la revue - Eco-Vie
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la revue 2 5 9 M a r s – a v r i l 2 0 1 1 P r i x d e v e n t e h or s a d h é s i o n 1€ ECO-VIE e s t u ne a s s o c i a t i o n à v oc a t i o n é c ol o g i q ue , r e c o n n ue e n E d uc a t i o n P e r m a ne n t e e t m e m b re d ’ I n t e r - E n v i r o n n e m e nt W a l l o ni e , de la Maison de s A s s oc i a t i o n s d e T o u r c o i ng , du CRIE de Mouscron, d e l a C oa l i t i o n C l i m a t , de Nucléaire STOP ! e t du réseau Idée Dans ce numéro : Dossier « Gaz de Schiste » Pub: un coup de gueule P. 2-3 P. 4 Dossier « Coltan » P. 8-9 Nouvelle rubrique: C’est du vent... P. 10 Brèves P 11, 12 & 13 Nouvelle rubrique: J’ai lu... P. 13 Grisou raconte P. 16 Rubrique patoisante P. 20 P. 21 L’agenda à 23 Avec le soutien de la Communauté française Il n’entre pas dans la vocation d’une revue bimestrielle de s’attacher à l’actualité immédiate. Pourtant, à l’heure de boucler ce numéro 259, et alors que nous ignorons toujours l’ampleur exacte des conséquences du séisme japonais (1), notre inquiétude est immense. Les communiqués se succèdent, toujours plus affolants. Mais rappelons, pour commencer, que le tremblement de terre et le tsunami qui l’a suivi ont fait au moins 24.000 morts et disparus. On ne peut que compatir à tant de douleur. Nous ne pouvons pas non plus nous empêcher de rapprocher ces évènements des récentes déclarations de l’AIE (Agence Internationale de l’Energie, un organe structurellement lié à l’OCDE) « conseillant » à la Belgique de reporter sa sortie du nucléaire, au prétexte notamment de la croissance et de la lutte contre le réchauffement climatique. Interrogé à ce propos, le professeur Lilien, fervent partisan de la prolongation de la vie des centrales, déclarait au journal Le Soir du 10 mars : « Oui, on aurait pu s’organiser et remplacer intégralement les centrales nucléaires. Mais attention, pas uniquement avec du renouvelable. On aurait aussi dû construire des centrales au gaz ». Manque de prévoyance et de clarté politique, masse considérable de bénéfices en jeu (ce qu’on appelle la « rente nucléaire ») : voilà les deux ingrédients, clairement liés, qui ont (sciemment ?) empê- ché que nous sortions rapidement du nucléaire. Et les déclarations lénifiantes des responsables d’Electrabel(2), qui s’inscrivent dans une longue tradition de désinformation, ne nous rassureront jamais. Nous prennent-ils vraiment pour des imbéciles, tous les chantres de l’énergie nucléaire -Electrabel, GDF-Suez, l’OCDE, l’AIE ou les gouvernements qui ont choisi cette voie ? On peut le penser quand on lit les communiqués du gouvernement japonais par exemple… Pour n’en citer qu’un, ce dimanche 21/03, il déclarait à ses concitoyens justement effrayés par la pluie (susceptible de ramener des substances radioactives au sol) :« Ne vous inquiétez pas. Si vous vous faites du souci, prenez un parapluie » : on croit rêver ! Nous savons et clamerons encore et encore que le nucléaire est un danger colossal pour l’humanité, qu’il est toujours à la merci d’une catastrophe naturelle ou autre, nous savons que personne, nulle part, ne dispose de la moindre solution fiable pour des déchets dont la durée de vie dépasse l’échelle humaine. Diverses associations appellent à une manifestation nationale le 23 avril prochain (voir aussi l’annonce p. 24) : pour le respect strict de la sortie légalement programmée du nucléaire et pour une taxation maximale des bénéfices d’Electrabel en faveur du développement des renouvelables. Rejoignons-les ! (1) Le séisme, d'une magnitude de 8,9, s'est produit vendredi à 14H46 heure locale (05H46 GMT) à 24,4 kilomètres de profondeur et à une centaine de kilomètres au large de la préfecture de Miyagi. Selon l'Agence météorologique nippone, il s'agit du plus violent séisme jamais enregistré au Japon. (2) Pour ne prendre que deux exemples. Au Japon, les autorités affirment depuis toujours que tout va bien et que toutes les mesures ont été prises en prévision d’un séisme ; certes, mais ce séisme là –suivi d’un tsunami qui a noyé les générateurs de secours- n’avait pas été prévu. On attend… En Belgique, déclare la porteparole d’Electrabel, il semble invraisemblable qu'un séisme de cette ampleur sévisse (…), à proximité de Tihange et de Doel car lors de la construction des sites, les critères d'activité sismique ont été pris en compte. Certes, certes, mais, lui demandons-nous, que signifient exactement les termes : « sembler invraisemblable » ? Nous, ça ne nous rassure pas. Nous savons qu’un séisme d’une magnitude supérieure à 6 survient tous les 500 à 1000 ans. A ce moment-là, les destructions peuvent être très importantes sur une bonne partie du pays. Cette magnitude paraît élevée, mais il a été prouvé que la Belgique a connu de tels séismes plusieurs fois par le passé, et que certaines failles d'Allemagne ou de l'est de la Belgique sont suffisamment longues pour générer de pareilles catastrophes. La dernière en date est celle de Verviers le 18 septembre 1692. Editrice responsable : Sylvia Vannesche, rue de l’Oratoire 34, 7700 Mouscron Tél : 056/33.72.13 Pag e 2 5 8 2 On ne sait pas vous, mais nous, 4) extraire le gaz issu des fractures par d’éclater des roches et non de pomper nous avons beaucoup entendu par- pompage du fluide de fracturation. un liquide, il peut donc y avoir jusqu’à ler des « gaz de schiste » ces derniers temps… Nous avons voulu en (1) Il existe également des réserves non conventionnelles de pétrole (sables bitumineux, pétroles lourds, schistes bitumineux), mais à un puits de forage tous les 300 mètres. À la modification et la fragili- savoir plus. Voici donc un petit dossier destiné à éclairer les enjeux de cette affaire. QUELQUES la différence des gaz, leur transformation en produits commerciaux après leur extraction nécessite un traitement chimique lourd. LES EXPLICATIONS TECHNIQUES POUR COMMENCER... Gaz de schiste, gaz de houille, gaz de réservoir compact sont trois types de réserves « non conventionnelles » de gaz naturel. Contrairement aux réserves conventionnelles, facilement exploitables, les réserves non conventionnelles sont situées dans des gisements CONSÉQUENCES Cette technique consomme beaucoup d’eau : chaque forage nécessite l’utilisation de 7 à 15 millions de litres pour faire pression sur la roche et l’éclater. Elle est également très polluante : contamination des eaux : l’eau en- voyée pour faire éclater la roche contient, outre du sable, moult produits sation du sous-sol s’ajoute donc une dégradation des paysages, des lieux de vie et d’habitat de la faune et de la flore. UNE ÉTUDE CANADIENNE (1) L’impact climatique? « Si la combustion du gaz naturel émet moins de gaz à effet de serre que le charbon et le pétrole, cet avantage relatif est beaucoup moins intéressant dès lors qu’il s’agit du gaz de schiste en raison notamment de la libération de grandes quantités de méthane dans peu accessibles ou peu perméables (1). l’atmosphère lors de l’extraction par L’exploitation des réserves de gaz non conventionnelles a été rendue possible fracturation hydraulique. Le bilan est beaucoup plus lourd si l’on observe le par le développement de techniques d’extraction, combinant la fracturation cycle de vie global de la filière. Il est sur une période de 100 ans, 25 fois plus hydraulique et le forage horizontal. Le procédé consiste à : dommageable en matière de réchauffement planétaire que le CO2 issu de la 1) vertical combustion (du gaz), et 72 fois plus (pouvant atteindre 2 à 3000 mètres) puis horizontal afin d’augmenter la sur- forer un puits, d’abord dommageable sur 20 ans. Au final, l’impact climatique global du gaz de schiste face de contact avec la couche exploitée; pourrait être bien plus prononcé que celui du charbon et du diesel... » 2) y injecter un fluide sous haute pres- chimiques (polyacrylamide, isopropanol, xylène sulfonate de sodium…). Si près de la moitié de cette eau est récupérée dans des bassins de décantation, le reste, produits chimiques inclus, demeure dans le sous-sol, la roche et les nappes. contamination de l’air : rejet de gaz sulfurés, de CO2 et de méthane (23 fois pire que le CO2 en ce qui concerne l’effet de serre), flux continus de plusieurs sion (composé d’eau et/ou d’air ainsi centaines de camions par forage que de nombreux additifs chimiques), afin de fracturer la roche initialement dégradation des terrains autour du compacte et peu perméable; 3) injecter dans les fractures créées un répéter l’opération de fracturation (c’est-à-dire l’injection des 7 millions « proppant » (un agent de soutènement composé de sable, microbilles de céramique…) afin d’éviter leur fermeture; forage. Pour chaque forage, on peut de litres d’eau) plus d’une dizaine de fois, ce qui augmente encore la quantité d’eau nécessaire. De plus, un seul forage ne suffit pas puisqu’il s’agit (1) publiée par trois chercheurs de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) Pag e 2 5 8 DES TÉMOIGNAGES, DES EXEMPLES Aux USA, Josh Fox qui a réalisé un film (Gasland) sur la pollution due à l’extraction de gaz schisteux, a été ajouté à la Terror Watch List (1) du ministère de l’Intérieur américain. Après visionnage du film par des membres de l’Assemblée de l’État de New-York, celui-ci a toutefois voté un moratoire sur la fracturation hydraulique. figurait en 13e place. ropéenne (au début du mois de février, Début 2011, on compte 493 000 forages les chefs d’Etat et de gouvernement des d'exploitation actifs dont 93 000 au Texas Vingt-Sept ont pris un arrêté pour évaet 71 000 en Pennsylvanie. luer « le potentiel d’une extraction soutenable » de ces gaz, censés couvrir jusqu’à 4 % de la consommation annuelle européenne). Ajoutons à ceci que la (1) Une base de données du F.B.I. reprenant les personnes qui sont connues ou raisonnablement suspectes