en français - Institut für Slavische Sprachen und
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en français - Institut für Slavische Sprachen und
Fil conducteur : « Comment écrire un travail de séminaire ? », BA, Slavistique / études russes Références formelles Longueur Le travail doit comprendre env. 25'000 signes (env. 10 pages, pas plus de 15 pages) et doit être tapé à l’ordinateur. Le travail donne 3 ECTS, ce qui correspond à env. 90 heures de travail. Langue Le travail de séminaire peut être rédigé dans une des langues de l’enseignement à l’université, l’allemand ou le français. Mais avec l’accord des enseignants concernés, le travail peut être rédigé dans une des langues qui font partie de l’enseignement de la slavistique à Berne et à Fribourg (russe ou polonais ou croate/serbe). Mais attention : dans l’évaluation du travail, l’orthographe et le style sont aussi pris en compte. Un travail scientifique de séminaire est une contribution à la recherche. Le style doit en conséquence être sobre et factuel, pas émotionnel. Construction Le travail doit au moins comporter les parties suivantes : - Une page de garde comprenant : le titre du travail, le nom et l’adresse de l’auteur(e) du travail, le nom de l’enseignant(e) et le titre du cours, le semestre et la date de délai pour rendre le travail. Une table des matières avec les numéros des pages. Une introduction. Une partie principale (le cœur du travail). Un résumé du travail ou une conclusion. Une bibliographie des ouvrages utilisés des littératures primaire et secondaire. Le cas échéant : des annexes. L’introduction thématise la question choisie dans le travail (ou formule le thème) et donne en principe aussi un (petit) aperçu sur la recherche existante sur le sujet. Cela peut être serviable, d’indiquer quel sous-domaine de la slavistique (par ex. la recherche sur le plurilinguisme) est considéré dans ce travail. La partie principale est en principe subdivisée en chapitres, selon le sujet du travail. Le « fil rouge » qui est décrit dans l’introduction, doit être suivi dans le reste du travail. Dans un travail linguistique précisément, doit se trouver un chapitre de la partie principale qui donne une description de la recherche et une analyse des résultats trouvés. Le résumé ou la conclusion reprend les principaux résultats du travail. Dans la bibliographie, tous les ouvrages des littératures primaire et secondaire doivent être mentionnés. Le cas échéant, une annexe peut contenir des extraits d’œuvres originales (par ex. la reproduction complète d’un poème) ou des sources (par ex. la liste des résultats d’une recherche de corpus). Il est bien d’intégrer une annexe, pour peu qu’elle soit utile au travail. Citations – manières de citer Citer à partir de la littérature primaire Des textes primaires (par ex. un poème de Pouchkine ou une petite annonce de journal), soit entiers, soit en partie seulement, doivent être cités en russe/polonais/croate/serbe etc. dans leur version originale, même si le travail est rédigé en allemand ou en français. Ceci est particulièrement le cas pour les travaux de philologie. Il est possible de joindre en plus une traduction de ces références ; dans ce cas, il doit être fait mention de la personne qui a fait cette traduction. Citations en cyrillique Les citations en langue cyrillique (russe, serbe, ukrainien, bulgare, etc.) peuvent être reproduites en cyrillique, mais dans ce cas à partir de la transcription scientifique. Quand un travail n’est pas lui-même écrit dans une langue cyrillique, on a souvent tendance à placer une transcription dans la bibliographie pour les références d’ouvrages des littératures primaire et secondaire citées dans leur langue originale (bibliographie et notes de bas de page). De cette manière, les spécifications littéraires sont plus claires pour les lecteurs et les lectrices qui ne peuvent pas lire le cyrillique. Citer à partir de la littérature secondaire Tout ce qui n’est pas de votre propre pensée ou de vos propres arguments doit figurer comme citation. Si vous ne marquez pas vos références, il s’agit alors de plagiat (« copiage »). Attention : les instituts disposent aujourd’hui de programmes informatiques qui peuvent révéler des plagiats sans difficulté. On distingue deux manières de citer : citation directe et citation indirecte. Une citation directe rend