Afghanistan : officialisation de la transition du district de Surobi Le
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Afghanistan : officialisation de la transition du district de Surobi Le
le 20 avril 2012 Afghanistan : officialisation de la transition du district de Surobi Le 12 avril 2012, sur la base opérationnelle avancée (FOB) de Surobi, a eu lieu une cérémonie marquant officiellement le transfert de responsabilité aux autorités afghanes, qui sont maintenant en charge de la sécurité dans le district. Pour les unités françaises qui se sont succédé dans ce district depuis 2008, ce succès est le fruit d’efforts importants, qui ont notamment permis de consolider la présence des forces de sécurité afghanes. Celles-ci sont désormais pleinement à même d’assumer les charges de sécurité. Afghanistan : le camp de Warehouse repousse une attaque Le 15 avril 2012, une série d’attaques a été perpétrée dans Kaboul. Le camp de Warehouse a été visé par l’une d’entre elles. Ce camp, placé sous responsabilité française accueille des contingents de nombreuses nationalités. Sa défense est assurée par une compagnie française, renforcée par une section géorgienne. Une compagnie d’intervention portugaise et un élément d’intervention turc y sont également stationnés. Tous ces moyens ont été mis en œuvre sous commandement français dans le cadre du plan de défense du camp pour répondre à cette attaque qui a été menée, sur plusieurs points, par une vingtaine de combattants insurgés. Les insurgés ont été repoussés et ont subi des pertes. Il n’y a pas eu de pertes de notre côté, et aucun insurgé n’a pu pénétrer le périmètre. Des unités afghanes sont intervenues avec beaucoup d’efficacité et de professionnalisme à proximité du camp, pour réduire les résistances résiduelles. Elles ont été appuyées par l’unité française chargée de la défense du camp, et par les hélicoptères TIGRE et GAZELLE français. $WDODQWHOH1LY{VHUHQIRUFHODFRQWULEXWLRQIUDQoDLVHjODOXWWHFRQWUHODSLUDWHULH La frégate de surveillance (FS) Nivôse a quitté La Réunion pour rejoindre l’opération Atalante le 16 avril 2012. Elle vient ainsi densifier le dispositif français engagé dans l’opération Atalante qui compte désormais les deux frégates Aconit et Nivôse, le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne qui embarque l’état-major de la force, un avion de patrouille maritime Atlantique 2, ainsi que les bâtiments de la mission Jeanne d’Arc (Dixmude et Georges Leygues) qui apportent leur soutien à l’opération depuis le 23 mars 2012. L'opération Atalante a pour mission de fournir une protection aux navires affrétés par le PAM, de protéger les navires marchands et de recourir aux moyens nécessaires, y compris à l'usage de la force, pour dissuader, prévenir et intervenir afin de mettre fin aux actes de piraterie ou aux vols à main armée qui pourraient être commis dans les zones où ceux-ci s'exercent. Le 17 avril, le BPC Dixmude a permis par son action la libération de 18 otages iraniens et pakistanais retenus à bord d’un boutre iranien. Le 17 au matin, après une série de tirs de semonce, le Dixmude parvient à faire stopper le boutre et à entrer en contact avec les pirates. Sous la pression du Dixmude et de ses hélicoptères, les pirates décident de quitter le boutre et rejoignent la côte somalienne par leurs propres moyens. 