d'être impliquées dans une activité terroriste. http:// www.fbi.gov/about-us/nsb/tsc/tsc. Fort Worth (Texas) Certains habitants de la ville de Fort Worth ont retrouvé ce gaz de schiste (du méthane, donc) à la sortie de leur robinet d’eau. Le sous-sol de la région riche en gaz piégé dans les roches de schiste a réveillé la fièvre de l’or gris, au nord du Texas. Une flopée de start-up ont fait fortune dans cet eldorado énergétique où des torrents de gaz extraits sans précaution pour l’environnement et les nappes phréatiques sont maintenant acheminés par des milliers de camions sur les petites routes de la région. Les 700.000 habitants de cette ville autrefois paisible ne retrouveront pas la paix de sitôt : les grandes compagnies sont désormais sur place, comme Total, qui a acquis il y a un an le quart des actifs du groupe Chesapeake, dans ce gisement baptisé Barnett Shale, avec pour objectif d’investir encore 1 milliard d’euros pour creuser de nouveaux puits. USA En 1996, les puits de gaz de schiste aux États-Unis ne produisaient que 0,3 TCF (trillion de pieds cubes), soit 1,6 % de la production américaine de gaz; la production a plus que triplé en 2006, pour s'établir à 1,1 TCF par an, soit 5,9 % de la production nationale. En 2005, il y avait 14 990 puits de gaz de schiste aux États-Unis. Un nombre record de 4 185 puits de gaz de schiste ont été forés en 2007. En 2007, les gisements de gaz de schiste figuraient en bonne place parmi les principaux gisements gaziers aux États-Unis en termes de volumes produits; ainsi, le Barnett/Newark East se classait au 2e rang, tandis que l'Antrim 3 technologie d’extraction (« brutale », nous diton) a été développée par Halliburton, dont le viceprésident de George W. Bush, Dick Cheney, fut le président et qui est impliquée dans nombre de scandales financiers autour de la soi-disant reEn France construction de l’Irak… Depuis mars 2010, en grand silence, le On peut estimer que deux principes guiministre de l’Écologie (alors Borloo) ac- dent finalement ces choix qu’on nous imcorde des permis d’exploration de gaz à pose : d’abord, le calcul de la rentabilité Total, GDF-Suez, aux texans Schepbach économique –le profit– qui s’annonce Energy dans l’Hérault, l’Aveyron, le Gard, juteux puisque les autres sources d’énerl’Ardèche (tout ça en plus du permis de gies fossiles disparaissent rapidement. Gardanne accordé en 2007 à la société Ensuite, la capacité de contrôle : le gaz EPG). Il s’agit du permis de Nant (4 414 de schiste nécessite une technologie et km² – presque la taille de la Lozère en des moyens colossaux et, contrairement superficie – n’hésitant pas à manger le aux renouvelables, il est peu dispersé, parc national des Cévennes), du permis donc les profits qu’il rapporte(ra) seront de Montélimar (4 327 km²), du permis de faciles à capter. Villeneuve-de-Berg (931 km²). Mais il en Mais tout n’est pas perdu! Nos amis quéexiste aussi dans le Nord-Pas-de-Calais, bécois se battent contre les projets de en Lorraine, dans le Jura, la Loire et le leur gouvernement Bassin parisien (Château-Thierry). Il va ( h t t p : / / w w w . y o u t u b e . c o m / w a t c h ? sans dire que la population n’a jamais été v=XIdKWcKoa0Q). consultée. Que le chapitre I du code de Et les Français se mobilisent : ils étaient l’environnement s’intitule : « Participation 20.000 le samedi 26 février à Villedu public à l’élaboration des projets neuve de Berg. Ils déclarent : « nous d’aménagement ou d’équipement ayant avons montré notre capacité de mobilisaune incidence importante sur l’environne- tion et lancé un cri d’alerte au reste du ment et l’aménagement du territoire » ne pays. » semble pas bien grave… EN SAVOIR PLUS? Voici un excellent site : QU’EN PENSER? http:// Dégâts écologiques considérables, ab- ownipolitics.com/2010/12/07/gazsence de consultation des populations de-schistes-le-tresor-empoisonne-du locales et nationales sur les politiques -sous-sol-francais/ énergétiques, augmentation exponentielle du nombre de forages et de sites de prospection, projet de la Commission de l’Eu- Pag e 4 Allez, je l’avoue, j’ai toujours aimé regarder les « pubs » à la télé. Pas pour les produits dont elles vantent les mérites, bien entendu, ni pour le côté « incitation à la consommation », mais parce que ces petits clips, ces minifilms sont souvent très bien faits au niveau technique (normal, ils disposent souvent de gros budgets, me direzvous…). N’empêche qu’ils doivent faire parvenir un message en un minimum de temps et être percutants ou, en tous cas, nous intéresser, nous attirer … C’est donc cet aspect « communication » qui m’a toujours intéressée et j’essaye d’analyser comment les publicités nous vantent leurs produits et nous incitent à consommer ... Une fois les mécanismes décryptés, c’est beaucoup plus facile de démonter les arguments... qui d’ailleurs ne résistent pas à l’analyse. Ces derniers temps, deux spots publicitaires ont particulièrement attiré mon attention, pas au niveau technique cette fois mais plutôt pour le message qu’ils délivrent et qui me met de mauvaise humeur à chaque fois ! Avez-vous vu cette pub idiote signée « Lotus - Moltonel » où on voit un grand dadais de 28 ans ne savoir que faire d’un rouleau de papier toilette vide et finir par le jeter dans les toilettes ? J’ai cherché à en savoir plus ; je me disais : « Mais d’où vient cette idée folle ? » Avec Internet, on peut tout trouver et voilà ce que j’ai appris. Lotus, l'une des principales marques de papier-toilette de Georgia-Pacific, lance le produit Aqua Tube jetable dans les toilettes (…). Ce rouleau de nouvelle génération est le premier de sa catégorie sur le marché. Pour la première fois, les consommateurs choisissent de jeter le rouleau et de tirer la chasse, ou de le recycler. Le tout premier rouleau de papier hygiénique entièrement biodégradable et décomposable au contact de l'eau est arrivé dans les linéaires européens. Lotus a ainsi découvert un moyen de rendre le papier si résistant qu'il peut être utilisé comme un rouleau tout en se désintégrant rapidement au contact de l'eau. Fabriqué en matière biodégradable, il commence à se décomposer dès que la chasse est tirée. Près de 1 consommateur sur 2 (48 %) ne recycle pas directement le rouleau de papier-toilette : soit les consommateurs le laissent pour la personne suivante, soit ils le jettent dans la poubelle traditionnelle. De plus, le rouleau de papier-toilette vide est, parmi différents produits papiers, le produit le moins recyclé (seulement 67 % des répondants déclarent toujours le recycler). Le papier-toilette Lotus a mené une enquête via Ipsos en Belgique auprès de plus de 1000 consommateurs. En voici les principaux résultats : - 73% des personnes interrogées envisagent d'acheter le nouvel Aqua Tube. Les principales raisons invoquées sont le confort (38 %) et l'environnement (24 %). - Cette innovation prend tout son sens lorsque l'on sait que seulement 52 % des consommateurs recyclent directement leurs rouleaux; 18 % se conten- tent de les jeter dans la poubelle ordinaire et près de 30 % les laissent traîner aux toilettes, laissant à la personne suivante le soin de les jeter. - Les femmes remplacent le rouleau de papier-toilette plus souvent que les hommes (79 % contre 61 %), ce qui fait d'Aqua Tube une innovation très intéressante. - 62 % des personnes interrogées pen- sent qu'un rouleau jetable dans les toilettes inciterait davantage les autres membres de la famille à le jeter plus souvent. Après avoir lu ça, je suis restée « baba » : ainsi donc, mettre le rouleau de papier-toilette vide dans la caisse des papiers et cartons à recycler est un drame … sexiste en plus (heureusement qu’Aqua Tube va remédier à cette différence entre homme et femme … on dormira plus tranquille après ça) … Et, merveille !, jeter dans la toilette ce fameux Aqua Tube va préserver l’environnement… Juste une petite question à ces « inventeurs » … à quel coût ? Et comment expliquer ensuite aux enfants (et aux adultes d’ailleurs) qu’on ne jette pas le rouleau vide dans les toilettes ? Parce qu’après tout, il y aura toujours des ringards comme moi qui ne feront pas le choix de ce rouleau jetable dans l’eau. Quelques chiffres pour éclairer tout ça ? Ils sont cinq industriels à se partager le marché du papier hygiénique : Georgia Pacific (Lotus et Moltonel), Kimberly-Clark (le Trèfle), Procter and Gamble, Metsa Tissue et SCA Tissue. Le chiffre d’affaires des papiers ménagers est estimé à 8,5 milliards d’euros par an sur le Vieux Continent. Problème, dénonce le WWF, « 270.000 arbres sont utilisés chaque jour sur la planète pour la production de ces produits ménagers ». Les activités européennes de GeorgiaPacific sont entièrement focalisées sur les produits d'hygiène grand public. Celles-ci réalisent un chiffre d'affaires annuel de l'ordre de 2 milliards d'euros, soit environ 10 % de l'activité totale de Georgia-Pacific, qui est surtout présent aux Etats-Unis, dans les produits d'hygiène mais aussi l'emballage, les matériaux de construction, etc. -----------------------La consommation moyenne de papier toilette par habitant au niveau mondial est de 3,8 kilogrammes par an. Les États-Unis occupent la première place : 23 kilos par an ! (suite p 17 ) 2 5 8 ATELIER À15 Pag e HEURES 5 MARIE DELENCLOS, de l’association Eco-Vidéaux, viendra nous apprendre comment recycler, de façon originale et respectueuse du vivant, des déchets organiques pour créer un amendement de grande qualité : LE Avec le soutien de la Communauté française « LOMBRICOMPOST ». Le 30 avril 2011 A partir de 14 heures Eco-Vie organise l’évènement annuel Le principe de « Mon Jardin au naturel » est celui de la bourse d’échange, échange de plantes et semis mais aussi de bonnes pratiques ! Notez que si nous encourageons le troc, il est possible aussi de faire des achats à des prix