31 - 2015 Veille stratégique - Veille – Santé, Défense et sécurité

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31 - 2015 Veille stratégique - Veille – Santé, Défense et sécurité
Division Performance, synthèse – Bureau Etudes et prospective
VEILLE SANTE-DEFENSE-SECURITE NATIONALE
Semaine du 27 juillet 2015
Le bureau EP attire votre attention sur les éléments de prospective à court terme suivants :
-
Défense : coup de gueule de Dassault sur la préparation du future (p2)
La nouvelle loi de programmation militaire confirme le projet 2020 du Service de santé des
armées (p2)
Les chiffres clés de l’offre de soins (p6)
US: New MHS innovation chief looks to accelerate progress in health and readiness (p12)
1. Prospective
Strategic rethink: choices for America in a turbulent world
Rand corporation – July 2015 – Abstract
What are America’s international ambitions? What level of international engagement is the public
prepared to support, and what can be sustained? How might the next president exercise international
leadership in a tumultuous world, and to what end? And is there a coherent “grand strategy” for
diplomacy and defense that would align the wide array of U.S. interests with the means to achieve
them? The result is this “Strategic Rethink” project. It analyzes the choices, trade-offs, risks, and
opportunities associated with various strategies for U.S. diplomacy, defense, and national security.
Titled Choices for America in a Turbulent World, this book synthesizes the work of a team of experts
on three critical regions—the Middle East and South Asia, Europe, and East Asia—as well as on
national defense, international trade and economics, cybersecurity, and climate change. Its conclusions
may surprise some. As you will see, Ambassador Dobbins does not believe the world is falling apart,
even if the Middle East is. He sees opportunities to reinforce and expand the international order.
Today, at every level of government, budgets are being sliced, squeezed, molded, and stretched;
“doing more with less” is a common refrain. Yet no American president can have it all. The national
debate about sensible budget decisions cannot succeed without rigorous analysis and unbiased
appraisal of trade-offs. Any honest conversation about U.S. international engagement must match
strategic options with the resources necessary to achieve them.
http://www.rand.org/content/dam/rand/pubs/research_reports/RR1100/RR1114/RAND_RR1114.pdf
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Division Performance, synthèse – Bureau Etudes et prospective
Défense : coup de gueule de Dassault sur la préparation du future
La Tribune – 23/07/2015 – Extrait
C'est un coup de gueule qui est passé inaperçu début juin. Un coup de gueule salutaire du président du
comité défense du Conseil des industries de défense (CIDEF), Eric Trappier, également PDG de
Dassault Aviation, qui juge que la préparation du futur dans la défense est actuellement complètement
délaissée par le ministère de la Défense au profit du court terme, la loi de programmation militaire
(LPM). « Nos armées et l'ensemble de la profession de défense sont exclusivement mobilisés sur leurs
tableurs Excel - c'est la LPM ! Je vois peu de penseurs préparer le futur, non que les militaires n'aient
pas envie de s'y consacrer, mais leur préoccupation du jour est telle qu'elle en devient pour eux
inhibante. C'est inquiétant », a-t-il expliqué début juin aux députés de la commission de la Défense.
Pourquoi une telle inquiétude? Parce que pour Eric Trappier, il est important de préparer la guerre du
futur à horizon 20 ans. « La DGA pense en termes de technologie mais quand on prépare l'avenir à
vingt ans, on a besoin de confronter les savoir-faire technologiques, et il faudra bien discuter avec les
états-majors pour savoir ce que sera la guerre de demain », estime-t-il. Il appelle donc à une
« mobilisation des industriels, de la DGA et des états-majors ». Notamment des armées. Elles doivent
« s'intéresser au futur, quitte à détacher des personnels à cette fin. C'est fondamental si la France veut
rester au bon niveau de développement des technologies et des produits ».
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/defense-coup-de-gueulede-dassault-sur-la-preparation-du-futur-493741.htm
2. Défense
La nouvelle loi de programmation militaire confirme le projet 2020 du Service de santé des
armées
Hospimédia – 29/07/2015 – Extrait
Publiée ce 29 juillet au Journal officiel, la loi portant actualisation de la programmation militaire pour
les années 2015 à 2019 confirme dans son article 3 le « triple principe » qui prévaut pour le service de
santé des armées (SSA) via son projet 2020 : concentration sur les missions majeures, ouverture
dynamique sur la santé publique et simplification de la gouvernance. Outre le soutien médical des
soldats en opérations extérieures et sur le territoire national, le SSA pourra voir ses capacités
sollicitées « plus largement dans la gestion des crises, notamment en matière de gestion des crises
sanitaires ». Il s'agit ici de prolonger les actions permettant de disposer de capacités en vue de réagir
aux risques nucléaires, bactériologiques et chimiques (NBC). « Dès 2014, son implication très active
pour la lutte contre l'épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest a été une réussite, rappelle d'ailleurs le
ministère de la Défense dans la loi, permettant de capitaliser un important retour d'expérience au
bénéfice des forces armées ».
Par ailleurs, s'il apparaît « nécessaire » aux yeux de l'exécutif de « mener une rénovation des hôpitaux
et centres médicaux des armées », avec en illustration récente le démantèlement progressif du Val-deGrâce, à charge également pour le SSA de « continuer à développer le dispositif de suivi et
d'accompagnement médical mis en place pour les militaires ayant été engagés dans des opérations,
notamment pour la prévention et la prise en charge des symptômes psychologiques postPage 2 sur 16
Division Performance, synthèse – Bureau Etudes et prospective
traumatiques ». Le service va également devoir poursuivre la rénovation du dispositif sanitaire de
veille opérationnelle. Ce dernier se compose « d'un ensemble de modules d'intervention susceptibles
d'être projetés, afin de répondre avec une forte réactivité, et dans la durée, à tous les types de missions
des forces, y compris pour la protection des populations ». Et le ministère d'ajouter dans sa loi que les
relations du SSA avec la santé publique seront dans le même temps renforcées « dans un esprit de
synergie et de complémentarité géographique et fonctionnelle ».
