L`INDUSTRIELLE-ALLIANCE COMPAGNIE D`ASSURANCE SUR
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L`INDUSTRIELLE-ALLIANCE COMPAGNIE D`ASSURANCE SUR
L’INDUSTRIELLE-ALLIANCE COMPAGNIE D’ASSURANCE SUR LA VIE RÉSULTATS FINANCIERS DU PREMIER TRIMESTRE 2000 Transcription de la conférence téléphonique sur les résultats financiers (Certains ajustements ont été fait pour faciliter la compréhension) Le mardi 2 mai 2000, 11 h 30 1 Yvon Sauvageau Vice-président, Développement des services financiers INTRODUCTION Bonjour à tous à l'occasion de cette première conférence téléphonique trimestrielle sur les résultats financiers de L'Industrielle-Alliance. J’aimerais souhaiter la bienvenue à tous les participants à cette conférence téléphonique visant la présentation et la discussion de nos résultats financiers pour le premier trimestre 2000. Si des personnes n’ont pas déjà reçu le communiqué sur nos résultats, nos informations statistiques choisis ou l’analyse par la direction des résultats, je désire les informer que ces documents sont sur notre site Internet à www.inalco.com. Nos présentations seront données en anglais, mais la période de questions / réponses sera faite en français et en anglais. Nous répondrons aux questions suivant la langue dans laquelle elles seront posées. Nous procéderons d’une façon à laquelle vous êtes habitués. Bien que nous ayons invités les analystes financiers, les investisseurs que nous avons rencontrés durant notre tournée des investisseurs, les journalistes financiers, les agences de crédit et les organismes de réglementation, seuls les analystes financiers et les investisseurs pourront poser des questions à la période de questions. Un enregistrement de la conférence sera disponible à partir de 13 h 30 cet après-midi et une transcription de la conférence sera dans notre site Internet 48 heures plus tard. Avant de commencer, j’aimerais rappeler qu’il est possible que nous traitions, au cours de cette conférence téléphonique, d’information touchant des périodes à venir. Les commentaires touchant les périodes futures peuvent inclure des déclarations sur nos objectifs de ventes et de bénéfice, sur nos plans opérationnels, sur des opportunités futures, ou sur d’autres sujets. Les 1 commentaires exprimés, bien que reflètant les attentes ou les objectifs de la direction, sont soumis à des risques et à des incertitudes de sorte que les résultats réels peuvent être matériellement différents de ceux anticipés. Nous demandons aux investisseurs de prendre en considération les risques et les incertitudes qui dans nos affaires peuvent avoir une incidence sur nos résultats futurs. Ces éléments de risque sont traités dans le prospectus que nous avons déposé auprès des différentes commissions des valeurs mobilières du Canada. J’aimerais maintenant laisser la parole à Yvon Charest, notre président et chef de l’exploitation, et, si je peux me permettre un premier commentaire prospectif, je dirais notre « président et chef de la direction », comme il est prévu. M. Raymond Garneau annoncera qu’il prend sa retraite à titre de chef de la direction cet après-midi lors de notre assemblée annuelle, et on s’attend que le conseil d’administration approuve la nomination de M. Charest au poste de chef de la direction, alors que M. Garneau demeurera président du conseil. Monsieur le Président 2 Yvon Charest Président et Chef des Opérations REVUE D'ENSEMBLE Bonjour, J’aimerais souhaiter la bienvenue à tous à cette première conférence téléphonique sur nos résultats trimestriels. Je souhaite une bienvenue toute spéciale au groupe d’investisseurs institutionnels que nous avons rencontrés lors de notre tournée des investisseurs et avec lesquels nous désirons développer une relation fructueuse. Lorsque M. Sauvageau a fait référence à ma future nomination, il a dit « comme il est prévu ». Ce ne devrait donc pas être une surprise pour vous que la vision d’avenir pour L’IndustrielleAlliance, vision que je présenterai cet après-midi, lors de notre première assemblée annuelle des actionnaires, soit en tous points identique à ce que nous avons présenté à nos investisseurs potentiels au cours des derniers mois, à une exception près : le thème, La force du rendement. Je crois que ces mots résument bien notre but de créer une valeur durable pour nos actionnaires et de maintenir le Groupe L’Industrielle-Alliance dans sa position de chef de file dans l’industrie de l’assurance et des services financiers partout au Canada. Nous devons remercier M. Garneau pour les réalisations importantes qu’il a faites à L’Industrielle-Alliance, réalisations qui ont de plus été faites avec un minimum de bouleversements. Je sais que nous pourrons continuer de compter sur lui. Je vous rappelle que notre stratégie repose sur deux objectifs majeurs : la rentabilité et la croissance. En termes de rentabilité, nous désirons obtenir un taux de rendement sur l’avoir des actionnaires qui se situe dans le haut de la fourchette de 12 à 14 %. À l’égard de notre croissance, nous nous sommes aussi donné un objectif très ambitieux, soit d’obtenir un taux de croissance des ventes de cinq points de pourcentage de plus que celui de l’industrie. 3 Durant notre rencontre, je traiterai d’abord des excellents résultats que nous avons obtenus, comparativement à nos engagements; Michel Sanschagrin, vice-président et directeur général, Actuariat et Contrôle, fera ensuite une revue des résultats financiers, de façon globale dans un premier temps puis par secteur d’activité; Normand Pépin, vice-président exécutif, décrira plus en détail la croissance des primes et des nouvelles ventes dans chacun des secteurs d’activité; et, finalement, Yvon Côté, vice-président et directeur général, Finance et placements, conclura avec un sujet bien précis, celui du transfert du fonds de revenu de l’Association médicale canadienne et de l’influence qu’aura cette transaction sur la structure de notre portefeuille. J’aimerais aussi mentionner que nous comptons aussi autour de cette table aujourd’hui Vince Tonna, président et chef de l’exploitation de La Nationale Vie, et John Gill, président de La North West du Canada. Ils seront disponibles pour répondre à des questions à la fin de cette présentation formelle. Le premier trimestre 2000 a été très profitable pour la compagnie. Avec un bénéfice net aux actionnaires de 20,2 millions de dollars, L’Industrielle-Alliance a grandement dépassé les résultats obtenus au premier trimestre de 1999 sur une base pro forma. Mais une comparaison avec le bénéfice net ajusté sur base pro forma de 19,9 millions de dollars pour le dernier trimestre de 1999 est probablement plus appropriée pour des raisons que nous vous donnerons plus tard. Le bénéfice net, excluant les éléments inhabituels, correspond à un bénéfice par action ordinaire de 0,54 $ comparativement à 0,29 $ pour le premier trimestre de 1999, à 0,52 $ pour le deuxième, à 0,51 $ pour le troisième et à 0,52 $ pour le quatrième. Le taux de rendement sur l’avoir des actionnaires s’établit à 13,23 % - le résultat pro forma non ajusté pour l’année 1999 était de 13,20 % - et on ne rapporte aucun élément inhabituel pour le premier trimestre 2000. Ce taux de 13,23 % est conforme à l’objectif mentionné précédemment, soit un taux se situant entre 12 et 14 %. Tous les secteur d’activité sont rentables, à l’exception