modiques... À partir de 15 heures, Antoinette (des Jeunesses Musicales) animera un atelier musical pour les enfants. Pour les plus grands, improvisation musicale avec des objets de récup’, pour les plus jeunes percussion et chansons avec des objets « nature-nature » Rendez-vous à partir de 14 heures Maison du Patrimoine et de la Mémoire d’Evregnies 5, rue de la Nouvelle Cure (derrière l´église) 7730 Evregnies Renseignements: [email protected] Téléphone: 00 32 (0)69 55 79 77 Il est souhaitable de faire connaître sa présence (et notamment celle des enfants à l’atelier musical). Il est possible de confier les bambins à Antoinette durant l’atelier de Marie Delenclos. Pag e 6 Un déodorant quand on fait des allergies, c’est la galère : suivant la composition, ça vous brûle, ça vous démange, ça vous pique… Combien de fois n’ai-je pas changé de marque sans vraiment trouver LA solution. Des plaques rouges réapparaissaient à chaque fois lorsque ma peau finissait par s’habituer au déodorant (qu’il soit bio d’ailleurs ou pas). Je me suis même décidée à passer chez la dermato qui m’a prescrit du daktarin, voire du daktacort en cas de forte crise. Elle m’a dit qu’il n’y avait rien à faire, que c’était comme ça: « ça part mais ça revient toujours et vous aurez beau vous laver plusieurs fois par jour, rien n’y changera... ». Telle était sa conclusion. Rien de bien réjouissant. Pour mes ateliers de produits d’hygiène et cosmétiques « maison », je lis beaucoup, me documente et, un jour, j’ai découvert l’huile essentielle de palmarosa. Et là, tout a changé ! Depuis plus de 6 mois maintenant, je l’utilise à raison d’une goutte pure appliquée le matin du bout du doigt sous les aisselles propres et sèches. J’étale bien et je suis tranquille pour toute la journée. Plus de brûlure, plus de démangeaisons, plus de picotements, plus de plaque rouge par intermittence. Tout ça fait partie du passé et j’en suis ravie ! Il est décrit dans le livre « Ma Bible des huiles essentielles » de Danièle Festy comme le déodorant parfait, idéal à tout point de vue : propriétés déodorantes et aussi aptitudes antimycosiques, huile géniale pour la peau et qui procure une odeur chaude, un peu comme celle de la rose. Plus vous avez chaud, plus vous sentez bon ! Comme elle est très antibactérienne et antimycosique, elle prévient aussi de la formation de mauvaises odeurs sur les vêtements. Et avec elle, aucun risque d’auréoles blanches ni de tâches quelconques … Prix indicatif : je la trouve à 2,5 €/10 ml (environ 150 gouttes pour un usage de 75 jours approximative- ment). Elle existe aussi en 30 ml et en 100 ml (avec un coût dégressif suivant la quantité). Attention, cependant de tenir compte de la date de péremption au moment de l’achat (inutile d’acheter en grande quantité, si c’est pour jeter un flacon périmé avant qu’il ne soit vide...). ATTENTION ! Cette huile essentielle est interdite pendant les trois premiers mois de la grossesse ainsi que pour les jeunes mamans qui allaitent ! Comme pour toute utilisation d’huile essentielle pure, je vous conseille de faire un test cutané afin de vous assurer que vous n’y êtes pas allergique (on ne sait jamais). Il suffit d’en mettre 1 goutte pure dans le pli de votre bras et vous observez si une réaction se produit. Si au bout de 48h, rien ne s’est passé. Aucun souci, vous pouvez l’employer en toute sécurité. Le Samedi 16 avril 2011 À 14 heures Ferme de la Roussellerie 101, rue de la Roussellerie Herseaux Renseignements et contacts au 056/337213 (ou [email protected]) Des produits respectueux de votre santé et de celle de la planète Apprenez à fabriquez vos propres produits selon vos besoins… repartez avec vos créations. Le coût de participation est limité aux frais d'achats des ingrédients 2 5 8 Pag e Cet article est tiré de l’excellent blog « Sciences » de Libération www.sciences.blogs.liberation.fr/ Il date du 25 février 2011 et est signé par Sylvestre Huet (…) Les « fourmis de feu » envahissent la planète. Ce n'est pas une blague... c'est de la génétique. Les fourmis de feu sont une des 266 espèces de fourmis du genre Solenopsis. Mais elles ont plusieurs particularités : très agressives, pratiquement sans prédateur naturel, elles connaissent depuis les années 1930 une expansion territoriale spectaculaire... aidée par l'homme. D'où leur petit nom scientifique Solenopsis invicta. Transportées involontairement par bateau d’Argentine et du Brésil vers le sud des Etats-Unis, elles y ont fait souche au point de s'y répandre dans toute la partie sud, de l'Atlantique au Pacifique. Puis, elle sont apparues en Australie, à Taïwan, aux Philippines et en Chine. Les scientifiques ont pu vérifier (sur base de l’étude des marqueurs moléculaires) que ces invasions ont été réalisées en neuf vagues, au moins, toutes provenant du sud des Etats-Unis, sauf une de Californie. Ce qui s'est passé relève du « plan d’invasion » et a exigé une intervention humaine, car les fourmis ont voyagé sur des bateaux et des avions. On con- 7 lier en calamités agricoles. Et s'il semble possible de contrôler les populations par des opérations de destruction, l'éradication semble elle hors de portée. En Australie, un programme d'éradication de six ans, de 175 millions de dollars australiens, mobilise plus de 600 personnes et doit permettre une vaste campagne de traitements, renouvelés 8 à 12 fois, sur une surface d'environ 680 km². Il ne s'agit bien sûr que d'un exemple parmi de nombreux autres des invasions d'espèces provoquées par l'animal dont le réseaux d'échanges et de commerce est le plus répandu sur la planète... homo sapiens. nait le moyen d'invasion initial : dans les années 1930, des cargos en provenance du Brésil, à quai à Mobile en Alabama, ont déchargé des marchandises infestées par ces fourmis. Elles sont arrivées en Australie de la même façon en 2001. Selon l'article de Science, le coût de cette invasion n'a rien d'anodin. Si l'on ajoute médicaments, traitements, actions de contrôle et de destruction, dommages aux biens (et nous ajoutons les coûts écologiques, eu égard aux produits utilisés pour les campagnes d’éradication) elle coûterait près de 6 milliards de dollars par an, en particu- Plus d’informations ? Le lien vers l’article de Science : http:// sciences.blogs.liberation.fr/files/ article-invasion-fourmi-de-feu.pdf Un lien vers des pages dédiées aux fourmis de feu : http:// www.dinosoria.com/fourmi_feu.htm Pour une information plus large sur les espèces invasives la meilleure synthèse est une livraison des dossiers de Pour la Science entièrement consacrée à la « conquête des espèces » : http://www.pourlascience.fr/ e w b _ p a g e s/ s/ s o m m a i r e _ p l s. p hp ? art_id=23503&num=65 Monsieur le Bourgmestre, Mesdames et Messieurs les Echevins, Mesdames et Messieurs les Conseillers, Par la présente, nous vous demandons de renoncer à activer les procédures de modifications de plan de secteur pour accueillir deux nouveaux zonings à Mouscron. En effet, il nous semble impératif de préserver Nous avions consacré l’éditorial de notre n°257, au projet de zoning du Marhem à Dottignies et à celui dit « de la route de la Laine ». Nous vous avions invités à signer la pétition en ligne (ou en version papier). notre dernier bout de campagne, de cesser de détruire le peu de paysage agricole qu’il nous reste encore. • Le Marhem (Dottignies) est un des rares endroits où le promeneur peut découvrir encore un paysage ouvert, des points de vue remarquables. Y mettre un zoning, c’est hypothéquer cette zone à tout jamais, c’est faire un mauvais choix pour les Mouscronnois d’aujourd’hui et ceux de demain. • Quant au zoning dit « de la route de la laine », soit il se retrouvera Le résultat est remarquable : 2040 dans les jardins des riverains de la rue de Tombrouck, soit il sera cause signatures (ce 16 mars 2011) !. de leur expropriation. Cette zone-tampon par rapport aux industries doit Vous vous informerons des suites le rester. Faut-il rappeler les nuisances quotidiennes à cet endroit? Per- réservées à cette pétition... sonne ne veut de ce zoning, qualifié par l’intercommunale elle-même de mauvais projet, parce que difficile à mettre en œuvre. (…) Pag e Les 8 conditions environnementales, l’armée congolaise qui s’en sert pour son distingue par une couleur et une texture sociales et éthiques de l’extraction enrichissement. Il s’agit là d’un cas fla- précises, en fonction de la mine dont il du Coltan, minerai au cœur de la grant de violation du code minier congo- provient. Appliquer des critères de transtechnologie des téléphones mobiles lais qui interdit la présence de l’armée parence à ce commerce pourrait s’avérer ont été maintes fois dénoncées... sur les exploitations. Les soldats sont le dangereux. Les groupes armés contrôlent sans grand écho. ARTE a diffusé ce plus souvent d’anciens miliciens qui vien- presque l’intégralité de l’acheminement mardi 8 février 2011 un documen- nent d’intégrer l’armée. Ils se livrent à qui va de la mine au comptoir d’achat. taire allemand de Frank Poulsen inti- une « taxation » illégale des mineurs et à Quand ils ne se chargent pas eux-mêmes tulé « Blood in the Mobile » se pen- de nombreux abus auprès de la popula- du transport des minerais, ils perçoivent chant sur les modalités et les enjeux tion, surtout auprès des femmes et des un large pourcentage de la part des de cette exploitation en République jeunes filles. Par ailleurs, ils versent des transporteurs (jusqu’à 40 dollars par Démocratique du Congo. Il nous salaires dérisoires aux ouvriers. On sup- sac). On estime que le transport des midonne à voir une situation qui devrait pose que les nerais leur aurait nous conduire à renoncer à notre groupes armés GSM... ou à tout le moins à y réfléchir ainsi que les mili- rapporté environ 75 millions de dol- à trois fois avant d’en changer sans taires