La bande dessinée francophone
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La bande dessinée francophone La bande dessinée francophone La bande dessinée francophone contemporaine en 50 auteurs Alagbé/Yvan, né en 1971 1993 Ville prostituée, 1 : Valse dans un seul corps (scén. Olivier Marbœuf). Vents d’Ouest 1995 Nègres jaunes. Amok 1997 Le Réveil des Nations (collectif). Autrement 1997 Dyaa. Amok Andreas/Andreas Martens, dit, né en 1951 1980 Révélations posthumes (scén. François Rivière). Bédérama ; rééd. Delcourt 1990. 1980 Udolfo (en collab. avec Eddy Paape) ; scén. André-Paul Duchâteau. Jonas ; rééd. Bédéscope 1986 1984-93 Rork. 7 tomes. éd. du Lombard 1984 Cyrrus. Les Humanoïdes Associés ; rééd. Delcourt 1993 1984 Cromwell Stone. éd. Michel Deligne ; rééd. Delcourt 1990 1985 La Caverne du souvenir. éd. du Lombard 1986 Fatalia. Magic-Strip 1987 Mil. Les Humanoïdes Associés ; rééd. Delcourt 1993 1989 Raffington Event détective. éd. du Lombard 1989 Coutoo. Delcourt 1991 Dérives (scénaristes divers). Delcourt 1992 Aztèques. Delcourt 1994 Le Retour de Cromwell Stone. Delcourt file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (1 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1995 Le Styx (en collab. avec Foerster). éd. du Lombard 1995 Triangle rouge. Delcourt 1997 Capricorne. 2 tomes parus. éd. du Lombard Comme scénariste 1985 Mortes saisons (dessin Berthet). Dupuis Aristophane/Firmin Aristophane Boulon, dit, né en 1967 1993 Logorrhée. Le Lézard 1995 Faune ou l’histoire d’un immoral. Amok 1995 Avoir vingt ans en l’an 2000 (collectif). Autrement 1996 Conte démoniaque. L’Association 1996 Les Sœurs Zabîme. Ego comme X Illustrations 1993 Tu rêves Lili (texte Christiane Renauld). Casterman David B. /David Beauchard, dit, né en 1959 1986 Le Timbre maudit. Bayard-Presse 1991 La Bombe familiale. L’Association 1992 Le Cheval blême. L’Association 1993-94 Le Nain jaune. 4 tomes. Cornélius file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (2 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1994 Le Retour de Dieu (collectif). Autrement 1996 Les 4 savants. 2 tomes. Cornélius 1997 Le Tengû carré. Dargaud 1997 L’Ascension du Haut Mal. 2 tomes parus. L’Association Comme scénariste 1985 Pas de samba pour capitaine Tonnerre (dessin Legan). Glénat 1997 La révolte d’Hop-Frog (dessin Christophe Blain). Dargaud Illustrations 1990 Les Leçons du nourrisson savant. Seuil 1990 Le Nourrisson savant et ses parents. Seuil 1994 Le Livre somnambule. Automne 67 Barbier/Alex, né en 1950 1979 Lycaons. éd. du Square 1982 Le Dieu du 12. éd. du Square — Albin Michel 1994 Les Paysages de la nuit. Delcourt 1995 Comme un poulet sans tête. Delcourt Baru/Hervé Baruela, dit, né en 1947 1984-86 Quéquette Blues. 3 tomes. Dargaud. rééd. sous le titre Roulez Jeunesse. Albin Michel, 1991 file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (3 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1985 La Piscine de Micheville. Dargaud 1985 La Communion du Mino. Futuropolis 1987 Vive la classe ! Futuropolis 1988 Cours, camarade ! Albin Michel 1990 Le Chemin de l’Amérique (scén. Jean-Marc Thévenet) Albin Michel 1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman 1995 L’Autoroute du soleil. Casterman 1995 Avoir vingt ans en l’an 2000 (collectif). Autrement 1997 Sur la route encore. Casterman Baudoin/Edmond, né en 1942 1981 Civilisation. Glénat 1981 Les Sentiers cimentés. Futuropolis 1982 Passe le temps. Futuropolis 1983 La Peau du lézard. Futuropolis 1984 Un Flip coca. Futuropolis 1985 Avis de recherche (scén. Frank). Futuropolis 1985 La Danse devant le buffet (scén. Frank). Futuropolis 1986 Un Rubis sur les lèvres. Futuropolis 1987 Le Premier voyage. Futuropolis 1987 Théâtre d’ombres (scén. Frank). Les Humanoïdes Associés file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (4 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1988 La Croisée (scén. Frank). Les Humanoïdes Associés 1990 Le Portrait. Futuropolis ; rééd. L’Association 1997 1991 Couma Aco. Futuropolis 1993 Carla (scén. Jacques Lob). Futuropolis 1994 La Mort du peintre. Z’Éditions 1994 Abbé Pierre : le défi (scén. Abbé Pierre ; Georges Carpentier ; Alain Royer). éd. Miss, Tom Pouce, Édition N°1 & Hachette 1995 Made in U.S. L’Association. 1995 La Diagonale des jours (en collab. avec Tanguy Dohollau). Apogée 1995 L’Argent roi (collectif). Autrement 1995 Éloge de la poussière. L’Association 1996 Terrains vagues. L’Association 1996 Mat. Le Seuil 1996 Villars-sur-Var. Z’Éditions 1996 Le Voyage. L’Association Illustrations 1989 Le Procès-verbal (texte J.M.G. Le Clézio). Futuropolis-Gallimard 1991 Harrouda (texte Tahar Ben Jelloun). Futuropolis-Gallimard 1992 Théorème (texte Pier Paolo Pasolini). Futuropolis-Gallimard 1993 Le Journal du voleur (texte Jean Genet). Futuropolis-Gallimard 1995 Les Chants de Maldoror (texte Lautréamont). Z’Éditions 1995 Rachid, l’enfant de la télé (texte Tahar Ben Jelloun). Seuil Jeunesse file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (5 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1996 Chagrin d’encre (texte Carol Vanni). Z’Éditions 1997 Embruns (texte Carol Vanni). Z’Éditions 1997 Le Chingom (texte Philippe Chartron). Seuil Jeunesse Réflexions 1996 Derrière les fagots. Z’Éditions Bézian/Frédéric, né en 1960 1981 Le Petit Neuvième Rêve (collectif). Magic-Strip 1982 Ginette, Martine, Josiane… Futuropolis 1982 L’Étrange nuit de Monsieur Korb. Magic-Strip 1983 Fin de siècle. Magic-Strip 1986 Totentanz : la danse des morts. Magic-Strip ; rééd. Points Image, 1994 1989 Adam Sarlech. 1. Les Humanoïdes Associés 1991 Adam Sarlech. 2 : La Chambre nuptiale. Les Humanoïdes Associés 1993 Adam Sarlech. 3 : Testament sous la neige. Les Humanoïdes Associés 1996 Noire est la terre (collectif). Autrement 1997 Archipels. PMJ file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (6 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Bilal/Enki, né en 1951 1975 La Croisière des oubliés (scén. Pierre Christin). Dargaud 1975 L’appel des étoiles. Marc Minoustchine ; rééd. augmentée Futuropolis 1982 : Le Bol maudit. 1976 Le Vaisseau de pierre (scén. Pierre Christin). Dargaud 1977 La Ville qui n’existait pas (scén. Pierre Christin). Dargaud 1978 Mémoires d’outre-espace. Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés 1990 1979 Les Phalanges de l’ordre noir (scén. Pierre Christin). Dargaud 1979 Exterminateur 17 (scén. Jean-Pierre Dionnet). Les Humanoïdes Associés 1980 Nikopol. 1 : La Foire aux immortels. Les Humanoïdes Associés 1982 Crux Universalis (scén. Jean-Pierre Dionnet). Les Humanoïdes Associés 1983 Partie de chasse (scén. Pierre Christin). Dargaud 1985 Grange bleue (collectif ; scén. Dominique Grange). Futuropolis 1986 Nikopol. 2 : La Femme piège. Les Humanoïdes Associés 1992 Nikopol. 3 : Froid Équateur. Les Humanoïdes Associés Illustrations 1983 Images pour un film (La vie est un roman, d’Alain Resnais ; texte Jean-Marc Thévenet). Dargaud 1984 Los Angeles, l’étoile oubliée de Laurie Bloom (texte Pierre Christin). Autrement 1986 L’État des stocks. Futuropolis 1987 Hors-jeu (texte Patrick Cauvin). Autrement 1988 Cœurs sanglants et autres faits divers (texte Pierre Christin). Dargaud file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (7 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1994 Bleu sang. Christian Desbois Cinéma (réalisation) 1989 Bunker Palace Hôtel 1996 Tykho-Moon Blutch/Christian Hincker, dit, né en 1967 1992 Waldo’s bar. Audie 1992 Ciné Fripon (collectif). Les Humanoïdes Associés 1993 Mademoiselle Sunnymoon. Audie 1994 Sunnymoon, tu es malade. L’Association 1995 Lettre américaine. Cornélius 1996 Mitchum. 2 tomes. Cornélius 1996 Noire est la terre (collectif). Autrement 1997 Peplum. Cornélius Boilet/Frédéric, né en 1960 1983 La Nuit des archées (scén. G. Deffeyes). Bayard-Presse 1985 Les Veines de l’Occident. 1 : La fille des Ibères (scén. René Durand). Glénat 1987 Le Rayon vert. Magic-Strip 1988 Les Veines de l’Occident. 2 : Le cheval démon (scén. René Durand). Glénat file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (8 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1990 3615 Alexia. Les Humanoïdes Associés 1993 Love Hotel (scén. Benoît Peeters). Casterman 1997 Demi-tour (scén. Benoît Peeters). Dupuis 1997 Tokyo est mon jardin (scén. Benoît Peeters). Casterman Boucq/François, né en 1955 1980 Cornets d’humour (scén. Philippe Delan). Dargaud rééd. sous le titre La Vie, la mort et tout le bazar. Dargaud, 1986 1981 Les Leçons du professeur Bourremou (scén. Pierre Christin). Audie 1983 Rock Mastard : Pas de Deo Gratias pour Rock Mastard (scén. Philippe Delan). Futuropolis ; rééd. Bédéfil, 1986 1984 Les Pionniers de l’aventure humaine. Casterman 1986 Point de fuite pour les braves. Casterman 1986 La Femme du magicien (scén. Jérôme Charyn). Casterman 1987 La Pédagogie du trottoir. Casterman 1990 Bouche du diable (scén. Jérôme Charyn). Casterman 1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman 1991 La Dérisoire Effervescence des comprimés. Casterman 1992 Face de lune, le dompteur de vagues. 1 : La Cathédrale invisible (scén. Alexandro Jodorowsky). Casterman 1993 Un point c’est tout ! Casterman file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (9 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1994 Les Dents du recoin. Casterman 1996 Les Aventures de la mort et de Lao-Tseu. Casterman 1997 Face de lune, le dompteur de vagues. 2 : La Pierre de faîte. Casterman, 1997 1997 Sales petits contes (collectif ; scén. Yann). Dupuis Illustrations 1992 Cannes, le Festival international du film. Mango 1994 Du ventre de la bête (texte Jérôme Charyn). DS Bourgeon/François, né en 1945 1978 Maître Guillaume et le journal des bâtisseurs de cathédrales (scén. Pierre Dhombre). Univers Média 1979-80 Brunelle et Colin. 2 tomes (scén. Robert Génin). Glénat 1979-84 Les Passagers du vent. 5 tomes. Glénat ; rééd. Casterman, 1994 1984-90 Les Compagnons du crépuscule. 3 tomes. Casterman 1993-97 Le Cycle de Cyann. 2 tomes. Casterman Bretécher/Claire, née en 1940 1972 Les États d’âme de Cellulite. Dargaud file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (10 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1974 Salades de saison. Dargaud 1973 Les Amours écologique du bolot occidental. Bretécher 1974 Les Angoisses de Cellulite. Dargaud 1974 Les Gnangnans. Glénat 1975-80 Les Frustrés. 5 tomes. Bretécher 1976 Le Cordon infernal. Bretécher 1977 Baratine et Malgaga. Bretécher 1980 La Vie passionnée de Thérèse d’Avila. Bretécher 1981 Les Naufragés (scén. Raoul Cauvin). Glénat 1982 Les Mères. Bretécher 1983 Le Destin de Monique. Bretécher 1985-86 Docteur Ventouse, bobologue. 2 tomes. Bretécher 1988 Agrippine. Bretécher 1989 Tourista. Bretécher 1991 Agrippine prend vapeur. Bretécher 1993 Les Combats d’Agrippine. Presses de la Cité 1995 Agrippine et les inclus. Bretécher 1997 Mouler démouler. Bretécher Cabanes/Max, né en 1947 1978-86 Dans les villages. 4 tomes. Audie puis Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1990 file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (11 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1979 Contes fripons. Audie ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1991 1982 Rencontres du 3? sale type. Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1991 1982 Bain d’encre. Futuropolis 1985 Le Roman de Renart (scén. Jean-Claude Forest). Futuropolis 1989 Colin Maillard. Casterman 1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman 1992 Les Années pattes d’eph’. Albin Michel 1996 Bouquet de flirts (scén. Sylvie Brasquet). Albin Michel 1997 Colin Maillard. 2 : Maxou contre l’athlète. Casterman Illustrations (sélection) 1978 Concertino (texte J.H. Potier). École des Loisirs 1989 La Boucle magique (texte Jean Mamère et Alain Vernon). Dargaud 1994 L’Homme qui fait le tour du monde (en collab. avec Ph. Aymond ; scén. P. Christin). Casterman Cestac/Florence, née en 1949 1980 Harry Mickson. Futuropolis 1982 Harry Mickson nettoie ses pinceaux. Futuropolis 1984 Cauchemar matinal (scén. Jean-Luc Cochet). Futuropolis 1985 Mickson et les Gaspards. Futuropolis 1986 Edmond-François Ratier. 1 : Ma vie est un roman policier. Futuropolis 1986 Edmond-François Ratier. 2 : Le Chien coiffé. Futuropolis file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (12 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1988 Les Vieux Copains pleins de pépins. Futuropolis 1988 Comment faire de la bédé sans passer pour un pied-nickelé (scén. Jean-Marc Thévenet). Futuropolis 1994-95 Les Déblok. tomes 1-2 (scén. Nathalie Roques et Christiane Lablancherie). Seuil Jeunesse 1995 Quatre punaises au Club (collectif). Albin Michel 1996 Le Démon de midi ou " changement d’herbage réjouit les veaux ". Dargaud 1997 Les Déblok. 3 (scén. Nathalie Roques et Christiane Lablancherie). Dargaud Illustrations 1990 La Guerre des boutons (texte Louis Pergaud). Futuropolis-Gallimard 1992 Mystère à St Ambroise (texte Jean-Luc Cochet, Bernard Ciccolini). Nathan 1992 Bonjour les enfants, c’est guignol (texte Jean-Luc Cochet, Bernard Ciccolini). Nathan 1993 Pas de whisky pour Méphisto (texte Paul Thiès). Syros 1993 Œuvres récentes. Christian Desbois Chauzy/Jean-Christophe, né en 1964 1988 Vengeance. Futuropolis 1990 Bayou Joey. Futuropolis 1991 Les Écorchés. Futuropolis 1993 Sans rancœur. Futuropolis file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (13 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1993 Peines perdues (en collab. avec Matz). Casterman 1995 Parano. Casterman 1996 Ode à l’X (collectif). Les Humanoïdes Associés 1997 Un monde merveilleux. Casterman Illustrations 1993 J’ai tué mon prof (texte Patrick Mosconi). Syros De Crécy/Nicolas, né en 1966 1989 Bug Jargal (en collab. avec Sylvain Chomet). Ikusager 1991 Foligatto (scén. Alexios Tjoyas). Les Humanoïdes Associés 1994 Le Bibendum céleste. Les Humanoïdes Associés 1995-97 Léon la Came. 2 tomes. (scén. Sylvain Chomet). Casterman 1995-96 Monsieur Fruit. 