu compris?
Je prends mes rêves et je m’enfuis
Marie, Marie, as-tu compris?
Marie, Marie, as-tu compris?
Je prends mes rêves et je m’enfuis!
Les retailles du plancher
Je t’avais pourtant prévenue du foutu danger
Qui dormait d’l’autre bord d’la rue, mais t’as pas écouté
Y’m’reste p’us rien qu’à brûler
Les retailles du plancher
Moi, j’finis tout seul à brûler les retailles du plancher
Y’m’reste p’us rien qu’à brûler
Les retailles du plancher
J’ai tout vu dès le début tellement tes yeux brillaient
Si j’avais su, si j’avais su où tout ça nous mènerait
J’s’rais pas tout seul à brûler les retailles du plancher
J’me suis saigné tout le mois de mai sur ton criss de plancher
Pis j’ai bûché, oui j’ai bûché pour oublier la vérité
Quand tu sortais, le cœur me fendait
Fallait que j’aille vérifier
J’t’ai suivie, j’vous ai pognés
Pis même si tu pleurais, j’ai pas pu m’empêcher
Je l’ai fessé, je l’ai fessé, du plus fort que j’pouvais
Y’m’reste p’us rien qu’à brûler
Les retailles du plancher
Les retailles du plancher
Les retailles du plancher ( … )
Les retailles de l’esti d’plancher
Ce soir
Un beau piège tendu droit devant
Sans peur j’ai sauté dedans
Comme un con, j’ai jeté les gants
Le sang qui brûle dans mes veines
Entend à nouveau l’appel du cœur
Qui voudrait la paix
Ce soir y’en aura pas d’chicane
Comme si la vie n’était rien qu’un jeu d’enfant
Ce soir on n’en f’ra pas un drame
On va laisser les étoiles nous dire comment
Au ciel en mille poussières
Les cendres que le vent libère
Redescendent lentement
Tes yeux malgré la boucane
Heureux que le vent se calme
Me regardent tendrement
Ce soir y’en aura pas d’chicane
Comme si la vie n’était rien qu’un jeu d’enfant
Ce soir on n’en f’ra pas un drame
On va laisser les étoiles nous dire comment
Ce soir y’en aura pas d’chicane
On va enfin laisser couler le temps
Ce soir y’en aura pas d’vacarme
On va laisser le silence nous dire comment
Nous dire comment
Les yeux fermés
Il faudrait qu’on parle de sentiments
De ceux qui sont cachés sous l’divan
Dire une fois pour toutes c’que tu ressens vraiment
Il faudrait qu’on parle, je sens qu’tu mens, je sens qu’tu m’mens
Il faudrait qu’on parle de tes absences
De ce que tu caches dans tes silences
Nos deux existences sont des plans-séquences
Il faudrait faire face aux conséquences, aux conséquences
Je t’ai donné mon corps, j’ai pris le tien
Moi qui voulais ton cœur, je n’ai plus rien
Je n’avais qu’un rôle de soutien
Dans le film de ton bonheur incertain
Je n’avais qu’un rôle de soutien…
On faisait l’amour les yeux fermés
Pris entre mes rêves et ta réalité
On faisait l’amour sans s’embrasser
Pris entre mes rêves et ta réalité
Et ta réalité…
Et ta réalité…
Et ta réalité…
Et ta réalité…
T’es qui toé ?
Le respect c’pas juste quand t’as besoin d’moé
Quand c’est rendu qu’tu m’tasses pour faire avancer
ton succès, tes projets pis ta réalité, oublie ça !
Chus pas celui qu’t’écrases pour les réaliser
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Chus parti, le temps a bien joué son rôle
T’es mal pris pis là tu changes ton fusil d’épaule
C’est fini, plus rien à faire de tes rêves en canne, t’as-tu compris ?
Ç’a dernière fois que j’te dépanne, ç’a dernière fois que j’te dépanne
Chus pas bonasse, si tu veux me r’voir la face
T’es mieux d’ouvrir tes yeux pis d’changer ta grimace
Pis tes menaces, ben j’en ai p’us rien à battre
Vas-y mon vieux, tu peux t’les fourrer dans le…
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Pour me parler comme ça ?
Ass… t’heure que j’t’ai tout dit, trop tard pour regretter
J’te dis salut anyway, we’ll meet again someday
Ben oui, on a fait tout un bout d’chemin
Pour l’instant ça ira pas plus loin
T’as du talent pour me faire des leçons de vie
Naturellement, tu fais pas ce que tu dis
Naïvement, jusqu’ici j’avais pas compris qu’à tout moment
tes actions te contredisent, tu mens comme tu respires
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Qui c’est, qui c’est, qui c’est, qui c’est que t’es toé ?
Plus rien à faire
J’suis coincé, tu vois, même pointé du doigt
Entre l’arbre et l’écorce
J’ai touché du bois pour que ne revienne pas
l’orage qui s’amorce
Mais là j’en ai ma claque de ton brouillard opaque
j’peux p’us nier ta démence
T’as perdu la track, assez pour que j’débarque
Je tire ma révérence
Qu’est-ce que je peux faire ?
Qu’est-ce que je peux faire pour toi maintenant ?
Tu vas tomber au vent
Plus rien à faire, plus rien à faire pour toi maintenant
T’as coupé le courant
Si vraiment c’est fini, avant de sombrer dans l’oubli
Je voudrais que tu saches
J’tai admiré toute ma vie, veux-tu ben m’dire c’qui t’a pris ?
T’as déclaré la guerre
Qu’est-ce que je peux faire ?
Qu’est-ce que je peux faire pour toi maintenant ?
Tu vas tomber au vent
Plus rien à faire, plus rien à faire pour toi maintenant
T’as coupé le courant
Qu’est-ce que je peux faire ?
Qu’est-ce que je peux faire pour toi maintenant ?
Tu vas tomber au vent
Plus rien à faire, plus rien à faire pour toi maintenant
T’as coupé le courant
crédits
Production
Enregistrement : studio Camp de Base, Québec
Réalisation : Éric Blanchard
Prise de son : Benoit Fecteau
Mixage : Benoit Fecteau
Matriçage : Yannick St-Amand, Northern Studio
Direction artistique : Éric Blanchard
Coaching ( voix et paroles ) : Claude Vallières et Gaële Tavernier
Révision linguistique : Gina Bluteau
Écriture et composition
Paroles : Simon Lachance
Musique : Simon Lachance, Martin Plante et Simon Guénard
Participations spéciales
Musique sur 1 et 3 : Alexandre Zacharie
Musique sur 6 et 7 : Éric Blanchard
Coécriture sur 7 : Éric Blanchard
Guitare accoustique, électrique ou lap-steel additionnelle sur 2 à 7 :
Éric Blanchard
Voix additionnelles sur 1 et 4 : Pascal Denis et Maude Brochu
Visuel
Pochoir du Raton : Mc Grou
Graphisme : Stef Godro et Guillaume Laroche
Photos : Dylan Page
Production : La Bonne Maison
Gérance : France Lafleur
Booking : [email protected]
Raton Lover
Simon Lachance: voix, batterie, guitare acoustique, percussions
Martin Plante: basse électrique, voix de soutien
Simon Guénard: guitare électrique, voix de soutien
Frédérick Desroches: claviers, piano, batterie
Tous les arrangements ont été réalisés par les membres du groupe
sous la direction d’Éric Blanchard.
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