Pseudo-identification des paramètres des machines asynchrones à
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Pseudo-identification des paramètres des machines asynchrones à
République Algerienne Démocratique et Populaire Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université des Sciences et de la Technologie d’Oran FACULTE DE GENIE ELECTRIQUE DEPARTEMENT D’ELECTROTECHNIQUE Ecole Doctorale en Génie Electrique (EDGE) OPTION : COMMANDE INDUSTRIELLE DES ENTRAINEMENTS ELECTRIQUES ET DIAGNOSTICS MEMOIRE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MAGISTER (Spécialité: Electrotechnique) Présenté par LADJABI ABDELKADER Sujet du mémoire ’’ Pseudo-identification des paramètres des machines asynchrones à cage en vue d’une intégration dans des simulateurs temps réel ’’ Soutenu le 09/11/2011 Composition du jury: - M. MAZARI B. Professeur Président - M. TAIEB BRAHIMI A. Professeur Rapporteur - M. BOURAHLA M. Professeur Co-Rapporteur - M.BENDIABDALLAH A. Professeur Examinateur - M. OMARI A. Examinateur Maitre de Conférences A REMERCIEMENTS REMERCIEMENTS Je tiens, tout d’abord à remercier et exprimer ma profonde gratitude à mon encadreur Monssieur le Professeur A.TAIEB BRAHIMI à l’Université Mohamed Boudiaf (USTOran), pour les idées qu'il m'a prodiguées, pour l'aide, pour son suivi continuel et les conseils qu'il m'a apportés tout au long de ce travail, et pour ses qualités humaines,et je tiens à remercier le co-encadreur Monssieur et M.BOURAHLA, c’est un grand honneur d’avoir travailler avec eux et en découvrant le secret des méthodes éléments finis, la modélisation des machines en utilisant le logiciel Flux2D ainsi et le mode de commande des machines asynchrones. Je remercie vivement Monsieur M.MAZARI Professeur à l’USTO qui m’a fait honorer de présider le jury de cette thèse. Je remercie également Monsieur A.BENDIABDELLAH professeur à l’USTO, pour avoir accepter de faire partie du jury. Et je remercie également Monsieur A.OMARI Maitre de Cohérence à l’USTO, pour avoir accepter de faire partie du jury. Je voudrais remercier l’ensembles des professeurs de l’USTO A.AZZOUZ , H. ZERNA , ZELMAT, H.REGUIG pour leur soutient et leurs aident en documentation pendant l’année théorique. Et je dédie a toute ma famille ma femme, mes enfants Samir, Mehdi et Bochra ainsi mon ami Zelmat houari et mes éleves Sommaire SOMMAIRE Sommaire SOMMAIRE INTRODUCTION GENERALE.....................................................................................…..01 CHAPITRE I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage….……04 I.1 Introduction………………………………………………………………………………..05 I.2 Modélisation de la machine asynchrone à cage …………………………………………..05 I.2.1. Représentation vectorielle ……………………………………….….………………07 I.2.2.Changement de repère triphasé biphasé ………….……….…………………………08 I.3. Représentation d’état da la machine asynchrone …………………………………...……11 I.3.1. Mise en équations ………………………………………………...…………………11 I.3.2. Equation du couple et du mouvement ………………………………………………13 I.3.3. Détermination des variables d’états et les paramètres électriques……………..……14 I.4. Conclusion ……………………………………………………...………………………..15 CHAPITRE II Commande scalaire du moteur asynchrone……….………….16 II.1 Introduction………………..……………………………………………………………..17 II.2. Principe de la commande scalaire ………………………………………………………18 II.3. Modélisation de la commande scalaire ………………………………….………………18 II.3.1. Expressions complexes du courant et flux rotorique ………………….…...…...….20 II.3.2. Expression du couple électromagnétique ………………..…………………...……20 II.3.3. Les relations de la commande scalaire………………………….…………...……..22 II.4. Commande scalaire ……………………………………………………..………………23 II.4.1. Structure de la commande scalaire ……………………………………….………..23 II.4.2. Principe de la commande scalaire ………………………………………………….24 II.5. Simulation du moteur asynchrone avec la commande scalaire …………………...……25 II.5.1. Bloc de commande ………………...………………………………………………26 II.5.2. Bloc Moteur Asynchrone ……..……………………………………………………27 II.6. Résultats de simulations ………………………………………………………………...29 II.6.1. Démarrage à vide pour plusieurs valeurs de vitesse de consigne ………………….29 II.6.1.1.Vitesse de consigne 1459 tr/mn………………………………………………29 II.6.1.2. Vitesse de consigne 955 tr/mn…………………..…...………………………31 II.6.1.3. Vitesse de consigne 280 tr/mn………..……………...………………………33 Sommaire II.6.2. Démarrage à vide avec introduction de couple de charge ……………………..…..35 II.6.3. Démarrage à vide avec changement de vitesse de 955 à 1459tr/mn ......................37 II.4.Interprétation des résultats ………………….…………………………………….…..38 II.7. Conclusion :……………………………………………………………...………………39 CHAPITRE III Modélisation numérique du moteur asynchrone à cage……40 III.1 Introduction……………..……………………………………………………………...41 III.2. Modélisation électromagnétiques de la machine asynchrone ……….…………………41 III.2.1 .Equations de Maxwell ………………………………………………………...…..42 III.2.2 .Equation dans l’hypothèse d’un système à deux dimensions ………………...44 III.2.3. Equation en tenant compte des conducteurs……………………………………45 III.2.4. Discrétisation par la méthode des éléments finis……………………………….48 III.3. Couplage des équations du champ avec les équations du circuit d’alimentation ….…..49 III.3.1. Equation du circuit d’alimentation………………………………………………49 III.3.2. Equation générale……………………………………………………………….50 III.4. Modèle magnétique-évolutif……………………………………………………………51 III.4.1. Equations…………………………………………………………………………..51 III.4.2. Résolution des équations en magnétique-évolutif…………………………………51 III.5. Modèle éléments finis………………………………...…………………….…………..51 III.5.1. Géométrie …………………………………………………………………...…….52 III.5.2. Conditions aux limites……………………………………………………………..54 III.5.3. Définition du circuit électrique………….…………………………………………55 III.5.4.Couplage de l’équation mécanique…………………………………...……………56 III.6. Conclusion……………………………………………...………………………………56 III.7. Résultats de simulations…………………………………………...……………………57 III.7.1. Choix du pas de temps…………………………………………...………...………57 III.7.2.Vitesse imposée 1459 tr/mn et à vide……...…………………….………………....58 III.7.2.1. Répartition des lignes équiflux ………..…………...……………………….58 III.7.2.2. Caractéristique de position ………..…………...………..………………….59 III.7.2.3. Caractéristique de vitesse ………..…………...…………………………….59 III.7.3.Régime transitoire………………….………………………….……...…………....60 III.7.3.1. Caractéristiques de tensions. ………..…………...…………...…………….60 III.7.3.2. Caractéristique de vitesse ………..…….………...…………...…………….61 III.7.3.3. Caractéristique de position………………………………………………….61 Sommaire III.7.3.4. Caractéristiques des courants……………………………………………….62 III.7.3.5. Caractéristique de couple……………………………………………..…….63 III.8. Interprétation des résultats……………………………...………………………………63 III.9. Conclusion……………………………………………...………………………………64 CHAPITRE IV Couplage flux 2d-simulink……………………………………65 IV.1 Introduction……………..……………………………………………………………...66 IV.2. Description du modèle Simulink ………………………………………………………66 IV.3. Résultats de simulations ……………………………………………….……………….68 IV.3.1. Démarrage à vide pour plusieurs valeurs de vitesse de consigne ………………...68 IV.3.1.1.Vitesse de consigne 1459 tr/mn………………………..……………………68 IV.3.1.2. Vitesse de consigne 955 tr/mn……………………...………………………70 IV.3.1.3. Vitesse de consigne 280 tr/mn………..…………….………………………72 IV.3.2. Démarrage à vide avec introduction de couple de charge …………..………..…..74 IV.3.3. Interprétation des résultats……………………………….…………..………..…..76 IV.3.Conclusion …………………………………...…………………………………………76 CONCLUSION GENERALE..........................................................................................…..77 ANNEXES A Transformation de Clarke et Concordia ……………………………..……………………80 ANNEXES B Fonctionnement d’une S-Function ……………………………………………………….86 ANNEXES C Programme Matlab……………………………………………………………………………87 C1: les paramètres du moteur asynchrone………………………………………....………87 C2: machine asynchrone dans le cadre de Concordia…………………………......………88 Sommaire ANNEXES D Schéma de simulation et d’implémentation en temps réel………………………..…...……...90 D1: Schéma complet de simulation ………………...…………...………....………...……90 D2: Commande scalaire………….………………...……………………....………...……90 D3:Bloc moteur asynchrone……….………………………………………………………91 D4:Concordia directe……………………….……………………………………………..91 D5:Concordia inverse………………………………………….…………………………..91 ANNEXES E Caractéristiques du moteur utilisé…………………………………………………………….92 E1: Caractéristiques nominales du moteur ………………...……………....………...……92 E2: Dimension géométriques du moteur…………...……………………....………...……92 ANNEXES F Matériaux………………………..………………………………………………...………….94 F1: La courbe de saturation par fonction spline…………………………....………...……94 F1: La résistivité…………………………………………………………....………...……94 ANNEXES G Matériaux………………………..………………………………………………...………….95 G1: Schéma de simulation et d’implémentation………...………………....………...……95 G1: Paramètres d’initialisations…………………………………………....………...……95 REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUES……………………...…………………………….96 Introduction Générale Introduction Générale 1 Introduction Générale Introduction Générale De nos jours, il n’est plus nécessaire de démontrer que le calcul numérique du champ électromagnétique est devenu indispensable pour la conception des moteurs asynchrones à cage. Par ailleurs, l’évolution des systèmes de commande des machines électriques est aussi une étape en perpétuelle évolution dans les processus industriels. En effet, la conception des systèmes de commande et des machines asynchrones à cage a été, dans un passé récent, menée séparément. Ainsi, des méthodes analytiques traditionnelles ont été utilisées pour développer des modèles sous forme de schéma électrique équivalent, pour décrire le comportement globale de la machine. Par ailleurs, des systèmes de contrôle sont aujourd’hui basés sur des estimateurs complexes avec boucle de rétroaction et ils sont généralement mis en œuvre par des processeurs de signaux numériques. En conséquence, la simulation du système de contrôle est généralement effectuée dans des simulateurs de systèmes, comme SIMULINK, en utilisant des modèles analytiques très simples pour les machines électriques. Malheureusement, ces modèles ne sont plus satisfaisants au niveau des grandeurs locales (saturation, courants induits, harmoniques d’espaces…) surtout dans les machines de moyenne et de grande puissance. Des demandes à l’efficacité et à des performances à moindre coût de la part des industriels, ont poussé les chercheurs à développer des produits vers un processus de conception combinée. Dans cette conception, l’analyse du comportement de la machine asynchrone est menée par un calcul du champ électromagnétique et ensuite couplée au système de commande. Cette nouvelle méthodologie est surtout spécifique dans les systèmes de moyenne et de grande puissance où la commande des moteurs en régulation de vitesse et de couple, doit être adaptée pour que l’ensemble fonctionne de façon optimale. Cette procédure garantira de meilleures performances pour une application donnée. Dans la conception moderne des machines électriques, la méthode des éléments finis a pris un essor considérable avec l’avènement des moyens informatiques. En effet cette méthode représente l’état de l’art dans le calcul numérique du champ magnétique des machines électriques. Cette méthode permet de résoudre directement les équations de la physique avec un minimum d’hypothèses et permet aussi de coupler les équations de la physique aux équations des circuits électriques composant le convertisseur statique. Dans le cas de l’association d’un système de commande à un système de conception d’une machine asynchrone, il est nécessaire d’introduire de nouvelles connaissances sur le mécanisme de ce couplage. En se basant sur des études antérieures et l’analyse comparative des méthodes nouvellement mise au point, cette étude vise à proposer une méthodologie pour le couplage des équations du champ magnétique d’une machine asynchrone avec le circuit électrique externe et des systèmes de contrôle en boucle fermée. Le résultat final permettra de déterminer les gradeurs principales de la machine asynchrone (couple, vitesse, courants, flux, état de saturation…). 