2 tomes. Seuil Jeunesse Illustrations 1997 Cafés moulus. Le Lézard ; PMJ ; Éditions du Couloir Denis/Jean-Claude, né en 1951 1978 Oncle Ernest et les Ravis (en collab. avec Martin Veyron). Casterman 1979 Cours tout nu. Futuropolis 1980-84 André le corbeau. 3 tomes. Dargaud ; rééd. en 1 vol. : Animal, file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (14 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Albin Michel, 1997 1981-82 Luc Leroi. 2 tomes. Futuropolis 1981-83 Rup Bonchemin. 3 tomes. Casterman 1983 Les 7 péchés capitaux. Les Humanoïdes Associés 1985-90 Luc Leroi. 3 tomes. Casterman 1991 Bonbon Piment. Albin Michel 1991 L’Ombre aux tableaux. Albin Michel 1994 Le Pélican. Albin Michel 1995 Drôles d’oisifs ou le dernier des La Houpe. Albin Michel 1995 Avoir vingt ans en l’an 2000 (collectif). Autrement Illustrations 1992 Le Guide des jeux d’argent. La Sirène 1993 L’Ile aux Mainates. Albin Michel 1994 Les Rameaux de Jéricho (texte Ibrahim Souss). DS 1996 Le Cri des sirènes. Seuil jeunesse Druillet/Philippe, né en 1944 1966 Lone Sloane, le mystère des abîmes. Éric Losfeld ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1977 1972 Les Six voyages de Lone Sloane. Dargaud 1973 Délirius (scén. Jacques Lob). Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1991 1974 Yragaël ou la fin des temps (scén. Michel Demuth). Dargaud file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (15 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1974 Vuzz. Dargaud 1975 Urm le fou. Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1991 1976 La Nuit. Les Humanoïdes Associés ; rééd. Dargaud, 1984 1976 Mirages. Les Humanoïdes Associés ; rééd. Dargaud, 1985 1978 Vuzz 2 : Là-bas. Les Humanoïdes Associés 1982 Gaïl. Les Humanoïdes Associés 1980 Salammbô (d’après Gustave Flaubert). Les Humanoïdes Associés ; rééd. Dargaud, 1981 1982 Salammbô. 2 : Carthage. Dargaud 1986 Salammbô. 3 : Matho. Dargaud 1989 Nosferatu. Dargaud Comme scénariste 1980 Firaz et la ville Fleur (dessin Picotto). Dargaud 1982 Le Mage Acrylic (dessin Bihannic). Les Humanoïdes Associés; rééd. Dargaud, 1984 Illustrations 1981 Druillet. Les Humanoïdes Associés 1988 Le P.A.V.E. Dargaud 1994 L’Enfant-rêve (texte Jacques Attali). Stock file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (16 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Dupuy & Berberian/ Philippe Dupuy, né en 1960. Charles Berberian, né en 1959 1985 Petit Peintre. Magic-Strip 1987 Graine de voyou. Audie 1988 Le Journal d’Henriette. 2 tomes. Audie 1991 Le Destin d’Henriette. Les Humanoïdes Associés 1991 Les Héros ne meurent jamais. L’Association 1991-98 Monsieur Jean. 4 tomes. Les Humanoïdes Associés 1994 Journal d’un album. L’Association 1996 New-York : carnets. Cornélius Illustrations 1990 Le Chat bleu. Comixland 1993 Les Vacanciers (texte Camille Saferis). Presses de la Cité Ferrandez/Jacques, né en 1955 1980-88 Les enquêtes du commissaire Raffini. 4 tomes (scén. Rodolphe). Les Humanoïdes Associés ; rééd. Hélyode, 1994-1995 1981 L’Heure du loup (scén. Rodolphe). éd. du Cygne 1982 Arrière-pays. Casterman 1983-85 Anne et Charles. 2 tomes (scén. Rodolphe). Glénat 1985 Outsiders (scén. Rodolphe). Les Humanoïdes Associés 1986 Le Vicomte (scén. Rodolphe). Dargaud file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (17 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1986 Nouvelles du Pays. Casterman 1987-95 Carnets d’Orient. 5 tomes. Casterman 1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman 1997 L’Eau des collines. 2 tomes (d’après Marcel Pagnol). Casterman Illustrations 1987 Nostalgia in Time Square (texte Patrick Raynal). Futuropolis 1990 Paris, jour et nuit (texte Philippe Razol). Art Moderne 1991 La Maldonne des sleepings (texte Tonino Benacquista). Futuropolis-Gallimard 1993 La Colline visitée (texte Rachid Mimouni). DS 1994 Victor Pigeon (texte de Tonino Benacquista). Syros 1994 Docteur Jekyll et Mister Hyde (texte de Robert-Louis Stevenson). éd. du Chêne 1995 Opération Marcellin (texte de Claire Mazare). Nathan 1995 La Chanson de Hannah (texte de Jean-Paul Nozière). Nathan 1995 L’Œil du loup (texte de Daniel Pennac). Nathan 1996 Le Jour de tous les mensonges (texte de Hubert Ben Kemoun). Nathan 1997 Loin de tous rivages (texte Jean-Claude Izzo). Ricochet F’murr/Richard Peyzaret, dit, né en 1946 1974 Au loup !. Minoustchine ; rééd. Dargaud, 1993 1976-95 Le Génie des alpages. 11 tomes. Dargaud 1977 Vingt dieux, c’est le synode. Artefact 1977 Petit tarot. Futuropolis 1980 Por?rio et Gabriel. Futuropolis file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (18 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1980 Jehanne d’Arc. Casterman 1981 Tartine de clous. Dargaud 1985 Tim Galère. Casterman 1985 Robin des boîtes. Futuropolis 1987 Le Char de l’État dérape sur le sentier de la guerre. Casterman 1988 Spirella, mangeuse d’écureuils. Khâni 1990 Le Pauvre Chevalier. Casterman 1991 Les Aveugles. Casterman 1994 L’Argent roi (collectif). Autrement Forest/Jean-Claude, né en 1930 1964 Barbarella. Le Terrain Vague ; rééd. Losfeld, 1966 1971-74 Hypocrite. 3 tomes. Serg puis Dargaud 1972 Mystérieuse, matin, midi et soir. Serg ; rééd. Dargaud, 1982 1974 Barbarella. 2 : Les Colères du Mange-Minutes. La Marge-Kesselring ; rééd. Dargaud, 1980 1975 Bébé Cyanure. Glénat 1976 Tiroirs de poche et fonds de miroir. Horay 1977 Barbarella. 3 : Le Semble-Lune. Horay ; rééd. Dargaud, 1979, 1980 1981 La Jonque fantôme vue de l’orchestre. Casterman 1984 Enfants c’est l’Hydragon qui passe. Casterman file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (19 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1994 Barbarella. tomes 1-2 (rééd.). Les Humanoïdes Associés 1995 Barbarella. tomes 3-4 (rééd.). Les Humanoïdes Associés Comme scénariste 1974-76 Les Naufragés du temps. tomes 1-4 (dessin Paul Gillon). Hachette 1979 Ici Même (dessin Jacques Tardi). Casterman 1982 Barbarella. 4 : Le Miroir aux tempêtes (des. Daniel Billon). éd. du Fromage, Albin Michel 1985 Le Roman de Renart (dessin Max Cabanes). Futuropolis 1986-92 Léonid Beaudragon. 3 tomes (dessin Didier Savard). Alpen Publishers 1996 Il faut y croire pour le voir (dessin Alain Bignon). Dargaud. Fred/Fred Othon Aristidès, dit, né en 1931 1972-87 Philémon. 15 tomes. Dargaud 1973 Le Petit Cirque. Dargaud 1979 Le Manu manu. Dargaud 1980 Cythère, l’apprentie sorcière. G.P. 1980 Magic Palace Hôtel. Fred 1982 Parade. Fred 1983 La Lanterne magique. Imageries Pellerin 1988 Le Journal de Jules Renard lu par Fred (texte Jules Renard). Flammarion 1993 L’Histoire du corbac aux baskets. Dargaud 1995 L’Histoire du conteur électrique. Dargaud Dessins d’humour file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (20 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1973 Le Fond de l’air est frais. Dargaud 1974 Hum !. Dargaud 1977 Ça va, ça vient. Dargaud 1978 Y’a plus de saison. Dargaud 1997 Le noir, la couleur et lavis. Dargaud Comme scénariste 1974-75 Timoléon. 3 tomes (dessin Alexis). Dargaud ; rééd. Vents d’Ouest, 1992 Gillon/Paul, né en 1926 1961 Le Lynx blanc. 2 tomes (scén. Roger Lécureux). Vaillant 1973-74 Jérémie. tomes 1-2. Lombard-Dargaud ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1981-1982 1979-80 Jérémie. tomes 3-4. Les Humanoïdes Associés 1974-76 Les Naufragés du temps. tomes 1-4 (scén. Jean-Claude Forest). Hachette ; rééd. Les Humanoïdes Associés, 1979-1981 1977-89 Les Naufragés du temps, tomes 5-10. Les Humanoïdes Associés 1977 Histoire du socialisme en France. Parti Socialiste 1978 Fils de Chine (scén. Roger Lécureux). Glénat 1980 Wango (scén. Roger Lécureux). Furioso 1981-82 Treize rue de l’Espoir. 2 tomes (scén. Jacques et François Gall). Les Humanoïdes Associés file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (21 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1982 Teva (scén. Tardy). Les Humanoïdes Associés 1982 Mecanoïdes Associés. Les Humanoïdes Associés 1982 Les Léviathans. Les Humanoïdes Associés ; rééd. augm. sous le titre Le Plan Aspic. Les Humanoïdes Associés, 1990 1983 Capitaine Cormoran (scén. Jean Ollivier). Les Humanoïdes Associés 1983 Moby Dick (scén. Jean Ollivier ; d’après Hermann Melville). Hachette 1984 Processus de survie. Les Humanoïdes Associés 1985 Notre Dame de Paris (scén. Claude Gendrot ; d’après Victor Hugo). Hachette 1985-91 La Survivante. 4 tomes. Albin Michel 1986-87 Au nom de tous les miens. 2 tomes (scén. Patrick Cothias ; d’après Martin Gray). Glénat 1990 Les Léviathans. 2 : La Dent de l’alligator. Les Humanoïdes Associés 1993 Jehanne. 1 : La sève et le sang. Albin Michel 1996 La Dernière des salles obscures (scén. Denis Lapière). Dupuis 1997 Jehanne. 2 : La pucelle. Albin Michel Giraud/ Jean, né en 1938 ; voir aussi Moebius 1965-90 Blueberry (Fort Navajo). 26 tomes (scén. Jean-Michel Charlier). Dargaud, puis Fleurus, Hachette, Novedi et Alpen Publishers 1979 Jim Cutlass. 1 : Mississipi River (scén. Jean-Michel Charlier). Les Humanoïdes Associés ; rééd. Casterman, 1991 1995-97 Mister Blueberry. 2 tomes. Dargaud file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (22 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Comme scénariste 1991-93 Marshal Blueberry. 2 tomes (dessin William Vance). Alpen Publishers 1991-95 Jim Cutlass. tomes 2-4 (dessin Christian Rossi). Casterman 1985 La Ferme des animaux (dessin Marc Bati). Novedi 1986-94 Altor. 5 tomes (dessin Marc Bati). Dargaud Goossens/Daniel, né en 1954 1979 Le Messie est revenu. Audie 1980 Le Romantisme est absolu. Audie 1980-83 La Vie d’Einstein. 2 tomes. Audie 1980 Ga ! Bédérama 1984 L’Esprit, le corps et la graine. Audie 1985 Laisse autant le vent emporter tout ! Les Humanoïdes Associés 1986 L’Homme à la valise. Audie 1986 Route vers l’enfer. Audie 1987-90 L’Encyclopédie des bébés. 3 tomes. Audie 1993-97 Georges et Louis romanciers. 3 tomes. Audie 1994 Adieu mélancolie. L’Association Gotlib/Marcel Gotlieb, dit, né en 1934 file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (23 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1967-95 Les Dingodossiers. 3 tomes (scén. René Goscinny). Dargaud 1975-86 Gai-Luron. 11 tomes. Audie 1970-94 La Rubrique-à-brac. 7 tomes. Dargaud 1974 Hamster Jovial et ses louveteaux. éd. du Fromage ; rééd. Audie, 1977 1976-78 Rhââ Lovely. 3 tomes. Audie 1978 Pop et Rock et Colegram (avec Dister et Solé). Audie 1983 Superdupont. 4 : Oui… nide iou (collectif). Audie 1995 Superdupont. 5 : Les Ames noires (collectif). Audie 1979-80 Rha-Gnagna. 2 tomes. Audie 1981 Pervers pépère. Audie Comme scénariste 1974 Clopinettes (dessin Nikita Mandryka). Dargaud 1974-76 Cinémastock. 2 tomes (dessin Alexis). Dargaud 1977-83 Superdupont. tomes 1-3 (en collab. avec Lob ; dessin Alexis puis Solé). Audie 1978 Dans la joie jusqu’au cou (dessin Alexis). Audie Souvenirs 1993 J’existe, je me suis rencontré. Flammarion Jano/Jean Leguay, dit, né en 1955 1981-82 Kebra. tomes 1-3. (en collab. avec Tramber) Les Humanoïdes Associés 1983 Kebra. 4 : La Honte aux trousses. Les Humanoïdes Associés file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (24 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1985 Kebra. 5 : Kebra Krado Komix. Albin Michel 1983 Ça roule (scén. Dodo). Les Humanoïdes Associés 1986-87 Keubla. 2 tomes. Les Humanoïdes Associés 1989 Gazoline et la planète rouge. Albin Michel 1994 Kemi, le rat des brousses. Albin Michel Illustrations 1986 Carnet d’Afrique. Carton ; rééd. Les Humanoïdes Associés 1989 1991 Bonjour les Indes (en collab. avec Ben Radis ; scén. Dodo). La Sirène 1996 Le Pygmée géant (texte Jean-Luc Fromental). Le Seuil 1997 Paname. Albin Michel Juillard/André, né en 1948 1983-84 Les Missions d’Isabelle Fantouri. 4 tomes (en collab. avec D. Convard ; scén. Josselin). Hachette 1979-82 Bohémond de Saint-Gilles. tomes 1-2 (scén. Claude Verrien). Fleurus 1980 Les Cathares (en collab. avec Didier Convard). Magnard 1982 Cheminots : histoires et légendes des hommes du rail (scén. I. Troland). Temps Actuel 1983 Bohémond de Saint-Gilles. tomes 3-4 (scén. Pierre Marin). Fleurus file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (25 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1983-91 Les Septs vies de l’épervier. 7 tomes (scén. Patrick Cothias). Glénat 1984-88 Masquerouge. 3 tomes (scén. Patrick Cothias). Glénat 1984-87 Arno. 3 tomes (scén. Jacques Martin). Glénat 1987 Chasseurs d’or (scén. Jean Ollivier). Delcourt 1990 Le Violon et l’archer (collectif). Casterman 1994 Le Cahier bleu. Casterman 1995-96 Plume aux vents. 