SAPE ET TAP - Bienvenue sur le site de la FNG
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SAPE ET TAP - Bienvenue sur le site de la FNG
17e régiment du génie parachutiste SAPE ET TAP 1er semestre 2015 1 17e RGP SOMMAIRE SOMMAIRE Mot du chef de corps 3 Organisation du 17e RGP 4 Remise du fanion du colonel du Boucher 5 Le 17 en opérations 6 et 7 Défilé du 14 juillet à Paris 8 et 9 Les journées portes ouvertes 10 et 11 Les compagnies 1re compagnie de combat 12 et 13 2e compagnie de combat 14 et 15 3e compagnie de combat 16 et 17 compagnie d’appui 18 et 19 compagnie de commandement et de logistique 20 et 21 réserve 22 et 23 Détachement de camp de Caylus 24 e t 25 Focus sur les spécialistes en déminage 26 et 27 Focus sur la section de reconnaissance du génie Madama, le 17 au bout du monde Directeur de publication : Colonel Tricand de la Goutte Conception : Lieutenant Nolwenn Rédaction : Lieutenant Nolwenn et les compagnies Photos : ECPAD/SIRPA/Caporal-chef Gérald et les compagnies 28 29 à 31 Adresse : 17e RGP Quartier Doumerc 82000 Montauban 05 63 21 73 34 Retrouvez toutes les infos du régiment sur Facebook : www.facebook.com/17eRGP 2 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 MOT DU CHEF DE CORPS Ce premier semestre 2015 aura été celui de l’engagement extérieur : massif, riche et tous azimuts. Déployé partout dans le monde, le régiment a donné la pleine mesure de ses capacités et il a démontré par ses succès, une fois de plus, la force de sa cohésion. Indispensables aux opérations que mène notre pays, les sapeurs paras s’imposent par leur état d’esprit unique, capables d’apporter la très haute valeur ajoutée des savoir-faire « 17 » dans les situations d’urgence ou d’entrée en premier… « Un sacré régiment », comme l’ont qualifié les commentateurs lors du défilé du 14 juillet 2015 ! Un régiment aux potentialités immenses, que tout sapeur para a à cœur d’enrichir et de développer quotidiennement. Afrique, Proche-Orient, Caraïbes, Nouvelle Calédonie, Polynésie… Partout, les compagnies projetées ont fait honneur au drapeau, autant par la rigueur de leur préparation en France que par l’intensité de leur engagement à l’extérieur. Partout, les sapeurs paras ont affronté sans faiblir les risques, l’ennemi et les obstacles, écrivant de grandes pages d’histoire du 17. La base arrière a soutenu ce rythme haletant, avec des familles en première ligne que nous saluons vivement pour leur patience, leur dignité et leur bonne humeur dans la longueur des projections. Parallèlement, les opérations sur le territoire national s’imposent depuis les attentats du 7 janvier 2015. La défense de notre sol et la protection de nos concitoyens devient prioritaire. Sentinelle est née et nous engage. Comme les autres régiments de la 11e BP, le 17 est sur le pont, avec la même rigueur et la même détermination que pour toute mission, sans état d’âme. La feuille de route pour l’avenir est donc tracée : tenir avec ténacité et professionnalisme notre engagement sur le territoire national ; rester prêts à tout instant à bondir tel le GUEPARD, dès que l’alerte du même nom est déclenchée ; former la jeunesse qui se presse au CFIM, avide de rejoindre nos rangs ; consolider notre préparation opérationnelle avec simplicité, pragmatisme et rusticité. Sans oublier les chantiers brûlants qui préparent l’avenir du 17 : renouvellement et disponibilité de nos équipements, renforcement de notre SLRO, appui au GAOS, re-création de notre 4e compagnie de combat… Se recentrer en permanence sur nos fondamentaux : SAPE et TAP, telle est notre identité ! Moral d’acier, compétence et camaraderie, ciments de notre cohésion, sont plus que jamais nos atouts pour les défis qui s’annoncent. A tous, bon saut ! Sapeur suis Para demeure ! Colonel Thierry TRICAND de la GOUTTE Chef de corps du 17e régiment du génie parachutiste 3 17e RGP ORGANISATION DU 17e RGP au 31 juillet 2015 Colonel TRICAND de la GOUTTE Chef de corps Commandant en second Chef du détachement de groupement du camp de Caylus Chef du bureau des opérations et de l’instruction Les commandants d’unités Commandant la compagnie de commandement et de logistique Commandant la 1re compagnie de combat Commandant la 2e compagnie de combat Commandant la 3e compagnie de combat Commandant la 5e compagnie de combat Commandant la compagnie d’appui Les chefs de services Chef du bureau maintenance et logistique Responsable des ressources humaines Officier supérieur adjoint Les présidents de catégories Président des officiers Président des sous-officiers Président des militaires du rang 4 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Remise du fanion du colonel du Boucher Le fanion de la 17e CGAP, première compagnie du génie aéroporté commandée par le capitaine du Boucher en Indochine, a été remis solennellement au 17e RGP. Sa famille nous a fait l’immense honneur de le rapporter au régiment, pour qu’il trouve sa place dans la salle d’honneur, aux côtés des autres fanions de tradition, symboles de tant d’histoire. C’était le vœu du colonel du Boucher, qui a été par la suite chef de corps du RGAP, que ce fanion qui a guidé tant d’hommes au plus fort des combats en Extrême-Orient, puisse revenir après sa mort au sein des sapeurs-parachutistes. Ce jeudi 21 mai 2015, c’est avec émotion, entourés de notre Amicale, que nous avons reçu ce fanion. Ce geste nourrit notre mémoire, il nous inspire. A l’heure où notre régiment est engagé massivement en opérations, il nous lie plus que jamais à nos grands anciens. 