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DOSSIER DE PRESSE EMBED AcroExch.Document.7 … Les enjeux d’une nouvelle décennie … Sommaire p. 2 p. 3 p. 8 p. 9 p.13 Un 4 ème colloque Magdus, pourquoi ? Etat des lieux des centres de marques en Europe Troyes, capitale des centres de marques en Europe Le programme du colloque Quelques thématiques du colloque Contacts presse Prformance Catherine Toulemonde 33 (0) 6 14 08 03 12 33 (0) 1 45 24 07 46 Prformance Blandine Martin 33 (0)6 88 98 12 54 33 (0)1 43 55 36 54 Madgus Caroline Lamy 33 (3) 25 43 70 18 33 (6) 11 46 54 06 HYPERLINK "mailto:[email protected]" [email protected] HYPERLINK "mailto:[email protected]" [email protected] HYPERLINK "mailto:[email protected]" [email protected] Plus d'informations et photographies disponibles sur site Internet Magdus www.magdus.com ème Le 4 colloque Magdus colloque européen des centres de marques et magasins d’usine Pourquoi ? Parce que les centres de marques et magasins d’usine ont désormais une place incontournable dans le système de distribution des marques en Europe et dans la gestion de leurs stocks d’invendus. Parce que depuis le 1er colloque en 2003, chaque nouvelle édition a connu un vif succès auprès de l’ensemble des intervenants du secteur, réunissant promoteurs, opérateurs, représentants des marques, financiers, architectes, spécialistes de la distribution et du marketing. Les colloques Magdus sont devenus le point de rencontre périodique des acteurs du secteur, un lieu d’information, mais aussi de dialogue et d’échanges fructueux. « Les colloques Magdus sont des rendez-vous uniques où investisseurs, opérateurs, partenaires institutionnels et enseignes peuvent se rencontrer, débattre sur le concept et dresser les perspectives du marché européen ». Franck Verschelle, PDG du groupe Advantail (France). « France and Germany look set to lead outlet development over the next two years with several new outlet schemes planned. This means more jobs for your locality, more choice for your consumers and controlled distribution for the brands ». Neil Chapman, CEO, Chameleon Retail Consultancy Limited (United Kingdom). "A la veille de sa 4ème édition, le congrès Magdus est devenu un point de passage obligé pour le secteur. Rendez-vous privilégié des promoteurs, des investisseurs et surtout des marques, seul Magdus offre un débat élargi, actuel et respectueux de la diversité européenne des centres outlet". Juan Marcos Gabas, Directeur des opérations du groupe Neinver (Espagne). "2 jours qui permettent de se rencontrer et d’échanger entre marques et promoteurs, de se tenir informés des évolutions et développements de ce marché « à part » ; nous avons pu découvrir en 2007 des acteurs nouveaux ou moins connus dans le secteur des magasins d’usine. C’est également l’occasion de partager, comparer, débattre sur les enjeux et les attentes de chacun. Et je suis fier d’avoir reçu pour Petit Bateau le Trophée Magdus 2007 pour la meilleure dynamique de marque". Vincent Dewavrin, Responsable du réseau magasins d'usine, Petit Bateau (France). Parce que chaque colloque Magdus est une occasion de réfléchir, tous spécialistes confondus, aux enjeux et perspectives de ce nouveau secteur d’activité. Les organisateurs du colloque 2010 ont ouvert le débat sur : « Les enjeux d’une nouvelle décennie ». Bilans chiffrés, perspectives et projets, nouvelles stratégies d’implantation, risques et opportunités, tels sont les thèmes qui seront débattus au cours des séances plénières et des ateliers. En 2010, plus que jamais, le Magdus s’avère « européen ». Opérateurs, investisseurs, interviennent désormais à une échelle européenne, avec un développement sensible vers les pays de l’Est. Plus du tiers des participants au colloque viennent cette année d’autres pays que la France. Etat des lieux des centres de marques en Europe Nés aux Etats-Unis dans les années 1970, les « centres de magasins d’usine » (Factory outlet centers) sont apparus en France au début des années 1980, puis en Grande-Bretagne au début des années 1990, où ils ont connu un fort développement. Dans le reste de l’Europe, cette nouvelle forme de distribution est apparue pus tardivement, à partir du début des années 2000. 