Le dessin dans l`Égypte ancienne : pratiques, fonctions et
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Le dessin dans l`Égypte ancienne : pratiques, fonctions et
Colloque Sous la direction de Guillemette Andreu-Lanoë, département des Antiquités égyptiennes, musée du Louvre Le dessin dans l’Égypte ancienne : pratiques, fonctions et usages Décor dessiné du caveau du vizir Mérérouka à Saqqara, 6 e dynastie (vers 2300-2050 av. J.-C.) © musée du Louvre, G. Andreu-Lanoë (2012) En lien avec l’exposition « L’art du contour. Le dessin dans l’Égypte ancienne » du 19 avril au 22 juillet 2013 Aile Richelieu Samedi 8 juin de 10 h à 18 h Introduction Programme Les témoignages archéologiques visibles en Égypte et dans les musées montrent la permanence d’une tradition où le dessin a une importance primordiale dans le processus de création. Des spécialistes présentent leurs derniers travaux sur les caractéristiques, les techniques, les liens avec l’écriture, les fonctions et les usages de cet art que, pendant plus de trois millénaires, les « scribes des formes » ont créé, se plaçant ainsi au premier rang des artistes du monde antique. 10 h Ouverture par Guillemette Andreu-Lanoë, musée du Louvre 15 h Artisans itinérants sous le règne 10 h 10 La frontalité dans les images 15 h 40 Technologie de la peinture égyptienne égyptiennes : usages et valeurs par Youri Volokhine, Université de Genève pharaonique. Une enquête au cœur du processus pictural par Hugues Tavier, Université de Liège 2 10 h 50 « Ils sont drôles, ces égyptiens ! » ou l’humour des pharaons par Pascal Vernus, EPHE, Paris 11 h 30 Écrire et dessiner : sur la « fabrication » des inscriptions hiéroglyphiques par Ben J. J. Haring, Université de Leyde 12 h 10 de Sésostris Ier par Marcel Marée, British Museum, Londres 16 h h20 Ostraca figurés de la Vallée des Rois : reproduction, innovation, religion par Andreas Dorn, Université de Liège 17 h Tradition et créativité. Pour une étude de l’« intericonicité » dans l’art de l’Égypte antique par Dimitri Laboury, Université de Liège Débat 17 h 40 Débat Figure d’hippopotame couvert de plantes des marais, faïence siliceuse bleue, décor noir, fin du Moyen Empire, milieu de la 13e dynastie, Thèbes, Dra Aboul’Naga, tombe de Neferhotep © musée du Louvre, Christian Décamps Saison 2012 – 2013 3 10 h 10 La frontalité dans les images égyptiennes : usages et valeurs par Youri Volokhine Dans l’iconographie égyptienne, le mode de représentation frontale se présente comme une entorse à la règle de la latéralité qui prévaut, habituellement, dans les scènes figurées. Le choix du motif par l’artiste égyptien n’est pas laissé au hasard. Ce motif exprime une large palette d’intentions ; dans certains cas, il interpelle le spectateur, qu’il invite à un face-à-face ; parfois, il rend compte d’attitudes, de mouvements, de dynamisme. Enfin, il tisse des liens symboliques avec plusieurs divinités. L’examen de ce mode de représentation permet une réflexion sur certains aspects particuliers des images en Égypte, comme l’interaction avec le spectateur, la symbolisation de prérogatives divines ou l’expression émotive. En effet, au visage s’attache des idées liées à la nature du regard dans la pensée égyptienne et au mouvement corporel. Dans le dessin, quelques exemples et indices nous permettent d’entrevoir que la frontalité est d’usage en tant qu’étape préparatoire lorsqu’il s’agit de concevoir une image en trois dimensions. Entre l’image plane et l’image dans l’espace, la frontalité fait, selon les cas, fonction de motif de rupture, de pivot axial et de règle, dans un vaste système de l’équilibre et de la symétrie. Fragment de linceul peint, époque ramesside, lin, musée du Louvre © musée du Louvre / Georges Poncet (2012) Youri Volokhine, docteur ès lettres en histoire des religions (Université de Genève, Suisse), est un ancien membre scientifique de l’Institut français d’archéologie orientale. Il est depuis 2002 maître d’enseignement et de recherche à la Faculté des Lettres de l’Université