2 tomes parus (scén. Patrick Cothias). Dargaud 1997 Sales petits contes (collectif ; scén. Yann). Dupuis Illustrations (sélection) 1985 Dessins d’Histoire. L’Arbre à images 1988 Le Tonkinois (texte Rodolphe). Futuropolis 1989 75013 Paris. Comixland 1991 Tandis que j’agonise (texte William Faulkner). Futuropolis Gallimard 1992 Paris/Paris. Alain Beaulet 1994 Le Chat de Tigali (texte Didier Daeninckx). Syros 1994 La Vallée des hommes perdus (texte Irène Frain). DS 1995 Contes et légendes du Moyen-Age (texte J. Mirande). Nathan 1996 La Vie buissonnière (texte Alain Gerber). Bayard-Presse Loisel/Régis, né en 1951 1978 Les Nocturnes. Kesserling file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (26 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1983-87 La Quête de l’oiseau du temps. 4 tomes (scén. Serge Le Tendre). Dargaud 1990-96 Peter Pan. 4 tomes (d’après James Matthew Barrie). Vents d’Ouest Illustrations 1989 Troubles fêtes (texte Rose Le Guirec). Les Humanoïdes Associés 1993 La Dernière Goutte (texte G.P. Taladiart). La Sirène Loustal/Jacques de Loustal, dit, né en 1956 1980 Une Vespa, des lunettes noires, une palm beach… Rudler 1980 New-York Miami (scén. Philippe Paringaux). Les Humanoïdes Associés 1982 Clichés d’amour (scén. Philippe Paringaux). Les Humanoïdes Associés 1985 Cœurs de sable (scén. Philippe Paringaux). Casterman 1985 Viviane, Simone et les autres. Futuropolis 1985 Arrière saison. Albin Michel 1987 Barney et la note bleue (scén. Philippe Paringaux). Casterman 1989 Mémoires avec dames (scén. JeanLuc Fromental). Albin Michel 1991 Les Frères Adamov (scén. Jérôme Charyn). Casterman 1994 Un Garçon romantique (scén. Philippe Paringaux). Casterman 1997 Kid Congo (scén. Philippe Paringaux). Casterman Illustrations (sélection) file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (27 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1984 Zenata plage. Magic-Strip 1986 Pension Maubeuge. Carton 1988 Cinéromans. Comixland 1988 Lumières du jour. Casterman 1988 V comme engeance (texte Tito Topin). Autrement 1992 Sous la lumière froide (texte Pierre Mac Orlan). Futuropolis-Gallimard 1994 La Couleur des rêves. Casterman 1995 Dune (texte Philippe Paringaux). Seuil Jeunesse 1996 Gaby (texte Pierre Coré). Seuil Jeunesse 1996 Java. Christian Desbois 1997 Carnet de voyages. 2 tomes. Seuil Mandryka/Nikita, né en 1940 1971 Les Aventures potagères du Concombre masqué. Futuropolis; rééd. Z’Éditions, 1995 1973-83 Le Concombre masqué. 6 tomes (dont rééd. t.1). Dargaud 1974 Clopinettes (scén. Gotlib). Dargaud 1976 Mandryka. Fromage 1977 Le Retour du refoulé. Fromage ; rééd. : Le Type au Reuri. Albin Michel, 1987 1979 Les Minuscules. Fromage 1990-92 Le Concombre masqué. 5 tomes. Dupuis file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (28 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1994 La Horde. Z’Éditions 1995 Le Concombre masqué : les inédits. Z’Éditions 1995 Les Animaux sont-ils des bêtes ? (scén. Fritax). P & T Production 1996 Y’a plus de limites ! Albin Michel Comme scénariste 1985 Alice (dessin Riverstone). Dargaud Margerin/Frank, né en 1952 1978 Frank Margerin présente. Les Humanoïdes Associés 1979 Tranches de Brie. Les Humanoïdes Associés 1980 Ricky Banlieue. Les Humanoïdes Associés 1981 Votez Ricky. Les Humanoïdes Associés 1982 Bananes métalliques. Les Humanoïdes Associés 1982-93 Lucien. 5 tomes. Les Humanoïdes Associés 1984 Ricky VII. Les Humanoïdes Associés 1985 Un enfoiré et quelques connards. Crapule 1989 Y’a plus de jeunesse. Albin Michel 1989-92 Frank Margerin présente. 6 tomes (collectifs). Les Humanoïdes Associés 1990-94 Manu. 3 tomes. Les Humanoïdes Associés 1994 Tutti Frutti (collectif). Vents d’Ouest 1995 À fond la gomme (collectif). Vents d’Ouest file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (29 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Mathieu/Marc-Antoine, né en 1959 1987 Paris-Mâcon. Futuropolis 1990-95 Julius Corentin Acquefacques, prisonnier des rêves. 4 tomes. Delcourt 1993 La Mutation. L’Association 1994 Le Retour de Dieu (collectif). Autrement Menu/Jean-Christophe, né en 1964 1987 Le Portrait de Lurie Ginol. Futuropolis 1987 Mort aux chiens. A.A.N.A.L. 1988 Meder. Futuropolis 1991 Moins d’un quart de seconde pour vivre (en collab. avec Lewis Trondheim). L’Association 1991 Dinozor Apokalips. L’Association 1993-94 Mune Comix. 5 tomes. Cornélius 1994 Le Retour de Dieu (collectif). Autrement 1995 Omelette. L’Association. 1995 Livret de Phamille. L’Association 1996 Noire est la terre (scén. pour Blutch ; collectif). Autrement 1997 Oubapo, Oupus 1 (collectif). L’Association file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (30 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Mézières/Jean-Claude, né en 1938 1970-97 Valérian. 17 tomes (scén. Pierre Christin). Dargaud Ouvrages divers 1981 Mezi avant Mézières. Pepperland 1983 Mézières et Christin avec… Les Mauvais rêves. Dargaud 1987 Lady Polaris (texte Pierre Christin). Autrement 1990-92 Canal Choc. 4 tomes (dessin collectif, sous la dir. de Jean-Claude Mézières ; scén. Pierre Christin). Les Humanoïdes Associés 1991 Les Habitants du ciel (texte Pierre Christin). Dargaud 1991 Celui qui achève (en collab. avec Auclair et Jacques Tardi ; scén. Alain Riondet). Casterman 1995 Les Extras de Mézières. Dargaud Moebius/pseudonyme de Jean Giraud ; voir ce nom Seules sont mentionnées les premières éditions 1974 Le Bandard fou. éd. du Fromage 1976 John Watercolor et sa redingote qui tue. Les Humanoïdes Associés 1976 Arzach. Les Humanoïdes Associés 1977 L’Homme est-il bon ?. Les Humanoïdes Associés 1977 Cauchemar blanc. Les Humanoïdes Associés 1978 Les Yeux du chat (scén. Alexandro Jodorowsky). Les Humanoïdes Associés file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (31 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1979 Major Fatal. Les Humanoïdes Associés 1979 Tueur de monde. Les Humanoïdes Associés 1980 La Déviation. Les Humanoïdes Associés 1980-85 Moebius, œuvres complètes. 6 tomes. Les Humanoïdes Associés 1981 Double Évasion. Les Humanoïdes Associés 1981-88 John Difool. 6 tomes (scén. Alexandro Jodorowsky). Les Humanoïdes Associés 1982 Les Maîtres du temps (scén. René Laloux). Les Humanoïdes Associés 1983 Sur l’étoile, une croisière Citroën. Gentiane 1988-94 Le Monde d’Edena. 4 tomes (dont la rééd. de Sur l’étoile). Casterman 1989 Escale sur Pharagonescia. Les Humanoïdes Associés 1989 La Citadelle aveugle. Les Humanoïdes Associés 1989 The Long Tomorrow. Les Humanoïdes Associés 1990 Surfer d’argent (scén. Stan Lee). Casterman 1992-93 Le Cœur couronné. 2 tomes (scén. Alexandro Jodorowsky). Les Humanoïdes Associés 1995 Major Fatal. 2 : L’Homme du Ciguri. Les Humanoïdes Associés 1996 Ode à l’X (collectif). Les Humanoïdes Associés Illustrations et ouvrages divers 1979 Folles Images. Les Humanoïdes Associés 1983 La Mémoire du futur. Gentiane 1984 Venise Céleste. Aedena 1986 Starwatcher. Les Humanoïdes Associés file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (32 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1988 Made in L.A. Casterman 1990 Les Vacances du Major. Les Humanoïdes Associés 1989 Les Mystères de l’Incal (en collab. avec A. Jodorowsky et J. Annestay). Les Humanoïdes Associés 1991 Chaos. Les Humanoïdes Associés 1992 Chroniques métalliques. Les Humanoïdes Associés 1994 Griffes d’ange (texte Alexandro Jodorowsky). Les Humanoïdes Associés 1995 Fusions. Casterman 1995 Ballades (texte François Villon). Vertige Graphic Comme scénariste 1986 La nuit de l’étoile (dessin Marc Bati). Aedena 1990-92 Le Monde du garage hermétique. 5 tomes (dessin Shanower ; J. Bingham). Les Humanoïdes Associés 1994 Monsieur Mouche (dessin Jean-Luc Coudray). Helyode 1994-95 Little Nemo. 2 tomes (dessin Bruno Marchand). Casterman Pétillon/René, né en 1945 1976-78 Jack Palmer. tomes 1-3. éd. du Fromage 1979 Le chien de Basketville. éd. du Fromage 1980 Les Carottes sont cuites. Les Humanoïdes Associés; rééd. partielle sous le titre La fin du Monde est pour ce soir. Albin Michel, 1986 file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (33 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1982-89 Jack Palmer. tomes 4-7. Dargaud 1982 Bienvenue aux terriens. Dargaud 1984 La Conjoncture est générale. Albin Michel 1990-95 Jack Palmer. tomes 9-11. Albin Michel 1991 L’année du tag. Albin Michel 1995 En plein dans le potage. Albin Michel 1996 Folle ambiance. Denoël 1997 Juppé me stimule. Presses de la Cité Comme scénariste 1976-79 Le Baron noir. 5 tomes (dessin Yves Got). Le Matin ; rééd. en 1 volume (intégrale), Zenda, 1991 Rabaté/Pascal, né en 1961 1989 Les amants de Lucie. Futuropolis 1989 Exode. Futuropolis 1990 À table ! Week-End Doux 1990 Vacances, vacances. Futuropolis 1991 Signé Raoul. Rackham 1992-95 Les Pieds dedans. 3 tomes. Vents d’Ouest 1992 Les Cerisiers. L’Association 1994 Périphéries (collectif). L’Association file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (34 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1994 Les Bistrots (collectif). Vents d’Ouest 1994 Ex voto (scén. Zamparutti). Vents d’Ouest 1997 Le Réveil des Nations (collectif). Autrement 1997 Un Ver dans le fruit. Vents d’Ouest Schuiten/François, né en 1956 1980 Carapaces (scén. Luc Schuiten). Les Humanoïdes Associés 1980 Aux médianes de Cymbiola (en collab. avec Claude Renard). Les Humanoïdes Associés 1982 Le Rail (en collab. avec Claude Renard). Les Humanoïdes Associés 1983 Les Cités obscures. 1 : Les Murailles de Samaris (scén. Benoît Peeters). Casterman 1985 Les Cités obscures. 2 : La Fièvre d’Urbicande (scén. Benoît Peeters). Casterman 1985 La Terre creuse (scén. Luc Schuiten). Les Humanoïdes Associés rééd. sous le titre Zara. Les Humanoïdes Associés, 1989 1987 Les Cités obscures. 3 : La Tour (scén. Benoît Peeters). Casterman 1990 Nogegon (scén. Luc Schuiten). Les Humanoïdes Associés 1992 Les Cités obscures. 4 : Brüsel (scén. Benoît Peeters). Casterman 1996 Les Cités obscures. 5 : L’Enfant penchée (scén. Benoît Peeters). Casterman Autres ouvrages 1982 Les Machinistes (en collab. avec Claude Renard). Les Humanoïdes Associés 1987 L’Archiviste (texte Benoît Peeters). Casterman file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (35 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1988 La Route d’Armilia (texte Benoît Peeters). Casterman 1990 Le Musée A. Desombres (texte Benoît Peeters). Casterman 1992 Souvenirs de l’éternel présent (texte Benoît Peeters). Arboris 1993 L’Écho des Cités (texte Benoît Peeters). Casterman 1996 Mary la penchée (texte Benoît Peeters). Casterman 1996 Le Guide des Cités (texte Benoît Peeters). Casterman Comme scénariste 1991 Dolorès (en collab. avec Benoît Peeters ; dessin Anne Baltus). Casterman Tardi/Jacques, né en 1946 1974 Adieu Brindavoine. Dargaud ; rééd. augmentée Casterman, 1979 1974 Le Démon des glaces. Dargaud 1974 La Véritable histoire du soldat inconnu. Futuropolis 1976-94 Adèle Blanc-Sec. 7 tomes. Casterman 1976 Rumeurs sur le Rouergue (scén. Pierre Christin). Futuropolis 1977 Polonius (scén. Picaret). Les Humanoïdes Associés ; rééd. Futuropolis, 1983 1978 Griffu (scén. Jean-Patrick Manchette). Le Square ; rééd. Dargaud, 1982 1979 Tardi. Pepperland 1979 Ici Même (scén. Jean-Claude Forest). Casterman 1982 Nestor Burma. 1 : Brouillard au Pont de Tolbiac (d’après Léo Malet). Casterman 1984 Le Trou d’obus. Imagerie Pellerin file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (36 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1984 Tueur de cafards (sc. Benjamin Legrand). Casterman 1985 Grange Bleue (collectif ; scén. Dominique Grange). Futuropolis 1988 Nestor Burma. 2 : 120, rue de la Gare (d’après Léo Malet). Casterman 1990 Nestor Burma. 3 : Une gueule de bois en plomb (d’après Léo Malet). Casterman 1993 C’était la guerre des tranchées. Casterman 1993 Jeux pour mourir (d’après Géo-Charles Veran). Casterman 1996 Nestor Burma. 4 : Casse-pipe à la Nation (d’après Léo Malet). Casterman 1997 Le der des ders (d’après Didier Daeninckx). Casterman Illustrations 1985 Chiures de gomme ; Mine de Plomb. Futuropolis 1988 Voyage au bout de la nuit (texte L.-F. Céline). Futuropolis-Gallimard 1989 Casse-pipe (texte L.-F. Céline). Futuropolis-Gallimard 1990 Tardi en banlieue. Casterman-Escale 1991 Mort à crédit (texte L.-F. Céline). Futuropolis-Gallimard 1991 Le Sens de la houppelande (texte Daniel Pennac). Futuropolis 1993 San Carlos (texte Jules Verne). Le Cherche-Midi 1994 L’enfant de l’absente (texte Thierry Jonquet et Jacques Testard). Le Seuil 1995 Un Strapontin pour deux (texte de Michel Boujut). Casterman 1996 Par la fenêtre. Christian Desbois 1996 Sodome et Virginie (texte de Daniel Prévost). Denoël Roman file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (37 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1990 Rue des rebuts. Alain Beaulet Ted Benoit/né en 1947 1979 Hôpital. Les Humanoïdes Associés 1980 Vers la ligne claire. Les Humanoïdes Associés 1982 Ray Banana. 1 : Berceuse électrique. Casterman 1982 Histoires vraies (scén. Yves Chéraqui). Les Humanoïdes Associés 1985 La Peau du léopard (scén. M. De Mille). Albin Michel 1986 Ray Banana. 2 : Cité lumière. Casterman 1996 Blake et Mortimer : L’Affaire Francis Blake (scén. Jean Van Hamme ; d’après E.P. Jacobs). Dargaud Comme scénariste 1989 L’Homme de nulle part (dessin Pierre Nedjar). Casterman Illustrations 1981 Dans les griffes de l’ombre rouge (en collab. avec Comolli). Les Cahiers du Cinéma hors série 1987 Bingo Bongo et son combo congolais. Les Humanoïdes Associés Tronchet/Didier Vasseur, dit, né en 1958 1984 Les aventures de Raymond Calbuth. Bédéfil file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (38 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1987-92 Raymond Calbuth. tomes 2-5. Glénat 1987-94 Les Damnés de la terre associés. 