de l’Assurance collective. À l’Assurance collective, la compagnie a connu un premier trimestre décevant, enregistrant une perte de près de 1,4 million de dollars, de 0,5 million de plus que l’an dernier. De nouveaux taux sont introduits graduellement, au renouvellement des contrats, de sorte que pour certains groupes les ajustements de primes n’ont pas encore été faits pour prendre en compte la hausse des demandes de règlement. Nous en sommes à la dernière phase de la conversion de notre système informatique. Laissez-moi ici vous rappeler qu’en 1999 ce secteur d’activité a enregistré sa première perte en 10 ans, après 4 avoir été un des secteurs les plus profitables de l’organisation, affichant une rentabilité supérieure à la moyenne de l’industrie. Au chapitre des ventes, nous sommes confiants d’avoir dépassé, au cours du premier trimestre, notre objectif de taux de croissance des ventes de cinq points de pourcentage supérieur à celui de l’industrie dans la plupart de nos secteurs d’activité. En fait, les ventes en assurance individuelle ont augmenté de 9 %, celles des rentes individuelles de 53 % et celles de l’assurance des débiteurs de 9 %. Les nouvelles ventes pour les secteurs du collectif ont diminué, la grosseur de certains groupes pouvant avoir amené plus de volatilité. Nous demeurons cependant confiants pour les trimestres à venir. L’actif sous gestion s’élève à 13,4 millions de dollars, en hausse de 1,1 milliard comparativement à l’an dernier et de 320,1 millions comparativement au 31 décembre 1999. La part de l’actif non productif pour le premier trimestre s’établit à 0,24 %, en baisse par rapport au 31 décembre 1999 – 0,26 %. Les frais généraux, à 48,9 millions de dollars, affiche une hausse de 5 % par rapport à 1999. Dans l’ensemble, nous sommes très encouragés par le fait que notre croissance interne continue d’être forte, que notre rentabilité se maintienne dans le haut de notre fourchette cible et que nous pouvons continuer de bâtir et d’obtenir d’excellents rendements sur ces bases solides. Je cède maintenant la parole à Michel, qui fera une revue du premier trimestre plus en détail. Michel 5 Michel Sanschagrin Vice-Président et Directeur Général, Actuariat et Contrôle REVUE DES RÉSULTATS PAR LIGNE D'AFFAIRE Merci beaucoup Yvon, et bonjour Mesdames et Messieurs. Comme vous l’avez entendu, le premier trimestre 200 a été rentable, c’est le moins qu’on puisse dire, présentant un bénéfice net de 21,6 millions de dollars, desquels 20,2 millions sont attribués aux actionnaires et 1,4 million aux contrats avec participation. Sur base pro forma, la compagnie a largement dépassé les résultats obtenus au premier trimestre 1999. Une comparaison entre le bénéfice net de 11,0 millions qui aurait été disponible aux actionnaires l’an dernier et le bénéfice net de 20,2 millions cette année montre une augmentation de 9,2 millions. Toutefois, le premier trimestre de 1999 n’est pas un bon indicateur de nos rendements habituels. En fait, les résultats de ce trimestre ont été touchés, entre autres choses, par une augmentation très marquée des ventes en assurance individuelle - exigeant des mises de fonds initiales additionnelles (drains) de 3,5 millions comparativement à 1998 -, par certaines dépenses additionnelles liées à l’acquisition de Seaboard et par des demandes de règlement plus élevées que prévu, en assurance santé collective plus particulièrement, comme M. Charest vous l’a mentionné, touchant la couverture d’invalidité, et le développement d’un nouveau système de gestion pour l’assurance collective. En termes de taux de rendement, le bénéfice net par action ordinaire se situe à 0,54 $, soit 0,25 $ de plus que l’an dernier sur base comparable. Le taux de rendement sur l’avoir des actionnaires ordinaires est de 13,23 %, comparativement à 8,04 % en 1999 sur base similaire. À l’Assurance individuelle, le bénéfice net aux actionnaires s’élève à 9,8 millions de dollars, supérieur de 3,0 millions à ce qu’il aurait été l’an dernier. Le bon rendement dans ce secteur s’explique en grande partie par de bons résultats au chapitre des demande de règlement, principalement pour les déchéances et les protections d’invalidité, et par des revenus sur les placements plus élevés que l’an dernier. Nous portons également attention aux effets sur le bénéfice de la croissance des ventes, particulièrement dans le secteur de l’Assurance individuelle. La 6 tarification est revue de façon régulière pour contrôler le niveau de mises de fonds initiales pour toute notre gamme de produits et maintenir la rentabilité prévue. Le taux de rendement sur les capitaux atteint 12,4 % pour le trimestre. Aux Rentes individuelles, le bénéfice net sur base comparable a plus que doublé, atteignant 7,4 millions de dollars, comparativement à 3,4 millions pour le premier trimestre de 1999. La compagnie a été capable d’augmenter sa marge de bénéfice. Cet élément, plus une augmentation de nouvelles primes de 82 millions, ou de 53 %, plus une hausse de 175 millions, ou de 4 %, de fonds sous gestion ont contribué de façon importante à l’amélioration des bénéfices dans ce secteur d’activité. De plus, un taux de mortalité plus élevé que prévu chez les titulaires de rente a entraîné une diminution additionnelle dans les engagements actuariels. À l’Assurance collective, la compagnie a connu un premier trimestre décevant, comme mentionné précédemment, enregistrant une perte de 1,4 million de dollars. M. Charest vient de vous parler des résultats de ce secteur et, malgré le fait que les demandes de règlement décès aient été plus élevées que prévu au cours du premier trimestre, une amélioration des résultats au chapitre des demandes de règlement en assurance invalidité rend compte d’une meilleure tarification pour cette protection et de résultats qui répondent mieux aux attentes à long terme. Tout comme les deux premiers secteurs d’activité, le quatrième secteur, les Rentes collectives, a connu une nette augmentation de son bénéfice, ce dernier passant de 1,7 million de dollars à 4,4 millions, une hausse de presque 150 %. Cette augmentation s’explique principalement par de meilleurs rendements sur les fonds sous gestion et, à un moindre degré, par une baisse temporaire de ventes de rentes assurées, réduisant les drains. De plus, tout comme aux Rentes individuelles, les résultats touchant la mortalité ont été meilleurs que prévu, causant une diminution dans les engagements actuariels. Les frais généraux consolidés totalisent 48,9 millions pour le premier trimestre, des frais supérieurs de 5 % à ceux de la même période l’an dernier. L’augmentation par rapport à l’an dernier est principalement le résultat de l’application de nouvelles normes visant la comptabilisation des avantages futurs et des ajustements faits à nos différents régimes de pension pour en harmoniser les 7 conditions entre les diverses compagnies du Groupe. La réduction des coûts découlant de la fusion entre La North West et Seaboard sont conformes à nos prévisions et des réductions additionnelles dans les frais généraux devraient atteindre 3,3 millions au cours de l’année. Le 1er janvier 2000, la compagnie a souscrit aux nouvelles normes comptables touchant les avantages (retraite, assurance, etc.) accordés aux employés actifs et aux retraités. Parmi les options possibles, la compagnie a