de Genève (département des Sciences de l’Antiquité). Il y enseigne l’histoire des religions et l’égyptologie. Il est l’auteur, notamment, de La frontalité dans l’iconographie de l’Égypte ancienne (Genève, Société d’égyptologie, 2000) et, en collaboration avec Christophe Thiers, de Ermant 1. Les cryptes du temple ptolémaïque (Le Caire, IFAO, 2005). Ses recherches portent sur l’anthropologie pharaonique, les relations entre l’Égypte et ses voisins, et la religion pharaonique (spécialement aux époques tardives). Saison 2012 – 2013 4 10 h 50 « Ils sont drôles, ces égyptiens ! » ou l’humour des pharaons par Pascal Vernus Pour Hérodote, les égyptiens étaient les plus religieux des hommes. Quant à nous, modernes, la massivité, le gigantisme, le hiératisme de leurs monuments nous porteraient à croire qu’ils étaient aussi les plus sérieux des hommes, que flottant entre ciel et terre, ils ignoraient les contingences d’ici-bas. Bref, ils eussent réfuté l’adage selon lequel le rire serait le propre de l’homme. Eh bien, à notre tour, réfutons cette réfutation, bien à tort présumée. L’humour est une composante de l’esprit pharaonique. Qui plus est, non seulement il parcourt ses domaines de prédilection, par exemple la littérature, fût-elle véhiculée par l’image, mais aussi il se niche là où a priori, notre moderne sensibilité ne l’attendrait guère : dans les tombes. Les scènes qui décorent la chapelle, partie ouverte au public du monument funéraire, ne s’interdisent pas des notations sciemment drôles ou burlesques s’agissant du petit peuple qui vaque à son service. Ces notations participent d’une stratégie artistique qu’on s’efforcera de mettre en lumière. Pascal Vernus a commencé l’égyptologie à treize ans en fréquentant l’École Pratique des Hautes Études parallèlement au lycée. Agrégé de lettres classiques, Docteur d’État, il a parachevé sa formation d’égyptologue en tant que pensionnaire de l’Institut français Saison 2012 – 2013 d’archéologie orientale au Caire pendant trois ans. Depuis 1976, il est directeur d’études, titulaire de la chaire d’égyptien, à la IVe section de l’École Pratique des Hautes Études où il enseigne la philologie et la linguistique de l’Égypte ancienne. Il a donné des enseignements à l’Université d’Aîn Chams au Caire, à l’Université Yale à New Haven, à l’Université Nouvelle de Lisbonne, et à l’Université Autonome de Barcelone. Sur l’invitation des autorités archéologiques espagnoles, il a participé de 1988 à 1992 aux fouilles de la Mission archéologique d’Héracléopolis et assuré l’édition du matériel épigraphique. Pascal Vernus a publié plus de 200 contributions égyptologiques consacrées à la langue, l’écriture, la littérature, l’histoire, l’histoire des idées et la religion de l’Égypte pharaonique. Certaines sont plus particulièrement destinées au grand public : -D ictionnaire des Pharaons, Paris 1988, réédition en 1996 (en collaboration avec J. Yoyotte). Traduction anglaise The Book of the Pharaohs, Cornell University Press, Ithaca et Londres 2003. Traduction italienne Dizionarion dei faraonii, Edizioni Arkeios, Rome 2003. - Chants d’amour de l’Égypte antique (La Salamandre), Paris, Imprimerie nationale, 1992. - Le bestiaire des pharaons, Noésis-Perrin 2005 (en collaboration avec J. Yoyotte). -D ictionnaire amoureux de l’Égypte pharaonique, Plon 2009. « La glaneuse calamiteuse », peinture de la tombe thébaine d’Ounsou, 18 e dynastie (vers 1450 av. J.