4 tomes. Delcourt 1990 La Bite à Urbain. Delcourt 1990-97 Jean-Claude Tergal. 16 tomes. Audie 1993 Sacré Jésus. Delcourt 1994 Quartier évanoui (scén. Anne Sibran). Glénat 1996 Les Rois du rire. Albin Michel 1996 Sacré Jésus ! 2 : Jésus revient ! Delcourt 1996 Houppeland 1. Dupuis Comme scénariste 1989-95 Raoul Fulgurex. 3 tomes (dessin Gelli). Glénat Trondheim/Lewis, né en 1964 1990 Psychanalyse. Le Lézard 1991 Un intérieur d’artiste. L’Association 1991 Moins d’un quart de seconde pour vivre (en collab. avec Jean-Christophe Menu). L’Association 1992 Monolinguistes. Le Lézard 1992 Imbroglio. L’Association 1992 Lapinot et les carottes de Patagonie. L’Association-Le Lézard 1993 Slaloms. L’Association file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (39 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1993-94 Approximate continuum comics. 6 tomes. Cornélius ; rééd. en 1 volume : Approximativement, 1995 1993 Le dormeur. Cornélius 1994 Mildiou. Le Seuil 1995 La Mouche. Le Seuil 1995 Nous sommes tous morts (scén. Jean-Luc Coudray). L’Association 1995 Diablotus. L’Association 1995-96 Les formidables aventures de Lapinot. 4 tomes. Dargaud 1996 Noire est la terre (collectif). Autrement 1997 Non, non, non. L’Association 1997 Les aventures de l’univers. Dargaud 1997 Le Pays des trois sourires. L’Association Comme scénariste 1994 Gare centrale (dessin Pierre Duffour). Rackham 1995 Les Aventures de la fin de l’épisode (dessin Frank Le Gall). L’Association Vanoli/Vincent, né en 1966 1989 Jean-Pierre. Futuropolis 1993 Le Collectionneur. L’Association file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (40 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1994 Périphéries (collectif). L’Association 1995 L’Arbre vengeur. L’Association 1995 Simplismus. L’Association 1997 Le Bon Endroit. L’Association Vuillemin/Philippe, né en 1958 1980 Saine ardeur. éd. du Fromage 1981 Sueurs d’homme. éd. du Fromage ; rééd. Albin Michel, 1983 1983 Frisson de bonheur. Albin Michel 1984 Raoul Teigneux contre les druzes (scén. Jacky Berroyer). Albin Michel 1985 Tragiques destins. Albin Michel 1987-95 Les Sales Blagues de l’Écho. 5 tomes. Albin Michel 1988 Hitler = SS (scén. Jean-Marie Gourio). Epco ; rééd. Magic-Strip, 1990 1989 Les Versets sataniques de l’évangile (scén. Choron). Magic-Strip 1990 Plaisir d’offrir. Albin Michel 1992 Les Sexologues (scén. Choron). Magic-Strip 1994 La Bande à moi. 1 : Voir la mer (scén. Thierry Dedieu). Seuil Jeunesse 1994 Les Meilleures sales blagues de l’Écho des Savanes. Canal + 1995 Le Monde merveilleux de Vuillemin. Albin Michel 1996 La Bande à moi. 2 : Pit-Bull contre les Zoulous (scén. Thierry Dedieu). file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (41 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Seuil Jeunesse Wolinski/Georges, né en 1934 1965 Histoires lamentables. Hara-Kiri 1967 Ils ne pensent qu’à ça. Denoël 1967 Carnets de croquis. Jean-Jacques Pauvert 1968 Je ne pense qu’à ça. 3 tomes. Jean-Jacques Pauvert 1968 Je ne veux pas mourir idiot. Denoël 1969 Hit Parade. Denoël 1970 Il n’y a pas que la politique dans la vie. Denoël 1970 La vie compliquée de Georges le Tueur. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1982 1972 On ne connaît pas notre bonheur. éd. du Square ; rééd. Albin Michel, 1986 1973 C’est pas normal. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1982 1974 Il ne faut pas rêver. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1983 1975 Les Français me font rire. éd. du Square 1976 Giscard n’est pas drôle. éd. du Square 1977 Cactus Joe. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1982 1977 Wolinski dans l’Huma. L’Humanité ; rééd. Mazarine, 1980 1978 C’est dur d’être patron. éd. du Square ; rééd. Dargaud, 1983 1979 Mon corps est à elles. Square ; rééd. Dargaud, 1982 1979 N’importe quoi. Jean-Jacques Pauvert file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (42 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1979 La Reine des pommes (d’après Chester Himes). éd. du Square 1980 À bas l’amour copain. éd. du Square ; rééd. Albin Michel 1980 Les pensées. Cherche-Midi 1981 Ils vont tout casser. éd. du Square ; rééd. Albin Michel 1981 Ah ! La Crise. éd. du Square ; rééd. Albin Michel 1981 J’étais un sale phallocrate. Albin Michel 1981 Tout est politique. Temps Actuel 1982 La bague au doigt. Albin Michel 1982 À gauche toute. Temps Actuel 1982 On a gagné. Messidor 1983 Junior. Albin Michel 1984 Aie ! Albin Michel 1985 Tu m’aimes ? Albin Michel 1985 Coups de crayon. Albin Michel 1986 Le programme de la droite. Denoël 1986 Je cohabite. Denoël 1987 Bonne année. Denoël 1989 Il n’y a plus d’hommes. Albin Michel 1989 Plus on en parle… moins on le fait. Flammarion 1990 Tout va trop vite. Flammarion 1990 Arles, croquis, danse ! Aubier file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (43 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1991 Elles ne pensent qu’à ça. Albin Michel 1991 J’hallucine ! Flammarion 1991 Les Socialos : 10 ans de pouvoir en 400 dessins. Albin Michel 1992 Vous êtes encore là, vous ? Albin Michel 1992 La Morale. Le Cherche-Midi 1993 Le Bal des ringards. Albin Michel 1993 Dis-moi que tu m’aimes. Albin Michel 1994 Enfin, de vrais hommes ! Albin Michel 1994 Scoopette : la nympho de l’info. Canal + édition 1994 Les Cocos. Mille et une nuits 1995 Wolinski à Paris-Match. Albin Michel 1995 Nous sommes en train de nous en sortir. Albin Michel 1995 Il n’y a plus de valeurs. Albin Michel 1996 Sexuellement correct. Albin Michel 1996 Sacré Mitterrand. Albin Michel 1997 Cause toujours. Albin Michel Comme scénariste 1971-84 Paulette. 7 tomes. (dessin Georges Pichard). éd. du Square puis Dargaud Yslaire/Bernard Hislaire, dit, né en 1957 file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (44 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 1981-86 Bidouille et Violette. 4 tomes. Dupuis 1986-96 Sambre. 4 tomes (en coll. avec Balac). Glénat 1997 Introduction au XXe ciel. Delcourt Comme scénariste 1988-89 Le Gang Mazda. tomes 1-2 (dessin Christian Darasse). Dupuis YslaireyBernard Hislaire, dit, né en 1957 1981-86 Bidouille et Violette. 4 tomes. Dupuis 1986-96 Sambre. 4 tomes (en coll. avec Balac). Glénat 1997 Introduction au XXe ciel. Delcourt Comme scénariste 1988-89 Le Gang Mazda. tomes 1-2 (dessin Christian Darasse). Dupuis Une sélection d’ouvrages de référence sur la bande dessinée Ouvrages généraux Trésors de la bande dessinée, Bera, Denni et Mellot, Éd. de l’Amateur, remis à jour tous les deux ans (dernière édition 1997-1998). Plus connu sous le nom de Bdm, c’est à la fois un catalogue encyclopédique et un argus indiquant la cote des pièces de collection. Tous les albums et journaux publiés en France depuis les origines de la bande dessinée y figurent. L’index en fait un outil très utile pour établir la bibliographie d’un auteur. L’ensemble totalise 768 pages ! Le Guide de la bédé francophone, Yves Fremion, Éd. Syros Alternatives, 1990. Un panorama rapide mais complet des auteurs qui ont marqué l’histoire de la bande dessinée française à chaque époque. L’auteur ne dissimule pas ses parti-pris, généralement pertinents. Dictionnaire mondial de la bande dessinée, Patrick Gaumer & Claude Moliterni, file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (45 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Éd. Larousse, 1994. Le plus récent des dictionnaires encyclopédiques sur le 9e Art, il comporte des entrées consacrées aux auteurs, aux principaux personnages, ainsi qu’aux titres de périodiques. Ouvrage fiable dans l’ensemble, sans être tout à fait exempt d’erreurs et de lacunes. La Bande dessinée, Thierry Groensteen, Milan, coll. ‹ Les Essentiels ›, janvier 1997. En six chapitres, un tour d’horizon synthétique de l’histoire de la bande dessinée (franco-belge et américaine), un état de la création s’intéressant aux tendances les plus récentes, un point sur le marché de la bande dessinée et sur son lectorat, ainsi que des éléments de réflexion sur son esthétique. Le petit critique illustré, Harry Morgan & Manuel Hirtz, Éd. Plg, 1997. Ce ‹ guide des ouvrages de langue française consacrés à la bande dessinée › recense et décrit toute la littérature spécialisée publiée en français à ce jour, soit plus de 700 ouvrages ou numéros spéciaux de revues. Les commentaires sont pertinents mais volontiers caustiques. La Bande dessinée, Benoît Peeters, Éd. Flammarion, coll. ‹ Dominos ›, 1993. Livre de réflexion plus que d’érudition, il comporte une présentation synthétique du phénomène bande dessinée sous ses principaux aspects, et ouvre d’intéressantes perspectives pour un renouvellement du média. Une introduction éclairante, par un spécialiste qui est lui-même un auteur. Répertoire professionnel de la bande dessinée francophone, Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image ; 5e édition : janvier 1996. Tous les acteurs de la bande dessinée (éditeurs, libraires, galeristes, chercheurs) et toutes les institutions ou associations y sont répertoriées, avec leurs coordonnées complètes, organigramme, spécialités et heures d’ouverture. La Bédéthèque idéale. Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image, 1997 Plus de quatre cents références commentées, classées par genre et par public. Trois grandes parties : les séries, les albums autonomes (‹ romans graphiques ›) et les ouvrages de référence. Ce guide rédigé collectivementpar l’équipe du Musée de la bande dessinée sera mis à jours tous les deux ans, en alternance avec le Répertoire professionnel. Théorie et pédagogie Pour une lecture moderne de la bande dessinée, Jan Baetens & Pascal Lefevre, Centre Belge file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (46 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone de la Bande Dessinée, 1993. Des analyses en profondeur de quelques œuvres marquantes. Pour lecteurs déjà initiés. Cinéma et bande dessinée, Gilles Ciment (dir.), CinémAction hors série, Corlet-Télérama, été 1990. Indispensable pour tout comprendre des relations (historiques, techniques, artistiques) entre les deux grandes formes du récit visuel. La bande dessinée art séquentiel, Will Eisner, Éd. Vertige Graphic, 1997. Traduit de l’américain, c’est l’un des rares ouvrages sur la bande dessinée écrit par un auteur (Eisner est le père du célèbre Spirit). Celui-ci ne livre pas seulement ses secrets de fabrication, il réfléchit intelligemment sur les possibilités expressives du médium, le rythme, la mise en scène graphique, etc. Lire la bande dessinée, Pierre Masson, Presses Universitaires de Lyon, 1985. Une synthèse classique passant en revue les principaux codes du langage de la bande dessinée. Un peu scolaire mais de bonne qualité. Case planche récit, Comment lire une bande dessinée, Benoît Peeters, Éd. Casterman, 1991. Une approche claire, intelligente et neuve de questions comme la mise en page et la relation scénariste-dessinateur. La Bande dessinée : le temps des bulles, ‹ Textes et documents pour la classe › nº 708, janvier 1996 (Cndp ; rédaction : 31, rue de la Vanne. 92541 Montrouge Cedex). Un excellent dossier qui vulgarise intelligemment l’histoire de la bande dessinée, ses codes, son processus d’élaboration, et qui présente les principaux classiques du genre. Aspects particuliers De Lariflette à Janique Aimée, Alain Beyrand, Sibd/Spqr/Pressibus, 1995. Ce catalogue encyclopédique des bandes horizontales françaises parues dans la presse d’information de 1946 à 1975 compte près de mille pages et présente un extrait de presque toutes les séries parues sous cette forme. Tout un pan méconnu de la bd française se trouve ainsi ressuscité. file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (47 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Le Grand 20 e, Hervé Cannet, La Charente Libre, 1993. Un grand album commémoratif qui retrace l’histoire du Festival de la bande dessinée d’Angoulême, tout en survolant la production année par année. Beaucoup de photos, de témoignages, d’anecdotes. Le Duel Tintin-Spirou, Hugues Dayez, Éd. Luc Pire/Éditions Contemporaines, Bruxelles-Paris, 1997. Un journaliste de la télévision évoque l’émulation entre les deux hebdomadaires qui firent la renommée de la bd belge. L’ouvrage est principalement composé d’entretiens avec les éditeurs et les principaux artistes qu’ils ont fait travailler : Martin, Greg, Morris, Delporte, Uderzo, etc. Grand Atlas des pays imaginaires de la bande dessinée, Jean-François Douvry, Éd. Phoenix, Grenoble, 1991. De la Palombie (terre natale du Marsupilami) à la Syldavie du roi Ottokar, en passant par beaucoup d’autres contrées oubliées des géographes. Images interdites, Yves Fremion & Bernard Joubert, Éd. Syros Alternatives, 1989. Une bonne synthèse sur l’histoire de la censure des images (notamment de bande dessinée), fourmillant d’exemples. Les Années Pilote, Patrick Gaumer, Éd. Dargaud, 1996. De 1959 à 1989, la chronique minutieuse et passionnante du journal par lequel la bd française est devenue adulte. Droit d’auteur et bande dessinée, Éd. Bruylant/Lgdj, Bruxelles-Paris, 1997. Ce sont les actes d’un colloque organisé par le Centre Belge de la Bande Dessinée. Des juristes belges et français se penchent sur toutes les questions liées à l’exploitation des bandes dessinées (contrats d’édition, droits moraux, adaptations, citations). Quelques monographies Franquin, Pierre-Yves Bourdil, Éd. Labor, ‹ Un livre une œuvre ›, 1993 Töpffer : l’invention de la bande dessinée, Thierry Groensteen et Benoît Peeters, Éd. Hermann, 1994. Contient la réédition des écrits théoriques du génial précurseur suisse. Goscinny, biographie, Marie-Ange Guillaume, Éd. Actes Sud, 1997 file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (48 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Un opéra de papier. les mémoires de Blake et Mortimer, Edgar P. Jacobs, Éd. Gallimard, 1981 ; rééd. 1996. Reiser, Jean-Marc Parisis, Éd. Grasset, 1995. Le Monde d’Hergé, Benoît Peeters, Casterman, 1983. De l’autre côté de Corto, Hugo Pratt, Éd. Casterman, 1990. Entretiens avec Dominique Petitfaux. Entretiens avec Hergé, Numa Sadoul, Éd. Casterman, édition définitive 1989. Collectifs Juillard, une monographie, Éd. Mosquito, 1996. Schuiten et Peeters : autour des Cités obscures, Éd. Mosquito, 1994. Revues d’étude Le Collectionneur de bandes dessinées (3, rue Castex. 