choisi de reconnaître immédiatement la valeur des engagements liés aux années de service passées des employés actifs, estimant qu’il y avait un avantage à agir de cette façon. Ainsi, un ajustement de 21,3 millions de dollars a été apporté au montant des bénéfices non répartis de façon de prendre en compte cet élément. Cet ajustement d’une valeur de même ordre que celle du bénéfice du trimestre a fait que la valeur aux livres par action demeure approximativement de même niveau que celle établie au 31 décembre 1999, sur base pro forma. Cette valeur était de 16,87 $ au 31 mars 2000, pour une valeur de 708,9 millions en capitaux propres. La démutualisation de la compagnie et son premier appel public à l’épargne (PAPE) ont amené des changements dans la façon de présenter les capitaux propres. Les sommes recueillies lors du PAPE sont inscrites en tant que valeur des actions ordinaires. Cette valeur comprend les montants additionnels liées à l’option pour attribution excédentaire accordée lors du PAPE. Le surplus à la fin de 1999 a été réduit de montants qui demeurent la propriété des titulaires de police avec participation de La Nationale Vie et de La North West. Ces montants seront dorénavant présentés au compte des contrats avec participation. Le surplus a aussi été réduit de montants payés aux membres qui ont préféré recevoir les avantages de la démutualisation sous forme d’un montant en argent. Le restant a été transféré à l’avoir des actionnaires en tant que gains retenus, réduits par les frais de la démutualisation. Finalement, les titres privilégiés ont été convertis en actions privilégiées, lesquelles ont également été incluses aux capitaux des actionnaires. Depuis 1997, le taux de solvabilité, déterminé selon les directives des autorités réglementaires, s’est maintenu à 181 %, taux qui se situe à l’intérieur de la fourchette de 175 à 200 % visée par la compagnie. Cette année, les autorités ont annoncé qu’elles allaient établir de nouvelles exigences à l’égard des garanties de capital pour les fonds distincts. Des études menées conjointement par les autorités réglementaires et l’Institut canadien des actuaires – études auxquelles la compagnie 8 participe activement – devraient normalement permettre la divulgation de ces nouvelles exigences au cours du troisième trimestre. Au 31 mars 2000, le capital requis a été réduit à la suite du transfert du capital du fonds de revenu de l’Association médicale canadienne (AMC) au fonds distinct de La Nationale Vie. Ainsi, notre ratio de solvabilité a augmenté de 185 % même après prise en compte de l’impact négatif de l’investissement prévu dans une coentreprise qui serait détenue conjointement avec L’AMC. Nous prévoyons toujours que le ratio de solvabilité demeurera environ le même qu’en début d’année. De façon plus générale, la valeur intrinsèque attire de plus en plus l’attention des analystes en tant qu’outil de mesure de la valeur des compagnies d’assurance. L’Industrielle-Alliance a entamé des discussions avec d’autres joueurs du secteur dans le but de définir l’application d’une telle évaluation. Le but est d’établir une approche qui pourrait faciliter la comparaison des résultats révélés par chaque compagnie. La compagnie a également commencé à faire une analyse préliminaire pour pouvoir déterminer sa valeur intrinsèque et prévoit rendre publique cette valeur cette année. Je demanderais maintenant à Normand pépin de vous parler de notre croissance des affaires. Normand 9 Normand Pépin Vice-Président Exécutif, Filiales d'assurance vie REVUE DES OPERATIONS DE VENTE Merci Michel. Bonjour Mesdames et Messieurs. Pour le premier trimestre 2000, les primes totales en assurance vie individuelle ont atteint 142,2 millions de dollars, une augmentation de 11 % par rapport aux résultats de l’an dernier. Les ventes, exprimées sous forme de primes annualisées de première année, se sont élevées à 27,0 millions, en hausse de 9 % comparativement à l’an dernier. Même si les données de l’industrie ne sont pas encore disponibles, nous sommes confiants que ce taux (9%) dépasse la croissance moyenne de l’industrie de 5 %. Par compagnie, L’Industrielle-Alliance a généré des ventes de 9,7 millions, une hausse de 3 % par rapport à l’an dernier. Durant le trimestre, les ventes à La Nationale Vie ont atteint 14,0 millions, une augmentation de 20 % par rapport à l’an dernier. La Nationale Vie continue sur sa lancée des dernières années. La North West, qui distribue les produits de L’Industrielle-Alliance principalement dans l’Ouest canadien, a généré pour 3,3 millions de nouvelles ventes, une baisse de 5 % comparativement aux résultats de l’an dernier, une baisse qui vient principalement des opérations américaines. Le nombre total de représentants de carrière, de courtiers et de spécialistes des comptes nationaux demeure sensiblement le même, soit 14 159. À la fin du premier trimestre, L’Industrielle-Alliance a conclu une entente avec la Mutuelle des fonctionnaires du Québec (MFQ) afin que le réseau de distribution de la mutuelle commercialise notre produit d’assurance vie universelle. La MFQ compte plus de 100 conseillers en sécurité financière et anticipe des ventes de notre produit pour un million de dollars environ cette année. 10 Grâce à cette entente, nous avons l’occasion d’offrir notre produit à une large clientèle qui œuvre principalement dans les secteurs public et parapublic au Québec. Pour les trois premiers mois de l’année 2000, les primes atteignent 265,9 millions de dollars dans le secteur des Rentes individuelles, une hausse impressionnante de 53 % par rapport à l’an dernier. En comparaison, l’IFIC rapporte une augmentation de 27 % des ventes brutes de fonds mutuels pour la même période. Cette année, la campagne REER a été exceptionnelle, particulièrement pour L’Indutrielle-Alliance. En effet, dans le cadre de son processus de démutualisation, la compagnie a fait une offre spéciale aux mutualistes qui avaient choisi de recevoir un montant en argent plutôt que des actions. En vertu de cette offre, ils pouvaient déposer les montants reçus de la démutualisation dans un contrat REER. Cette offre a permis à la compagnie de recueillir 18 millions de dollars en cotisations REER supplémentaires. La prédominance pour les fonds de placement se maintient chez les clients. Près de 90 % des primes reçues durant les trois premiers mois de l’année ont été déposées dans ces véhicules de placement. L’actif des fonds distincts s’élève à 2 655 millions de dollars, soit près de 58 % de l’actif du fonds sous gestion dans ce secteur d’activité. Au 31 mars 2000, les fonds généraux sous gestion atteignent 4 567 millions, une augmentation d’à peine 5 millions comparativement à la fin de 1999. Si les entrées de fonds ont été importantes, les sorties l’ont été également. L’augmentation nette pour les fonds généraux s’élève à 94 millions. Quatre nouveaux fonds de placement ont été introduits au début de l’année 2000. En trois mois, ces nouveaux fonds ont recueilli 23,6 millions de dollars, soit près de 15 % de l’ensemble des primes versées dans nos fonds de placement. Le secteur de l’Assurance individuelle a enregistré des ventes de 10,6 millions de dollars au premier trimestre 2000 pour les régimes d’employés seulement, soit 27 % de moins qu’à pareille date l’an dernier. Nous n’avons attiré aucun groupe