2 Introduction Générale Dans ce travail nous avons modélisé et analysé le comportement d’une machine asynchrone par l’utilisation d’un logiciel éléments finis en deux dimensions. Cette modélisation tient compte de la saturation du mouvement et des courants induits et l’effet de peau dans la cage rotorique. Nous avons aussi implémenté la partie qui permet de réaliser le couplage avec Matlab-Simulink. Nous avons utilisé la commande scalaire, couplée avec le logiciel éléments finis, pour simuler le comportement de la machine asynchrone. Notre mémoire est composé comme suit. Dans le premier chapitre, nous représenterons le modèle mathématique triphasée de la machine asynchrone et de sa transformation dans un repère diphasé. Dans le second chapitre nous représenterons la commande scalaire en tension pour régler la vitesse en agissant sur la tension et la fréquence pour maintenir le rapport V/f constant. Le troisième chapitre est consacré à l’utilisation du logiciel flux 2D est de développer les outils nécessaire à la modélisation ainsi qu’un rappel sur les équations de Maxwell et la méthode de résolution des équations différentielles un utilisant la méthode de NewtonRaphson. La modélisation en pas à pas dans le temps de la machine asynchrone, pour pouvoir simuler des régimes transitoires mécanique et électrique, il est nécessaire de développer d’une part un algorithme permettant de faire tourner le rotor et d’autre part sans remailler. Enfin le quatrième chapitre nous réaliserons le couplage (Flux 2D) avec Matlab-Simulink pour pouvoir déterminer les paramètres de la machine asynchrone pour différent régimes, et de simuler le moteur asynchrone à cage en temps réel. La détermination des paramètres sont enregistrer à chaque pas de temps et pour chaque position du rotor. 3 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage CHAPITRE I Modélisation Analytique du Moteur Asynchrone à Cage 4 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage I.1. Introduction : La modélisation des machines asynchrones à cage est une phase primordiale pour l’observation et l’analyse des différentes évolutions des grandeurs électromécaniques d’une part et d’autre part pour l’élaboration des lois de commande. En général les machines sont connues par leurs enroulements et leurs géométries très complexes, donc nous devons développer un modèle dont le comportement soit le plus proche possible du dispositif réel. Dans la plus part des cas, l’obtention du modèle de la machine à cage passe nécessairement par les trois étapes suivante : • Choisir le modèle. • Déterminer ces paramètres. • Vérifier sa validité. • Dans ce chapitre, nous allons présenter le modèle mathématique triphasé de la machine asynchrone à cage et de sa transformation dans un système biphasé. Une représentation d’état est élaborée à partir des lois de physiques qui régissent son fonctionnement en alimentant le moteur asynchrone à cage en tension. I.2. Modélisation de la machine asynchrone à cage : Pour déterminer les paramètres de la machine asynchrone à cage en régime transitoire, les hypothèses suivantes sont adoptées [20],[21],[24]. • • • • • • • • • Le moteur est de construction symétrique. L’entrefer est d’épaisseur uniforme. Circuit magnétique non saturé. Les courants de Foucault sont négligeables ainsi que le phénomène d’hystérésis dans le circuit magnétique. Les résistances des enroulements ne varient pas avec la température. L’effet de peau est négligé dans le bobinage statorique et rotorique. Le régime homopolaire est nul puisque le neutre n’est pas relié. Les inductances propres sont constantes. Les inductances mutuelles entre les enroulements statoriques et rotoriques varient sinusoïdalement en fonction de l’angle électrique de leurs axes magnétiques. Afin de déterminer les équations électriques et magnétiques de la machine asynchrone à cage, nous considérons la représentation schématique de la machine comme illustre sur la figure I-1. Sur cette figure l’enroulement statorique est représenté par (A,B,C) et l’enroulement rotorique est représenté par (a,b,c) 5 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage b Figure I-1 représentation du moteur asynchrone à cage Figure I.1 représentation du moteur asynchrone à cage Dans le cadre des hypothèses simplificatrices adoptées, les équations de la machine asynchrones s’écrivent comme suit [19] : (I.1) dφsa v R i = + sa s sa dt dφsb vsb = Rs isb + dt dφsc vsc = Rs isc + dt (I.2) dφra v R i = + ra r ra dt dφrb vrb = Rr irb + dt dφrc vrc = Rr irc + dt Le système d’équation (I-1) représente les équations de l’enroulement statorique et le système d’équation (I-2) représente les équations de l’enroulement rotorique. En désignant par : • • • • • • • • vsa , vsb , vsc : les tensions statoriques ; vra , vrb , vrc : les tensions rotoriques ; isa , isb , isc : les courants statoriques ; ira , irb , irc : les courants rotoriques ; sa , sb , sc :les flux statoriques ; ra , rb , rc :les flux rotoriques ; Rs : les résistances statoriques ; Rr : les résistances statoriques ; 6 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage Nous pouvons réécrire les deux systèmes d’équations (I.1) et (I.2) sous la forme matricielle suivante : vsa Rs 0 0 isa φsa d (I.3) vsb = 0 Rs 0 isb + dt φsb vsc 0 0 Rs isc φsc φra vra Rr 0 0 ira d (I.4) vrb = 0 Rr 0 irb + dt φrb φrc vrc 0 0 Rr irc Ce modèle est très difficile à résoudre en raison de la variation de ces paramètres avec le temps. Pour surmonter cette difficulté, on représente vectoriellement ces grandeurs triphasées dans différents repères. I.2.1. Représentation vectorielle : La représentation vectorielle d’une grandeur triphasée peut-être obtenue dans différents repères. La figure I-2 en donne une représentation. Notons que le repère (S) est lié au stator, le repère (R) est lié au rotor et le repère (T) est lié au champ tournant de la machine. De plus les formules de changement de référentiel permettent aisément de passer d’un repère à un autre [27]. Figure I-2 position des systèmes d’axes . 2 è ’ D’après la figure I.2, on détermine la relation suivante : (I.5) Où : θ : position électrique du rotor (R) par rapport au stator (S) θr : position électrique du référentiel tournant (T) par rapport au référentiel (R) θs : position électrique du référentiel tournant (T) par rapport au référentiel (S) 7 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage Le vecteur s’écrit alors comme suit: !" , dans le référentiel (S) lié au stator, d’axe #$, &' tel que l’axe $ réel soit confondu avec l’axe de symétrie de la phase (a) du stator. !) , dans le référentiel (R) lié au rotor, tel que l’axe réel soit confondu ( avec l’axe de symétrie de la phase (A) du rotor. * !+ , dans le référentiel (T) d’axe (d,q) , tournant à la vitesse synchrone. A partir des positions angulaires relatives θ, θS, θr on déduit les expressions de changement de référentiel suivantes: • • • * Changement de (S) vers (T) : , -. Changement de (R) vers (S) : , - * Changement de (R) vers (T) : , -/ (I.6) (I.7) (I.8) L’étude des machines électriques dans le repère triphasé est très complexe. Pour obtenir un modèle mathématique très simple et pour réduire le nombre d’équations, on remplace le système triphasé par un système biphasé équivalent. Cette procédure consiste à effectuer un changement de coordonnées permettant ainsi de réécrire les équations dans un repère ($ , &). I.2.2 Changement de repère triphasé-biphasé : Un système biphasé constitué de deux bobines perpendiculaires et parcourues par des courants déphasés de 012 , permet de créer un champ tournant à la vitesse ωs. D’après la figure I-2, le référentiel ($ , &) est immobile par rapport au stator (d/dt=0). Les équations électriques de la machine asynchrone dans le repère #$, &' sont données comme suit :[27]. vsα vsβ v rα v rβ 2! = Rs i s α + = Rs i s β + dφ s α dt dφ sβ dt (I.9) dφ r α d θ φ rβ + dt dt dφ rβ dθ φ rα = 0 = Rr i r β + − dt dt 0, 24 0 (rotor en court-circuit) = 0 = Rr irα + 8 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage Les projections des équations du modèle dans le référentiel fixe lié au stator, sur les deux axes ($ , & ) du référentiel, permettent d’obtenir les équations de Concordia de la machine asynchrone. Ce repère est mieux adapté pour travailler avec des grandeurs instantanées, il possède des tensions et des courants réels et peut être utilisé pour étudier des régimes de démarrage des moteurs asynchrone à cage. Sachant que : 5 (I.10) où 5 représente la vitesse angulaire de rotation du rotor. En remplaçant la relation (I-8) dans le système d’équations (I-7), on obtient le système d’équations électriques suivantes: dφsα vsα = Rs isα + dt dφsβ = + v R i s s s β β dt 0 = R i + dφrα + ωφ r rα rβ dt 0 = Rr irβ + dφrβ − ωφrα dt (I.11) Les équations magnétiques de la machine asynchrone peuvent s’écrire comme suit: φsα φsβ φrα φ rβ = Ls isα + Lmirα = Ls isβ + Lmirβ (I.12) = Lr irα + Lmisα = Lr irβ + Lmisβ Où : Ls : l’inductance propre d’une phase statorique. Lr : l’inductance propre d’une phase rotorique. Lm : l’ inductance mutuelle entre stator et rotor. On peut modéliser le champ tournant créer par un dispositif triphasé par un dispositif biphasé grâce aux transformations Clarke et Concordia. . Le développement complet de ces équations est présenté en Annexe A. 9 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage La matrice de transformation du système triphasé #6 , 7 , 8 ' vers le système biphasé9! , 4 : dite transformation directe s’écrit comme suit :[22],[28] xα x = β 1 1 − 2 2 3 3 0 2 1 x a 2 x 3 b − x 2 c − (I.13) La matrice de transformation inverse s’écrit comme suit : +1 xa x = 2 − 1 b 3 2 xc 1 − 2 0 3 xα 2 xβ 3 − 2 (I.14) Le système étant considérer équilibré, donc la composante homopolaire est nulle. Si on alimente le moteur asynchrone par un système de tension triphasées #26 , 27 , 28 ' on peut déterminer les composantes 92! , 24 :en utilisant la transformation directe de Concordia du système (I.13). 1 1 v 1 − − sa vsα 2 2 2 . v v = 3 3 sb 3 sβ 0 − v 2 2 sc Où 2! , 24 sont les composantes sur les axes $ et & . I.15) Schéma bloc pour déterminer les tensions 92! , 24 :. 2 ; #26 0.527 0.528 ' 3 26 27 28 #27 28 '/√2 @ #. 3' 10 2! 24 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage I.3. Représentation d’état da la machine asynchrone : La modélisation d’état consiste à exprimer le modèle de la machine asynchrone sous la forme suivante: ABC ADCAC E ADBCAFC E AGCAHC (I.16) ADC ADBC : matrice fondamentale qui caractérise le système. AGC : matrice d’entrée. AHC : vecteur de commande. AC AFC: vecteurs d’états. Le choix des variables d’état d’entrées et de sorties du système dépend des objectifs liés à la commande. Les composantes du vecteur d’état seront choisit comme suite : (I.17) ! K N 4 M AC J J ! M I4 L ! K N 4 M AFC J J ! M I4 L Et le vecteur de commande : 2! AHC O24 P 5 (I.18) I.3.1. Mise en équations : Les phénomènes transitoires peuvent être étudié à partir du modèle généralisé dans un référentiel lié au stator 92! , 24 :. A partir des équations (I.11) et (I.12), on détermine les équations dans lesquelles les variables d’états sont les flux au stator et au rotor. Ceci nous amène à écrire les équations électriques (I.19) et les équations magnétiques (I.20) (I.19) dφsα dt dφsβ dt dφrα dt dφ rβ dt = − Rs isα + vsα = − Rs isβ + vsβ (I.20) = − Rr irα − ωφrβ = − Rr irβ + ωφrα 11 φsα φsβ φrα φ rβ = Ls isα + Lm irα = Ls isβ + Lm irβ = Lr irα + Lmisα = Lr irβ + Lm isβ Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage Du système (I.20) nous aurons et posant σ = 1− L2m Lr Ls (Q : coefficient de Blondel) Nous obtenons alors : isα = Lrφ sα − Lmφrα Lr Lsσ i sβ = Lrφsβ − Lmφrβ Lr Lsσ (I.21) irα = Lsφrα − Lmφsα Lr Lsσ irβ = Lsφrβ − Lmφsβ Lr Lsσ En introduisant, les 4 relations des courants # aurons : d φ sα dt d φ sβ dt d φ rα dt dφ rβ dt ! , 4 , ! , 4 ' dans le système #. 19', nous = a 1φ s α + a 2 φ r α + v s α = a 1φ s β + a 2 φ r β + v s β = b 1 φ r α + b 2 φ s α − ωφ rβ = b1φ r β + b 2 φ s β + ωφ rα ( (I.22) Où : a1 = − b1 = − Rs Lm a2 − Ls Ls a2 = − Rr Lrσ b2 = − Rs Lm Ls Lrσ (I.23) b1Lm Ls Une fois les vecteurs des flux #! , 4 , ! , 4 ' déterminés, les courants # ! , 4 , ! , 4 ' seront déduit, à partir du système (I.21). Et pour la déterminations des courants statoriques # 6 , 7 , 8 ' et rotorique # dans le repère triphasé en utilise la transformation inverse de Concordia (I.14). 0 +1 ias 3 isα i = 2 − 1 (I.24) bs 2 isβ 3 2 ics 1 3 − − 2 2 6 , 7 , 8 ' 0 +1 iar 3 iαr i = 2 − 1 (I.25) br 2 iβr 3 2 icr 1 3 − − 2 2 12 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage Schéma bloc pour déterminer les courants # • 6 , 7 , 8 ' et # 6 , 7 , 8 '. Pour la détermination des courants statoriques : 2 ; . 