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=320603638CA453E429C7D63714B3
AAD3.tpdila21v_2?idArticle=JORFARTI000030943300
ethttp://abonnes.hospimedia.fr/articles/20150729-politique-de-sante-la-nouvelle-loi-deprogrammation?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+hospimedia
%2Factualite+%28HOSPIMEDIA+|+Toute+l%27actualit%C3%A9+%28abonn%C3%A9s%29%29
L'opération Serval à l'épreuve du doute : vrais succès, fausses leçons
IFRI, Focus stratégique, n° 59 – Juillet 2015 - Synthèse
Le déploiement des forces françaises au Mali en janvier 2013, avec pour objectif de contrer l’offensive
des groupes djihadistes du Nord Mali, ont démontré la capacité de l’Armée française à se projeter dans
un très court délai, et de conduire une opération expéditionnaire à longue distance de façon autonome,
en dépit des limites de ses moyens.
Le succès de Serval peut être expliqué au travers de plusieurs facteurs comme la présence de forces
prépositionnées, la prise de décision rapide et un tempo opérationnel élevé, mais aussi le labeur
diplomatique et la qualité des relations bilatérales avec les pays africains. Ce succès ne doit cependant
pas conduire à sous-évaluer les lacunes capacitaires qui ont été illustrées lors de l’opération dans les
domaines du transport stratégique, de l’Intelligence, Surveillance and Reconnaissance (ISR) ainsi que
de la capacité politique à régler un conflit interne dont l’issue demeure incertaine.
http://www.ifri.org/fr/publications/enotes/focus-strategique/loperation-serval-lepreuve-doute-vraissucces-fausses-lecons
Les effectifs militaires français seront à nouveau réduits à Djibouti
Zone militaire – 27/07/2015 – Extrait
Lors d’une allocution prononcée à l’occasion de sa première visite aux forces françaises stationnées à
Djibouti (FFDj), le ministre de la Défense, dans le cadre de la réorganisation du dispositif militaire
français en Afrique, a annoncé que « Djibouti restera la principale base de forces prépositionnées sur
le continent africain par sa taille et ses moyens » et les « FFDj (…) seront un pôle de rayonnement et
de coopération régionale offrant un point d’appui interarmées ouvert sur l’Océan indien, la Mer
Rouge, et l’Afrique de l’Est, en étroite coordination, bien sûr, avec nos forces dans le golfe arabopersique». Seulement, les FFDj vont quand même voir leurs effectifs fondre : ils passeront de 1.950 à
1.350 d’ici à l’été 2017. Pour le ministre, ce format permettra de « conserver nos capacités
opérationnelles aériennes, terrestres et navales sur la durée ». Les missions, elles, restent inchangées.
Djibouti occupe une position tellement stratégique, à proximité du détroit de Bab el-Mandeb, en face
du Yémen, où sévit al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA), que les États-Unis y ont renforcé
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Division Performance, synthèse – Bureau Etudes et prospective
leur présence, le Japon y a établi une base et la Chine entend en faire de même. L’annonce faite par M.
Le Drian était attendue dans la mesure où lors de l’examen du projet d’actualisation de la LPM 20142019, les parlementaires ont adopté un amendement visant à consolider la présence militaire française
à Djibouti, avec « deux composantes terrestre et aérienne et une base navale ».
http://www.opex360.com/2015/07/27/les-effectifs-militaires-francais-seront-nouveau-reduits-djibouti/
3. Interministériel
Plan national pour une action publique transparente et collaborative
Secrétariat d’État à la Réforme de l’État et à la Simplification – Juillet 2015 – Extrait
La France a rejoint en avril 2014 le Partenariat pour le gouvernement ouvert, qui promeut une action
publique transparente et plus ouverte à la participation et à la collaboration entre la puissance publique
et la société civile. Cette initiative complète le travail engagé par le gouvernement français sur la
réforme de l’État et la simplification.
Ce « plan national pour une action publique transparente et collaborative » est le fruit d’une longue
concertation avec la société civile, au sein du gouvernement et de l’administration, ainsi qu’avec les
autorités indépendantes. Il repose sur quatre grands axes :
Rendre des comptes pour faire progresser la transparence, restaurer la confiance et améliorer la
qualité des politiques publiques. Le devoir de transparence s’impose aux pouvoirs publics avec des
engagements structurants sur les décisions, les finances des collectivités territoriales (engagement 1) et
sur la commande publique (engagement 2). Une exigence qui s’impose aussi aux entreprises afin de
lutter contre le blanchiment, la fraude fiscale et la corruption (engagement 7). Une transparence
renforcée jusque dans nos échanges internationaux avec des efforts particuliers concernant l’aide
publique au développement et les négociations internationales (engagements 3, 9).
Consulter, concerter et coproduire l’action publique, grâce à la rénovation des dispositifs
participatifs mais aussi en associant les citoyens à la production de l’action publique. Pour moderniser
et dynamiser notre démocratie, créons les conditions d’un échange constant avec les citoyens, les
associations et les entreprises, de l’identification des problèmes dans un quartier (engagement 10) à
l’élaboration de la loi (engagement 12). Le citoyen devient aussi un acteur de l’évaluation des
politiques publiques (engagement 13 et 14). C’est l’intelligence collective au service de l’action
publique !
Partager des ressources numériques utiles à l’innovation économique et sociale grâce à la mise à
disposition non seulement des données (engagement 15), mais aussi des modèles de calcul eux-mêmes
(engagement 16). Nous souhaitons aller plus loin en transformant les ressources technologiques de
l’État en plateforme ouverte (engagement 17). Enfin, l’administration numérique est aussi un
remarquable moyen d’améliorer l’efficacité et la proximité de l’action publique (engagement 18).
Ouvrir l’administration elle-même favorisera l’engagement citoyen en soutien des pouvoirs publics,
notamment à l’École (engagement 19). Cette ouverture implique de mieux accompagner les agents
publics dans la transition numérique (engagements 21, 22) et de renforcer leur rôle et leur protection
dans la prévention des conflits d’intérêts (engagement 23).
Enfin, dans la perspective de la COP21, qui se tiendra à Paris en décembre prochain, le Plan
d’action propose une application des principes du gouvernement ouvert à un enjeu de long terme,
particulièrement adapté à ces nouveaux modes de gouvernance, celui du changement climatique et
du développement durable (engagement 24, 25, 26).