important cette année comparativement à l’année 11 dernière. De plus, le marché a été tranquille dans notre groupe cible, celui des entreprises de 5 000 employés et moins, au cours du premier trimestre. On prévoit que les activités des bureaux de vente de La North West pour le marché des régimes aux employés commenceront au cours du deuxième trimestre. Les ventes d’assurance des débiteurs ont pour leur part augmenté de 9 %, atteignant 19,1 millions. La majeure partie de cette hausse provient de l’assurance offerte par l’entremise de concessionnaires d’automobiles. Les primes nettes de réassurance s’élèvent à 94,6 millions, une augmentation de 18 % par rapport à 1999. L’assurance des débiteurs a connu une croissance de 10 % et les régimes d’employés ont crû de 21 %, principalement en raison de l’augmentation importantes des primes et de bons résultats au chapitre de la conservation des affaires. Il est important de souligner que la vente du programme d’assurance crédit pour les prêts commerciaux de la Banque Laurentienne a maintenant débuté, ce qui est de bon augure pour les prochains trimestres. Pour le premier trimestre 2000, les primes totales souscrites atteignent 124,0 millions pour le secteur des Rentes collectives, un recul de 10 % par rapport à l’an dernier. Les résultats de l’an dernier avaient connu un fort apport d’une souscription inattendue de 26,7 millions de dollars dans le cadre du programme PATA. Sans cette source d’affaires, les résultats du premier trimestre auraient été en hausse de 12 % par rapport à l’année dernière. Les primes recueillies dans le secteur des rentes assurées s’élèvent à 15,5 millions, soit une baisse de 8 % par rapport à l’an dernier. Le nombre de soumissions reçues a été comparable à celui de l’année dernière et notre ratio de fermeture est stable, à 17 % de la valeur des contrats soumissionnées. Pour les contrats d’accumulation, à l’exception du contrat de l’AMC qui est traité séparément, les primes souscrites atteignent 32,4 millions de dollars, une augmentation de 42 % comparativement à 1999. De plus, le nombre de soumissions effectuées est en hausse de 30 %, ce qui procure un élan d’optimisme pour les trimestres à venir. Les entrées de fonds au premier trimestre comprennent une somme de10,8 millions à la suite de la transformation de L’Industrielle-Alliance en compagnie à capital-actions. 12 Finalement, les primes perçues auprès du principal client de La Nationale Vie, l’AMC, s’élèvent à 76,0 millions, soit une augmentation de 7 % par rapport à la même période l’an dernier. L’AMC nous a demandé de ne plus céder quelque portion de nouvelles contributions au réassureur à partir de maintenant. Cela devrait augmenter le volume de primes venant de l’AMC pour les trimestres à venir. En ce qui touche l’actif sous gestion, pour les Rentes collectives, nous observons une légère hausse depuis décembre 1999. Le total de l’actif, à 4,0 milliards de dollars, représente une augmentation de 2 % par rapport au 31 décembre 1999. La Nationale Vie et MD Management œuvrent en ce moment à la création d’une nouvelle compagnie d’assurance vie – MD Life – , dont elles seraient conjointement propriétaires. La Nationale Vie assurerait les services de placement, de tarification et d’administration pour la nouvelle compagnie. On prévoit que la police spéciale d’assurance vie universelle, tout comme le fonds de revenu fixe de l’AMC (fonds distinct) seraient transférés à la nouvelle compagnie sous réserve de l’approbation réglementaire. On prévoit également que ce transfert, qui pourrait être fait plus tard cette année ou au début de la prochaine année, réduirait le montant total d’actif sous gestion des fonds distincts de La Nationale Vie. Cela n’aurait toutefois pas d’impact sur la rentabilité globale de cette dernière. En résumé, nous avons continué d’ajouter de nouveaux projets pour développer davantage notre réseau de distribution multiple de façon à pouvoir atteindre des objectifs de ventes. Nous maintenons également notre position de leader dans l’assurance des débiteurs pour les concessionnaires automobiles. Nous allons maintenant parler du transfert du fonds de revenu de l’AMC et du portefeuille de placement avec Yvon Côté. Yvon 13 Yvon Côté Vice-Président Directeur Général, Finance et Placements TRANSFER DU FOND DE REVENU FIXE MD Merci Normand. Bonjour Mesdames et Messieurs. Depuis 1957, l’Association médicale canadienne (l’AMC) est un client de La Nationale Vie. Au départ, l’AMC avait souscrit une police collective de rentes avec participation, comprenant un taux de rendement minimum. Avec le temps, le contrat a évolué vers sa forme actuelle. Il s’agit d’un contrat de rentes collectives avec participation, dont le fonds regroupe plus de 30 000 participants. Ce contrat prévoit une garantie de taux de rendement minimum. Les actifs du contrat ont été maintenus dans le fonds général de La Nationale Vie. Un taux de rendement pour le fonds est déterminé mensuellement et ajusté chaque trimestre. Les actifs du fonds sont aussi identifiés de façon spécifique et sont garantis par La Nationale Vie contre toute perte en capital. Au cours des années, la valeur totale du fonds a crû de façon importante. Au 31 mars 2000, elle s’élevait à 1 842 millions de dollars. Au milieu des années 70, une entente de gestion a été conclue avec une autre compagnie en vertu de laquelle, sous la direction de MD Management, une portion de l’actif serait gardée par celle-ci. Au 31 mars 2000, 416 millions étaient investis sous forme de CPG auprès de cette autre compagnie. Au cours des deux prochaines années, les CPG vont venir à échéance et le capital sera alors transféré et réinvesti dans le fonds maintenu par La Nationale Vie, sous forme d’obligations et d’hypothèques. Le fonds de l’AMC est devenu très important comparativement à l’actif de La Nationale Vie. En fait, le fonds serait important par rapport à l’actif de n’importe quelle compagnie d’assurance. À la demande de MD Management, La Nationale Vie s’est engagée à transformer le fonds de l’AMC (MD Income Fund) en un fonds distinct appelé fonds de revenu fixe de l’AMC (MD Stable Income Fund). MD Management a obtenu les approbations nécessaires des participants au fonds pour 14 effectuer le transfert requis. À la fin de mars 2000, on avait obtenu les approbations de 93,5 % des participants représentant 97,2 % des actifs du fonds de revenu fixe de l’AMC. Le transfert s’est fait le 31 mars 2000. Des actifs d’une valeur totale de 1 375 millions de dollars ont été transférés du fonds général de la compagnie au nouveau fonds distinct. La répartition des actifs transférés est la suivante : environ 746 millions de dollars d’obligations, 568 millions de prêts hypothécaires et 61 millions de titres de créances à court terme. Les CPG gardés par l’autre compagnie seront transférés à échéance. Ces montants sont généralement payables au fonds général de La Nationale Vie et ils seront redirigés au fonds distinct. Au nouveau fonds seront rattachés des frais de gestion qui tiendront compte de l'absence de la garantie de capital, de la garantie d’un taux de rendement minimum et d'un coût du capital pour le fonds. Le fonds de l’AMC demeurera en partie, soit pour une valeur de 51 millions de dollars, dans le fonds général de La Nationale Vie. Ce fonds n’accepte plus de nouveaux dépôts depuis le 1er avril 2000. Il continuera toutefois à évoluer suivant les mêmes conditions qu’avant. Ce transfert d’actifs entraîne une nouvelle répartition entre le fonds général et le fonds distinct qui se présente maintenant ainsi : 63 % et 37 % respectivement comparativement à 74 5 et 26 % ;a la fin de 1999. Ce transfert résulte aussi d’un mouvement majeur, comme mentionné aux États consolidés de l’évolution de l’actif net des fonds distincts qui se trouve à nos états financiers, avant les notes. L’actif net des fonds distincts a augmenté de 1,6 milliard entre le 31 décembre 1999 et le 31 mars 2000. Si on veut concilier le changement, 1 375 millions proviennent de nouvelles unités émises pour le fonds de revenu fixe de l’AMC et 585 millions pour d’autres fonds; 31 millions de revenus de placement, 57 millions de gains nets en capital réalisés à la vente de placements et 25 millions de gains en capital non réalisés pour la période; on compte 458 millions pour le rachat d’unités et 18 millions pour des frais d’opération. Si on fait abstraction du fonds de 127 millions. 