75004 Paris). Revue érudite, aux sommaires éclectiques, qui s’attache surtout à l’étude du riche patrimoine de la bd française et internationale, notamment à travers le dépouillement systématique des illustrés d’autrefois. Quelques chroniques traitent de l’actualité. 83 numéros parus. Hop ! (56, boulevard Lintilhac. 15000 Aurillac). Cette revue d’information trimestrielle se veut la mémoire de la bande dessinée. Animée par un ancien dessinateur, elle recense tout ce qui paraît. Des correspondances étrangères, des notices nécrologiques, quelques articles et de nombreux échos complètent le sommaire. Un numéro sur deux est un ‹ spécial nostalgie › consacré à l’exhumation de bd anciennes. 75 numéros parus. 9 e Art (Cnbdi. 121, rue de Bordeaux. 16000 Angoulême). Revue annuelle d’étude et de réflexion sur file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (49 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone l’histoire et l’esthétique de la bande dessinée. Éditée par le Musée de la BD, son iconographie bénéficie de ses collections exceptionnelles. En plus d’articles de fond, propose aussi des comptes rendus des livres et événements les plus marquants. 3 numéros parus. Le Petit Bullaire (Crdp de Poitou-Charentes. 6, rue Sainte-Catherine. 86034 Poitiers Cedex). Utile aux bibliothécaires et aux enseignants, cette revue semestrielle propose un panorama commenté de toutes les nouveautés de bande dessinée, ainsi que des bibliographiques thématiques. Les choix critiques sont discutables mais l’information est précise et fiable. 16 numéros parus. Plg (3, rue de la Vanne. 92120 Montrouge). Fanzine luxueux à périodicité annuelle, dont le sommaire comporte un dossier (interview richement illustrée et bibliographie) sur un dessinateur, des histoires courtes signées de jeunes auteurs, quelques échos et une revue de presse très complète des fanzines francophones et européens. 33 numéros parus. Adresses utiles Cnbdi Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image 121, rue de Bordeaux. 16000 Angoulême. T 05 45 38 65 65 F 05 45 38 65 66 e-mail : cnbdi@cnbdi. fr ; web : http ://www. cnbdi. fr Président Jean Mardikian, directeur André-Marc Delocque-Fourcaud, communication Catherine Bourgouin. T 05 45 38 65 52, musée de la Bande Dessinée Thierry Groensteen, bibliothèque Claire Jerrethie, centre de documentation Christine Sibille, action culturelle Marie Restoin Le Cnbdi propose au public, toute l’année : un musée de la bande dessinée unique en France, une bibliothèque spécialisée, un centre de documentation et des archives alimentées par le Dépôt légal, des expositions, des ateliers pour les enfants, un centre de congrès, une salle de cinéma, une librairie. file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (50 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Ouverture : du mardi au vendredi de 10 h à 19 h (18 h en hiver), les samedi et dimanche de 14 h à 19 h (18 h en hiver). Ouverture 7 jours sur 7 pendant les vacances scolaires. Cndp Centre National de Documentation Pédagogique 29, rue d’Ulm. 75005 Paris. T 01 46 34 90 00 F 01 40 46 96 57 Répond à toute demande de documentation sur l’utilisation de la bande dessinée à des fins pédagogiques et mène des actions en milieu scolaire. Procède lui-même à l’édition de matériel pédagogique. Organise des stages au niveau des Crdp (régions) et des Cddp départements), dont certains éditent des productions locales (en particulier le Crdp de Poitou-Charentes : 6, rue Sainte-Catherine. 86034 Poitiers Cedex). Cnl Centre National du Livre 53, rue de Verneuil. 75343 Paris Cedex 7. T 01 49 54 68 68 F 01 45 49 10 21 Directeur Jean-Sébastien Dupuit, Secrétaire général Michel Marian La Commission d’aide à la création et à l’édition de bande dessinée, instituée en 1984, et présidée depuis mars 1996 par Fred, attribue des aides aux éditeurs et aux auteurs de bd. Fiacre Fonds d’incitation à la création. Centre National des Arts Plastiques 27, avenue de l’Opéra, 75001 Paris. T 01 40 15 74 05 F 01 40 15 74 74 Dépendant du Cnap, le Fiacre attribue des bourses aux créateurs de bande dessinée français (déjà engagés dans la vie professionnelle) pour aider à la réalisation de projets précis, en France ou à l’étranger (allocations de recherche et de séjour). Sélection sur dossier. Les commissions ont lieu en juin, la date limite de dépôt des dossiers est fixée à la fin mars. École Supérieure de l’Image — École d’Art d’Angoulême Formation aux langages de la bande dessinée file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (51 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone 134, rue de Bordeaux. 16000 Angoulême. T 05 45 92 66 02 F 05 45 94 92 28 Création : 1983 — Directeur Pierre Auriol Il s’agit, en France, de la seule formation en bande dessinée sanctionnée par un Diplôme National, le Diplôme National d’Art Plastique — Dnap — option ‹ communication ›, mention ‹ bande dessinée › Durée des études : 3 ans Conditions d’admission : Bac + sélection par voie de concours Coordination pédagogique Gérald Gorridge, Professeurs Gérald Gorridge, Dominique Hérody, Thierry Smolderen et les différents professeurs de l’École chargés d’enseigner la typographie, la photographie, la vidéo, les techniques de reproduction de l’image, etc. Bibliothèque municipale Saint-Charles, Département Bandes Dessinées 38, rue du 141e Ria. 13000 Marseille. T 04 91 55 36 60 ou 61 Responsable Sophie Le Boulicaut-Brunet Nombre de volumes : 15 000 albums — Nombre de titres de revues : 1 200 Spécialités : fonds ancien, comprenant des collections complètes de journaux introuvables et d’albums rares. Le département bd de la bm de Marseille s’est constitué à partir du Cedoci créé par Jean-Claude Faur en 1979, auquel est venu s’ajouter l’envoi systématique, par la Bibliothèque Nationale, d’un exemplaire du ‹ dépôt légal éditeur › à partir de 1984. Une politique d’acquisition de documents anciens a permis de le compléter. Ce département s’adresse surtout à des chercheurs. Association des libraires de BD Librairie Album : 8, rue Dante. 75005 Paris. T — F 01 46 34 65 07 Président Christophe Le Bel, Secrétaire délégué Marc Frachet Née au début des années quatre-vingt-dix à Nantes, l’Albd est un syndicat de professionnels qui regroupe file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (52 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone plus de 73 librairies spécialisées. Il décline ses activités autour de trois volets : juridique, commercial et diverses réalisations. Festival International de la Bande Dessinée (Angoulême) 2, place de l’Hôtel de Ville. 16000 Angoulême. T 05 45 97 86 50 F 05 45 95 99 28 web : http ://www. bdangouleme. com. Création : 1974. Fréquence annuelle. Dates : dernier week-end de janvier Organisation : Association Festival International de la Bande Dessinée (loi 1901) Membres fondateurs Francis Groux, Jean Mardikian, Claude Moliterni, Président Yves Poinot Directeur artistique et des programmes François Defaye, Directeur technique et commercial Jean-Luc Bittard, Secrétaire générale Véronique Le Hégarat, Attachée d’information Catherine Moreau, Attachée de presse Lorraine Adam Festival de la Bande Dessinée (Blois) BD Boum. 3, rue Alain Gerbault. bp 743. 41007 Blois Cedex. T 02 54 42 49 22 F 02 54 42 25 69. Création : 1984. Fréquence annuelle. Dates : dernier week-end de novembre Instance organisatrice BD Boum, Fondateur José Poulin, Directrice Maryse Bourgeois-Poulin Quai des Bulles — Festival de la Bande Dessinée et de l’Image Projetée (Saint-Malo) Quai des Bulles, Maison des Associations. 35, rue Ernest Renan. 35400 Saint-Malo T 02 99 40 39 63 F 02 99 40 39 88. Création : 1981 (nouvelle appellation et nouvelle structure en 1992) Fréquence annuelle. Dates : octobre file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (53 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Considérations sur un art populaire et méconnu Par Thierry Groensteen En servant des fins aussi diverses que la communication d’entreprise, la propagande politique, le récit de voyage, la confession autobiographique, la publicité commerciale ou le reportage, la bande dessinée a su montrer qu’elle était un mode d’expression à part entière. Composite, certes, puisqu’elle associe les ressources du verbal aux sortilèges de l’image ; mais le fait de ne pas utiliser de " matière de l’expression " (pour reprendre les termes du linguiste Hjelmslev) qui lui appartienne en propre ne l’empêche pas de proposer une synthèse résolument inédite, un langage pleinement original. Le " neuvième art ", ainsi qu’on l’appelle volontiers, use de codes particuliers ; ceux, notamment, du découpage, c’est-à-dire de l’ellipse, et de la mise en page, autrement dit de l’étalement panoptique des images et de leur juxtaposition concertée. Une histoire longue de plus d’un siècle et demi a su les porter à un haut degré de sophistication. Une situation inconfortable Le champ d’expression de la bande dessinée déborde, donc, celui du récit de fiction. C’est pourtant bien dans le domaine du divertissement qu’elle a trouvé sa terre d’élection, au point que le grand public tient souvent la bd pour synonyme d’évasion, de détente, de lecture facile. La relative pauvreté des attentes que la plupart des lecteurs entretiennent à l’endroit de la bande dessinée peut s’expliquer historiquement par le fait qu’elle s’est longtemps adressée de façon privilégiée, sinon exclusive, aux enfants. Nombre d’adultes continuaient certes à " consommer " de la bande dessinée, mais ils le faisaient dans une relative clandestinité, leur motivation première étant de conserver ou de retrouver un lien émotionnel avec l’univers enchanté de leur enfance. Le slogan de l’hebdomadaire Tintin, " le journal des jeunes de 7 à 77 ans ", n’encourageait-il pas les adultes, et même les seniors, à ne pas se détourner d’un magazine conçu, en vérité, pour des lecteurs âgés de 7 à 14 ans environ ? Dès lors que le geste d’ouvrir une bande dessinée obéissait au désir de ressusciter un enchantement, c’est-à-dire, pour appeler les choses par leur nom, de retomber en enfance, on ne pouvait exiger d’un album illustré les mêmes qualités d’intelligence, de raffnement, de réflexion que l’on attendait de la littérature, du théâtre ou même, dans certains cas, du cinéma /. Depuis une trentaine d’années, des albums destinés aux adultes sont apparus et se sont multipliés, la production de bandes dessinées étant désormais explicitement clivée entre un secteur jeunesse et un secteur adulte. Mais cette partition ne saurait dissimuler la pérennité des habitudes antérieures : bd jeunesse et bd adulte — d’ailleurs faiblement différenciées sous le rapport de la maquette et de la présentation, la plupart des collections obéissant à des normes standardisées — sont des catégories poreuses, que transcende celle de la " bd tous publics ". Nombre de bandes dessinées soi-disant adultes se contentent de pimenter par quelques scènes plus ou moins déshabillées les canevas les plus éprouvés de la littérature populaire, qui flattent un certain désir de sublimation héroïque propre à l’adolescence. Dans sa structuration même, le marché de la bande dessinée, qui reste dominé par le principe des séries (ces collections d’albums orchestrant l’éternel retour des mêmes personnages, lesquels accumulent les aventures ad libitum), manifeste sa soumission aux critères souverains de la rentabilité et d’une logique des " produits " file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (54 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Une bande dessinée authentiquement adulte, permettant à des auteurs de développer sans concession des projets artistiques personnels, existe bel et bien ; elle reste économiquement marginale. Sauf rares exceptions, ses ventes n’atteignent pas trois mille exemplaires, résultat dérisoire en comparaison des scores enregistrés par les séries les plus populaires. Bien que bénéficiant de l’intérêt d’une partie de la presse — il n’existe, hélas ! que bien peu de tribunes où peut s’exercer une critique de bande dessinée régulière et compétente —, cette bande dessinée, aux qualités plastiques et narratives souvent remarquables, peine à élargir son lectorat, parce qu’elle est trop éloignée de la vision réductrice que le grand public se fait du média tout entier : un divertissement coloré, facile et consensuel, qui ne " prend pas la tête ". Certes, la réussite artistique et le succès public coïncident quelquefois : il suffit de songer à Tintin ou aux Peanuts, à Blueberry ou aux Frustrés. Mais la politique frileuse, conservatrice et à courte vue des grands éditeurs contribue plus à scléroser le genre qu’à le renouveler. Il revient aux petites maisons indépendantes, qui composent ce que l’on pourrait appeler le " secteur de recherche ", de prendre tous les risques en faisant émerger de nouveaux talents et des formes d’expression novatrices. On comprend qu’ainsi condamnée à faire le grand écart, et ne bénéficiant pas, et de loin, d’une attention critique équivalente à celle réservée au roman ou au film, la bande dessinée connaisse un fort déficit de légitimité, et que son statut culturel soit éternellement controversé. 