Plan OGP FR Version Finale.pdf
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Division Performance, synthèse – Bureau Etudes et prospective
4. International
La Russie adapte sa doctrine navale
Zone militaire – 27/07/2015 – Extrait
Quelques mois après avoir publié une doctrine militaire afin de répondre aux mesures de réassurance
prises par l’Otan au profit des pays d’Europe centrale et de l’Est (mais elle reprenait en fait l’essentiel
de celle élaborée en 2010), le Kremlin a diffusé, le 26 juillet, un communiqué précisant ses priorités
dans le domaine naval. Soit au moment du « Jour de la Marine russe ».Ainsi, cette nouvelle doctrine
navale, qui tient sur 46 pages, dénonce « le caractère inadmissible pour la Russie des projets de
déplacement des infrastructures de l’Otan vers ses frontières ».
Le document évoqué par le Kremlin prévoit de « développer les infrastructures » de la Flotte de la mer
Noire, la « reconstitution accélérée et complète des positions stratégiques de la Russie » en Crimée,
ainsi que « le soutien à la paix et à la stabilité ».
Selon le vice-Premier ministre russe, Dmitri Rogozine, l’accent sera également mis sur « l’Atlantique
et l’Arctique », raison notamment de « l’élargissement de l’Otan à l’Est ».
Enfin, cette nouvelle doctrine mise sur plus de coopération avec les forces navales chinoises et
indiennes. « Le développement des liens d’amitié avec la Chine, ainsi que l’accroissement de la
coopération positive avec d’autres Etats de la région constituent un élément important de notre
doctrine navale dans le Pacifique », y est-il affirmé. Même chose avec l’Inde pour ce qui concerne
l’océan Indien.
http://www.opex360.com/2015/07/27/la-russie-adapte-sa-doctrine-navale/
5. Gestion de crise
Boko Haram : Environ 2.000 soldats de plus seront déployés dans l’extrême-nord du
Cameroun
Zone militaire – 28/07/2015 – Extrait
Suite à la récente série d’attentats, les autorités camerounaises ont décidé, selon la Cameroon RadioTelevision (CRTV) de renforcer davantage ces moyens militaires, avec l’envoi de 2.000 soldats
supplémentaires, ce qui portera les effectifs à 8.500 au total. En outre, de nouvelles mesures de
sécurité ont été prises, comme l’interdiction de la burqa – déjà plus de 600 ont été saisis à Kousseri,
poste-frontière situé en face de N’Djamena -, de la circulation des charrettes et des motos aux abords
des marchés. Les contrôles ont aussi été renforcés sur les axes menant à Douala et à Yaoundé.
Par ailleurs, une Force d’intervention conjointe multinationale (MNJTF) devant compter 8.700
hommes fournis par le Nigeria, le Cameroun, le Tchad, le Niger et le Bénin pour combattre Boko
Haram sous l’égide de l’Union africaine devrait être opérationnelle d’ici le 30 juillet.
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Division Performance, synthèse – Bureau Etudes et prospective
http://www.opex360.com/2015/07/28/boko-haram-environ-2-000-soldats-de-plus-seront-deployesdans-lextreme-nord-du-cameroun/
Ebola : un plan à plus de 800 millions de dollars pour redresser la Sierra Leone
Le quotidian du médecin – 27/07/2015 – Extrait
Le président sierra-léonais, Ernest Koroma, a annoncé un plan de relance post-Ebola, pour redresser
l’économie, la santé et l’éducation, et éradiquer le virus dans son pays, d’un montant de 804,2 millions
de dollars. Ce plan fait suite à la conférence de donateurs, organisée par les Nations Unies le 10 juillet
dernier à New York, au cours de laquelle les trois pays les plus touchés par l’épidémie (Sierra Leone,
Guinée et Liberia) ont reçu des promesses de financement à hauteur de 3,4 milliards de dollars pour
les aider à redresser leurs économies, dont 804,2 millions pour la Sierra Leone. Une enveloppe
supplémentaire de 1,7 milliard de dollars, destinée à une relance régionale, doit également en partie
bénéficier à la Sierra Leone.
Bien qu’il n’en donne pas les détails, un communiqué de la présidence promet un « plan de bataille
pour vaincre Ebola » et opérer « dans les neufs premiers mois un redressement » du pays, et « audelà, sur une période de deux ans, à replacer la Sierra Leone sur le sentier de la croissance ». La
présidence annonce vouloir « transformer [le] réseau routier, améliorer l’accès aux marchés et
réduire les coûts de fonctionnement des grandes entreprises » et faire de l’accès à l’énergie et à l’eau
des « priorités ».
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/07/27/ebola-un-plan-plus-de-800-millionsde-dollars-pour-redresser-la-sierraleone_766706?ecmp=NL_derniereheure_20150727&nlToken=IAcdq9x6oYxwInl9KuCt0mkIRDTKo
uqrdu_D68-T0nRW-FJG4bxXutmd2SC30Qc4QFC0y7lxQDEx5V9LUkSQlQgAgA%3D#utm_source=qdm&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20150
727&utm_campaign=NL_derniereheure
6. Santé
Les chiffres clés de l’offre de soins
DGOS – Juillet 2015 – Extrait
La DGOS publie les chiffres clés de l’offre de soins. Les chiffres clés de l’offre de soins sont destinés
aux observateurs du système de santé français ainsi qu’aux acteurs de l’offre de soins, de ville comme
hospitaliers voire médico-sociaux. Leur édition 2015 illustre la mise en œuvre des réformes en cours,
notamment les grandes orientations de la stratégie nationale de santé lancée par le gouvernement, les
mesures de la future loi de modernisation de notre système de santé portée par Marisol Touraine et le
« virage ambulatoire » qui en découle. Mais aussi, plus globalement, l’état des lieux de l’offre de soins
en France et ses perspectives. En 4 chapitres, les chiffres clés offrent un panorama étayé de cette mise
en œuvre et de son impact sur les professionnels de santé, les structures de santé et leur activité, le
financement de l’offre de soins, l’amélioration de la qualité des soins, de la recherche et de
l’innovation.
