Gatineau a pris la scène, avec talent
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Gatineau a pris la scène, avec talent
28 Actualités Monsieur Lazhar reprend l’affiche Paul McCartney compose une chanson pour un jeu vidéo Dans la foulée de sa récente nomination dans la course à l’Oscar du meilleur film en langue étrangère, Monsieur Lazhar, du cinéaste gatinois Philippe Falardeau, reprend l’affiche, en fin de semaine, au StarCité du secteur Hull. BERLIN — L’ancien Beatle Paul McCartney a indiqué composer actuellement une chanson pour un jeu vidéo, dans un entretien à l’hebdomadaire allemand Die Zeit paru hier. « C’est un marché fascinant. Un nouveau jeu vidéo se vend actuellement bien mieux qu’un nouveau CD », a-t-il dit, au journal. Le chanteur britannique de 69 ans doit sortir deux albums en 2012, dont l’un, jazzy, prévu pour février, qui s’intitulera My Valentine. LeDroit Agence France-Presse Marisol Grondin, Philippe Gaudreault et Jean-François Girouard en spectacle Gatineau a pris la scène, avec talent Yves Bergeras [email protected] yves bergeras LEDROIT, LE Vendredi 27 Janvier 2012 [email protected] On les aurait imaginés plus stressés. À 50 minutes du début du spectacle, hier soir, ils étaient fébriles mais souriants et plutôt concentrés, les trois lauréats de Gatineau prend la scène (GPS). Dans leur loge, qu’ils avaient ouverte au Droit, ils fignolaient avec rigueur les détails d’une harmonie à trois qu’ils s’apprêtaient à livrer sur le grand tremplin de la Maison de la culture de Gatineau. Ensemble. Marisol Grondin, Philippe Gaudreault et Jean-François Girouard. En un cercle serré, sous le regard attentif de celle qui aura été leur principal coach pendant une semaine, Claire Duguay, qui tape du pied la mesure. « Il me semble que j’ai entendu un petit trou. Il va falloir checker ça. On a le temps de la refaire », dit-elle gentiment, une fois le trio terminé. L’oreille journalistique n’avait rien remarqué. Dans la loge d’à côté, Steven Boivin et sa gang, tous des anciens lauréats de GPS, grignotent et pratiquent l’ouverture apparemment délicate d’une pièce musicale qui devra se faire en silence une heure plus tard. C’est plus relaxe. Il y a même une bière vide posée sur une table. Croyant bien faire, on les salue poliment en les nommant Langue de chemise. Impair. Il faut les appeler le Projet Steven Boivin, interrompt le directeur artistique, Steven Boivin, en se présentant. Même si la plupart de musiciens sont issus de Langue de chemise ? « On est en transition », apprendra-on, alors que la préparation d’un autre album est évoquée. Retour à la grande loge. On traverse un couloir sur le mur duquel trône un écran plat diffusant ce qui se passe sur la scène. Au milieu de photos et d’affiches signées de vedettes passées ici, le trio vedette de la soirée procède à d’autres ajustements. « J’ai fait une fausse note. Reprends au pont et on rembarque », dit Philippe Gaudreault à Jean-François Girouard, qui fait sonner sa guitare. À côté d’eux, leurs musiciens parlent de musique, chantonnent. Mme Duguay prodigue un petit conseil au premier : « Commence à chanter la première note tout bas pendant que tu te rends au micro. On ne t’entendra pas. Elle sera plus juste, une fois devant le micro. » Il est 19 h 28 : Marisol voudrait enfiler sa tenue de scène. Claire Duguay lui rappelle qu’il y a « le petit trou » à repratiquer. Peu après, Jean-François Girouard accueille ses deux filles. La plus grande, 2 ans 1/2, s’appelle Marisol, elle aussi. Sur l’heure du midi, le trio a rencontré Richard Séguin, le parrain de cette 10e édition de GPS, qui se produira ce soir sur la même scène. « Je suis content d’être ici » est venu dire Richard Séguin, plus tard, au retour de l’entracte. « Le plus beau cadeau qu’on peut faire à la chanson, c’est de lui donner une scène » et l’occasion de rencontrer un public, a-t-il souligné, « fier de voir cette relève gatinoise francophone ». « Quelqu’un de vrai. Tu le vois dans ses yeux », dis Philippe Gaudreault. « Il nous a transmis le message d’être nous autres, simplement », « and have fun, complète Marisol. De toute façon, maintenant, les jeux sont faits. » À 19 h 42, on entend un