un passage mot à mot (par ex. P. Ivanov (1993, 24) écrit : « Pouchkine varie un grand nombre de fois de mètres ») ; une citation indirecte paraphrase un autre texte (par ex. : D’après P. Ivanov (1993, 24), Pouchkine varie un grand nombre de mètres). De cette manière, un passage entier est cité indirectement ; parfois un chapitre entier peut être résumé dans une citation indirecte. Preuve de la citation dans les notes de bas de page / dans le texte Une citation (texte de littérature primaire ou secondaire ; citation directe ou indirecte) doit toujours être prouvée, pour que le lecteur de votre travail puisse retrouver une citation dans son contexte de base et pour qu’il puisse savoir quelles pensées, quelles idées vous avez reprises. Le début et la fin d’une citation directe ou indirecte doivent être clairement définis. Il y a en principe plusieurs manières d’écrire une citation ; vous pouvez choisir celle que vous voulez. - - Une manière de citer (système 1) travaille avec des notes de bas de page et demande dans la première mention d’un ouvrage la référence bibliographique complète (c’est-àdire : nom de l’auteur(e) ; titre ; lieu d’édition ; année) ainsi que les numéros des pages concernées. Exemple d’une citation dans une note de bas de page : Ivanov, Pavel : Puschkins Werk. München 1978. Page 81. De plus en plus d’auteur(e)s, particulièrement dans le domaine de la linguistique, renvoient directement au texte dans leurs sources, en mentionnant uniquement l’auteur, l’année de parution et les pages concernées dans des parenthèses. Exemple d’une citation dans cette forme : (Ivanov 1978, 81) (système 2). 2 Certaines disciplines, mais aussi d’autres disciplines dans les littératures et les langues modernes, donnent des indications strictes sur la manière de citer. Vous pouvez aussi suivre leurs exemples de citation. L’important étant : vous choisissez une manière de citer et vous l’utilisez dans tout le travail. Bibliographie La bibliographie à la fin du travail contient toute la littérature primaire et secondaire que vous avez utilisée pour votre travail. Doivent au moins figurer : a) Les publications indépendantes (c’est-à-dire : les livres, les monographies, les anthologies) ; doivent figurer : le nom de l’auteur, le titre, le lieu d’édition et l’année de parution ; sont facultatifs : l’édition, le titre de publication en série (titre de la série) et le numéro. Exemples : Haumann, Heiko : Geschichte Russlands. München, Zürich: Piper 1996. (système 1) Haumann, Heiko 1996. Geschichte Russlands. München, Zürich. Piper. (système 2) b) Les publications dépendantes: articles et recueils ; doivent figurer : le titre de l’article et du recueil, ainsi que les numéros des pages de l’article dans le recueil. Comrie, Bernard : Sowjetische und russische Sprachpolitik. In: Jachnow, Helmut (éd.). Manuel de la linguistique russe. Wiesbaden : Harrassowitz 1999, pp 817-843. (système 1). Comrie, Bernard 1999. In : Jachnow, Helmut (éd.). Manuel de la linguistique russe, pp 817-843. (système 2). c) Les publications dépendantes : articles de presse ; les mêmes éléments que pour les articles issus de manuels, sauf que le lieu d’édition d’un journal de presse n’est pas donné. C’est pourquoi on nomme le numéro du journal et l’année de parution. Müller, Katharina : Puschkin und Anna Kern. In: Zeitschrift für Slavische Literaturen 89/1999. pp 30-59. (système 1). Müller, Katharina (1999): Puschkin und Anna Kern. In: Zeitschrift für Slavische Literaturen 89, pp 30-59. (système 2). d) Citations de sites Web: Ici vous devez toujours donner la date à laquelle vous avez consulté le site. Par ex. : « Definition der Elegie gemäss www.elegia.com (1.10.2005) ». Important : lorsque vous avez choisi un système pour citer les ouvrages de votre bibliographie, vous devez l’utiliser pendant tout votre travail (par ex. lorsque vous nommez le nom d’un auteur, toujours Ivanov, Pavel ; Müller, Katharina, et pas tout d’un coup Katharina Müller). Références du contenu Choix du thème Le thème peut être choisi dans la liste de thèmes proposés donnée en cours ; mais l’étudiant(e) peut aussi choisir un autre thème. Le thème et les questions concrètes doivent cependant être 3 discutés avec l’enseignant(e). De cette façon, vous pouvez dès le départ commencer votre travail dans la bonne direction. Ne pas écrire une biographie ! (Une biographie n’est pas un travail de séminaire) Un travail de séminaire ne doit pas être une biographie de l’auteur traité ! Une biographie peut être le but d’un travail de recherche, mais cela nécessite alors en principe un livre entier… Mais vous pouvez naturellement relever quelques faits biographiques concernant l’auteur, à condition qu’ils soient utiles à votre argumentation. Par ex. : Si vous analysez le poème de Pouchkine « Ja pomnju čudnoe mgnoven’e », faire un renvoi à Anna Petrovna Kern, une connaissance de Pouchkine à laquelle le poème est adressé, peut aider à l’interprétation du poème. Un travail de séminaire ne doit pas non plus simplement être un alignement de définitions de notions et de citations tirées de lexiques. Celles-ci sont utiles et doivent aussi être mentionnées, mais elles ne doivent pas figurer seules : ce qui est important, c’est de les utiliser comme apport pour construire le texte soi-même. Si vous analysez l’utilisation des langues d’une annonce de presse en plusieurs langues, il est utile d’introduire le concept du code-switching, mais à condition que vous expliquiez aussi d’où il vient et pour quelle raison il est mentionné ici. Argumentation Faites attention, que votre travail soit écrit de façon scientifique. Cela signifie que vos thèses doivent se baser sur des arguments. Vous avez le droit et vous devez dans votre travail montrer votre propre opinion, mais vous devez avoir des arguments dans vos interprétations et vos thèses pour la défendre. Evitez donc des déclarations comme « L’influence de l’anglais sur le polonais est depuis quelques années terriblement grande. » et préférez une formule comme « Depuis quelques années, il y a dans la langue polonaise beaucoup de mots anglais. » et précisez ensuite, comment vous jugez cela eu égard à votre question principale de séminaire. Si par ex. vous discutez d’un poème, vous devez en outre toujours construire un texte sans interruption, et pas simplement écrire des mots-clés. Donc par ex. : « Le poème de Pouchkine « Ja pomnju čudnoe mgnoven’e » est un poème écrit avec des vers à quatre pieds. Des rimes féminines s’alternent avec des rimes masculines. », et pas seulement : « quatre pieds, rimes masculines et féminines. » Littérature secondaire et recherches online Un travail scientifique doit toujours prendre une part dans la littérature secondaire, en la traitant de manière critique. Pour trouver de la littérature secondaire, vous devez bibliographier, cela signifie chercher dans les catalogues de bibliothèques et dans les bibliographies déjà existantes. On trouve aujourd’hui des livres (monographies, manuels) avec les moyens électroniques de façon rapide ; pour trouver des articles, une recherche plus poussée est nécessaire. Les bibliothèques de Berne et Fribourg proposent des cours, dans lesquels vous apprenez à rechercher de la littérature de façon rapide et efficace. Utilisez cette offre, cela en vaut la peine. Pour bibliographier, vous avez à disposition des catalogues de bibliothèques, des catalogues collectifs et des bases de données. Un catalogue simple consigne tous les livres et les journaux 4 qui sont disponibles dans une bibliothèque précise. Souvent on peut directement commander des livres à partir du catalogue. Les catalogues collectifs regroupent plusieurs bibliothèques. Dans une recherche dans un catalogue collectif, on peut trouver dans quel catalogue il est disponible précisément et on peut ensuite le commander. Les catalogues consignent normalement seulement des journaux et des monographies, pas d’articles seuls. Vous devez chercher ces derniers dans une base de données. Si vous trouvez un article dans une base de données qui vous intéresse, vous pouvez ensuite vérifier si le livre ou le journal dans lequel il a été publié est disponible dans une bibliothèque à laquelle vous avez accès. Une aide importante pour bibliographier : Catalogue collectif : - Le catalogue très complet Karlsruher Virtuelle Katalog : www.ubka.uni-karlsruhe.de/ kvk.html. Le KVK prend en compte presque uniquement des publications sous forme de livres. Un métacatalogue contient tous les catalogues électroniques de bibliothèques suisses et allemandes, mais aussi la Bibliothèque Nationale de France, la bibliothèque nationale polonaise et la bibliothèque d’Etat russe. Dans une recherche dans les bibliothèques