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/20150602_CHIFFRES_DGOS_impression_Bis.pdf
Offre de soins : la tendance est aux regroupements, l’ambulatoire en hausse
Le quotidien du médecin – 27/07/2015 – Extrait
La direction générale de l’offre de soins (DGOS) trace les contours du système de santé français dans
son édition 2015 des « chiffres clés ».
- Rapprochement des établissements hospitaliers : La France compte 2 694 établissements, dont
1 047 structures privées à but lucratif (39 %), 947 structures publiques (35 %) et 700 établissements
privés d’intérêt collectif. « La tendance est au rapprochement des établissements hospitaliers,
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encouragé par la création de groupements hospitaliers de territoire », commente la DGOS. Les
groupements de coopération sanitaire (GCS) se sont développés (de 347 en 2010, ils sont 583 en 2014)
tout comme les communautés hospitalières de territoire (47 sont en projets, 29 existaient en 2012).
- Deux fois plus de MSP en un an, le pacte territoire santé boudé : Les professionnels de santé sont
eux aussi pris dans un mouvement de regroupement. La DGOS recense 600 maisons de santé
pluriprofessionnelles (MSP) en 2014, contre 370 en 2013 et 174 en 2012. Elles sont surtout installées à
l’Ouest, dans le Centre, et en Rhône-Alpes. La DGOS signale 1 750 centres de santé en 2014 (dont
40 % sont médicaux ou pluriprofessionnels) et 632 réseaux en 2013.
En revanche, les résultats du pacte territoire santé sont plus mitigés. Quelque 881 contrats
d’engagement de service public (CESP) sont enregistrés en 2014, tandis que l’objectif fixé pour 2017
est de 1 500. Quant aux praticiens territoriaux de médecine générale (PTMG), 323 contrats ont été
signés sur 2013 et 2014, alors que 400 contrats ont été ouverts au Journal officiel. Les médecins
correspondants du SAMU (MCS), qui doivent assurer un accès aux soins urgents en moins de 30
minutes, étaient 434 en 2014, pour un objectif de 600 en 2015.
- L’HAD, l’ambulatoire, et la télémédecine ont le vent en poupe : L’activité en hospitalisation à
domicile (HAD) accuse une progression de 5,4 % entre 2011 et 2012, où 4,1 millions de journées sont
recensées. Le déploiement de la chirurgie ambulatoire est ininterrompu depuis 2007. Parti de 32 %, le
taux d’ambulatoire dans les séjours en chirurgie au niveau national est de 44,6 % en 2014. La
télémédecine est citée comme autre innovation encouragée par le gouvernement, avec 331 projets en
2012.
- La France au milieu des pays de l’OCDE : Loin du ton alarmiste de l’Atlas de l’Ordre des
médecins, la DGOS indique que 218 300 médecins exercent en France, dont 88 200 salariés et
130 100 libéraux ou mixtes. La France se situe ainsi au milieu des pays de l’OCDE (Organisation de
coopération et de développement économiques), avec 3,3 médecins pour 1 000 habitants, derrière
l’Allemagne (4) et l’Espagne (3,8), mais devant le Royaume-Uni (2,8) et le Canada (2,5).
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/07/27/offre-de-soins-la-tendance-est-auxregroupements-lambulatoire-enhausse_766716?ecmp=NL_derniereheure_20150727&nlToken=IAcdq9x6oYxwInl9KuCt0mkIRDTK
ouqrdu_D68-T0nRW-FJG4bxXutmd2SC30Qc4QFC0y7lxQDEx5V9LUkSQlQgAgA%3D#utm_source=qdm&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20150
727&utm_campaign=NL_derniereheure
L'ATIH publie les chiffres clés de l'hospitalisation en 2014
APM news – 24/07/2015 – Extrait
L'Agence technique de l'information sur l'hospitalisation (ATIH) a publié les données sur
l'hospitalisation en France en 2014 à partir des données collectées dans le programme de
médicalisation des systèmes d'information (PMSI).« Ces chiffres clés offrent une vision synthétique de
l'activité hospitalière en France avec la fréquentation des établissements de santé sur une année »,
précise l'ATIH dans un communiqué.
Ces informations sont disponibles au global et pour chacun des quatre champs: médecine, chirurgie,
obstétrique (MCO), soins de suite et de réadaptation (SSR), hospitalisation à domicile (HAD) et
psychiatrie. Selon l'ATIH, les établissements ont accueilli 12,3 millions de patients, dont 11,9 millions
hospitalisés en MCO. Le développement de l'ambulatoire « se poursuit » et concerne 5,5 millions de
patients en 2014 contre 5,3 millions en 2013.
En HAD, 106.000 patients ont été pris en charge. La part des patients âgés de 80 ans et plus a
augmenté, passant de 21% en 2013 à 23% en 2014. Par ailleurs, 975.000 patients ont fréquenté des
établissements SSR et 415.000 ont été hospitalisés en psychiatrie. Globalement, le nombre de patients
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hospitalisés reste relativement stable entre 2013 et 2014 avec une progression d'environ 1% pour les
champs MCO, SSR et HAD et 0,5% pour la psychiatrie.
http://www.atih.sante.fr/acces-aux-donnees/chiffres-cles-de-l-hospitalisation
et
http://www.apmnews.com/mdepeche.php?id=n8T7bwP5eX5Hk3MlSpvSZNT5hrAIkIGjONKExwt7G
iTZS6kn8ZqJYFp9L6N0JslGgwAtgzu7zzwNMXzfzCEl4uEgAP7PeexYJAwYblx62yG30leebVMKlMJd9AuoaYi
L’AP-HP, l’INSEP et la FFF partenaires pour améliorer la prise en charge des sportifs de
haut niveau
La ministre de la santé, Marisol Touraine, a inauguré un partenariat entre l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) et
la Fédération française de football (FFF), visant à améliorer la prise en charge des sportifs de haut
niveau. Ce programme – baptisé groupement de coopération sanitaire « Médecine du sport » –
concerne l’ensemble des sportifs de haut niveau, de toutes les fédérations, inscrits sur la liste établie
par le ministère des Sports.