cri venu de la scène. « On ouvre les portes ! » C’est le moment pour LeDroit de quitter la coulisse. Les trois lauréats C’est Philippe Gaudreault, le plus jeune des trois, qui a ouvert le spectacle. Doucement. Un peu trop. Pourtant, son folk rock, il sait le rendre énergique : il l’a bien prouvé – son groupe aussi – à la fin des cinq chansons « allouées » par le format de GPS. Et puis il a ce charme naturel désarmant… Le temps de réinstaller les micros, pause agrémentée des mots de la slameuse Louise Poirier, et Jean-François Girouard a pris le relais, épaulé de trois musiciens. Là, on a tout de suite senti la bouteille. Pas la bière : le niveau d’expérience, qui est monté de trois coches. Dans le jeu de scène, dans ses interventions entre les chansons. Dans ses compositions. Pour les deux dernières, ses complices sont venus faire les chœurs. En fait, chacune des trois têtes d’affiche a eu droit aux ajouts vocaux des deux autres. ETIENNE RANGER, LeDroit Ça ne manquait pas de talent, hier, à la dixième édition de Gatineau prend la scène. Sur la photo, on reconnaît, de gauche à droite, Jean-François Girouard, Marisol Grondin et, à l’avant, Philippe Gaudreault. Girouard est même revenu pour une partie de la suite des choses, puisqu’il collabore avec Marisol depuis quelques années. Celle-ci a punché son entrée avec Ange ou Démon, avant d’offrir un mélange de chansons rock et de ballades où elle a montré sans faille la puissance et la douceur de ses cordes vocales. Mais avant cela, réunis autour de Steven Boivin, le saxophoniste Mark Leclerc, Geneviève Morasse aux violons, Philippe Pilon à la guitare, Nicolas Lessard à la basse et Benjamin Gravelle à la batterie, ont bien géré la première partie de la soirée. Cinquante minutes d’un rock mélodique et rythmé, de compositions aussi joyeuses que léchées, étoffées, efficaces. Steven Boivin est bien entouré. Il s’est aussi permis une invitée spéciale – à la voix tout aussi spéciale –, Virginie Cummins, présentée comme la voix de K-Maro et la choriste de Céline Dion. Elle restera pour la suivante, Tellement de monde, plus jazzée-chaloupée, qui fait penser aux Colocs ou à Polémil Bazar. Si on ne vous a pas dit qu’en plus ses textes sont intelligents, c’est un oubli de ma part. Non, vraiment, ça ne manquait pas de talent, hier, à la salle Odyssée. Pour ceux qui veulent vérifier, le spectacle sera diffusé à Espace Musique, sur les ondes de Radio-Canada, le 20 mars à 22 h. en bref Twitter bloquera les messages dans certains pays seulement SAN FRANCISCO — Le site de microblogs Twitter a annoncé hier qu’il était désormais en mesure de bloquer la publication de certains messages dans certains pays, si la législation locale l’exige. « Au fur et à mesure que nous nous développons à l’international, nous irons dans des pays qui ont diverses positions sur la liberté d’expression », a expliqué Twitter sur son blog. « Certains divergent tellement de nos idées que nous ne pourrons pas y exister », a-t-il précisé. « D’autres nous ressemblent mais, pour des raisons historiques ou culturelles, interdisent certains messages, comme la France ou l’Allemagne qui interdisent les messages pro-nazi ». Désormais, a indiqué Twitter, certains messages pourront être bloqués dans certains pays mais pas les autres, alors que jusqu’à présent les messages bloqués l’étaient dans le monde entier. « Nous n’avons pas encore utilisé cette capacité, mais si on nous demande de bloquer un message dans un pays spécifique, nous essaierons de contacter l’internaute, et nous indiquerons clairement quand le message a été bloqué », a précisé le site. Tous les détails de ce type d’intervention apparaîtront sur le site indépendant ChillingEffects.org, a promis Twitter. « L’une de nos valeurs essentielles, c’est de défendre et respecter la voix de chacun », a encore indiqué le site. « Nous essayons de garder les messages publics le plus possible, et nous serons transparents quand nous ne le pourrons pas ». La Chine est un des pays où Twitter est inaccessible. Le président et cofondateur du site Jack Dorsey, en visite à Shanghai au début du mois, avait jugé cette situation « malheureuse et décevante ». Agence France-Presse