5 17e RGP LE 17 6 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 EN OPERATIONS 7 17e RGP LE 14 JUILLET 133 sapeurs parachutistes ont défilé sur les Champs Ely- sort tout juste de sa formation initiale et certains de nos sées à l’occasion du 14 juillet. grands anciens. Au son de la musique du défilé de la garde républicaine, les sapeurs paras ont fait honneur a leur régiment en montrant devant des millions de téléspectateurs toute la rigueur et le professionnalisme de notre belle unité. Dans les rangs, tout un symbole: une jeune section qui Ce défilé était donc placé sous le signe de la transmission et de la communion entre ces générations de sapeurs parachutistes qui ont tous à cœur et d’honorer la mémoire de nos anciens et de faire perdurer nos traditions. 8 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 A PARIS 9 17e RGP LES JOURNEES Les 13 et 14 juin, le régiment a ouvert ses portes au public pour leur offrir un rendez-vous familial et convivial. Cette année, les démonstrations sur la place d’armes ont eu la part belle avec notamment une séquence déroulant les phases d’une opération aéroportée. Les pompiers de Caylus, les maitres-chiens et les instructeurs des techniques de combat rapproché ont animé eux aussi ces journées en faisant découvrir leurs spécialités. De nombreux jeux et activités ont plongé petits et grands dans l’univers des sapeurs parachutistes afin de découvrir ou redécouvrir leur métier, leur engins et équipements et même leur conditions de vie en opération. 10 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 PORTES OUVERTES 11 17e RGP 1re COMPAGNIE DE COMBAT « Semper Paratus » puisque quelques sapeurs, aux ordres du SCH Sébastien, ont pu participer à une mission de DIO qui se déroulait sur un mois en Ouganda. La section du Lieutenant Emeric Un pays de plus à rajouter sur le planisphère des pays devait clôturer le cycle de profoulés par les pieds de la First ! jections de la compagnie en étant projetée à Djibouti. Intégrés à la 6e compagnie du 5e RIAOM, ils ont pu démontrer toute la rusticité des sapeurs de la First au travers de nombreux exercices interarmes en milieu désertiques ainsi que lors du stage d’aguerrissement du CECAD où ils ont brillé par leur résultats. Cette mission fut, de plus, particulièrement exotique La First à Madama Mais à peine cette dernière section projetée, que déjà une nouvelle se préparait à repartir. Stage au CECAD à Djibouti En effet, la deuxième section rentrée du Tchad en Février a reçu la mission d’appuyer le 8e RPIMa sur l’opération BARKHANE. Et, après 4 mois et un jour passé sur le sol français, voilà que les sapeurs-paras aux ordres de l’ADJ Cédric partent fouler le sol de Madama aux confins du Niger. 12 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Le détachement de la First sur les Champs ! En Métropole, le reste de la compagnie ne prend pas le temps de souffler. S’adaptant aux exigences du modèle de l’armée « Au contact », les sections ont tour à tour pris la mission SENTINELLE en région parisienne, ce qui a permis à nos soldats les plus chauvins de sortir quelque peu la tête des camps d’entraînement de Caylus ou de Mailly pour enfin découvrir la tour Eiffel ou les Invalides ! La section du LTN Guillaume forme patiemment un nouveau contingent d’une quarantaine de soldats qui sont brevetés para au mois de juillet. Un trinôme à l’arrivée du RAID du 17 La section du LTN Guillaume en formation La section du LTN Pascal, première section de l’arme du génie à expérimenter le centre tactique en zone urbaine (CTZUB), s’y est tout particulièrement illustrée, en obtenant des résultats dignes des meilleurs régiments d’infanterie ! JPO, parcours du petit combattant La section du LTN Pascal au CENZUB Ainsi, toujours prêts, les sapeurs paras de la First continuent d’accomplir toutes les missions avec fidélité et abnégation, de la vallée d’Ali Sabieh à la passe de Salvador, du CTZUB aux JPO du régiment, espérant de petites permissions bien méritées mais sachant que, bien vite, ils repartiront sur de nouveaux et grands défis. CNE Luc Commandant d’unité de la 1re