contrôlent la obligation. Nous reproduisons ci- moitié des 200 lars l’an passé, sur un total de 180 dessous le texte explicatif qu’ARTE a mines de l’est du millions de dollars publié sur son site en complément du Congo. Le salaire documentaire. Sans la force des moyen d’un mi- que récoltent ces groupes armés images, le constat reste tout aussi neur est compris édifiant. entre 1 et 5 dollars par jour. Dans les des minerais. avec le commerce mines, d’innombrables enfants âgés de Etape 3 : les exportateurs Le périple d’un minerai issu des zones de 10 à 16 ans travaillent et sont donc pri- Les entreprises d’exportation achètent vés de scolarisation. ensuite les minerais aux comptoirs Etape 2 : les comptoirs d’achat et aux transporteurs pour les d’achat transformer et les revendre aux acheEtape 1 : les mines Les minerais sont ensuite teurs étrangers. Ces compagnies doivent transportés vers des villes être enregistrées auprès du gouverned’où ils rejoignent les deux ment : on compte actuellement 17 exprincipales agglomérations portateurs basés à Bukavu et 24 à Goma. commerçantes de la région, Alors que les exportateurs assurent une Bukavu et Goma. Les mine- rentrée financière à leurs fournisseurs, la rais sont alors répartis entre plupart d’entres eux sont payés à des « comptoirs d’achat » qui l’avance par des acheteurs internationaux procèdent à leur tri. La majo- de Belgique, de Malaisie ou d’autres pays rité de ces intermédiaires étrangers. En 2008, les Nations Unies ont conflit commence dans l’une des nom- sont payés à l’avance par les exporta- demandé à des experts d’établir un lien breuses mines de l’est du Congo. 13 teurs auxquels ils vendent les minerais. entre les ressources naturelles et le conmines principales ont été localisées. En La plupart des transporteurs et des flit à l’est du Congo. Ces derniers ont tout, la région en compterait environ comptoirs d’achat opèrent en violation du identifié plusieurs grands exportateurs 200. Géologues et entrepreneurs pensent code minier congolais : ils ne sont pas achetant de grandes quantités de mineque le sous-sol regorge de richesses enregistrés et ne disposent pas de li- rais issus des exploitations contrôlées par inexploitées mais des décennies de cence. Le problème réside en partie dans les FDLR ou d’autres groupes armés. guerre ont rendu tout sondage systéma- le fait que le gouvernement demande tique impossible. 12 des 13 principales 500 dollars par licence, un prix des plus mines localisées à l’est du Congo sont prohibitifs. A Bukavu, seul un transporactuellement contrôlées par des groupes teur sur dix est officiellement enregistré armés. Certaines mines sont sous la auprès des autorités, les autres opérant coupe des Forces démocratiques de libé- donc dans la plus parfaite illégalité. Il y ration du Rwanda, une milice rwandaise existe une centaine de négociants à Budirigée par les instigateurs du génocide kavu et à Goma. Il n’est pas très difficile de 1994. D’autres mines dépendent de de retracer l’origine d’un minerai car chaque sac livré à un comptoir d’achat se Pag e 2 5 8 9 A l’heure actuelle, les exportateurs se Ouganda et au Burundi, les négociants l’étain ou le tantale viennent du Congo où contentent d’une garantie verbale pour travaillent en étroite collaboration avec la d’un autre pays. Or, à cette étape de la éviter d’acheter des minerais des zones hiérarchie des services de sécurité – l’ar- chaîne d’obtention du métal, des minerais de conflit. Ils demandent simplement : mée et la police – ce qui protège leurs du monde entier sont mélangés. Il est « Vous avez eu ça d’une région en con- investissements. Les gradés perçoivent donc indispensable que les entreprises flit ? ». Il suffit que le vendeur réponde des commissions et se servent de leurs concernées prennent le soin d’établir par la négative, sans fournir aucune relations pour que le commerce ne soit l’origine de leurs approvisionnements et preuve quant à l’origine du minerai, pour pas inquiété. Le passé de ces gouverne- qu’elles les soumettent à des procédures que l’acheteur finalise sa transaction. ments et leur implication directe dans le d’audit indépendantes. commerce illégal de minerais, l’étroite Etape 6 : les constructeurs électroniques Les exportateurs envoient alors les mine- imbrication entre les autorités gouvernerais par voie terrestre, maritime ou aé- mentales et ce commerce, sans oublier le Au bout du compte, les raffineurs venrienne vers les pays voisins –Rwanda, rôle décisif de l’armée et le manque cons- dent les minerais du Congo aux sociétés Etape 4 : les pays de transit Ouganda et Burundi. Certains minerais tant de transparence et d’enquêtes en passent par le circuit légal, le gouverne- amont, tout ceci invite à apporter une ment congolais perçoit alors une taxe. vigilance toute particulière à cette étape de la chaîne. Il faut que ces pays spécialisées dans l’électronique. Le secteur de l’électronique est le seul et unique débouché des minerais de l’est du Congo. Les métaux passent d’abord entre fassent en sorte que des pièces les mains de fabricants de circuits impriauthentifiables accompagnent les més et de microprocesseurs qui les venminerais, retraçant la chaîne de dent aux fabricants de téléphone mobiles contrôle et garantissant qu’ils ne et autres appareils électroniques, pour proviennent pas de zones de con- finalement arriver au stade des grandes flit et que les autorités congo- compagnies mondiales comme Nokia, laises ont bien perçu une taxe Intel, Apple, Hewlett Packard, Nintendo, légale. De plus, ces gouverne- etc. Ce sont ces compagnies qui font les ments devraient poursuivre les produits que nous connaissons tous et ne trafiquants. Le gouvernement manquons pas d’acheter – téléphones rwandais a récemment lancé un portables, baladeurs mp3, jeux vidéos, programme pour garantir l’origine ordinateurs portables. Et comme ces end’une partie de la production de treprises n’ont pas mis en place un sysminerais du pays. C’est un bon tème pour établir la traçabilité, vérifier et début et il convient d’encourager certifier l’origine de leurs matériaux… une application systématique de cette il se pourrait bien que tous nos téléMais d’autres sortent illégalement du pays dont les frontières sont très per- politique à toute l’industrie rwandaise du phones mobiles et ordinateurs porméables. Dans les deux cas de figure, les minerai ainsi qu’à celle de ses pays voi- tables contiennent des minerais prominerais des zones de conflit constituent sins. venant des zones de conflit du ConEtape 5 : les raffineurs la majeure partie de ce commerce. De go. nombreuses irrégularités dans les statis- Pour être vendus sur le marché internatiques tenues par les pays voisins attes- tional, les minerais doivent être transfortent de l’ampleur du trafic : des minerais més en métaux par des entreprises spéoriginaires du Congo sont estampillés cialisées. Principalement basées en Excomme provenant de l’Ouganda, du trême-Orient, elles procèdent à leur fuRwanda ou du Burundi. Les vendeurs sion ou à leur alliage avec des métaux congolais, indépendants ou mandatés par issus d’autres pays dans de grands fourdes sociétés d’export, travaillent avec les neaux. Pour ce qui est de la cassitérite comptoirs d’achat et des négociants au (étain), le minerai congolais le plus lucraRwanda, en Ouganda et au Burundi. En tif issu des zones de conflit, 10 grandes Ouganda et au Burundi, ces négoces ne compagnies, presque toutes basées en sont pas recensés. Au Rwanda, des mai- Extrême-Orient, transforment 80 % de la En savoir plus sur le site d’Arte: sons d’achat mélangent les minerais con- production mondiale d’étain. En matière http://www.arte.tv/fr/Comprendregolais à la production locale. Dans chacun de traçabilité, les raffineurs constituent le le-monde/ des trois pays, il est rare que les proprié- maillon faible de la chaîne d’approvision- Documentaire/3681744.html taires de ces sociétés posent des ques- nement. Une fois le minerai transformé tions quant à l’origine des minerais. En en métal, impossible de distinguer si Pag e 1 0 Les rumeurs sur les éoliennes vont bon train et leurs détracteurs aiment à les amplifier. Cette raison a poussé la Région Wallonne à commanditer une brochure sur le sujet à l’APERe (1). Vous allez retrouver dans les revues d’Eco-Vie le démontage succinct de quelques-unes de ces rumeurs. Rumeur n°1 : « Les éoliennes contribuent à l’augmentation des émissions de CO2 car il faut compenser leurs périodes d’inactivité par des centrales polluantes ». FAUX. L’énergie produite par les éoliennes est considérée comme NUCLÉAIRE « Il faut abandonner le nucléaire en raison de la nature même de cette énergie. Notre organisme sait nous prévenir de la plupart des dangers, pas de la radioactivité. Elle n'est pas détectable par l'organisme humain ! Nous ne sommes ni prévenus, ni immunisés. Si vous manipulez des substances radioactives, vous ne sentez rien. Pourtant ça brûle. (…) Face à un tel danger des rayonnements, si nouveau, si pervers, seul un effort intellectuel permet de se prémunir. »(Albert Jacquard, généticien). Longue vie aux déchets ! Au 31 décembre dernier, au minimum, quelque 48 fûts de déchets radioactifs entreposés à Dessel (Belgoprocess), sont visuellement corrodés, a concédé Paul Magnette. D'ici 2013 sept autres convois rail/route, de déchets irradiants, partant de La Hague et passant par Mouscron, doivent encore s'y ajouter. (Le Soir, 4 fév. 2011). Vive le sport ! Nelson Monfort, le « Chouchou » des sportifs français vient de se retirer du partenariat noué avec athenergy.com (voyez sur internet ce qu'est ce bidule). Ce « grand » du petit écran de l’énergie propre, c’est-à-dire très faible en émission de CO2. Lorsque le vent actionne les éoliennes, les pales tournent et produisent de l’électricité qui est injectée dans le réseau, ce qui