15 Pour la composition du fonds général, le mouvement n’aura aucun impact observable puisque les portions d’obligations et de prêts hypothécaires ont été que très peu réduites, passant de 47,5 % à 45,4 % pour la portion d’obligations et de 35,9 % à 34,7 % pour la portion des prêts hypothécaires. Le transfert ne comprenait aucun investissement de titres d'équité. La situation est la même pour la distribution géographique et pour la répartition par cotes de crédit Comme Yvon Charest l’a mentionné plus tôt, l’excellente qualité des placements s’est maintenu au cours du trimestre. L’actif non productif a connu une légère diminution, passant de 0,26 % au 31 décembre 1999 à 0,24 % au 31 mars 2000. Cette donnée tient compte des titres en souffrance depuis trois mois ou plus et des propriétés reprises. Les provisions sur l’actif non productif, qui atteignent maintenant 13,2 millions de dollars, représentent 40,6 % de l’actif non productif, comparativement à 14,1 millions et 37,1 % respectivement à la fin de l’année dernière, une appréciation appréciable. Le taux de délinquance du portefeuille obligataire est toujours nul. Aucun titre n’a fait l’objet de défaut, d’une provision spécifique ou d’une radiation au cours du trimestre. La proportion de titres cotés BB et moins demeure stable par rapport au 31 décembre 1999, à 0,1 % du portefeuille obligataire. Quant au portefeuille de prêts hypothécaires, le taux de délinquance, qui était de 0,28 % au 31 décembre 1999, s’établit maintenant à 0,38 %. La détérioration est principalement causée par la diminution de l’actif survenue lors du transfert du contrat de l’Association médicale canadienne du fonds général à un fonds distinct. Cette statistique se compare encore très favorablement aux données recueillies par l’ACCAP, lesquelles indiquent, pour les compagnies d’assurance au Canada, un taux de délinquance de 1,17 % au 31 décembre 1999. Si l’on inclut les propriétés reprises, le taux de délinquance est de 1,1 %, soit le même qu’au 31 décembre 1999. Le taux d’occupation de nos placements immobiliers, qui était passé de 91,0 % au 31 décembre 1998 à 95,1 % à la fin de l’année dernière, se situe maintenant à 95,2 % au 31 mars. Un élément à signaler pour le secteur immobilier est le fait que le Carrefour L’Industrielle-Alliance s’est vu décerner le prix d’excellence en immobilier de l’Institut de développement urbain du Québec, soulignant le succès d’une réalisation majeure dans le domaine de l’immobilier. 16 Finalement, la valeur marchande du portefeuille d’actions ordinaires et d’indices boursiers correspond à 105,5 % de la valeur comptable, comparativement à 113,0 % à la fin de l’année dernière. Nous croyons que cela donne une description complète et exacte du premier trimestre 2000 et sommes assurés qu’il y aura encore davantage à dire au cours des trimestres à venir. De retour à M. Sauvageau. 17 QUESTION AND ANSWERS PERIOD OP = Operator NP = Normand Pépin VT = Vince Tonna YS: YS = Yvon Sauvageau YC2 = Yvon Côté JG = John Gill YC = Yvon Charest MC = Michel Sanschagrin Thanks, Yvon. We are now ready for the question period. Yvon Charest will host the question period and I will act as moderator to make sure that each of you has fair access to the management sitting here. The Operator will introduce each participant before they ask their question. Operator, could you please explain to our audience how they can direct their questions and then open the lines, please? OP: Thank you. Ladies and gentlemen, we will now begin the question and answer session. If you have a question, please press the "1" followed by the "4" on your touch-tone phone. You will hear a three-tone prompt acknowledging your request. If your question has been answered and you would like to withdraw your polling request, you may do so by pressing the "1" followed by the "3". If you are on a speaker-phone, please pick up your handset before entering your request. [Same repeated in French] Your first question is from Tom Jarmai of RBC Dominion Securities. Please proceed with your question. TJ: Yes, good afternoon, gentlemen. Just wanted to ask a little bit about the quarter-overquarter comparison. If you could elaborate a little bit on what you would consider sort of seasonality. You mentioned sort of a usual expenses, RRSP strain. I just wanted to get a flavour whether the first quarter seasonality is something you would expect to repeat or this is sort of a more normalised quarterly income, if I can put it that way. YC: Well, Tom, it's Yvon Charest. Let me answer this question and perhaps Michel Sanschagrin would like to expand. Usually the first quarter is a little bit lower than the others for the year, but in 1999 the first quarter was unusually low. In the annual notice we will be showing the quarterly results for both 1998 and 1999, so you will see that during the first quarter of 1998 we had $4 more million of profit than during the first quarter of 1999. So 18 the main point here is that the first quarter of 1999 was unusually low, but typically the first quarter in our organisation would be a bit lower than the remaining quarters for the year. TJ: Right. How much Seaboard expenses were in last year's 1999 results? Is that a number you'd have at your fingertips? YC: The main amount that was in our income statement during the first quarter was short-term financing because we closed the deal on January 6th and we entered into an agreement with short-term financing. Perhaps Michel Sanschagrin will have that figure? MS: Yes, we have the figure, as far as financing of the transaction is concerned when we compare with the first quarter of this year, we have slightly over $1 million more expenses. I'm looking for the figures or the figure right now, but I would say it was in the vicinity of $1 million of additional expenses last year. The exact figure was $900,000. MS: As far as your seasonality concerns, you probably know that RRSP contributions tend to fall a little harder or in higher volumes during the first quarter of the year. TJ: That's right. Just one other quick follow-up. Investment income was up very strong at 16.5% relative to last year. It was up about close to $30 million. Could you just comment on what drove that? YC: Well most