1 / De l’origine et de la diversification des genres Diffusée sous une forme imprimée (mais peut-être le sera-t-elle davantage sur écran dans un avenir pas si lointain), la bande dessinée est un produit de librairie, tout comme la littérature. Pour cette raison, mais aussi parce qu’elle se voue principalement au récit de fiction, et de plus accueille en son sein des énoncés linguistiques, elle a souvent été décrite comme un genre paralittéraire (ceux qui veulent la discréditer disent infralittéraire). Ce malentendu demande à être dissipé. D’abord, parce que la bande dessinée est essentiellement, à l’instar du cinéma (ou du roman-photo), un art du récit par l’image. Ensuite, parce qu’on ne saurait lui appliquer le qualificatif de genre — au sens, précisément, où l’entend la théorie littéraire. La science-fiction, le polar, le fantastique, le western, la farce, le récit sentimental sont des genres. Ils se définissent par un répertoire de thèmes, de situations, de procédés, et par une tradition indigène qui nous a légué des œuvres de référence (les " classiques " du genre). La bande dessinée n’est pas un genre, parce qu’elle les englobe ou les traverse tous. Il y a des bd de science-?ction, des bd sentimentales, des polars et des westerns en bd. Elle a peut-être même suscité un ou deux genres originaux, notamment, aux États-Unis, celui que constituent les histoires de superhéros, ces justiciers costumés dotés ou non de pouvoirs surhumains (Batman, Superman, Spiderman, etc.). Et le récit animalier, hérité de la fable et de la littérature enfantine, y a prospéré plus qu’ailleurs, inspirant même de mémorables espèces imaginaires (Marsupilami, Manu-Manu, Skblllz et autres Pilou-Pilou). Désormais, plus aucun sujet n’est étranger ou interdit à la bande dessinée. Son histoire a été celle d’une diversification croissante des thématiques, d’une extension continue de son champ file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (55 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone d’investigation narrative. Les spécialistes n’ont guère souligné jusqu’ici combien les scénarios des premières bandes exploitaient des thèmes en nombre limité, toujours les mêmes. Pour m’en tenir au domaine francophone, je ne discerne que trois grandes thématiques originelles : le Voyage, le Merveilleux, et la Bêtise. L’histoire de leur émergence, de leurs combinaisons et de leurs ramifications ultérieures mérite quelques commentaires. Premiers voyageurs L’un des albums de Rodolphe Töpffer, le père fondateur, s’intitule Voyages et aventures du Docteur Festus. Sa première édition date de 1840. Dans la plus récente, parue au Seuil en 1996, Festus est suivi par l’Histoire de M. Cryptogame, le volume portant en sous-titre la mention (générique) : " Deux odyssées ". On ne m’en voudra pas, j’espère, de reprendre ici le résumé que je proposais dans la préface dudit volume. " Pour échapper aux assiduités d’une nommée Elvire, M. Cryptogame s’embarque pour le Nouveau Monde, saute à la mer, est avalé par une baleine, échoue sur une île polaire, est gelé, puis rôti, s’habille en Turc, échappe de peu à la bigamie, est réduit en esclavage en Alger, s’échappe, et s’installe finalement à Grasse où il se découvre huit enfants à charge. " Le docteur Festus, quant à lui, entreprend un ‹ grand voyage d’instruction › à dos de mulet ; il ne s’éloignera guère de sa commune, mais empruntera les moyens de transport les plus variés, dont le commun dénominateur est de l’empêcher de rien voir. En effet, il voyage successivement sous sa monture (la selle ayant tourné), dans une malle, dans une meule de foin, au sein d’un arbre creux monté sur quatre roues, dans un sac de blé transporté à dos d’âne, enfin à l’intérieur d’un téléscope géant. Se réveillant chez lui après un évanouissement, il croit avoir rêvé toute cette folle équipée. " On le voit, chacun de ces deux voyages contrariés consiste en une longue suite de mésaventures cocasses. Leur structure, feuilletonesque, se caractérise par le nombre et la variété des épisodes. Ce genre fera aussitôt fortune. Parmi la production quantitativement limitée de bandes dessinées au xixe siècle, les voyages humoristiques se taillent la part du lion. Citons — de Gustave Doré : Désagréments d’un voyage d’agrément (1851) et Voyage sur les bords du Rhin (1851 aussi, en feuilleton dans le Journal pour rire) ; — de Cham : Voyage autour du monde de M. Cham et de son parapluie (1852, dans Le Charivari) ; — de Gabriel Liquier : Voyage d’un âne dans la planète Mars (1867) ; — de Léonce Petit : Les Mésaventures de M. Bêton (1869), sans oublier un récit surréalisant dont l’exécution graphique (anonyme) est d’une étonnante modernité : Le Voyage de M. Blandureau autour du monde (1890-1891). Puis vient Christophe, auquel le thème du voyage inspirera deux célèbres séries, aux prémisses antithétiques : la Famille Fenouillard se met en devoir de visiter le monde entier ¤, tandis que son infortuné cousin, le Savant Cosinus, ne parviendra jamais, malgré tous ses efforts, à sortir de Paris. (De même, M. Trictrac, héros d’une histoire inachevée de Töpffer, se proposait de partir à la recherche des sources du Nil, mais ne quittait jamais Genève.) Il est donc pour le moins rapide d’affirmer, comme Guy Gauthier, que ce qui intéresse la bande dessinée à ses débuts, c’est seulement " le gag, l’histoire courte, la vie quotidienne, la fable ", et file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (56 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone qu’elle " ne se rallie vraiment à l’aventure exotique que [vers 1930], découvrant tardivement sa seconde vocation ". Cette contrevérité ne s’explique que parce que l’auteur, suivant en cela un certain nombre d’" historiens " myopes, fait commencer l’histoire de la bande dessinée au tournant du siècle. L’article d’où j’extrais cette citation ‹ intéresse pourtant directement mon propos, puisqu’il évoque la faveur des récits de voyage dans la seconde moitié du xix‰. La fondation, en 1821, de la Société de géographie, peut être retenue comme l’acte de naissance symbolique de cet engouement extraordinaire pour l’exploration de notre planète. Outre Jules Verne, qui se voulait l’" Alexandre Dumas de la géographie ", la plupart des romanciers populaires, des auteurs pour la jeunesse et des feuilletonistes s’illustreront dans ce genre nouveau qu’est le roman d’aventures exotiques, où le héros affronte " un environnement étranger et hostile ". Louis Boussenard, avec Le Tour du monde d’un gamin de Paris (1880), et Paul d’Ivoi, avec Les Cinq Sous de Lavarède (1903), préfigurent plus directement encore des héros tels que Zig et Puce ou Tintin, adolescents sans attaches. Naturellement, le thème du récit de voyage revêt, sous le crayon des dessinateurs, d’autres accents que dans les romans de l’époque, souvent encombrés de digressions à finalité didactique. Dès le commencement, le voyage dessiné sera inséparable des deux autres thématiques que sont le merveilleux et la bêtise ; il sera, soit une divagation onirique, soit un récit satirique, et quelquefois la combinaison des deux. La tradition du voyage fantaisiste était suffisamment établie par des chefs-d’œuvre tels que Don Quichotte, Gulliver ou le Baron de Münchausen, mais le prototype du voyageur pour rire doit sans doute être cherché dans le répertoire théâtral, du côté du Voyage de Monsieur Perrichon de Labiche (1860). On s’en souvient, ce parvenu quinquagénaire, qui entreprend son premier grand voyage pour montrer qu’il en a désormais les moyens, inscrit sur le livre d’or de l’hôtel cette profonde pensée : " Que l’homme est petit quand on le contemple du haut de la mère (sic) de Glace ! " Ce proche parent de Joseph Prudhomme est, à n’en pas douter, un ancêtre direct d’Agénor Fenouillard. Le voyage cocasse restera longtemps l’un des thèmes de prédilection de la bande dessinée francophone, et, jusqu’au Tour de Gaule d’Astérix, presque un genre en soi. Les Pieds Nickelés, Zig et Puce et Tintin sont des " globe-trotters " impénitents ; dans ses premières aventures, le dernier cité se rend successivement en Russie soviétique, en Afrique, en Amérique et en Orient ! Avant la Seconde Guerre mondiale, innombrables sont les titres d’albums qui s’inscrivent dans la déclinaison des Bécassine chez les Turcs (1919), Bibi Fricotin fait le tour du monde (1930) et autres Zozo explorateur (1934). On doit même à Jean Bruller, alias Vercors, un savoureux album (injustement méconnu) d’inspiration töpfférienne paru en 1931, Le Mariage de Monsieur Lakonik, dont les deux protagonistes, César Lakonik et Melpomène Carpe, parcourent séparément le monde entier (adoptant au passage deux kangourous et guérissant de leurs infirmités respectives — lui était sourd, elle muette) avant de se retrouver pour convoler en justes noces. Du Merveilleux à la Science-Fiction Mais revenons à M. Blandureau, cet ex-pharmacien qui, par un beau jour de 1890, se rendit avec son chien Totor à la gare de Tripaton-les-Mules pour faire le tour du monde ›. Son odyssée prend un tour de plus en plus étrange dès le moment où, naufragé, il est recueilli par un mystérieux scaphandrier qui file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (57 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone l’attire dans sa maison construite au fond de la mer. Là, son hôte lui présente successivement " la Phoquesse, ma femme " et " la veuve Phoquesse, ma belle-mère ". Pour étonnante que soit cette union conjugale entre " un pauvre assassin qui, pour se soustraire à la férocité des juges, [est] allé vivre au fond des mers " et le mammifère aquatique, elle ne fait qu’anticiper sur une péripétie ultérieure au cours de laquelle M. Blandureau lui-même, prisonnier d’une île déserte, consent à épouser la guenon Gabichette, fille du roi Singe XIV. Le fin mot de l’histoire sera que toute cette aventure n’était qu’un rêve, dont le héros se réveille in extremis. Le subterfuge du rêve, déjà utilisé par Töpffer, autorise toutes les fantaisies. Mais, avant que n’existent le tourisme de masse et les médias modernes, le voyage lui-même est encore un puissant levier pour l’imaginaire ; quand il n’est pas littéralement fantasmatique, il est au moins " extraordinaire " (Verne) ou " excentrique " (Paul d’Ivoi). L’opinion prévaut chez beaucoup — et les auteurs de fiction se plaisent naturellement à l’entretenir, puisque c’est leur fonds de commerce — que, sorti de chez soi, tout devient possible ! La seule chose qui puisse vraiment surprendre le voyageur n’est pas l’invraisemblable, l’inattendu, mais au contraire le banal, le fait de constater que ce qu’il découvre ressemble, contre toute espérance, à ce qu’il connaît ?. Le Merveilleux, c’est-à-dire, suivant la définition de Tzvetan Todorov, le surnaturel dont le protagoniste ne s’émeut pas, parce qu’il en admet la possibilité ?, est donc, à l’origine, une dimension naturelle du monde encore inconnu, consubstantielle au sentiment de la découverte. Il n’y a pas de véritable solution de continuité entre les pays qu’arpentent les intrépides explorateurs, reporters, savants ou bourgeois, et les univers parallèles et magiques chers aux classiques de la littérature enfantine : pays d’Oz, Wonderland d’Alice, ou jardins de Kensington (Peter Pan). Le petit Nemo de Winsor McCay ‡, qui arpente le Slumberland, est un voyageur des rêves au même titre que Festus ou Blandureau. Pour dire les choses schématiquement, la science-fiction ne sera jamais qu’une extrapolation du thème du voyage, qu’elle poussera plus loin dans l’espace, jusqu’à d’autres planètes ou galaxies, et qu’elle étendra à l’autre dimension : celle du temps. Gabriel Liquier faisait déjà relater par un âne son voyage dans la planète Mars en 1867 ° ; Dans la planète Mars sera le titre d’une bande dessinée de G. Ri en 1915, tandis qu’en 1929 la planète rouge inspirera à Félix Jobbé-Duval son À la conquête de la planète Mars dans les pages de Cri-Cri. Plus tard, de 1946 à 1948, Marijac tiendra en haleine les lecteurs de Coq Hardi en contant, avec la complicité des dessinateurs Liquois puis Dut, comment les Martiens ont déclaré la Guerre à la Terre. De voyage dans l’espace, il sera encore question dans le Rayon mystérieux d’Alain Saint-Ogan, qui paraît dans Cadet Revue de décembre 1937 à mars 1939. Longue de soixante-quatre planches, cette histoire voit un jeune reporter pré- nommé François déjouer les plans d’un savant fou qui s’était allié aux envahisseurs vénusiens avec l’ambition de devenir " le maître de deux planètes ". Saint-Ogan avait déjà signé en 1934 le mémorable Zig et Puce au xxie siècle — récit au cours duquel les deux jeunes héros sont miraculeusement projetés en l’an 2000, au moyen d’un simple ballon stratosphérique ; entre autres surprises, ils découvriront la tombe de leur créateur et auront cette phrase : " Ce n’était pas un mauvais type mais il était bien indiscret ! Nous ne pouvions pas lever le petit doigt sans qu’il le raconte à tout le monde. " Mais, une fois de plus, toute cette aventure se révélera n’être qu’un rêve… file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (58 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Saint-Ogan doit être considéré comme l’un des deux véritables pères de la bande dessinée française de science-fiction, l’autre étant Pellos (René Pellarin), qui fait paraître son célèbre Futuropolis dans Junior en 1937-1938, soit simultanément au Rayon mystérieux. Cette fois, l’action est bel et bien située dans un futur lointain. L’essor que prend alors le genre n’a rien de fortuit : la France découvre en ces années trente les grandes séries de science-fiction américaines que sont Flash Gordon (rebaptisé " Guy l’Éclair ") d’Alex Raymond, Buck Rogers de Dick Calkins et Phil Nowlan, et Brick Bradford (" Luc Bradefer "), dessiné par Clarence Gray sur un scénario de William Ritt. Des Pionniers de l’espérance de Lécureux et Poivet à Lone Sloane de Philippe Druillet, en passant par Valérian de Christin et Mézières, Le Vagabond des Limbes de Godard et Ribera et Les Naufragés du Temps de Forest et Gillon, la vogue de la S.