permet de diminuer, à ce moment-là, la production d’électricité produite par les centrales au gaz et au charbon(2). Lorsque le vent diminue, les éoliennes ralentissent et produisent moins. Les autres centrales compensent en revenant à leur niveau d’avant. Dans le laps de temps où les éoliennes tournent, des tonnes de CO2 sont donc « économisées ». Lorsqu’elles sont à l’arrêt, l’électricité est produite de la même manière devrait savoir qu'AREVA -dont athenergy est une filiale- est radioactif et que la radioactivité, ça tue. Il n'y a pas qu'en France, que GDF Suez « s'occupe » du sport. Voyez le « Brussels Open de tennis by GDF SUEZ »(sic) ou les « GDF Suez Diamond Games » d’Anvers. Même Kim Klijsters y figure avec quelques autres tenniswomen… Espagne : relèvement de l’âge de la retraite… pour les réacteurs aussi C'est avec 334 voix « pour » et 10 voix qu’avant, pas plus. Le bilan est donc positif ! Notes (1) APERe : Association pour la Promotion des Energies Renouvelables et Facilitateur éolien pour le compte de la Région wallonne. Voir aussi en ligne : http://www.eolien.be/ (2) Il est curieux de constater que le texte que nous citons ici ne mentionne pas les centrales nucléaires, pourtant polluantes tant par leur bilan carbone que par leur production de déchets. On peut soupçonner le lobbying du secteur nucléaire sur la Région wallonne afin de n’être pas mentionné, dans la logique qui se manifeste ces derniers temps (au niveau européen par exemple) de faire passer l’énergie nucléaire pour de l’énergie « propre/verte » qu'il est en très mauvais état. Il génère 1092 MW bruts, plus qu'aucun réacteur belge. Greenpeace y a entre autres choses relevé : - de l'insécurité dans la détection et le combat contre l'incendie - un accès très difficile à la salle de contrôle - une irradiation constante du personnel de maintenance - des délais inadmissibles dans la déclaration des incidents. Sachez qu'en Espagne, le nombre d'emplois directs (fabrication, installation et entretiens) des renouvelables, selon les chiffres de novembre 2010, dépasse les 75.000 alors que le nucléaire emploie 4.124 personnes dont 52,8 % sont permanents dans les centrales nucléaires. Sachez encore que toutes les renouvelables d'Espagne, ensemble, ont produit, en 2010, plus d'électricité (35%) que le nucléaire (21%) et le charbon (8%) réunis. Rentabilité 1—Sécurité 0 Cattenom, c'est une grosse centrale « contre », sans aucune abstention, nucléaire française, de 5200 MW, sique la chambre basse espagnole a levé tuée à nos frontières, à 21 km de la limite d'âge de 40 ans pour tous les Luxembourg-ville et à 43 km d'Arlon. réacteurs nucléaires du pays. L'un de ceux-ci, Cofrentes, qui devait fermer ce 19 mars verra sa vie prolongée alors 2 5 8 Pag e 1 1 Balades du Patrimoine 2011 Le Dimanche 17 avril à 14 heures LE MARHEM Découvrir le Marhem, son histoire, ses points de vue remarquables, ses paysages ouverts, sa faune et sa flore. Une après-midi de sensibilisation à un patrimoine qui risque de disparaître au profit d'un zoning industriel. Rendez-vous rue du Vert Chemin près de la station Fluxis (dans le haut de la rue en venant de la rue du Boeuf ou de la rue du Marhem) Avec nos guides Martin & Philippe Renseignements au 00 32 (0)56 33 72 13 (Mouscron) ou -par mail- à [email protected] NUCLÉAIRE (SUITE) Or, début décembre 2009, l'Autorité de Sécurité Nucléaire (française) a autorisé (le public ne l'a appris qu'en janvier 2010) l’utilisation dans les 4 réacteurs de barres de combustible contenant 4,5 % d'Uranium 235 plutôt que les 3 à 4 % généralement admis. Le but : espacer les rechargements et donc les visites de contrôle de 21 mois au lieu des 15 mois usuels. Inconvénients : radioactivité accrue, déchets plus dangereux, présence accrue de Plutonium et de Thorium dans la Moselle qui refroidit la centrale. truite par AREVA -si elle se fait un jourà Jaitapur (Inde). Ce site, d'une très grande beauté, recèle des trésors de plantes et d'animaux. L'eau de refroidissement rejetée en mer sera à 5°C alors que la « Bombay Natural History Society » certifie qu'une eau à seulement 0,5°C détruit toute vie marine, y compris les poissons, la mangrove et les micro-organismes. L'on reparlera certes de Jaitapur car la révolte gronde parmi les milliers d'habitants déplacés et les pécheurs dont le gagne-pain disparaîtra. Japon : Monju Le tout petit surgénérateur de Monju (un truc qui devrait fournir plus de combustible qu'il n'en mange) de 280 MW bruts devait redémarrer (1) le 26 août dernier. Hélas, (?), un appareil de 3,3 tonnes est tombé dans le réacteur. Il faudra le retirer, mais… tout est radioactif et ce ne sera pas chose aisée. Bref : Monju est dans le jus ! Record du monde pour Areva? La plus grosse centrale nucléaire au monde (six fois 1650 MW) sera cons- (1) Il « divergea » en 1994 et fut mis en arrêt « provisoire » en 1995 et, ce suite à une perte de liquide refroidisseur, du Sodium liquide, suivie d'un incendie ÉOLIEN Production européenne Fin 2010, la capacité éolienne totale installée en Europe était de 85.976 MW. Quelques pays sortent du lot (en MW). L’Allemagne, 27.214. L’Espagne 20.676. L’Italie (qui ne compte plus de réacteur en activité !), 5.797. La France 5.660. UK, 5.204. La Belgique, 911 (Sun & Wind Energy, mars 11) Chine C'est en 2011 que les six premiers parcs offshore chinois, à l'est de la province de Jiangsu, vont tourner. Production totale : 1800 MW, plus qu'aucun réacteur nucléaire dans le monde (SILENCE, mars 11, p22). France, Espagne,... Le 11 novembre dernier, pour la première fois en France, la production d'électricité par les éoliennes a dépassé de 5 % la production nucléaire. En Espagne, l'électricité issue de l'éolien dépasse régulièrement, de plus de 50 %, celle de l'électricité nucléaire (SILENCE, p. 22). Pag e 1 2 ÉOLIEN (SUITE) C'est du belge 55 moulins majestueux, tout blancs, aux pieds jaunes et qui tournent depuis le 9 décembre dernier sur le banc de sable Bligh entre 46 et 52 km de notre côte. Un record. C'est le parc le plus éloigné de la terre ferme. Bientôt, ce seront (phase 2) 330 MW d'énergie produite par le vent seul, en cet endroit. Voici quelques détails : puissance par moulin (de la marque Vestas) : 3 MW. Puissance totale : 165 MW. C'est donc du courant totalement vert pour 175.000 ménages belges (l’agglomération liégeoise, en somme). Hauteur au-dessus de la mer : 117 m. Hauteur totale de construction : 189 m. Profondeur de l'eau : de 20 à 37 m. Surface totale : 17 km². Economie de CO2 émis : 270.000 tonnes. Mais… car il y a un mais, où l'on sent la toute-puissance du lobby nucléaire qui pervertit nos dirigeants, fussent-ils verts. La concession -l'usage de cette partie de la mer- n'est accordée que pour une période de 20 ans, éventuellement prolongeable de 10 ans. Alors que nos si beaux et si sûrs réacteurs (qui appartiennent à la France, via Suez) peuvent fonctionner 40, voire 60 ans. Ici, en mer, pourtant, point besoin de voies d'accès, ni de voies d'évacuation des déchets ou des populations, si cela pète. Aucun danger pour le personnel ni pour les voisins, inexistants. Pas besoin de prendre des pilules d'iode ½ heure après l'accident, qui est toujours révélé des HEURES après. Chaque éolienne est distante de ses voisines de 500 à 650 m ! Aucun déchet même radioactif. Aucun danger pour l'environnement. En ce court laps de temps (la concession date de 2007), Belwind, le concessionnaire, devrait provisionner 40 millions d'€ pour démanteler et retirer le câble sous-marin. Petit détail encore : l'installation de ces 55 éoliennes a duré 15 mois alors que pour un seul réacteur nucléaire cela prend de 6 à 13 ans (délai de réflexions et d'aut orisat ions non compris). (Windnieuws, fév 11, pp 24-25). Un match inégal La part mondiale des subsides alloués aux renouvelables représente 5,54 % de celle que les énergies fossiles ont reçue ; soit respectivement 43 milliards et 234 milliards d'€ (Windnieuws, fév 11, p. 26) Nouvelle rubrique: J’ai lu… Néanmoins : dans l'Union européenne, rien qu'en 2010, 308 turbines offshore ont été installées. C'est 51 % de plus qu'en 2009. La Grande Bretagne est grand vainqueur avec 1340 MW installés, elle est suivie par le Danemark (854 MW), puis la Hollande (249 MW) et enfin la Belgique (195 MW). DIVERS Absurde, n’est-il pas ? Malgré des marées de plus de 14 m dans le Bristol Channel, côte sud-ouest de l'Angleterre, secondes en hauteur après la Bay of Fundy, Canada, « on » n'utilisera pas, en UK, l'énergie de la mer. « On » c'est Chris Huhne, ministre britannique de l'Energie qui estime que l'argent du projet, soit 25 milliards d'€ serait mieux utilisé à d'autres fins. Très bien, très social peut -être, sauf que… ce triste sire (ou Sir) a accordé en même temps le permis de construire 8 réacteurs nucléaires. (Windnieuws, p. 27). Bon appétit ! « Alexandrium minutum ». Le nom de cette micro-algue, maxi-toxique ne vous dit rien ? Elle est pourtant la hantise des conchyliculteurs et ostréiculteurs car, touchant les côtes de Bretagne et de la Méditerranée, elle expose ceux qui consomment ces mollusques à des troubles paralytiques dangereux, parfois mortels. Ceux qui, aujourd'hui (Tam-Tam en est) refusent ces mets, par ailleurs délicieux, de peur des hépatites sévères, ont un motif de plus pour ne point en absorber. va-et-vient entre économie mon- monde fini, celui de la terre et de ses resdiale et paysannerie. Entre domina- sources. Les livres que nous lisons, passent, s’ins- tion et rébellion. Entre agriculture indus- Et pourtant, l’heure est au choix. Et la crivent, s’amassent. Ils forment un patri- trielle mortifère et agriculture paysanne. moine d’histoires, de contes, planète ne pourra supporter qu’une seule d’expé- Elle nous emmène de par le monde, ren- manière de cultiver. L’agriculture pay- riences qui nous accompagnent tout au contrer