3 ! 4 2 1 ; ## 3 2 !' ! √3 E# 2 /√2 6 4 '' 7 @ 6 • - 8 #. 4' : Bloc de calcul 7 8 Le courant # 8 ' sera déduit par la relation suivante : 8 6 7 Pour la détermination des courants rotoriques :on utilise le même schéma bloc, il suffit de remplacer (s) par (r). I.3.2. Equation du couple et du mouvement: • Equation du couple : Le couple électromagnétique exprimé à partir des différentes grandeurs formulées dans le repère ($ , & ) peut être donnée par la relation suivante: Dans la relation(I.22), T représente le nombre de paires de pôles. Ce = PLm (φrα isβ − φrβ isα ) Lr (I.26) On peut réécrire l’expression du couple en fonction des courants en remplaçant les flux#! , 4 ' par la relation (I.20) : Et l’expression du couple devient : C e = PLm (irα isβ − irβ isα ) (I.27) 13 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage Sachant que : V ! EW 4 V ! EW 4 (I.28) L’expression du couple devient : [ ] * Ce = PLm . Im I s I r • (I.29) Equation du mouvement : Pour avoir un modèle complet de la machine, il est nécessaire d’introduire les paramètres mécanique (vitesse, couple). L’expression décrivant la dynamique de la partie mobile de la machine est exprimée par l’équation du mouvement suivante : JdΩ dt = Ce − Cr − fΩ (I.30) J : moment d’inertie des masses tournantes.[kg.m2 ] Ce : couple électromagnétique.[N.m] Cr : couple résistant.[N.m ] Ω : vitesse rotorique mécanique.[ rad/s] f : coefficient de frottement.[N.m.s/rad] I.3.3. Détermination des variables d’états et les paramètres électriques: Pour la résolution du système d’équations (I.22) qui représente un algorithme très complexe avec des opérations matricielles. Il est très difficile d’implanter touts ces opérations matricielles en utilisant seulement Simulink, difficilement représentables graphiquement ou encore pour les systèmes sous forme de plusieurs équations. Donc ce système est implanté comme une S-function (Fonction Système) . a) Principe : le bloc S-function contenu dans un schéma Simulink possède les caractéristiques suivante (figure I.4) [33],[34]:un vecteur d’entré , un vecteur sortie et un vecteur d’état .Annexe B. é é @ 6 #. 4' : Bloc de calcul 7 8 14 Chapitre I Modélisation analytique du moteur asynchrone à cage b) Modèle du moteur asynchrone : Ce bloc nous permet de résoudre le système d’équations (I.22), les entrées du bloc sont les suivantes #2! , 24 , 5' et les sorties du bloc sont #! , 4 , ! , 4 , ! , 4 , ! , 4 , YéZ[ ' comme le montre (la figure I.5). Le listage du programme est donné en Annexe C. 2! \ @ ] 24 5 ! 4 ! 4 ! 4 ! & Yé^ @ #. 5' : Bloc S-function 27 I.4. Conclusion : Nous avons présenté dans ce chapitre, le modèle du moteur asynchrone dans un système triphasée et de sa transformation dans un système biphasé .En choisissant la transformation de Concordia. Il est important de noter que le choix du référentiel et les transformations triphasé biphasé permettent d'obtenir une première de l'écriture des équations d'états. Et on a montré la résolution des équations d’état en utilisant la S-Function du bloc Simulink. 15 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone CHAPITRE II Commande Scalaire du Moteur Asynchrone à Cage 16 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.1. Introduction : Les entraînements à vitesse variable utilisant des moteurs à courants alternatifs alimentés par des convertisseurs statiques ont atteint le stade des applications industrielles à la fin des années soixante-dix. Jusque là, les entraînements à vitesse variable utilisaient les moteurs à courant continu associés à des convertisseurs statiques. Le moteur à courant continu présente des avantages (couple élevé même aux faibles vitesses, bon rendement) et des inconvénients provenant du collecteur et des balais (entretien, coût, limitation en vitesse, inaptitude à fonctionner en atmosphère corrosive ou explosive, usure). Par rapport à ce dernier, les avantages décisifs, apportés par l’utilisation de la machine asynchrone, en particulier à cage d’écureuil, sont surtout liés à sa fabrication simple et peu coûteuse, sa robustesse, sa bonne tenue en vitesse et en température, sa puissance considérable et un entretien minime. Par contre sa commande est plus complexe que celle d’une machine synchrone ou d’une machine à courant continu du fait qu’il est difficile d’obtenir le découplage effectif des deux grandeurs de commande qui sont le flux magnétique et le couple électromagnétique. La variation de vitesse des moteurs asynchrone à cage était obtenue jusque là par la variation de la tension statorique ou par récupération d’énergie du circuit rotorique ; on parle alors de variation de vitesse à fréquence d’alimentation constante. Ces deux commandes correspondent à l’électronique de puissance et ont permis de créer des alimentations des moteurs asynchrones à cage à fréquence variable. Cette méthode permet d’obtenir une plage de variation de vitesse et des performances dynamiques supérieures aux méthodes précédentes. Il existe plusieurs type de commande, telles que les commandes scalaires, vectorielles, ou la commande directe du couple. Pour notre travaille nous avons utilisé la commande scalaire. Dans cette commande nous pouvons agir soit sur le courant ou sur la tension. Le principe est de maintenir U/f=cst c’est ce qui signifie que le flux doit rester constant, dans notre étude nous avons choisit la commande scalaire en tension. 17 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.2. Principe de la commande scalaire : Le principe de ce type de commande est de régler la vitesse en agissant sur la fréquence du réseau ⁄ tout en gardant le flux constant.[26],[28]. II.3. Modélisation de la commande scalaire : Le système (I.9) du chapitre précédant peut s’écrire sous la forme complexe : v sα v sβ v rα v rβ = Rs i sα + = Rs i s β + dφ sα dt dφ sβ dt dφrα + ωφrβ dt dφrβ = 0 = Rr irβ + − ωφrα dt = 0 = Rr irα + 9 Expression complexe de : Vs = v sα + jv sβ et V r = vrα + jv rβ (II.1) On obtient : d φ sβ d φ sα V s = R s ( is α + js s β ) + ( dt + j dt ) V = 0 = R ( i + ji ) + ( d φ r α + j d φ r β ) − j ω (φ + j φ ) r rα rβ rα rβ dt dt (II.2) Et : dφ s V s = R s I s + dt V = 0 = R I + d φ r − j ω φ r r r r dt (II.3) Puisque nous travaillons dans le référentiel (S) : Donc : φ r = φ r e − jθ . s (II.4) Nous obtenons le modèle suivant dans le régime établit : V s = R s I s + j ω s φ s V r = 0 = R r I r + j ω s φ r − j ω φ r (II.5) 18 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone D’après la relation (I.3) : On en déduit : Ou encore : (II.6) Les expressions complexes des flux statorique et rotorique : φ s = φsα + jφsβ (II.7) φ r = φrα + jφrβ (II.8) On remplace dans (II.7) et(II.8) les expressions des flux données par la relation (I.12) : On obtient : φ s = Ls I s + Lm I r (II.9) φ r = Lm I s + Lr I r On en déduit les courants statorique et rotorique : Is = Lr φ s − Lm φ r Lr Lsσ Ir = Ls φ r − Lm φ s Lr Lsσ (II.10) Le modèle peut-être décrit également en remplaçant (II.5),(II.7) dans (II.10).et on obtient alors : Lm 1 Vs = στ (φ s − L φ r ) + jω s φ s s r 0 = − Lm 1 φ + jω φ + ( 1 − jω )φ s s r r στ r Ls στ r (II.11) On remplace les courants de la relation (II.10) dans la relation du couple (I.24): On trouve : Ce = P [ ] * Lm Im φ s φ r σLs Lr (II.12) 19 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.3.1. Expressions complexes du courant et flux rotorique: L’expression complexe du courant rotorique est déterminer à partir des relations (II.5) et (II.6) Et on trouve : φ I r = − j ω r r Rr (II.13) On remplace par dans la relation (II.9): On obtient : Ir = − Ir = L m j ω rτ r L ω τ (1 − j ω rτ r ) L Is = − j m r r Is = m 2 L r 1 + j ω rτ r Lr Lr 1 + ( ω rτ r ) Lm Lr ω rτ r 1 + (ω rτ r ) 2 ω rτ r 1 + (ω rτ r ) 2 e j (ξ − π / 2 ) I s e j (ξ −π / 2 ) I s (II.14) En combinant les relations (II.13) et (II.14),on trouve l’expression complexe du flux rotorique : Lm (II.15) e jξ I s φr = 2 1 + (ω rτ r ) Avec : ξ = Arctg ( ω rτ r ) sin ξ = ω rτ r 1 + ( ω rτ r ) 2 cos ξ = 1 1 + ( ω rτ r ) 2 II.3.2. Expression du couple électromagnétique: Pour le calcul du couple électromagnétique selon la relation (II.12), on doit trouver les expressions complexes des flux statorique et rotorique. A partir des relations (II.6) et (II.11) et en remplaçant (II.7) dans (II.11) on trouve alors φr = Lm 1 φs Lr 1 + jω rστ r (II.16) 20 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone On pose : γ = Arctg ( σω r τ r ) sin γ = ω r στ r 1 + ( ω r στ r ) 2 cos γ = 1 1 + ( ω r στ r )2 Lm 1 − ω r στ r Lm e jγ φs = φs φr = Ls 1 + (ω r στ r )2 Ls 1 + (ω rτ r ) 2 φr = Lm e jγ φs Ls 1+ (ω rτ r ) 2 (II.17) En faisant intervenir le flux statorique , l’expression du couple électromagnétique devient: 1 Ce = P Lr 2 Lm ωrτ r φ2 2 s Ls 1 + (ωrστ r ) (II.18) Pour contrôler le couple électromagnétique du moteur asynchrone, nous remarquons d’après la relation (II.18) qu’il faut contrôler le flux statorique et la pulsation des courants rotorique A partir de cette relation, on peut déterminer le couple maximum : dCe =0 dω r lorsque ωr = 1 στ r (II.19) Cette valeur de pulsation correspond au couple maximum, donc on la remplace dans l’équation II.18 pour déterminer l’équation de ce couple et on trouve : Ce max 1 =P Lr 2 Lm 1 2 φs Ls 2σ (II.20) 21 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.3.3. Les relations de la commande scalaire: • La pulsation nécessaire : Pour un couple électromagnétique ! donné, pour une vitesse de rotation Ω# donnée, pour un flux statorique donné, et d’après la relation (II.18). On peut établir l’équation suivante[12] : [(στ ) 2 r 1 Ce ω r − p Lr ] 2 Lm Ls 2 2 φ s τ r ω r + Ce = 0 (II.21) La solution de cette équation est : 2 1 Lm 2 p φs τ r 2 Lr Ls (στ r ) Ce 1 − 1 − 4 ωr = 2 2 2 (στ r ) Ce 1 L 2 p m φs2τ r Lr Ls [ [ ] ] (II.22) Connaissant cette solution, on peut déterminer la pulsation nécessaire pour ce fonctionnement. ω s = ωr + pΩ m • (II.23) Le courant absorbé : On détermine le courant ,pour obtenir le couple et le flux désiré : D’après les deux relations (II.15) et (II.17), on trouve : 1 Is = Ls • 1 + (ω rτ r ) 2 1 + (ω rστ r ) 2 e j (γ − ξ )φ s (II.24) La tension appliquée $ : La tension d’alimentation est déjà donnée relation (II.5) : {V - - s = R s I s + jω s φ s Nous pouvons déterminer la tension $ pour un flux donné pour obtenir un couple souhaité à une fréquence '2& donnée également. Si on néglige la chute ohmique - : 22 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone La relation (II.5) devient : Vs = 2πφ s fs Ou encore : V ∧ s ωs (II.25) ∧ (II.26) =φs II.4. Commande scalaire : II.4.1. Structure de la commande scalaire : Pour faire varier la vitesse, on agit sur la pulsation des courants rotorique qui est directement lié au couple comme nous l’avons montré précédemment (II.18). Le régulateur de vitesse élabore la pulsation des courants rotoriques à partir de l’erreur de vitesse. La fréquence statorique est donnée par . (II.23) qui nécessite la mesure précise de la vitesse de rotation du moteur asynchrone. La tension statorique est donnée par la loi $ ⁄ . La structure de base d’une commande scalaire est représentée par la figure (II.1). Pont Filtre Onduleur Moteur Asynchrone à cage MLI 65 /5 + /0 34 P + /012 Régulateur de vitesse 34 + 3012 Figure II. 1 :Structure de la commande scalaire en boucle fermée 23 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.4.2. Principe de la commande scalaire : Le variateur de vitesse est constitué d’un redresseur et d’un onduleur. Le redresseur va permettre d’obtenir un courant quasi continu. A partir de ce courant, l’onduleur (MLI) va permettre de créer un système triphasé de tensions alternatives dont on pourra faire varier la valeur efficace de la tension et la fréquence. Le faite de conserver le rapport $ ⁄ constant permet de maintenir un flux constant pour le quelle le moteur développe son couple maximal pour toutes les vitesses. A basse fréquence les chutes de tension - deviennent importantes et le variateur ne peut plus assurer $ ⁄ ?@ alors on se limitera pour les commandes scalaires à des fréquences supérieure à 5BC . Avec quelque approximations la relation (II.5) devient alors: V s = ω sφ s Rs L sω s 2 + 1 (II.27) . 