compagnie de combat Instruction vie en campagne à Djibouti 13 17e RGP 2e COMPAGNIE DE COMBAT de l’opération BARKHANE. Après un premier semestre sous le signe de la projection, l’heure est à la préparation des missions SENTINELLE pour les petits paras de la grande 2. Du Sahel aux Antilles, les sapeurs de la 2 ont privilégié la chaleur aride du désert et moite des tropiques, au froid de l’hiver métropolitain. Ils ont pu y mettre en œuvre tout l’éventail des missions génie dans des conditions très rustiques mais avec un moral d’acier. La diversité opérationnelle de ces missions Le début 2015 fût dense et pas- a permis de mettre en avant les sapeurs du 17 et d’inssionnant avec une mise en pra- crire ces nouveaux théâtres sur les murs de la 2. tique des fondamentaux travaillés tout au long de l’année. Tandis que la compagnie vidait ses soutes en projetant ses sapeurs paras, la section de l’adjudant Cédric s’est attelée à former un contingent très prometteur. Les sections du LTN Thibault et du LTN Thomas S. ont été appuyées le GTD-RAPACE au Mali. Au Niger, le CNE Antoine a quant à lui apporté son expérience au 2e REP. La section du LTN Thomas G. a mis en pratique les savoirs faire PROTERRE aux Antilles. Juin 2015, la section de l’ADJ Cédric reçoit la fourragère à Collioure Toutes ces projections ont pu être réalisées grâce à l’appui sans faille de la base arrière qui a apporté la sérénité aux projetés et a permis ainsi un retour en douceur. La compagnie est donc fière d’avoir participé à remplir le contrat opérationnel du régiment en appuyant la 11e BP sur l’ensemble La 2e compagnie engagée sur Barkhane 14 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Enfin, le retour à Montauban a été marqué par une poursuite des projections en milieu aride en parachutant la section du LTN Thibault au Portugal et en participant à un exercice de fouille en Espagne. Après avoir éprouvé sa rusticité en Martinique, la section du LTN Thomas G. s’apprête maintenant à incorporer de nouvelles recrues au CFIM pour apporter un nouveau souffle. La 2 sur les pistes du Mali La section du LTN Thomas G. en Martinique Ce semestre se conclut maintenant par les traditionnels pots de départs et l’annonce des permissions avant la projection sur SENTINELLE. Capitaine Aymeric Commandant d’unité de la 2e compagnie de combat Section du lieutenant Thomas S. Le CNE Antoine et l’ADJ Régis au nord Niger 15 17e RGP 3e COMPAGNIE DE COMBAT La 3e compagnie de combat aura été, ces derniers mois, touchée de plein fouet par les conséquences des attentats de janvier et de la nouvelle posture de l’armée de Terre sur le territoire national. « Au contact » du territoire français dans toute sa diversité, des tropiques à la grisaille parisienne. Les sapeurs-para de la 3, à commencer par les « tous jeunes » du LTN Mathieu, ont pris la mesure des circonstances et sont devenus plus que jamais des SENTINELLES, protégeant leurs compatriotes. Le cœur de métier n’aura pas été négligé pour autant. Alors que les Antillais du LTN Emmanuel brillaient au CAOM par leurs performances et leur rusticité, la section du CNE Mathieu se perfectionnait aux techniques de combat du génie tout d’abord au profit du RIMAP-NC puis lors d’un CTE. Que ce soit en Nouvelle-Calédonie, aux Antilles pour la Enfin la section de l’ADJ Rodolphe, avant un départ en section du lieutenant Emmanuel, à Levallois-Perret ou à Nouvelle-Calédonie finalement avorté, se sera entraînée Montpelier, les jaunes auront été plus que jamais « Au à l’appui au déploiement d’urgence, lors de l’exercice de contact ». validation avant projection, sur le thème prémonitoire d’un séisme au VANUATUA. Depuis le 18 juin, je succède au CNE Jérémy, à la tête de la grande 3. Forte du travail effectué, elle est plus que jamais prête à l’engagement que ce soit sur le territoire national, dans le cadre de l’engagement national d’urgence, ou de toute crise nécessitant le déploiement de soldats professionnels. Capitaine Xavier La section du LTN Mathieu à SENTINELLE Montpellier Commandant d’unité de la 3e compagnie de combat « Au contact » de la population française, parfois même dans l’intimité de ses lieux de culte ou de ses écoles, et 16 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Exercice de validation avant projection pour la Nouvelle-Calédonie Juin 2015, Le capitaine Xavier succède au capitaine Jérémy à la tête de la 3 Marathon de Montauban La section en formation du LTN Mathieu se teste à l’épreuve de la sardine ! La section du lieutenant Emmanuel en Martinique 17 17e RGP COMPAGNIE D’APPUI Une fois encore, le semestre qui s’achève a été particulièrement dense pour la compagnie d’appui. De nombreux chantiers ont ponctué ce début d’année 2015, avec un effort réalisé sur le quartier Doumerc : inauguration du local au profit de notre