-C.), peinture sur limon, musée du Louvre © musée du Louvre / Christian Décamps (2008) Saison 2012 – 2013 6 11 h 30 Écrire et dessiner : sur la « fabrication » des inscriptions hiéroglyphiques par Ben J. J. Haring La composition et le tracé de textes hiéroglyphiques sur les parois des tombes et des temples impliquent un double travail d’écriture et de dessin. Il fallait une connaissance approfondie de l’écriture pour savoir quels signes et orthographes employer. Il fallait aussi un talent de dessinateur pour rendre de façon correcte et esthétique chacun des signes hiéroglyphiques de même que pour organiser en un tout clair et harmonieux l’ensemble du texte à composer. Les dessinateurs effectuaient-ils ces choix directement face à la paroi ou travaillaient-ils à partir d’esquisses détaillées faites sur papyrus ou ostraca ? La même question se pose aussi bien pour les dessins de figures et de scènes. On se propose de discuter de l’existence possible et de l’utilisation de telles esquisses préparatoires, difficiles à identifier parmi la multitude de papyri et d’ostraca portant des textes et des figures. Ben J. J. Haring est professeur Ostracon hiéroglyphique avec les noms de Ramsès IV, in G. Daressy, Ostraca, Catalogue général des antiquités égyptiennes du Musée du Caire, pl. XXXIII (Le Caire, 1901) © D.R. Saison 2012 – 2013 d’égyptologie à l’Université de Leyde où il a soutenu son doctorat en 1997. Chercheur auprès de l’Organisation néerlandaise pour la recherche scientifique (NWO) depuis 1997, son projet de recherche s’intitule : « Symbolizing Identity : Identity marks and their relation to writing in New Kingdom Egypt ». Ses domaines de recherche concernent la paléographie hiératique et l’épigraphie hiéroglyphique ainsi que l’histoire économique, politique et sociale de l’Égypte ancienne. Il s’intéresse tout particulièrement à l’abondante documentation laissée par les artisans de Deir el-Médina. Il est président du comité d’enseignement du département d’Égyptologie de l’Université de Leyde depuis 2005, représentant néerlandais à l’International Association of Egyptologists depuis 2007. 15 h Artisans itinérants sous le règne de Sésostris Ier par Marcel Marée, British Museum, Londres Pour analyser les méthodes et les formes d’organisation qui ont permis la production artistique pharaonique, le mieux consiste à effectuer une analyse approfondie de tout ce qui est connu des dessinateurs et des sculpteurs. De tels dossiers artistiques mettent en lumière la polyvalence des artistes, leur circulation à travers le pays, le type d’objets qu’ils ont réalisés, le contexte dans lequel ils œuvraient ainsi que de nombreux aspects de leur démarche créative. Pour illustrer cette communication nous présenterons des exemples de stèles et de statues réalisées par divers ateliers sous le règne de Sésostris Ier, dont bon nombre sont conservées au Louvre. Marcel Marée est assistant conservateur au département des Antiquités égyptiennes et soudanaises du British Museum. Il est spécialisé dans l’histoire 7 Stèle inachevée du sculpteur Ousirour, 12e dynastie, règne de Sésostris Ier, Londres, British Museum © The Trustees of the British Museum Saison 2012 – 2013 8 artistique et sociale du Moyen Empire et de la Deuxième période intermédiaire. Ses recherches se concentrent sur l’administration, la prosopographie et la production artistique du Moyen Empire et en particulier sur l’identification des œuvres et des artistes qui les ont réalisées. Depuis 2002, il est directeur adjoint de la mission du British Museum sur les tombes de El Kab et de Hagar Edfu. Il participe également aux missions archéologiques à Hiérakonpolis (sous la direction de Renée Friedman) et à Assouan (sous la direction de Cornelius von Pilgrim et de Wolfgang Müller) où il est chargé de l’enregistrement et de l’étude des inscriptions rupestres mises au jour. Il est co-auteur (avec Detlef Franke ✝) d’un catalogue en plusieurs volumes (le premier est sous presse) des stèles du Moyen Empire au British Museum. Il collabore aussi avec le Metropolitan Museum of Art (New York) sur un projet de publication du matériel provenant des fouilles entreprises à El Asasif par Howard Carter et Ambrose Lansing, aujourd’hui en grande partie conservé au British Museum et au Metropolitan Museum. Saison 2012 – 2013 15 h 40 Technologie de la peinture égyptienne pharaonique. Une enquête au cœur du processus pictural par Hugues Tavier L’observation rapprochée des productions artistiques de l’Égypte pharaonique montre clairement depuis les premières dynasties, la permanence d’une tradition où le trait, le