24 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.5. Simulation du moteur asynchrone avec la commande scalaire : A partir de l’étude théorique de la structure de la commande scalaire, nous pouvons élaborer les différents blocs nécessaire à la réalisation de cette simulation. Le schéma complet de simulation est donné en Annexe D. Le modèle comprend : • Bloc de commande. • Moteur asynchrone. • Couple de charge. Bloc de commande D F D F GD GF G D G F E éN +- M Ω Instruction H Régulateur de vitesse Commande Scalaire GE,H,J G E,H,J J JKE M Ω L é! $G @@ Couple de charge Moteur Asynchrone Figure II. 2 :Modèle simulink 25 GE GH GJ Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.5.1.Bloc de commande : Ce bloc commande du moteur asynchrone permet de contrôler la tension d’alimentation (l’amplitude $O et la fréquence ). Et il est constitué des sous-blocs comme le montre le modèle Simulink la figure (II.2). a ) Instruction : Ω 1 R @ Ω éN • Consigne : on définit la pulsation de référence Ω éN • Filtre : filtre destiner a adoucir les commandes sont appliqués sur les générations de consigne de vitesse. éN consigne Ω éN filtre en PQR/@. 1 @T @ 400 10 1 Figure II. 3:Filtre de génération de consigne –pôles à -20 b ) Régulateur de vitesse : Pour faire varier la vitesse, on agit sur la pulsation rotorique qui est directement lié au couple électromagnétique é! comme nous l’avons montré précédemment. Le régulateur de vitesse élabore la pulsation rotorique à partir de l’erreur de vitesse qui permet d’obtenir une vraie régulation de vitesse donc une bonne précision statique. Le régulateur augmente la vitesse jusqu’à ce qu’elle atteigne celle de référence. La fréquence statorique sera définit par la relation . qui nécessite la mesure précise de la vitesse de rotation du moteur asynchrone. YZ Compte tenu des fortes non linéarités présentent dans le système à commander, les paramètres du régulateur ont été déterminé par la méthode essai-erreur. 26 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone c ) Commande scalaire : Le sous bloc de la commande scalaire et il est constitué de plusieurs d’autre sousblocs comme le montre la figure II.4. `^_a @ Q bPGc_ ω O éN $O ]\^G _R E $O sin H $O sin 2π/3 Ω M ω + + d 1 @ P \ , 2& J $O sin 4π/3 Figure II. 4: Modèle de la commande scalaire : La pulsation du stator est le résultat de l’addition de la pulsation de référence éN (ou la pulsation du rotor et la pulsation mécanique . Cette pulsation statorique sert à déterminer : • L’amplitude de la tension $O en passant par le gain représentant le flux statorique O (loi de la commande scalaire, voir paragraphe II-2-3). La valeur du flux est donnée dans le programme contenant les paramètres de la machine(Annexe C1). • Et elle détermine les valeurs de l’angle entre 0 et 2&, en utilisant la fonction "P \" qui utilise le reste de la division entre et 2& . II.5.2. Bloc Moteur Asynchrone: Il est constitué des sous-blocs comme le montre le modèle Simulink.(figure II.5). • Bloc Concordia directe. • Bloc Concordia inverse. • Bloc S-Function • Système mécanique. 27 _EH Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone GD E GF D H J GE GH GJ y. ]@z?BPb F b?bPRGQ RGP ? b?bPRGQ G G s _? Gb G D F G E G H G J b?bPRGQ G P@ P@ D F é! JKE D F + 1 r@ - Ω sz@ è\ \é?QGc_ M Ω {b\qP R QGP R ô^ Figure II. 5: Bloc Moteur Asynchrone : a) Concordia directe : Ce bloc permet de transformer les tensions triphasées m, n voir chapitre (I) paragraphe (I-2-2) et la figure (I-3). E , H , J dans le repère biphasé b ) Concordia inverse : Ce bloc permet de transformer les courants biphasés oGD , GF p, G D , G F dans le repère triiphasé Q, q, ? voir chapitre (I) paragraphe(I-3-1) et la figure (I-4). c ) S-function : Est basée sur le principe du modèle d’état, Qui est écrit en langage Matlab et que l’on peut intégrer dans un Bloc Simulink pour réaliser des calculs spécifique voir chapitre(I) paragraphe(I-3-3)et Annexe C2. d ) Système mécanique : 1 Le système mécanique représente la fonction de transfert : r@ Qui vérifie la relation cité au paragraphe (I-3-2) relation (I-22) Les valeur de r et sont données dans le programme contenant les paramètres de la machine Annexe C1. 28 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.6. Résultats de simulations : . qui représente le rapport de / (relation II-26). Le flux statorique ~ II.6.1. Démarrage à vide pour plusieurs valeurs de vitesse de consigne : II.6.1.1.Vitesse de consigne 1459 tr/mn : Couple électromagnétique Céle(Nm) 40 35 30 25 20 15 10 5 0 0 0.5 1 1.5 Temps en seconde (Figure II.6) Vitesse n(tr/mn) 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 0.2 0.4 0.6 0.8 Figure II. 7 29 1 1.2 1.4 Temps en seconde Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone Vsa(V) Tension statorique Vsa 600 400 200 0 -200 -400 -600 0 0.5 1 40 1.5 Temps en seconde Figure II. 8 Courant statorique Isa(A) 20 0 -20 20 0 0.5 1 1.5 0.5 1 1.5 1 Temps en seconde 1.5 Isb(A) 0 -20 -40 0 Isc(A) 20 0 -20 0 0.5 Figure II. 9 30 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.6.1.2.Vitesse de consigne 955 tr/mn : vitesse n(tr/mn) 1000 900 800 700 600 500 400 300 200 100 0 0 0.5 1 Temps en seconde 1.5 Figure II. 10 Céle(Nm) 30 Couple électromagnétique 25 20 15 10 5 0 0 0.5 Figure II. 11 31 1 Temps en seconde 1.5 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone Vsa(V) 400 Tension statorique Vsa 300 200 100 0 -100 -200 -300 -400 0 0.5 1 Temps en seconde 1.5 0.5 1 1.5 0.5 1 1.5 0.5 1 Temps en seconde 1.5 Figure II. 12 40 Courant statorique Isa(A) 20 0 -20 0 Isb(A) 20 0 -20 -40 0 Isc(A) 20 0 -20 0 Figure II. 13 32 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.6.1.3.Vitesse de consigne 280 tr/mn : vitesse n(tr/mn) 300 250 200 150 100 50 0 -50 0 0.5 1 Temps en seconde 1.5 Figure II. 14 10 Céle(Nm) Couple électromagnétique 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 0 0.5 1 Figure II. 15 33 Temps en seconde 1.5 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone 150 Vsa(V) Tension statorique Vsa 100 50 0 -50 -100 -150 20 0 0.5 Figure II. 16 1 Temps en seconde 1.5 Courant statorique Isa(A) 10 0 -10 10 0 0.5 1 1.5 0.5 1 1.5 1 Temps en seconde 1.5 Isb(A) 0 -10 -20 0 Isc(A) 10 0 -10 0 0.5 Figure II. 17 34 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.6.2. Démarrage à vide avec introduction de couple de charge à t=1.2s : Vitesse de consigne 1459 tr/mn : vitesse n(tr/mn) 1500 1000 500 0 0 Céle(Nm) 40 0.5 Figure II. 18 1 Temps en seconde 1.5 Couple électromagnétique 35 30 25 20 15 10 5 0 0 0.5 Figure II. 19 35 1 Temps en seconde 1.5 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone Vsa(V) Tension statorique Vsa 600 400 200 0 -200 -400 -600 0 0.5 1 Temps en seconde 1.5 Figure II. 20 40 Courant statorique Isa(A) 20 0 -20 20 0 0.5 1 1.5 0.5 1 1.5 Isb(A) 0 -20 -40 0 Isc(A) 20 0 -20 0 0.5 1 Figure II. 21 36 Temps en seconde 1.5 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.6.3. Démarrage à vide avec changement de vitesse de 955 à 1459 tr/mn : vitesse n(tr/mn) 1500 1000 500 0 0 Vsa(V) 600 0.5 Figure II. 22 1 Temps en seconde 1.5 1 Temps en seconde 1.5 Tension statorique Vsa 400 200 0 -200 -400 -600 0 0.5 Figure II. 23 37 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.6.4.Interprétation des résultats : II.6.4.1. Démarrage à vide pour plusieurs valeurs de vitesse de consigne : Les courbes des vitesses (figure II.7 , II.10 et II 14) montrent que le moteur atteint la vitesse désirée .un couple transitoire est observé et on peut le remarquer avec les courant statoriques. Le couple de démarrage(figure II.6 , II.11 Et II.15) diminue avec la diminution de la valeur de la vitesse de consigne et passe de 38 Nm pour une vitesse de 1459 tr/mn à 9 Nm pour une vitesse de 280 tr/mn. Les courbes des tensions (figure II.8 ,II.12 Et II.16) évoluent de la même manière que les vitesses et vérifient le rapport $ / constant. II.6.4.2. Démarrage à vide avec introduction d’un couple de charge à t=1.2s : D’après les figures II.18 ,II.19,II.20 et II.21, nous remarquons que la vitesse atteint la référence après un régime transitoire, et puis se stabilise à 1459 tr/mn, par ailleurs, le couple électromagnétique s’annule après un régime transitoire, où son amplitude maximale est aux environs de 38Nm (couple de démarrage), à t=1.2 s (moment d’introduction de la charge), le couple tend vers la valeur du couple de charge 20 Nm. Les courants ont les mêmes comportements que le couple, après un régime transitoire, les courants prennent la forme sinusoïdale d’amplitude variable en fonction de la charge. II.6.4.3. Démarrage à vide avec changement de vitesse de 955 à 1459 tr/mn : Les figures II.22 et II.23 représente l’évolution des caractéristiques de la MAS, suivie d’une variation de vitesse à t = 1 sec de 955 tr/mn à 1459 tr/mn. Les résultats de simulation obtenus montrent clairement que la vitesse suit parfaitement sa consigne et se stabilise au bout de 0.4sec. Cette variation est suivie de variation d’amplitude de la tension et de la fréquence pour maintenir le rapport $ / constant. 38 Chapitre II Commande Scalaire du moteur Asynchrone II.7. Conclusion : Les modèles analytiques de la machine asynchrone, à savoir le modèle de Park, Concordia, Clarke sont pénalisés par des hypothèses simplificatrices. Ils représentent le comportement des circuits électriques équivalents de la machine asynchrone. Ils ne permettent pas de prendre en compte des phénomènes magnétiques ou électriques tels les courants induits, la saturation magnétique, l'effet de la géométrie complexe... Ces hypothèses conduisent par conséquent à l’omission d’informations pertinentes sur l’état de la machine. C'est dans ce contexte que nous avons privilégié l’approche locale par la modélisation éléments finis de la machine asynchrone, ceci afin de s’affranchir de la plupart des hypothèses simplificatrices habituelles. La modélisation par éléments finis fera l’objet du troisième chapitre. 39 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS CHAPITRE III Modélisation Numérique du Moteur Asynchrone à Cage 40 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.1. Introduction: Lorsqu’il s’agit de déterminer les paramètres (couple, vitesse, courant…) du moteur asynchrone à cage en situation de fonctionnement réel, les hypothèses du modèle simplifié (chapitre I) sont souvent mise en défaut[17][29] . Le modèle triphasé représente le comportement électrique, il néglige les phénomènes magnétiques ou électriques tels que les courants de Foucault, la saturation magnétique et l’effet de la géométrie complexes (encoches, entrefer…). Dans ces conditions les approches numériques basées sur les méthodes des éléments finis en 2D et 3D restent à ce jour les plus fiables en prenant en compte la géométrie réelle de la machine et les non linéarité des matériaux. La considération du comportement électromagnétique local du moteur permet d’avoir une modélisation plus précise. La solution numérique des équations de Maxwell régissant le comportement des champs électromagnétiques et la prise en considération des équations électriques représentant le circuit d’alimentation du moteur, permet de réduire les simplifications faites dans les modèles classiques et ainsi d’avoir un modèle plus proche de la machine réelle. Dans ce chapitre, la modélisation a été faite en deux dimensions afin de réduire le temps de calcul ainsi que l'espace mémoire utilisé. Les effets d'extrémités et d'inclinaison d'encoche ont été négligés. Dans notre étude le choix s’est porté sur une étude en magnétique-évolutif (pas à pas dans le temps), ceci permis de suivre le comportement transitoire de certaines gradeurs physiques (couple, vitesse, courant…) . III.2. Modélisation électromagnétiques de la machine asynchrone: Depuis plusieurs années, grâce à l’évolution en puissance de calcul et en capacité mémoire des ordinateurs, la modélisation des dispositifs électromagnétiques est de plus en plus faite à l’aide des méthodes numériques, comme la méthode des éléments finis[7][10][14]. Ces méthodes numériques permettent en effet de décrire de manière de plus en plus précise le fonctionnement de ces dispositifs ou interviennent des phénomènes complexes comme les courants induits, les mouvements ou l’interaction avec le circuit électrique extérieur… Dans les premiers travaux publiés sur le calcul numérique des champs magnétiques, les sources des champs (courants en particulier) sont supposées connues[1]. Mais ce n’est pas toujours le cas, en particulier lorsque la machine est alimentée par un circuit extérieur que l’on désire prendre en compte. Par ailleurs le mouvement peut être inséré dans les équations du champ au moyen d’un terme ou est la vitesse et l’induction magnétique[2][3][4][6][12][14][15][35]. Ce en pendant cette méthode n’est applicable que si les parties mobiles conductrices sont invariantes dans le sens du mouvement. 