section de reconnaissance du génie (SRG) et ouverture du parcours d’audace à la SEITA dans le cadre de l’espace commun d’instruction 19. Ces chantiers ont mobilisé l’ensemble des savoir-faire techniques dans les domaines travaux et aide au déploiement, permettant à chacun de perfectionner ses connaissances. Ils ont bien entendu participé à la préparation opérationnelle des sections en vue des projections à venir. Piste basse à la SEITA Nouveau local de la SRG Les sections travaux se sont ensuite rendues à Orléans pour l’aménagement d’une zone de travail. Ce début d’année aura évidemment été marqué par le déclenchement de l’opération SENTINELLE qui monopolise l’ensemble du régiment et donc la compagnie d’appui que ce soit à Paris, Toulouse ou encore Marseille. En ce qui concerne les opérations extérieures, la projection de la brigade sur la bande Sahélo-Saharienne a engendré le déploiement massif de la compagnie sur les territoires du Sahel. Du Mali au Tchad en passant par le Niger la compagnie d’appui a, comme à son habitude, répondu présente, engageant l’ensemble de ses capacités. 18 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Le Mali aura été le terrain privilégié de la SLRO pour des opérations commandos avec les GCP, des opérations de fouilles opérationnelles avec la SRG et bien entendu l’appui constant de nos EOD dans le cadre de l’opération BARKHANE. Les enginistes ont également œuvré au Mali et au Niger, améliorant les conditions de stationnement de la Force, grâce notamment aux travaux de protection et à l’aménagement des bases. Les GCP au Mali Intervention des EOD au Mali Un groupe OT à Madama Ce semestre aura également vu revenir le détachement DAMAN XXII après six mois de projection au Liban et une mission parfaitement remplie. Les groupes d’organisation du terrain se sont relevés en Nouvelle Calédonie et les spécialistes de l’aide au déploiement poursuivent leur mission permanente à La Réunion. Fidèle à sa devise « Présents Toujours », la compagnie d’appui a su répondre à toutes les sollicitations et tous les engagements qu’ils soient intérieurs ou extérieurs avec une efficacité rare et un état d’esprit extraordinaire. Un groupe OT à Gao Cne Thomas commandant d’unité de la compagnie d’appui Le détachement de la CA au Liban La FOS au Mali 19 17e RGP COMPAGNIE DE COMMANDEMENT ET DE LOGISTIQUE Marchant tout le long des grèves… Le 25 juin, je remettais ce beau fanion au chef de corps, sur le cours Foucault. Ce premier semestre 2015 a bien sûr été marqué par une période de projection massive, les retours des principaux détachements s’étant échelonnés entre février et mai. Aux quatre coins du monde, les sapeurs paras de la CCL ont porté haut les couleurs de notre régiment, le plus souvent au sein de détachements regroupant plusieurs entités. L’osmose, grâce à une faculté d’adaptation remarquable, a toujours été réussie. Le meilleur exemple en est l’aventure antillaise, ou trois sections de trois compagnies différentes ont formé corps derrière le fanion de la CCL. Une expérience riche humainement, qui a permis aux plus jeunes des compagnies de combat de connaître la CCL et les capacités de ses sections. Au retour des permissions, des rendez-vous immanquables sont vite arrivés : VTA multitechniques, concentrant les énergies de tous et préparation puis conduite des journées portes ouvertes. Ces dernières, malgré une météo capricieuse, ont été un immense succès. Le capitaine Martin prend le commandement de la compagnie Relève effectuée sans rupture de charge par le capitaine Martin, qui effectuait un départ lancé, ayant eu la lourde tâche de garder la maison pendant toute la durée de la base arrière. Les entraînements au 14 juillet pouvaient alors commencer, avec en perspective, derrière la place d’armes et l’aérodrome de Montauban, l’Arc de Triomphe parisien. Capitaine Arnaud Commandant la CCL de juin 2013 à juin 2015 20 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Marche en Martinique Exercice MADIANA en Martinique Parcours nautique du CAOME en Martinique Activité cohésion de la base arrière 21 17e RGP UNITE D’INTERVENTION DE RESERVE Servir encore, Depuis le début de l’année, 3 convocations ont eu lieu. fidèle toujours Durant ces six derniers mois, la 5e compagnie de réserve, a encore répondu présente à diverses activités, à l’alerte TN 800 et à SENTINELLE. Découverte du parachute lors d’une PMD Suite aux attentats de janvier, l’alerte TN 800 nous a demandé un effort particulier pour envoyer un groupe de combat en renfort de la 11e BP. Le groupe de réservistes a rempli pleinement la mission, avec efficacité et bonne humeur. Nous en avons profité pour systématiquement effectuer des formations ISTC, TIOR, PSC1 et NRBC. Ces formations sont indispensables pour envoyer nos réservistes en mission avec le