-F. ne se démentira plus dans la bd française, et plus particulièrement de l’une de ses composantes : le space opera, c’est-à-dire l’épopée galactique, où les personnages, voyageurs d’une nouvelle ère, se déplacent de planète en planète au moyen d’astronefs. Charlot lui-même, ou du moins son double dessiné, deviendra en 1960 sous le crayon de Jean-Claude Forest un Pionnier interplanétaire ! Science-fiction, fantastique, merveilleux : ces genres engendreront une multiplicité de systèmes imaginaires — planètes lointaines, mondes perdus et autres univers parallèles. La bande dessinée trouve dans la fabrication de nouveaux mondes à explorer un terrain d’élection. Pour un dessinateur, en effet (qui, contrairement au cinéaste, n’est soumis à aucune contrainte technique ou budgétaire), quelle tentation que de se faire démiurge et de donner forme à un monde cohérent, d’inventer tout à la fois des lieux géographiques, des organisations sociales, des décors, des costumes, des moyens de locomotion, etc. ! Le foisonnement de tels univers dans la bd française est sans précédent depuis une dizaine d’années, en raison du subit regain de faveur dont jouit, relayée par les jeux de rôle et les jeux vidéo, l’Héroïc Fantasy, ce genre qui emprunte notamment aux mythes ancestraux de l’humanité, à la peinture préraphaélite du XIXe, aux pulps fantastiques, à Tolkien et à ses nombreux illustrateurs. Parmi les œuvres modernes qui illustrent le thème du monde imaginaire ou parallèle figurent Les Cités obscures de Schuiten et Peeters, Philémon de Fred, Olivier Rameau (Dany et Greg), La Jonque fantôme vue de l’orchestre (Forest), Rork (Andreas), L’Autres Monde (Rodolphe et Magnin), L’Hiver d’un monde (Mazan), Le cycle de Taï-Dor (Rodolphe, Letendre et Serrano), Horologiom (Lebeault), Finkel (Gine et Convard) et la " Cité des con?ns " de François Bourgeon (Le Cycle de Cyann) — sans oublier les mondes nés de l’activité onirique des personnages : Le Garage hermétique de Moebius, Dans les villages de Cabanes, ou encore Julius Corentin Acquefacque de Marc-Antoine Mathieu. La science-fiction et ses dérivés ayant conquis leur autonomie, qu’est-il advenu du récit de voyage, j’entends : du voyage au sein du monde réel et actuel ? Il a progressivement disparu en tant que tel, pour se fondre dans le récit d’aventures comme une de ses composantes. Mieux : il lui a probablement fourni sa structure matricielle, tout simplement celle du personnage qui affronte une suite d’épreuves et en triomphe. Le déplacement géographique devient un ingrédient contingent : il peut arriver que, le cadre de l’action restant fixe, le voyage se fasse avant tout intérieur — dans la mesure où l’aventure revêt une dimension initiatique et ne laisse jamais intact celui qui s’y expose. L’aventure, donc (influencée désormais par le cinéma hollywoodien) va rapidement se décliner sur file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (59 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone des modes très différents, selon que le héros sera aviateur, journaliste, chevalier, cow-boy ou détective (et plus tard hôtesse de l’air, électronicienne, ou amnésique). En résumé, c’est la séparation entre l’élément merveilleux et la trame héroïco-feuilletonesque du voyage qui, dans les années trente, ouvre l’espace à l’intérieur duquel vont se déployer les différents genres qui constitueront, pour longtemps, le paysage narratif de la bande dessinée. L’empire de la bêtise Cependant, la bande dessinée a aussi recueilli l’héritage de la caricature. L’humour apparaît même d’abord comme sa pente naturelle. De Töpffer à Saint-Ogan, les auteurs de bande dessinée pendant près d’un siècle se voudront tous humoristes. La même vocation native est observable aux États-Unis — où les termes de comics et de funnies, qui désignent indifféremment la bd de presse, indiquaient sans ambiguïté la mission des cartoonists : faire rire ou sourire — comme au Japon, où l’évolution vers une figuration plus " réaliste " et la diversification des thèmes ne s’amorceront qu’à la fin des années cinquante, avec l’apparition du gekiga aux côtés du manga traditionnel. À l’exception de quelques œuvres précoces relevant de la satire politique (Histoire d’Albert de Töpffer, Histoire de la Sainte Russie de Doré, Môssieu Réac de Nadar), le comique, dans la bande dessinée d’expression française, se confondra avec la caricature, plus souriante que grinçante, des travers humains incarnés dans des " types ". Avant que le récit d’aventures ne propose à l’admiration (voire à l’identification) des lecteurs des héros positifs, perspicaces et valeureux, chevaliers du Bien, défenseurs de la veuve, de l’orphelin, du bon droit et de la Patrie, les protagonistes des bandes dessinées étaient, sans guère d’exceptions, des anti-héros. Les voyageurs cités plus haut sont uniformément ridicules, qu’il s’agisse du Docteur Festus, de M. Plumet (narrateur du Voyage d’agrément de Doré), de M. Bêton (qui, à tout propos, " se souvient du vide de son existence ") ou de M. Fenouillard. Les aléas de leurs pérégrinations font saillir leur foncière inadaptation au monde, leur aveuglement, leur distraction incurable, et, pour certains, une fatuité directement proportionnelle à leur défaut de jugement. Bref, c’est la bêtise qui est leur lot commun. Elle a de beaux jours devant elle, la bêtise, et n’est évidemment pas le privilège des seuls voyageurs. Les patronymes des héros de Cham, par exemple (qui fut le premier disciple de Töpffer), sont suffisamment explicites : citons seulement M. Lamélasse (1839), M. Jobard (1840) ou encore Barnabé Gogo (1841). Le Sapeur Camember de Christophe manifeste, dans son enfance, " le plus complet dédain pour la lecture " mais acquiert, " à force d’application, les talents naturels aux singes " (grimper aux arbres). Son esprit obtus n’aura d’égal que celui de Bécassine, dont le véritable nom, Annaïk Labornez, se lit sans effort " la bornée ". Comme pour justifier nom et surnom, les auteurs (Pinchon et Caumery) nous apprendront dans L’Enfance de Bécassine qu’à sa naissance, " son nez était si petit qu’on le voyait à peine. Et cela désolait ses parents. […] On est, en effet, persuadé à Clocher-les-Bécasses, que l’intelligence est en proportion de la longueur du nez ". Dans ce que François Caradec appelle " le vieux fonds de la gaieté française ", certains types sociaux, tels le paysan ou l’Auvergnat, passaient pour incarner la bêtise (ce que semble confirmer Christophe lorsqu’il évoque ironiquement le père de Camember, cultivateur de son état, dont l’intelligence a été " obscurcie par le terre-à-terre des occupations agricoles "). La bande dessinée, dans son entreprise de dénonciation de la bêtise universelle, élira quelques cibles privilégiées. Nous avons déjà cité le file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (60 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone bourgeois infatué à la Fenouillard, un type dont la descendance passera par le Monsieur Poche d’Alain Saint-Ogan et l’Achille Talon de Greg. Une autre cible récurrente sera le savant distrait, type qui, après Festus et Cosinus, se prolongera jusqu’au professeur Tournesol — chez qui la distraction (et la surdité) ne seront toutefois plus symptômes d’imbécillité. Les militaires et les policiers stupides, eux, seront légion. Leurs prototypes, bien avant Camember, sont les deux ahuris qui composent la " force armée " dans les Voyages et aventures du Docteur Festus : George Blême, dit la Mèche, et Joseph Rouger, dit l’Amorce. À la fin du xixe, des caricaturistes comme Caran d’Ache, Henri de Sta, Poirson ou encore Léonce Burret brocarderont l’armée, comme le regretté Bosc (19241973) le fera bien plus tard, sous le régime gaulliste. Du côté de la police, il suffira ici de citer les Dupondt, l’inspecteur Caponi dans les Aventures extraordinaires d’Adèle Blanc-Sec de Tardi, ou encore l’Agent 212 de Kox et Cauvin, devenu l’une des vedettes du journal Spirou dans les années 1980. Enfin, la dernière incarnation privilégiée de la bêtise sera le " beauf ", ce concentré de sansgêne, de préjugés, de mesquinerie et de vulgarité stigmatisé par Cabu ; à quelques nuances près, le terme désignerait aussi bien Les Bidochon de Binet que, déjà, Séraphin Lampion. Permanence de la bêtise, donc, un thème éternel qui trouve aujourd’hui des modulations inédites et jubilatoires chez le remarquable humoriste qu’est Daniel Goossens (Georges et Louis romanciers). Mais, de même que la science-fiction et les diverses formes du récit d’aventures se sont émancipées de la thématique originelle du voyage, le comique a peu à peu diversifié ses sujets et ses procédés. Burlesque, parodie, humour noir, non sense ont trouvé dans la bande dessinée une terre d’élection ; désormais, les protagonistes des bandes dessinées drôles ne sont plus voués à être bêtes — ce qui, naturellement, ne les empêche pas d’être, éventuellement, mégalomanes (Le Chat de Geluck) ou insupportables (Agrippine, de Bretécher). Il est toutefois malaisé de tracer des frontières entre genres dans le domaine de l’humour, le propre de l’humoriste étant de faire flèche de tout bois. Soulignons que si l’aventure réclame une certaine amplitude narrative, pour faire place aux intrigues secondaires, aux rebondissements et au suspense, l’humour, au contraire, cultive plus volontiers les formes brèves, qui épousent les contours de l’anecdote, du gag, du clin d’œil. Si le daily strip, cette bande quotidienne comptant généralement trois ou quatre images, reste une forme typiquement américaine, qui ne s’est pas véritablement acclimatée sous nos latitudes (à quelques exceptions près, comme Le Baron noir de Got et Pétillon ou Le Chat déjà mentionné, on n’y a pas vraiment connu d’équivalents aux Peanuts ou à Calvin et Hobbes), des séries humoristiques à succès comme Gaston, Boule et Bill, Cubitus, Léonard, Achille Talon, La Rubrique-à-Brac, Le Génie des alpages ou Les Frustrés ont toutes opté pour la distance courte : une ou deux pages (plus rarement trois ou quatre) à chaque livraison. De sorte que l’album de bande dessinée à la française, sous sa forme traditionnelle (différente du comic book américain, des fascicules que les italiens consacrent aux fumetti populaires, ou du manga japonais), se révèle souvent un support mal adapté : à la fois trop étriqué pour autoriser une ambition romanesque, et trop vaste pour coïncider avec la dimension naturelle de l’histoire drôle, dont il proposera une collection arbitraire, un recueil. La bd d’humour est conçue pour être dégustée dans la presse, à petite dose quotidienne ou hebdomadaire, non en album. À l’inverse, les 46 ou 48 pages de celui-ci sont insuffisantes pour développer une intrigue de quelque densité ; le récit qu’il accueille s’apparente à une nouvelle ou à un moyen métrage, il ne peut rivaliser en complexité avec un roman ou un film standard. Deux stratégies concurrentes ont été mises en file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (61 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone œuvre pour contourner ce frein à l’ambition des auteurs. D’une part, les éditeurs ont créé des collections spécifiques leur offrant la possibilité de s’exprimer sur une plus longue distance : les " romans (À Suivre) " de Casterman ont ouvert la voie, puis sont venues les collections " Aire Libre " chez Dupuis, " Long Courrier " chez Dargaud, etc. Elles abritent plus volontiers des aventures complètes que les volumes d’une série à suite. D’autre part, comme les séries continuent malgré tout à dominer le marché, nombre de scénaristes ont pris l’habitude, soit de développer une même histoire en trois ou quatre albums (exemples de ces " séries limitées " : Les Compagnons du crépuscule de François Bourgeon et La Quête de l’oiseau du temps de Le Tendre et Loisel), soit de ne plus assigner de fin à leur récit, qui se prolonge, sur le mode du feuilleton perpétuellement " à suivre ", d’album en album (cas illustré notamment par Blueberry et XIII). Dans l’un et l’autre cas, l’album n’est plus qu’un chapitre de l’histoire proposée, les dimensions du support ne coïncidant plus avec celles de l’œuvre. 