41 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS Lorsque toutes les sources du champ sont supposées sinusoïdales [5], l’utilisation des grandeurs complexes permet de simplifier le problème. Une telle méthode ne peut pas être utilisée si la saturation magnétique n’est pas négligée[6]. Certains auteurs utilisent la représentation complexe pour étudier le fonctionnement des machines asynchrones en changeant la conductivité des parties massives conductrices en fonction du glissement. Cependant, une telle modélisation ne peut pas conduire à des résultats satisfaisants que dans le cas du rotor bloqué[13]. Si l’on cherche une modélisation plus générale des machines électriques, il faut faire appel à la résolution simultanée des équations du champ dans la structure magnétique et des équations du circuit extérieure d’alimentation[8][11][18]. Cette technique consiste à résoudre en pas à pas dans le temps, l’ensemble des équations aux dérivées partielles du champ électromagnétique et des équations intégro-différentielles des circuits électriques. La prise en compte des mouvements peut être alors effectuée en écrivant les équations du champ dans deux référentiels distincts respectivement lies à la partie fixe et à la partie mobile. La liaison entre ces deux référentiels est alors dans l’entrefer, régions magnétique, sans source et non conductrice[15][17]. III.2.1 .Equations de Maxwell : Cinq équations vectorielles caractérisent le champ électromagnétique. Ces cinq grandeurs, qui dépendent de la position spatiale et du temps, sont le champ électrique , le champ , et l’induction électrique . Ces cinq grandeurs , l’induction magnétique magnétique régies par les équations de Maxwell et se traduisent par leur indépendance [12]. 0 (III.1) (III.2) (III.3) (III.4) 0 (III.5) Où , et sont respectivement le temps, la densité du courant électrique et la densité de la charge électrique. Des relations supplémentaires caractérisant les différents milieux doivent être ajoutées aux équations. Ainsi pour les milieux isotropes, nous aurons : (III.6) (III.7) (III.8) 42 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS sont respectivement la permittivité électrique, la perméabilité Où , , , magnétique, la conductivité électrique et l’induction magnétique rémanente. La machine asynchrone travaille généralement en basse fréquence les courants de déplacements sont alors négligeables, l’équation (III.2) se transforme alors sous la forme suivante : (III.9) Et puisque les tôles de la machine asynchrone étant isotropes et dont l’aimantation 0 donc l’équation (III.7) se ramène rémanente est négligeable, est donc un scalaire et à: (III.10) A partir de l’équation (III.3) on définit un potentiel vecteur magnétique tel que : (III.11) En remplaçant (III.15) dans (III.1) on obtient : ! " 0 (III.12) L’équation (III.12) implique qu’il existe un potentiel scalaire électrique tel que : ! " #$%& d’où ! #$%& " (III.13) En combinant les relations(III.8),(III.9),(III.10) et (III.11), on obtient : ( ' ! #$%& " Où désigne la réflectivité magnétique On déduit la densité de courant : ! (III.14) 1/. " #$%& (III.15) 0 (III.16) Afin d’assurer l’unicité du potentiel (III.11), on impose généralement la jauge de coulomb. & 43 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.2.2 .Equation dans l’hypothèse d’un système à deux dimensions : Le modèle à deux dimensions est basé sur l'hypothèse que le potentiel vecteur magnétique et la densité de courant sont les seules composantes de l'axe z et leurs valeurs sont déterminées dans le plan xy. [35] +, ,) . /+, ,) (III.17) est le vecteur unitaire dans l’axe z. Où ) • Coordonnées cartésiens : 2 * 1 1 1+ 00 , 0 ) 6 5 5 -5 3 4 (III.18) Où *, , ) sont les vecteurs unitaires dans le système cartésiens suivant +, , ,, -. Après développement on obtient : 3 3 * , + (III.19) L’équation de la conservation du courant (III.5) en deux dimensions combinée à l’équation (III.15) donne : ! * 7 8 " - ! " 7 8 - 0 (III.20) Ce qui montre que la jauge de coulomb (III.16) est satisfait, car par définition on a : - 0 (III.21) Dans ces conditions, les équations (III.14) et (III.15) projetées sur les axes *, , ) donnent : ! " ! " + + , , 0 (III.22) Pour pouvoir résoudre l’équation (III.22) associée aux conditions limites (III.11) et (III.12), il faut prendre en compte les conditions aux frontières du domaine d’étude. Ces conditions aux frontières peuvent être de deux types : a) Condition de Dirichlet : est fixe sur la frontière. b) Condition de Neumann : est fixe sur la frontière. 44 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS De plus, le dispositif électromagnétique présente des symétries ou des conditions de fonctionnement périodique ou anti-périodique une réduction du domaine d’étude peut être effectuée. III.2.3. Equation en tenant compte des conducteurs: Dans un moteur asynchrone à cage, nous distinguerons deux types de conducteurs le premier appelé conducteur massif (figure III.1) dans lequel se développent des courants induits (courant de Foucault) et dans lequel l’effet de peau peut être présent (barre rotorique)[16]. Le second appelé conducteur bobiné (en fil fin) (figure III.2). Le diamètre du fil est supposé faible devant l’épaisseur de peau (conducteur statorique), de telle sorte que la densité du courant est considérée constante dans toute la section du conducteur. a) Conducteur massif : Soit un conducteur de section Sm et longueur 9: . < >: ;: ?: (Figure III.1) • Pour un conducteur de longueur ;, le gradient de potentiel scalaire électrique peut être définie comme suit [22][30]: #$%& 7 8) - 7 <: 8 ;: (III.23) La tension < représente la différence de potentiel aux bornes du conducteur La relation (III.15) devient alors : : <: ;: (III.24) : représente la densité des courant de Foucault. < : représente une source de courant /= ; 45 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS En intégrant la densité du courant (relation III.28) sur la section du conducteur, le courant total ?: parcourant le conducteur peut être obtenu comme suit : ?: Soit : I / &F GH I JH &F I <: &F JH ;: (III.25) ;: la résistance du conducteur, l’équation (III.25) devient alors : EG &F H ?: <: I &F : GH (III.26) Pour les conducteurs massifs les équations qui décrivent le phénomène sont donc finalement : <: ! " ! " + + , , ;: <: : ?: : I GH 0 (III.27) &F (III.28) b) Conducteur en fil fin : Supposons un ensemble de @A conducteurs de section >BCD . Ces conducteurs sont connectés en série de manière à constituer les spires d’une bobine (figure III.2) >BCD ;BCD (Figure III.2) En combinant les équations (III.27) et (III.28), on obtient une équation qui fait intervenir le courant total ?: traversant l’ensemble des conducteurs : ?: 1 I &F ! " ! " + + , , >: >: GH 0 (III.29) Comme l’effet de peau peut être négligé dans le conducteur en fil fin, la densité du courant est constante sur sa section. L’équation (III.29) devient donc : @A ! " ! " ?A + + , , >A 0 (III.30) 46 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS Soit KL la résistance de l’ensemble du bobinage : A @A BCD @A ;BCD >BCD (III.31) La section d’un brin est égale à : >BCD MA >A @A (III.32) Où BCD est la résistance d’un brin, >A la section utile, ;BCD la longueur d’un brin et MA le coefficient de foisonnement 0 N MA N 1. On remplace l’équation (III.32) dans (III.31), on obtient alors : A @A O ;BCD MA >A (III.33) La différence de potentiel qui apparait aux bornes d’un bobinage de ce type est donnée par : @A O ;BCD @A ;BCD (III.34) <A ?A I &F MA >A >A GH Le premier terme représente la chute de tension due à la résistance A des spires et le deuxième terme représente le force électromotrice induite. Pour simplifier la notation, nous allons écrire (III.38) de la manière suivante : <A A ?A @A ;BCD I &F >A GH (III.35) Les équations à utiliser au niveau des conducteurs en fil fin sont donc finalement : @A ? ! " ! " + + , , >A A <A 0 (III.36) @A O ;BCD @A ;BCD ?A I &F MA >A >A GH (III.37) Les équations qui permettent de décrire la machine asynchrone à cage sont résumées cidessous : @A ?A P: ! " ! " + + , >A ;: <: : ?: : I GH &F 0 (III.38) (III.39) 47 Chapitre III <A Modélisation Numérique du MAS A ?A ; @A ;BCD & ?A I &F & >A GH (III.40) Dans l’équation (III.40) nous avons rajouté un terme supplémentaire qui représente la tension relative aux inductances ; des tètes de bobines, qui ne sont pas prise en compte dans le modèle en deux dimensions. Notons que cette inductance est calculée soit analytiquement soit par des méthodes numériques. Pour résoudre les équations (III.38),(III.39) et (III.40), on utilise la méthode des éléments finis. III.2.4. Discrétisation par la méthode des éléments finis: La méthode des éléments finis est, de nos jours, beaucoup employée pour la résolution des problèmes électromagnétique[13][14][17]. Comme la littérature est très vaste sur ce sujet nous ne ferons ici qu’un très bref rappel sur cette méthode. Deux formulations sont souvent utilisées : a) Une fonctionnelle énergétique est déterminée et la solution des équations du champ est obtenue par la minimisation de cette fonctionnelle[1][11][13][14]. b) La méthode des résidus pondérés et plus particulièrement la méthode de Galerkin. Dans cette méthode les équations (III.38),(III.39) et(III.40) sont multipliées par des fonctions de pondération Q et intégrées sur le domaine d’étude Ω[7][14]. En deux dimensions et avec l’utilisation des relations connues sur la divergence on obtient, pour l’équation(III.38) : . X&Γ I V$%& . U QV$%& V$%&Q &Ω I Q Y Ω Ω @A &Ω I Q PA &Ω I Q P: &Ω Ω >A Ω 9: 0 (III.41) Où Γ correspond à l’ensemble des contours. Pour les frontières présentant des conditions aux limites de Dirichlet, la valeur de la première intégrale de contour est nulle car le potentiel vecteur est imposé. Pour les frontières avec conditions de Neumann homogènes ce terme est aussi nul. Les intégrations sur Ω sont effectués à l’aide de la technique des éléments Finis : le domaine est divisé en sous domaines simple (figure III.3)., ΩT dénommés éléments. Dans chaque élément, la variable d’état dans notre cas le potentiel vecteur , est approximée par une fonction polynomiale sont [7][10]: D\ Z @[ C (III.42) C]^ 48 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS Dans ces conditions les équations (III.38),(III.39) et(III.40) peuvent s’écrire sous les formes* matricielle suivantes : b@ c ?A cd P: ed : ?: P: e A ?A 9 ? PA A (III.43) (III.44) (III.45) Les vecteurs , PA , ?A , P: , ?: , A , : désignent respectivement : • • • • • • • le potentiel vecteur aux nœuds du maillage, les tensions relatives aux conducteurs en fil fin, les courants relatives aux conducteurs en fil fin, les tensions relatives aux conducteurs massifs, les courants relatives aux conducteurs massifs, la matrice des résistances du bobinage en fil fin la matrice des résistance des conducteurs massifs. III.3. Couplage des équations du champ avec les équations du circuit d’alimentation : Un moteur asynchrone étant généralement alimenté en tension et par l’intermédiaire d’un convertisseur. Il est alors judicieux d’introduire la possibilité d’alimenter une bobine par une source de tension issue d’un circuit électrique III.3.1. Equation du circuit d’alimentation: L’équation différentielle générale d’un circuit électrique connecté à une structure électromagnétique est la suivante ; & _ & `^ _ `O `a ? (III.46) Où : _ : est le vecteur des tensions aux bornes des capacités et des courants dans les inductances du circuit (variable d’état). : est le vecteur des tensions et courant d’alimentation du circuit. ? : est le vecteur des courants dans le dispositif électromagnétique auquel le circuit est connecté. Les matrices `^ , `O . `a dépendent de la topologie du circuit électrique. 