of the growth comes from assets that we are using to back some liabilities like the UL policy. YC: So to the extent that they ask to invest in some indices or index, we are investing the same way. So this is why investment income was strong, but it was not the deciding factor for the improved profitability this year as compared to last year. Michel, you may want to add. MS: The unrealised gains on stocks, especially the stock backing the UL policies has increased by approximately $15 million during the quarter. This $15 million is also shown in the reserve because it's a pass-through(?) to the customer. The other element, of comparison with the first quarter of last year, was the increase in the rent from our real estates. Yvon Côté told you we completed the Carrefour L'IndustrielleAlliance during 1999. It is now fully leased. There are a couple of other buildings that were filled during the year. So the income from real estate went from $47 million during the quarter, which was also our best result. TJ: Okay, thanks very much. I'll give somebody else a chance. Congratulations on a great result. 19 YC: Thank you. OP: Your next question is from Ian Deverteuil of Nesbitt Burns. Please proceed with your question. ID: Good afternoon everyone. Again, echoing Tom's comment, congratulations on a great quarter. I was surprised on some of the changes in MCCSR. Sort of thinking back to the process on the transition of the MD Income Fund off the balance sheet, I remember that there was supposed to be a freeing up of about 17 points of MCCSR - whether it's 15 or 17, forgive me. The MCCSR is up about 5 points here. I'm sort of wondering if the transition is fully complete now? Is there more capital to be freed up? Because it seemed… Michel mentioned that at year-end the MCCSR should be unchanged after some additional capital that might be required for segregated funds. Could you maybe talk through some of the changes in MCCSR in more detail? YC: Well, Ian, there are three elements there. The first one is that we have freed up some capital in moving MD to our seg fund. The second element, there was money put aside because of our capital commitment in the new company, MD Life. So the net was positive and that's why our assessment is to say that at the end of the year we think we will be close again to 181%. ID: Right. MS: But there's still some discussions remaining to be done at the authorities level, including whether or not we are going to have a phasing in the new requirements or not. So these elements should be verified I guess in the third quarter and we will be able to provide new insights as far as the year-end result is concerned. But with the simulations we have performed up to now seems to indicate that it's very possible that we will end the year with approximately the same level of MCCSR. ID: So going back to the MD Fund, taking sort of $1.3 billion out of the general fund and putting it in segregated fund, the benefit… a large proportion of the benefit of that was offset by the investment required in MD Life, is that right? VT: Ian, it's Vince. VT: What we've done is it freed up $28 million of capital when we did the transfer from the general funds to the segregated funds. Now you're familiar with the fact that OSFI is coming out with regulations regarding capital guarantees on segregated funds. 20 VT: We're not sure what's going to happen with regard to the quantity of capital that is required to be put up. We also have the investment from National MD Life. So what we've done is, out of the $28 million in capital release, we have set aside $19 million in surplus… or off surplus to count for the increased requirements that might come through by the end of the year, plus the investment by National Life in MD Life. We don't want the MCCSR bouncing around up and down. We know that there's going to be a capital requirement. We're not sure how much, and we've put aside some already. ID: Excellent, thanks. OP: Your next question is from Timothy Lazarus of Griffiths McBurney. Please proceed with your question. TL: Hi gentlemen. My question has to do with the release or the disclosure of your pads that you graciously gave us for year-end. I noticed you didn't disclose them this quarter. Can we take the percentage of reserve that was given to us at year-end and extrapolate for Q1? YC: Michel Sanschagrin will answer that one. MS: We haven't changed our approach as far as the determination of pads is concerned throughout the company. So what you've seen for the past is probably good for the future. But we have to turn ourselves or turn our attention from that kind of information to look for something more complete. I'm working with my team right now to develop an embedded value approach. We think that it will better serve the objective of the financial analysts in the markets as far as valuation of companies are concerned. But the ballpark figures will remain the same. TL: And just a follow-up then. Can we expect to actually receive an embedded value per share number from the company by year-end? MS: What we are looking at right now is something around the same general line as what you have seen from U.K. companies. So we are looking right now at the level of details that we will be able to provide at least for the first year and try to harmonise as much as possible what will be done by others. But I know that other public companies are also working on that. We also initiate discussions together. YC: So, yes, we are working to add an embedded value calculation by year-end. We know that we have a lot of work to do on it, including the setting of assumptions. But our goal is to come up with an embedded value for you people. 21 TL: Thanks very much for that. OP: Your next question is from Tom MacKinnon of Scotia Capital. Please proceed with your question. TM: Congratulations on a good quarter. I think your disclosure is fantastic. My question has to do with the phenomenal increase in Individual Annuity deposits that you had quarter-overquarter. I know you attributed to a strong RRSP season. I think in there you had said it, correct me if I'm wrong, about $18 million of the increase was as a result of selling annuity products to the cashouts. If you could maybe just refresh me as to what percentage of this was actually segs? Perhaps if I could get a breakdown, just very rough as to who's been selling these. Has it been the career sales force, the brokerage or the national accounts? Have any of these been sold to say some of the old former Seaboard policies as well? YC: Well, Tom, Normand Pépin will be pleased to answer than question. NP: Tom, it's a bit all over the place. We have to keep in mind that the RRSP season was better for most of the financial institution. Like I said, the mutual fund industry was up by 37%, while we're up by 53%. So while we were up in our company, IA and National Life, North West Life, we were more up in IA than the two other companies. The main reason was, while the career agencies did sell the lion's share of this… I don't have the exact number for the career agencies, but I know that they probably (at IA) would represent more than a 60%70% of the total of IA. I'm talking about $265 million in the first quarter for the three companies. IA represents $172 million of that $265 million. So the