Les sportifs pourront ainsi bénéficier d’un parcours de soins couvrant l’ensemble de leurs besoins,
notamment des consultations ou interventions spécialisées dans les hôpitaux de l’Hôtel-Dieu,
Avicenne, Lariboisière, La Pitié-Salpêtrière et Georges Pompidou, des bilans et un suivi médical au
sein du département médical de l’INSEP, ainsi que des séances de rééducation au Centre médical
national du football de la FFF à Clairefontaine.
Ce groupement, créé dans la perspective de l’Euro-2016 de football, et de la candidature parisienne
aux JO-2024, prolonge les actions du Centre d’investigation en médecine du sport et de l’Institut de
recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport (IRMES), inaugurés à l’occasion de la candidature
de Paris aux jeux Olympiques de 2012.
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/07/29/lap-hp-linsep-et-la-fff-partenairespour-ameliorer-la-prise-en-charge-des-sportifs-de-hautniveau_766956?ecmp=NL_derniereheure_20150729&nlToken=_ysgX-XzEoSx0EKUihcJsl8fyIwa_6qlTofdWkvYXb9S5V7VniEqu1WBRhfIJ86P5LnkdHllu29GMzfwk0SQlQgAgA%3D#utm_source=q
dm&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20150729&utm_campaign=NL_dernierehe
ure
Le « trauma system » du réseau nord-alpin des urgences a diminué la mortalité des
polytraumatisés
Hospimédia – 24/07/2015 – Extrait
Par le biais d'une étude publiée ce printemps dans la revue anglo-saxonne Critical Care, les équipes du
réseau nord-alpin des urgences (Renau) dressent un bilan « très satisfaisant » de la prise en charge en
urgence des blessés via la mise en place de leur « trauma system ». Ce dispositif se veut « le premier
trauma system de France », comme le souligne le CH Annecy-Genevois (Haute-Savoie) par
communiqué. « En désignant les centres hospitaliers en trauma center de niveau 1 à 3, il permet
l'orientation directe des traumatisés graves depuis les lieux de l'accident vers le trauma center en
capacité de les traiter de façon optimale », souligne l'établissement. Objectif : éviter d'orienter des
patients polytraumatisés vers des centres non adaptés à leur prise en charge, obligeant ensuite à un
transfert sur des sites plus spécialisés. Avec le risque de complications voire de décès.
Pour parvenir à ce dispositif « inspiré du modèle américain », « un travail de longue haleine a permis
d'aboutir à une convention signée entre vingt-et-un établissements de la région Rhône-Alpes,
permettant ainsi de désigner treize centres pour recueillir les polytraumatisés. Des carnets de
protocoles ont été également établis pour formaliser les différents types de prises en charge », précise
l'hôpital haut-savoyard. Résultat : le « sous-triage » a chuté de 15 à 4,6%. En cas de transfert
interhospitalier, « le temps d'admission de nos patients en trauma center est diminué de plus de 50%
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par rapport au reste de la France », note l'établissement. Et d'ajouter, « à gravité égale, la mortalité
des polytraumatisés pris en charge dans la région est très nettement inférieure au reste de la France :
12% sur le Renau contre 17% dans l'étude gravité First [à télécharger ci-contre, NDLR]
correspondant à trente vies supplémentaires par an. Le bilan c'est qu'en 2013, nous avons gagné en
qualité d'orientation et nous avons diminué de 53% la mauvaise orientation des patients ».
http://www.ccforum.com/content/pdf/s13054-015-0835-7.pdf
et
http://abonnes.hospimedia.fr/articles/20150724-qualite-le-trauma-system-du-reseau-nordalpin?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+hospimedia%2Factual
ite+%28HOSPIMEDIA+|+Toute+l%27actualit%C3%A9+%28abonn%C3%A9s%29%29
Le Cop 2015-2018 de l'Établissement français du sang contient six grandes orientations
Hospimédia – 24/07/2015 – Extrait
L'État et l'Établissement français du sang (EFS) ont signé le 10 juillet un second contrat d'objectif et de
performance (Cop) pour les quatre prochaines années. Ce document stratégique fixe pour 2015-2018
les objectifs à atteindre et les actions à mener pour continuer à assurer de manière efficiente le service
public de la transfusion sanguine, indique l'établissement dans un communiqué. Dans ce nouveau
contrat, les quatre grands principes fondateurs de la transfusion sanguine, à savoir l'anonymat, le
bénévolat, le volontariat et le non-profit, sont confortés, précise-t-il. Le précédent Cop (2010-2013)
« a constitué une avancée pour l'EFS en formalisant pour la première fois la stratégie de
l'établissement, après dix années d'existence ». Son évaluation entre fin septembre 2013 et début
janvier 2014 par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) permet de constater que
l'établissement a fait des efforts pour améliorer son efficience (réforme des différentes étapes de la
chaîne transfusionnelle, centralisation des fonctions achats...) qui doivent être poursuivis. En outre,
l'Igas indique que l'un de ses défis pour les quatre années à venir est de « s'adapter aux évolutions »
dans un contexte incertain. De ce fait, cette orientation fait partie des six arrêtés dans ce dernier Cop.
Le Cop 2015-2018 de l'Établissement français du sang (EFS) contient six grandes orientations
stratégiques:
•
renforcer, au bénéfice des patients, les liens avec les opérateurs de santé ;
•
s'adapter aux enjeux de l'autosuffisance de demain ;
•
maintenir à un très haut niveau les exigences de sécurité sanitaire ;
•
renforcer l'efficience des activités associées ;
•
poursuivre le recentrage de la recherche sur le cœur de métier ;
•
progresser en matière d'efficience et garantir les grands équilibres financiers de
l'établissement.
http://abonnes.hospimedia.fr/articles/20150724-politique-de-sante-le-cop-2015-2018de?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+hospimedia%2Factualite
+%28HOSPIMEDIA+|+Toute+l%27actualit%C3%A9+%28abonn%C3%A9s%29%29
7. Epidémiologie
Fin de l’épidémie de MERS-CoV en Corée du Sud : cap sur la relance économique
Le quotidian du médecin – 28/07/2015 – Extrait
Le Premier ministre de Corée du Sud, Hwang Kyo-Ahn, a annoncé la fin de l’épidémie de MERSCoV, qui avait commencé dans ce pays le 20 mai dernier. « Après avoir évalué la situation, le
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personnel médical et le gouvernent jugent que la population n’a plus à s’inquiéter, a indiqué Hwang
Kyo-Ahn, je demande au public d’oublier toute préoccupation concernant le Mers et de reprendre ses
activités quotidiennes, y compris ses activités économiques, culturelles, sportives et scolaires. » Les
infections par le coronavirus du MERS-CoV ont touché 186 personnes en Extrême-Orient (185 en
Corée du Sud et 1 en Chine) dont 36 sont mortes, selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de
la santé qui, pour l’instant, ne confirme pas la fin de l’épidémie. Le secteur du tourisme a été durement
touché.