49 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS En intégrant l’équation (III.50), on peut déterminer le vecteur _ et en déduire, en particulier, le vecteur P des tensions aux bornes des enroulements du dispositif électromagnétique, par une relation de forme : P `f _ `g `h ? (III.47) Où les matrices `f , `g . `h dépendent de la topologie du schéma électrique. C’est par l’intermédiaire de cette équation que s’effectue le couplage entre le dispositif électromagnétique et le circuit électrique. III.3.2. Equation générale: Pour réaliser le couplage les équations (III.46) et (III.47) sont écrites séparément pour les circuits extérieurs connectés aux conducteurs massifs et en fil fin. a) Equations du circuit extérieur connecté aux conducteurs massifs : & _ & : P: V^ _: VO : Va ? : (III.48) Vf _: Vg : Vh ?: (III.49) b) Equations du circuit extérieur connecté aux conducteurs en fil fin : & _ & A PA ^ _A O A a ? A (III.50) f _A g A h ?A (III.51) A partir de la combinaison des équations (III.43),(III.44),(III.45),(III.48),(III.49),(III.50) et (III.51) le système général d’équations de l’ensemble machine asynchrone et circuit extérieur d’alimentation, s’écrit : b@ ed c ?A cd P: : ?: P: P: Vf _: Vh ?: & _ V^ _: Va ? : & : e 0 Vg : VO : iA h j?A 9 ? f _A A & _ ^ _A a ? A & A g A O A 50 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS Remarquons que dans ce système d’équations interviennent : • • • • • Les potentiels vecteurs aux nœuds du maillage Les courants et les tensions relatifs aux conducteurs massifs P: , ?: . Les courants dans les conducteurs en fil fin ?A . Les variables d’états du circuit extérieur relatives aux conducteurs massifs _: et aux conducteurs en fil fin _A . Les tensions et les courants d’alimentation du circuit extérieur : , A . III.4. Modèle magnétique-évolutif: III.4.1. Equations: L’application magnétique-évolutif permet l'étude des phénomènes créés par un champ magnétique variable dans le temps. Le champ magnétique est lié à la présence de courants électriques variables III.4.2. Résolution des équations en magnétique-évolutif: Pour résoudre un système d’équations en magnétique-évolutif (pas à pas dans le temps), il existe plusieurs méthodes. (implicite, explicite et semi-implicite). Le logiciel utilisé dans cette étude est FLUX [cédrat] il utilise la méthode implicite. Le principe consiste à discrétisé l’intervalle de temps ( k , :lm ) en pas de temps Δ . Δ Δ opqo o Δ Il est alors possible de calculer les courants induits et de définir un circuit comportant des éléments passifs. Δ étant le pas de temps et doit être choisi suffisamment petit pour obtenir une bonne précision. III.5. Modèle éléments finis: En raison de périodicité du moteur asynchrone à cage, nous allons modéliser seulement le quart de la géométrie, puisque c’est une machine quadripôle. 51 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.5.1. Géométrie : Le circuit magnétique présenté ci-dessous (figureIII.3) est celui du moteur asynchrone à cage dont la géométrie est prise des données fournies par le constructeur (Annexe E) Sur la figure (III.3), A+ ,C+ représente les phase positives et B- représente la phase négative. Encoche C+ BStator Entrefer Barre A+ Rotor (figure III.3) Les différentes surfaces sont délimitées et découpées en éléments finis et constituent ainsi « le maillage » comme le montre (la figure III.3) ci-dessous. Nous remarquons que le maillage (figure III.4) est plus dense au voisinage de l’entrefer, là où s'effectuent les échanges électromagnétiques entre stator et rotor. En revanche, le maillage est plus grossier vers l’arbre et vers l’extérieur de la culasse afin d’alléger le temps de calcul sans perte sensible d’information. 52 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS (Figure III.4) En ce qui concerne le maillage dans l’entrefer,il doit être bien réglé (figure III.5), afin d’étudier la variation des grandeurs électromagnétiques et mécaniques en fonction de la position du rotor et avoir les caractéristiques de la machine modélisée.On fait tourner d’un angle quelconque le rotor, cependant au fur et mesure que l’angle de déplacement augmente, la distorsion des éléments de la région de l’entrefer (la bande de roulement) augmente aussi, ce qui provoque des difficultés d’ordre numérique donc le maillage de la région de l’entrefer doit être régulier (la méthode des éléments finis donne de bons résultats avec des éléments réguliers). L'utilisation de la bande de roulement, une fonction du logiciel FLUX 2d, nous a permis de considérer la rotation du rotor en étude magnéto-évolutif sans pour autant effectuer un nouveau maillage de la machine à chaque position du rotor. Entrefer Figure (III.5) La caractéristique magnétique du stator et du rotor est modélisée par des fonctions spline. Elle permet ainsi, de définir des courbe B(H) à partir de couples de valeurs de B et H figure 53 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.6 (Annexe F). Notons que la définition d’une courbe de saturation par fonction splines est un peu plus longue qu’avec les modèles analytiques, mais la courbe expérimentale est bien respectée et l’interpolation est rapide [30]. MOTEUR_ASYNCHRONE Tesla 1,5 1 PROP ROTOR_B(H)_1 Region ROTOR (FER1) Caracteristique magnetique 0,5 (E6) A/m 0 0 0,001 0,002 0,003 0,004 0,005 (Figure III.6) III.5.2. Conditions aux limites: Les conditions aux limites sont définies sur les nœuds. Elles permettent de limiter le domaine d'étude en fixant la valeur de la variable, de prendre en compte des symétries physiques, de fixer la valeur de la variable. FLUX2D dispose des conditions aux limites suivantes : • Condition de Dirichlet Elle permet d'imposer la valeur de la variable sur des frontières du domaine d'étude et sur des régions linéiques. Pour notre cas on imposera la condition de Dirichlet qui définit explicitement la valeur du potentiel vecteur le long des frontières. L’utilisation la plus commune de la condition de Dirichlet pour les problèmes magnétiques est d’imposer = 0 forçant le flux à être parallèle aux frontières. • Condition anticyclique Elle permet de relier deux frontières entre elles. La valeur de la variable est inconnue sur ces frontières, mais elle est opposée sur les nœuds homologues (profil inverse de la variable). 54 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS Condition Dirichlet Condition Anticyclique Conditions limites Bande de roulement Dirichlet utilisateur Dirichlet Anticyclique Conditions limites refDirichlet deutilisateur condition anticyclique Dirichlet Anticyclique ref de condition anticyclique Cyclique Cyclique de condition cyclique refrefPériodique de condition cyclique ref de condition périodique Périodique Translation ref de condition translation refRéelde condition périodique Translation ref de condition translation Réel Condition Dirichlet Condition Anticyclique ( Figure III.7) III.5.3. Définition du circuit électrique: La partie alimentation de la machine est représentée par un circuit électrique schématisant le bobinage statorique, son alimentation et la cage d’écureuil. (figure III.8) Sur la figure III.8 , VAC et VBA représentent source la de tension, R représente la résistance, L représente l’inductance, BMC représente le conducteur bobiné (en fil fin),et Q1 représente la cage d’écureuil. 55 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.5.4.Couplage de l’équation mécanique: Pour modéliser un démarrage ou un régime transitoire quelconque, nous devons coupler l’équation mécanique dont l’expression est la suivante : Le pas de temps initial doit être choisi de manière judicieuse afin que le rotor ne tourne pas d'un angle trop important dès le premier pas de temps. JdΩ m = C e − C r − fΩ m dt (III.21) J : moment d’inertie des masses tournantes.[kg.m2 ] Ce : couple électromagnétique.[N.m] Cr : couple résistant.[N.m ] Ωm : vitesse rotorique mécanique.[ rad/s] f : coefficient de frottement.[N.m.s/rad] La position et la vitesse de rotation du rotor sont liées par la relation suivante : dθ m = Ωm dt (III.22) La nouvelle position du rotor est déterminé au début de chaque pas de temps et un nouveau maillage est créé dans l'entrefer. Le couple électromagnétique est déterminé par le calcul (méthode des travaux virtuels)[31],[37]. Ce = ∂ H B.dH dΩ ∂θ m Ω∫ ∫0 (III.23) III.6. Conclusion: L’utilisation de méthodes pas à pas est très riche en informations. Elle permet de mettre en évidence les harmoniques d’espaces et les harmoniques dues à la saturation des tôles magnétique qui se développent dans la machine asynchrone. De plus, pour obtenir une bonne représentation à un régime donné, nous devons avoir un contrôle du couple très fin. Quant au couplage de l’équation mécanique, elle ajoute encore des possibilités dans la connaissance du moteur. Ce couplage permet de traiter un grand nombre de problème, autant que peut poser la mise en fonctionnement d’un moteur en régime transitoire 56 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.7. Résultats de simulations: Le calcul des valeurs transitoires implique à résoudre le problème à différent point dans le temps donc nous devons définir le pas de temps pour définir les points dans le temps ou le calcul sera effectué. Le calcul se poursuit jusqu’à ce que le nombre maximal de pas de temps soient atteint. III.7.1. Choix du pas de temps: Un bon choix du pas de temps nécessite une certaine considération. La formule suivante est utilisée pour calculer le pas de temps : ∆t = III. 24 ∆θ 6.n Δ : pas de temps en (seconde). Δr: L’angle de rotation correspondant au pas de temps en (degré). X : vitesse de rotation du rotor en (tr/mn). 1 = 0.02s. 50 Le nombre de pas de temps par période est choisit à 40, le pas de temps à pour valeur Le période d’alimentation du moteur asynchrone à cage est T = 0.02 = 0.0005s. 40 Et l’angle de rotation à pour valeur : ∆θ = ∆t.6.n = 0.0005x6 x1459 = 4.377° ∆t = 57 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.7.2. Vitesse imposée 1459 tr/mn et à vide : Le temps de simulation w qui correspond à 120 pas: x. xy z , III.7.2.1. Répartition des lignes équiflux : 2 Δ 0.0005F Δr 2 Δ 4.377° 0.01F Δr 43.77° igure III. 9 igure III. 8 3 Δ 0.005F Δr 4 Δ 87.54° igure III. 10 0.05F Δr 437.7° igure III. 11 58 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.7.2.2. Caractéristique de positon : MOTEUR3_1459 θdegré Deg. 500 400 300 COURBE position Mecanique / Position Temps 200 100 ts s. 0,01 0,02 0,03 0,04 0,05 igure III. 12 III.7.2.3. Caractéristique de vitesse : MOTEUR3_1459 ntr/mn (E3)E3 tr/m 1,459 COURBE vitesse 1,459 Mecanique / Vitesse rotation Temps 1,458 ts s. 1,458 0,01 0,02 0,03 0,04 igure III. 13 59 0,05 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.7.3. Régime transitoire : En raison de l’inertie du moteur, nous avons augmenté le temps de simulation à t=300ms correspondant aux nombre de pas 600, avec un intervalle de 0.5ms. III.7.3.1. Caractéristiques de tensions: MOTEUR3_VIDE V (Volt) 500 COURBE C2D_5 0 Circuit / Tension Temps VAC ; -500 s. 0,05 igure III. 14 99,999E-3 0,15 0,2 0,25 0,3 MOTEUR3_VIDE V( Volt) 500 COURBE C2D_6 0 Circuit / Tension Temps VBA ; -500 s. 0,05 igure III. 15 99,999E-3 0,15 60 0,2 0,25 0,3 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.7.3.2. Caractéristique de vitesse: MOTEUR3_VIDE n( tr/mn) 1,5 (E3) tr/m 1 COURBE C2D_4 Mecanique / Vitesse rotation Temps 0,5 ts s. 0,05 igure III. 16 99,999E-3 0,15 0,2 0,25 0,3 III.7.3.3. Caractéristique de position: MOTEUR3_VIDE θdegré (E3) Deg. 1,5 1 COURBE C2D_3 Mecanique / Position Temps 0,5 ts s. 0 0,05 igure III. 17 99,999E-3 0,15 61 0,2 0,25 0,3 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.7.3.4. Caractéristiques des courants: MOTEUR3_VIDE I Ampere 49,999 0 COURBE Courant phase A Circuit / Courant Temps VAC ; -50 ts s. 0,05 igure III. 18 99,999E-3 0,15 0,2 0,25 0,3 MOTEUR3_VIDE I Ampere 49,999 0 COURBE Cournt phase B Circuit / Courant Temps VAC ; -50 ts s. 0,05 99,999E-3 igure III. 19 0,15 0,2 62 0,25 0,3 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS III.7.3.5. Caractéristique de couple: MOTEUR3_VIDE Cé N.m 40 30 20 COURBE 1 Mecanique / Couple moteur Temps 10 0 -10 ts s. 0,05 99,999E-3 igure III. 20 0,15 0,2 0,25 0,3 II.8.Interprétation des résultats : Les figures ( III.8,III.9,III.10 et III.11) montrent la réparation des lignes équiflux dans le circuit magnétique. Nous remarquons qu’au démarrage les lignes de flux sont concentrés en haut des barres rotoriques et au fur et à mesure que la vitesse augmente, ces lignes ont tendance à pénétrer au rotor et après un certain temps (t=0.05 s) la répartition est uniforme dans le circuit magnétique(vitesse imposée atteinte 1459 tr/mn). Notons que cette concentration de flux au démarrage est dû essentiellement à la présence des courants induits dans les barres rotoriques. Concernant le régime transitoire qui dure à peu près 200 ms, les courants statoriques (figures III.18 et III.19) présentant des oscillations d’amplitude variable. Cette variation est de l’ordre de 70 A et de stabilise au-delà des 200 ms. Pour le couple (figure III.20) nous remarquons des oscillations entre 50 Nm et -20 Nm. 63 Chapitre III Modélisation Numérique du MAS II.9.Conclusion : Les résultats obtenus montrent que l’ensemble des travaux effectués permet de modéliser de façon générale, un moteur asynchrone à cage par la méthode des éléments finis. Le logiciel Flux 2d offre la possibilité de déterminer les paramètres électriques et mécaniques du moteur asynchrone quelque soit sa géométrie et ses caractéristiques physiques. Le moteur peut être alimenté par un circuit externe et puisque qu’il est possible de coupler Matlab-Simulink et Flux 2d donc on a la possibilité de faire varier la vitesse on utilisant la commande scalaire qui fera l’objet du prochain chapitre. 