dessin, la ligne fluide régentent les processus d’élaboration des œuvres produites par les ateliers de sculptures et de peintures. Ce n’est guère étonnant dans une culture où l’écriture hiéroglyphique a tenu de façon permanente un rôle central. Le nombre élevé de monuments laissés inachevés, temples et tombes essentiellement, offre la chance d’étudier les techniques utilisées par les artistes et artisans pour en réaliser les programmes décoratifs. Nos recherches centrées sur la peinture thébaine croisent l’observation et la reconstitution des techniques picturales, des outils et des matériaux utilisés par les peintres et scribes. Elles montrent que le dessin en est le pilier. Il y obéit strictement à des conventions qui relèvent de l’écriture et qui garantissent sa qualité. Si les outils du dessinateur se révèlent sommaires, la virtuosité des artistes est conditionnée par un apprentissage rigoureux des conventions iconographiques et de procédés astucieux qui confèrent à la ligne l’illusion de la spontanéité ainsi qu’une élégance rarement égalée. Hugues Tavier a mené des études de conservation-restauration des œuvres d’art à l’École nationale supérieure des Arts visuels – La Cambre à Bruxelles. Il participe depuis 2001 à la mission archéologique dans la nécropole thébaine initiée par l’Université Libre de Bruxelles. Cette mission travaille dans la tombe thébaine 96 (TT 96) de Sennéfer, prince de la ville de Thèbes, et dans la tombe thébaine 29 (TT 29) du vizir Amenemopé, toutes deux décorées de peintures murales fortement endommagées par les vicissitudes de l’histoire. Il mène actuellement, sous la direction de Dimitri Laboury, une thèse en Sciences de l’Art à l’Université de Liège, consacrée à la technologie de la peinture dans la nécropole thébaine sous la 18e dynastie. 16 h 20 Ostraca figurés de la Vallée des Rois : reproduction, innovation, religion par Andreas Dorn Lors des fouilles menées par l’Université de Bâle dans la Vallée des Rois entre 1998 et 2005, plus de 800 ostraca ont été mis au jour. Parmi ces derniers, plus d’une centaine ont été trouvés dans de petites maisons d’ouvriers datant du milieu de la 20e dynastie. Les autres, dont le contexte archéologique est moins assuré, proviennent très vraisemblablement de lieux similaires. Les quelques 400 ostraca figurés peuvent être classés selon différents thèmes ou différentes motivations de production et d’utilisation. 9 1 1. Détail du décor inachevé de la tombe thébaine de Tjanuro (TT 101), intendant de la maison royale sous Amenhotep II, 18 e dynastie (vers 14271401 av. J.- C.), dessin préparatoire à la détrempe sur enduit argileux © H. Tavier–ULg 2 2. Ostracon avec le dessin d’un lion courant, Vallée des Rois, 20 e dynastie © Andreas Dorn Saison 2012 – 2013 10 Dans le cadre de l’apprentissage des dessinateurs, il est possible d’identifier quelques motifs « classiques » qui font partie de l’éducation de tous les dessinateurs : la figure de l’homme – et en particulier la tête de rois – est l’un des sujets populaires. En dehors des sujets souvent traités, il existe également des motifs qui ne sont pas encore attestés dans le corpus de Deir el-Médina. Les ostraca figurés sont les témoignages les plus célèbres de l’utilisation des contours pour le dessin en Égypte ancienne, dans la mesure où ils ne sont constitués que de ces lignes de contour. L’analyse des lieux de découverte permet en outre de montrer que des ostraca figurés de moindre qualité ont été quelques fois utilisés pour vénérer des dieux, tout comme des objets de haute qualité possédant la même fonction : on ne peut donc distinguer les fonctions selon la qualité de l’exécution. comme assistant de fouilles de la mission de l’Université de Bâle sous la direction d’Antonio Loprieno, notamment sur les maisons des ouvriers ramessides dans la Vallée des Rois. Ses recherches actuelles se concentrent sur une biographie du scribe Amennakhte de Deir el-Médina ainsi que sur un projet de « landscape archaeology » qui étudie les lieux auxquels sont