2 / Pour une pédagogie de la bande dessinée Le temps où la bande dessinée était vilipendée par les bons esprits, confisquée par les enseignants et interdite dans les bibliothèques publiques est révolu. Les critiques qui lui étaient adressées naguère vont aujourd’hui à la télévision et aux consoles de jeux, tandis que la bande dessinée en vient à apparaître, aux yeux de certains pédagogues, comme le dernier rempart contre l’analphabétisme. Si elle est mieux acceptée, il n’est pas sûr, cependant, qu’elle soit mieux connue et comprise. Nombre d’adultes, parmi ceux qui n’ont pas passé leurs jeunes années le nez dans les " illustrés ", se déclarent incapables de s’intéresser à une bande dessinée, faute d’en connaître le mode d’emploi (" faut-il commencer par le texte ou par les dessins ? ", etc.). Quantité d’enseignants et de bibliothécaires, qui se croient désormais tenus, par obligation professionnelle, de s’intéresser au " neuvième art ", cherchent désespérément à suivre des formations pour acquérir des connaissances même rudimentaires dans un domaine dont ils avouent tout ignorer. Quant à la presse écrite, lorsqu’elle condescend à parler de l’actualité de la bd, elle opte presque toujours, soit pour une interview de l’auteur, soit pour une notule résumant l’intrigue de l’album chroniqué, se dispensant dans l’un et l’autre cas de formuler des jugements critiques pour lesquels elle ne se sent pas armée (alors qu’elle ne s’en prive dans aucun autre domaine de la création). Le cinéma est désormais enseigné à l’université française. Pas la bande dessinée. Malgré tous les discours convenus sur la civilisation de l’image dans laquelle nous serions déjà entrés, la culture française — du moins sa forme académique et institutionnelle — reste, fondamentalement, une culture de l’écrit. Il pourrait s’agir d’un simple retard, d’une lenteur à s’adapter ; mais la vérité est que la France entretient une méfiance tout à fait particulière vis-à-vis des images, qu’elle y résiste avec beaucoup plus de force que les pays voisins. L’histoire de la bande dessinée témoigne de cette spécificité française, pour qui se rappelle les difficultés avec lesquelles, chez nous, l’usage de la bulle a finalement remplacé le sacro-saint texte sous l’image, garant de la dimension littéraire du récit. À cet égard, les préjugés ont moins changé qu’on ne pourrait le croire, comme le montrera cette anecdote significative. Invité, voici quelques mois, à animer un stage pour des enseignants, et ayant annoncé que j’insisterais en priorité sur le discours de l’image, j’eus la surprise de constater qu’il avait été inscrit (sans que je sois consulté) dans le programme de l’inspection académique sous le titre : " Bande dessinée et production d’écrit ". C’était, m’expliqua-t-on, la seule manière de faire file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (62 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone admettre par les autorités compétentes le principe d’une formation sur un tel sujet. Quant au patrimoine graphique national, il est totalement négligé. Ainsi, nombre de nos caricaturistes et illustrateurs parmi les plus grands sont relégués dans un profond oubli. On connaît encore Daumier et Doré, mais c’est pour mieux enterrer Grandville, Cham, Monnier, Caran d’Ache, Robida, Gus Bofa et tant d’autres qui, en Allemagne ou en Angleterre, seraient au contraire réédités, étudiés, exposés, commémorés. Lire les images, comprendre leur enchaînement, goûter les qualités propres d’un dessin, cela s’apprend, ou plutôt cela devrait s’apprendre. Mais l’ignorance en ce domaine est telle que certains ont, non sans à-propos, introduit le néologisme d’" aniconète " (sur le modèle d’analphabète) pour désigner celui-qui-ne-sait-pas-lire-les-icônes. Lorsque nous plaidons pour une pédagogie de la bande dessinée, de quoi parlons-nous ? S’agit-il d’utiliser la bande dessinée pour enseigner l’histoire, ou le français ? Cela se fait déjà, avec plus ou moins de discernement. Mais il convient de dépasser ce niveau de l’instrumentalisation de la bande dessinée et de l’aborder, non comme prétexte, comme auxiliaire ou comme gadget, mais pour ellemême, et dans toutes ses dimensions. Au carrefour du récit et du tableau, du texte et de l’image, c’est un langage complexe, un échafaudage de significations et de résonances, qui sollicite la sensibilité, la mémoire, les sens de l’observation, de l’analyse et de la synthèse. À mon avis, l’enseignement de la bande dessinée devrait être fondé sur le respect d’au moins quatre grands principes. 1º Tout d’abord, il convient de se garder d’une assimilation trop rapide à un langage mieux décrit, celui du cinéma. Par-delà les similitudes de façade entre ces deux grandes formes du récit en image, seule une mise en évidence des spécificités de chacune peut conduire à une réelle compréhension de leur fonctionnement respectif, et de leur esthétique. On n’utilisera donc pas les termes de " zoom ", de " panoramique " de " montage " ou de " profondeur de champ " sans une grande prudence, leur validité par rapport à la bande dessinée étant pour le moins sujette à caution. On s’interrogera de même sur les différences entre l’image de bande dessinée (appelée case, ou vignette) et le plan cinématographique. Et l’on découvrira que nombre de procédures utilisées par la bande dessinée — celles, par exemple, qui traduisent le mouvement ou le son, ou encore l’opération, fondamentale, de la mise en page — n’ont pas d’équivalent à l’écran. 2º De la même manière, il faut s’affranchir des lieux communs sur les relations entre le texte et l’image. La théorie, sur cette question, est restée des plus pauvres. Aussi se contente-t-on le plus souvent de ressasser quelques propositions déjà anciennes, qui paraissent avoir été érigées en dogmes. Je pense en particulier au fameux article de Roland Barthes analysant une publicité pour les pâtes Panzani ·, file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (63 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone article dans lequel il reconnaissait deux fonctions au texte, par rapport à l’image : la fonction d’ancrage et la fonction de relais. Pour le dire simplement, le texte compléterait l’image (prenant le relais à l’endroit où s’arrête sa capacité à signifier) et l’ancrerait dans un sens précis en réduisant sa polysémie constitutive. Ces deux fonctions sont bel et bien agissantes dans la bande dessinée, sans toutefois qu’elles épuisent les différents apports possibles de la composante verbale. Mais on aurait tort d’en conclure que les images d’une bande dessinée ont nécessairement besoin du texte pour accéder à l’intelligibilité ; c’est d’abord leur inscription dans une séquence iconique qui ancre la signification de chacune d’entre elles. C’est dans les articulations internes à la chaîne des images que s’arrime le sens, le texte ne jouant souvent à cet égard qu’un rôle complémentaire. Barthes analysait une image unique ; or, ce qui fonde la langage de la bande dessinée est précisément la multiplicité d’images en situation de coprésence au sein d’un " multicadre ", leur étalement panoptique. 3º Il faut prendre en considération l’histoire intrinsèque de la bande dessinée en tant que discipline artistique. De la même manière que l’histoire de l’art permet de comprendre de quelles ruptures procèdent les démarches contemporaines des plasticiens, et qu’une connaissance de l’évolution des formes musicales est nécessaire à l’appréciation de la musique d’aujourd’hui, la bande dessinée actuelle ne se comprend souvent qu’à la lumière de celle d’hier. Seule une inscription des œuvres dans leur contexte historique propre permet de saisir les évolutions auxquelles elles prennent part et les déplacements qu’elles opèrent. Or, l’histoire de la bande dessinée (qui est indissociablement celle des genres, c’est-à-dire des contenus — esquissée ci-avant —, des supports, des conditions de création, des formes graphiques et de la réception des œuvres) reste très méconnue. C’est d’autant plus regrettable que les succès de librairie les plus récents sont souvent encore le fait de séries qui ont trente ou quarante ans d’âge (telles qu’Astérix, Lucky Luke, Alix, Boule et Bill ou Blake et Mortimer) et ne représentent en rien l’état présent de la création. Cette méconnaissance historique a éclaté au grand jour en 1996, quand d’aucuns se sont mis en devoir de célébrer le soi-disant centenaire de la bande dessinée, tirant un trait sur toute la production du xixe siècle. 4º Il serait nécessaire, enfin, de dépasser le stade de l’éducation à la lecture de l’image et de s’atteler à une tâche jusqu’ici complètement négligée : former le goût du public, s’agissant de l’appréciation du dessin. Qu’un dessin soit simple, immédiatement compréhensible, et en couleurs : telles semblent les seules demandes du grand public, et, partant, ses uniques critères d’appréciation. Et les publicitaires d’abonder dans leur sens en diffusant jusqu’à satiété une esthétique de la " ligne claire ", tellement galvaudée qu’elle ne produit plus guère que des images impersonnelles et désincarnées. Les critiques eux-mêmes observent souvent un quasi mutisme sur la question du dessin, pour ne s’attacher qu’à l’histoire (si facile à paraphraser), comme s’il était indifférent que tel album soit de la main de Giraud ou de Tardi, de Reiser ou de Franquin — alors que précisément tout en dépend, depuis le cadrage et la composition des images jusqu’aux codes gestuels et physionomiques, en passant par les qualités expressives et dynamiques du trait. On aura accompli un progrès décisif dans la réception de la bande dessinée quand le public saura que tout dessin est signé parce qu’il procède d’une écriture singulière, qu’en tant que tel il est file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (64 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone nécessairement l’expression d’une sensibilité et le résultat d’un savoir-faire, et que chacune de ces écritures ne peut s’apprécier que dans sa différence. Mais rien aujourd’hui ne le prépare à sentir et à admettre tout cela, qui, dans la culture de l’Asie, relève de l’évidence depuis des siècles. De sorte que des dessinateurs que leurs pairs tiennent pour les meilleurs d’entre eux (citons seulement José Muñoz ou Daniel Goossens) ne rencontrent qu’une assez faible audience parce que leur style apparaît difficile ; tandis qu’inversement, nombre de professeurs d’histoire utilisent dans leurs classes des albums d’une grande indigence graphique (ici, on ne citera pas de noms), qui ont pour seul " mérite " de représenter une époque figurant au programme. La bande dessinée franco-belge a suscité des œuvres d’une qualité exceptionnelle. Que peut-on lui souhaiter, sinon de trouver un lectorat dont l’accueil fasse preuve de goût et de discernement ? Les médiateurs culturels auront, à cet égard, une responsabilité essentielle. 1 Je ne parle ici que d’attentes envers les bandes dessinées, non des qualités de celles-ci. Certaines œuvres conçues pour la jeunesse pourraient rendre des points à bien des créations soi-disant " adultes ". 2 Les Fenouillard (Agénor, Léocadie et leurs deux filles Arthémise et Cunégonde), provinciaux retirés de la bonneterie, vont d’abord à Paris, aux bains de mer et au Mont-Saint-Michel ; se retrouvent malgré eux sur un vapeur en partance pour l’Amérique ; puis, du détroit de Behring aux rives du Nil en passant par le Japon et la Papouasie, ils s’abandonnent à la frénésie du voyage. 3 Guy Gauthier, " Récit d’aventures, aventures du récit ", in Les Cahiers de la bande dessinée nº 82, Glénat, Grenoble-Bruxelles, sept. 1988, p. 60-65. 4 Le Voyage de M. Blandureau autour du monde est une bande dessinée de 25 planches qui parut en feuilleton dans La Terre illustrée à partir du nº 1, soit du 8 novembre 1890 au 25 avril 1891. La revue est sous-titrée " Voyages — romans — aventures — curiosités ". 5 Cf. Christophe : " L’âpre vent de la désillusion a passé sur la tête de M. Fenouillard. Il éprouve les angoisses du doute : ‹ Madame Fenouillard, s’écrie-t-il, est-ce que les Américains seraient des gens comme tout le monde ? › " 6 Cf. Tzvetan Todorov, Introduction à la littérature fantastique, Seuil, rééd. " Points " nº 73, 1976, sp. p. 28-45. 7 Cf. Little Nemo in Slumberland (1905), l’un des premiers chefs-d’œuvre de la bande dessinée américaine. 8 " Ce sont les folles aventures d’un âne qui s’envole en ballon, prend pied dans la planète Mars, entre en apprentissage chez un industriel qui refuse d’en faire son gendre, s’engage dans une troupe de volontaires, est fait prisonnier, s’évade grâce à la fille du geôlier, se déguise en moine, obtient la faveur du roi, devient roi à son tour, fait la guerre, ruine ses États, échappe aux révolutionnaires et finit par revenir sur Terre, chevauchant un boulet de canon ! " Jean-Daniel Candaux, Töpfferiana, file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (65 sur 66)17/05/2005 2:59:06 La bande dessinée francophone Genève, éd. Georg, 1996, p. 76. file:///Users/jeanlouischapuis/Desktop/bdfranco2.rtf (66 sur 66)17/05/2005 2:59:06