170 centres de marques sont en fonctionnement à ce jour en Europe, représentant plus de 2,5 millions de m². plus d’une vingtaine de projets est en cours à l’horizon 2012, notamment en France, Italie, Allemagne et dans les pays de l’Est. Une diffusion progressive du concept vers le Sud et l’Est de l’Europe Implantation des centres de magasins d’usine et villages de marques en Europe (janvier 2010). L’analyse de l’implantation des centres sur le territoire européen met en évidence une forte concentration, du Nord du Royaume-Uni au centre de l’Italie, qui revêt la forme d’un arc. Celui-ci correspond peu ou prou à la grande dorsale ou mégalopole européenne (que les géographes appellent la « banane bleue ») qui traverse l'Europe du Lancashire à la Toscane. On y trouve les plus fortes densités de population, les plus fortes densités de grandes villes, les plus forts trafics, etc. Source: Observatoire européen des centres de marques et magasins d’usine ( HYPERLINK "http:// www.magdus.com" www.magdus.com) Le marché européen est actuellement dominé par quatre pays : le Royaume-Uni, l’Italie, l’Espagne et la France. Le Royaume-Uni occupe le premier rang au sein du secteur en Europe, depuis le milieu de la décennie 1990. Il compte actuellement une cinquantaine de centres de magasins d’usine et de marques représentant plus de 585 000 m². Le marché britannique a bénéficié d’une forte croissance jusqu’en 2000, qui a abouti à sa maturité. Depuis, il fait l’objet d’une croissance nettement moins soutenue, qui témoigne de son arrivée à saturation. ème L’Italie, au 2 rang, compte une trentaine de centres représentant une surface de vente de plus de 430 000 m². Ce pays bénéficie d’un intérêt majeur de la part des promoteurs depuis le début des années 2000. En Europe, c’est le pays qui a connu le développement le plus fulgurant en matière de centres de marques : les 4/5 de ses centres ont été créés depuis 2003. Notons que la grande majorité des centres est principalement implantée au Nord du pays, plus urbain et où le pouvoir d’achat est plus élevé que dans le Sud du pays. Plusieurs facteurs concourent à expliquer le développement soutenu du concept dans ce pays : il bénéficie d’une forte tradition en matière de magasins d’usine. La mode est également intimement associée au pays (Gucci, Prada, Ferragamo, Dolce et Gabbana, Versace, Cerruti, etc.). Enfin, l’Italie bénéficie d’une réglementation relativement souple en matière d’urbanisme commercial. ème L’Espagne en 3 position, compte 18 centres de marques, représentant un plancher commercial de plus de 300 000 m². Cinq centres sont implantés dans l’agglomération madrilène qui concentre plus du quart du plancher commercial du pays. La majorité des centres espagnols est située le long des côtes. Cette stratégie d’implantation repose en grande partie sur la volonté des promoteurs de capter la clientèle touristique qui y séjourne, en particulier pendant les vacances estivales. ème La France,au 4 rang, pays pionnier dans le secteur, compte actuellement 20 centres de marques pour une surface globale de 280 000 m². Depuis le début des années 2000, le marché français est marqué par un ralentissement des ouvertures de centres, dû notamment aux difficultés rencontrées par les promoteurs pour obtenir les autorisations d’implantation délivrées par les Commissions Départementale D’Equipement Commercial (CDEC). Malgré ses contraintes réglementaires, le marché français reste attractif pour les promoteurs car il offre encore de nombreuses opportunités, notamment dans la moitié Sud du pays qui fait actuellement l’objet de nombreux projets. ème Au Portugal, qui est en 5 position du classement européen, les centres de marques ont fait l’objet d’investissements importants, en création de nouveaux espaces ou en renouvellement des anciens. De plus en plus tournés vers la mode, les consommateurs portugais privilégient des centres qui allient achats et loisirs et où ils peuvent trouver des grandes marques à petits prix. ème L’Allemagne, à la 6 place du classement, se rapproche du Portugal et a aujourd’hui 6 centres en activité. Selon les spécialistes, l'Allemagne est à ce jour l’un des marchés européens les plus prometteurs et 20 centres y sont à l’étude. Aux Pays-Bas, il existe à ce jour trois centres en activité, dont deux sont très performants. Deux nouveaux centres seraient envisagés. Depuis 2002, le concept s’étend à l’Europe de l’Est. Après la Pologne, la République Tchèque, la Hongrie, la Bulgarie, la Lettonie et la Croatie, c’est au tour de la Serbie, la Slovénie et