64 Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink CHAPITRE IV Couplage Flux 2d - Simulink 65 Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink IV.1. Introduction : La commande a un impact important sur les performances réelles de la machine. Nous utilisons Simulink qui permettra la simulation simultanée avec Flux 2D (co-simulation). Ceci permettrait de voir comment la commande se comporte non plus face à un comportement de machine approximatif (schéma équivalent) mais de manière beaucoup plus fine. De plus, alimenter le système éléments finis avec les signaux de la commande permet d’avoir une meilleure estimation des performances de la machine, notamment au niveau du champ électromagnétique, saturation, courant de Foucault etc… Le module de co-simulation, entre Flux 2d et Simulink existe et Flux 2d pourra donc créer un composant Simulink comme le montre la figure ci-dessous (figure IV-1). Figure IV-1 66 Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink IV.2. Description du modèle Simulink : A partir de l’étude théorique de la commande scalaire (chapitre II) et la représentation du moteur asynchrone à partir du logiciel Flux 2d (chapitre III), nous réalisons le couplage entre ces deux éléments. Le schéma complet de simulation est donnée en Annexe G Bloc de commande é é " + - Instruction Régulateur de vitesse Ω V 1/4 (A) " Commande Scalaire $ Moteur Asynchrone % Ω Couple de charge Ω ⁄! /30 Figure IV-2 Le modèle comprend: • Un bloc: «couplage avec FLUX (2D) ». • La commande : c’est la même commande utilisée dans le chapitre (II). Ce bloc fournira des tensions sinusoïdales. • Un gain de conversion de vitesse est aussi ajouter dans cette commande. 67 é ⁄ Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink IV.3. Résultats de simulations : IV.3.1. Démarrage à vide pour plusieurs valeurs de vitesse de consigne : IV.3.1.1.Vitesse de consigne 1459 tr/mn : • Caractéristique de vitesse et du couple : Vitesse n(tr/mn) 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 -200 0 0.5 1 Temps en seconde 1.5 Figure IV-3 Céle(Nm) 35 Couple Electromagnétique 30 25 20 15 10 5 0 -5 -10 -15 0 0.5 Figure IV-4 68 1 Temps en seconde 1.5 Chapitre IV • Couplage Flux2d-Simulink Caractéristique de tension et courant Vsa(V) 600 Tension statorique Vsa 400 200 0 -200 -400 -600 50 0 0.5 1 Temps en seconde 1.5 0.5 1 1.5 0.5 1 1.5 1 Temps en seconde 1.5 Figure IV-5 Courants Statorique Isa(A) 0 -50 50 0 Isb(A) 0 -50 0 Isc(A) 50 0 -50 0 0.5 Figure IV-6 69 Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink IV.3.1.2.Vitesse de consigne 955 tr/mn : • Caractéristique de vitesse et du couple : Vitesse n(tr/mn) 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 -200 25 0 Céle(Nm) 0.5 Figure IV-7 1 Temps en seconde 1.5 Couple Electromagnétique 20 15 10 5 0 -5 -10 0 0.5 Figure IV-8 70 1 Temps en seconde 1.5 Chapitre IV • Couplage Flux2d-Simulink Caractéristique de tension : 400 Vsa(V) Tension statorique Vsa 300 200 100 0 -100 -200 -300 -400 • 0 0.5 Figure IV-9 1 Temps en seconde 1.5 Caractéristique de courant : Courants Statorique 50 Isa(A) 0 -50 0 0.5 1 1.5 0.5 1 1.5 50 Isb(A) 0 -50 50 0 Isc(A) 0 -50 0 0.5 Figure IV-10 71 1 Temps en seconde 1.5 Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink IV.3.1.3.Vitesse de consigne 280 tr/mn : • Caractéristique de vitesse et du couple : Vitesse n(tr/mn) 1000 800 600 400 200 0 -200 0 10 0.5 Céle(Nm) Figure IV-11 1 Temps en seconde 1.5 Temps en seconde 1.5 Couple Electromagnétique 8 6 4 2 0 -2 -4 0 0.5 Figure IV-12 72 1 Chapitre IV • Couplage Flux2d-Simulink Caractéristique de tension et courant Vsa(V) 150 Tension statorique Vsa 100 50 0 -50 -100 -150 0 0.5 1 Temps en seconde 1.5 0.5 1 1.5 0.5 1 1.5 Figure IV-13 Courants Statorique 20 Isa(A) 10 0 -10 0 20 Isb(A) 10 0 -10 0 Isc(A) 20 10 0 -10 0 0.5 Figure IV-14 73 1 Temps en seconde 1.5 Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink IV.3.2. Démarrage à vide avec introduction de couple de charge: Un couple de charge égale à 20N.m est appliqué à t = 1,2 secondes • Caractéristique de vitesse et du couple à 1459 tr/mn : Vitesse n(tr/mn) 1600 1400 1200 1000 800 600 400 200 0 -200 • 0 0.5 Figure IV-15 1 Temps en seconde 1.5 Caractéristique de tension : Céle(Nm) Couple Electromagnétique 40 30 20 10 0 -10 -20 0 0.5 Figure IV-16 74 1 Temps en seconde 1.5 Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink Vsa(V) 600 Tension statorique Vsa 400 200 0 -200 -400 -600 • 0 0.5 Figure IV-17 1 Temps en seconde 1.5 Caractéristique de courant : Isa(A) Courants Statorique 50 0 -50 Isb(A) 0 0.5 1 1.5 0.5 1 1.5 50 0 -50 Isc(A) 0 50 0 -50 Temps en seconde Figure IV-18 0 0.5 1 75 1.5 Chapitre IV Couplage Flux2d-Simulink IV.3.3.Interprétation des résultats : Les courbes des vitesses (figure IV.3 et IV.7) montrent que le moteur atteint la vitesse désirée au bout de 250 ms. En revanche, pour les faibles vitesses (figure VI.11) la réponse présente des oscillations et la vitesse de consigne n’est atteinte qu’à partir de 500 ms. Ceci est dû à la commande scalaire. Les courbes des tensions (figure IV.5 ,IV.9 Et IV.13) évoluent de la même manière que les vitesses et vérifient le rapport " /& constant. Pour les caractéristiques du couple (figure VI.4,VI.8 et VI12), nous remarquons la présence d’oscillations beaucoup plus prononcés que celle obtenus dans le chapitre II. Les oscillations sont dues au calcul du couple. En effet, la méthode utilisée par le logiciel Flux 2d est basée sur la méthode des travaux virtuels []. D’après les figures IV.15 ,IV.16,IV.17 et IV.18, nous remarquons que la vitesse atteint la référence après un régime transitoire, et puis se stabilise à 1459 tr/mn. Par ailleurs, le couple électromagnétique s’annule après un régime transitoire, et son amplitude maximale est aux environs de 38Nm (couple de démarrage). A t=1.2 s (moment d’introduction de la charge), le couple tend vers la valeur du couple de charge 20 Nm. Les courants ont les mêmes comportements que le couple, après un régime transitoire, les courants prennent la forme sinusoïdale d’amplitude variable en fonction de la charge. IV.3.Conclusion : Dans ce chapitre nous avons montré qu’il était possible de coupler Matlab-Simulink et Flux 2d. Ce couplage nous a permis de simuler le comportement du moteur asynchrone à cage à travers une commande scalaire. Les résultats trouvées sont différents des résultats du chapitre (II). Cette différence est due essentiellement à la prise en compte des phénomènes non linéaire, et la non uniformité de l’entrefer. Nous avons remarqué qu’il existe quelques fluctuations de vitesses. Plus la vitesse est élevée et plus le couple oscille et il est difficile de contrôler le couple pour les petites vitesses. 76 Conclusion Générale Conclusion Générale 77 Conclusion Générale CONCLUSION GENERALE Le but de cette étude était de faire une identification des paramètres des machines asynchrones à cage en vue d’une intégration dans des simulateurs temps réel. Ceci a été réalisé par le développement d’un environnement de simulation comprenant une partie élément finis, une partie circuit électrique et une partie contrôle de vitesse. Deux approches ont été étudiées : • Une approche circuit électrique basée sur une étude analytique de la machine asynchrone à cage et couplée à une boucle de contrôle de vitesse utilisant le principe de la commande scalaire. Nous avons montré dans cette étude, que les modèles analytiques de la machine asynchrone à cage, à savoir les modèles de Park, Clarke et Concordia, étaient pénalisés par les hypothèses simplificatrices. En effet, les modèles analytiques, ne permettaient pas de prendre en compte les phénomènes magnétiques, électriques et mécaniques, les courants induits et le mouvement. Ces hypothèses ont conduit à l’omission d’informations pertinentes sur l’état de la machine. • Une approche numérique basée sur le calcul du champ électromagnétique dans la machine asynchrone à cage. Cette étude a été menée par l’utilisation d’un logiciel éléments finis 2D. Des résultats obtenus ont montré que l’ensemble des travaux effectués permettait de modéliser de façon fine le comportement de la machine asynchrone à cage. Nous avons aussi montré que cette approche offrait de nombreuses possibilités pour la connaissance du moteur asynchrone. Les calculs effectués ont montré la sensibilité des résultats quand il s’agissait de faire varier les paramètres physiques et électriques de la machine asynchrone à cage en particulier quand il s’agissait de la commande scalaire. L’étude en pas à pas dans le temps nous a permis de simuler le moteur asynchrone à cage en tenant compte du mouvement du rotor. Ceci a permis la prise en compte des harmoniques d’espaces que le modèle analytique ne prenait pas en comptes. Par ailleurs, un couplage éléments finis et Simulink a permis de simuler le moteur asynchrone à cage en temps réel et au cours de cette simulation, les grandeurs caractéristiques de la machine sont enregistrée à chaque pas de temps et pour chaque position du rotor par rapport au stator. Au détriment d’un temps de calcul important, les résultats trouvés ont été jugé très satisfaisants par rapport aux résultats issus d’un calcul analytique. En effet les résultats trouvés ont fait apparaitre dans la caractéristique du couple, l’effet des harmoniques d’espace, de la réluctance de l’entrefer et de la saturation magnétique. En perspectives de ce travail, d’autres études peuvent être menées, nous pouvons citer par exemple : - Une étude sur le contrôle du couple. - Une étude avec une commande vectorielle. - La prise en compte de l’inclinaison des encoches. - L’utilisation d’alimentations non sinusoïdales (convertisseurs statiques). - L’étude de défauts dans la machine asynchrone à cages. 78 Annexes ANNEXES 79 Annexes Annexe A 1. Passage du repère triphasé , , vers le repère diphasé, : Pour un système composé de trois grandeurs triphasées dans le repère triphasé , , , , , il existe plusieurs transformations pour faire correspondre au système triphasé deux grandeurs diphasées dans le repère , , Nous noterons : Pour le repère triphasé le vecteur Pour le repère diphasé le vecteur et une grandeur homopolaire . x abc xa = x b x c 1 1 x h αβ xh = xα xβ 1 2 Une des plus classique est la transformation de Concordia, définie par une matrice , le passage des composantes triphasée a la composante homopolaire et aux coordonnées dans le plan est donné par la relation matricielle suivante. 1 3 x αβ h = k .C 33 . x abc Avec C 33 = 1 2 1 0 1 2 1 − 2 3 2 1 2 1 − 2 3 − 2 1 4 Cette transformation dépond d’un coefficient arbitraire de normalisation. Les valeurs usuelles prise par sont : k = k = 2 : 3 Si l’on désire conserver la norme de qui pour un moteur serons les courants, les tensions et les flux. 2 Si l’on veut conserver dans la transformation la norme de puissance. : 3 80 Annexes x Si l’on sépare la composante homopolaire des coordonnées x αβ = .α la matrice se xβ décompose en deux sous matrices ! et ! . Avec C 13 1 = 2 1 2 1 2 C 23 1 = 0 1 2 3 2 − 1 2 3 − 2 − Pour une machine dont le point neutre n’est pas relié les composantes homopolaire sont nulles et les relations 1 3 et 1 4 deviennent : xαβ xa x .α = = k .C 23 . x b xβ x c xαβ 1 x .α = = k . xβ 0 1 2 3 2 − 1 5 1 2 3 − 2 − x a . x b x c Le coefficient est arbitraire, usuellement 2 valeurs sont prises k = 1 6 2 et k = 3 Donc il existe principalement deux transformations selon la valeur de . • Transformation de Clarke pour k = 2 3 2 . 