career force is doing very, very well. Also, like you said we got $18 million from our shareholders' cashout. National Life is up by 20% and North West Life also is up, but this is… we've introduced a lot of new funds through the North West Life brokers. The IA funds are now being sold by the North West Life brokers, what we see is the strong increase in the first quarter with North West Life as well. TM: Thank you. Just one quick other question. Is there any update on a… you talked about third quarter 2000 dividend. Is that still seem to be on track or is there any possible times of accelerating that? YC: No, right now the plan is the same. It's to start paying a dividend in the third quarter of this year, Tom. TM: Thank you very much. 22 OP: Your next question is from Michael Goldberg of HSBC Securities. Please proceed with your question. MG: Thanks very much. I just wanted to know if you could refresh our memories on the transfer of the CMA funds. Is there an income statement impact given that now there's no guarantees? There's no capital required to support this. If there is, what would it amount to? YC: Michael, Vince Tonna will remind you of the discussion we had early January on that. VT: What's happening, Michael, is that there is a reduction in the capital requirements in the fact that there's no guarantee. But we are taking a smaller fee because of that. That was one of the attractions to get the individual doctors to agree to move to the segregated fund. So there is a slightly lower fee - I think it's 10 basis points - than we were receiving when it was in the general funds. The expectation on the impact on profit is that it'll be slightly negative. When I say slightly, it'll be like $30,000 this year. So an immaterial number. We expect it to increase next year. YC: As it was mentioned, we still have $400 million that is with another carrier. We have an agreement that all the money will come back to us and that CMA will stop sending money to this carrier. It will represent additional premium income and additional funds in the quarter ahead. So it is not only neutral, but it's very good potential for the following years. MG: Okay, thank you very much. OP: [in French] Bernard Gauthier of TD Securities. BG: Good afternoon. Just three small questions on your Group Life and Health business. What kind of price increases are you pushing through on renewal business and what has been the retention rate? Number two, are you a price maker or taker in the Quebec market? And number three, are you expecting Group Life and Health to be profitable for all of 2000? YC: It's Yvon Charest. Let me start to answer that one. In terms of the second question. We were a bit surprised that in spite of the increase that we were able to get 93% persistency rate so far during the year. It has to do with the fact that the larger groups have all accepted our premium increase for the renewed period. In terms of to what extent we are aggressive in Quebec, what we have always considered in that line of business is that we prefer to focus on the bottom line than the top line. This is why we were mostly active with small and medium-sized organisations because we did 23 think that the profit margin was better. We were not prepared to enter into some huge contract where we think, you know, that the top line would be there but not the bottom line. In terms of the price increase, the price increase varied a lot. For some groups it was in the disability benefit only. In other groups it was on dental and in drugs. What we decided to do last fall is to put a much more greater credibility factor on each group experience in type of those guarantees. Though the price increase could be as low as 5% for some. For smaller groups, it could be as high as 40% for drugs and health. Finally, our expectations for this year. As was mentioned in January, we started last September to increase the price on our products. Last week, National Life decided to increase them again for some groups. So we are confident that the new quarter should see a nice improvement in our results. BG: Thank you. OP: Your next question is from Quentin Broad of National Bank Financial. Please proceed with your question. QB: Thanks. Good afternoon. Two quick questions. One on the income statement. If you could give us just a normalised number for the provision releases and the net transfers to the segregated funds ex of the MD book, which I assume is impacting that? Then if Vince can just give us an overview of what he's seeing in the markets for National Life, particularly the high net worth Individual competitive landscape? YC: Well I will first ask Vince to tell his assessment about the potential there. But again, after I will ask you to repeat your first question. I'm not sure I understood it correctly. VT: We are expecting to see the landscape to be similar to what it was last year with regard to the high net worth individuals. We are, however, experiencing an increased competition of the entrants in that field and becoming part of a challenge for us but we are doing quite well so far. We're taking steps to ensure that we increase our marketing penetration and expect that we will meet all of our targets for 2000. QB: Thanks, Vince. I heard every fifth word. So I understand why Yvon only heard every fifth of my word. The first question was just on the income statement. We see a decrease in provisions for future policy benefits of $1.3 billion and net transfer to segregated funds of $1.6 billion. That's, I assume, were seeing the move of the MD assets. What would that be 24 if we could extract the movement of the MD assets and just look at the rest of the book? What would those numbers be? YC: Michel, could you confirm that the exact amount of MD transfer was $1.375 billion? MS: Yeah, that's what… $1,375,000,000. So taking this transaction out, the increase in the actual provisions would have been $47 million. The net transfer to the segregated funds would have been reduced by the same amount, so that the adjustment is the same on these two figures. QB: Thank you. OP: Your next question is from Greg Thompson of Morgan Stanley. Please proceed with your question. GT: Hi. One quick question, please. Do you anticipate releasing new business profits in a manner similar to the U.K. companies to allow the analyst community to go the whole calculation into appraised value or are you going to stop at embedded value? YC: Michel Sanschagrin will answer it. MS: Now we are planning to stop at the embedded value, but giving separately the value, the impact of the new business for the last year. I understand that some of the financial analysts in Europe, if not most, start with these figures and make up their own mind as far as the future of new business is concerned. GT: Okay, that's great. Thank you. OP: Your next question is from Mario Mendonca of CIBC World Markets. Please proceed with your question. MM: Congratulations, gentlemen, on a good quarter. My question relates to Universal Life. I want to get a sense of how well you're doing there, whether you're maintaining your top spot in Canada in terms of new Universal Life sales. On a related note, the new business strain associated with Universal Life. Normally you address new business strain in an area like that by increasing pricing. Is