la Russie de faire l’objet de nouveaux projets. L’ouverture de leur premier centre de marques est prévue à l’horizon 2011-2012. Les principaux opérateurs en Europe Si plus de soixante opérateurs sont recensés dans le secteur en Europe, six opérateurs leaders se partagent cependant l’essentiel du marché. Principaux opérateurs européens (au 1er janvier 2010) PromoteursNationalitéNombre de centresSurface de vente en m² McArthurGlen britannique 18 400 000 Neinver espagnole 11 195 000 Realm britannique 12 185 000 Value Retail britannique 9 161 000 Concepts & française 9 120 000 Distribution Freeport britannique 3 115 000 Source: Observatoire européen des centres de marques et magasins d’usine (www.magdus.com) Au 1 er janvier 2010, ces 6 opérateurs se partageaient : 36 % des centres en activité en Europe 47 % du plancher commercial européen Perspectives En Europe, le succès des centres de magasins d’usine et des villages de marques ne se dément pas et le concept commercial jouit d’un bon potentiel de croissance à l’échelle européenne et mondiale. La consolidation de marchés plus anciens et l’émergence de nouveaux marchés offrent de nouvelles perspectives. L’avenir des centres de marques est d’autant plus prometteur que dans un contexte conjoncturel morose, ils constituent des « valeurs refuges » pour les consommateurs. Néanmoins, si le succès commercial des centres de magasins d’usine et de marques à l’échelle européenne est important, les acteurs du secteur devront faire attention au risque de banalisation du concept car le succès de ces centres repose pour une grande part sur leur rareté. L’avenir du secteur des centres de magasins d’usine et des villages de marques en Europe est l’un des thèmes abordés lors du colloque européen Magdus 2010. Troyes, capitale des centres de marques en Europe Une ville pionnière C’est à Troyes qu’est apparue la première formule de distribution des invendus à l’intérieur des usines. Troyes est également le berceau de la nouvelle génération des centres de marques dans les années 1990. Aujourd’hui, malgré une concurrence croissante du secteur en France, Troyes reste la référence incontestée tant pour les consommateurs que pour les professionnels du marché. Etat des lieux Aujourd’hui, avec 85 000 m² de surface de vente et près de 300 boutiques de déstockage, Troyes fait figure de n°1 en Europe. Les centres de marques de Troyes attirent 5 millions de visiteurs par an, dont moins du quart est originaire du département, l’Aube. La clientèle vient de l’ensemble du territoire national et principalement du quart Nord-Est de la France. Les consommateurs parcourent en moyenne 220 kms pour venir faire leurs achats. Panier moyen : 69 € pour les Aubois, 217 € pour les touristes commerciaux. Depuis 1995, le nombre d’emplois dédiés aux centres de marques y a plus que triplé, pour s’établir à 1 200 emplois. Le chiffre d’affaires est estimé aujourd’hui à 250 millions d’euros (dont 155 en période hors soldes). Les articles de sport, de casualwear, de prêt à porter et les chaussures représentent plus de 80 % du total des ventes, devant la lingerie et les sousvêtements, les articles pour enfants, le linge de maison, les arts de la table et la décoration. Les « villages » de boutiques de marques constituent deux pôles implantés au cœur de l’agglomération. Principaux opérateurs : McArthurGlen, Marques Avenue, Marques City. Une coexistence exemplaire avec les commerces de centre-ville Les centres de marques de Troyes attirent chaque année 4 millions de visiteurs extérieurs au département. Les retombées économiques indirectes issues de la fréquentation des visiteurs des centres de marques sont évaluées à 50 millions d’euros (hors chiffre d’affaires des centres). Les acteurs économiques et touristiques reconnaissent les centres de magasins d’usine et de marques comme un levier de développement économique et touristique pour le territoire. Les enquêtes menées en octobre 2009 par l’Observatoire Magdus montrent que 22% des chalands extérieurs à l’Aube restant plus d’une demi-journée sur place (soit près de 80% d’entre eux) font au moins un repas en centre-ville et 12% vont en centre-ville faire des achats supplémentaires. Près de la moitié de ceux qui restent plus d’une journée dorment à l’hôtel. Le colloque Magdus 2010 Programme Mercredi 7 avril 2010 10h00-11h00 Conférence d’introduction « Centres de marques en Europe : faits, chiffres, tendances » Comment le paysage européen a-t-il évolué ? Quels sont les acteurs qui comptent ? Quelles sont les tendances du secteur ? 