19 otages iraniens et pakistanais, détenus depuis un mois, sont ainsi rendus à la liberté. Côte d’Ivoire : transfert d’autorité de la Force Licorne Le 17 avril 2012 au camp de Port Bouët en Côte d’Ivoire a eu lieu le transfert d’autorité de la force Licorne. Le colonel Marc Conruyt, chef de corps du régiment d’infanterie chars de marine (RICM), a ainsi succédé au colonel Daniel Jaunin, en poste depuis le 4 septembre 2011. Le colonel Marc Conruyt, nouveau chef de corps du bataillon Licorne, est à la tête d’une unité composée d’un état-major tactique, d’un élément de logistique, d’un escadron sur ERC 90 Sagaie, d’une compagnie d’infanterie et d’un élément du génie. La force Licorne, composée de 450 militaires, accompagne l’armée ivoirienne dans sa réforme et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire en appui de l’ONUCI et pour assurer la protection des ressortissants français en cas de dégradation sécuritaire. Le mandat qui s’achève a notamment été marqué par la reprise des actions de formation au profit de l’armée ivoirienne. Ces actions sont conduites par des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) appartenant aux Eléments français au Sénégal (EFS), dans le cadre de leur mission de coopération à l’échelle régionale. Le 13 avril 2012 communication des Armée - extraits Lutte contre la piraterie : la France prend le commandement de la force Atalante Le 7 avril 2012 à Djibouti, la France a pris le commandement de la Task Force 465. Le contre-amiral Jean-Baptiste Dupuis succède ainsi au contre-amiral espagnol Jorge Manso qui commandait la force depuis quatre mois. Le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne embarquera un état-major multinational, constitué de 38 personnes dont 10 alliés de 8 nationalités différentes. Le contreamiral Dupuis commandera pendant quatre mois cette force composée selon la période de 5 à 10 bâtiments et de 2 à 3 avions de patrouille maritime. Le début du commandement français coïncide avec une période dite d’inter-mousson, se manifestant par une amélioration des conditions climatiques et favorisant par conséquent les actions de piraterie. A ce titre, la France fournit un effort particulier et mobilise une frégate supplémentaire en plus du navire amiral. Depuis la fin mars, les bâtiments de la mission Jeanne d’Arc (Dixmude et Georges Leygues) apportent également leur soutien à l’occasion de leur passage dans la zone. La France engage également actuellement un avion E-3F et un Atlantique 2 qui opèrent depuis Djibouti. Le même jour, le 07 avril 2012, la frégate Aconit, engagée dans l’opération européenne de lutte contre la piraterie Atalante, a intercepté puis neutralisé un groupe de huit pirates à près de 600 km au large de la Somalie. Libye : accusation de non assistance à personne en danger Plusieurs ONG, dont la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), ont accusé la Marine nationale de non assistance à personne en danger après la mort de 63 migrants naufragés au large de la Libye, il y a un an. Le ministre de la Défense, Gérard Longuet, déplore profondément le décès de ces migrants et réaffirme que la Marine nationale française est pleinement impliquée dans le devoir d’assistance à des personnes en détresse en mer, et imprégnée des valeurs de solidarité et d’entraide défendues par la France. Gérard Longuet tient à souligner que le rapport parlementaire du Conseil de l’Europe « Vies perdues en Méditerranée : qui est responsable ? » ne mentionne, à aucun moment, une quelconque responsabilité de la France dans ce tragique événement et que rien, aujourd’hui, ne permet à ces ONG d’accuser l’armée française de non secours aux migrants naufragés. Dans le cadre de l’opération Unified Protector en Libye destinée à protéger les populations civiles libyennes, comme partout en mer où ses bâtiments sont présents, la France a porté régulièrement assistance à des embarcations ou navires en