that your intention going forward? YC: Let me start answering it. In terms of the market share, the only data we have is the one for 1999. Our market share at the time was 13.1% and we ranked second. We have increased our new business by 9% this quarter, so we do think that we should be maintaining our position, although we don't have numbers in it. In terms of new business strain and to what extent we are managing the price of the product, I'd like Normand to expand on it. 25 NP: Well, I mean, certainly you can increase the price of the product to take away the strain, but you know you will then probably not be competitive. So while it's always, I would say, trying to balance our competitive position and what we want to invest in the new business, this is what we try to manage, what we call the business strain. There's two types of UL out there, one UL, which is what we call the YRT, when the charge is on a yearly renewal term, then there's very little strain in that product. We also sell what we call a level COI, a level cost of insurance. That's where there's a lot of strain because on the result because of what our industry has to use to calculate the results. So we're trying, I would say, have less strains trying to manage the business mix. And there's good reasons why a customer should buy a YRT instead of a level cost of insurance. If we can convince our customers to buy more YRT, that's a way of managing the strain. So but, the option of increasing the price is always… you know, when you talk to a marketer, a kind of last resort option. I we have to do that, we do that. We did it last fall. National Life just did it. So we've increased our price to take into account this, not the strain, but to maintain the overall portability of the product. MM: I see. Where do you figure you stand now in terms of overall pricing in the industry, the competitiveness of your UL pricing? NP: I would say we're good, but other there, some new companies out there are out there that are more competitive than us. I don't know how long they're going to last, but I would say we're good. But there's some more competitive companies out there. MM: And just one final follow-up sort of related… the acquisition by Transamerica of NN Life, do you anticipate any competitive issues there because they're currently now probably the biggest in Canada in terms of Universal Life new sales? Are you sensing any real competitive strain from them? NP: Not right now because they have not put the things together. There might be some competitive pressure coming from them if they managed putting that together. But at the same time also, you always create some disturbance in the markets, so it creates also some opportunities, you know. Because when you want to put two companies like that together, you know, there are brokers that were previously competing against each other, who are obviously going to have difficulties you know, there's opportunities for us there as well. 26 MM: Okay, gentlemen, thank you very much for being so open with your disclosure. We appreciate it. OP: Your next question is from Tom Jarmai of RBC Dominion Securities. Please proceed with your question. TJ: Yes, hi, just two quick questions. I wanted to ask regarding your preferred shares. These were participating-preferred shares. Could you refresh us briefly how they were transferred and are the dividends subtracted from the net income to calculate EPS? YC2: To the second question… Yvon Côté speaking. Yes, to the second question, yes, related to developing the dividend from the earning per share. For the first part of the question, in fact, it's the same securities but the name change. Previously we were a mutual company and we had to use preferred securities. Now it's preferred shares. So there were no change in the preferred share. TJ: But it references being transferred to common equity or it's being transferred to shareholders' equity, right? It's still a preferred share? YC2: It's still a preferred share. It's not a common share. TJ: And the second quick question is in terms of your premium growth or percentage of premiums in Quebec and Ontario, there's a fair sort of mix shift there. You went in Quebec from 38% to 50% and in Ontario from 28% to 18% roughly. Can you explain just that what's going on there? YC: It's Yvon Charest. As you know, Tom, you could have more volatility in the new deposit for the Annuity line of business. We mentioned that during the RRSP campaign we have had good growth, but more importantly this time at the parent company level. TJ: Okay. YC: And at the same time there has been perhaps less deposits from CMA this year than in the last two or three years. So you could have that type of volatility from one part to the other, but fundamentally there has been no change in our business. TJ: Sounds great. Thanks. OP: Your next question is a follow-up from Timothy Lazarus of Griffiths McBurney. Please proceed with your question. TL: Hi. I have two numbers I'm looking for and I'd like to see if I can get them before you go off to your AGM or maybe you could direct me to them. It's the unamortized unrealised 27 gains on the securities portfolio in the surplus and the unamortized realised gains in the securities portfolio backing the surplus. YC: Michel Sanschagrin, I guess will be the lucky winner of this one. MS: As we know, in the Note 18 of the financial statement we disclose separately the different gains between those that are backing liabilities and those that are backing the surplus. The deferred gains that were backing the surplus, which has as you know give rise to future new income of $71 million, it's now to $80 million. So there has been a slight increase during this quarter. So it's positive news for the following quarter. Is this the split that interests you? TL: What note are you referring to? Maybe that's sufficient. MS: That… give me one sec here. It's note 18. Okay in note 18 there is a split of deferred credit. You could see that we have $80 million of gains related to equity. At the end of the last quarter last year, it was $78 million, but it went down to $71 million at year-end. So most of the increase in the deferred credit came from those that are related to the actual liabilities. As we explained in the past, there is no true additional money by this. It reflects simply the fact that we sold assets for a profit, but the proceeds will be invested in other investments with lower coupon and that altogether the amortisation of these credits plus the lower coupon will give us the same type of cashflows than we would have had otherwise. TL: Thank you very much. OP: Gentlemen, there are no additional questions. Please continue with your presentation or closing remarks. YS: Thank you very much, Operator. This will terminate this session. I will be available for further questions at the office later today, if anyone of you wish to have more complete information. I remind you that most of the information we are referring to now is on our website and hopefully that this will answer most of your questions. Thank you again for your time and a pleasure to talk to you next quarter. Bye. OP: Ladies and gentlemen, that does conclude your conference call for today. We thank you for participating and ask that you please disconnect your lines. 28