11h00-12h00 Atelier 1 : « Les centres de marques sont-ils toujours attractifs pour les territoires ? » Les centres de marques constituent-ils un outil de développement territorial ? Quels sont, pour les territoires concernés, les véritables enjeux liés à l’implantation d’un centre ( HYPERLINK "http://www.magdus.fr/pdf/C03A2.pdf" \t "_blank" emplois, attractivité etc) ? HYPERLINK "http:// www.magdus.fr/pdf/C03-B2.pdf" \t "_blank" Comment les territoires peuventil intégrer ces centres dans leur politique de développement ? Comment apprécier les impacts dans le temps ? HYPERLINK "http://www.magdus.fr/ pdf/C03-TR1.pdf" \t "_blank" Anticiper et évaluer les risques et opportunités : les expériences européennes. Atelier 2 : « Stratégies de HYPERLINK "http://www.magdus.fr/ Atelier-5" distribution des marques : quelle place pour les centres de marques ? » C o m m e n t f a i r e c o h a b i te r l e s m a g a s i n s d ’ u s i n e a v e c l e r é s e a u traditionnel (marketing)? Les centres de marques valorisent-ils l’image des marques ? Comment les marques perçoivent-elles les centres de marques et leur évolution ? Qu’en attendent-elles? Les centres de marques constituent-ils un simple canal d’écoulement ou font-ils partie intégrante de leur réseau de distribution ? Eclairages sur les stratégies des marques dans le secteur en Europe. 14h00-15h00 Présentation des projets et stratégies des opérateurs européens partenaires du colloque. 15h00-16h00 Atelier 3 : « Centres de marques : comment favoriser le shopping touristique et en tirer parti ? » Le succès des centres de magasins d’usine et de marques en Europe confirme que le shopping peut constituer un produit touristique porteur. Comment tirer parti du shopping touristique ? Tous les touristes peuvent-ils devenir des consommateurs ? Comment favoriser l’alchimie entre le shopping touristique et les autres formes de tourisme ? Quelles actions mener ? Quels partenariats public-privé nouer ? Eclairages sur les retours d’expériences européennes. Atelier 4 : « Acteurs du secteur : nouveaux profils et nouvelles stratégies pour un renouveau du concept ?» Le secteur des centres de marques en Europe est marqué par un é la rgisse me nt e t une div e rsifica tio n de se s a cte urs : o pé ra te urs, gestionnaires, investisseurs, commerci-alisateurs, etc. Qui sont-ils ? Pourquoi s’intéressent-ils de plus en plus au marché ? Quelles sont leurs stratégies ? Partagent-ils tous les mêmes objectifs ? Quelles sont les limites du système ? 17h00-18h00 Conférence en plénière : « Quelle évolution pour la consommation des marques en Europe ? » Quels sont les chiffres-clés en matière de consommation des marques ? Quelles sont les évolutions d’achats en nature, en quantité, en qualité, en valeur ? Quels sont les canaux d’achats privilégiés ? Acheter malin : est-ce un phénomène de mode ou une tendance durable ? Comment les centres de marques peuvent-ils en tirer parti ? Qu’est ce qui pousse les consommateurs à aller dans un centre de marques ? Comment capter des consommateurs devenus imprévisibles et opportunistes ? Jeudi 8 avril 2010 10h00-11h00 Atelier 5 : « Les clés pour réussir une implantation » Comment réussir son implantation et pérenniser son développement ? Quels sont les facteurs de réussite ? Quelle surface de vente minimum ? Quelle importance en matière de zone de chalandise ? Quelle desserte ? Quel portefeuille de marques ? Quels services associés ? Quelles synergies possibles avec d’autres équipements ? Quelles similitudes entre les centres de marques et les centres commerciaux traditionnels ? Eclairage européen. Atelier 6 : « L’architecture fait-elle vendre ? » Quels sont les enjeux et le rôle de l’architecture commerciale ? Qui en profite et quand ? Comment peut-elle répondre aux attentes des consommateurs et à leurs évolutions ? Comment concevoir une architecture évolutive ? Comment l’architecture peut-elle redonner un nouveau souffle à un centre existant ? Eclairage à partir d’un panorama de l’architecture des centres en Europe. 