détresse. En 2011, près de 300 personnes ont ainsi été secourues, au terme de 600 heures de mer et 819 heures de vol de recherche. Gérard Longuet précise qu’aucun bâtiment de guerre français n’a croisé un canot en détresse ni était dans la zone considérée aux dates indiquées par le rapport. Un avion de patrouille maritime français a bien pris, plusieurs heures avant l’appel de détresse, une photo, transmise aux autorités compétentes, mais cette embarcation était en mouvement et ne présentait aucun signe de détresse. A diffuser largement : le guide du bon usage des médias sociaux La Délégation à l'information et à la communication de la Défense publie un guide du bon usage des médias sociaux, destiné aux militaires et au personnel civil de la Défense ainsi qu’à leurs familles. Ce guide souhaite avant tout responsabiliser les internautes (le personnel militaire et civil ainsi que les familles) et permettre des échanges plus sûrs. Les dangers existent : accepter un inconnu comme ami, géolocaliser sa position en opération via un smartphone, diffuser des images d’opérations, etc. Téléchargeable sur le site du ministère de la Défense, le guide du bon usage des médias sociaux a pour objectif de présenter les bonnes pratiques afin de ne pas communiquer d'information sensible. Il émet également des recommandations aux autorités de Défense désireuses de communiquer sur un média social et évoque les règles avant toute ouverture de profil pour une unité ou un organisme sur les réseaux sociaux. Paris, le 6 avril 2012 C Communication état-major des armées - Extraits Lettre hebdomadaire de communication Semaine 14 Afghanistan : point de situation sur le dispositif français. A la suite de l’évolution du dispositif français depuis l’été 2011, dans le cadre de la montée en puissance des ASNF, il a été procédé à la réorganisation du mode d’accompagnement de l’ANA, au transfert d’emprises aux ANSF et au début du retrait des forces françaises (600 militaires depuis octobre 2011). Aujourd’hui, 3 400 militaires français sont engagés dans l’opération PAMIR. Ils opèrent principalement depuis le territoire afghan (environ 3 100 militaires) mais aussi depuis le Tadjikistan (détachement aérien) et l’océan Indien avec un bâtiment (Le Cassard) engagé dans l’opération Enduring Freedom. En Afghanistan, le dispositif est réparti sur 3 zones. A Kaboul, environ un millier d’hommes y sont déployés : les insérés placés dans les différents états-majors de l’OTAN, le soutien français avec le bataillon logistique, le personnel travaillant pour Epidote (formation de l’ANA) et le BATHELICO. En Kapisa-Surobi, la brigade La Fayette et les OMLT regroupent environ 2 000 militaires. A Kandahar, le détachement chasse composé de 3 M2000D est composé d’une centaine de militaires. Environ 200 gendarmes déployés par le Ministère de l’intérieur et engagés dans les missions de formation et accompagnement de l’ANP : à Mazare-Sharif, dans le Wardak et en Kapisa-Surobi. Afghanistan : déploiement temporaire d’un bataillon de l’ANCOP (Afghan national civil order police) en renfort des ANSF en Kapisa Créée en 2006, l'ANCOP est une force de police mobile. L’ANCOP est composée de 15 000 hommes, répartis au sein de 6 brigades, est un concept proche de celui de la gendarmerie mobile française et, depuis 2010, un partenariat existe avec la gendarmerie nationale française. La France participe à la formation des policiers de l’ANCOP, qui ont 8 centres de formation régionaux, avec son dispositif gendarmerie déployé à Mazar-e-Sharif et dans la province de Wardak. L’ANCOP est une force expérimentée et reconnue. Forces armées en Nouvelle