régiment ou la brigade. Ceci nous permet , aussi de former nos jeunes réservistes. Effort particulier puisqu’en même temps, la compagnie était déployée sur la mission de l’Ile Longue. Une ving- En parallèle, des éléments de la compagnie ont participé taine de réservistes y ont été engagés sur trois se- activement à l’encadrement des FMIR, PMD et JDC. maines. Encore une mission remplie avec efficacité ! Pour ma part j’ai participé au petit rapport de l’armée de Terre, ce qui m’a permis de mettre en lumière les points spécifiques inhérents aux réservistes. Projections internes et missions diverses font que la compagnie est pleinement « Au contact » au sein de notre régiment. Capitaine Patrick Commandant la 5e compagnie de réserve Mission section renfort Bretagne 22 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Séance de tir lors de la convocation de janvier Mission île longue C’est parti pour une mission de nuit ! Exercice d’alerte 23 17e RGP DETACHEMENT DE GROUPEMENT DE CAMP DE CAYLUS Après la fermeture de fin d’année, le détachement de Caylus a repris très vite un rythme de croisière élevé qui, bien que troublé par la mise en place de SENTINELLE, s’est maintenu jusqu’au mois de juin. A ce bilan, viennent se rajouter plus de 1 000 grenades diverses et plus de 100 kg d’explosif. Pendant ce semestre, la vie du camp aura été marquée par la chasse de prestige organisée par La SCMCC le 11 janvier et qui a été très appréciée par les autorités civiles et militaires présentes en mettant en évidence la complémentarité des activités militaires et cynégétiques. En effet, pendant ces 6 premiers mois de l’année et en plus des sections permanentes du CFIM, nous aurons pu accueillir plus de 55 000 passagers cumulés, appartenant à 15 grandes unités des 3 armées et de la gendarmerie. Puis le 28 mai, par la cérémonie d’hommage à Manuel AZEVEDO, ouvrier du camp, lâchement assassiné par les allemands le 1er juin 1944 lors du passage de la division « DAS REICH ». Bien que l’armée de Terre soit majoritaire, nous avons Présidée par le chef de corps, cette émouvante cérémoeu le plaisir d’accueillir un gros détachement de la base nie marque l’attachement de l’ensemble des civils et mid’Evreux ainsi que les CPA 10 et 30 pour l’armée de l’Air. litaires de la commune au devoir de mémoire en hommage à nos anciens morts pour la France. De même, les commandos marine et les membres du GIGN ont pu profiter des installations pour former au mieux les tireurs d’élite en particulier. Nous avons accueilli aussi deux bataillons de l’ENSOA qui perpétuent la tradition des périodes d’aguerrissement des jeunes élèves sous-officiers sur le camp. Lors de ces diverses activités de tir, les unités ont consommées plus de 210 000 cartouches FAMAS, plus de 7 000 cartouches de 12,7 mm, 30 missiles MILAN et plus de 600 roquettes AC. Cérémonie Azevedo 24 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Nous avons aussi eu la chance de pouvoir engager des pompiers sur l’opération Sangaris en RCA en armant en particulier le poste de chef de section avec l’ADJ Anne-Sophie. Enfin, le semestre se termine par la participation remarquée des sections POMFORTER et cynophile aux JPO du régiment qui ont parfaitement mis en avant leurs savoirs faire spécialisés. Cérémonie Azevedo LCL Alain Chef du détachement de groupement du camp de Caylus Les pompiers en démonstration pour les JPO Les équipes cynophiles en démonstration pour les JPO Le pigeonnier de la zone de saut de Rastibel 25 17e RGP Focus sur nos spécialistes en déminage Intégrée à la section de liaison et de reconnaissance offensive de la compagnie d’appui, la section EODD (Eléments opérationnels de déminage - dépollution) est armée par 13 spécialistes dont 7 équipiers IEDD. D’un format réduit mais composée de personnel particulièrement qualifiés, la section réalise des interventions sur tous types de munitions et engins explosifs improvisés tant sur le théâtre national qu’en opérations extérieures. Mali, analyse et destruction de munitions des groupes armés terroristes équipés–gaine (deux équipiers IEDD et deux auxiliaires EOD) et d’une gaine collective GC23. Face à une menace non conventionnelle en mutation perpétuelle les EOD adaptent régulièrement leurs formations et affinent leurs mises en condition opérationnelle de manière à pouvoir neutraliser tout type d’IED que la brigade parachutiste pourrait être amenée à rencontrer. Ainsi l’échelon national d’urgence (ex-guépard TAP) intègre une équipe EOD/TAP qui a déjà su montrer toute sa capacité de réaction et son savoir-faire lors de la mise à terre d’EOD au Nord Mali en 2013. Cette capacité EOD/TAP offre une réelle plus-value à la 11e brigade parachutiste en lui permettant instantanément de disposer d’une équipe d’intervention capable de sécuriser un itinéraire