11h00-12h00 Conférence plénière de clôture : « Déstockage des marques : comment transformer une contrainte en opportunité ? Quelle place pour les centres de marques en Europe ? » Dans un contexte économique marqué par la crise, comment gérer, valoriser ses invendus et en faire un atout concurrentiel ? Comment déstocker sans nuire à l’image de marque ? Les invendus constituent-ils pour la marque une opportunité pour attirer une nouvelle clientèle ? Les options de déstockage peuvent-elles varier selon les pays ? Quels sont les canaux de déstockage les plus performants ? Peut-on en associer plusieurs ? Conviennent-ils à toutes les marques de la même façon ? Comment améliorer/optimiser les coûts logistiques liés au déstockage. Quelle place occupent aujourd’hui les centres de marques dans l’écoulement des invendus ? Qu’en sera-t-il demain ? Les intervenants : un plateau international Nom Avi Alkas Franke AUMANN Michaël Aymes Christine Barzellino Stanislas Cebron de Lisle Evelyne Chaballier Fonction, société PDG, Jones Lang Lasalle Directrice du développement international, Marc Picard Directeur des études, Quadrivium Gérante, Commerce & Développement Directeur général, cabinet Bérénice Directrice des études économiques, Institut Pays Turquie Allemagne France France France France Franke AUMANN Michaël Aymes Christine Barzellino Stanislas Cebron de Lisle Evelyne Chaballier Neil Chapman Olivier Costil Dominique Cuvillier Olivier Dauvers Edouard François Juan Marcos Gabas Peter Gamble Ken Gunn Anna Jones Kristopher Juergensen Julie Lambden Caroline Lamy Arnaud Laudenbach Jean-Paul Leroy Filippo Maffioli Carlo Meo Didier Moret Frédéric Mougin Chiara Rabbiosi Bruno Rogowski Joan Rouras Jean-Michel Silberstein Guiseppe Taini Michel de Souza Directrice du développement international, Marc Picard Directeur des études, Quadrivium Gérante, Commerce & Développement Directeur général, cabinet Bérénice Directrice des études économiques, Institut Français de la Mode Président,Chamaleon Retail Consultancy Rédacteur en chef adjoint, LSA Rédacteur en chef, Trendmark.fr Rédacteur en chef, Tribune Grande Conso Architecte DPLG, agence Edouard François Directeur des opérations, Neinver Directeur, Holder Mathias Architects Directeur, FSP Directrice du réseau, GVA Outlets Directeur expansion, Puma Directrice du réseau outlet Clarks Experte, Magdus Dirigeant, Astym Rédacteur en chef de Fashion Daily News Président, Italian CNCC F.O.C Trade Organisation – Directeur des ventes & marketing de Promos Dirigeant, Marketing & Trade Directeur, MCT Consulting Portfolio manager, ING REIM Chercheur en sciences sociales, Université d’Helsinki et MilanoBicocca Directeur de Magdus Directeur immobilier, Desigual Délégué Général du CNCC Président, Fashion District Communauté de Communes du Bassin Allemagne France France France France Royaume-Uni France France France France Espagne Royaume-Uni Royaume-Uni Royaume-Uni Allemagne UK France France France Italie Italie France France Italie France Espagne France Italie France Bruno Rogowski Joan Rouras Jean-Michel Silberstein Guiseppe Taini Michel de Souza Gaël Thomas Marc Vaquier Joachim Will sociales, Université d’Helsinki et MilanoBicocca Directeur de Magdus Directeur immobilier, Desigual Délégué Général du CNCC Président, Fashion District Communauté de Communes du Bassin Bellegardien Directeur de la rédaction, Business Immo PDG, MAB Développement Directeur, Ecostra GmbH France Espagne France Italie France France France Allemagne Informations plus détaillées et actualisées en temps réel sur www.magdus2010.com Les Trophées Magdus 2010 8 trophées Magdus, dont un prix spécial, seront remis le 7 avril à 18h. Les nominés (3 par catégorie) ont été désignés par un vote ouvert sur internet du 17 au 28 mars 2010. Catégories Nominés Meilleur Centre Best Centre - Designer Outlet Roermond (Netherlands, McArthurGlen) - Fashion House Warsaw (Poland, GVA Outlets) - Zweibrücken Style Outlets (Germany, Neinver) Meilleur Projet Best Project- Honfleur The Style Outlets (France, MAB Development-Neinver) - Le Moulin de Nailloux (France, Advantail) - Soltau (Germany, GVA Outlets) Meilleure Architecture Best Architecture- Marques Avenue Romans (France, Concepts & Distribution) - Veneto Designer Outlet (Italie, McArthurGlen) - Vicolungo Outlet (Italie, Neinver) Meilleure action de Promotion Best Promotion Activity - Advertising Campain « The Style Outlets » (Europe, Neinver) - « Gagnez une journée de shopping malin avec Cristina Cordula, à Troyes » (France, Concepts & Distribution) - Veneto Designer Outlet (Italie, McArthurGlen) - Vicolungo Outlet (Italie, Neinver) Meilleure action de Promotion Best Promotion Activity - Advertising Campain « The Style Outlets » (Europe, Neinver) - « Gagnez une journée de shopping malin avec Cristina Cordula, à Troyes » (France, Concepts & Distribution) - Guerrilla Marketing to promote Palmanova Outlet Village (Italie, Promos) Meilleure Dynamique de marque Best Brand Dynamism Gestionnaire de l’année Manager of the year Investisseur de l’année Investor of the year - Desigual (Espagne) - Polo Ralph Lauren (USA) - Lacoste (France) - Concepts & Distribution (France) - McArthurGlen (Royaume-Uni) - Neinver (Espagne) - Corio (Netherlands) - ING Real Estate (Netherlands) - IRUS (Espagne) Prix Spécial Magdus Magdus Special Award Pas de nominé (prix spécial, hors vote) Quelques thématiques du Magdus 2010 Evolution du concept en Europe : des centres de magasins d’usine aux villages de marques et de loisirs Le concept commercial, qui à l’origine, consistait uniquement à écouler les invendus, a fortement évolué depuis le milieu des années 1990. L’orientation progressive du concept vers le « fun shopping » (association commerceloisirs) a considérablement renforcé la dimension touristique des centres de magasins d’usine et de marques. Quatre générations de centres peuvent ainsi être distinguées. Notons que tous les pays européens n’ont pas connu ces quatre générations et que seule la France a véritablement connu la première génération de centres. Une première génération marquée par une restructuration cinglante En Europe, le concept commercial a fait son apparition en France avec l’ouverture des centres « ADIS » à Troyes en 1983 et « L’Usine » à Roubaix en mai 1984. A l’époque, le succès de ce nouveau concept commercial attire l’attention de nombreux promoteurs immobiliers qui voient une occasion d’élargir leur activité grâce à ce secteur commercial à fort potentiel de croissance. L’essor du concept atteint son apogée en 1988, une vingtaine d’équipements est alors recensée sur l’ensemble du territoire français. Cette première vague d’implantation n’a pas été maîtrisée et s’est soldée par de nombreux échecs. Sur les 21 centres recensés en 1988, 17 ont fermé ou ont été reconvertis moins de deux ans plus tard. Plusieurs facteurs concourent à expliquer cette restructuration, notamment le manque de professionnalisme d’une grande majorité de promoteurs qui s’est révélé être un handicap pour la pérennité des centres. Une deuxième génération marque le renouveau du concept commercial Une nouvelle génération de centres est apparue au début de la décennie 1990 e n Fr a nc e , s ur l’initia tiv e d ’un no m b r e r e s tr e int d e p r o m o te ur s spécialisés français (Concepts & Distribution) ou internationaux (McArthurGlen, Value Retail). Cette professionnalisation s’est traduite par une plus grande rigueur dans le mode d’exploitation de ces centres. Afin d’encourager le retour des consommateurs, plusieurs garanties sur la nature de l’offre ont été apportées. Les locataires des cellules commerciales doivent par exemple s’engager auprès des promoteurs à offrir à la clientèle des réductions de prix comprises entre 30 et 70 %. A ce souci de transparence s’ajoute une volonté de pr o po se r de s pr o duits de ma r que s o bse r v a nt une lo gique de positionnement moyen et haut de gamme. En France, durant la décennie 1990, les promoteurs ont préférentiellement implanté leurs centres au sein de villes bénéficiant d’un riche passé dans l’industrie textile, de l’habillement et de la chaussure et d’une forte tradition en matière de magasins d’usine telles que Roubaix, Troyes, Romans-sur-Isère et Cholet. La troisième génération est caractérisée par une architecture néovillageoise inspirée de la Main Street des parcs d’attraction La montée en gamme de ces centres se traduit par celle de leur offre. Ce positionnement se manifeste également dans le langage architectural adopté par ces équipements, ainsi que dans la conception et l’aménagement des boutiques. Pour celles-ci, le traitement minimaliste a laissé place à un décorum plus sophistiqué, cultivant une certaine ressemblance avec les boutiques « traditionnelles ». Pour les centres, il s’agit autant de rompre avec l’image rattachée aux infrastructures de première génération (hangars) que, pour chacun d’entre eux, de se démarquer de la concurrence. L’architecture néo-villageoise, inspirée