liés des graffitis. Ses publications portent sur la littérature égyptienne, l’architecture, et différents thèmes concernant Deir el-Médina : ostraca figurés, lettres, toponyme, événements de pluies torrentielles, etc. Après avoir été chargé de cours à l’Université de Bâle (Suisse) et à l’Université de Göttingen (Allemagne), Andreas Dorn est actuellement professeur invité à l’Université de Liège (Belgique). Il a étudié à l’Université de Bâle avec le Professeur Erik Hornung et terminé ses études en 2000 avec un travail de recherche portant sur les coffres portatifs de la 6 e dynastie trouvés à Éléphantine et utilisés lors des processions funéraires (à paraître fin 2013). Depuis 1996, il est membre de missions archéologiques allemandes et suisses à Thèbes et à Éléphantine. À partir de 2001, il a travaillé dans la Vallée des Rois L’exposition « L’art du contour » convie le visiteur à la rencontre des premières étapes de la création artistique dans l’Égypte ancienne : celle du dessin (ou de l’esquisse peinte) et de la conception même de l’œuvre. Se pose dès lors, naturellement, la question de la créativité de l’artiste dans cet art que l’on a si souvent considéré comme immuable et figé par la tradition. L’exposé se propose d’explorer cette inextricable relation entre tradition et créativité dans l’art pharaonique – et tout spécialement dans les arts graphiques – en la situant dans le cadre théorique d’une étude du phénomène de l’« intericonicité » au sein de cette production artistique. Saison 2012 – 2013 17 h Tradition et créativité. Pour une étude de l’« intericonicité » dans l’art de l’Égypte antique par Dimitri Laboury Dimitri Laboury est maître de recherches du F.R.S.-FNRS à l’Université de Liège, dont il dirige le service d’Histoire de l’art et Archéologie de l’Égypte pharaonique. Il s’est donné pour spécialité l’étude de la pensée et de l’histoire culturelle à travers l’art et la culture matérielle de l’Égypte antique. Membre de plusieurs missions archéologiques en Égypte, il assure la co-direction de la mission archéologique belge dans la nécropole thébaine (projet conjoint des universités de Bruxelles et de Liège) et dirige, sous l’égide du F.R.S.FNRS, un important programme de recherches intitulé « Peintres et peinture dans la nécropole thébaine sous la 18e dynastie ». Il est notamment l’auteur de L’Égypte pharaonique, collection Idées reçues, Paris (Le Cavalier Bleu), 2001, et d’Akhénaton, collection Les grands pharaons, Paris (Pygmalion - Flammarion), 2010. La récolte et la préparation du sol, peinture de la tombe thébaine d’Ounsou, 18 e dynastie (vers 1450 av. J.-C.), peinture sur limon, musée du Louvre © musée du Louvre / Christian Décamps (2008) 11 Saison 2012 – 2013 Prochainement www.louvre.fr 12 ACTUALITÉ DE LA RECHERCHE ARCHÉOLOGIQUE LA CHAIRE DU LOUVRE Lundi 23 septembre, 12 h 30 Antiquités égyptiennes (à préciser) du « Musée imaginaire » par Georges Didi-Huberman, historien de l’art et philosophe, École des hautes études en sciences sociales, Paris Vendredi 11 octobre, 12 h 30 Recherches récentes à Hazor (Israël) « la capitale de tous ces royaumes » (Josué 11 : 10-13) par Amnon Ben-Tor, Université hébraïque de Jérusalem Du 16 au 30 septembre, 19 h L’Album de l’art à l’époque Lundi 21 octobre, 12 h 30 Construction et déconstruction d’un portail roman : découvertes récentes à Saint-Germer-de-Fly par Elise Merdy, Conseil général de l’Oise, Service archéologique départemental Lundi 28 octobre, 12 h 30 La cité de Cerveteri : le cadre topographique et les acquis récents de la recherche archéologique par Vincenzo Bellelli, Centro Nazionale delle Ricerche, Istituto di Studi sul Mediterraneo Antico Informations : 01 40 20 55 55 et sur www.louvre.fr Abonnez-vous à la Newsletter : [email protected] Retrouvez-nous sur Facebook Programmation : Monica Preti assistée de Sophie Beckouche Les hôtes et hôtesses d’accueil de l’Auditorium sont habillés par Graphisme : Emmanuel Labard Impression : Demaille © Auditorium du Louvre 2013 Saison 2012 – 2013