lors d’infiltration, de déjouer les pièges lors d’une prise d’APOD, de traiter des munitions, d’inventorier des dépôts, de sécuriser des saisies d’armes et munitions et intervenir sur tout type d’engin explosif improvisé (IED) tout en maintenant une réelle liberté de manœuvre à la force déployée. Partie intégrante du groupe régional d’intervention NEDEX (GRIN), les équipiers de la section assurent une astreinte permanente couvrant sept départements permettant une intervention au profit des emprises de la défense en un temps contraint. Seuls capables de traiter, neutraliser, détruire et démanteler les munitions étrangères jonchant le champ de bataille, les spécialistes du 17 ont été de toutes les batailles et de tous les engagements. Déployés sur tous les théâtres les équipiers EOD du 17e RGP possèdent une compétence rare dans le domaine des munitions et des explosifs qui s’avère indispensable pour toute unité en opération. La section EODD du 17e RGP a cela d’unique : elle est la seule à offrir une capacité EOD/TAP. L’équipe EOD/TAP se compose d’un effectif limité à quatre parachutistes Entraînement d’intervention sur IED 26 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Centrafrique, intervention sur munition non explosée Compétente en analyse post-cratère suite à des tirs indirects ou en analyse post-attentat, la section EODD participe également à la collecte de renseignement sur les techniques, tactiques et procédures ennemies aidant ainsi à la décision du commandement. Notamment lors du traitement de munitions et d’IED en identifiant les précurseurs nécessaires à la confection d’explosifs de fortune (HME) afin d’interrompre la chaîne d’approvisionnement. La section EODD est également partie prenante dans le groupe d’appui spécialisé opérations spéciales (GAOS) nouvellement créé et se trouve en mesure d’être intégrée au sein d’un déploiement de la BFST. La richesse et l’intensité des engagements de la section EODD démontre, s’il en était besoin, le caractère incontournable d’une telle spécialité dans les engagements auxquels notre brigade est actuellement confrontée. De par son large spectre de compétences, sa faculté d’adaptation élevée et sa forte capacité de réaction, l’équipe EOD/TAP est une réelle valeur ajoutée aux déploiements opérés par la brigade parachutiste. Mali, neutralisation d'IED et analyse LTN Arnaud Chef de section EODD Liban, coopération EOD Mali, analyse de munitions trouvées 27 17e RGP Focus sur la section de reconnaissance du génie Fin 2013, le 17e régiment du génie parachutiste crée la L’effort du régiment s’est porté sur l’équipement de la section de reconnaissance du génie (SRG) à partir de la section en permettant l’achat sur étagère des matésection de plongeurs de combat du génie (PCG) à la- riels nécessaires à la diversité des missions, ainsi que sur la mise en formation des personnels, notamment dans le domaine MUNEX (munitions-explosifs). La secFouille d’un puits au Mali tion a suivi des phases d’entraînements intenses (détachement d’assistance opérationnelle de CANJUERS, MONTAUBAN 2014, CNEC etc..) qui ont permis de rendre ces groupes pleinement opérationnels. Cette aptitude opérationnelle a été éprouvée en opération au MALI en renfort de plusieurs opérations. Elle a pu être également éprouvée lors de 3 réquisitions judiciaires qui ont été fournies en appui des forces de sécurité intérieures. Désormais reconnue, la SRG poursuit sa montée en puissance afin de pouvoir remplir toutes les missions qui lui seront données. quelle s’associent les sapeurs formés aux techniques de fouille opérationnelle spécialisée (FOS). Cette section doit pouvoir intervenir en zone d'insécurité dans la profondeur tactique de la zone d’opération pour obtenir de façon autonome des informations sur le terrain ou à caractère technique sur des points d’intérêt. Cette section agglomérant désormais deux aptitudes complémentaires peut désormais réaliser un spectre plus large de missions de reconnaissance du génie, en agissant notamment dans des milieux confinés, périlleux, aquatiques et suburbains. Au stade initial, cette section est composée de 14 plongeurs et de 16 sapeurs parachutistes plus particulièrement formés à la FOS. Elle s’articule en 3 groupes de 10 sapeurs dont au moins 4 sont PCG. Tous sont sélectionnés physiquement. Les personnels non plongeurs sont formés en tant que nageurs-palmeurs afin de s’adapter aux modes opératoires des plongeurs et dans le même esprit de recherche de complémentarité, les plongeurs sont formés aux techniques de FOS. Démonstration durant les JPO Recherche de caches au Mali Ainsi, cette capacité permet de disposer de 3 groupes qui peuvent être engagés par la 3e dimension puis à pied, par voie nautique, ou tout simplement en version motorisée, ce qui souligne sa grande polyvalence et sa réversibilité. 