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/07/28/fin-de-lepidemie-de-mers-cov-encoree-du-sud-cap-sur-la-relanceeconomique_766846?ecmp=NL_derniereheure_20150728&nlToken=ZreVO8xaJgAXQXR4aCPoE2qd3DQ4rU6XBcPoxaDbFc4KPLWwfywo1Moc9aG0_cbWVsC9k07hOE0IEp2RA8SQl
QgAgA%3D#utm_source=qdm&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20150728&ut
m_campaign=NL_derniereheure
8. Recherche
Premiers succès expérimentaux pour un vaccin contre le MERS-CoV
Le quotidien du médecin – 29/07/2015 – Extrait
Pour la première fois, des chercheurs de l’Institut national américain d’étude de l’allergie et des
maladies infectieuses (NIAID) ont réussi à démontrer l’efficacité d’un vaccin contre le coronavirus du
MERS-CoV chez la souris et le primate, selon des résultats publiés dans « Nature Communications ».
Au cours de travaux menés par Wing-Pui Kong et le Dr Barney Graham, du centre de recherche
vaccinal de Bethesda (Maryland), les chercheurs ont inoculé aux animaux des fragments d’ADN
codant pour des fractions de protéines virales afin d’induire la production d’une large variété
d’anticorps dirigés contre ces protéines. Les fragments d’ADN utilisés provenaient toutes de la souche
Jordan-N3 du virus, qui circule au Moyen-Orient depuis 2012, isolée à partir de prélèvements réalisés
chez des patients jordaniens. Au cours d’une infection, les anticorps se sont révélés capables de
neutraliser le coronavirus du MERS CoV en se fixant sur des cibles situées aussi bien à l’intérieur qu’à
l’extérieur du virus.
Si le vaccin prévient la maladie chez les souris et les primates, les auteurs précisent que l’infection est
moins virulente chez les macaques que chez les humains. La transposition de ces résultats chez
l’homme reste donc très incertaine. « De nouvelles recherches, probablement sur d’autres modèles
animaux, seront donc nécessaires pour évaluer quelles pourraient être la sécurité et l’efficacité de ce
vaccin chez l’humain », expliquent-ils.
Ces premières données sur un candidat vaccin ne sont pas les seuls résultats publiés ces derniers jours.
Dans un article paru dans les « PNAS » lundi dernier, des chercheurs suisses et chinois décrivent un
anticorps humain, le LCA60, isolé dans des cultures de lymphocytes B prélevés chez des patients
infectés par le coronavirus du MERS-CoV. Le LCA60 était capable de neutraliser une grande variété
de souches de MERS-CoV en se fixant sur la protéine S, une glycoprotéine qui permet l’entrée du
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virus dans la cellule. Chez la souris, l’utilisation du LCA60, en injection ou par voie intranasale, avant
ou après l’infection, réduisait significativement la charge virale dans les poumons.
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/07/29/premiers-succes-experimentauxpour-un-vaccin-contre-le-mers-cov_766911?ecmp=NL_derniereheure_20150729&nlToken=_ysgXXzEoSx0EKUihcJsl8fyIwa_6qlTofdWkvYXb9S5V7VniEqu1WBRhfIJ86P5LnkdHllu29GMzfwk0SQlQgAgA%3D#utm_source=q
dm&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20150729&utm_campaign=NL_dernierehe
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Dengue: une analyse confirme l'efficacité du vaccin de Sanofi
AFP – 28/07/2015 – Extrait
Le vaccin contre la dengue du laboratoire français Sanofi est efficace à plus de 80% contre cette
infection tropicale transmise par des moustiques. Le vaccin expérimental a permis d'éviter
l'hospitalisation de 80,8% des enfants âgés de neuf ans et plus qui ont participé aux trois essais
cliniques analysés par la revue médicale américaine New England Journal of Medicine (NEJM). Pour
ceux plus jeunes (deux à huit ans), l'efficacité moyenne a été de 56%. Sanofi souligne dans un
communiqué que « ce vaccin expérimental a le potentiel de réduire de manière importante le fardeau
de la maladie dans les pays où cette infection est endémique ». Les données publiées dans le NEJM
correspondent à une période de suivi allant de trois à six ans, de trois essais cliniques ayant porté sur
respectivement 10.275, 20.869 et 4.002 participants en Asie-Pacifique et dans les régions tropicales et
subtropicales d'Amérique latine où la dengue est endémique.
http://www.leparisien.fr/flash-actualite-sante/dengue-une-analyse-confirme-l-efficacite-du-vaccin-desanofi-28-07-2015-4974033.php#xtref=http%3A%2F%2Ft.co%2FPLqSTWZuWS
Paludisme : de nouvelles perspectives sur la connaissance des parasites à l'origine de la
maladie
CNRS – 24/07/2015 – Extrait
Une équipe du centre d'Immunologie et de Maladies Infectieuses (UPMC/CNRS/Inserm) codirigée par
le Pr. Dominique MAZIER en collaboration avec le Dr. Hiroshi SUEMIZU du Central Institute for
Experimental Animal (CIEA), vient de valider un nouveau modèle de souris « humanisée » pour
l’étude de Plasmodium, le parasite à l'origine du paludisme chez l'Homme. L'avancée scientifique de
ces chercheurs de l'UPMC, du CNRS, de l'Inserm et de l'AP-HP ouvre de nouvelles perspectives quant
à l'étude de la biologie de ces parasites dans des conditions plus proches de l'infection humaine
naturelle. Les résultats de l'étude ont été publiés dans Nature communications le 24 juillet 2015.