ces hommes et femmes qui façon- sanne offre, sur les plans alimentaire, long de notre vie. On en oublie certains. nent la terre respectueusement. Eux qui sanitaire, écologique et social, des persMais d’autres s’enracinent en nous. Ceux- sèment et font pousser l’avenir à bout de pectives d’avenir. A travers des exemples là sèment l’espoir. Au fil de leurs pages, bras, nos sociétés et de nouvelles expériences, l’auteur par- on découvre un nouvel avenir. Ces hori- les anéantissent : tage son sentiment de révolte et nous zons nouveaux se meuvent, grandissent e x p r o p r i a t i o n , anime et nous poussent à l’action. exploitation, Il y a un peu de tout ça dans le livre de dettement et sui- Silvia Pérez-Vitoria. L’envie de lire se cide. Les paysans transforme en l’envie d’agir. Economiste et sociologue, elle plante en nous les sont menacés, Le livre est à la maison, il n’attend que balayés par un vous pour être lu ! [email protected] bases d’une société nouvelle où les pay- système sans sont à l’honneur. Tout au long du croissance livre, elle nous emporte dans un entêtant domine. vivent d’une volonté de changement, en- d’une riposte. où la infinie Eux qui dans un Chloé Deltour 2 5 8 Pag e Le sablage Sabler un jeans, c’est retirer la pigmentation indigo du tissu (denim) en propulsant à forte pression un jet de matière abrasive, en l’occurrence du sable. Cela assouplit et éclaircit le denim. Le procédé est identique au sablage d’une façade. Sauf que lorsqu’il s’agit de jeans, il est réalisé dans un endroit clos, confiné, sans moyen de protection adéquat et que le travailleur sable à longueur de journée et de semaine. La silicose ? Le sablage expose les travailleurs à de graves risques pour la santé. Le sable contient de la silice cristalline libre qui provoque la silicose. Une fois inhalée, la silice cristalline ne peut pas être éliminée. Elle va pro- voquer la création de fibromes et une rigidité des poumons, entraînant une perte irréversible de la capacité respiratoire. Les poumons ne peuvent plus oxygéner correctement le sang. Ce qui entraîne la mort. Chez les sableurs de jeans, la silicose se déclare déjà après 6 à 24 mois, tant les concentrations sont fortes et l’exposition intense ! En Turquie 46 sableurs sont décédés de la silicose entre février 2009 et mai 2010. 1200 sableurs malades ont été identifiés. Entre 3000 et 5000 seraient affectés. Que faire? L’envoi d’une lettre ou la participation active Le 14 mai 2011 Projet « Togo » 1 3 au travail de mobilisation de la Campagne, l’une ou l’autre action proposée est, c’est sûr, à votre portée. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur le site : www.vetementspropres.be PETIT RAPPEL ! Nous recherchons toujours des A 18 heures volontaires pour faire des relevés Sur le thème de la quinoa son de 6 fois 5 minutes (sur un Ecole communale de Leers-Nord 22, rue des Mésanges 7730 Leers-Nord Au fil des ateliers « Djembé », des discussions et de la découverte de la culture et des réalités de l’Afrique de l’Ouest a émergé le souci de « ne pas en rester là »… Les participant/es se sont mis/es à réfléchir à ce qu’ils/elles pourraient bien faire. Ils/elles se sont tourné/es vers des « micro-projets » en lien avec des partenaires directs et ont retenu un projet d'aide à la construction d’un dispensaire à Tchihé. L’atelier cuisine s’inscrit dans cette démarche... Bienvenue à toutes & tous ! Afin de préparer au mieux l’atelier, nous vous demandons de réserver votre place pour le 04 mai au plus tard. Vous pouvez pour ce faire prendre contact avec nous au 00 32 (0)56 33 72 13 ou par mail : [email protected] sonores à partir de chez eux à railaps de temps de deux mois). Les relevés peuvent être effectués au jour de leur choix, à l'heure de leur choix. L'étude prendra deux ans, mais les participants peuvent intégrer le programme quand ils le désirent et l'arrêter momentanément lorsqu'ils le désirent également. Les résultats peuvent être notés via des formulaires papier (que nous fournissons) ou directement en ligne sur le site ReSoL. Nous visons plus particulièrement les zones de Dottignies, les environs du zoning du Portemont, la Coquinie (qui sont déjà des quartiers où nous avons des participants). Mais toute autre proposition est la bienvenue! Contacts: 056/337213 [email protected] Au Cadichon Rue de Warcoing A Saint-Léger OUP S! L'histoire (la « guerlouzette ») ne peut pas faire OUP S! plus qu'une page A4 recto-verso Inscriptions avant le 10 mai chez Françoise Courault au 069/35.16.31 Entrée en prévente 3€ ou sur place le jour-même 4€ OUP S! 2 5 8 Il est aujourd’hui acquis que le secteur des transports est un des acteurs « problématiques » pour sa contribution aux changements climatiques. Problématique non seulement du fait de la « masse » de sa contribution qui est de 20% des gaz à effet de serre wallons, ce qui le situe juste après le secteur industriel, mais surtout parce qu’il ne cesse d’augmenter lesdites émissions (+ 38% entre 1990 et 2008) alors que l’industrie, par exemple, diminue (entre 5 et 14% sur la même période). Peut-on espérer une inversion rapide de la tendance ? Les chiffres de la Febiac et du SPF économie n’augurent rien de bon : d’une part, les kilomètres parcourus en Belgique ont augmenté de 8.6% entre 2000 et 2008 et d’autre part, l’année 2010 est une année record pour l’immatriculation des voitures neuves en Belgique : 574.347. Le secteur automobile dira que ce dernier point est une bonne chose : il faut renouveler le parc automobile belge en remplaçant les anciennes voitures plus polluantes par de nouveaux modèles plus performants au niveau des émissions de CO2. Le message a été bien reçu par nos décideurs et des moyens non négligeables ont été débloqués pour encourager les Belges à acheter des voitures moins émettrices de CO2. Ainsi depuis 2007, vous pouvez bénéficier de la prime fédérale qui a coûté 65 Pag e millions EUR à l’État en 2009, 213 millions en 2010 et 11 millions sont prévus en 2011. En Wallonie, il existe en plus le système de l’éco-bonus/malus qui a coûté plus de 150 millions EUR à la Région Wallonne. Un calcul de nos experts a permis de déterminer que le prix de la tonne de CO2 évitée en RW était de loin supérieur à 2.000 euros (elle n’a jamais dépassé 30 euros sur le marché des quotas d’émissions !!). Enfin, une toute récente étude deman- 1 5 qui s’y ajoutent tandis que seulement 127.959 véhicules, âgés d’en moyenne 13 ans, sont catégorisés hors d’usage. Le parc au 31 décembre 2007 étant de 5.006.294 de véhicule, il manque 319.826 voitures à l’appel. Elles ont été exportées et polluent donc ailleurs. En conséquence, le gain en terme de réduction des émissions, au niveau global - qui est celui des changements climatiques - est particulièrement faible ! Il serait beaucoup plus utile d’imposer des mesures visant à limiter la production de véhicules énergivores comme les « véhicules utilitaires sports », tout en « invitant » les constructeurs à réduire les émissions sur toute la gamme et pas seulement sur quelques modèles -phares qui se vendront grâce aux primes. Une réforme de la fiscalité telle que nous la prônons depuis quelques temps (voir notre dossier « Taxer plus, taxer mieux ») accompagnerait une telle évolution en orientant les choix vers ce qui nuit le moins à la population en général et ce, tout en favorisant le développement des alternatives que sont les modes doux et les transports en commun. dée par la Commission européenne vient d’objectiver que le montant des subsides accordés aux constructeurs en Europe s’élève à 54 milliards d’euros [1] !! Résultats de ces mesures ? La Febiac est fière d’annoncer une réduction de 16% de la moyenne des émissions des voitures neuves vendues. C’est bien, mais ce n’est qu’une goutte (très onéreuse) dans l’océan des émissions du secteur ! Et est-ce pour autant que les voitures « remplacées » ont cessé d’émettre ? Que sont d’ailleurs devenus Juliette Walkiers ces « vieux tacots polluants » ? Au 31 décembre 2006, le parc automo- Lire le dossier IEW en ligne : http:// bile comptait 4.929.257 véhicules. En www.iewonline.be/spip.php?article4037 2007, ce sont 524.795 voitures neuves Bonjour, Toutes les analyses et études réalisées par la Fédération Inter environnement Wallonie en 2010 peuvent être consultées ou téléchargées sur notre site : http://www.iewonline.be/ Vous pouvez également vous abonnez à notre newsletter nIEWs, notre agenda d'activités InterActions ou d'autres publications via notre site : http:// www.iewonline.be/spip.php?page=abonnement Bonne lecture ! Véronique Paternostre Eco-Vie vous recommande très chaudement la l’avant-dernière lecture de livraison de « Manière de Voir », une publication bimestrielle du Monde Diplomatique (et les autres numéros valent d’ailleurs aussi la peine !). http://www.mondediplomatique.fr/mav/ Pag e te... n o c a r risou 1 6 G C’est la tradition : le chat chasse les souris ! Bon, pas tous les chats… Non, moi, ça ne m’intéresse pas de trop parce que c’est quand même un jeu assez fatiguant ! Cependant, j’admets que chasser les souris, c’est dans nos gènes. Nos mamans nous apprennent dès notre plus jeune âge à sauter après sa queue… vous croyez que c’est un jeu ? Et bien pas vraiment, en fait elle nous apprend à sauter sur quelque chose qui bouge et ce n’est pas inintéressant pour attraper une souris ou toute autre proie. Ensuite, tout aussi rapidement, elle partira chasser (même si elle est plus que correctement nourrie !) et reviendra avec une petite proie morte, qu’elle nous offrira. Puis, on passera à l’échelon supérieur : l’offrande d’une petite proie… vivante que nous devrons attraper et croquer… Ca peut vous paraître barbare, mais c’est très utile, si jamais on se retrouve un jour seul dans la nature. Grâce aux chats (et aux rapaces, très friands eux aussi de petits rongeurs), la