de la Main Street des parcs d’attraction, et l’appellation « village » actuellement en vogue en Europe, témoignent de la mise en scène de ces centres. La volonté des promoteurs consiste à créer une ambiance propice à l’acte d’achat et à la flânerie. Le traitement de l’espace des « villages » de marques participe au façonnement d’une ambiance commercialo-festive. Une 4ème génération orientée vers le « fun shopping » A l’instar d’autres concepts commerciaux, les centres de marques misent depuis peu sur le fun shopping. L’objectif consiste à convertir l’espace marchand en espace de loisirs, voire en « centre de vie ». Si le phénomène reste encore modeste en France, c’est au Royaume-Uni qu’il est le plus tangible. Nombreux sont les centres auxquels se greffent des équipements de loisirs (multiplexes, discothèques, bowlings, etc.). La présence de ces infrastructures permet notamment aux centres de marques d’élargir et de fidéliser leurs clientèles, d’augmenter le temps de visite des consommateurs (et donc tenter par ce biais d’accroître leur panier moyen), de renvoyer une image festive et conviviale, de renforcer leur dimension touristique et de se démarquer de la concurrence. L’expression « shopping experience » est souvent utilisée dans les slogans des centres offrant cette association commerce-loisirs. L’un des centres emblématiques de cette nouvelle génération est le centre Freeport de Lisbonne qui constitue le plus grand village de marques européen (73 000 m²). Outre les 200 boutiques de cet équipement, ce dernier compte également un cinéma multiplexe (11 salles), une discothèque, 18 restaurants et cafés, un espace d’exposition… Le centre « Festival Park Mallorca » situé aux Iles Baléares constitue également un bel exemple de cette génération orientée vers le fun shopping. Ouvert 365 jours par an, cet équipement renvoie à travers son nom une forte image f e s tiv e . En m a tiè r e d ’im p la nta tio n, le s c e ntr e s s o nt a uj o ur d ’hui préférentiellement implantés dans des zones touristiques. En Espagne, les centres sont implantés sur les franges littorales ou sur les axes bénéficiant de flux touristiques majeurs (« autoroutes des vacances »), ainsi qu’en périphérie des grandes agglomérations. Pour conclure, l’avenir des centres de magasins d’usine et des villages de marques en Europe dépendra pour une grande part de leur capacité à renforcer leur dimension (et donc leur attrait) touristique en faisant notamment appel au « fun shopping » et à l’événementiel. Néanmoins, les marques à prix réduits sont et resteront toujours la base du succès des centres. Pour certains acteurs du secteur, un éloignement trop important de la politique marketing des centres par rapport au concept originel (déstockage) peut participer à un brouillage de la perception des consommateurs, notamment vis-à vis des équipements issus des deux dernières générations. Ces thématiques suscitent toujours des interrogations : la montée en gamme architecturale de certains équipements peut-elle constituer un frein ou une opportunité en termes d’attractivité ? L’architecture fait-elle vendre ? C’est le ème thème d’un des ateliers du 4 colloque européen de Troyes. Consommation en berne, disparition des prix de référence : les marques et les centres de marques apportent-ils des réponses ? Au vu des chiffres en baisse de la consommation en général et des ventes du secteur de l’habillement en particulier en 2009, on peut en effet avancer l’idée qu’en période de crise, le déstockage constitue une alternative pour les consommateurs. Une enquête réalisée par Magdus au début de l’année 2010 dans plusieurs pays européens montre en effet que le ralentissement conjoncturel ne semble pas affecter les centres de marques. On constate par exemple : Un chiffre d’affaires en hausse de l’ordre de 13% et une augmentation du nombre de visiteurs de plus de 10% chez Fashion District, important opérateur en Italie. er Une croissance à deux chiffres du chiffre d’affaires chez McArthurGlen, 1 opérateur en Europe, présent en Grande-Bretagne, en France, en Allemagne, en Italie, en Autriche, en Belgique, et aux Pays-Bas. Une croissance moyenne de 3%, soit 6 à 7 points au dessus du marché de l’habillement sur la même période chez Concepts & Distribution, premier opérateur français. L’enquête menée auprès des directeurs de centres en France, Belgique et Pays