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/4147.htm
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9. Innovation
US: New MHS innovation chief looks to accelerate progress in health and readiness
Military health system – 07/07/2015 – Abstract
Innovation means more than inventing new widgets and programs that make life easier; it means
changing a mindset. That’s the view of the new chief of innovation for the Military Health System
(MHS), Dr. Steve Steffensen, who sees major change in how health care must be delivered in the
future. “From an innovation perspective, the MHS needs to accelerate progress in health and
readiness,” said Steffensen. “Innovation is about identifying tools, practices and opportunities to
partner to better serve our beneficiaries and meet our operational mission.”
Steffensen said there are innovation components of the different directorates within the Defense
Health Agency, working on things such as advances in electronic health records or changes in
education and training. Even telehealth medical appointments, where the doctor and patient only see
each other through a computer screen, are possibilities for the MHS down the road. But he added
innovations should not be seen as just new technologies. Innovations are just as likely as
advancements in policies, processes and services. In fact, instead of creating something new, an
innovation could be the reinvention of an existing product or technique to serve another purpose.
Steffensen emphasized the need to recognize innovation as a mindset to be cultivated within an
organization. “This requires us to acknowledge that true innovation is born of necessity and not owned
by a single office or individual.”
Steffensen said confining innovation to a single entity hinders progress and prevents diversity of ideas.
He added that innovation has no master, but it does require an advocate who can recognize, promote
and share best practices. The ability to recognize where innovation is needed is important because a
new technology is not always the best solution to a problem. Steffensen noted that “just because
something is technically possible doesn’t make it necessary.”
Having a broad perspective on innovation is important, and Steffensen seeks to align innovation with
the mission and strategy of the MHS. He’s a former active duty Navy neurologist and continues to see
patients at Walter Reed National Military Medical Center. He also has experience in managing the
largest health technology research portfolio in the MHS and has represented MHS at the national level
in discussions about improving nationwide interoperability for better care for all beneficiaries. “As
innovators, we have to know the difference between doing something to a patient and doing something
for a patient. Technology can do both, but true innovation needs to focus on what we are doing for a
patient.” The same is true for the combat medics as they focus on treating wounded warriors on the
battlefield.
Steffensen emphasized that the scope of innovation in the MHS includes the combat, community and
global health space. It’s a broad perspective, but one that Steffensen believes is necessary if the MHS
is to remain relevant to those entrusted to that care.
http://health.mil/News/Articles/2015/07/07/New-MHS-innovation-chief-looks-to-accelerate-progressin-health-and-readiness
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Next generation of prosthetics restore capabilities and even a sense of touch
Military health system – 16/07/2015 – Abstract
“We have developed prosthetics that interact directly with the brain and move much like a real limb.
Beyond movement, these advances will restore the sense of touch,” said Michael McLoughlin, chief
engineer for Research and Exploratory Development at the Johns Hopkins University Applied Physics
Laboratory in Laurel, Maryland. “This will give wounded warriors and all who have lost use of their
arms by amputation or paralysis much better options in the future.”
But McLoughlin is quick to point out that this is not easy. As an example, he said, “Hold your hand up
and wiggle your fingers.” While this is an easy, natural task for the brain to accomplish, imagine
translating each little motion of a finger, all independent of each other, into pushing buttons on a video
game controller. Even the best gamer would find it impossible to replicate this simple motion. “If
you’re just trying to do something simple, such as operating a hook or rotating the wrist, that’s easy,”
he said.“We’re unlocking the power that already exists in your brain to make the prosthetic work more
like a natural hand”.
Besides the advantages of more natural motion with a prosthetic arm or hand, McLoughlin said these
prosthetic limbs might help diminish phantom limb pain, a condition many amputees experience.
Having the more natural artificial limb connected to the nerves helps the wearer develop a sense of
embodiment. “When the brain sends a command to move the hand and sees the prosthetic hand
opening and closing as expected, it can help end the disconnect that is believed to contribute to
phantom pain.”
In addition, the next generation of prosthetics will use sensors to send signals back to the brain so
amputees could actually feel through their artificial fingers.
McLoughlin believes this will make a tremendous difference in the lives of injured service members
and civilians alike.
http://health.mil/News/Articles/2015/07/16/Next-generation-of-prosthetics-restore-capabilities-andeven-a-sense-of-touch
Les « robots tueurs » font les gros titres…
Blog VMF 214 – 29/07/2015 – Extrait
Il s’agit d’un débat récurrent, et qui enfle de plus en plus, sous-tendu à la fois par l’imaginaire collectif
et une certaine tendance journalistique au sensationnel. Je veux parler du débat sur l’interdiction des
« robots tueurs ». Après avoir alarmé l’opinion sur les dangers de l’intelligence artificielle, Stephen
Hawking, Elon Musk ou encore Steve Wozniak et Noam Chomsky viennent en effet de signer une
lettre ouverte pour l’interdiction des armes autonomes.
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Division Performance, synthèse – Bureau Etudes et prospective
Il convient de ne pas faire d’amalgames entre IA, robotique, et armes autonomes. La robotique de
théâtre est une réalité, mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, elle est aujourd’hui
essentiellement orientée vers des fonctions de soutien ou d’appui. Au-delà, à quoi sert un robot sur le
champ de bataille ? :
•
•
•
A protéger, pour éloigner l’homme de la menace ou de la zone exposée : fonctions de
déminage, de reconnaissance…
A durer : l’attention d’un robot ne décroit pas au cours du temps : fonctions de surveillance…
A permettre accroître l’efficacité opérationnelle, par exemple en servant de « mule » pour
porter les charges lourdes, en assurant une permanence de télécommunications, mais aussi, et
c’est là le débat, en délivrant de l’armement.
