Et dans toutes les bonnes facs de France ! SALLE CASTELBOU
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Et dans toutes les bonnes facs de France ! SALLE CASTELBOU
. Université Toulouse 3 Paul Sabatier Mardi 20 Mars à partir de 18h15 Amphi COTTON (bât 3A) Darwinisme et philosophie : Religion, morale, matérialisme Patrick Tort est directeur de l’Institut Charles Darwin International, chercheur au Muséum et lauréat de l’Académie des sciences. Philosophe et spécialiste d’analyse du discours. Il a publié une quarantaine de livres, dont le Dictionnaire du darwinisme et de l’évolution, et dirige actuellement l’édition savante en français des œuvres complètes de Darwin (35 volumes). Rendre à Darwin ce qui lui appartient, en même temps que lui retirer ce qu’on lui attribue à tort, constitue aujourd’hui un devoir proportionné aux enjeux d’une lecture cruciale qui est encore loin d’être acquise : celle de son œuvre. Simplifications inexactes (« l’Homme descend du Singe »), accusations polémiques (« le darwinisme est immoral »), réécritures opportunistes (« Darwin glorifie la loi du plus fort »), dénis de scientificité (« la théorie de la sélection naturelle ne repose sur aucune preuve »), arguties créationnistes (« l’œil est un miracle de la Création »), griefs de racisme, d’esclavagisme, d’eugénisme, de sexisme, voire de pré-nazisme : autant de biais aux implications dramatiques qui ont fini parfois par s’imposer. Université Toulouse 2 le Mirail Mercredi 21 Mars de 12h30 Amphi 9 Université Toulouse 2 le Mirail Jeudi 22 Mars à 18h30 Amphi 9 Le Bonheur ou l’art d’être heureux par gros temps Jean Salem L'exigence morale mène-t-elle au communisme ? est professeur de philosophie à l'université Paris 1 Panthéon Sorbonne, directeur du Centre d'Histoire des Systèmes de Pensée Moderne. La conférence qu'il nous propose est directement tirée du titre de l'un de ces ouvrages, publié en 2006 : '' Le bonheur ou l'art d'être heureux par gros temps ''. Dans ce livre, il remet en question la notion de bonheur telle qu'elle est développée dans les médias : des publications axées sur le développement personnel aux émissions de télé réalité. Il y développe une approche originale de la question qui fait recette aujourd'hui dans les librairies, dans les gazettes, dans les sectes, chez les spirites et dans tous les endroits où l'on cause : pouvons-nous espérer le bonheur quand même ? Le bonheur est-il praticable, jusqu'en ces temps de catastrophe ? Avons-nous seulement le droit de prétendre à jouir d'un tel luxe quand l'horizon paraît bouché et que le sol semble s'enfoncer sous nos pieds ? Quand il n'y a plus d'horizon ? Ce livre rompt avec l'idéologie du bonheur individuel, du bonheur New Age, du bonheur ''guimauve'' et désengagé, induit par la société de consommation. On y entend parler du bonheur d'agir, de résister, en un mot : du bonheur de lutter. SALLE CASTELBOU 22 rue Léonce Castelbou (Métro Compans Caffarelli) Vendredi 23 Mars 20h Quels changements économiques à Cuba ? C'est la question que nous vous proposons d'aborder avec un philosophe marxiste et Rémy Herrera est chercheur au CNRS (Centre Yvon d’Economie de la Sorbonne) et enseigne à l’Université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne spécialiste des questions de morale : Quiniou. Tourné vers une approche résolument matérialiste, ce professeur en classes préparatoires vous donnera sa vision d'une question trop souvent traitée sous l'angle religieux ou métaphysique. Ce penseur a longuement répondu aux injonctions présidentielles visant à « moraliser le capitalisme ». En effet Yvon Quiniou ne pense pas que le capitalisme puisse être rendu moral, mais il ne pense pas non plus que système économique et morale soient deux questions n'ayant aucun rapport. Pour Yvon Quiniou la morale bien comprise nous amène à refuser tout système de domination, notamment économique et donc à refuser le capitalisme. Dès lors il peut être intéressant, en effet, de vous demander avec nous et avec lui si l'exigence morale mène au communisme. Cuba est-elle une exception aux Amériques ? Le système capitaliste y a été détruit il y a un demisiècle et la révolution, qui a survécu à la disparition de l’Union Soviétique, proclame sa fidélité au socialisme. Face à des défis qui paraissaient insurmontables, Cuba a résisté et résiste toujours. Malgré la résurgence de certaines inégalités au cours des années 90, appelée « période spéciale », la société cubaine ne s’est pas pour autant déchirée et reste un exemple en matière de justice sociale. Des rapports privilégiés ont été renouvelés avec le Venezuela et de nouvelles relations établies avec les puissances du Sud. Les liens avec la République populaire de Chine se sont récemment resserrés. Rémy Herrera, auteur de nombreux ouvrages sur Cuba et les processus révolutionnaires en Amérique Latine, viendra nous éclairer sur les changements économiques actuellement à l’œuvre à Cuba. En partenariat avec le MJCF et France-Cuba Mercredi 21 Mars 18h15 Amphi 9 Toulouse 2 Le Mirail Débat avec Jean Salem, Yvon Quiniou Retrouvez le programme de nos activités sur : MJCF31.fr Et dans toutes les bonnes facs de France ! D'après la conception matérialiste de l'histoire, le facteur déterminant dans l'histoire est, en dernière instance, la production et la reproduction de la vie réelle. Ni Marx, ni moi n'avons jamais affirmé davantage. Si, ensuite, quelqu'un torture cette proposition pour lui faire dire que le facteur économique est le seul déterminant, il la transforme en une phrase vide, abstraite, absurde. La situation économique est la base, mais les divers éléments de la superstructure – les formes politiques de la lutte de classes et ses résultats, – les Constitutions établies une fois la bataille gagnée par la classe victorieuse, etc., – les formes juridiques, et même les reflets de toutes ces luttes réelles dans le cerveau des participants, théories politiques, juridiques, philosophiques, conceptions religieuses et leur développement ultérieur en systèmes dogmatiques, exercent également leur action sur le cours des luttes historiques et, dans beaucoup de cas, en déterminent de façon prépondérante la forme. Il y a action et réaction de tous ces facteurs au sein desquels le mouvement économique finit par se frayer son chemin comme une nécessité à travers la foule infinie de hasards (c’est-à-dire de choses et d'événements dont la liaison intime entre eux est si lointaine ou si difficile à démontrer que nous pouvons la considérer comme inexistante et la négliger). Sinon, l'application de la théorie à n'importe quelle période historique serait, ma foi, plus facile que la résolution d'une simple équation du premier degré. Friedrich Engels Lettre à Joseph Bloch Londres, 21 septembre 1890 Du 1er au 31 Mars Plus de 20 Universités Des dizaines de conférences Expositions, films …