Bas, montre que 3 centres sur 4 expriment un bilan positif ou très positif pour l’année 2009. Si la fréquentation apparaît globalement stable, la hausse du panier moyen dans la grande majorité des centres a généré la hausse des chiffres d’affaires, dans chacun des trois pays. Les perspectives restent optimistes chez tous les opérateurs interrogés : ils anticipent à la fois une hausse de la fréquentation et une augmentation des ventes, y compris dans le groupe Neinver, présent en Espagne, au Portugal, en Italie et en Pologne, qui devra pourtant sans doute compenser la faiblesse persistante de la consommation en Espagne. Quant à la notion de « juste prix », très affectée par la multiplication des promotions, rabais et soldes flottantes, tant dans les circuits de distribution traditionnels que sur les sites de ventes en ligne, on constate que là aussi les centres de marques sont en mesure d’apporter des réponses. Leur identité est bien celle en effet de centres commerciaux spécialisés, rassemblant des boutiques de déstock age désirant écouler leurs marchandises non commercialisables sur le marché traditionnel (surstocks des saisons précédentes, articles défectueux, fins de série, etc.), justifiant des réductions de prix comprises entre 30 et 70 %. Par ailleurs, les opérateurs de centres de marques sont maintenant autorisés, depuis l’an dernier, à pratiquer le double étiquetage. Celui-ci consiste à apposer deux étiquettes sur les articles, l'une portant le prix pratiqué dans les circuits classiques de distribution et l'autre le prix pratiqué en centre de marques. Cette pratique permet aux clients des centres de marques d’apprécier la réalité des écarts de prix. Elle permet aussi d’harmoniser les pratiques de l’ensemble des acteurs du secteur des centres de marques et du déstockage. Les effets sur les ventes s’avèrent tangibles. Le déstockage : problématiques, nouvelles perspectives La vocation première des centres de marques est de réunir des boutiques de déstockage permettant aux marques d’écouler leurs marchandises non commercialisables sur le marché traditionnel. Les opérateurs de centres de marques doivent s’efforcer de trouver les meilleures solutions pour : préserver l’image des marques optimiser les flux de retours d’invendus et la gestion des stocks. Des initiatives intéressantes ont vu le jour récemment, qui seront évoquées au cours des débats du colloque Magdus 2010. Un atelier sera consacré au thème du « déstockage des marques : comment transformer une contrainte en opportunité ? Quelle place pour les centres de marques en Europe ? Une enquête a été réalisée en coopération entre Magdus et le magazine Fashion Daily News du 15 février au 15 mars 2010 auprès de 100 marques d’équipement de la personne présentes en France et en Europe. Elle apporte un éclairage sur la stratégie des marques en ce domaine (pour plus d’informations, voir le dossier publié dans le n° 571 du 6 avril 2010 de Fashion Daily News) Pour plus de 80 % des marques, le « zéro stock » n’existe pas et constitue une contrainte qu’elles essaient de réduire au maximum. Pour près de la moitié des marques, la part des invendus se situe entre 15 et 20 % de leurs ventes, et pour un tiers au delà de 15 %. Ce qui peut expliquer que les trois quarts des marques disposent en leur sein d’un service dédié à la gestion et à la valorisation des invendus. Les principaux modes d’écoulement de ces invendus sont les sites Internet de déstockage, les centres de marques ou encore les ventes privées internes. Ces dernières constituent le premier canal d’écoulement en quantité, suivies par les centres de marques. Le déstockage sur Internet arrive loin derrière (qui constitue finalement un outil de ventes ponctuelles mais pas de ventes durables et quantitatives). Les centres de marques sont considérés comme le canal d’écoulement le plus efficace. En effet, les principaux critères de choix du canal d’écoulement par les marques sont, très largement, la préservation de leur image, puis de celle de leurs marges, et enfin la possibilité d’élargir leur clientèle. Ces critères expliquent ainsi la bonne place des centres de marques dans la stratégie de déstockage des marques. Depuis le vote de la loi de Modernisation de l’Economie (LME), les CDEC n’existent plus. Elles ont été réformées et rebaptisées Commissions Départementales d’Aménagement Commercial (CDAC). PAGE PAGE 12