3 La relation 1 6 devient : x .α 2 1 x = . β 3 0 1 2 3 2 − 1 2 3 − 2 − x a . x b x c 2 1 1 x = x − x − xc α a b 3 2 2 Ou encore : x = 3 x − 3 x b c β 2 2 81 1 7 1 8 Annexes • 2 . 3 Transformation de Concordia pour k = La relation 1 6 devient : x .α x = β Ou encore : 1 2 . 3 0 1 2 3 2 − 1 2 3 − 2 − x a . x b x c 1 9 1 1 2 ( x a − xb − x c ) xα = 2 2 3 x = 1 (x − x ) b c β 2 1 10 Pour illustrer les conséquences pour ces deux valeurs, nous allons dans le cas d’une alimentation sinusoïdale : Considérons un système triphasé tel que : x abc Xˆ . cos( θ ) 2π = Xˆ . cos( θ − 3 4 Xˆ . cos( θ − π 3 ) ) 1 11 ( représente la valeur maximum d’une tension, d’un courant, d’un flux … 1.1. Transformation de Clarke 2 k = : 3 On remplace la relation 1 11 dans 1 7, on obtient : 1 x .α . = k x β 0 1 − 2 3 2 x .α cos( θ ) x = Xˆ sin( θ ) β 1 − 2 3 − 2 Xˆ . cos( θ ) 2π . Xˆ . cos( θ − 3 Xˆ . cos( θ − 4π 3 soit 3 cos( θ ) ) = k Xˆ 2 sin( θ ) ) xα = Xˆ . cos( θ ) x β = Xˆ . sin( θ ) 82 1 12 Annexes D’après la relation 1 11 , les amplitudes des grandeurs électriques telles les courants, les tensions sont conservées. Soit : )* +, -( les valeurs maximums de courants et de tensions triphasées, dans le repère diphasé nous aurons : vα = Vˆ . cos( θ ) v β = Vˆ . sin( θ ) et iα = Iˆ. cos( θ ) i β = Iˆ. sin( θ ) Les modules respectif seront : -. / -( et ). / )0, sachant que -( / √2 -233 et )0 / √2 )233 nous aurons pour les valeurs efficaces de la tension et du courant : V eff = Vˆ 2 I eff = et I/ˆ 2 Si nous exprimons maintenant la puissance 4 / 3 . -233 . )233 . cos 9. La puissance vaudra : P = 3 V S . I S . cos( θ ) 2 Conclusion : Avec k = 2 les amplitudes des tensions et des courants sont conservées mais ce coefficient 3 n’est pas conservatif pour la puissance. 2 3 1.2. Transformation de Concordia k = : On remplace la relation 1 11 dans 1 9, on obtient : x .α x = β 3 ˆ X 2 cos( θ ) sin( θ ) 3 . 2 Comme précédemment, en régime triphasé sinusoïdale nous aurons : Les amplitudes des grandeurs sont multipliés par vα = v = β 3 ˆ V . cos( θ ) 2 3 ˆ V . sin( θ ) 2 et iα = i = β 83 3ˆ I . cos( θ ) 2 3ˆ I . sin( θ ) 2 Annexes Soit ; 3 ˆ V et I s = 2 Vs = 3ˆ I 2 Nous aurons donc les valeurs efficaces des courants et des tensions : V eff = Vˆ 3 I eff = et Iˆ 3 Si nous exprimons la puissance 4 / 3 . -233 . )233 . cos 9 nous aurons : 4 / -233 . )233 . cos 9. Conclusion : Avec k = 2 les amplitudes des tensions et des courants sont multipliées par un facteur 3 Par contre ce coefficient est conservatif pour la puissance. 2. Passage du repère diphasé, vers le repère triphasé , , : Pour passer d’un système diphasé , vers un système triphasé , , , on utilise la relation 1 3 et 1 4 et détermine les composantes , x abc = k − 1C 33− 1 xαβ h , . : ; Pour une machine dont le point neutre n’est pas relié les composantes homopolaire sont nulles < on remplace < et dans la relation 2 1 , on obtient : 2.1. Transformation inverse de Clarke : k = x.a 1 xb = − 1 2 x c 1 − 2 0 3 xα . 2 xβ 3 − 2 2 3 2 2 84 2 3 Annexes ou encore : x a = xα 1 3 xβ x b = − xα + 2 2 1 3 xφ x c = − xα − 2 2 2.2. Transformation inverse de Concordia : k = x.a xb = x c Ou encore : 1 2 1 − 3 2 1 − 2 xa = xb = xc = 2 3 2 3 0 3 xα . 2 xβ 3 − 2 2 4 2 xα 3 2 1 3 ( − xα + xβ ) 3 2 2 2 5 2 1 3 ( − xα − xφ ) 3 2 2 Remarque : • • représente les courants, les tensions…. Pour déterminer le courant = , nous avons utiliser la loi de Kirchhoff : Pour un système équilibré, on a = > = > = =0 et on déduit le courant = = / = > = 2 6 85 Annexes Annexe B Fonctionnement d’une S-Function Tout bloc S Function contenu dans un schéma Simulink possède les caractéristiques suivante [9] : un vecteur d’entré , un vecteur de sortie E et un vecteur d’état (figure I.4). Le vecteur d’état peut être discret ou continu. Les vecteurs F, et E sont définit de la manière suivante : E / GH ,, , E IJKL / GM ,, , F (mise à jour) N / GI ,, , F Avec ( sortie) / O IJKL (dérivée) P Au cour de la simulation, Simulink on faitappel à chaque itération les bloc S-Function et demande le calcul des sorties, une mise à jour des étast discrets ou un calcul de dérivées. Des routines complémentaires assurent une initialisation et une sortie correctes des différentes tâches. Dans le cas d’une S-Function écrite en langage Matlab, ces appels sont gérés par le contenu du paramètre QR S dans la fonction appelante. Signification de l’indicateur QR S : Etape se simulation Initialisation Calcul du prochain pas D’échantillonnage Calcul des sorties Mise à jour de l’état discret Mise à jour de l’état continu Fin de simulation Etat du QR S « Fichier M » 0 4 Fonction appelé « Fichier C-Mex » mdlinitializeSizes mdlGetTimeOfNextVarHit 3 2 1 9 mdlOutput mdlUpdate mdlDervatives mdlTerminate 86 Annexes Annexe C Programme Matlab C1 : les paramètres du moteur asynchrone : % PARAMETERES D’INITIALISATIONS % programme d’initialisation des paramètres de modélisation du moteur asynchrone % dans le repère de Park clear all; close all; clear mex; % les paramètres de la machine Asynchrone Rs=4.1; Rr=2.5; Ls=0.4613; Lr=0.4666; Lm=0.4487; p=2; sig=1-((Lm^2)/(Ls*Lr)); Ts=Ls/Rs; Tr=Lr/Rr; % les paramètres de la commande scalaire % le flux nécessaire pour contrôler la tension du stator : % Fi_s=(Vs_max/ws_ref) --> fs = ws_réf/(2*pi) % Fi_s = 537.4/(2*pi*50) Fi_s=1.71; % les paramètres du système mécanique f=1e-003; J=0.02; disp(' ... Made load of data'); 87 Annexes C2 : machine asynchrone dans le cadre de Concordia: % machine asynchrone dans le cadre de Concordia % entrées : % u(1)=Vsalpha % u(2)=Vsbeta % u(3)=w=pOmega % étas : % x(1)=Fsalpha % x(2)=Fsbeta % x(3)=Fralpha % x(4)=Frbeta % sorties : %y=[Fsalpha,Fsbeta,Fralpha,Frbeta,Isalpha,Isbeta,Iralpha,Irbeta,Couple] % paramètres : % Rs,Ls,Rr,Lr,Lm,p function [sys,x0,str,ts] = masyn2(t,x,u,flag,Rs,Ls,Rr,Lr,Lm,p) % les coefficients sig=(1-Lm^2/(Lr*Ls)); a2=Rs*Lm/(Ls*Lr*sig); a1=-Rs/Ls-Lm/Ls*a2; b1=-Rr/Lr/sig; b2=-b1*Lm/Ls; switch flag, % initialisation % case 0, [sys,x0,str,ts]=mdlInitializeSizes; % dérivations % case 1, sys=mdlDerivatives(t,x,u,a1,a2,b1,b2); % sorties % case 3, sys=mdlOutputs(t,x,u,Ls,Lr,Lm,sig,p); case { 2, 4, 5, 9 } sys = []; % drapeaux innutiles % otherwise error(['Unhandled flag = ',num2str(flag)]); end % fin mas % mdlInitializeSizes % initialise les États. function [sys,x0,str,ts]=mdlInitializeSizes sizes = simsizes; sizes.NumContStates = 4; sizes.NumDiscStates = 0; sizes.NumOutputs = 9; sizes.NumInputs = 3; sizes.DirFeedthrough = 0; % parce que l'entrée u n'intervient pas %directement dans le calcul des sorties sizes.NumSampleTimes = 1; % au moins une fois l'échantillon est nécessaire sys = simsizes(sizes); %initialiser les conditions initiales x0 = [0 0 0 0]; %Str est toujours une matrice vide str = []; % initialiser le tableau des périodes d'échantillonnage ts = [0 0]; % temps continu % fin mdlInitializeSizes 88 Annexes % mdlDerivatives % Retour des dérivées pour les Etats continues. function sys=mdlDerivatives(t,x,u,a1,a2,b1,b2) x5=x(1); x6=x(2); x7=x(3); x8=x(4); dx5=a1*x5+a2*x7+u(1); dx6=a1*x6+a2*x8+u(2); dx7=b1*x7+b2*x5-u(3)*x8; dx8=b1*x8+b2*x6+u(3)*x7; sys = [dx5 dx6 dx7 dx8]; % fin mdlDerivatives % mdlOutputs % Retour des blocs de sorties. function sys=mdlOutputs(t,x,u,Ls,Lr,Lm,sig,p) x5=x(1); x6=x(2); x7=x(3); x8=x(4); x3=1/(Lr*sig)*(x7-Lm/Ls*x5); x4=1/(Lr*sig)*(x8-Lm/Ls*x6); x1=1/Ls*(x5-Lm*x3); x2=1/Ls*(x6-Lm*x4); Ce=p*Lm*(x3*x2-x4*x1); sys = [x1 x2 x3 x4 x5 x6 x7 x8 Ce]; % fin mdlOutputs 89 Annexes Annexe D Schéma de simulation et d’implémentation en temps réel D1 : Schéma complet de simulation : 3 Vs_abc V 3 Vsa Fsalpha Fsal Vsa 3 Selecteur Fsbeta Fsbe Fralpha Fral Va P=25 ;I=0.02 Wref wr Frbeta Frbe Isalpha Isal Isbeta Isbe Iralpha Iral Irbeta Irbe wr PID Vs _abc Instruction Wm 3 ws 3 Demu Vb Is_abc Wm commande scalaire Isa Vc Isabc Isa 3 Demu wm Irabc Isc 3 Irabc -K- t p C_charge Clock vitesse couple -charge Céle couple _charge n_tr_mn Isb vitesse Wm vitesse _tr_mn rad /s--tr/mn couple Asynchronous machine Wm Speed _Torque D2 : Commande scalaire : Flux statorique 1 wr Vs_max -K- 2 2 Mux 2 Wm p ws 1 s 2 u(1)*sin(u(2)) u(1)*sin(u(2)-2*pi /3) rem (u(1),2*pi ) 2 wm 90 u(1)*sin(u(2)-4*pi /3) 3 Mux 1 Vs_abc Annexes D3: Bloc Moteur Asynchrone : alpha a 3 b beta c 9 Isabc Concordia 2 Inverse alpha b 5 Isalpha beta c 6 Isbeta 1 Va Concordia 1 Inverse 7 Iralpha a alpha 2 Vb 8 Irbeta b c 3 Vc a 3 beta Concordia 1 9 masyn Demux 1 Fsalpha 2 Fsbeta S-Function 3 Fralpha 4 Frbeta 12 Céle 1 J.s+f 4 C_charge système mécanique 11 vitesse p nombre de paire de pole D4: Concordia directe : 1 a 3 2 b 3 sqrt(2/3)*(u(1)-0.5*u(2)-0.5*u(3)) Fcn 3 c 3 (u(2)-u(3))/sqrt(2) Fcn1 1 alpha 2 beta D5: Concordia inverse : 1 alpha 2 2 2 beta sqrt(2/3)*u(1) 1 a Fcn 2 sqrt(2/3)*(-0.5*u(1 )+sqrt(3)/2*u(2)) 2 b Fcn1 3 c 91 3 10 Irabc Annexes Annexe E Caractéristiques du moteur utilisé E.1: Caractéristiques nominales du moteur: Caractéristique Valeur Puissance utile 4 KW Nombre de phases 3 Fréquence d'alimentation 50 Hz Nombre de pôles 4 Nombre de conducteurs en série par phase 132 Connexion des enroulements étoile Nombre d'encoches au stator 36 Nombre d'encoches au rotor 28 Résistance d'une phase au stator à 25°C 4 Tension d'alimentation 380 V Vitesse nominale 1459 tr/mn Glissement 0.0273 Resistance de l’anneau 2.5 10-6 Ω L’inductance de l’anneau 4.0 10-9 H Moment d’inertie 0.02 Kgm2 Coefficient de frottement 0.001 Nms/rad Table E.1 : Caractéristiques nominales du moteur étudié E. 2. Dimensions géométriques du moteur : Fig. E 1 Géométrie 92 Annexes Fig. E. 2. Dimensions du stator Fig. E. 3. Dimensions du rotor 93 Annexes Annexe F Matériaux F.1.La courbe de saturation par fonction spline Le modèle est construit de la façon suivante : entrée des couples de valeurs expérimentales B, H (tableau F.1) interpolation par fonctions splines L’allure de la courbe B(H) est représentée sur la figure ci-dessous.(figure F.1) F.1.1.Tableau de variation B(H) : B(T) H(A/m) 0.50 129.50 1.10 243.25 1.60 1850.00 1.70 3700.00 1.85 9900.00 2.00 22100.00 2.10 43000.00 (Tableau F.1) F.1.2. La courbe B(H) : last intervention carried out 04/04/11 11 :10 :23 by PCUSER (Figure F.1) Cette courbe représente l'interpolation des valeurs présentées dans le tableau F.1 pour la valeur Js de saturation = 2.07 T et la pente relative a=1100. F.2.Résistivités des matériaux : Cuivre Enroulement statorique 0.127 10-7 Ωm Aluminium Barre rotorique 0.278 10-7 Ωm 94 Annexes Annexe G • G1.Schéma de simulation et d’implémentation • G.2.Paramètres d’initialisations % /// PARAMETRES D’INITIALISATIONS /// % Programme d’initialisation de la commande scalaire du moteur asynchrone %défini par problème Flux 2d % files necessaires: InitScalar_F.M (Matlab Initialisation) % Boucle_fermée_F.MDL (Diagramme Simulink) % Transf_Models.MDL (Cedrat's Library) % Moteur.TRA (Problèmes Flux) % Moteur.CIP (Problèmes Flux) close all; clear mex; % Paramètres du moteur asynchron % ================================= %Les paramètres du moteur asynchrones sont définis dans le problème de FLUX %(il correspond au dossier de TRA %qui sera résolu dans le flux Simulink) p=2; % Les paramètres de la commande scalaire % le flux nécessaire pour contrôler la tension du stator : % Fi_s=(Vs_max/ws_réf) --> fs = ws_réf/(2*pi) % Fi_s = 537.4/(2*pi*50) Fi_s=1.71; % Les paramètres du système mécanique % Elles sont également définies dans le problème Flux disp(' ... Made load of data'); 95 Références Bibliographiques Références Bibliographiques 96 Références Bibliographiques [1] Silvester .P.P , Chari .M.VJC, « Finit element solution for saturable magnetic fields problems »,IEEE Trans. On Power Apparatus and System, Vol 89,pp.1642-1651.1970 [2] Foggia A, Sabonnadière JC , Silvester P, « Finite element solution of saturated travelling magnetic field problems », IEEE Tran On mag. Vol 26 n° 5 sept 1986. [3] Bigeon. J, Sabonnadière.JC, Coulomb JL , « Finit Element analysis of an electromagnetic brake », IEEE Trans , on Magn, Vol. MAO-19, No.6.pp.2632-2634,November 1983. [4] Rezine H. « Méthodes d’étude et modélisation des machines synchrones à rotor massif alimentée par onduleur de tension », Thèse de Docteur Ingénieur à l’INPT, Toulouse 1983. [5] Shen D, Meunier G, Coulomb JL, Sabonnadière JC, « Analyse bidimensionnelle des courants de Foucault dans des circuits électriques alimentés en tension et comportant une impédance externe ». 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