population des rats, souris etc., peut être plus ou moins sous contrôle, en tous cas nous sommes des auxiliaires précieux. C’est ainsi, par exemple, qu’il fut un temps où tous les boulangers avaient des chats chez eux pour s’assurer qu’il n’y avait pas de souris intéressées par leur farine, pareil dans les fermes où les chats sont aussi très, très utiles. Chez les félins, ce sont surtout les femelles qui chassent et qui ramènent la proie au mâle et aux petits (pensez au lion qui attend le retour des lionnes et se taille ensuite la plus belle part… : la part du lion !) : c’est une vieille habitude chez les félins et même si nous sommes bien plus petits que le roi lion, nous les chats, nous sommes quand même des félins ! Bref, Bagheera et Apronie (les chattes de la maison) ne dédaignent pas ramener des souris. Oh, pas vraiment pour se nourrir (et encore moins pour nous nourrir Cannelle et moi, ECO-VIE JUNIOR elles ne veulent même pas partager, c o m m e quoi les b o n n e s traditions se perdent parfois) ; non, si elles ramènent des souris c’est plutôt par jeu et parce que c’est plus fort qu’elles : il faut qu’elles reproduisent ce que leur maman respective leur a enseigné ! Il y a une chose qui m’a toujours bien fait rigoler : dans chaque maison où un chat ramène une souris, c’est le même scénario qui se reproduit :« Lâche cette souris tout de suite, méchant chat ! » ou encore « Elle ne t’a rien fait cette souris, donne-la-moi ! ». Mais nous, chats, nous n’y pouvons rien, c’est plus fort que nous, ce sont des centaines, des milliers de générations de chats qui se transmettent ce « savoir-faire », c’est dans nos gènes que je vous dis et c’est inutile de nous gronder, nous ne comprenons vraiment pas pourquoi vous êtes si fâchés. Et que dire alors, des fois où l’on vous dépose la souris à vos pieds, histoire de vous montrer que nous aussi, nous pouvons vous offrir quelque chose et vous nourrir… Mais vous ne comprenez rien à ce petit geste d’amitié et continuez de crier de plus belle ! Ceci dit, savez-vous au moins ce que nous vous rapportons ? Je sais, vous allez me répondre « Je ne suis pas bête non plus… une souris bien entendu ! » Et bien pas forcément, tantôt ce sera une souris, tantôt une musaraigne et tantôt un mulot. Allez, je vais être bon prince et je vais vous expliquer comment faire la différence. Commençons par la musaraigne : elle est facile à reconnaître car elle a le nez pointu (on dirait une petite trompe), elle est petite et a de petits yeux peu visibles. C’est une insectivore à ne pas confondre avec la souris et le mulot qui eux sont des rongeurs (leurs dents sont différentes). Ensuite, la souris, la plus jolie : elle a un nez long mais pas pointu et de belles petites oreilles. Elle ressemble beaucoup au mulot. Elle est plus grise que brune, elle aime vivre dans les habitations. Et enfin le mulot, parfois appelé « souris des champs ». Il est difficile à différencier de la souris au premier coup d’œil et pourtant, il a une plus longue queue (à peu près aussi longue que son corps), de plus grandes oreilles et de grands yeux saillants. Et je ne vous ai pas encore parlé du petit rat des moissons et du campagnol … ce sera pour un autre jour ! A bientôt, pour une autre aventure… A propos, maintenant que tu sais tout sur la musaraigne, la souris et le mulot, tu peux indiquer le nom de chacun en-dessous des dessins du début de mon histoire ? Réfléchis bien et tu verras, c’est facile ! 2 5 8 Pag e ECO-VIE 1 7 PARTICIPE À L’OPÉRATION La seconde pub nous vante une assurance « décès » Dela. Une femme (ou un homme, selon les versions) évoque le défunt (ou la défunte)… On se demande, pendant ce moment d’émotion, quelle sera la chute… Et on apprend que le (la) disparu(e) a réglé ses funérailles… et que grâce à ça IL (OU ELLE) VA LAISSER UN BON SOUVENIR A SES PROCHES … tains, vont peut-être se dire « Zut, elle (il) aurait pu y penser quand même ! » Le souvenir qu’on laisse à ses proches doit-il dépendre du fait d’avoir ou non réglé ses funérailles ? Ne dépend-il pas plutôt des petits moments de bonheur partagés, des sourires échangés, des moments de complicité ? Le bon souvenir ne commence-t-il pas dès notre plus jeune âge, lorsque les parents nous encadrent, nous font découvrir la vie ? Les bons souvenirs ne puisent-ils pas leur source dans l’amour de nos parents ? Ca, pour moi, c’est épouvantable ! Ainsi donc le souvenir qu’on laisse à ses proches dépend du fait qu’on ait payé ou pas ses funérailles à l’avance… Ainsi donc cette Effarant de réduire tout ça à pub vise à culpabiliser les une valeur marchande… celle spectateurs/trices : « Mince, de l’assurance « obsèques ». quel(le) égoïste je suis de ne pas y avoir pensé »… Et cerSylvia « CITÉS MÉTISSES » Le jeudi 19 mai (de 18 à 20 heures) Eco-Vie présente l’atelier ZeBatuCa (atelier ouvert) : c'est un atelier de percussion brésilienne auquel pourront participer les personnes qui le désirent (d'où la dénomination d’atelier ouvert) Le vendredi 20 mai (de19 à 20 heures) Eco-Vie propose son atelier djembé (sous forme d’atelier ouvert également) Balades du Patrimoine 2011 Le Dimanche 15 mai à 14 heures LE CANAL DE À HOUTHEM COMINES Une balade autour du canal, avec découverte de la faune et de la flore et des évènements qui s’y déroulèrent lors des deux guerres… Rendez-vous à 14H sur le parking des Ecuries Saint-Georges (Chaussée d'Houthem N° 19) Pour le co-voiturage, ou d’autres renseignements, il est utile de nous contacter au 00 32 (0)56 33 72 13 (Mouscron) ou -par mail- à [email protected] Pag e 1 8 Ce jeudi 17 mars, dans l’après midi, on kushima, en renforcent les me- passer avant 1980 alors qu’à l’époque pouvait lire sur Internet cette informa- sures de confinement, selon un on nous assurait déjà que la sécurité tion (entre autres nombreux communi- porte-parole de GE. Nous avons était optimale ? qués) : « La centrale nucléaire de fourni les équipements de renfor- - et une remarque : appliquées ou non, Fukushima, au bord de la catas- cement au Japon, a assuré le porte les exigences de sécurité renforcées trophe, fonctionne avec des réac- -parole de GE Mike Tetuan, interro- ont (une nouvelle fois) démontré leur teurs conçus par le groupe améri- gé par l'AFP. A notre connaissance, inutilité. cain General Electric (GE) il y a un toutes les unités chargées du con- Par ailleurs nous nous sommes demandemi-siècle, dont les insuffisances finement des réacteurs BWR Mark dés comment fonctionnait ce type de connues de longue date étaient 1 à Fukushima Daiichi se sont oc- centrale… parce que finalement qu’en censées avoir été corrigées. cupées de la question et des modi- savons-nous exactement ? L'autorité américaine de régulation fications ont été mises en œuvre, Nous avons fait quelques recherches, du nucléaire, la NRC, avait exigé conformément aux exigences des et nous vous présentons une explicadès 1980 d'électricité que les compagnies autorités de régulation japonaises, tion aussi claire que possible de ce que exploitant les cen- a-t-il ajouté. » trales à eau bouillante (BWR) de Nous en tirons pour notre part type Mark 1, comme celle de Fu- - une question : qu’était-il censé se Une collaboration Eco-Vie / Bibliothèque publique de Mouscron/Centre Culturel mouscronnois nous avons (peut-être) compris. 2 5 8 Pag e 1. CENTRALES & RÉACTEURS. 1 9 Cette réaction nucléaire se traduit le cadmium ou le bore. À partir de ces Une centrale nucléaire est un site in- aussi par l'émission de neutrons et éléments, on fabrique, par exemple, les dustriel qui regroupe l'ensemble des ins- un dégagement d'énergie très impor- barres de contrôle du réacteur nucléaire. tallations permettant la production d'élec- tant. Le réacteur peut être contrôlé par l'introtricité sur base de la fission de noyaux atomiques pour produire de la chaleur, 3. FISSION « INDUITE duction ou le retrait de ces barres dans le cœur. » dont une partie est transformée en élec- Ce qui nous intéresse ici est la « fission tricité (entre 30 % et 40 %). Une cen- induite », c’est-à-dire provoquée dans 6. FUSION D’UN RÉACTEUR(1) trale comprend donc un ou plusieurs ré- le but de dégager de l’énergie. La fission Même si le réacteur est mis à l'arrêt, l'acacteurs nucléaires. induite a lieu lorsqu'un noyau lourd cap- tivité des produits de fission continue de Une centrale nucléaire a le même fonc- ture une autre particule (généralement produire de la chaleur. La puissance de tionnement qu'une chaudière. Un com- un neutron) et que le noyau composé cette chaleur résiduelle correspond envibustible (en l'occurrence nucléaire) per- alors formé se désintègre en plusieurs ron à 6% de la puissance thermique no- minale à l'instant de l'arrêt de la réaction met de créer de la chaleur. Cette chaleur fragments. permet, au travers d'un échangeur, de La fission induite de l'uranium 235 par nucléaire en chaîne, elle diminue ensuite transformer de l'eau en vapeur qui, ac- l’absorption d'un neutron est la réaction et disparait en l'espace de quelques jours. célérée, entraînera mécaniquement une de ce type la plus connue turbine. Cette turbine entraînera à son La fission induite d'un noyau d'uranium EN PRINCIPE ! tour un alternateur qui produira l'électri- 235 donne du krypton et du baryum, que l’on appelle « produits de fission », Car, pour pouvoir évacuer la chaleur résicité. ils sont radioactifs. Ils sont accompagnés duelle en cas d'urgence, les centrales Le problème très particulier, c’est la fa- de trois neutrons. nucléaires conservent en permanence un çon de produire la chaleur : la fission de « noyaux atomiques ». 