Calédonie : saisie de 230 kg de drogue Le 31 mars 2012, un patrouilleur des FANC a intercepté un voilier au large de la NouvelleCalédonie et saisi 230 kg de drogue. Les FANC étaient en alerte depuis le 14 mars pour localiser un voilier suspecté de mener une mission de transport de drogue sur la route transPacifique du Pérou vers l’Australie. Un transbordement vers un autre voilier au large de la Nouvelle-Calédonie était aussi suspecté. Les missions de surveillance effectuées par un Gardian n’ont pas permis initialement de localiser le voilier. Le patrouilleur P400 La Glorieuse finit par localiser le voilier, qui déclare battre pavillon canadien, dans la nuit du 30 au 31 mars, à environ 150 nautiques des côtes de Grande Terre. L’enquête de pavillon confirme que l’information est fausse et que les suspicions sont avérées. A l’aube du 31 mars, l’équipe de visite, renforcée par un élément du groupement de fusiliers marins de Brest et des douaniers, aborde le voilier et procède à la fouille. Sept ballots contenant 230 kg de cocaïne sont découverts et les trois membres d’équipage du voilier sont transférés à bord de la Glorieuse. Un hélicoptère Puma de l’ETOM 52 a ensuite acheminé sur zone du personnel pour ramener le voilier à Koumac. Emirats Arabes Unis : exercice Gulf 2012 L’exercice Gulf 2012, organisé conjointement par les Emirats Arabes Unis (EAU) et la France, se déroulera du 15 avril au 03 mai 2012 dans la région d’Abu Dhabi aux EAU. Il s’inscrit dans le cadre de la relation franco-émirienne et sera conduit dans l’esprit de l’accord de coopération bilatérale en matière de défense. Cet exercice met en œuvre d’importants moyens interarmées dont la frégate anti-aérienne « Cassard », des avions de chasse (Rafale et Mirage 2000), un Awacs, es hélicoptères et des avions de transport. Ce sont ainsi près de 1800 militaires français qui seront engagés, dont 1100 déployés depuis la France en renfort des forces pré-positionnées dans la région. 3DULVOHPDUV Lettre hebdomadaire de communication Semaine 13 Afghanistan : un militaire décède en France des suites de ses blessures /HPDUVXQFDSLWDLQHGXqPH UpJLPHQWG¶DUWLOOHULHGHPRQWDJQHGH9DUFHVTXLDYDLWpWp JUDYHPHQWEOHVVpOHMDQYLHUGHUQLHUORUVG¶XQHDWWDTXHPHQpHSDUXQVROGDWDIJKDQFRQWUHGHV VROGDWV IUDQoDLV HVW GpFpGp GHV VXLWHV GH VHV EOHVVXUHV GDQV XQ K{SLWDO PLOLWDLUH GH OD UpJLRQ SDULVLHQQH /H MDQYLHU XQ JURXSH GH VROGDWV IUDQoDLV TXL HIIHFWXDLW XQH VpDQFH G¶HQWUDvQHPHQW SK\VLTXHVXUODEDVHPLOLWDLUHGH*ZDQHQ.DSLVDDpWpDWWDTXpSDUXQVROGDWGHO¶DUPpHDIJKDQH TXL D RXYHUW OH IHX DYHF XQH DUPH DXWRPDWLTXH 8QH YLQJWDLQH GH PLOLWDLUHV IUDQoDLV DYDLHQW pWp WRXFKpVTXDWUHpWDLHQWGpFpGpVVXUOHFKDPSTXDWRU]HDYDLHQWpWpEOHVVpVGRQWKXLWJUDYHPHQW8Q GHFHVEOHVVpVJUDYHVHVWGpFpGpOHPDUVSRUWDQWjFLQTOHQRPEUHGHPLOLWDLUHVIUDQoDLV WXpVGDQVO¶DWWDTXH VROGDWV IUDQoDLV VRQW PRUWV HQ $IJKDQLVWDQ RX GHV VXLWHV GH EOHVVXUHV UHoXHV VXU FH WKpkWUH GHSXLVOHGpEXWGHO¶HQJDJHPHQWPLOLWDLUHIUDQoDLVHQ$IJKDQLVWDQHQ Afghanistan : fin de la 3ème phase de désengagement français /H PDUV XQH FRPSDJQLH GH FRPEDW GX EDWWOH JURXS %* 3LFDUGLH TXL RSpUDLW HQ 6XUREL D TXLWWp O¶$IJKDQLVWDQ $X WRWDO HQWUH OH PRLV GH IpYULHU HW OH PRLV GH PDUV HQYLURQ 200 militaires français RQW TXLWWp OH WKpkWUH SRUWDQW OHV HIIHFWLIV GX dispositif français engagé en Afghanistan à environ 3 400. )LQ IpYULHU OH GpWDFKHPHQW GURQH +DUIDQJ DYDLW pWp GpVHQJDJp DYHF XQH TXDUDQWDLQH GH PLOLWDLUHV $XMRXUG¶KXL HQYLURQ DXWUHV PLOLWDLUHV IUDQoDLV OHV RQW VXLYLV ,O V¶DJLW G¶XQH FRPSDJQLHSULQFLSDOHPHQWDUPpHSDUOHHUUpJLPHQWG¶LQIDQWHULHHWGHVDSSXLVGXHUUpJLPHQW GHVSDKLVGXHUUpJLPHQWG¶DUWLOOHULHGHPDULQHHWGXHUpJLPHQWGXJpQLH&HWWHFRPSDJQLHD pWp