28 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 Madama, le 17 au bout du monde Un départ dans l’urgence La « zone des confins » Le 28 octobre 2014, je suis désigné pour commander un Dès le poser, les traces de l’histoire sautent aux yeux. détachement au nord-Niger et: « lancer les travaux de Madama est un ancien fort Français, construit en pays construction d’un camp en structure semi dure capable Toubous dans les années trente par une poignée de tid’accueillir un détachement opérationnel pour la fin railleurs, pour contrer les velléités des garnisons Itad’année 2014 ». Comme souvent, le message est laco- liennes basées en Libye et les empêcher de prendre posnique mais contient la session de cette zone lettre et l’esprit de la Française dites des « Partir de rien pour accomplir mission. Nous ne « confins nord ». Erigé des choses extraordinaires ! sommes que 7 du régien banco rouge (mada Le DTNN de Madama reflète parfaitement ment parmi une cinquansignifiant rouge en téla capacité d’adaptation, le professionnalisme et taine de « renforts temda), le fort sera renforcé l’implication quotidienne du militaire Français ». poraires » sapeurs et au fil des ans par des Général de corps d’armée Castres, sous-chef opérations, Madama le 9 décembre 2014. logisticiens. Nous rejoinouvrages de défense et drons une centaine un champ de mines toud’hommes, dont 7 du 17 , venant de N’Djamena et qui jours actif. ont déjà commencé à faire mouvement vers Madama Cette garnison servira aussi de plot logistique pour les via Dirkou, escortés par l’armée Nigérienne. Arrivé le 03 unités méharistes chassant les rezzous ainsi qu’à des novembre au soir au Tchad, je suis briefé et remis rapi- missions d’exploration qui référenceront ou nommeront dement dans un C130 Espagnol, direction Dirkou. De là tous les lieux, puits et autres passes. Transféré à l’indéun PUMA m’amènera le 06 novembre à Madama. J’y suis pendance à la toute nouvelle armée Nigérienne, sa garaccueilli par le capitaine Francois, officier adjoint de la 2e nison assure l’administration et fait office de douane sur compagnie du 3e RPIMa qui sera mon adjoint dans un cette route commerciale qui mène de la Libye au cœur premier temps. du Sahel. L’accueil des FAN est chaleureux. Le capitaine Il vient de traverser le désert et a « jeté » un dispositif Abdoulaye, commandant d’unité de la « compagnie Sasur une zone de déploiement initial. harienne motorisée », mettra d’emblée ses hommes, ses moyens et surtout sa formidable expérience du désert à notre service. Le fort de Madama 29 17e RGP Madama, Placé entre le grand erg de Bilma et le Ténéré au sud, l’erg de Mourzouk au nord, les plateaux du Mangueni, du Tchigaï et du Djado, Madama est au sens propre, en plein milieu du désert. Et ce désert est le décor mais aussi l’acteur de la mission. C’est avec lui qu’il faut sans cesse composer, avec ses chaleurs extrêmes et le froid mordant de ses nuits d’hiver, ses tempêtes qui usent les hommes et le matériel et déplacent des tonnes de sable en quelques heures. 1re cérémonie des couleurs sur le fort depuis 1962 Un détachement de circonstance isolé Aux ordres des GTDE « Bruno » puis « Altor », sous OPCON du J-ENG pour les travaux génie, le DTNN atteint ses objectifs fin 2014 avec le soutien de l’opération Mangouste. Ses effectifs seront régulièrement doublés quand des opérations se conduisent à partir de la base. Issu de plus de 30 unités « métropole » venant de 2 armées et 3 services, de 5 unités du théâtre, le détachement est une unité temporaire de circonstance aux savoir-faire multiples. Articulé au début de la mission en un détachement de protection, un détachement du génie, un détachement logistique et des détachements de liaison, le DTNN se verra renforcé fin 2014 et début 2015 par un détachement d’hélicoptères de manœuvre à 2 PUMA, un DETSIC et une ACA. A 1400 km de N’Djamena et 2000 km de Niamey, dans une nature hostile qui aggrave le risque, c’est le sentiment d’isolement qui prévaut. Ici, pas de télévision, pas de radio. Par contre, le téléphone portable passe grâce à une antenne AIRTEL au fonctionnement aléatoire. Pour anecdote, nous n’apprendrons les attentats du 7 janvier qu’une douzaine d’heures après les événements. Un commandement à la voix Paul Valery a dit un jour: « le chef est un homme qui a besoin des autres ». Avec une cellule commandement « minimaliste » à 1/1/1, une seule liaison intradef et un seul téléphone PNIA durant 3 mois et ce pour une douzaine de cellules fonctionnelles, le commandement s’organise autour des chefs de DET dans un CO de circons- tance mais bien aménagé, où le son de la graphie et des messages radio, résonnent jour et nuit. 2 réunions rythment la journée ; la réunion génie en début d’après-midi et la réunion de commandement