4. RÉACTION EN CHAÎNE & MODÉRATEURS système de refroidissement. Si un tel système ne fonctionne pas, l'augmenta- Ces neutrons émis peuvent à leur tour tion de la température peut conduire à 2. FISSION NUCLÉAIRE casser un autre noyau fissile. La réaction une fusion du cœur du réacteur nucléaire. Le noyau d'un atome est composé de se poursuit ainsi d'elle-même : c'est la Les crayons de combustible nucléaire (qui particules appelées nucléons (des neu- réaction en chaîne. contiennent l'uranium ou le plutonium trons électriquement neutres et des pro- La probabilité pour un neutron de fission- ainsi que des produits de fission hautetons chargés positivement) extrêmement ner un noyau fissile dépend de son éner- ment radioactifs) commencent à surliées La cohésion du noyau est assurée gie. Plus les neutrons sont rapides, moins chauffer puis à fondre à l'intérieur du par l'interaction forte (1) force princi- grande est leur probabilité de provoquer réacteur. Il s’agit d’un accident nupale dans le noyau, qui maintient les nu- une fission, d'où la nécessité de baisser cléaire grave en raison de la probabicléons ensemble et les empêche de s'éloi- leur énergie cinétique (leur « vitesse »). lité que des matières fissiles puissent gner les uns des autres. On utilise donc des « modérateurs » : on franchir l'enceinte de confinement (si La fission nucléaire est le phénomène leur fait perdre pratiquement toute leur elle existe) et polluer l'environnepar lequel le noyau d'un atome lourd énergie par de nombreuses collisions ment avec une émission de nom(noyau qui contient beaucoup de nu- avec des noyaux légers, tels que l'hydro- breux radio-isotopes (atomes dont le cléons, tels les noyaux d'uranium et de gène (dans l'eau, par exemple) et le car- noyau est instable et donc radioactif) plutonium) est divisé en plusieurs nu- bone (sous forme de graphite). Contrai- hautement radioactifs. cléides plus légers, généralement deux rement nucléides. à ce qu'évoque le terme La fusion du cœur peut se produire alors « modérateur », celui-ci facilite et donc que la réaction en chaîne s'est terminée, accélère la réaction. car l'inertie thermique, la chaleur rési5. PILOTAGE D’UN RÉACTEUR duelle (liée à la désintégration des proLe pilotage d'un réacteur nucléaire repose duits de fission à courte durée de vie) ou sur le maintien d'une masse critique de la chaleur d'un incendie peuvent conticombustible nucléaire (il est en effet né- nuer à chauffer le combustible bien après cessaire qu’il y ait assez de matière pour l'arrêt du réacteur. que la réaction en chaîne se produise / se (1) on parle bien ici d’accident, pas des recherches sur la fusion nucléaire comme nou- prolonge). Pour évacuer l'énergie thermique pro- velle génération d’énergie nucléaire (c’est un tout autre problème!) duite par la réaction en chaine, on utilise un caloporteur (transporteur de chaleur et donc en même temps « refroidisseur »). Pour que la réaction en chaîne ne s'amplifie pas indéfiniment, elle doit être contrôlée. Pour cela, on utilise un matériau absorbant les neutrons. Par exemple, Pag e 2 0 « Ch’est ch’ti ki dit… » La rubrique patoisante Les m’tits bonheurs Mett’ à s’bouque ène coulle de Suisse qui dégloune ed’ casstonnate Monter sur les planques dire ène paire ed’ caquoulles qui faitt’ent bin rire tertouss’ Sintir el’ pain qui grill’ au coin d’l’étuffe de s’grand-mère Apprinte eq’ Jules i est ormis de retour avec Marie Vir’ ène jeone momère qui keurt pierdu après s’pétit garcheon qui a bourrelé et qu’asteur el’ serr’ dins ses bras Surprintte ène glène ed’ barbarie, fousse ed’ rache qu’et’ l’as erpérée…elle les a eus ses p’tits rotleots ! Mô, i n’d’a siept…des m’tites boules gaunes ! Minger ène caramel pindant l’cours ed’ flamind Cueillir au tchun de l’pâture un treffe à quatte fwell’ Sintir tes deogts qui frôllt’ent mes seins Vir’ ses grands zis tout reonds quansque j’li rakeonte l’histoire du m’tit caperon rouche qui va s’faire minger par el’ leu ! Et puis, el’ vir’ rire ed’ bénaichté quansquel’leu i cait dins l’casserole d’ieau boullie des p’tits pourchaux L’ATELIER PATOISANT Fiêter t’n’afant qui l’a eu s’diplôme D’aller boêler dins les petits sintes avec ti m’pétit, et rev’nir in s’promettant qu’in ertourn’ra làvà à l’marautte à goques, mais avant cha à preones ! Renseignements : Rire, canter à tue-tiête avec les amisses Françoise 069/35 16 31. Tout cha, ch’est tell’mint biau, et i n’a foke qu’cha vrai , et neon ? Françoise Courault Sintir et’ regard ed’ bonheur qui m’ravisse Pag e 2 5 8 01 avril 2 1 Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 02 avril 03 avril 04 avril 05 avril 06 avril 07 avril Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 08 avril Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 09 avril Voyage conté et chanté avec Claire RUWET, 10 heures, Bibliothèque de Mouscron, rue du Beau-Chêne (dans le cadre des Petits déjeuners lecture, en collaboration avec la Bibliothèque de Mouscron et le Centre Culturel Mouscronnois ) 10 avril 11 avril 12 avril 13 avril 14 avril Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 15 avril 16 avril Atelier de produits d'hygiène et cosmétique naturels à la ferme de la Roussellerie à Herseaux, 14h30 (056/33 72 13) 17 avril Balade des Patrimoines, le Marhem (Dottignies), 14 heures (056/33 72 13) 18 avril 19 avril 20 avril Atelier patoisant de 17h à 18h30 à Néchin (contacter Françoise: 069/35 16 31) 21 avril Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 22 avril 23 avril 24 avril 25 avril 26 avril 27 avril 28 avril Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 29 avril Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 30 avril Jardin au Naturel, à partir de 14 heures, Maison du Patrimoine, Evregnies Pag e 2 2 01 mai 02 mai 03 mai 04 mai 05 mai Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 06 mai Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 07 mai 08 mai 09 mai 10 mai 11 mai 12 mai Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 13 mai Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 14 mai Atelier de cuisine africaine (Projet Togo), 18 h, école communale de Leers-Nord. Réservations jusqu’au 04 mai (056/337213). 15 mai Balade du Patrimoine, le Canal de Houthem à Comines, 14 h. Rendez-vous : parking des Ecuries Saint-Georges (Chaussée d'Houthem N° 19) 16 mai 17 mai 18 mai Atelier patoisant de 17h à 18h30 à Néchin (contacter Françoise: 069/35 16 31) 19 mai Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 20 mai Atelier patoisant : SPECTACLE & CONCOURS DE GUERLOUZETTES, 20 heures au Cadichon (Saint-Léger) 21 mai 22 mai 23 mai 24 mai 25 mai 26 mai Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 27 mai Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 28 mai 29 mai 30 mai 31 mais 2 5 8 Pag e 01 juin 02 juin Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 03 juin 04 juin 05 juin 06 juin 07 juin 08 juin 09 juin Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 10 juin Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 11 juin 12 juin 13 juin 14 juin 15 juin 16 juin Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 17 juin Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 18 juin 19 juin 20 juin 21 juin 22 juin 23 juin Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 24 juin Atelier djembé de 19h30 à 21h30 à l’école communale de Leers Nord 25 juin 26 juin 27 juin 28 juin 29 juin 30 juin Atelier stretching postural® de 18h15 à 19h30 au Crie de Mouscron (rue de la Vellerie, 135) 2 3 Pag e 2 4 L’association « Nucléaire, STOP ! », dont Eco-Vie est membre fondateur, soutient l’appel à la manifestation suivant : Appel à une manifestation nationale Si vous voulez participer à la rédaction de cette revue, merci de le signaler au 056/337213. Prochain Comité de rédaction : 11 mai Si vous désirez nous soumettre un article, merci de nous le faire parvenir, si possible, avant le 9 mai, par mail [email protected] ou par courrier (adresse cidessous) Abonnement -adhésion 9€ au compte IBAN: BE95 5230 4315 3658 BIC: TRIOBEBB ECO-VIE Rue de l’Oratoire 34 7700 MOUSCRON Tél.056 33 72 13 [email protected] Les articles signés n’engagent que leurs auteurs Imprimé sur papier recyclé Le samedi 23 avril 2011 Rassemblement à partir de 13 heures Gare du Midi NUCLEAIRE, C’EST FINI Après Three Miles Island et Tchernobyl, la catastrophe de Fukushima achève de démontrer que l’industrie nucléaire met en danger la sécurité des gens et l’avenir de la vie sur cette planète. NOUS EXIGEONS : - la sortie pure et simple du nucléaire aussi rapidement que possible et au minimum dans le respect des dispositions légales actuelles; - l’élaboration démocratique d’un plan pour la transition socialement juste et écologiquement responsable vers une économie basée exclusivement sur les renouvelables. GDF-SUEZ ET ELECTRABEL DOIVENT PAYER Nous exigeons une taxation maximale de la rente nucléaire, dont les montants doivent servir à la transition vers les renouvelables. La recette du jour Potage de poireaux aux noix (4 personnes) INGREDIENTS - 4 poireaux - 2 éclats d’ail - 4 c. à soupe de yaourt à la grecque - 1 l de bouillon de légumes (2 cubes dans 1 l d’eau très chaude) - 4 c. à soupe d’huile d’olive - 2 c. à soupe d’huile de noix - 1 feuille de laurier - 2 c. à soupe de cerneaux de noix - Sel et poivre - Coupez les poireaux en gros morceaux. - Emincez l’ail. - Détaillez les tranches de pain en croûtons. - Hachez 2 c. à soupe de cerneaux de noix. L’une grossièrement et l’autre finement. - Faites chauffer 1 c. à soupe d’huile d’olive dans une grande casserole et faites-y revenir l’ail jusqu’à ce qu’il devienne translucide. - Ajoutez les morceaux de poireaux, la feuille de laurier et les noix finement hachées. - Versez le bouillon de légumes et laissez cuire la préparation 20 min à couvert. - Retirez la feuille de laurier et mixer. Salez et poivrez. - Entre temps, rissolez les croûtons. - Versez le potage. Décorez de noix hachées, de croûtons et déposez 1 c. à soupe de yaourt à la grecque. - Versez quelques gouttes d’huile de noix. Recette réalisée lors de l’atelier cuisine végétarienne du 26 février 2011