HQJDJpH GDQV VD GHUQLqUH RSpUDWLRQ HQ DSSXL GH O¶DUPpH DIJKDQH GX DX PDUV HQ YDOOpHG¶8]EHHQDYDQWGHSURFpGHUDXFROLVDJHGHVRQpTXLSHPHQWGqVOHPDUV &H GpSDUW FO{WXUH OD qPH SKDVH GX GpVHQJDJHPHQW IUDQoDLV DSUqV XQ SUHPLHU UHWUDLW GH PLOLWDLUHVHQRFWREUHHWXQGHX[LqPHUHWUDLWGHDXWUHVHQQRYHPEUHHWGpFHPEUH Atalante : déploiement d’un Falcon 50M et d’un E3F à Djibouti 'HSXLVOHPDUVGDQVOHFDGUHGXUHQIRUFHPHQWGHVFDSDFLWpVGHVXUYHLOODQFHPDULWLPH SRXUSDUWLFLSHUDX[RSpUDWLRQVGHOXWWHFRQWUHODSLUDWHULH un avion de patrouille maritime )DOFRQ 50M (F50)GHOD0DULQHQDWLRQDOHDpWpGpSOR\pj'MLERXWL,ODpWpUHMRLQWOHPDUV SDUunavion de détection et de contrôle aérien $ZDFV E3F de l’armée de l’Air /D)UDQFHSDUWLFLSHSDUDLOOHXUVjO¶RSpUDWLRQ$WDODQWHDYHFODIUpJDWH$FRQLWTXLOHPDUV GHUQLHUDLQWHUFHSWpXQJURXSHGHSLUDWHVUHVSRQVDEOHVODYHLOOHG¶XQHWHQWDWLYHG¶DWWDTXH FRQWUHXQSpWUROLHUjPLOOHVQDXWLTXHVGHVF{WHVVRPDOLHQQHV /H DYULO SURFKDLQ OD )UDQFH SUHQGUD OH FRPPDQGHPHQW GH OD IRUFH HXURSpHQQH SRXU XQH GXUpHGHTXDWUHPRLV(OOHGpSORLHUDDORUVOHEkWLPHQWGHFRPPDQGHPHQWHWGHUDYLWDLOOHPHQW /D0DUQHTXLHPEDUTXHUDjVRQERUGO¶pWDWPDMRUGHODIRUFHFRPPDQGpSDUOHcontre-amiral Dupuis. Guyane : opération Oncilla de lutte contre l’orpaillage clandestin 'X DX PDUV OHV IRUFHV DUPpHV HQ *X\DQH )$* RQW FRQGXLW HQ DSSXL GHV JHQGDUPHVO¶RSpUDWLRQ2QFLOODGHOXWWHFRQWUHO¶RUSDLOODJHFODQGHVWLQGDQVODUpJLRQGH6DLQW (ORLGDQVOHFHQWUHGHOD*X\DQH /HV PLOLWDLUHV GX qPH UpJLPHQW G¶LQIDQWHULH GH PDULQH HW OHV JHQGDUPHV RQW UpDOLVp GXUDQW TXDWUH MRXUV GHV SDWURXLOOHV GH UHFRQQDLVVDQFH SRXU ORFDOLVHU GHV FDPSV G¶RUSDLOOHXUV 2Q]H RUSDLOOHXUV HQ VLWXDWLRQ LUUpJXOLqUH RQW DLQVL SX rWUH LQWHUSHOpV HQ SRVVHVVLRQ G¶RU HW GH PDWpULHO /H FOLPDW PRLQV KXPLGH GX SHWLW pWp JX\DQDLV IDYRULVH OD UHFUXGHVFHQFH GH O¶RUSDLOODJHFODQGHVWLQ 'HSXLV OH PRLV GH IpYULHU OHV )$* SDUWLFLSHQW j XQH FDPSDJQH G¶RSpUDWLRQV HQ DSSXL GHV JHQGDUPHV&HOOHFLV¶LQVFULWGDQVOHFDGUHGHODPLVVLRQ+DUSLHTXLPRELOLVHHQSHUPDQHQFH PLOLWDLUHVGHV)$*GpSOR\pVVXUOHWHUUDLQ Mali : prise du pouvoir par des militaires Le 21 mars, des militaires maliens ont annoncé avoir pris le pouvoir. Le 22 mars, la France a fermement condamné « ce renversement par la force de l’ordre constitutionnel. (…) Elle appelle au maintien du calendrier électoral. La France suspend toutes ses coopérations régaliennes avec le Mali. (…) » [Communiqué du MAEE (22/03/2012)]. La situation au Mali est suivie par le ministère des Affaires étrangères et européennes. Les armées suivent bien évidemment la situation et restent vigilante. Conformément aux annonces du MAEE, la coopération avec le Mali, est suspendue. Cela concerne la coopération opérationnelle (actions de formation et d’instruction conduites par les armées françaises) et la coopération de défense, conduite par le MAEE. Les armées françaises assurent régulièrement des instructions opérationnelles et techniques au profit des forces armées maliennes. Ces instructions concernent le domaine de la protection, de la logistique, et de la mécanique. En 2011, 5 stages de formation dans ces trois domaines ont été réalisés au Mali par les éléments français au Sénégal (EFS). Concernant la coopération de défense, conduite sous la responsabilité du MAEE, une quinzaine de coopérants militaires sont déployés au Mali. Une partie est intégrée dans les Ecoles nationales à vocation régionale qui visent à former des militaires maliens mais aussi des autres pays africains aux opérations de maintien de la paix, ainsi qu’aux techniques administratives, financières et comptables. Les autres travaillent au profit de l’armée malienne dans les domaines de l’équipement, de l’assistance technique et logistique, du conseil en organisation.