Donc plus que de parler de robots tueurs (terme entretenant une certaine confusion
anthropomorphique), on parle ici de SALA (systèmes d’armes létaux autonomes) ou, en anglais,
LAWS ( !) pour Lethal Autonomous Weapons Systems.
Les systèmes létaux autonomes, sans homme dans la boucle, n’existent pas encore. Les seuls SALA
aujourd’hui en service, notamment en Israël et en Corée du Sud, sont des sentinelles qui, si elles sont
technologiquement capables de tirer sur des intrus, sont inféodées à la décision d’un humain dans la
boucle.
Les deux seuls pays à avoir aujourd’hui une politique officielle sur les SALA (les Etats Unis et le
Royaume Uni) ont déjà explicitement déclaré qu’un SALA doit être conçu pour permettre à un
commandant ou un opérateur d’évaluer humainement le niveau d’usage de la force. Donc d’exercer un
contrôle.
Alors doit-on – sur l’idée que l’IA deviendrait capable de décisions autonomes telles qu’un humain
pourrait les prendre, une affirmation plus que discutable compte tenu du niveau actuel de la
technologie sous-jacente – interdire de manière préemptive un tel système ? Est-ce une application
aveugle d’un principe de précaution mené à un tel degré qu’il devient un principe incapacitant?
Comme le déclare microbiologiste Didier Raoult, « le principe de précaution privilégie la prévention
de risques virtuels aux dépens de risques, eux, bien réels. Toute innovation technologique
s’accompagne nécessairement d’incertitudes. Serions-nous allés sur la Lune si l’on avait appliqué le
principe de précaution ? Finalement, ce que le principe de précaution refuse d’admettre, c’est que
l’avenir est imprévisible »
En revanche, encadrer comme l’ont fait les USA et le Royaume-Uni l’utilisation de tels systèmes afin
qu’ils ne puissent, même si la technologie le permettait, fonctionner sans un « veto » humain (au
minimum) me semble souhaitable. D’ailleurs, qui nous dit qu’un robot ne serait pas en mesure de
mieux respecter les règles d’engagement que les hommes eux-mêmes ?
https://blogvmf214.wordpress.com/2015/07/29/les-robots-tueurs-font-les-gros-titreset-un-long-article/
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10. Numérique
Un médecin invente une mallette connectée pour les patients après une chirurgie
ambulatoire
Le quotidien du médecin – 29/07/2015 – Extrait
« Tout est dans la mallette ». C’est la phrase clé du Dr François Teboul, urgentiste et concepteur de
My Healthbox, nouvelle solution de santé connectée à l’attention des patients pour le suivi médical
postopératoire à domicile. L’originalité de ce dispositif de téléobservance réside dans son utilisation,
simplifiée au possible. Pas de smartphone, ni d’ordinateur. À la sortie de l’hôpital, le patient reçoit une
mallette dans laquelle se trouvent plusieurs objets connectés de santé (thermomètre, glucomètre,
oxymètre, autotensiomètre, pèse-personne, selon ses besoins) et un dispositif électronique de poche
équipé d’un écran et de deux boutons, qui permet de recevoir des alertes et de communiquer
basiquement avec le médecin en temps réel.
Comment ça marche ? Après une opération chirurgicale, l’hôpital demande par exemple au patient
rentré chez lui avec sa mallette connectée de surveiller sa température deux fois par jour. Le patient
reçoit donc une piqûre de rappel sur son « tam-tam » médical à l’heure dite. À lui de prendre sa
température, transmise au médecin grâce au réseau 3G ou par SMS (en cas défaillance de la connexion
Internet). En cas d’alerte, un nouveau message peut être envoyé au patient, lui demandant par exemple
de qualifier de un à dix le niveau de douleur. Le médecin est informé par un code couleur du degré de
sévérité : vert, orange, rouge. Il peut alors décider d’intervenir.
« Au début, j’ai conçu cette solution pour garder un œil sur les patients après une chirurgie
ambulatoire, explique le Dr Teboul, praticien à la clinique Jacques Cartier, à Massy (Essonne). Mais
le dispositif marche aussi pour le suivi des pathologies chroniques et le maintien à domicile. Sans
smartphone, les patients n’ont pas à utiliser une "appli" complexe pour les plus âgés ». Un plus dans
les territoires reculés, où la connexion réseau est parfois chaotique.
http://www.lequotidiendumedecin.fr/actualites/article/2015/07/29/un-medecin-invente-une-malletteconnectee-pour-les-patients-apres-une-chirurgieambulatoire_766931?ecmp=NL_derniereheure_20150729&nlToken=_ysgXXzEoSx0EKUihcJsl8fyIwa_6qlTofdWkvYXb9S5V7VniEqu1WBRhfIJ86P5LnkdHllu29GMzfwk0SQlQgAgA%3D#utm_source=q
dm&utm_medium=newsletter&utm_term=&utm_content=20150729&utm_campaign=NL_dernierehe
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11. A venir
Les premières attaques chimiques (1915-1918) donnent lieu à un colloque en septembre
SSA – Juillet 2015 – Extrait
Le mercredi 23 septembre, à l'Ecole du Val-de-Grâce, aura lieu un colloque consacré aux « premières
attaques chimiques (1915-1918): de la surprise à la riposte ». Il est organisé par l’Institut de
Recherche Biomédicale des Armées sous la haute autorité du Directeur central du Service de santé des
armées, en association avec l’Institut des hautes études de défense nationale, l’Association des
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Division Performance, synthèse – Bureau Etudes et prospective
auditeurs et cadres des hautes études de l’armement, l’Académie nationale de pharmacie, l’Académie
nationale de médecine, la Société d’histoire de la pharmacie et la Société française d’histoire de la
médecine.
http://www.defense.gouv.fr/sante/actualites/colloque-premieres-attaques-chimiques-1915-1918
55ème congrès national des centres de santé : les centres de santé, le choix de l'évidence
ARS IDF – Juillet 2015 – Extrait
Organisé par l’Union Syndicale des Médecins de Centres de Santé (USMCS). Ouverture du colloque
par Mme Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits des femmes.
Les 1 et 2 octobre 2015
ASIEM
6, rue Albert de Lapparent
75007 Paris
http://www.lescentresdesante.com/article278.html
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