suisses, deux catalogues sont particulièrement utiles : - Le catalogue IDS contient des livres des bibliothèques de Berne, Bâle, Zürich et Lucerne : http://www.zb3.unizh.ch/ids/ - Le catalogue RERO contient des livres des bibliothèques de Fribourg, Lausanne, Genève, Neuchâtel et du Valais : http://sarasvati.rero.ch/gateway?Ing=fr-ch Bases de données : - La Bibliography of Modern Language Association (MLA) : disponibilité sous forme de livres dans la Bibliothèque cantonale et universitaire de Fribourg ; peut être consulté électroniquement avec les réseaux de Fribourg et de Berne. Depuis le réseau de l’université de Berne, l’American Bibliography of Slavic and East European Studies (ABSEES) peut aussi être consulté. Vous trouvez aussi aujourd’hui beaucoup d’informations sur Internet. Ce à quoi il faut faire attention : - Les informations issues d’Internet nécessitent souvent une vérification de leur fiabilité ; - Un travail qui est construit seulement avec des informations trouvées sur Internet ne sera pas accepté. Surtout pour des travaux en linguistique, une sorte de ressources électroniques peut être recommandée : lesdits corpora. Un corpus linguistique est un rassemblement de références justificatives issus d’oeuvres de la littérature et d’enregistrements de l’usage linguistique dans la vie courante. Ici on peut voir, comment les mots et les expressions sont le plus couramment utilisés, etc. L’adresse la plus importante pour cela : http://www.unituebingen.de/uni/nss/docs/Korpora.html, où sont listés des corpus de toutes les langues slaves. 5 Déposer le travail Le délai pour déposer le travail est défini avec l’enseignant(e). En principe le délai est le même pour tous les étudiants. Le délai est obligatoire à respecter. Planifiez donc à temps votre travail ; commencez par convenir d’un thème et d’une question principale, ensuite bibliographier, avant de commencer à mettre votre travail par écrit. Encadrement du travail par l’enseignant(e) La construction d’un travail de séminaire est un processus. L’encadrement du travail par l’enseignant(e) se déroule ainsi : a) Première annonce de l’étudiant(e) qui veut écrire un travail à l’enseignant(e) b) Discussion entre l’enseignant(e) et l’étudiant(e) pour déterminer le thème et la question principale c) Discussion entre l’enseignant(e) et l’étudiant(e) sur le travail Entre a) et b) il est possible d’avoir une autre discussion ; éventuellement en communicant par e-mail. Celle-ci sert pour une évaluation intermédiaire et permet la conduite du processus du travail. Au cas où le travail ne remplit pas encore les exigences, l’étudiant(e) a la possibilité de compléter le travail ou de le remanier jusqu’à un autre délai. Prolongement de la littérature sur ce thème Il existe beaucoup d’ouvrages spécialisés qui aident les étudiant(e)s dans la construction d’un travail de séminaire (ou d’autres « gros » travaux : mémoire, thèse, travail de doctorat). Cela vaut la peine de lire l’un ou l’autre des ces ouvrages au début des études. En voici quelques uns : Bänsch, Axel: Wissenschaftliches Arbeiten: Seminar- und Diplomarbeiten. 8., durchges. und erw. Aufl. München: R. Oldenbourg Verlag, 2003. Brink, Alfred: Anfertigung wissenschaftlicher Arbeiten: ein prozessorientierter Leitfaden zur Erstellung von Bachelor-, Master- und Diplomarbeiten in acht Lerneinheiten. München: Oldenbourg 2004. Ehrlich, Konrad (Hrsg.): Wissenschaftlich schreiben - lehren und lernen. Berlin: Walter de Gruyter, 2003. Gibaldi, Joseph: MLA handbook for writers of research papers. 6th ed. New York: Modern Language Association of America 2003. Moennighoff, Burkhard; Meyer-Krentler, Eckhardt: Arbeitstechniken Literaturwissenschaft. 10., korr. und aktual. Aufl. München: Wilhelm Fink, 2003. (= UTB für Wissenschaft ; 1582) Pas forcément pour un premier travail, mais pour des travaux de thèse et de mémoire à l’université, Umberto Eco est un classique (il existe aussi des traductions dans d’autres langues) : 6 Eco, Umberto: Come si fa una tesi di laurea: le materie umanistiche. 11a edizione. Milano: Bompiani 2000. (= I grandi tascabili, 441. manuali). Eco, Umberto: Wie man eine wissenschaftliche Abschlussarbeit schreibt: Doktor-, Diplomund Magisterarbeit in den Geistes- und Sozialwissenschaften. 10., unveränd. Aufl. Heidelberg: C.F. Müller, 2003. (= Uni-Taschenbücher ; 1512) 7