en début de soirée. Tout est mutualisé et la bonne volonté alliée au système D, permettent une installation sommaire qui s’améliorera au gré des convois logistiques, de l’arrivée du soutien de l’homme, des avions et du déménagement sur la BAT. Ici, plus qu’ailleurs, le chef doit pouvoir passer d’un problème tactique à un détail technique, de l’accueil du ministre aux problèmes récurrents et vitaux… des sanitaires ! Adossé au passé, le DTNN construit, pour préparer l’avenir Piloté par la cellule génie du PCIAT et un conducteur de travaux, le projet est au début une « page blanche » avec des moyens comptés et un calendrier « serré ». Le site devient rapidement une ruche où les engins du 25e RGA, du 19e RG, du 31e RG, du GAAO et du 17e RGP s’affairent dans un nuage de poussière entre la carrière de latérite, C2 et chef BOI à Madama le puits et les différents chantiers. D’abord installé en ZDI contre le fort, le détachement déménagera en janvier sur la BAT qui au début, n’était que 4 bidons posés « au milieu de nulle part », à 1 km au nord. De nombreuses visites d’autorités rythment la vie du camp ; COMANFOR, sous-chef « opérations » de l’EMA, CEMA à Noël, MINDEF accompagné d’une délégation de parlementaires au jour de l’an, COMFT, IDA… auxquelles se rajoutent de nombreux médias qu’il faut accueillir, informer, briefer, nourrir, loger dans des conditions précaires. Ils vivent tous le quotidien du soldat en campagne, avec ses rations, ses tentes collectives et ses sanitaires rustiques. Ces visites, bien que contraignantes pour le détachement, restent des moments privilégiés d’échanges, durant lesquels les hommes sont fiers de faire découvrir le cœur de leurs missions. 30 SAPE ET TAP 1er semestre 2015 le 17 au bout du monde Au bilan, cette mission aura été un triple défi Tout d’abord un défi tactique d’implanter à moins de 100km de la frontière Libyenne, au plus près des zones refuge et des axes logistiques GAT, une base avancée de cette taille. Mais aussi défi technique pour le génie que de réhabiliter et d’agrandir une piste aussi rapidement. Elle sera ouverte en à peine un mois par le 25e RGA et le premier poser aura lieu le 4 décembre, jour de la sainte Barbe, patronne des sapeurs. Mais ce défi sera aussi d’implanter des dizaines de plateformes stabilisées en latérite ou en béton, d’extraire et de distribuer de l’eau quotidiennement, de produire et d’alimenter en électricité un camp, de poser des centaines de « bastion wall », de faire sortir de terre des postes de combat et un fortin isolé. Enfin, défi logistique avec des « maintenanciers » qui feront des « petits miracles » au quotidien et dans des conditions « spartiates » sur une gamme de véhicules impressionnante, des mécaniciens « aéros » qui changent des moteurs d’hélicoptères en pleine tempête, des convois externalisés surgit du désert et des avions de tous les types qu’il faut décharger, souvent en limite de sécurité. Mais Madama restera aussi une base aéroterrestre marquée par les paras en général et le 17e RGP en particulier: le chef BOI avec l’OPCON des travaux génie durant 6 mois, 3 COMDET et sûrement un 4e cet hiver, la « First » avec son CDU, un groupe OT, un groupe de combat pour les opérations du GTDE 3e RPIMa et une section complète avec le 8e RPIMa, l’OA et des groupes renforcées de la 2 pour les opérations du 2e REP, le CDU de la CA et ses groupes OT pour la « force protection », la CCL avec des mécanos, c’est sur une période de 10 mois, une centaine de PAX et la quasitotalité des unités du 17 qui seront passés dans ce « bout du monde » battu par l’harmattan et ses vents de sable. Appuyant les unités de la 11e BP dans le cadre de l’opération Barkhane sur cette base avancée temporaire, elles auront commencé à conduire de nombreuses opérations du niveau GTIA et S-GTIA. Opérations interarmées tripartites, implantation et construction d’une base, opérations aéroportées ou simples patrouilles, celles-ci auront permis d’acquérir rapidement le renseignement indispensable sur une zone peu connue et ainsi commencer à La zone devient vite une ruche où s'affairent les engins du génie Le groupe du SCH Eric désorganiser la logistique des GAT en interceptant des convois d’armement et de drogue. Enfin, cette mission aura été une exceptionnelle aventure humaine pour un chef militaire : comprendre rapidement sa mission et prendre en compte ses moyens, connaître ses hommes et « amalgamer » des unités aux cultures différentes, absorber la pression du « haut » pour transmettre la confiance vers le « bas », faire comprendre les enjeux aux subordonnés et les faire adhérer à un projet collectif qui les fait se dépasser au quotidien. Tels auront été ces cinq mois passés aux avant-postes de l’opération Barkhane. LCL Thomas Commandant en second 31 Sapeur suis, para demeure 32